TH. AU5EUM OF iODERNART Received: Scanned from the collection of The Muséum of Modem Art Library Coordinated by the Media History Digital Library www. mediahistorypr oj ect. org Digitized by the Internet Archive in 2012 with funding from Media History Digital Library http://archive.org/details/lacinmato82pari FR ANÇAI SE j ENE LEFÈVRE LVI A BATAILLE et JURNIN - FABRE dans LE GAGNANT Réalisé par PIERRE LESTRINGUEZ et YVES ALLEGRET D'après un [Scénario de PIERRE LESTRINGUEZ avec GINETTE LECLERC GENIN, TEMERSON, DUHAMEL JENNY HECQUET, IA, SINOEL, POM et AIMOS E P INAY-S U R - S EINE vous trouverez: ...tout ce mm faut /tiôWc MéudM; / F ma: \t = 19' ANNEE CI1VE = PRIX t S Francs = HllllIllllllllllllllIllIllllllMllllIIIIHIIirË LE CINEMA FRANÇAIS cmimTTiTimiiiii RAPINE |llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll| N« 966 S 7 MAI 1937 S ^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiinl RÉSERVÉE AUX RÉALISATIONS D'ART CINÉMATOGRAPHIQUE REVUE HEBDOMADAIRE Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur i Paul Aurait» HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration i 29, rue Marsoulan, Paris (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Relglque, Rrésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanle, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatle-Slovéniïj, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Rretagne, ndes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. tTTTTTTXXXXXXXXXXXXXXJ LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS 122 Champ* Bjiées. PARIS. AGiMAmon BALZAC 78-10 î 8-11 LE! BAI-FOND) LEJDECOURDIJ DE LA 11! Y0UJ N'AVEZ RIEN A DECLARER? Martha EGGERTH PARLE ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR L<\ PREMIERE FOIS DANS LA CHANSON DU SOUVENIR <$> ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CE \DMftHO < : O \ TIK\ T EDITORIAL : Problème de la Production : Former des Artistes P. -A. Harlé. Mort de Georges Marret. Le film français arrive en tète au Japon. Mardi 11 Mai, présentation du film Les Per- les de la Couronne. Warner tournera un film sur le Canal de Panama. Grève à Hollywood. Un curieux article américain : Accord alle- mand-japonais-italien. La Deuxième Convention 20th Century Fox à Paris, MM. Hnlchinson et Truman. che- valiers de la Légion d'Honneur. M. Itarnen lialaban à Paris. Texte officiel de l'application de la taxe de 6 % dans l'industrie du cinéma. POUR LES DIRECTEURS : Ordre. Méthode, Economie René Céller. La Convention Collective de travail de l'ex- ploitation. A Marseille, le théâtre Chave sera remplacé par une grande salle moderne. La direction du Cinéma Xapoléon. Les Conseils de l'Opérateur. Les traites acceptées. Xos Répertoires : les films de. Pierre Tilw.i- char. Dans les Studios Lucie Derain. Analyse et critiqne de films. Liste des Films critiqués pendant le mois d'Avril. Les Présentations à Paris. Les Films nouveaux. Les Petites Annonces. R A I M U A L E R M E BRASSEUR GERMAINE AU S S E Y S Y L V I A BATAILLE PAULINE CARTON et SATURNIN- F A B R E et MARGUERITE TE M PLE Y sont réunis dans VOUS N'AVEZ RIEN A DÉCLARER ? ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦I M. M* HAKIM présentent LE SEUL FILM POUR 1937 DE 44 TINO ROSSI NAPLES AU BAISER DE FEU" d'après l'œuvre d' AUGUSTE BAILLY duq PARIS FILM ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ juiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim LES GRANDES FIRMES DE FRANCE | FILMS ALBATROS = 7. Av. Vion Whitcomb. PARIS 16 E Tél.: JASMIN 18-96 ■FILMS rie l'U.R.S.S, | FRANCE, BELGIQUE | et SUISSE fSELECTION EXCLUSIVE Inordfilm = 3, rue du Colisée, | Paris (8e) §Téléphone : Balzac 09-22. i PRODUCTION-LOCATION ; 4-, Rue Puteaux ; PARIS XVII S Tel :MAR cadet 5965«95.0I»9509 =36, avenue Hoche, Paris (8e) =Tél. : Wagram 47-25 — 47-26 = Adresse télégr. : Trustcin ICOMPAGNIE FRANÇAISE = CINEMATOGRAPHIQUE 37, Avenue des Champs-Elysées PARIS (VIII») Téléphone : Balzac 40-38. Cables : LEREBEN-PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tel : Elysées 19-45 à ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 56, Rue de Bassano. — PARIS Elys. 34-70 (4 lignes groupées) Inter-Elysées 34. Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 FILMS SOVIÉTIQUES Production 1936- i 937 Exclusivité peur la FRANCE la BELGIQUE et la SUISSE Cinématographique | nternational 6, Ron a- Point des Champs- Elysées PAR I S-8 1*1. ELYSÉES 36-04 r ;< o RADIO 52, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 LA I3ÉM ENQUETE de GREY dont la sortie coïncidera avec l'ouverture de l'Exposition 1937 sera distribué par LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées. — PARIS Tél. : Elys. 60-00 r%.is8f 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8e) Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO M li A ffrtn ht* 36, Avenue Hoche Paris (8') Carnot 30-21 . 30-22 Adresse télégraphique JESTICFILM PARIS R. HORVILLEUR 14 bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-96 LES FILMS /,. „ .SRVE LIHCOLN /PA RIS.Vlli: BALZAC lê-97 1 bis, rue Gounod, Paris (17e) Téléphone : Wag. 47-30. RESERVEE AUX FILMS GEORGES AG MAN PARIS — = 40, Rue Françols-l»r = Elysées : 66-44, 45, 46, 47. liiiiiiiHniiiiiim iiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiim 8, rue Catulle-Mendès Paris ((17e) Tél. Gai. 51-81 et suite 79. = Champs- Elysées j Adr. TéUgr. = PARIS PAR,F,LM | F— I L- IVl T^pnonc: = PRODUCTION BALZAC .9-45 S LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES DE FRANCE o oo = oo = 50, rue de Rome. Paris (8e) Laborde : 69-60 LES FILMS Marcel Pagnol] 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 1 if CONTROLES AUTOMATIQUES 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) . ér>mAy-&-bzott RiEfkjÙHP npijon oM' ™T!Mïr î »{maguerra13,Forn 3ne = ■laFrarKe. = nou-»ouj-Bou(5an$ = .* Cadcci.cn HACRIU i . .RmeRon, 2 65 = eneral Portier. 85 5 Tel.: BALZAC 47 95 lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll Illlll I Illllllllllllllllllllllllllllllllllllll lllllr FILM LIVRABLE DE SUITE INKIJINOFF DANS FEMME DU GÉNÉRAL LING AVEC GRIFFITH JONES i. ADRIENNE RENN Un Film de LADISLAS VAJDA d'après l'œuvre d'ARKOS TOLNAY Scénario et Dialogues de NORMAN LOG UNE PRODUCTION DE STAFFORD STUDIOS LIMITED VENTE POUR L'EUROPE, L'AMÉRIQUE CENTRALE ET L'AMÉRIQUE DU SUD EUROPEAN FILM DISTRIBUTORS LTD Il D, CARLTON HOUSE, REGENT STREET, L O N D O N W. I. Téléphone : WHITEHALL 1488 » » 2767 Adolph Zukor présente... "LES FLIBUSTIERS" Un Grand Film d'Aventures Romanesques de CECIL B. De MILLE avec FREDRIC MARCH DOROTHY LAMOUR HENRY WILCOXON FRANCESCA GAAL entourés d'une immense Figuration Qert un ^Ùm yhramcun/ Ww> •'LES FLIBUSTIERS", œuvre d'un romantisme épique, est basée sur la nie merveilleuse . fertile en prouesses guerrières et amoureuses du fameux Morgan-le-Pirate, qui fut la terreur des mers, à l'époque légendaire de la Grande Flibuste. Ce film fait aussi revivre, pour notre plus grande joie, le célèbre aventurier français Jean La/Jitte, qui, jadis, apporta son aide chevaleresque et sa fortune à Jackson, pour défendre la Louisiane contre l'attaque de la flotte anglaise. rtt CINE FR RAPHBE LIIIIIIIIYTIIIÏTIIÏITYYl SE Problèmes de la Production : Former des Artistes Je suppose que les producteurs de films, qui ont reconstitué un syndicat patronal plein d'allant, n'omettront pas de porter à leurs ordres du jour prochains, à côté des soucis constants: prix de production, amortissement des dépenses, ces deux éléments d'un ave- nir meilleur: qualité française, person- nel d'élite. Le travail individuel a un avantage, il permet de mieux soigner ce qu'on fait. Nos cent vingt films français, tournés par quatre-vingt-cinq firmes différentes, ont chacun en soi une ori- ginalité de sujet, de forme et d'inter- prétation. Probablement même sont-ils plus économiquement faits par ces pe- tites équipes volantes que par de grands états-majors administratifs. Cependant, il ne faut pas oublier que les producteurs indépendants pro- fitent du travail antérieur des grandes firmes actuellement en sommeil, qui ont construit des studios, acquis du matériel et dressé des techniciens. Ce fonds social doit être entretenu, amélioré. Par qui ? Par l'ensemble même de ces producteurs indépen- dants, par un conseil formé de ceux d'entre eux qui ont le sens de l'intérêt général. Ce conseil seul peut penser à l'avenir de la communauté, pendant que chacun vaque à ses affaires immé- diates. * * * La tenue, artistique en même temps que morale, des œuvres destinées au grand public, en France et hors de France; puis leur mise en valeur^ leur exportation accélérée, sont les élé- ments de la qualité française. Elé- ments actifs, éléments de puissance, éléments explosifs, dirai-je, si l'on veut bien admettre que par eux nos films font jaillir au loin le génie national. Je suppose donc qu'on s'en occupe. Mais la formation du personnel, no- tamment le recrutement des artistes, est une question moins brillante, plus insaisissable, et mérite d'autant plus qu'on l'examine de façon désintéres- sée. Nous n'avons pas assez d'artistes de premier plan. Aucun effort concerté n'est fait pour pousser en avant les artistes qui débu- tent, qu'on remarque un jour pour un bon jeu de scène, pour une diction aisée et juste, en un mot pour leur ta- lent naissant, mais que le hasard des engagements écarte ensuite des pla- teaux de prise de vues. Pourquoi? Par quelle défaillance de recrutement ? Par quel défaut de mémoire de la part des recruteurs ? Nous daubons sur les impresarii. Encore heureux qu'il y en ait, car sans leur truchement partial retrouverions- nous encore les noms, les adresses et le souvenir des jeunes visages qui avaien" si bien animé leurs personnages d'un jour ! Je n'insisterai pas sur le chemin douloureux que doivent suivre pour parvenir à se faire reconnaître ces « espoirs » lancés une saison, puis re- perdus dans la foule, qu'on ne retrou- vera à l'écran, Quelquefois pour la vraie gloire, que deux, cinq, ou dix ans plus tard. Ce qui compte, c'est que nous ratons ainsi des vedettes. Comment veut-on qu'elles apprennent, par cette voie lamentable, un métier pourtant diffi- cile et qui nécessite un lent appren- tissage ? Quand elles parviennent à être con- nues, parce qu'on les a vues dans des films espacés, que savent-elles? Il est vraiment incroyable qu'elles puissent prendre leur art au sérieux, et même qu'elles puissent se douter qu'il existe un art ! Il faut organiser, par un service central du syndicat patronal des pro- ducteurs, un échelonnement progressif du travail des nouveaux artistes. A défaut de grandes firmes enga- Danielle Darrieux sera la vedette du film Abus de Confiance, film de Pierre Wolff avec Charles Vanel, Valentine Tessier, Yvette Lebon, Jean Worms, Gil- bert Gil et Pierre Mingand. géant des jeunes artistes à l'année et les lançant ainsi dans les grands em- plois avec des connaissances affirmées, le Syndicat patronal a le devoir de sui- vre ces sujets et de les aider à gagner les premiers plans, quand ils le méri- tent. * * * C'est pour les producteurs un de- voir social. Notre métier est trop neuf pour avoir des règles coutumières. Cependant, de même que le contrat collectif des employés du spectacle Tient de classifier les emplois du per- sonnel des salles, un classement, qui est une aide essentielle pour cette caté- gorie de travailleurs, doit régler la formation des artistes de cinéma. C'est aux employeurs qu'il appar- tient, qu'il s'impose au printemps 1937 de l'établir. Pour la qualité du film français, d'abord. Pour le bien-être des artistes dignes de ce nom, ensuite. Pour l'éco- nomie même de la production, enfin. Je n'insisterai pas sur ce dernier point. On connaît notre opinion sur les artistes qui font dix films par an, de 300.000 à 500.000 francs chaque : cela fatigue ces vieilles gens, cela fati- gue le public. Et nous aurons pour le même prix trente vedettes, jeunes gens et jeunes femmes, qui donneront un sérieux éclat à notre solide et persévé- rante production. P.-A. HARLÉ. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ « Par ailleurs, la taxe de 2 °/o qui at- teint toutes les affaires de prestations et locations île services (articles 5-3" de !a loi du 31 Décembre 1930) sera, en outre, applicable au montant des locations de co- pies. « En bref, donc, le « Producteur Je film » aura à payer : « (i % sur la valeur des copies, détermi- née comme indiqué ci-dessus (dans l'hypo- thèse de la vente du film, c'est le montant de cette vente qu'il conviendrait, bien en- tendu, de soumettre à la taxe). « 2 % sur le montant brut de la location des copies, part revenant au distributeur comprise. « 2 % sur le montant de la concession du droit de représentation du film, au cas où ce montant serait distinct du prix de location. « b) Le Distributeur. « En tant qu'intermédiaire, le distribu- teur est redevable de la taxe de 2 % sur le montant de sa rémunération et, éventuel- lement, sur les locations de matériel pu- blicitaire. « Sur ses ventes dudit matériel, il ne doit rien étant entendu qu'il effectue ses achats taxe acquittée. Si l'exploitation du film était faite par le producteur et le distributeur, en participa- tion, la taxe de 2 % serait due sur le mon- tant brut de la part revenant à chaque par- ticipant. « c) Usine de tirage. « Agissant comme simple façonnier, l'usine de tirage doit, en principe, rece- voir la pellicule positive vierge libérée de la taxe de 0 °/0 et n'a rien à acquitter sur son prix de façon. Si, à raison d'autres opérations ou parce qu'elle a, spontanément pris cette position, elle rentre dans la catégorie des produc- teurs soumis à la taxe de 6 %, elle recevra ses matières premières, spécialement la pellicule positive vierge, en suspension de la taxe et ne paiera rien sur ses livraisons (fourniture et main-d'œuvre) hors le cas où le producteur de film réaliserait un chiffre d'affaires annuel, au titre de fabri- cation des copies, inférieur à 300.000 frs. Dans cette dernière hypothèse, elle devrait G % sur la valeur de ses fournitures, sa fa- çon restant exonérée. « d) Exploitants de studios. « Ceux-ci sont redevables de la taxe de 2 % pour les locations de plateaux et dé- cors. « Ils ne peuvent considérer comme non imposables, parce que faite à un producteur, la fourniture de lumière. Sans doute, on peut admettre que celle-ci indispensable pour impressionner la pellicule constitue un agent de fabrication se consommant par le premier usage, mais la suspension du paiement de l'impôt n'est applicable qu'en matière de taxe de 6 °/ . « e) Exploitants de théâtres cinémato- graphiques. « Touchant ces exploitants, ils sont exo- nérés de la nouvelle taxe de 2 °/o dans les mêmes conditions qu'ils l'étaient de la taxe du chiffre d'affaires, par application de l'article 5 § 9 du décret de codification du 27 Décembre 1934. * * * Nous croyons savoir que la Fédération des Chambres Syndicales de la Cinématographie CINE FR U..R/VPHIE SE René Lefè*re et Marcel Duhamel dans Le Gagnant Française ne partageant pas entièrement les vues de la Direction générale des Contribu- tions Indirectes a l'intention de faire appel devant le Conseil d'Etat. Voici d'ailleurs la lettre de protestation que M. Marcel Vandal a adressé à M. de Boisanger. « M. le Directeur Général des Contributions Indirectes, Paris. « M. le Directeur Général, « Nous tenons à vous accuser réception de votre estimée du 14 Avril et à vous re- mercier de la diligence que vous avez ap- portée à répondre à notre lettre du 2 cou- rant. « Nous avons pris connaissance avec beaucoup d'attention, du texte de votre ré- ponse dont les précisions, du reste, interdi- sent toute équivoque. « Nous constatons, tout d'abord, avec sa- tisfaction que vous avez bien voulu admet- Ire avec nous que la valeur du produit fini servant d'assiette de la taxe de 6 °/0 ou éventuellement de 2 °/o sera le prix réel du positif impressionné justifié par les factu- res de fourniture de pellicule positive vier- ge et des travaux de • façonnage. « S'il nous parait, en outre, conforme à la loi que la taxe de 2 % au titre de loca- tion ou prestation de service, soit appli- quée sur le montant brut de location des copies, nous pensons que cette même taxe ne saurait être perçue sur la concession du droit de représentation du film dans le cas ou ce montant est distinct du prix de lo- cation des copies. « En effet, étant donné que le produc- teur en payant une taxe de 6 % sur le EXXXXXXXXXIIITTTXXXXXXX3 prix de vente, à lui-même, du produit fini d'une part, et en payant 2 °/0 sur le mon- tant de la location de ce produit fini d'au- tre part, a rempli toutes les obligations qui lui incombent de par la loi du 31 décembre 1930, le cycle de ses opérations d'industriel producteur et de commerçant est terminé et lorsqu'il concède le droit de représenta- tion du spectacle dont il est l'auteur, il ne le fait qu'en qualité d'entrepreneur de spec- tacle au même titre qu'un « director pro- ducer » de music-hall, de théâtre ou de cirque. « A ce titre, il est redevable de la taxe sur les spectacles dont il paie sa part puis- qu'il participe aux recettes de la salle sur le montant desquelles est perçue ladite taxe. « En cette qualité, et conformément au premier alinéa de l'article VI de la loi du 31 Décembre 1936, il doit être exonéré de toute autre taxe. « Nous pensons, Monsieur le Directeur Général, qu'après avoir considéré en toute objectivité, notre point de vue, celui-ci vous paraîtra conforme aux textes législa- tifs que vous êtes chargé d'appliquer et aussi, nous en sommes certains, à l'équité car toute autre solution aboutirait à un ac- croissement considérable des charges déjà trop lourdes que subit le spectacle cinéma- tographique. « Vous savez, et le rapport sur l'indus- trie cinématographique présenté au conseil national économique par M. de Carmoy, l'a lumineusement démontré que la production des films, en France, subit chaque année un déficit de l'ordre de 60 millions de francs pour les recettes de l'ordre de 130 millions. « D'autre part, nous croyons savoir que la presse filmée vous a exposé que la si- tuation fiscale actuelle, si elle était appli- quée conformément aux dispositions que vous nous communiquez dans votre lettre du 14 Avril, mettrait son existence même en péril immédiat. « Telles sont, Monsieur le Directeur Gé- néral, les observations que nous croyons devoir vous adresser au nom des trois Chambres syndicales que groupe notre fé- dération. « Nous espérons que vous voudrez bien nous faire connaître qu'elles vous parais- sent justifiées et vous prions de croire à l'expression de notre haute considération. « Le Président, « Signé : M. Vandal. » Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 e\ 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. CINE FR R/VPHIÏ SE LA DEUXIÈME CONVENTION INTERNATIONALE 20TH CEN1URY FOX HUTCHINSON ET TRUMftN TALLEY Chevaliers de la Légion d'Honneur (Test au cours d'un grand dîner de ga- la, que s'est terminée samedi soir, 1" Mai, la Convention Internationale de 20 th Cen- tury-Fox. qui pour la seconde année s'est tenue à Paris. Dans son dernier numéro La Cinémato- graphie Française a relaté la première pha- se de cette convention qui a réuni 150 con- gressistes représentant 29 pays - dont 50 pour la Grande-Bretagne — et qui a duré pendant quatre jours du 28 Avril au 4 Mai. Assistaient à cette convention : MM. Sidney B. Kent, président de la 20th Gentury Fox; W. .1. Hutchinson, directeur général pour l'étranger; Benjamin Miggins, directeur pour l'Europe Continentale; Frank L. Harley, directeur général pour la Grande-Bretagne; S. S. Crick, directeur gé- néral pour PAustralasie; J. S. Joy, chargé des « Public Belations » à Hollywood, re- présentant personnel de M. Darryl Zanuck, à la Convention; Truman Talley, directeur général des Movietone News; L. F. Whelan, directeur de la Publicité Etrangère; Bussell Muth, Directeur Européen des Actualités Fox Movietone. Des réunions et des conférences eurent lieu chaque jour, au cours desquelles fu- rent étudiés et discutés le nouveau pro- gramme de production de 20th Century Fox, la location, la propagande, etc. En plus des noms énumérés plus haut, les directeurs des branches des pays sui- vants étaient présents : Jiordano (Proche Orient; Lomba (Espagne); Fux (Italie); Xilsson (Scandinavie), Jell, (Europe Cen- trale); Kreier, (Allemagne); ainsi que MM. Bobert Kane, directeur de la production en Grande-Bretagne et Piperno, directeur des doublages. Vendredi eut lieu une réception pour la presse au cours de laquelle nous eûmes le plaisir d'apprendre que MM. Hutchinson et Talley venaient d'être faits chevaliers de la Légion d'Honneur, de la main même de notre ministre des Affaires Etrangères, M. Yv.on Delbos. Des projections de films marquèrent cha- que journée de la Convention parmi les- quels Seven Heaven (L'Heure Suprême), le nouveau film de Simone Simon, tourné à Hollywood, et Sous la Robe Rouge, le nou- veau film d'Annabella tourné à Londres. Notons le beau succès de cette conven- tion, plus importante encore que celle te- nue l'année dernière, et remercions les di- rigeants de 20th Century Fox d'avoir choi- si notre pays en cette occasion. P. Autre. UN CURIEUX ARTICLE AMERICAIN A propos de l'Accord Cinématographique Allemand-Japonais-Italien Notre confrère américain « Motion Pic- ture Herald », vient de publier dans son numéro du 17 Avril un article sensationnel ainsi intitulé : « Les Nazis, l'Italie et le .lapon alliés pour la « guerre du film ». D'après notre confrère, une « guerre * internationale du cinéma est en train de se préparer. L'Allemagne aurait tiré la « première sal- ve » en formant un bloc du film auquel auraient adhéré l'Italie et le Japon. Ce bloc aurait pour objet de propager par le cinéma les idées et la culture Nazi et de combattre leur plus grand rival : Holly- wood, ainsi que toutes les influences ciné- matographiques « libérales » ou « commu- nistes ». Noire confrère ajoute que si l'Italie et le .lapon ont été les deux premiers pays à ra- tifier cette alliance cinématographique avec l'Allemagne, l'Autriche et la France ont si- gné récemment des traités commerciaux cinématographiques avec les Allemands. Le D' Luigi Freddi, directeur du dépar- tement cinématographique du Ministère Italien de la Propagande, et le Dr Lenich, président de la Chambre cinématographi- que du Beich ont donc signé un traité par lequel l'Allemagne et l'Italie coopéreront dans la réalisation des films culturels et dans l'échange de ces films. Des films Germano-Japonais seront tour- nés à Kyoto. L'article du « Motion Picture Herald ;s journal dont on connaît la très sérieuse te- nue, insiste sur le Congrès « Internatio- nal » du film qui non se tenir à Paris en Juin. On semble s'étonner aux Etats-Unis que la France soit membre d'une Chambre Internationale du Film qui est en réalité un bloc nazi du cinéma monté contre Hol- Ivwood. Nous pensons que notre confrère voit les choses sous un angle un peu parti- culier. C'est la France qui organise le pro- chain congrès de la Chambre Internatio- nale du Film. C'est également la France qui détiendra au cours des deux pro- chaines années !a présidence de cette Chambre Internationale. Et nous sommes persuadés que c'est avec joie que nos représentants accueil- leraient l'adhésion américaine et britan- nique à cet organisme qui groupe à l'heure actuelle pius de vingt nations. M. BARNEY BALABAN entend continuer une Collaboration Franco* Américaine M. Barney Balaban, Président de la Para- mount et l'un des plus puissants magnats de l'Industrie cinématographique, est arrivé M. BARNEY BALABAN lundi dernier à Paris venant de New-York par le Normandie, accompagné de Mme Bar- ney Balaban. Il a été reçu à son débarquement par M. Fred W. Lange, directeur général de la Paramount pour l'Europe Continentale, et Henri Klarsfeld, directeur général de l'orga- nisation française de cette société. Il res- tera à Paris quelque temps. C'est la première fois que M. Barney Ba- laban vient en France depuis qu'il a pris en mains les rênes de la Paramount. dont le prestige, depuis son élection, s'est encore considérablement accru. II effectue actuellement un voyage d'étu- des en Europe et compte demeurer une quinzaine de jours environ à Paris. M. Barney Balaban de même que M. Adolph Zukor qui est son bras droit et dont on a fêté récemment le « Jubilé d'Argent ci- nématographique » est un puissant et sin- cère ami de notre pays et sa présence à la tète de la Paramount est l'assurance que cette grande Société continuera dans l'ave- nir comme par le passé, une politique de collaboration amicale franco-américaine. Au cours des prises de vues du film Troïka, sur la piste blanche, nous avons déjà dit tout le bien que nous pensions de cette œuvre réalisée avec conscience et ta- lent par Jean Dréville. Une fois de plus, nos pronostics se sont avérés exacts, puis- qu'il peine terminé, nous apprenons que déjà vingt-six pays ont traité ce film. Ce sont : Belgique, Bulgarie, Canada, Egypte, Finlande, Grèce, Palestine. Pologne. Perse. Pays Baltes. Roumanie, Haïti, Saint-Domin- gue, Porto Rico, Syrie, Turquie, Yougosla- vie, Amérique Centrale, Mexique, Cuba, Chili, Pérou, Bolivie, Colombie, Venezuela, Argentine. 10 ♦♦♦»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIM FR RAPHIE SE 11XXUXX11IXI11XTXXXXXX3 On annonce ■ YAMILE SOIS LES CE- DRES. Trois versions de ce film saoul faites : française, anglaise cl arabe. Jean Servais sera le partenaire o''A51a Don- ne! dans ce film que va pro- chainement réaliser M. d'Espi- nay. Impérial I-ilms EPÊ LE jltd Un Grand Gala de Bienfaisance à l'Alhambra de Calais M. A. Moncharmont, directeur de l'Alham- bra de Calais et neveu de M. Moncharmont, de Lyon, vient d'organiser, dans sa salle, une magnifique soirée de bienfaisance pour la construction du nouveau canot de sau- vetage le Jean-Charcot. Le Tbut-Calais se -essait dans une salle comble pour rendre hommage à nos vail- lants sauveteurs. L'équipage du canot de sauvetage Maréchal-Foch a été justement fêté et les insi»nes de la Société de Sau- vetage ont eu un beau succès. Le produit de la quête, avec le bénéfice de la soirée, offert par M Moncharmont, ira grossir la souscription ouverte dans toute la France pour la construction du nouveau canot de sauvetage qui s'appellera le Jean-Charcot, en hommage au grand explorateur et com- mandant du Pourquoi Pas. Quelques épiso- des de la vie de Jean Charcot furent pré- sentés ainsi que ses émouvantes funérailles nationales. Puis M. Claude Fan-ère apparut, ova- tionné par toute l'assistance. Il dit avec émotion ses souvenirs sur le commandant Charcot, et il termina en évoquant une autre grande figure française : le maréchal Lyautey, dont le génie donna le Maroc à la France et auquel l'éminent académicien a dédié son roman Les Hommes Nouveaux, porté à l'écran par Marcel L'Herbier. Avec M. Moncharmont, nous pensons que les films donnés au profit d'œuvres intéressantes ne peuvent que rehausser l'at- trait et le prestige du cinéma trop souvent discrédité. 24e Semaine de "CÉSAR" à Marseille Marseille. — Le Noailles, à Marseille, pro- jette avec toujours autant de succès le grand film de Marcel Pagnol : César. C'est la vingt-quatrième semaine que ce film tient l'affiche, et c'est là un véritable re- cord pour Marseille, car jamais aucun film n'a atteint ce chiffre. Un bon film doit, à Marseille aussi bien qu'à Paris, tenir l'affiche plusieurs semai- nes. Mais il fallait oser... et Marcel Pagnol a osé. NOTRE RÉPERTOIRE Les Films de Pierre Blanchar (1) N"9(i0. Façade représentant la Kasbah pour le film " Pépé le Moko " (P. S.) L'Or (A. CE.). Turandot (A. CE.). Le Diable en bouteille (A.C.E.). Crime et Châtiment (Général Productions). Amants et Voleurs (Films Odéon). Les Bateliers de la Volga (Milo Film). Le Coupable (Filmor). Mlle Docteur (Films Trocadéro). L'Homme de Nulle Part (Général Produc- tions). Une femme sans importance (Films Arys). La Dame de Pique (Général Productions). A G AL L ET ' Rùdeaux-r^darne à Rideaux de Scène Fonccionnoju Electrùfuemml ou non BUREAUX ETATEUERS : I7& 19 RUE PAULÔOUDAY LE. HAVRE TEL- 2UûNEs( 60-ÔÔ 60-09 Réalisation en Août Le premier grand film sur les bagnes d'enfants de Marcel Carné Scénario original et dialogues de Jacques Prévert Une production! Corniglion-Molinier Vente pour l'étranger : Consortium Cinématographique ftntinental - 25, Rue d'Astorg / Anjou 41 .M ris, (8) UNE FANTAISIE MUSICALE A GRAND SPECTACLE c sa p eu /„,, cj . LES PRODUCTIONS FOX-EUROPA DISTRIBUTEURS DE 20 th CENTURY FOX vous prie de lui faire l'honneur d'assister PRÉSENTATION ,«i ..« tuu Mercredi 12 Mai au PARIS a 10 H LES FILMS 5"^=£ X.POHX :rilmAo LÉO COHEN ["présentent rail L'ETRANGER GERMAINE ROUER de la Comédie-Française JEAN DEBUCOURT 3 5* de la Comédie-Française ^| ^^^^ Un Film de et ^ J E A N K E M M JACQUELINE DAIX ^k. F ^ dans o «• en collaboration de JEAN-LOUIS BOUQUET HENRI B O S C ROBERT PIZANI L'INOUBLIABLE SUCCÈS POPULAIRE DU FILM MUET ^^^^ DISTRIBUÉ DANS LA GRANDE RÉGION PARISIENNE PAR LES FILMS J. SEFERT QUELQUES PAYS ENCORE LIBRES. VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER Les Films LÉO COHEN 37, CHAMPS-ELYSÉES, PARIS TélépF ne : BALZAC 40-38 Télégr. LERBEN-PARIS ♦ ♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦ PRÉSENTERONT PALAIS ■ i waiaiMda : MARD1 11 MAI \ t A 10? PRÉCISES ♦ ; JACOTTE . iJOSSEUNE GAËL ! DANS MA PETITE ITAMM SCENARIO ET MISE EN SCÈNE DE ROBERT PÉGUY LYRICS DE LOUIS POTRAT et DE PIERRE HUMBLE t IlliHMilfgniMIl.'TK'l'Huni] : ♦par FRED ADISONetSON ORCHESTRE.; X AVEC ♦ : pauley : ♦ andrê'bervil ! | fernandfabre ♦ } LE PETIT RODON.YVETTE AMDREYO»? « CHARLOTTE CLASYf, DERIVES . ♦ BROCHARD. ïrMïïIWIÏîI: Films B.A.P. \lesÇr/to4p.(fefat l 31 Bd BONNE-NOUVELLE î PARI 5 f TEL: GUTENBERG .11 -77 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ NORDFILM Présente Le If Mai 1937 à 14 heures 15 précises SALLE PLEYEL 252, Faubourg Saint - Honoré. PARIS DEUX GRANDES PRODUCTIONS EN VERSION FRANÇAISE LES AMIES ... L'ensemble du film offre quelque chose que les Américains n'ont pas... Ce quelque chose, c'est la foi... Paul Reboux {Paris-Midi). ...En dehors de toute considération po- litique ou philosophique, ce film de gran- de classe aura un succès certain... Choisir. ...La meilleure production que les Rus- ses nous aient donné... Cinsedia. LE TRESOR VAISSEAU ENGLOUTI ... Images sous-marines d'une prodi- gieuse beauté... Il faudrait vanter le natu- rel des acteurs, leur humanité et la ro- bustesse de leur talent... Pour Vous. ... Bon pour tout public... La Critique Cinématographique Édition et Distribution NORDFILM 3, Rue du Golîsée. PARIS (8e) - BALzac 09-22 Production : LENFILM TYXXXXXXXXXXXXX LES CONSEILS DE L'OPÉRATEUR Ki)iif.eiDeiit dans la Reproduction Sonore Rouleau de guidage du film déréglé. — // se produit alors un bruit prononcé de moteur dû au passage du faisceau lumineux à travers les perforations ou à son interception par les séparations d'images. Pour remédier à ce défaut, desserrer l'écrou ou la rondelle de blocage du pi- vot du rouleau guide-film et visser dou- cement l'axe fileté jusqu'à ce que le bruit cesse. Si cette opération augmente le bruit de moteur, le faire tourner en sens inverse. On obtient la précision du réglage de t'fi manière suivante: faire tourner l'axe fileté dans un sens jusqu'à ce qu'il s'en- suive un bruit de moteur, le faire ensuite tourner en sens inverse jusqu'à ce qu'on obtienne le même résultat; en comptant le nombre de tours nécessai- res pour porter les rouleaux d'une posi- tion extrême à l'autre. En compter la moitié et visser de ce nombre de tours. (R.CA.) LES TRAITES ACCEPTÉES Le Syndicat des Directeurs de Cinémas du Nord et du Pas-de-Calais communique : Lors de sa dernière réunion, la Commis- sion administrative eut son attention atti- rée par le fait qu'un éditeur de films tente, actuellement, de louer, aux direc- teurs de la région, une production traitant de l'espionnage, en faisant accepter, d'avance, des effets commerciaux, préala- blement à toute livraison et même présen- tation du film. La Commission administrative rappelle à ce sujet les nombreux et coûteux déboires qui résultèrent d'une semblable pratique dans un très proche passé: les directeurs trop confiants furent obligés de pager les traites acceptées et escomptées sans cepen- dant avoir pu obtenir livraison des films traités, le loueur étant défaillant. En raison de ce fâcheux précédent, et voulant éviter des ennuis aux directeurs syndiqués, la Commission administrative invite ceux-ci à refuser énergiquemenl la signature de traites d'avance, pratique qui constituerait un précédent dangereux, ab- solument indésirable dans notre profes- sion. Les directeurs qui auraient des en- nuis au sujet de traites signées d'avance préalablement à toute livraison des copies, ne devront, en aucun cas, compter sur un appui ou une intervention syndicale. Le président : F. François. 17 R/\PH!E E gXXXXXTYYXTTTYXXXXXXXXX? Le 1er Mai et les Recettes des Salles d'Exclusivité L'arrêt des transports après 20 heures, le jour du 1' Mai, a affecté dans une propor- tion importante les receltes des salles d'exclusivité, des Boulevards et des Ghamps- Elvsées, à Paris. En réalité le métro marcha normalement jusqu'à une heure du matin, mais cette décision ne fut prise qu'à la fin de l'après- midi, et comme i! n'y avait pas de jour- naux, le public ne l'apprit que le lende- main matin. Seuls les possesseurs de voitures, ou les courageux n'ayant pas peur de faire plu- sieurs kilomètres à pied, descendirent dans le centre de Paris. Les salles de quartier ne profitèrent pas tellement de cette aubaine, car une grande partie de la clientèle du samedi se conten- ta de rester chez elle. -- P. A. Le " Paranount " de Paris reprend son ancienne formule Depuis jeudi, à l'occasion de l'ouverture de la saison de Paris, et de l'Exposition de 1937, le Théâtre Paramount a repris son ancienne formule d'exploitation, c'est-à- dire le spectacle permanent de 9 h. 30 du matin à 2 heures du matin. Le film qui inaugure ce nouveau régime est Une Aventure de Buffalo Bill avec Ga- rv Cooper et Jean Arthur. Véra Korène et Fernand Fabre dans Double Crime sur la Ligne Maginot film de Félix Gandéra LA CONVENTION COLLECTIVE DE L'EXPLOITATION La convention collective de travail du spectacle cinématographique, valable pour la Seine, Seine-et-Oise et Seine-et-Marne a été définitivement signée par les organisa- tions patronales et ouvrières dans la jour- née de mercredi 28 avril. Au prix d'un réel tour de force auquel nos lecteurs ont été très sensibles, nous avions réussi à en publier le texte intégral gral dans notre numéro du 23 Avril. Après vérification des textes définitifs, nous demandons à nos lecteurs d'apporter aux textes publiés dans notre Revue les corrections suivantes : 1) Page 1, chapitre 2, article 11, S 2, der- nière ligne : remplacer le mot Syndicat par Etablissement. Ce qui rectifie la phrase comme suit : » Kn cas d'égalité des voix, la préférence est donnée au plus ancien dans rétablissement ». 2) Dans les annexes de Contrôleurs et Cais- sières, III, Salaires, h) Personnel à la séance, S 2, il faut lire : « Les contrôleurs payés au cachet doivent être libérées une séance sur deux immédiatement après l'entr'acte. » 3) Dans les annexes les Artistes musiciens, art. 3, derniers §, il faut lire : « Les quarts d'heure supplémentaires seront rétribués comme suit : le quart d'heure entre 12 et 14 heures, entre 18 heures et 20 heures, minimum 5 francs le quart d'heure ; tous autres quarts d'heure avant minuit : minimum 5 francs le quart d'heure. Un quart d'heure après minuit : 5 francs. » Article (i des mêmes annexes, § 2, septième ligne, il faut lire : 15 mai au lieu de 31 mai. i) Dans les annexes Electriciens-Mécaniciens et chauffeurs, art. 8, dernière ligne, rajouter : (Temps net). 5) Dans les Annexes ouvreuses et placeurs, article 3, le 1er paragraphe de cet article étant supprimé, en voici la teneur exacte : Art. 3. Il ne peut être affiché que le pour- boire est interdit, ou qu'il est facultatif dans les salles où le personnel n'est pas rétribué par la direction. Nous effectuons un nouveau tirage de cette convention, nos lecteurs pouront trouver des exemplaires soit à nos bureaux, soit aux bureaux des organisations patronales des Directeurs. 18 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR R/VPH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Franco de Port Drame de mœurs (A) Origine : Française. Réalisation : Diniiiri Kirsa- noff. Auteur ; D. Kirscnoff. Décorateurs : ./. Douarinou. Opérateurs 2 Willy, Viguicr, Bernard, Montêran. Son : Girardot. Musique : Van Parus. Interprétation ; Le Vigan, Ber- nai, Paul Azaïs, Colette Dar- feuil, Nino Costantini, Lu- cas Gridoux, Sinoël, Milhj Mathis, Nadia Sibirskaïa, Del- mont, Teddij Michaud, La- court, Clarel Marthe Mussine, Delmont, Flament, Denise Jo- velet. Studios : Place Clichy. Production : Films Azur. Edition : Pellegrin. CARACTERE DU FILM. — Dans un genre plus que sca- breux Dimitri Kirsanoff a réussi « Franco de Port » qui montre les pièges et l'or- ganisation de certains trafi- quants qui envoient en Amé- rique du Sud des jeunes filles naïves ou fainéantes. Bien sûr ce n'est pas spécialement un film de familles, mais rien n'y choque et le dialogue est sobre et sans vulgarité. Et en plusieurs endroits, Kirsa- noff a su exprimer avec sen- sibilité la tristesse des bas- fonds parisiens et dépeindre avec émotion la misère, auxi- liaire impitoyable pour la Traite des Blanches. SCENARIO. Thérèse abandonnée par son mari, sen- tant la misère fondre sur elle et sur sa petite fille accepte de partir en Amérique du Sud sur les instances de sa camarade Nana et du trafiquant « Le sou- riant ». Le chef de celle ban- de : M. Fred fait la nique à la police qui n'a jamais rien trou- vé contre lui. Un policier : Fer- nando, qui fui camarade de Lé- gion de Fred est injustement soupçonné du crime d'un mou- chard. Libéré, il jure de se réhabiliter aux yeux de ses chefs de la P.J. et engagé par Fred il découvre une irrégula- rité, une mineure envoyée avec les danseuses, malgré la défen- se du chef. La bande emprison- née, Fernando fait échapper le chef. Mais d'autres trafiquants guetteront d'autres jeunes filles pour les convoyer vers leurs veules destins. En Argentine, lasse, Nana se suicide. Dix ans plus tard, Thé- rèse miraculeusement enrichie assistera en France au mariage de sa fille qui la croira morte. Et Thérèse retournera Ici-bas vivre sa vie lamentable. TECHNIQUE. — Kirsanoff a réussi un film « d'atmosphè- re » où la photographie grise et triste évoque admirablement certains milieux étouffants du Sur les Ailes de la Pnra-e (Svw'îng Tëme) Comédie musicale doublée (G) Orig,ine : Américaine. Réalisation : George Stevens. Doublage : Gorochov. Dialogues français : Yvan Noé. Musique : Jérôme Kern. Inlerprétation : Fred Aslaire, Ginger Bogers, Helen Brode- rick, Victor Moore, Eric Blore. Studios : B.K.O. Production : B. K. 0. Badio. Edition : B. K. 0. Badio Films. Une production Ginger Ro- gers-Fred Astaire est sûre d'avoir toujours un large pu- blic. On sait la carrière éblouissante de Swing Time dans son exclusivité parisien- ne. Swing Time en doublage français, métamorphosé tout en restant aussi délicieux, est parti pour faire le Tour dt France des grandes salles. On doit surtout signaler le bal- let des girls noires et blanches sur le fond mouvant des colon- nes transparentes, et l'extraordi- naire danse de Fred Astaire lut- tant sur des rythmes syncopés, avec ses trois ombres dansantes et déformées. La réalisation est très belle, pleine de rythme et de richesse, il y a même des instants de poé- sie inimitable : la scène d'amour dans la campagne glacée... l'adieu murmuré non avec des mots mais avec une danse... Et les deux héros, fort joliment doublés vocalement apparais- sent sous leurs plus beaux rôles. Sur les Ailes de la Danse est une grande comédie musicale aux airs séduisants. C'est aussi un enchantement visuel de tou- tes les minutes, grâce à la variété des images qui sont parfois nuancées de « gags » comiques bien joués par Eric Blore, Vic- tor Moore et Helen Broderick, eux aussi très bien « post-syn- chronisés » par leur prête-voix fiançais. Le doublage est d'ail- leurs fort bon, et l'on a eu rai- son de garder les chansons ori- ginales, mais l'on eut dû placer en surimpression quelques titres traduisant ces chansons assez spirituelles. — x. — vice et de la misère. Ses « ty- pes » justes, sans outrance ni vulgarité excessive ont du ca- ractère. Le dialogue est simple et souvent émouvant. Il y a de la sensibilité, parfois même de la poésie (vues de Paris sous la pluie). INTERPRETATION. — La troupe a joué juste, sans fausse note. Pas un acteur n'est en dehors de la vie. Les visages sont émouvants. Berval, Le Vi- gan, Azaïs, la pathétique Dar- feuil, la sensible Sibirskaïa, Ni- no Costantini, Serjeol, Mussine, Denise Jovelet sont excellents. La Chanson du Souve n ir Comédie musicale parlée en français (G) Origine : Allemande. Réalisation : Détlef Sierck. Collaborai, française : Serge de Poligny. Dialogues : Georges Neveux. Interprétation : Martha Eg- gerth, Max Michel, Pierre Magnier, Marcel Simon, Co- lette Darfeu.il, Félix Oudart, Germaine Laugier, Marie Bi- zet, Siméon, Jean Toulout, Bovério, B. Vattier, J. de Fé- raudy. Studios : Vf a. Enregistrement : Tobis Klanq Film. Production : Bruno Duday, de la U.F.A. Edition : A. C. E. CARACTERE DU FILM. — Ce film est proche parent des multiples opérettes qui évo- luent dans une petite princi- pauté germanique. On re- trouve dans ce joli film pim- pant l'atmosphère du » Con- grès s'amuse ». Mais le goût, la gentillesse et le tact de cette nouvelle comédie musi- cale méritent que le public y prenne autant de plaisir que celui qui semble avoir animé tous les collaborateurs de cette gracieuse opérette. Et les spectateurs français sau- ront gré à la belle Martha Eggerth de ses efforts pour parler et chanter en français, efforts très réussis disons-le tout de suite. SCENARIO. — Dans une principauté, vers 1860, la jolie chanteuse Christine Beliotti arrive de Munich, mandée par le j>rince pour son concert an- nuel. Christine avait aupara- vant été renvoyée de la Princi- pauté parce qu'elle avait plu au brillant lieutenant, fils du premier ministre de son Altesse. Mais ramenée officiellement comme chanteuse « la Cour, elle fait aussitôt des recherches pour établir le nom de son père. Car la mère de Christine vint jadis, dans cette même ville, chanter à la Cour du prince sous le nom de « la Ca- vallieri » . Christine chantera le même air qui fut jadis créé par sa mère, et le prince reconnai- tra sa fille. Christine épousera son lieutenant chéri. TECHNIQUE. — Detlef Sierck et son collaborateur Serge de Poligny, ont réussi un film tout à fait charmant, avec de jolies images de campagne et de parcs (peut-être y a-t-il un abus de statues) et de fête foraine. Les scènes des répéti- tions, du concert à la Cour, ont de l'ampleur et sont faites avec élégance. Les décors sont très beaux, les personnages bien typés, les costumes ravissants, le dialogue est fin, quoique cer- tains « à peu près » choquent. La Belle de Montparnasse Vaudeville (A) Origine : Française. Réalisation: Maurice Cammage. Adaptation et dialogues : Da- niel Norman. Musique : Oberfeld. Interprétation : Duvallès, Jean- ne Aubert, Pauline Carton, Mo- nique Bolland, Pauley, Bervil, Colette Darfeuil, Enrico Glory, Palan. Studios : Photosonor. Production : Ciné-Bire. Edition : Les Films J. Séfert. CARACTERE DU FILM. — Vaudeville à tiroirs qui obéit à toutes les lois du genre, La Belle de Montparnasse, mis en scène avec l'adresse que l'on sait par Maurice Cammage, bénéficie surtout de la pré- sence d'une dizaine de vedet- tes de première grandeur, car avec la drôlerie de Duvallès, l'abatage de Jeanne Aubert et de Colette Darfeuil, la rondeur de Pauley, ce film, où l'on trouve de bons « gags », plai- ra au grand public. SCENARIO. — Depuis vingt- cinq ans, M. Pontbidant rêve de tromper sa femme; pour arriver à ses fins, il veut prendre la suc- cession de son futur gendre au- près de la maitresse de ce der- nier. Les circonstances lui font croire que celle-ci n'est autre qu'une jeune personne surnom- mée la « belle de Montparnas- se » qui est, en réalité la « peti- te amie » d'un de ses camarades d'enfance. Après diverses aven- tures tout rentrera dans l'ordre, suns que M. Pontbidant ait pu donner le plus petit coup de ca- nif dans le contrat conjugal. TECHNIQUE. — M. Camma- ge qui a du métier, a aussi le sens du comique; certaines scè- nes comme la parodie de la scè- ne de rupture de « La Dame aux Camélias », sont très drôles. Très jolis décors mis en valeur par une photographie lumineuse. INTERPRETATION. — On a dit plus haut le mérite des prin- cipaux interprètes; mais il faut louer en particulier Jeanne Au- bert, la « belle de Montparnas- se», le gentil Bervil, l'amusant Duvallès, Pauley, Pauline Car- ton et Colette Darfeuil. — v. - Très belle photographie et en- registrement musical exception- iNTERPRETATION. — Mar- tha Eggerth est une adorable Christine qui parle et chante français à ravir. Pierre Magnier, Marcel Simon, Oudart, la gen- tille Marie Bizet sont très bien. La silhouette de Colette Dar- feuil n'est pas une de ses meil- leures. Une mention pour l'étonnant Bovério, parfait dans ses trop courtes apparitions, et pour l'agréable jeune premier : Max Michel. — X. ♦♦+♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 19 FR R/\PHIE SË ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ DEUIL M. et Mme Eugène Massou- lard nous font part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprou- ver en la personne de Mme Massoulard-Mazachi, leur mère, décédée à l'âge de soixante-dix- huit ans. Nous adressons nos sincères condoléances à ces excellents amis. LE TIRAGE DE LA LOTERIE DE L'ŒUVRE DE LA MAISON DE RETRAITE D'ORLY Voici les dix premiers numé- ros gagnants de la Loterie de l'Œuvre de la Maison de Retraite du Cinéma, dont le tirage a eu lieu le dimanche 25 avril der- nier. Premier lot, n° 57.826, gagne une conduite intérieure Renault, valeur 15.400; 2e lot, n" 63.892, gagne une salle à manger, d'une valeur de 3.000 francs; 3" lot, n° 131.005, gagne une moto Peu- geot, d'une valeur de 2.900 fr.; 4e lot, n° 58.251, gagne une mon- tre en or Oméga, d'une valeur de 2.500 fr.; 5e lot, n° 37.096, gagne une chambre à coucher, d'une valeur de 2.175 fr.; 6" lot n° 64.250, gagne un vélo-moteur Peugeot, d'une valeur de 1.875; T lot, n" 5.745, gagne un vélo-mo- teur Peugeot d'une valeur de 1.875 fr.; 8e lot, n° 71.755, gagne une machine à coudre, d'une valeur de 1.100 francs; 9e lot, n" 44.338, gagne une machine à coudre, d'une valeur de 1.100 fr.; 10e lot, n° 131.312, gagne une machine à coudre, d'une valeur de 1.100 fr. La liste complète des numéros gagnants paraîtra à partir du 7 mai. Les lots seront distribués à partir du 15 mai. Liste des Films critiqués durant le mois d'Avril 1937 Arsène Lupin Détective Franc. Amour veille (L') Franc. C'est lui que je veux Belge Choc en Retour Franc. Capitaine Tzigane Angl. Concierye revient de Suite (Le) .... Franc. Course à la Vertu (La) Franc. C'est donc ton Frère Amer. Chaste Suzanne (La) Angl. Dégourdis de la 11e (Les) Franc. Euskadi Franc. Ignace Franc. Jardin d'Allah (Le) Amer. Mademoiselle Docteur Franc. Marthe Richard Franc. Nuits de Feu Franc. Police Mondaine Franc. Pacte {Le) Amer. Rendez-vous. Champs-Elysées .... Franc. Trois Artilleurs an Pensionnat.... Franc. Tour de Xesle (La) Franc. 1 h. 25 Parlant. Comédie pol. 1 h. 30 Parlant. Comédie. 1 h. 05 Parlant. Comédie gaie. 1 h. 'M Parlant. Comédie. 1 h. 20 Doublé. Comédie music. 0 h. 40 Parlant. Comédie. 1 h. 30 Parlant. Comédie vaud. 1 h. 20 Doublé. Comédie comique. 1 h. 30 Pari, français. Opérette. 1 h. 20 Parlant. Vaudeville n i i lit. u h. 25 Commenté. Docum. en relief. 1 h. K) Parlant. Comédie music. 1 h. 30 Doublé. Drame en coul. 1 h. 35 Parlant. Drame d'espion. 1 h. 40 Parlant. Drame d'espion. 1 h. 30 Parlant. Drame. 1 h. 30 Parlant. Drame polie. 1 h. .)/ Doublé. Drame. 1 h. ■>■> Parlant. Comédie. 1 h. 40 Parlant. Vaudeville milit. 1 h. 2.J Parlant. Méio historique. D. P. F 961 Osso 965 Méric 961 D. P. F 961 C. P. L. F 961 D.U.C 962 Eclair-Journal 965 M.-G.-M. 965 Forrester-Parant . . 965 Distr. Fr 961 965 Gray Films 962 Artistes Associés . . 961 Artistes Associés . . 962 Hakim 965 S.E.D.I.F 965 Séfert 962 Fox 965 M. Rouhier 962 A. Lauzin 961 G. S. C 961 M. MARCEL SPRECHER CONVALESCENT Notre excellent ami, M. Marcel Sprecher, directeur de la S. E. L. F., vient de subir une inter- vention chirurgicale des plus délicates. L'état de Marcel Sprecher a été assez alarmant puisqu'une transfusion de sang fut néces- saire. Cependant, à l'heure actuelle, les nouvelles sont bonnes. Nous pensons nous faire l'interprète de toute la corporation en adres- sant à Marcel Sprecher nos vœux affectueux d'un rapide ré- tablissement. ■ Lundi 10 mai, Marcel Car- né commencera aux Studios de Joinville les prises de vues de « Drôle de Drame », avec Françoise Rosay, Michel Si- mon, Louis Jouvet, J.-P. Au- mont, Nadine Vogel et Jean- Louis Barrault. Ce qui se passe dans le Monde La destruction de Guernica, ville sainte du Pays Basque sou- lève la réprobation universelle. L'ensemble des vues de la cité en ruines constitue un im- pressionnant document pour l'histoire. La célèbre procession du « Saint-Sang » se déroule dans les rues de Bruges, la jolie ville médiévale, riche des trésors artisti- ques accumulés au cours des siècles. Le 1er Mai, tous les peuples, chacun à sa façon, célèbre le retour du printemps : A Washington, les blanches fleurs des ceri- siers mettent la joie sur la ville; A Paris, triomphe du muguet, la fleur de Mai et grande manifestation populaire; A Vienne : para- de militaire. La Chine s'éveille-t-elle de son sommeil séculaire ? A Nankin cent mille hommes, puissamment armés et disciplinés, prêtent serment de fidélité au Gouvernement Central. C'est un événement dont il ne faut pas méconnaître l'importance. Et pendant qu'à Saint-Louis deux chimpanzés se livrent un combat de boxe; qu'à New York le « Father Divine » est arrêté et que les grévistes de Californie se heurtent à la police, les reporters cinématographiques fixent sur la pellicule tous les évé- nements pour France-Actualités-Gaumont. La Femme du Général Ling Un grand film anglais vient d'être présenté à Londres La Femme du Général Ling (The Wife of General Ling) avec le célèbre InkijinofF dans le rôle d'un guerrier chinois terrorisant avec ses bandes la Chine moderne. L'atmosphère de ce film à l'action pittoresque et mouvementée est des plus impressionnantes. Une scène du film La Femme du Général Ling avec Inkijinoff et Griff ith Jones Intrigues chinoises, querelles militaires et la contrebande des armements à laquelle un agent du Service Secret Britannique cherche à mettre fin, tout ceci constitue la base de ce film d'aven- ture moderne auquel InkijinofT dans le rôle du général Ling et l'acteur anglais Griffith Jones dans le rôle de l'agent britannique apportent un caractère de grande classe. LA CHANCE A FAVORISE UN JEUNE ARTISTE ROGER BONTEMPS AU COURS DU GALA ANDRE BERLEY Boger Bontemps, qui vient de faire ses débuts à l'écran dans Nuits de Feu, a gagné le premier prix de la tombola originale imaginée par Sacha Guitry au profit de la veuve d'André Ber- ley. 11 va recevoir, outre une som- me de 20.000 francs, la mission d'internréter un rôle important écrit spécialement pour lui dans le prochain film de Sacha Gui- try. Béjouissons-nous de ce hasard heureux qui offre à un jeune co- médien de talent, une chance de succès. 20 LES FILMS NOUVEAUX 11 NOUVEAUX FILMS 3 FILMS FRANÇAIS Arsène Lupin Détective (Olympia i. L'Ile de* Venues (Madeleine). Ignai e (Max-Linder) . 2 FILMS DOUBLES Le Jardin d'Allah (Moulin-Rouge) . La Loi ordonne (Quartiers). (i VERSIONS ORIGINALES L'Homme nu (Love on a Bet) (Marbeuf). An Seuil de la Vie (The Devil is a Sissy) (Pàrls)l Femmes marquées (Marked Wo- man) (Apollo). lioîte Postale 309 (Murder on the Bridle Path) (Marbeuf). On recherhe un Enfant (Let's Sing Again) (Cllchy-Palace). Savoy Hôtel (Panthéon). «Mademoiselle Docteur» à Bruxelles Mademoiselle Docteur a fait l'objet d'une très brillante récep- tion lors de sa sortie au Mari- vaux, à Bruxelles. Y assistaient, parmi de nom- breuses personnalités, l'Ambas- sadeur de France et Mme Laro- che, le Comte de la Chauveniè- re — secrétaire d'Ambassade - et Madame, le Comte d'Aurelle de Paladines et Madame, ainsi que le Président de la Chambre de Commerce et Madame Fou- Ion, Monsieur Engelhard, Vice- Président et Madame, Monsieur Fluhr, Directeur général et Mme. M. Briais, Directeur de la So- ciété belge S.E.D.I.F. et M. Maître, Directeur général de la Société Marivaux et Madame, MM. Weron et Rigaut également de la Société Marivaux. Mademoiselle Docteur, dis- tribué en Belgique par la S.E. D.I.F. a reçu à Bruxelles l'ac- cueil le plus enthousiaste. Pier- re Blanchar, Pierre Fresnay, Dita Parlo et toute la troupe ont été fort applaudis. La Société Astra Films nous communique: Depuis le 15 avril, M. André Moreau, qui est son représen- tant pour la grande région pa- risienne, est également chargé de visiter la clientèle pour la région de Paris-Banlieue (Pa- ris, Seine, Seine-et-Oise, Seine- et-Marne). M. Moreau a d'ailleurs déjà été représentant pendant plu- sieurs années pour cette région et nous sommes persuadés qu'il rencontrera le meilleur accueil auprès des exploitants de la région parisienne. CINE RAPHIt SE CCXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTX PETITES ANNONCES OFFRE D'EMPLOI Importante Société recher- cbe un très bon vendeur repré- sentant pour installations sono- res. Très sérieux. Connaissances techniques nécessaires, capable traiter affaires seul, susceptible travailler région parisienne ou province, situation d'avenir pour élément de 1er ordre. En- voyer curriculum vitae et toutes références. Ecrire 6 A G au Bureau de la Revue. 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CAPELIEFt, Directeur 27, RUE DE TURIN, PARIS (VIIIe) Téléphone : E'JROPE 49-07 LA MATOGRAPWE FRANÇAISE <■ ""V m- / i i ean DAMS D'APRÈS LA CÉLÈBRE PIECE DE HENRY BERNSTEIN REALISEE PAR RAYMOND ROULEAU D1RECTEU R ARTISTIQUE : AIEX.KAMENKA AVEC DIRECTEUR n PRODUCT: A.ZEDERBAUK DE LA COMÉDIE FRANÇAISE ALCOVER GUISOL ERNEST FERIW ■ BETTY ROWE PRINCESSE KANDOU ^IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIË = 19' ANNEE = CUVE = PRIX « 5 Francs = liiiiiiiiiiiiiiuiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiË LE CINEMA FRANÇAIS CXXXXXXXTTTTXXXXXXXXXJ RAPHIE |llllll!llllll!lllllllllllllllllllllllllllll|||| 1 N» 967 || 14 MAI 1937 = âiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnl RÉSERVÉE AUX RÉALISATIONS D'ART CINÉMATOGRAPHIQUE g E VU E HEBDOMADAIRE Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur t Paul Aurait* HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administration t 29, rue Marsoulan, Paris (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonle, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, LIthuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela, 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne. Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. XXXXXXXXXXXXXXTYT1 LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS _..,, 122 Champ; tljiéeS. PARIS. AGIMAfIJOH BALZAC 78-10 58-11 LE! BAS-FOND) LE) DEGOURDI J DE LA 11! V0UJ N'AVEZ RIEN A DECLARER? Martha EGGERTH PARLE ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR LA. PREMIERE FOIS DANS LA CHANSON DU SOUVENIR rxxxxxxxxxxxxxi CE NUMÉRO CONTIENT) EDITORIAL : Base d'entente. Mais attention aux prix de revient de la production P.-A. Harlé. Le programme du Congrès International. Regmald Ford est mort. La grève d'Hollywood. Accords Ufa-Tobis M. C.-R. La « première » des Perles de la Couronne. . Lucie Derain. A propos de l'Exposition. Deuxième lettre de réponse de M. Charles Delac à la Confédé- ration. Des centaines d'opérateurs d'actualités ont filmé le Couronnement. La Fédération des Artisans du Film devient Le Syndicat des Artisans. POUR LES DIRECTEURS : Les nouvelles salles en Haut-Rhin, Bas-Rhin et Moselle. Afrique du Nord Paul Safl'ar. Tunisie Rigopoulo. Au Syndicat des directeurs du Nord et Pas-de- Calais. L'Assemblée générale du Syndicat français. Notre Boite aux Lettres. Les conseils de l'opérateur G. Guimbertaud. Analyse et critique de films. Le travail dans les studios Lucie Derain. Informations. Les Présentations à Paris. Les Films nouveaux. 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': lu-jouvOooÇan^ ..Roiedôn 2 M errerai Portier, 85 ^uimiiiii:ii:iiiiiiii!i!iuiiiiiiiiiiii:iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii)iiiiiiiiiiiM HX Compagnie Cinématographique de France 26, rue de la Bienfaisance, PARIS (VIIIe) présentera prochainement PIERRE RICHARD-WILLM SESSUE HAYAKAWA dans un film de Max OPHULS Scénario de Maurice DEKOBRA avec MICHIKO TANAKA ET ROLAND TOUTAIN A la veille de la guerre Russo-Japonaise le conflit de deux âmes et de deux civilisations ! tout l'attirant mystère et tout le charme de l'Orient Le Retour à l'écran de l'inoubliable SESSUE HAYAKAWA Production LES FILMS EXCELSIOR As J* \ w^ i^S5- - » :'.*ftêm*9&to*. ATTENTION !... / / LA SORTIE GENERALE SUR PARIS DE wmm est fixée au 22 Octobre 1937 ♦ CE FILM SERA / / L'EVENEMENT DE LA SAISON Distribution : ^J UX Compagnie Cinématographique de France HX (compagnie V^inématographique de xrance 20, rue Je la Bienfaisance, PARIS (VIIIe) présente LES DEUX SERGENTS (d'après la pièce Je d'AUBIGNY) Drame o amour et a espionnage sous 1 héroïque épopée Napoléonienne mise en scène de A. GUAZ20NI avec C. CERVI M. DORO et Louise FERIDA DISTRIBUTION PRODUCTION V ente pour le monde entier (saut Italie, Ktats-Unis d Amérique) : LUX, Compagnie Cinématographique de France ( Lab. y5-Gi ) UX v^ompagme L^inématographique de irance 26, rue de la Bienfaisance, PARIS (VIIIe) Laborde 76-61 à 63 rappelle le succès sans précédent remporté par Pierre BLANCHAR dans LE COUPABLE un film Je Raymond BERNARD d après le roman de xrançois V^O-PJPEE scénario et découpage de xSernard ^lJN^JN^r^Iv avec SIGNORET SUZET MAÏS JUNIE ASTOR, ECHO CJRIN (de la Comédie-Française) Marcel ANDRE, JOFFRE, GILBERT GIL et Madeleine OZERAY et Marguerite MORENO Premier Cxrand Prix de la Production r^ • • (~^- ' 1 • antique v^mematographique FILMOR 1937 HENRY GARAT . HELENE ROBERT et NINON VALLIN (La voix d or de l'Opéra) (Une évocation de la France glorieuse) avec JEANNE HELBLING PAULINE CARTON GOUPIL S I NOËL MARCHAL Opérateurs : n • , CAMILLE BERT Decoraleur HUGO et DE LATTRE MADY BERRY CLAIRE GÉRARD JEAN D A X GEORGES PRIEUR e, A I M O S Réalisé par GEORGES PALLU aux Studios de Neuilly RENOUX et et FILMS DE KOSTER - 20, Boulevard Poissonnière, PARIS Téléphone PROVENCE 91-10 FONDÉE DIRECTEUR GENERAL JACQUET MATÏIOT ECLAIR TIRAGE /TUDIO/- ÉCLAIR CAMÉRÉCLAIR 1937 TCLÀIP" L A VIEILLE MARQUE 19 DUE GAILLON FRANÇAISE Un fil* sefls ati° iotitvc l... rtoge . «*S^ olft insere Les Productions ML^ttM 67, Av. des Champs-Elysées PARIS LA FIRME QUI S'AFFIRME. FRANCE- ACTUALITES- GAUMONT Le Journal filmé le mieux informé le premier partout. fil m spécial de 325 mètres réalisé sur le COURONNEMENT DU ROI D'ANGLETERRE passait dès VENDREDI 14 courant, sur les principaux écrans de Suisse, de Belgique, au Luxembourg et dans IOO SALLES réparties sur tout le territoire Français, de Brest a Nice, de Pau a Lille et Strasbourg. 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Ils y constate- ront, ce que nous estimons très impor- tant, que les Français vivent dans une honnête concorde, jouissent ce- pendant d'une sage liberté, et que c'est probablement grâce à ce cours naturel des choses que naissent en France les jolis films qui leur seront montrés. * * Nous possédons, dans la lutte com- merciale mondiale, un atout considé- rable. C'est l'indépendance même des éléments qui composent notre indus- trie. Cependant, répétons-le, la base d'une bonne république est la sagesse de ses citoyens. Des règles consenties y maintiennent les moeurs. Si, pour améliorer nos points fai- bles, nous savons prendre les déci- sions qui conviennent, et les appli- quer, nous verrons doubler, dans un délai très proche, l'actif de l'entre- prise « Cinéma Français ». Actuellement, il nous faut porter nos efforts sur trois postes d'améliora- tion : Parer aux dépassements des devis de production. Les nouvelles lois so- ciales ont alourdi considérablement les frais de travail dans les studios. Chaque producteur est penché sur le problème de l'accroissement des jours de travail. Il faut donc insister auprès des organismes ouvriers et du Ministère du Travail pour obtenir une application souple des lois sociales, une possibilité d'organiser par roule- ment le travail dans les studios. Le principe des 2.000 heures annuelles pour le personnel technique doit être adopté. L'engagement des protagonistes des films, des vedettes, exige une entente entre les producteurs, afin, comme je le signalais la semaine der- nière, de faciliter l'accès des jeunes artistes à ces emplois et de donner un meilleur rendement à ce poste de dépenses. Accroître les ventes à l'étranger. Nous le redirons encore : Nos mar- chés d'exportation sont mal travail- lés, même les plus proches, même ceux des pays de langue française. Quant à nos clients naturels des pays méditerranéens, de l'Europe centrale, de l'Amérique du Sud, un travail con- tinu et concerté doit être entrepris, sous une direction commune, pour la vente et, éventuellement, la location directe de films français sélectionnés. Le Syndicat des Exportateurs est prêt à adopter cette forme coordon- née de prospection. Rationaliser la distribution. Nous avons en France un organisme unique au monde, qu'un certain nombre de producteurs et de distributeurs con- naissent, un fichier de contrôle et de comptabilité. Il ne vexe personne. Il aide tout le monde. Son emploi per- met d'améliorer dans une proportion considérable la répartition des films entre les différentes salles du terri- toire. Nous pouvons dire que par une or- ganisation semblable les directeurs sont mieux ser îs et les productions mieux amorties. Quand on constate qu'il s'agit seu- lement de cesse de perdre cent mil- De gauche à droite: M. Talley, Directeur Général des Actualités Fox Movietone et M. Hutchinson, Directeur Général pour l'étranger de la 20th Cen- tury-Fox, qui viennent d'être décorés de la Légion d'Honneur. lions sur un milliard de chiffre d'af- faires annuel,, c'est-à-dire d'améliorer de dix pour cent le rendement de no- tre commune entreprise, le problème semble simple. On ne l'a jamais étu- dié dans son ensemble. C'est le mo- ment de le faire. Actuellement les deux questions de l'honnêteté du métier et du finance- ment bancaire apparaissent non com- me des mesures préalables mais com- me une conséquence immédiate des améliorations qu|e nous préconisons. On fait déjà beaucoup moins d'affai- res avec les «jongleurs» car un mar- ché plus sévère a appris à les connaî- tre. Ils devront s'assagir s'ils veulent travailler. Les capitaux français, de- vant un début de scrupules en affai- res, commencent à réapparaître. Les Banques sont nombreuses à nous de- mander des renseignements pour des ouvertures de crédit-film. L'activité de la Confédération trou- ve devant elle un champ d'applica- tion tout ouvert. Nous saluons la pro- chaine réussite du Congrès comme un signe d'union prochaine, totale, et fructueuse. P.-A. HARLÉ. La mort frappe cruellement et injustement dans nos rangs. Ford était le plus vivant de nous tous, par sa passion de travail, sa bonne humeur, son esprit constamment éveillé. Célier me dit : science et hypothè- se. En effet il partait d'une idée, de 22 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE EXXXXXXXXXXXXXXXXXITXTTI C. Reconnaissance des Federated Motion- Picture Crafts (Syndicats). Des piquets de grèveront été placés à la porte de tous les studios et les stars et techniciens qui ont continué à travailler sont dûment photographiés et menacés de mise à l'index. Des bagarres ont eu lieu à la porte de certains studios où les ouvriers n'apparte- nant pas aux syndicats et désirant travail- ler se virent refuser l'entrée par les pi- quets. La police dut intervenir pour assurer la liberté du travail. Les Syndicats attendaient avec grande impatience la décision du Screen Actors' Guild (Syndicat des Acteurs). Si celui-ci décidait la grève, c'était la fermeture im- médiate de tous les studios. Les producteurs l'ont compris et — divi- sant pour régner — ils ont accordé au Guild les revendications qui avaient été re- fusées aux techniciens. Lundi dernier, Joseph Schenck, prési- dent de la Film Producers Conférence Com- mittee, a annoncé qu'un accord était signé avec le Guild pour tous les Studios, excep- té les studios Warner, United Artists et Hal Roach. Aussi la grève, qui venait d'être votée par les acteurs, n'eut pas lieu. Les avantages accordés aux petits ac- teurs tels que les énonça Robert Montgome- ry, comprennent un salaire de 5 dollars par jour pour la figuration, soit environ 125 francs; une augmentation de 10 % sur les appointements de 10 dollars de la catégo- rie supérieure dite des « silhouettes » et un salaire minimum hebdomadaire de 50 dollars, soit 1.100 francs pour les petits rôles. Montgomery a, de plus, attiré l'attention des artistes sur le fait qu'aucun acteur in- dépendant, non affilié au « Guild », ne pourrait désormais renouveler ses contrats. Cet avertissement s'adresse en particulier à des artistes tels que Marlène Dietrich, Norma Shearer, YVallace Beery et Lionel Barrymore qui n'en sont pas encore mem- bres. Dès hier soir, 500 nouveaux adhé- rents se sont inscrits, parmi lesquels Greta Garbo et Marlène Dietrich. D'autre part, M. Kenneth Thompson, se- crétaire du syndicat des artistes, a déclaré que l'accord intervenu dimanche entre les producteurs et le syndicat serait certaine- ment signé dans le courant de la semaine. Cette nouvelle a déchainé la colère du Syndicat des Techniciens. Ceux-ci ont me- nacé les stars de boycottage. Charles Lessing a annoncé que dès mer- credi près de 350.000 hommes organiseront des piquets aux portes de 17.000 cinémas des plus grandes villes américaines : New York, Chicago, Philadelphie, Détroit, Bos- ton, etc. D'autre part dans tous les Etats-Unis les organisations syndicales d'ouvriers deman- dent à leurs membres de boycotter les ci- némas présentant des films tournés dans les studios affectés par la grève. On craint que la grève ne prenne des proportions immenses et s'étende bientôt à toute l'industrie cinématographique amé- ricaine. — M. L. André Daven est parti pour Hollywood Mercredi dernier, par le train transatlan- tique de L'Ile-de-France, André Daven a quitté Paris à destination de New-York puis (l'Hollywood. Quelques amis étaient venus souhaiter bon voyage au producteur de Baccara et de Gribouille : MM. Joseph Kessel, Marcel Achard, Marc Allégret, Jean Murât, Marc Lauer, David Souhami, etc.. André Daven ne fera qu'un bref séjour dans la cité du cinéma où il doit voir un cer- tain nombre de personnalités, entre autres M. Charles Boyer. M. ûrunstein à Paris M. Grunstein, directeur de la société Age-Film à Varsovie, vient d'acheter pour la Pologne les droits d'exclusivité de films français : Le Coupable, Mademoiselle Doc- teur, Marinella, et aussi le film Katia démon bleu, que M. Algazy réalisera prochaine- ment avec Danielle Darrieux. M. Grunstein a distribué précédemment La Bataille, Les Deux Orphelines et les Mi- sérables. M. Grunstein a été un des pionniers, qui ont introduit en Pologne des films de la production française. «LES PERLES DE LA COURONNE» à bord de « Normandie » Poursuivant son effort et son heureuse col- laboration avec le Cinéma français, la Com- pagnie Générale Transatlantique a pu obte- nir que le filin de Sacha Guitry, Les Perles de la Couronne soit embarqué sur Norman- die le jour même de ses grandes premières dans les capitales d'Europe, coïncidant on le sait avec le couronnement de Sa Majesté le Roi d'Angleterre. Les Perles de la Cou- ronne, dont une scène a précisément été tournée à bord de Normandie, fera l'objet d'une soirée de gala dans le merveilleux théâtre du plus beau paquebot du monde et y sera projeté, à l'aller et au retour du voya- ge actuel, devant les milliers de passagers de l'élite européenne et américaine. Ainsi se continue avec un éclat exception- nel la « saison cinématographique sur l'Atlantique » dont notre confrère Jean Cou- pan est l'animateur et qui, précédemment, avait compris notamment les avant-premiè- res de films français tels que Mlle Docteur, Un Grand Amour de Beethoven, L'Homme de Nulle Part, Courrier-Sud, La Tendre En- nemie, Hélène, Nitchevo, Le Coupable, œu- vres bien faites pour servir notre prestige national, ainsi que des documentaires fran- çais, parmi lesquels La Lorraine, Altitude 4.100, Jura, Villes d'Or, Paysages de Savoie, la Voie Triomphale, Maroc, Jeunesse de la France. De gros changements dans l'Industrie du Cinéma Allemand ACCORD TOBIS-UFA. RENFORCEMENT DU CONTROLE DE L'ETAT Berlin. - A l'instigation de M. Gœb- bels, les deux grandes sociétés de films Ufa et Tobis ont décidé de se réorganiser et de coordonner désormais leur production. Chacune d'elles fait entrer un certain nombre d'artistes et de metteurs en scène dans son conseil d'administration auquel est adjoint un comité artistique. M. Hugenberg, abandonnant la présiden- ce de l'Ufa, est remplacé par M. von Stauss, conseiller d'Etat, ancien directeur de la Deutsche Bank. D'autres administrateurs influents de la Ufa ont donné leur démission. Ce sont : Dr G. Donner, Dr Arthur Freundt, H. W. von Goerschen, Gerhard Hugenberg, Otto F. Lehmann, Dr Hans Lœwen-Stein, etc.. Les administrateurs restants sont Dr von Stauss, directeur J. Kiehl (Deutsche Bank), Dr A. Kreuter, directeur Karl Pfeiffer (Deutsche Landerbank) Dr J. Schilling (Commerz und Privât bank). Parmi les nouveaux administrateurs élus nous trouvons les noms du Professeur Karl Frôlioh (vicie-président) de l'artiste Paul Hartmann et du Dr H. Pilder de la Dresdner Bank. A la Tobis (Tonbild Syndikat AG), il a été créé une commission artistique compre- nant Emil Jannings (président), Willy Forst (vice-président), Veit Harlan, Dr Ar- nold Rather et le régisseur Hans Zerlett. Le Conseil d'administration orésidé par le Dr F. Bausback comprendra également Emil Jannings, Zerlett, Harlan et Dr A. Raether. On constatera que le Dr Goebbels a ré- servé à la tête des deux grandes sociétés une place très importante aux artistes. Ceci indique clairement que le ministre entend donner aux films allemands un ca- ractère nettement artistique. Les commerçants semblent donc être quelque peu tombés en disgrâce. Cependant le fait canital de ces transfor- mations réside dans le travail de collabora- tion des grandes sociétés allemandes qui s'effectuera sous les directives du Dr Goeb- bels. Cette collaboration se fera aussi bien sur le terrain artistique nue sur le terrain économique: Echange des artistes, barème des salaires des vedettes auxquelles on a versé, au cours de ces derniers mois des sommes astronomiques allant jusqu'à 120 marks par film (960.000 fr.), ce qui consti- tuait un handicap très dangereux pour la production allemande. L'intensification de la diffusion des films allemands à l'étranger, l'action commune en face du problème du film en couleurs font également partie du programme de col- laboration. Quoi qu'il en soit, on peut affirmer que le 5 Mai dernier, le cinéma allemand est entré dans la deuxième phase de son expé- rience. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR R/\PHIE SE 23 CXXXXX}CCXXZXZXZZXZXZXXXJ Oss centaines d'Opérateurs d'Actualités ont filmé le Couronnement Londres, 12 M'ai. - - A l'heure où nous écrivons ces lignes, l'événement tant atten- du, la « Coronation » a lieu, malheureuse- ment sous un ciel maussade, avec des aver- ses intermittentes. Ce temps gris a fait le désespoir des centaines d'opérateurs d'actualités de tous les journaux filmés du monde, qui ont pris place à l'intérieur de l'Abbaye de Westmins- ter et sur le chemin de la Procession Roya- le. Les cameramen de Technicolor, Dufay- color et de Realita sont les plus ennuyés, car on sait que la couleur demande de la lumière et beaucoup de soleil! Dès ce soir, les cinémas anglais projetè- rent les films en blanc et noir : le film tourné par Realita est également annoncé comme devant sortir immédiatement. Les films en couleurs de Technicolor et Dufaycolor, qui nécessitent un traitement spécial ne pourront pas être montrés avant quelques jours. C'est Pathé qui éditera le film en Dufaycolor, le 17 Mai prochain. Le film en Technicolor est la propriété de 20th Fox. On sait que les films d'actualités seront immédiatement emportés en Amérique par les pilotes Dick Merrill et Jim Mollison et au Japon par les célèbres pilotes nippons du « Vent de Dieu ». A l'occasion du couronnement une ex- tension des heures d'ouverture des Ciné- mas a été accordée par le London County Council, pour la période du 10 au 22 Mai. Quatre des principales salles d'exclusivi- té du West End, le Plaza, l'Empire, le Carl- ton et le Leicester Square seront ouverts jusqu'à 4 heures du matin toute cette se- maine. D'autres salles feront aujourd'hui séance jusqu'à 2 et 4 heures du matin. Ajoutons que le Cortège est télévisé par la B.B.C. avec le procédé Marconi E.M.I. La Distribution du Film "Le Carnet de Bal" Paris : Films VOG, 14 bis, avenue Rachel, Marcadet 70-96. Marseille ; Guy Maia, 44, Boulevard de Longchamp, National 15-00. Bordeaux : Sélections Cinégraphiques du Sud-Ouest, 4, rue Rolland, 845-65. Lyon : Société Centrale de Distribution de films, 35, rue Vaubecourt, Franklin 03-2!). Lille : Dérives et Quennepoix, 138, rue de Paris, 19-25. Afrique du Nord : Isly-Films, M. Tenoud- ji, 6, rue d'Isly, Alger 91 57. Bruxelles : Société Belge des Films Atlas, 33, Quai au Foin, 17-26-70. Vente étranger : Paris Export film, 36, avenue Hoche, Carnot 04-54. (Communiqué.) Le Syndicat Général des Artisans du Film communique ; Le Bureau du Syndicat Général des Artisans du Film, répondant à la convoca- tion du Secrétariat de la Fédération du Spectacle, convocation faite en accord avec le Syndicat Général des Travail- leurs de l'Industrie du Film, s'est rendu à ia C. G. T., le lundi 10 mai. Regrettant l'absence de toute repré- sentation de ce dernier Syndicat à la réu- nion prévue de ce jour. Le Bureau prend acte du communiqué de la Conférence Nationale organisée par le Syndicat Général des Travailleurs du Film paru dans le journal « Le Peuple », du 10 mai, et décide d'adresser une note au Bu- reau confédéral précisant le point de vue et les réserves des techniciens qualifiés sur les suggestions contenues dans l'or- dre du jour de ladite Conférence natio- nale. Le Bureau demande à la Fédération du Spectacle de réunir dans le plus bref dé- lai les délégués de tous les travailleurs de la production du film appartenant à la Fédération du Spectacle : Auteurs, com- positeurs, artistes, artistes musiciens, artisans, techniciens, etc.. afin de pré- parer les travaux de la Conférence tech- nique convoquée le 25 mai à l'occasion du Congrès National statutaire de la Fé- dération Nationale du Spectacle. M. Barney Balaban à Paris De gauche à droite : M. Barney Balaban, Président de Paramount Pictures Inc., Mme Balaban et M. Hicks, Vice-Président de la Société, à leur arrivée à Paris. A PROPOS DE L'EXPOSITION DEUXIÈME RÉPONSE DE M. CHARLES DELAC A LA CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE Monsieur G. Lourau, Vice-prési- dent de la Confédération Gé- nérale de la Cinématographie, 39, Avenue Victor-Hugo, Paris. Monsieur le Président, Vous comprendrez certainement qu'à mon tour je proteste contre les termes de votre lettre du 20 Avril. Je n'ai pas oublié la lettre que m'a en- voyée M. Chollat, mais celle-ci ne peut être séparée de la réponse que je lui ai immédia- tement adressée et qui était conçue dans ces termes : Mon Cher Président, J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre lettre du 28 Janvier. Je ne puis que m'incliner devant votre décision. Je tiens simplement à bien préciser que: « les méthodes appliquées pour l'Exposi- tion de 1937 et, en même temps, la forme que l'on veut donner à la présentation de cette Exposition », ainsi que vous l'écrivez vous-même dans votre lettre, sont la consé- quence : 1" des directives générales don- nées à toutes les classes par le Commissa- riat Général; 2" de projets mûrement étu- diés et .discutés par les membres des clas- ses, dans les réunions officielles qui se sont tenues, et cela en dehors de toutes les dis- cussions, les 13 Novembre, 22 Novembre, 26 Novembre 1935, les 17 Mars, 27 Mars, l"r Avril, 12 Avril, 23 Avril, 14 Mai, 27 Mai, 10 Juin, 18 Juin, 30 Septembre, 23 Décem- bre 1930; et par de nombreuses consulta- tions que j'ai eues avec tous les intéressés, dont plusieurs avec vous-même. Tous les principes ayant été ainsi arrêtés en commun dans des discussions où un par- fait accord n'a cessé de régner entre tous, des commissions spéciales ont été dési- gnées, pour l'ensemble des classes, pour préparer l'exécution des projets retenus. C'est ainsi que pour la présentation des ob- jets à exposer et l'organisation des stands, M. Demaria a bien voulu réunir un certain nombre de fois, dans les pronres locaux de votre Chambre Syndicale, la Commission snéciale chargée de ce travail. C'est ainsi également que la commission de « La Vie du Film » s'est réunie au siège XXXXTTTTTTTtTTTTTTTTTTl CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Raimu, André Lefaur, deux des interprètes de " Le Fauteuil 47 ", film que réalise actuellement Fernand Rivers de TExnosition, le 27 Janvier dernier ei au'à cette commission, où vous n'avez pas pu vous rendre, votre délégué, arrivé - ;! ey vrai — assez en retard, a pu soutenir votre point de vue (/ni n'a cependant pas été retenu par l'ensemble de la commission. Toutes les autres commissions ont égale- ment travaillé et Ujus les rapports vont être incessamment déposés. Notre trésorier. M. Léopold Maurice et moi-même, nous vous avons fait connaître, ce qui a été d'ailleurs largement exposé aux membres de nos classes, dont vous faites partie, l'importance des subventions qui nous ont été accordées et leur emploi. En- fin, M. Demaria et moi, nous vous avons in- diaué comment la classe XIV avait étudié le nrix de revient de l'entretien du -avil- lon et comment le prix de cet entrelien se- ra couvert par la redevance des exposants. Il ne m'apnartient nus de dire ici ce que sera en définitive la représentation du ci- néma à l'exposition de 1937. Mieux que personne, j'en connais Ions les défauts et je sais ce qu'elle aurait pu être, si tous les concours qu'elle était en droit d'espérer lui avaient été acquis; mais je crois que dans l'état actuel des choses et avec les éléments à notre disposition, nos classes pourront néanmoins supporter avantageusement ton- tes les comparaisons avec les classes des autres industries. Laissez-moi, en terminant, vous exprimer Ions mes regrets de votre absence LA FIRME QUI S'AFFIRME LU I/O < o 1 1 ri 3 D Û tt es LU _i LU D Z C/î LU 1- dont est émaillé ce film. ■ MM. Joseph et Jean Seiberras ont reçu les médailles d'or et d'argent de la Protec- tion mutuelle des agents de chemins de fer de France cl des Colonies. Nos sincères félicitations. ■ L'adjudication du « Palmarium » de Tunis a été reportée au 30 juin. La So- ciété Seiberras. qui n'est pas disposé à se laisser déposséder du «Palmarium», vient d'envoyer du papier timbré à la Munici- palité, et tout cela risque bien de se ter- miner par un procès où interviendront : la commune de Tunis, les véritables con- cessionnaires du 'Palmarium»: MM. Dar- wils et Arvs, et la Société Seiberras, gé- rante. — P. S. SUR LA PISTE BLANCHE P,ERREMAGN1 R Scénario de H.A.LEGRAND Dialogues de Roger FERDINAND et HA.LEGRAND Découpage technique de ROBERT PAUL m C'« FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE +0-42r.François1er. Paris Tel: Elysées 66-4-4- â+7. Vente à l'étranger TRANSAT -FILM 29r de Marignan .Tel : Elysées 22.-2.0 30 CXITYXXXÏXXXXXXIIXIXXYXS CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS L'Etudiant pauvre Film-opérette double (G) Origine : Allemande. Réalisation : Georg Jacoby. Auteur : C. Millocker. Interprétation : Marika Rokk, Ida Wust, Jan Heesters, Ca- rotta Hohn, Fritz Kampers, Berthold Ebbecke. Dialogues français : A. Mau- prey. Doubleurs : Lilu Recio, G, Ma- riait, Lemichel du Roy, Jean Plunel. Production : .1/. Pfeiffer, de la U.F.A. Edition : A.C.E. Cette opérelte filmée à grand spectacle se dérouie à Craco- vie, tout au début du dix-hui- tième siècle, à la veille de l'avènement de Stanislas Lec- zinski au trône de Pologne. 11 s'agit donc, comme l'on voit, d'un fiiin en marge de l'His- toire polonaise, et si nous ne voyons pas Stanislas Leczinski sur l'écran, <\u moins nous en entendons beaucoup parler, et l'on nous montre son neveu en train de conspirer en sa la- veur, sous le déguisement et la personnalité d'un étudiant pau- vre. Une double histoire d'amour entre le jeune homme, l'aide de camp et les deux ra- vissantes filles d'une comtesse polonaise désargentée apporte la note sentimentale - inspira- trice de duos d'amour indis- pensable à toute production de ce genre qui se respecte. La mise en scène est lumi- neuse et les tableaux à grande figuration qui sont très nom- breux sont particulièrement bien réglés. A citer notamment les diverses fêtes chez le gou- verneur qui ne manquent ni d'ampleur ni de mouvement. Quant à l'interprétation, elle est de tout premier ordre avec des artistes peu ou même point connus chez nous, comme Jan Heesters, Carola Hohn, Ber- thold Ebeeche, Marika Rokk, qui sont excellents. Il faut citer à part Fritz Kampers, qui, lui est bien connu et dont la créa- tion du gouverneur vantard et maladroit est tout à fait réussie. Un bon point aux doubleurs et en particulier à Mme Lemichel du Roy et à M. Jean Planel, qui chantent avec l'art que l'on sait les principaux airs de la parti- tion. — V. Martt a Eggerth dans La Chanson du Souvenir Sous les Ponts de New-York ( Winterset) Drame doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : Alfred Sa nie il. Dialogues français : Yuan Noé. Doublage : Gorochov. Interprétation : Burgess Mere- dith, Margo, C.iannelli. Doubleurs: Clarg, Suzanne Der- nais, Rainer. Production : Radio Pictures. Edition : R. K. (). Cette production, qui a été désignée aux Etats-Unis com- me le meilleur film de l'année dernière, est tirée d'une pièce de théâtre. Le film est joué à la perfection par les créateurs de la pièce. C'est une œuvre forte et rude, où le réalisme côtoie souvent la poésie et qui se déroule entièrement à New- York, dans les ruelles et les maisons sordides qui avoisi- nent le fameux pont de Broo- klyn. Il va sans dire que le dialogue est très important, mais on n'a jamais l'impres- sion que les acteurs parlent pour ne rien dire, du moins dans la version dialoguée en français par l'auteur dramati- que-cinéaste, Yvan Noé. Quant à l'histoire propre- ment dite, qui est celle d'un orphelin qui veut venger la mort de son père exécuté seize ans auparavant pour un crime qu'il n'avait pas com- mis, elle est jouée avec vi- gueur et sincérité par d'excel- lents acteurs de théâtre, en iête desquels il convient de citer Burg,ess Meredith et Margo. Mise en scène très précise d'Alfred Santell. - - v. Les Abonnements à notre Revue peuvent être réglés à notre Compte Chèques Postaux Paris 702-66 Jeunesse perdue et reconquise (Dodsworth) Drame psychologique doublé (A) Origine : Américaine. Réalisation : William Wyler. Doublage : Yves-Léon Brunol. Auteur : Sinclair Lewis. Dialogues français : J.-V. Hré- chignac. Opérateur : Rudolph Maté. Interprétation : Walter Huston, Ruth Chatterton, Mary Astor. Paul Lukas. Doubleurs : Jacques Berlioz. Lita Recio, Oiga Brulotti, Pierre de Rigoult. Studios : .4. Associés, Holly- wood. Doublage : Synchronisation. Production : Samuel Goldwyn. Edition : Artistes Associés. ('/est une œuvre imposante et riche en nuances psychologiques que ce film qui s'intitulait La Vie intime de'Dodsworth et qui, sous le titre de Jeunesse perdue et re- conquise, va proposer au grand public français la vie conjugale de deux riches Américains aux préoccupations dissemblables malgré vingt années de vie con- jugale. Je ne sais si les Français comprendront et sauront juger ces personnages comme des êtres venus d'Amérique et non comme des époux français. En tout cas, le scénario est large- ment conçu, il n'esquive aucune difficulté, aucun trait de mœurs, et a même un caractère révéla- teur un peu surprenant pour qui ne connaît pas la vie améri- caine. Dodsworth est remarquable- ment réalisé par William Wyler qui, aidé du cameraman Maté qui fut l'opérateur de beaucoup de beaux films français - a réussi de merveilleuses scènes d'une ampleur décorative, d'une richesse de tonalités parfaites. L'évolution des deux caractères est conservée dans la version doublée par M. Brunot, et les dialogues français de Bréchi- gnac accentuent encore le côté véridioue, réaliste même de ces conversations plus qu'intimes entre les deux époux. Ce film, souvent émouvant, ironique parfois, d'une grande sensibilité, et qui est toujours d'une vie intense est joué par trois grands acteurs : Walter Huston, Mary Astor et Ruth Chatterton. x. rSTTYXXTTTYXXIXIIXXXlTXr: CIME 31 RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Ma Petite Marquise Comédie sentimentale (G) Origine : Française. Réalisation : Robert Péguy. Décorateur : L. Klein. Opérateurs : Hayer et Willet. Musique : Henri Ponssigne. Lyrics : L, Potterat et P. Hum- ble. interprétation : Jacotte, Josse- line Gaël, Pauley, Bervil, Fer- nund-Fabre, François Rodon, Yvette André y or, Charlotte Clasis, Dérives, Brochard. Studios : Place Clichy. Production : B. A. P. Edition : J. Séfert. CARACTERE DU FILM. — Cette gentille histoire de ri- valité industrielle se range dans la catégorie des comé- dies sentimentales destinées à des publics aimant le cinéma sain et moral. Sur un scénario agréable, Robert Péguy a réa- lisé un film très jeune et plai- sant, infiniment soigné, où plusieurs enfants, dont la pe- tite Jacotte et le petit Rodon, apportent leur vivacité et leurs dons. Un vrai spectacle de famille. SCENARIO. — Jacotte vit avec ses deux oncles Mareuil dont les affaires ne sont guère brillantes parce que le grand chocolatier Cormier a décidé, devant leur refus de vendre l'usi- ne, de les ruiner. Or Monique Cormier ayant fait connaissance de Pierre Mareuil accepte, par canrice d'oisive, de devenir l'é- ducalrice de Jacotte. Mais son caprice se mue en un amour se- cret pour François Mareuil, et en une infinie tendresse pour Ja- cotte. Quand François apprend l'identité de celle qu'il aime, il refuse la commandite de 2 mil- lions qu'elle prenait pourtant sur sa fortune personnelle. Mais tout s'arrangera grâce à la ma- licieuse Jacotte. Et M. Cormier nourra, par le mariage de sa fille, réunir à son trust l'usine Mareuil. TECHNIQUE. — D'une excel- lente facture. Regrettons pour- tant que le scénario soit trop lent dans l'exnosition du sujet. Très belle photographie, décors élégants et clairs, montage bien cadencé surtout dans les derniè- res scènes. Le dialogue est vif, amusant, et toujours de bon ton. Les scènes enfantines sont fort hien réussies. INTERPRETATION. — La très iolie Josseline Gaël, l'élégant Fernand-Fabre, Bervil qui dit juste et a beaucoup de naturel, la sensible Charlotte Oasis, Yvette Andreyor qui mériterait d'avoir des rôles plus marqués, sont fort bien. Admirons la pé- tulance et les mines de Jacotte, vedette de 6 ans, déjà si douée et le gentil François Rodon, qui fait d'excellentes imitations, et joue très simplement, — x, — Les Perles de la Couronne Grande comédie historique (A) Orig.ine : Française. Auteur : Sacha Guitry. Réalisation : Sacha Guitry et Christian Jaque. Décorateur : Jean Pertier. Costumes : Mueliïe. Opérateurs : G. J. Kriïger et Marc Fossard. Musique : Jean Françaix. Interprétation : S. Guitry, Rai- mu, Ermete Zacconi, Lyn Har- ding, Cécile Sorel, Jacqueline Delubac, Enrico Glori, Renée Sainl-Cyr, Arletty, Lisette Lanvin, Marguerite Moreno, Yvette Pienne, Aimé Simon- Girard, Germaine Aussey, Si- mone Renant, Damia, J.-L. Barrautt, Huguette Duflos, Emile Drain, Rosine Deréan, Jean Coquelin, Gaston Dubosc, Pauline Carton, Barbara Shaiv, Romuald Joubé, Paulctte Elambert, Lillie Granval, Mar- fa Dhervilly, Percy Marmont, Dalio, Juvenet, Oléo, Henri Crémieux, Engelmann, Ray- monde Allain, Laurence At- kins, Claude Dauphin. Studios : Billancourt. Enregistrement : W. E. Direct, de prod. : S. Sandberg. Production : Imperia Films. Edition : Films Sonores Tobis. CARACTERE DU FILM. — Une œuvre aussi importante que celle-ci réclame de la ré- flexion, du respect... et cepen- dant elle s'impose tout de suite à l'admiration, tant elle possède un style franc, direct, une fantaisie étourdissante, perceptible, sans détours, par une sorte de génie clair, génie bien français, celui de Guitry, celui de tous ceux qui l'ont aidé à transmuter en film les véridiques ou imaginaires histoires de sept perles fines à travers l'histoire d'Europe, de 1518 à nos jours. Le film est composé par histoires soit parallèles, soit qui s'engrè- nent les unes dans les autres avec un parfait mécanisme. Les divers liens de ces histoi- res sont obtenus par le récit d'un écrivain français à sa femme, et par les récits ju- meaux d'un camérier du pape (personnage parlant italien) et d'un dignitaire anglais (qui parle dans sa langue). Et l'on assiste ainsi, avec des pauses dans l'histoire, des bonds en avant, puis des re- culs dans les siècles, parmi un luxe éblouissant de costumes, de somptueux décors, dans une débordante et spirituelle fantaisie, avec une magnifi- cence de recherche, et une prodigieuse drôlerie, et des à- côtés parfois plaisants, sou- vent d'une amère philosophie, à la résurrection de certaines tranches de l'histoire d'An- gleterre, de France ou d'Ita- iie. Et cette leçon d'histoire très spéciale, mais dont le feu d'artifice en images ne cède jamais en splendeur à la mer- veilleuse qualité du dialogue, éblouit les spectateurs durant près de deux heures de pro- jection. Ce film qui groupe 40 artistes de première gran- deur, qui constitue le plus original et le plus grandiose exort du cinéma français, est destiné à une carrière excep- tionnelle tant en France qu'à l'étranger où on l'attend im- patiemment. SCENARIO. — L'écrivain français François Martin racon- te ci sa femme Françoise le pré- lude d'une histoire retrouvée ci travers les siècles, celle des 4 perles poires de la Couronne d'Angleterre. Nous assisterons à la découverte, puis éi l'odyssée de ces perles qui furent, à l'ori- gine du collier transmis de cour en cour, de règne en règne, au nombre de 7 après quoi, elles s'en allèrent vers des destins dif- férents, misérables ou splendi- des. Tour à tour François Ier, Henri IV, Marie Stuart ou José- phine de Beauharnais, Hen- ry VIII ou le Pape Clément VII, des petites femmes ou de gran- des dames, une reine d'Abgssi- nie ou un aventurier italien, Ca- therine de Médicis ou Elisabeth d'Angleterre, Napoléon III ou Eugénie de Montijo, Anne de Bolegn ou Hortense de Beauhar- nais, des courtisanes et des chanteuses, Madame Tallien ou Barras, Bonaparte enfin eurent dans leurs mains toutes ou cer- taine de ces perles merveilleuses arrachées aux profondeurs ma- rines. Les siècles sont montrés dans des côtés héroïques ou ga- lants. Plusieurs personnages sont présentés sous des dehors d'une caustique profondeur (Na- poléon III notamment). Et la vie moderne se mêle à ce récit étrange, paradoxal, féerique. La fin qui se déroule sur le Nor- mandie et aui termine l'histoire des trois dernières perles fines montre l'écrivain laissant glis- ser la nerle échappée à la ca- valcade des siècles... la perle re- tourne ainsi (i la mer, et une huitre se referme sur elle. TECHNIQUE. — Avec la haute direction artistique de Sa- cha Guitry qui régla tous ses ac- teurs et influença toutes les pri- ses de vues, Christian Jaque est le co-réalisateur du film qui pos- sède de magnifiques décors cl d'impeccables photographies. Visases, silhouettes, plans sont nimbés d'une très douce et lumi- neuse photographie due à l'as I Kriiger. Perrier a composé de splcndides ensembles décora- tifs. Les costumes de G. K. Ben- da très bien exécutés par Muelle sont d'une grande richesse photogénique. Le film, quoique très lonff est bien monté, et son découpaee est si habile avec ses amusantes incursions dans le temps moderne, ses liens vivants qu'il ne semble jamais long. Très belle musique de fond. INTERPRETATION. — Ils sont tant... tous remarquables Sacha Guitry d'abord qui est l'écrivain, puis François Ier, puis Barras, enfin Napoléon III, Er- mete Zacconi qui trace un im- pressionnant et profond Pape Clément VII, enfin Lyn Harding qui joue Henry VIII et ensuite l'officieux anglais chargé de re- trouver les perles manquantes... ces trois acteurs dominent le film par leur puissante interpré- tation. Guitry est... Guitry, tout charme, désinvolture, ironie, es- prit foudroyant. On remarque ensuite à leurs passages Jacque- line Delubac, exquise et émou- vante Marie Stuart, Enrico Glori (le Camérier du pape), la pi- quante Arletty spirituelle reine abyssine, Moreno, Yvette Pienne, l'une en Catherine de Médicis, l'autre en Elisabeth d'Angleterre, Barbara Shaw exquise Anne Bo- leyn, Simone Renant, Du Barry d'une grâce indicible, J.-L. Bar- rault imnressionnant Bonaparte, Angelmann bandit inquiétant, Aimé Simon-Girard Henri IV un peu conventionnel, Germaine Aussey ravissante Gabrielle d'Estrées; enfin Raimu, qui tient le rôle du méridional acheteur de la dernière perle, homme ga- lant et blasé... Raimu qui est ex- traordinaire de drôlerie. L'en- semble de l'internrétation à une classe merveilleuse. Il n'y a à peu près que de très jolies fem- mes (Renée Saint-Cyr, Rosine Deréan et Raymonde Allain sont délicieuses) et chaque silhouette est parfaitement tenue. LTne men- tion spéciale pour l'apparition très attendue de Cécile Sorel. La grande artiste a joué avec son superbe style et son lyrisme par- ticulier le rôle d'une courtisane magnifique et résignée... et dans de trop courts instants, on voit Damia chanter, on entend Lillie Granval, et l'on admire Huguette Duflos, la gentille Lisette Lan- vin, l'amusante Oléo. Pauline Carton n'a qu'une scène, mais quel talent! — x. — LE COIN DES ABONNES ■ Junie Astor sera la vedette féminine de Passeurs d'Hommes, tiré du roman de Martial Le- keux. ■ Pierre Mingand interpréte- ra un des rôles principaux d'A- bus de Confiance, dont le pre- mier tour de manivelle sera don- né le 25 mai. 32 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ FR R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦« iSEb, W GRAND FILM jjffljMj MYSTÉRIEUX ATTRACTIF PASSIONNANT G A I ENQUÊTE GREY UNE DISTRIBUTION ÉCLATANTE COLETTE DARFEUIL RAYMOND CORDY avec MAURICE LAGRENEE GHISLAINE PAULE DAGRÈVE e\ R O C H A R D SORTIRA EN MAI ilm à recettes Film Cristal 63, Av. des CHAMPS-ÉLYSÉES-Tél. ÉLY 60-00 La Fédération des Artisans du Film devient le Syndicat Général des Artisans du Film Président : M. Léon POIRIER Les Artisans du Film constitués en Syn- dicats de catégories, formant avant leur adhésion à la Fédération du Spectacle, la Fédération Nationale des Syndicats des Ar- tisans du film, viennent, au cours d'une As- semblée Générale tenue le 7 Mai 1937, de fusionner ces divers syndicats en un syn- dicat unique dénommé Syndicat Général des Artisans du Film. Ce syndicat général consacre le regrou- pement des catégories suivantes : metteurs en scène, opérateurs de prises de vues, in- génieurs du son et ingénieurs spécialisés, personnel de la production, presse filmée. Cet organisme vraiment représentatif puis- qu'il réunit 150 adhérents dont 41 metteurs en scène et qui s'enorgueillit à juste titre de grouper les véritables techniciens du cinéma, a confirmé son adhésion à la Fé- dération du Spectacle, adhésion faite en application des décisions antérieures de la C.G.T. L'Assemblée Générale, dans le but de conserver la qualité professionnelle des Ar- tisans de la production du film, tout en maintenant ouvert le nouvel organisme, a confirmé les conditions strictes d'admission réclamées par les statuts antérieurs. Le nouveau bureau a été ainsi formé : Président honoraire : André Bertho- mieu, metteur en scène. Président : Léon Poirier, metteur en scène. Vice-président : Robert Yvonnet, ingé- nieur du son; Joseph Mundwiller, opérateur; Alphonse Sauvageau, régisseur. Secrétaire général : ?Nlarcel L'Herbier, metteur en scène. Secrétaires adjoints : Harry Arbell, ré- gisseur ; Bernard-Roland, assistant metteur en scène. Trésorier : Jean Benoît-Lévy, metteur en scène. Trésorier adjoint : Edouard Pasquié, Presse filmée. Ce bureau aura la mission de mener à bien les travaux en vue de la signature de la Convention Collective des Techniciens et de l'élaboration du texte d'application des 40 heures, il poursuivra en outre les travaux en vue d'un statut définitif de l'In- dustrie Cinématographique. Le Bureau a été également mandaté pour participer à la commission interfédérale du cinéma instituée en accord avec le Secré- taire général de la C.G.T. Cette commission pourra, seule, arrêter les textes définitifs intéressant tous les techniciens du film. L'ordre du jour de l'assemblée était le suivant : 1.) Constitution du Syndicat général des artisans du film; 2.) Discussion et vote des statuts; 3.) Organisation des sections; 4.) Nomination des délégués (3 titulaires et 3 suppléants par section). Alternativement MM. Benoît-Lévy et Poi- rier prirent la parole ; ils indiquèrent les buts du syndicat, ses tendances et les rai- sons qui militaient pour en imposer la création : il ressort de ces exposés remar- quables que les techniciens qui le compo- sent sont tout désignés en effet pour dis- cuter le contrat collectif, afin qu'il n'aille pas échouer entre les mains des incompé- tences. En effet, l'accord officiel stipule que le cinéma sera représenté par une commission interfédérale qui englobe tous ceux qui ar- tisanalement font les films et donnent la vie à notre métier. « Il existe, poursuivent les orateurs, dif- férents syndicats dans notre métier; il y a grand intérêt à ce que ces syndicats fas- sent bloc, afin de créer un organisme réel- lement représentatif du cinéma. « Nous comptons proposer vendredi un projet de contrat collectif en harmonie avec les besoins de notre corporation; nous re- constituerons véritablement un métier ». Puis on passa à la lecture des statuts du Syndicat général des artisans du film, dont le siège est fixé 85, rue de Vaugirard. Il serait trop long et d'ailleurs fastidieux d'en énumérer les articles; sachons seule- ment qu'il a pour objet de grouper tous les travailleurs du film : artisans, artistes et ouvriers, et de défendre les intérêts de la profession et des membres qui compo- sent celle-ci. Ce syndicat n'adhère à aucun parti politique, bien plus, il proscrit de la façon la plus formelle toute politique entre ses membres. Il est affilié à la Fédération du Spectacle dans le sein de la C. G. T. Il se subdivise en sections; chaque sec- tion s'administre elle-même. Les membres du Conseil syndical sont élus pour un an. On procède ensuite à la constitution des sections qui sont au nombre de six: 1° met- teurs en scène; 2° opérateurs de prises de vues; 3" ingénieurs du son et ingénieurs spécialisés; 4° personnel de la production; 5" presse filmée ; 6° décorateurs. Les statuts prévoyant trois délégués titu- laires et trois suppléants par section, il est procédé au vote dans chaque section. Ont été désignés : Sections des metteurs en scène : titulai- res: MM. J. Benoît-Lévy, Marcel L'Herbier. Léon Poirier; suppléants: MM. Champreux, Roussell, Chomette. Opérateurs : titulaires : MM. Mundviller, Maillard, Legeret ; suppléants : MM. Fou- cault, Sauvaget, Rouen. Presse filmée : titulaires : MM. Caillaux. Loubignac, Pasquier; suppléants : MM. Xi- por, Filippini, Rausette. Ingénieur du son : titulaires : MM. Le- blond, Zurcher; suppléants : MM. Davenat, Boucher, Girardot. Personnel de production : MM. Arbell, Sauvageau, Bernard Roland ; suppléants : Rafels^ Guilbert. La section des décorateurs n'étant pas en nombre voulu, n'a pu nommer ses délé- gués, J. T. L'ALLIANCE CINÉMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE : 1 UN FILM DE REINHOLD ÔCHUNZEL . a vec <ê> LIL DAGOVER HEDWIG BLE1BTREU . KARL 5CH0NB0CK . 5ABINE PETERS . GERALDINE KATT. production Erich von Neusser .réalisation de REINHOLD ÔCHUNZEL. CINEMATOGRA L APPEL 2te*«^iJEC0URr0IS,^WM10DRy«veoB0VM0 HIQUE EUROPÉENNE présente A VIE* "H'BERFy*, ^^ARNOUX PRODUCTION A de PIERRE BRAUER L'ALLIANCE CINÉMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE PRESENTE LUNDI 24 MAI MARIGNAM UN FILM DE KARL HA"RTL de la U.F. A . AVEC WILLY BiRGEL. VICTOR STAAL. MAN51 KNOTÉCK. URSULA GRABLEY. PRODUCTION-ALFRED GREVEN. réalisation : KARL HARTL \ tj&k L'ALLIANCE CINÉMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE PRESENTE: LARQUEY (5£ORG£SETRIQAUD DANS UN FILM DE RENE PUJOL avec UKIF PRODUCTION R P. BRAUER REINE PAULET LOUVIGNY GERMAINE AUSSEY avec MARCEL SIMON ALCOVER um qixAM fc(ylleuui > GAI • « H ^^m LfÂLUANCfi PRENDS UN FILM-OPERETTE ECRIT ET REALISE PAR JEAN BOYER SUR UN-E PARTI avec JEANNE LOlRYet MILLY MATH 15 .MONETTE DINAYet CO. INEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE PRESENTE: DE GEORGES VAN PARYS [TTE DARFEUILavec A LE R ME RAOULPLOQUIN L'ALLIAMCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE PRËSEN avec ,. LBERT GIL . JEAN WOtMf IARETTE . MARCEL ANDRÉ IACQUES GRETII.LAT.__ IM«Vllm'JAllA DREX.RENEBERGERON JEANNE PROVOST AVEC PAULINE CARTON LYNE CLE VER S 'ADAPTATION CINEMAT !2ï.'de H û.LUSTKâ. d.aloûues«MARŒLACHARD. mus.que de GEORGES AURIC. DIRECTEUR "DE PRODUCTION : ROGER LE BON * C'EST UNE "PRODUCTION ANDRE DAVEN nXXIlTXÏXXSYXX CINE 43 FR RAPHIC SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Cette année les Films Français seront riches en soleil (EN PLEINE PRODUCTION SUR LA COTE D'AZUR Nice 19 avril. (De notre corresp. partie). — La saison touristique a été extrêmement active cette année sur la Côte d'Azur et à Ni- ce en particulier. La saison de production cinématographique s'annonce de son côté très brillante. Je rappellerai que l'an dernier, 18 films furent réalisés en tout ou en partie d'avril à octobre entre Saint-Raphaël et Men- ton. Nous verrons bien si ce chiffre sera dé- passé cette année. La saison de production a commencé par Jeunesse de France, ce grand film sportif d'inspiration officielle dont une partie fut tournée à Nice et dont j'ai déjà parlé (1). UN SOIR A VENISE Elle se continue aujourd'hui par Un Soir à Venise, un nouveau film que Christian Ja- que réalise d'après un scénario original de Paul Nivoix. Pendant que Christian Jaque tournait quelques scènes pittoresques, promenade des Anglais et à la porte même de l'Hôtel Né- gresco, l'aimable M. Rossi, directeur de la production, me donnait tous renseignements utiles sur Un Soir à Venise. D'abord la distribution. Elle est d'impor- tance puisqu'elle comprend comme grandes vedettes les noms d'Elvire Popesco et d'Al- bert Préjean auxquels il faut ajouter ceux de Baumer, Hélèna Manson, Gildès, Bever, G. Dupray, H. Crémieux, Pauline Carton, Ré- gine Dancourt. Le chef opérateur est Lucien, le décora- teur Laffite, l'assistant Caron. Huit jours à Nice ont permis à l'excellent Christian Jaque qui passe sans transition d'un film à l'autre avec une remarquable ai- sance, de noter quelques aspects imprévus de la Promenade des Anglais, un vol de bi- joux dont la victime n'est autre qu'Elvire Popesco dans le cadre élégant de l'Hôtel Né- gresco, des scènes savoureuses de casinos et de bars, etc.. Puis Venise... Huit jours également dans la cité des Doges pour fixer l'atmosphère et prendre d'éblouissants « passages », puis Nice à nouveau et le complément aux Buttes Chaumont. La troupe conduite par l'excellent Rossi, directeur de production, se trouve mainte- nant à Venise pour compléter ses exté- rieurs. Elle sera de retour à Nice dans quelques jours, tournera encore là plu- sieurs scènes importantes et reprendra le chemin de Paris. LE MESSAGER M. Alexandre Kamenka et son fidèle col- laborateur M. Zederbaum prenaient entre temps possession des studios G.F.F.A. à Saint-Augustin pour tourner une grande partie de la pièce d'Henry Bernstein Le Messager. Sur le vaste terrain des studios transfor- mé en bled ont été aménagés les dépendan- ces d'une exploitation minière, cases de bambous, huttes de nègres, oueds à demi- desséchés. Là Raymond Rouleau, précis, élégant, af- fable, magistralement calme, dirige; Krû- Dans la brousse de la Somalie française Richard Pottier règle une scène du film Les Secrets de la Mer Rouge ger a la responsabilité de la prise de vues. J'ai vu de belles scènes, émouvantes, entre Jean Gabin et Jean-Pierre Aumont. Gaby Morlay sera la grande vedette féminine. On applaudira encore Mona Goya, Maurice Es- cande, Alcover, Guisol. Quelques intérieurs très élégants ont été montés sur les plateaux de la Victorine, par Lafitte. Ils complètent les décors réalisés par Lourié, chez Pathé, à Joinville. YOSKIVARA Et me voici à Villefranche où l'on m'a signalé la présence de Sessue Hayakawa. Le célèbre japonais n'est pas venu à la Côte d'Azur depuis 1924, année où il perdit (1) Voir La Cinématographie Française, numéro trimestriel du 26 mars dernier. Aimos et Jenny Hecquet dans " Le Gagnant quatre millions à Monte-Carlo et où l'on fit courir le bruit de son suicide — un Japonais s'était, en effet, fait hara-kiri, mais ce n'était pas lui. Le héros de Forfaiture est donc venu à Villefranche tourner les extérieurs de Yoshivara, un film dont le titre rappelle le quartier mal famé de To- kio. L'action se passe en 1880 et met en scène un officier de la marine russe (Pier- re Riehard-Willm) qui est amoureux d'une jeune Japonaise (Mischiko Tanaka). Alors intervient le coolie Hayakawa... Rôle pit- toresque et tragique, comme il convient au célèbre acteur japonais. Le metteur en scène est Max Ophûls. Sous les vieux murs fortifiés de Ville- franche, dans cette lumière bleue et dorée, la scène prend un relief singulier. On évo- que une estampe en couleurs de Utarnaro ou d'Hokusaï. Sessue Hayakawa n'a rien perdu de s;> puissance expressive d'autrefois. Edmond Epardaud. ET EN AFRIQUE DU NORD... FEU ! Alger. - Le metteur en scène J. de Ba- roncelli, M. Oscar Danciger, directeur de production, M. Prassolotf, gérant de la F. CL. sont nos hôtes depuis quelques jours à l'occasion des prises de vues de certains extérieurs de Feu. Le chef opérateur Lefèvre est responsa- ble de la photo. Plusieurs scènes avec le concours d'une imposante figuration -- des marins et des Riffains en l'occurence — se- ront faites aux abords d'un fortin situé dans les environs de Relizane (département d'Oran). Ces scènes termineront la réalisa- tion de Feu dont la majeure partie a déjà été tournée à Toulon, sur la Côte d'Azur et en studio. LEGIONS D'HONNEUR" Une importante expédition se trouve ac- tuellement à Djanet, dans le lointain Tassi- li des Hadjers. C'est celle du film Légions d'Honneur comprenant : MM. Maurice Glei- ze, metteur en scène; Dereumeaux, produc- teur; Charles Vanel et Jacquin, acteurs principaux; Matras et Renoir, opérateurs; De Bretagne, ingénieur de son; Forster, photographe, etc. La troupe qui a travaillé d'abord à Al- ger où elle s'était groupée peu à peu, a ac- compli le beau voyage africain Alger-Ouar- gla-Fort-Polignac-Djanet à bord de cinq gros avions militaires mis à sa disposition par les Ministères de l'Air et de la Guerre. Son séjour là-bas sera de treize jours. M. Gleize nous a donné les meilleures nou- velles de ses travaux qui se poursuivent dans une charmante atmosphère faisant ou- blier le manque de confort — il ne faut pas être difficile lorsqu'on se trouve plus loin que le Hoggar — et les rigueurs de la cha- leur régnante. D'importantes scènes ont déià été filmées avec le concours d'impo- sants détachements de méharistes, de gou- miers et de spahis sahariens. Il est prévu, au retour de Djanet, une dernière journée de prises de vues à Alger. Paul Saffar. 44 CINE FR Dans le Cottage Anglais de " Drôle de Drame " Un cottage anglais accueillant avec son porche fleuri, ses haies transparentes garnies de rideaux de mousseline sert de décor à la première prise de vues du film de Marcel Carné : Drôle de Drame, adaptation de l'œuvre anglaise de Storer Clous- ton. Déjà, au départ, le film a un petit air de farce, et comme une sorte de burlesque tragique. Soudain, au commandement de Carné, et après l'assentiment de l'opérateur Schufftan, un artificier déchaîne les éclairs tandis qu'un autre magicien fait déverser des tonnes de pluie devant ce gentil porche maintenant tout luisant. Puis on entend le ton- nerre, des soupirs de vent... Et quand Margaret (Françoise Rosay) frappe à la porte, violemment, personne ne vient lui ouvrir. A l'intérieur n'y aurait-il personne... à part l'état-major de Carné et les électros et machinos bien rangés '?... Si, deux fem- mes terrorisées, grelottantes d'effroi, que, rapidement orientées vers elles, les caméras vont fusiller à tour d'objectif. Ce sont Jane Lory (tante Mac Pherson) et sa dame de compagnie Madeleine Suffel. - Songez, me dit en confidente l'aimable Françoise Rosay, qui porte un élégant ensemble 1900 en velours mordoré, que je suis prise pour un fantôme... moi... vous voyez ça d'ici. Pour l'instant, les prises de vues restant uniquement réser- vées aux femmes, je me propose de revenir quand on tournera dans le grand décor de la rue chinoise, près des Docks de la Tamise... et, là, il y aura «du sport», comme me le disent à la fois le dialoguiste Jacques Prévert et l'actif directeur de produc- tion Charles David. Je reviendrai donc voir voler les matraques dans des scènes auxquelles prendront part Michel Simon, J.-L. Barrault et... Fran- çoise Rosay elle-même. Quant à Louis Jouvet, qui est un impayable clergyman imaginatif, je ne le verrai pas aujourd'hui, non plus que la récente découverte : Nadine Vogel, jeune première du film Drôle de Drame ! Attendons-nous à des surprises dans cette sombre histoire fin de siècle. Rappelons que la distribution comporte aussi J.-P. Aurhont, Henri Guisol, Alcover, tîénin, Agnès Capri. — Lucie Derain. Epinay (TOBIS) MADEMOISELLE MA MERE est terminé. Le film est, à part quelques raccords, actuellement au montage. Pr. : Régina. On prépare : ABUS DE CON- FIANCE. Neuilly LE FAUTEUIL 47 se termine celle semaine. Pr. F. Rivers. On plante les décors de LA FILLE DE LA MADELON. Met- teur en scène G. Pallu. Pr. : de Rosier. any Holt et le petit Jean-Pierre Thisse célèbrent la fête de Noël dans Troïka sur la Piste Blanche, un film de Jean Dréville RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦« Le Travail da On tourne les Secrets de la Mer Rouge en Somalie Française LA TROUPE RENTRE CETTE SEMAINE Ce grand film qui se continue en Somalie Française va porter bientôt devant les yeux des Parisiens sédentaires, les refiets ar- dents des pays et des rivages explorés par Richard Pottier, l'auteur Henry de Monfreid et leurs interprètes. Sur YAndré-Lebon, on commença, dès la sortie du Canal de Suez, d'intéressantes prises de vues. Mais le plus important de ce début de travail fut fait à Djibouti, dans cette ville pittoresque et chaude. Il y eut plus de 40" à l'ombre. Ajoutons à cela des averses diluviennes qui gênèrent considérablement les scènes. Le soleil bas et lourd, les cieux remplis de nuages peu photogéniques, la pluie tropicale... tout cela s'opposait au travail des hommes. Mais Richard Pottier a cependant pris là-bas de magnifiques images tou- tes chargées de la mystérieuse poésie de ces rivages fabuleux. Charles Dechamps qui interprèle le courtier en perles Schou- chana est déjà rentré à Paris, car il obtint, en mettant « les bou- chées doubles » de revenir à la fin avril à Paris, pressé par ses en- gagements antérieurs. Mais le gros de la troupe, sauf Harry Baur, est resté là-bas où Richard Pottier termine ses extérieurs, ou plu- tôt l'essentiel de son film qui sera surtout un film de nature et d'a- ventures sous le ciel libre. On verra dans Les Secrets de la Mer Rouge, des indigènes aux types aussi variés que splendides. Et pour résumer ce que nous a dit Charles Dechamps, ce film, plein de lumière et d'action sera un succès et une prodigieuse nou- veauté où Harrg Baur a fait une création sensationnelle. L. D. Courbevoie (PHOTOSONOR) NEUF DE TREFLE. D'a- près sa oropre pièce, Lucien Mayrargue vient tourner dans les premiers décors de Robert Dume&nil représentant l'un un cabinet de détective, l'autre une une salle de jeu. Courbevoie (LA SEINE) MON DEPUTE ET SA FEM- ME. — Maurice Cammage a terminé cette semaine. Il ira tourner lundi des extérieurs. COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures ^ec-.STj^^ FIDÉLIT STU DIOS - PRISE/DE VUE - SYNCHRONISATION 3B-S et 5, B ? d'Aurelle de Paladines PARIS.XVII6 TÉL. GALVANI 53-49 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CI!\E 45 fR tis les studios Epinay (ECLAIR) SŒURS D'ARMES. - L'aima- ble Léon Poirier réalise en ce moment un film qui retrace la vie toute d'abnégation de deux femmes : Louise de Bettignies et sa iieutenante Léonie Van Haut, qui, pendant la guerre, à la fron- tière franco-belge, en Belgique, en Hollande, aidèrent nos sol- dats, passèrent hommes et do- cuments et furent ensuite arrê- tées, jugées, dans cinq prisons. Après quoi ce fut la mort de l'héroïque Louise de Bettignies. Léonie Van Hout vit encore. C'est la gracieuse Josette Day qui fera revivre sa figure douce et dévouée. Et Jeanne Sully, de la Comédie-Française restituera le noble visage de Louise de Bet- tignies. La distribution com- prend de nombreux petits rôles, silhouettes plutôt que rôles. Pourtant Thommy Bourdelle, Cahuzac, Pierre de Guingand créeront d'intéressants person- nages. Bourdelle jouera un rôle d'Allemand. L'opérateur est Mil- lion. Les décors sont de Lau- rent et Druard. Le film enfin est interprété, pour les rôles qui l'exigent, nar des acteurs hol- landais et belges. Pr. : L. Poi- rier. I Dans le parc, Félix Gandéra a tourné des scènes nocturnes de DOUBLE CRIME SUR LA LI- GNE MAGIXOT. Joinville DROLE DE DRAME. - Mar- cel Carné a commencé son film. qui doit aller jusqu'au 11 juin. Pr. : Corniglion-Molinier. LA CITADELLE DU SILEN- CE. Marcel L'Herbier diri- ge des scènes dans le décor de la forteresse. Pr. : S.E.D.I.F. Pri- ses de vues prévues jusqu'au 3 juin. LE MENSONGE DE NINA PE- PROVNA est au montage. On prépare : LE DOMINO LILAS qui sera une opérette à grand spectacle. Musique de Cuvillier. Les interprètes prin- cipaux sont déjà choisis : Hen- ry Garât et Irène de Zilahy. Pr. : Zelnik, distribuée par Pa- thé Consortium. Francœur UN DE LA COLONIALE se noursuit rue Francœur sous la direction de Wuschleger. Le film durera jusqu'au 26 mai. Billancourt DOUBLE CRIME SUR LA LI- GNE MAGINOT sera terminé sous peu de jours. Félix Gandé- ra a tourné des scènes nocturnes Il procède aux tout derniers ta- bleaux. LA GRANDE ILLUSION. Jean Renoir fait des raccords. On prépare : NOSTALGIE, réalisateur Tourjansky, produc- tion Milo Films. Début le 22 mai. LEGIONS D'HONNEUR qui se tourne dans le Hoggar est atten- du à Billancourt pour le 24 mai. François I* " SARATI LE TERRIBLE. André Hugon continue les inté- rieurs du grand film adapté du roman de Jean Vignaud. Dans les sombres murs de « La Citadelle du Silence » Me voici dans les pièces hautes et voûtées de la Forteresse Impériale Russe en Pologne, que l'on appelle, avec un air horri- fié : la Citadelle du Silence, parce que tous ceux qui y entrèrent comme prisonniers n'ont jamais reparu, et que l'implacable silence s'est fait sur eux... Dans ce sombre décor, le gouverneur (Pierre Renoir) vit avec sa jeune femme (Annabella), une Polonaise. J'assiste à une scène tendue, frémissante, entre les deux époux, antagonistes que n'adoucira ni la tendresse de l'homme, ni la pitié de la femme. La pitié ne va qu'au prisonnier, à ce patriote polonais qu'elle sait enfermé dans une triste fosse de la citadelle. Marcel L'Herbier dirige la scène avec sa précieuse fermeté. On règle une lumière sur le «double», et, ensuite, Annabella vient, droite et fragile, dans le rayon doré. Pierre Renoir l'admire. Il a fort belle allure sous l'uniforme sévère de son emploi... pro- visoire. Et La Citadelle du Silence, grand film dramatique français, s'ordonne en de puissantes ou subtiles images. Ce film est d'ail- leurs soutenu par une imposante distribution qui, outre les vedet- tes Annabella et Pierre Renoir, groupe Bernard Lancret, Georges Melchior, Paul Amiot, Pauline Carton, Marguerite Pierry, Mady Berry, Echourin, Gilberte Géniat, Claire Gérard, Alcover, Le Vigan, Jean Périer, Lucas Gridoux, José Squinquel, Alexandre Rignault et Pierre Larquey. L D. RAPH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Uue scène du film de Marcel Pagnol Regain, avec Fernandel et Orane D mazis ON ANNONCE ■ GUEULE D'AMOUR. -- Ce film de Raoul Ploquin de l'A. C. E. sera commencé à Orange, en extérieurs, le 31 mai. Jean Gabin étudie son rôle, un des plus beaux de sa carrière. E YAMILE SOUS LES CE- DRES. — C'est Maurice Nag- giar qui a été chargé d'écrire la partition musicale de cette œu- vre qui sera conçue pour resser- rer les liens entre la France et les pays du Liban et de la Syrie. Les extérieurs seront tournés aux échelles du Levant : Tripoli Damas, dans les lieux mêmes où l'on place l'Eden, le Paradis ter- restre. M LES PASSEURS D'HOM- MES. -- René Jayet commence ce film en Belgique. L'œuvre de Martial Lekeux aura comme ve- dette féminine Junie Astor. ■ ALOHA LE CHANT DES ILES que Léon Mathot tourne en ce moment à Alger, puis poursuivra sur les côtes maro- MUELLE 59, FAUBOURG POISSONNIÈRE. 59 PARIS Téléphone : PRO 51-09 ■ Le costumier de : Kermesse Héroïque Aventure à Paris Vous n'avez rien à déclarer? Yoihivara Les Dégourdis de la 11e a exécuté tous les costumes das Perles de la Couronne tr caines, s'enrichit d'une nouvelle interprète : Danièle Parola qui sera la délicieuse jeune première de ce film tiré du roman de C. A. Gonnet. 1 JE T'ATTENDAIS. -- Ger- maine Rouer .sera l'une des ve- dettes de ce film tiré de la pièce de Jacques Natanson pour Phare Production. 1 L'HABIT VERT. - Roger Richebé commencera le 7 juin la version cinématographique de la pièce de Robert de Fiers et Caillavet, dont Louis Verneuil fait l'adaptation. La distribution comprend Elvire Popesco, An- dré Lefaur, Victor Boucher, Jules Berry et Pierre Larquey, plus une autre vedette féminine dont le nom n'a pas encore été choisi. ■ L'AFFAIRE LESURQUES. - Pierre Blanchar a été engagé par Maurice Lehmann pour in- carner le double rôle de Lesur- qucs et de son sosie, l'assassin Duboscq. Le film ne sera tour- né qu'en juillet. 1 S. 0. S. TITANIC. — On nrelc à J. de Baroncelli l'inten- tion de tourner un film qui évo- querait la tragédie du naufrage de ce paquebot géant qui sombra en 1912 anrès avoir heurté un iceberg. M FAITES-EN DES HOM- MES. — Les sujets ayant trait aux maisons de redressement pour enfants sont à la mode, l)iiisqu'on annonce sous le titre FAITES-EN DES HOMMES, un film sur l'enfance coupable, d'a- près un scénario original de Benno Vigny et Robert Bré. 46 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LEON HOULBREQUE A L'A. C. E. MARCEL TEISSEIRE A 20TH CENTURY-FOX Nous apprenons que M. Léon Houlbréque vient de résigner les fonctions de directeur de publicité de 2(lth Century Fox pour diriger la publicité de l'Alliance " Cinématographique Européenne, M. Marcel Teisseï- re, directeur de publicité des Artistes Associés, succède à M. Houlbréque à la 20th Century Fox. LE 25 MAI, PREMIER TOUR DE MANIVELLE DE „ ABUS DE CONFIANCE » Les productions U. D. I. F. Bercholz travaillent active- ment à la mise au point de leur grande production « Abus de Confiance », dont le pre- mier tour de manivelle sera donné le 25 mai. La distribu- tion, qui compte les noms de vedettes les plus célèbres tel- les que Danielle Darrieux, Char- les Vanel, Valentine Tessier,! Jean Worms, Pierre Mingand, Yvette Lebon, Gilbert Gil, se- ra donc de premier ordre; mi-J se en scène : Henri Decoin avec la collaboration de Jean Boyer, le maître opérateurj. Bure! assurera les prises de vues de cette grande produc- tion internationale. L'EXPLOIT DE <( L'ATLAS V » Durant la guerre, un patron de) remorqueur belge conçut l'au-': dacieux projet de s'enfuir avec .son bateau, alors stationné ai Liège, emmenant avec iui uni l poignée de volontaires. Le rc-\ marqueur « Atlas V » fonça en) pleine nuit sur la Meuse et, sous une pluie de balles, réussit èi franchir la ligne-frontière hol- landaise. Martial Lekeux a mention- né cet héroïque exploit dans son beau livre PASSEl'RS D'HOM- MES, dont René Jayet va tirer un film avec Constant Rémy, Jean Galland, Azaïs, Labry et la aracieuse Junie Astor. L'épopée de « L'Atlas V >, inspirera l'un des pins poi- gnants épisodes de ce film. « FRANCO DE PORT » Dans notre analyse du film Franco de Port nous avons omis de citer dans la distribution : Mme Suzanne Nivette et M. J. Saillard, deux artistes de talent dont on a apprécié les excellen- tes créations. CINE R/IPHIE SE Annabella s gne son contrat avec la 20 th Century Fox, à ses côtés M. Sidney R. Kent, président de >a 20 th Centur,-Fox. ■ La Société B. N. Films (Tel- lus Films) réalisera en juin un grand film d'après un scénario original de Marcel Achard, LES ESCLAVES MODERNES. Les principaux interprètes seront Erich von Stroheim, Albert Préjean, Jany Holt et Louis Jouvet; le directeur de pro- duction I. Nash. Après LES ES- CLAVES MODERNES, B. X. Films tournera S. O. S. TITA- NIC. AUX FILMS J. SEFERT Nous avons le plaisir d'ap- prendre que Mme Latour, bien connue de MM. les Exploitants, vient d'être engagée par les Films J. Séfert. dont M. Marlv dirige le service de location. Mme Latour, qui ne compte dans la cornoration que des sympathies, visitera les Direc- teurs de Paris et de Banlieue. ■*- SOCIÉTÉ DE WOQUCTKH» ET D'EXPLOITATION OU F1U1 UN CARNET DE BAL UHFH.MOS JUUEN 0UV1VIER AVEC : HARHÏBAUR • MARIE BELL PIERRE QLANCHAR FERNANDEL • VICTOR FRANCE» • LOUIS J0UV6T RAIMU • FRANÇOISE ROSAY • P.fHCHABO WILLM le Plus grand film frmcmsRèmbUcijour pour les extérieurs de son film en Savoie et en Italie, Julien Duvivier a utilisé in camion 3 tonnes, tant était abondant le matériel nécessaire. DANIELE PAROLA SERA LA VEDETTE FEMININE D' ALOHA, CHANT DES ILES On sait que Léon Mathot doit donner très prochainement le premier tour de manivelle !e son nouveau film : Aloha, Chant des lies. C'est à Danièle Parola que vient d'être confié le principal rôle féminin de cette production où elle incar- nera une jeune fille très moder- ne fort éprise d'aviation. Danièle Parole a quitté Paris vendredi dernier à destination d'Alger, car c'est là que seront tournés les premiers extérieurs d'Aloha, Chant des Iles dont la réalisation se poursuivra ensui- te sur la frontière marocaine, puis sur la Côte d'Azur. < MAMAN COLIBRI » Le célèbre roman d'Henri Ba- taille Maman Colibri sera pro- duit par les Films Badalo. Le premier tour de manivelle sera donné au début de juin prochain. Mme Huguette Duilos et Char- les Vanel tiendront les rôles principaux dans cette produc- tion, qui sera réalisée par le 1 1- lentueux metteur en scène Jean Dréville. La vente exclusive à l'étran- ger a été confiée aux Hlms L ■;■) Cohen, 37, Avenue des Champs- Elysées, à Paris. en Extérieurs I ESCADRILLE. — La troupe de ce film partira jeudi à 21 heu- res 30 à la gare de Lyon, pour Marseille et pour s'embarquer vendredi matin ci bord du bateau « Chella », (i destination de Ca- sablanca. MM. de Vaucorbeil, metteur en scène; Jacques d'Auray, directeur de la produc- tion; Calef, assistant; Riccioni, chef opérateur et son équipe, Mlle Lili Damita, MM. André Luguet, Jaque Catelain, Ar- naudt, Mlle Simone Héliard. La compagnie restera en exté- rieurs '.. 27-3-37.) PRODUCTION ET EXPLOITATION DU FILM « LE MESSAGER » (S. à R. L., âll ans), li>, rue Pierre-Charon, Paris, capital : 25.000 fr. (/{. /'., 31- 3-37.) VENTES DE CINEMAS TOURNEE CINEMATOGRAPHIQUE. Vendeur : Pepino, à Carcès. Acqué- reur : Silenziano. Oppositions par acte d'huissier au domicile , 7, rue de Beauvais, à Breteuil (Oise). M* Michaux syndic de la liquidation judiciaire Hoffmann a adjugé ledit lond à Caux (Gustave). Oppositions : Me Michaux, avoué à Clermont (Oise) (Gazette de l'Oise à Compiègne, 2 t-3-37.) CINEMA-THEATRE, 39, rue Berthe- lot, à Douarnenez (Finistère). Ven- deur : Société en nom collectif Bro- card et Ropars. Asquéreur : Société à R. L. « Breiz Izel ». Oppositions : M'' Damey, notaire à Douarnenez. {Le Fi- nistère, 27-3-37.) CINEMA ROYAL, 12, rue du Prési- dent-Wlison, à Vichy. Vendeur : Ma- zen. Acquéreurs : énoux Duprat-Buxe- ron et Louis-Henri-Marcel Duprat. Op- positions : M'' Chardonnet, notaire à Cusset, 34, cours Tracy. {Affiches de VicIiii Cusset, 25-3-37.) CINEMA, rue Jean-Jaurès, à Marles- les-Mines. Vendeurs: M. et Mme Bœu - le Lest. Acquéreur : Nathan Bloch. Op- positions : M1' Laversin, notaire à St- Hilaire-Cottes. {Avenir d'Auchel, i Bé- thune, Pas-de-Calais, 28-3-37.) ENTREPRISE DE PRODUCTIONS ET DISTRIBUTIONS CINEMATOGRA- PHIQUES ET DROITS D'EXPLOITA- TION DES FILMS « LE JUIF ER- RANT », « TRENCK », « CATASTRO- PHE DU F. 16 », « FILLE D'AU- JOURD'HUI. Vendeur : Sté à R. L. I!. G. K. Filins Bronstein et Cie len faillite). Acquéreur: Reynaud (adju- dicataire). Oppositions : Corhasson, svndic, !l!t, boulevard Saint-Michel, Pa- ris (P. A., 27-3-37.) CINE FR RAPHIt SE PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration de la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur. OFFRES D'EMPLOI On demande sous-titreur~et un chimiste du tirage. Case T. A. C, à la Revue. On demande représentant, visitant cinémas Paris et ban- lieue. Case I). P. G., à la Revue. On demande homme ou fem- me, 1res au courant publicité connaissant distributeurs. Fixe el commission. Place stable et d'avenir. Ecrire avec curriculum vitœ cl prétentions. Case (1. X. A., à la Revue. Firme cinématographique, demande secrétaire sténo-dacty- lo, parlant cour, anglais ou al- lemand. Réf. exigées. Case T. F. P., a la Revue. DEMANDES D'EMPLOI Secrétaire sténo-dactylo an- glais 28 tins. 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A PEPE LE MOKO L'ERMITAGE Après trois mois d'exclusivité à .Marivaux, Pépé le Moko a commencé son exclusivité aux Champs-Elysées, où il réalise le très grosses recettes à 1' « Er- mitage ». Son exclusivité est prévue pour longtemps. LA FETE DE BIENFAISANCE DE L'ENTRAIDE DU CINEMA Malgré la coïncidence des fê- tes, la première soirée de bien- faisance organisée par l'Eu- tr'Aide du Cinéma a obtenu an plein succès. La meilleure part en revient aux artistes léputés qui avaient consenti leur gracieux concours à cette œuvre de solidarité pro- fessionnelle et, au premier plan, à Aimé Simon-Girard, .Marcel Vallée, Germaine Roger, Renée Divrac, dans deux scè nés d'une fantaisie charmanîe de la Revue de « Rip », la bel- le cantatrice Olympe Garcia- Frappa de l'Opéra-Comique, Mi- reille Perrey vedette du Théâ- tre de Paris, l'étourdissant tno de danses espagnoles « Juani- to Garcia y las Castillanas » dans une partie du programme qu'il va prochainement donner au Grand Théâtre Colon de Buenos-Aires, la fantaisiste « La Houppa », les chanteurs Jean Bortaye et Moriss, les di- vettes Jane Marsan et Lise Ber- cer, le guitariste Sarablo de la Comédie Française, et enfin l'adorable troupe du Ciné-Club Echoliers, fondé par Mme Aron. Remaraué, au hasard, dans l'assistance, auprès de char- mantes vedettes comme : Rosine Déréan, Ginette Leclerc, Mar- celle Praince, etc.. MM. Théo- dore Valensi, André Mars et Mmes; Marquis et Marquise d'Espinav, M. Jean Chataigner, président de l'A. P. P. P. C. et de | la Mutuelle du Cinéma, M. An- dré de Fouquières, Robert, pré- sident des représentants; Astaix, vice-président de la Chambre syndicale. Beau programme pour une belle œuvre, qui fait honneur au persistant dévouement de son président, M. Henri Vigntl. ■ C'est Muelle qui a exécu- té tous les costumes des « PERLES DE LA COURON- NE », à l'exception de ceux d'Henri IV et du pape Clé- ment VII. Imp. de La Cinématographie Française, 29, rue Marsoulan, Paris. Le Gérant : P. A. Ht LES GRANDES FIRMES DE FRANCE |Le Secrétariat Cosmopolite | FTABLIT |des SOUS-TITRES et des SYNOPSIS = traduit en toutes langues = Echos, Scénarii, Découpages = Listes de Dialogues 1 PRIX TRÈS INTERESSANTS 1 18, Rue Foucroy, PARIS = Téléphone : CARNOT 17-58 Vient de paraître LE TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ DU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Franco : 45 francs Compte Chèques Postaux 34028 LE TOUT - CINEMA 19, rue des Petits-Champs (1er). Rapid Universa! Transport Tél. : Trud. 01-50 MICHAUX&GUERIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FILMS 2. RUE DE ROCROY TeljRUD. 72-81 PARISO0')| <"i lion e.s TRANSPORTS RAPIDES DES FILMS TOUTES DIRECTIONS 2, Rue Thimonnier PARIS (IXe) !>•* Pr*- ARCHIVES 77-44 Caimels et maintenant la parole est à l'exploitation... p«... u 30 Avril n<7 lîontieur le Directeur ce le S. £.. h. F. î>3, rue du ùén-'ial Foy, 35 L'ŒUVRE Très peu de film parlants sont dignes d'être revus. La Tendre Ennemie mérite de l'être, et je l'ai vu deux fois avec plaisir. Lucien Wahl I CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE C'est le film le plus intelligent de l'année. Bravo, André-Paul Antoine, Bravo, Simone Berriau, Bravo, tous les autres interprètes, et tous les collabo- rateurs et toute l'équipe: Nous voilà grâce à vous, une fois de plus, reconci- vm liés avec le cinéma et cer- tains de ses possibilités. Et ce miracle se ^ réalise en France. m BON pour: Tous £ publics. Gros H Monsieur le Directeur, Je suis heureux ue voua faire connaître que je a'ai eu qu1.-. t.? louar du passage ce votre film " p& TsàïDHE 8S&BMXK " cans ^on Etablissement l'ELDORADO, 4 Boulevord ce Straebourg à Paria* L'humour, l'atmosphère qui se d^ga^^nt, la xise ai scc-ne et son interprétation, yn font un fila -.0 toute pre- miers ola^^e, pleine'.iont apprécia p r le public. J'y ajoute nse félicitations lys pluj sincères pour le bel effort artistique nue produit votre liaison, et vcui) prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de mye Btrti neota trèa îistingn^s» et... dans les selles Pathé à Paris, l'unanimité se fait sous le signe de l'amusement, de la bonne humeur et de la joie... ...et en province et à l'étranger C'EST LE MEME SUCCES... succès. P.Heuzé €€ LA TENDRE ENNEMIE LE FILM LE PLUS AMUSANT DE L'ANNÉE tt S.E.L.F., 33, Rue du Général-Foy, PARIS Sélections Cinématographiques, 2, Place Croix-Paquet, LYON Guy Maïa, 44, Boulevard de Longchamp, MARSEILLE Ciné- Diffusion, 33, Place Gambetta, BORDEAUX Lille Film Distribution, 84, Rue Nationale, LILLE C.I.D.N.A., 28bis, Rue Rouigo, ALGER Succès Film, 89, Rue des Plantes, BRUXELLES Distributeurs de Films, 10, Rue de la Confédération, GENÈVE VENTE A L'ÉTRANGER: WENGEROFF, 63, Champs-Elysées, PARIS - Élysées 20-07 FRANÇAISE LE SEUL FILM CITADELLE TOURNÉ PAR ANNABELLA SILENCE ■■ M^^^^^M^^^^^HHHBH^^^^^H^M £JV FRANCE EN 1937-1938 MARCEL 1, RUE LINCOLN, PARIS-8 ES 02-15 E P INAY-S UR-SEINE VOUS TROUVEREZ! QdaSùU ...TOUT CE aUIl FAUT /tiffHk HétoéMi / iJlllllllllllllllllllmllllllllllllllllllllllllg = 19' ANNEE = CIME = l»KIX . 5 KrancH = iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniir? LE CINEMA FRANÇAIS rïIIITITYYYYYYYYYYTIÏ^ RAPHIE ■ SE iJiiiiiiiiiiiii:iiiillllil!iiliiiiiiiilliiiiniig N" «68 1 21 MAI 19 3 7 = IIIIIIItlIIILff RÉSERVÉE AUX RÉALISATIONS D'ART CINÉMATOGRAPHIQUE REVUE HEBDOMADAIRE Téléphone : Dicterai s.'>-:f."> (3 ligues gruup.l Compte chèques postaux n° 7U2-6ti, Paris Hegislre du Commerce, Seine u° 291-139 Du»ct»ut P»ul Aufoite HARl t Kédacteur en chef : Marcel COLIN-IU.V AI. R«-«|j»«M Ion et Adminisl r:it I. n : 29, rue Marsoulan, Pari» (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonle, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libérin, Llthuaule, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. B. S. S., Uruguay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne Indes Anglaisi-s, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. l'our tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. ryy TYYYTTTYYf f T7 T Yï YT I LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS _..., , 122 Champj Elyiéef. PARIS. l> AGIMAHSOII BALZAC 78-10 58-1 1 LE) BAI-FOND) LEI DECOURDII DE LA 11! Y0U1 N'AVEZ RIEN A DECLARER? Marina EGGERTH p\rle et chante EN FRANÇAIS POUK L\ PREMIERE FOIS I) \N"3 LA CHANSON DU SOUVENIR <^ glIIITÏTIITIII^ CE VlHfKO CONTIE\Ti EDITORIAL : L'Assemblée générale du Syn- dicat Français. Avilissement du prix des places et lutte contre les ta.ies P. -A. Hurlé. La situation de la production française de- vient des plus alarmantes. Les 6 x 6 h. 40 en arbitrage M. Colin-Reval L'Allemagne fait interdire cinq films fran- çais t'.i Yougoslavie. Les accords franco-aile mards. Le Congrès international du film. Le 12 J lin. Appel de G.F.F.A. La grève ci Hollywood touche éi sa fi:i. L'offensive de la couleur. Regain, film de Marcel Pagnol. Accord Siritzky-Marivaux. . Dans les Studios Lucie Derain. POUR LES DIBECTEUBS : Les films du couronnement. Succès des films en couleurs et de la té- lévision Pierre Autre. Dorénavant les œuvres faisant du cinéma payant payeront les taxes. A la Commission contre l'avilissement du prix des places. En Tunisie. Les conseils de l'opérateur G. Gimbertaud. Analyse et critique de film. Le cinéma sportif. Ai syndicat professionnel de défense des artistes. Service militaire. Les films nouveaux. Les présentations à Paris. Petites Annonces. R A I M U A L E R M E BRASSEUR GERMAINE AU S S E Y S Y L V I A BATAILLE PAULINE CARTON GEORGIUS G U I S O L SATURNIN- F A B R E MARGUERITE TE M PLE Y sont réunis dans VOUS N'AVEZ RIEN A DÉCLARER ? [nnnmmi] M. M. HAKIM présenlent 44 LE SEUL FILM POUR 1937 DE TINO ROSSI NAPLES AU BAISER DE FEU d'après l'œuvre d' AUGUSTE BAILLY yy non nnn PARIS F I l-M PRODUCTION ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ XXXXXXXIIXIXXJXXTXXTXXXXXTXXXX? ^inimiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiH LES FIRMES DE = lll!llli:illlllll!lllli:illlllii;il!llll!illllllllllllllllllll!ll!l!lllllllllllllll!lllllllllllllllll!lllllllllllll|lllllllll!llllllllll!IIIIIIIIIIIM FILMS ALBATROS |7, Av. Vion Whitcomb, PARIS !6 ! Tél.: JASMIN IS-vo IFILMS deru.R.S.S. I FRANCE, BELGIQUE Ê et SUISSE SELECTION EXCLUSIVE INORDFILM : 3, rue du Colisée, Ê Paris (8e) [Téléphone : Balzac 09-22. s JKOWC I ION-LOCATION V.Rue Puteaux PARIS y TélCMARcadet =36, avenue Hoche, Paris (8e) =Tél. : Wagram 47-25 — 47-26 = Adresse télégr. : Trustein ICOMPAGNIE FRANÇAISE = CINEMATOGRAPHIQUE 40, Hue François-1*' Elysées : 66-44, 45, 46, 47. Afir. télégr. : Cofractné . Avenue des Charnps-EI vsées PARIS ) Téléphone : Balzac 4«:i8 Cble«: l.F.REBF.N-PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8*) Te! : Elysées 19-45 ALLlAMCb c INLMATOGRAPIIIOUh LUROPRRNNF 56, Rue de Bassano. — PARl^ Elys. 34-70 (4 lignes groupées) Inter-Elvsces 34. r ;< o RADIO 152, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 Suclele iiiiuii>m(), rue de Rome. Paris (8e) Labordc : 09-00 LES FILMS Marcel Pagnol 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 ÀffWfmm ;ontroi.ks \irit\iATioi i-:s 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) TA.: BALZAC 47-95 GnLHAIS RlEI b France, I noy-)ou>-Bou(5ein^ ; . .Ro>ell6n. 2 65 eneral Portier, 85 ^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiuiiiMiiiiimimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiM iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiini C'est le 26 MAI que sera donné le premier tour de manivelle du GRAND FILM INTERNATIONAL D'APRÈS L'ŒUVRE OR1G NÀLE DE PIERRE WOLFF mise en scène de HENRI :OIN Adaptation de JEAN BOYÉR avec VALENTINE TESSIER - JEAN WORMS YVETTE lEBON - GILBERT GIL - PIERRE MINGAND PRODUCTION U. D. I. F B CHOLZ, 99, Champs -Elysées - PARIS HARRY $pftP**rt lUfiU PRODUCTION JUAN BERRONE Venfeà/'éfanfferV/£NGEMtt63,ChE/ysees PARIS Nous vous déjà annoncé : « Hula, Fille de la Brousse» — «Une Aventure de Buffalo Bill» — «Le Fou des BBes » — «Ames à la Voici maintenant : LLOYD AVEC LE GRAND ACTEUR COMIQUE ENTOURÉ DE TOU- ?)T E SA TROUPE Un Film de Harold Lloyd est toujours un Voyage au Pays de la Bonne Humeur ! OTRE époque s'inquiète et se lamente ! On a besoin de se changer les idées! Aussi, la sortie prochaine du nouveau film de Harold Lloyd sera-t-elle particulièrement bien accueillie cette année... — Ce film dont le titre français vous sera bientôt com- muniqué, est en cours d'achèvement. Et, comme toujours, dans un mouvement fou, un rythme endiablé, il nous entraîne, ravis^ à la suite du plus grand amuseur du monde ! Il consacre la rentrée si attendue de Harold Lloyd, entouré de toute sa troupe augmentée d'une ravissante vedette féminine Que sera ce Film issu de ses longues méditations et pour lequel il sest assuré la collaboration des meilleurs humoristes d'Ame ri- que? Nul encore pourrait le cire. Mais ce qu'il y a de certain, c'est qu'Harold semble nous préparer^*, cette année une fameuse bonne surprise ! ÇùuwnawL_ fc Mer» — «Les Flibustiers» — «Ange» — «Soupe au Canard» — «Madame Butterfly» — « La 8 Femme de Barbe Bleue ». MarlÈne DIETRIGH dans MINUIT Une Grande Comédie avec : GEORGES RIGAUD ortante distribution Supervision de /^* ^Jv fT voici un deuxième film de Marlène Dietrich, à la réalisation duquel Lubitsch veillera aussi personnellement, avec un soin tout particulier. '< M NU!T» nous appoitera la primeur du roman le plus extra- ordinaire, le plus voluptueux, le plus attachant qui soit. Le sujet de ce film -- très différent de celui d' « ANGE » - est empreint d'une sensibilité, d'une psychologie subtile et un peu moqueuse, d'une observation attentive et piquante. C est une œuvre légère, ironique, très moderne, dans laquelle la grande artiste aura pour partenaire le jeune premier Français Georges Rigaud, dont ce seront les débuts à Hol^ ood. m — -A CL Am- JOURNAL ERIC VON STROHEIlT ALBERT PRÉJEAN JANY HOLT LOUIS JOUVET DANS UN FILM DE PIERRE CHENAL -^ SCÉNARIOetDIALOGUES MARCEL ACHARD ADAPTATION etDECOUPAGES DE JUTTKE COMPANEEZ Dl RECTEUR deuvPRODUCTION J.NASH DISTRIBUTION POUR LA FRANCE ECLAIR JOURNAL 9 RUE LINCOLN :BALZ -58-95 AGENCES - MARSEILLE BORDEAUX- LILLE- NANCY PRODUCTION BN.FILM TELLUSFILM 16 RUE DE MONCEAU. CARNOT 83" 71 VENTE ALETRAN&ER FILMKA GALVAMI 82-97. CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CINEWJPMAPHIE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SYNDICAT FRANÇAIS Avec une ferme unanimité, les Directeurs Parisiens veulent lutter centre l'Avilissement du Prix des Places et préparent le Lock-out contre les Taxes C'est un. signe des temps, et un évé- nement très important pour le déve- loppement de notre Industrie que l'esprit de solidarité qui s'est manifes- té mercredi lors de l'Assemblée géné- rale du Syndicat Français des Direc- teurs. Avec une grande clarté M. Lussiez a présenté à ses confrères la situation de l'exploitation devant les problè- mes de l'heure. Ceux-ci ont répondu à son exposé avec une grande fermeté, en mar- quant qu'ils sont prêts à toutes les disciplines utiles pour la défense de leurs entreprises et l'effort concerté de toutes les branches de la corpora- tion. « Le syndicat était seulement jus- nu'à présent le défenseur de vos inté- rêts. Il lui faut maintenant être votre chef, et parfois votre juge. Nous som- mes prêts à cette nouvelle tâche. Et ,ie vous remercie de m'avoir dit au- icard'hui que vous me suivrez et m'approuverez dans ce que vous vou- lez que j'entreprenne ». L'unité de l'exploitation parisienne est donc totale au sein de son syndi- cat patronal. M. Bernheim a exposé à ses collè- gues l'effort continu de la commission qu'il préside, pour que soit appliqué par tous les exploitants, circuits com- pris, le tarif minimum du prix des places. « Quoique la classification des sal- les ait été établie hâtivement, vous vous êtes tous plies à cette discipline. Nous vous en remercions. Les résul- tats ont été excelle \ts pour tout le monde. Vous nous aiderez à réduire les quelques 6 % de dissidents qui ne vous ont pas encore suivis. Nous devrons sans doute avoir re- cours à des sanctions. Nous demande- rons aux loueurs de refuser des pro- grammes aux irréductibles. Approu- vez-vous notre attitude ? » L'approbation fut unanime. Une commission de classement des salles par catégorie, composée de direc- teurs, complétera le travail provisoi- re réalisé par le syndicat en liaison avec les organisations de loueurs. Dans un mois l'unification des ta- rifs minima sera totale. « Ceci est indispensable, indiqua M. Lussiez, car il nous faut prévoir pour Septembre, dernier délai, une augmentation du prix de nos places. « Ces prix, bien souvent, n'ont pas changé depuis cinq ans. Nous ne pou- vons tenir ainsi devant les charges nouvelles qui nous accablent depuis un an. Il nous faut aussi penser que la production, dont nos recettes sont en fin de compte les seules ressources, voit ses prix de revient augmentés de plus de 50 %. Si nous voulons des films, il nous faudra les payer davan- tage. Sinon nous tuerons la produc- tion, sans laquelle nous ne pouvons vivre. «Nous ferons en Septembre une augmentation générale des prix. Com- me nous la ferons tous ensemble, et dans la même proportion, le public nous suivra. ♦♦♦♦♦♦ L'Allemagne fait interdire Cinq Films français en Europe Centrale Zagreb. — Pendant plusieurs années, le film allemand occupait la première place en Yougoslavie, mais, depuis deux ans, il perd journellement du terrain au bénéfice du film français, dont le succès grandit de semaine en semaine. Les autorités allemandes s'efforcent par tous les moyens d'arrêter cet essor du film français. Le 21 avril dernier, on a présenté è Zagreb « Les Loups entre eux ». Le troi- sième jour de présentation, et sur l'in- tervention du consulat allemand, la police a fait enlever ce film de l'affiche. Toute autre présentation de ce film est inter- dite en Yougoslavie. Après enquête, nous avons appris qu'officiellement quatre autres films fran- çais seront interdits en Yougoslavie. Ce sont « Marthe Richard », « La Grande Illusion », « L'Homme à abattre » et • Sœurs d'Armes ». Ainsi l'Allemagne intervient officielle- ment pour que, dans les pays où elle entend exercer une influence politique, on interdise des films français dont la réalisation n'est même pas terminée. Cette question fera certainement l'objet de longues conversations au cours du Congrès international. L'EXTENSION ININTERROMPUE DU CIRCUIT SIRIIZKY Accord Siritzky- Marivaux Après les récents accords avec les Théâtres Paramount de Paris et de pro- vince, nous sommes informés que M. Léon Siritzky vient de conclure un accord avec la Société Marivaux, par lequel il présidera, à partir du 4 juin, aux desti- nées du Marivaux, l'une des salles d'ex- clusivités les plus brillantes de Paris. Au Congrès International du Film 1937 La commission des fêtes du Congrès inter- national du Film a consacré sa dernière séance à l'organisation des fêtes prévues pour les (i et 7 juillet, au Parc d'attractions de l'Exposition et au « Marignan-Pathé ». Il a été décidé qu'une invitation serait adressée à toutes les vedettes cinématogra- phiques, présentes à Paris à cette époque, pour assister à la fête du Parc des attrac- tions. Une réception sera organisée en leur honneur afin de les présenter aux personna- lités étrangères du Congrès. Pour le gala du «Marignan», les mem- bres de la commission ont retenu et mis à l'étude un spectacle scénique, présenté sous une forme attrayante et originale, et consa- cré aux principaux filins de la Saison 1937-1938. (Pour tous renseignements, s'adresser au secrétariat de la Confédération générale de la Cinématographie, 39, avenue Victor-Hugo, Paris-16e.) LE 12 JUIN, APPEL DE G.F.F.A. C'est le 12 juin prochain que l'homo- logation du Concordat de G.F.F.A. sera jugée en appel. On sait qu'en effet un groupe de créanciers, appuyés par les organismes syndicaux, sont intervenus pour s'opposer à l'homologation du con- cordat. ■ .)/. J. Kurland vient de quitter Paris en destination de la Palestine où il s'instal- ïe comme distributeur de films français. Pour tous renseignements s'adresser à M. 1. Kurland, 20, Rue Melchett, Tel Aviv (Pales- tine). Madeleine Ozeray et André Luguet dans le film d^ Fédor Ozep *' La Dame de Pique " La Grève à Hollywood touche à sa fin Hollywood. -- La grève du cinéma con- tinue, mais au ralenti. Le syndicat des techniciens n'a pas encore réussi à s'en- tendre avec les producteurs et ses membres n'ont pas repris le travail. Mais les studios sont ouverts et fonctionnent. L'événement capital de la semaine a été la signature d'un accord entre les produc- teurs et le syndicat des acteurs (Screen Ac- tors Guild). Voici les grandes lignes de cet accord qui a été ratifié dimanche soir, à la suite d'une réunion houleuse, à laquelle assis- taient plus de 2.000 acteurs : Les producteurs reconnaissent officielle- ment le « Screen Actors'Guild » comme représentant les acteurs de cinéma. Les figurants et les acteurs de- second plan devront être obligatoirement recrutés parmi les membres du syndicat. 90 % des « stars » et des acteurs princi- paux devront être également piis parmi les membres du Guild. Ce contrat est valable pour une durée de 10 années. Il sera revisé chaque année, au mois d'avril, pour permettre l'adaptation des conditions dje travail à la situation gé- nérale. Pendant cette période de dix années, les acteurs et actrices s'engagent A OALLET " j£e êyjpécixx&Mje de*> nJxLeoujux. ~njéc£ourxve, RMeauœ-'Rédame & Rideaux de Scène Fonctionnant EUcbriquemml ou non BUREAUX ET ATELLÎERS : I7& 19 RUE PAUL ÔOUDAY LE. HAVRE TEL"-' 2 LiGN£s(|o-ô9 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 23 FR Oj.R.APHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ EN PLEIN MOIS DE MAI LES PERLES de la COURONNE remportent partout un triomphal Succès CIRCUIT PATHE PARIS. — MARIGNAN I" Semaine 652.759 fr. » (Ancien record : 444.141 fr-/ LILLE. — CAMÉO 123.547 fr. » (Ancien record: 107.282 fr.) LYON. — PATHÉ PALACE 152.420 fr. 25 MARSEILLE. — PATHÉ PALACE ... 187.884 fr. » ET LE MEME SUCCES ACCUEILLE LE NOUVEAU FILM DE SACHA GUITRY A BRUXELLES, NICE, CANNES, MONTPELLIER, ETC.. (La suite au prochain numéro.) La Question du Palmarium de Tunis La municipalité de Tunis s'occupe active- ment du « Casino Municipal » (Palmarium), actuellement exploité par la Société Tuni- sienne des Etablissements Seibcrras. Cette question a été longuement traitée au cours de séances municipales. On élabore actuelle- ment le cahier des charges en vue de l'ad- judication qui doit avoir lieu en avril. La Vie des Salles MM. Setbon frères, propriétaires du « Rex Cinéma » de Sousse, se sont rendus adjudi- cataires de F « Alhambra Cinéma » de cette même ville. Nous croyons savoir qu'il est dans les intentions des nouveaux propriétaires de ne pas ouvrir, du moins pour le moment, cet établissement. Une Nouvelle Salle à S fax... C'est M. Georges Setbon, de Sousse, qui dirigera la nouvelle salle «Le Colisée», qui sera sous peu inaugurée à Sfax. Cet établisse- ment a été construit sur l'emplacement de l'ex-« Modem Cinéma » transformé alors en garage. ...et une autre à Tunis Les travaux se poursuivent d'arraché pied pour l'aménagement du «Caméo », la nou- velle salle de la rue Bab-El-Kadhra. Les propriétaires, MM. Ch. Bellaiche et Scarfisi, ont confié à M. Cohen la gérance du « Ca- méo ». — R. HEUREUX PAYS ! La Taxe sur les Spectacles est abolie en Ontario A partir du 1 r juin prochain, la taxe spéciale sur les spectacles, qui avait été instituée pendant la guerre, sera com- plètement supprimée dans la province d'Ontario au Canada. C'est le premier territoire de l'Empire britannique où une telle mesure est promulguée. LES CONSEILS DE L'OPER Al EUR AI1ENII0N AUI DÊIACHE-PELLICllE... Appelés aussi décolloirs. Ils sont destinés à éviter que la pelli- cule ne s'enroule autour du tambour denté si, par suite d'un décollage, l'ex- trémité de la bande venait à être happée par les dents du tambour. Ils doivent être régies de manière à être le plus près possible du tambour et ne pas laisser passage à une épaisseur de film. Autrement, une première épais- seur, (i la suite d'un décollage ou d'une cassure arriverait à le forcer en le sou- devant et ci s'enrouler autour du tambour, cassant ensuite le mécanisme. Si la boucle supérieure est trop grande, et le décolloir trop écarté du tambour une rayure alternative peu! être faite à chaque secousse de la bou- cle à l'entrée du couloir de projection. Bien veiller à ce qu'ils soient égale- ment bien alignés et pas faussés, qu'ils ne touchent pas les dents des tambours et qu'ils en épousent bien le profil. Veiller à ce que l'huile qui pourrait couler sur le bâti pendant la marche ne vienne se déposer entre le décolloir et le tambour. Démonter et nettoyer fréquemment pour éviter le dépôt de poussières et de cambouis. L'Opérateur. A LYON M. Albert Cremer nous avise qu'il vient de créer, en association avec un technicien expérimenté, une importante usine : Eta- blissement Cremer et Delorme, Lyon, 40, rue Malesherbes, pour la fabrication et la vente de tous matériels et accessoires pour cinémas et théât fauteuils, mécaniques et équipements sonores. SUR LA PISTE BLANCHE ERNEST FERNY w& &v&Xtô$Èi Scénario de H.A.LEGRAND . Dialogues de Roger FERDINAND et . HALEGRAND j Découpage technique de ROBERT PAUL 'C'« FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE 4o-42 r. François 1er. Paris Tel: Elysées 66-4-+ à 47. Vente à l'étrwnqer TRANSAT- FILAA 29r deMarïgnan.Tel: Elysées 22-20 24 CXX2 POUR LES DIRECTEURS XXX] CINE FR JRAPHIE glIIIIHIIXIIIXIIIXTIITî S t. ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Le Tourbillon Blanc Grande comédie musicale doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation ; Sidncy Langfeld. Dialogue français : Jacques M ont eux. Interprétation : Sonja Henie, Adolphe Menjou, Don Amé- che, Jean Hershoit. Ned Sparks, les Hitz Brothers, Ar- line Judge, Dixie Dunbar, Shirley Deane. Doubleurs : Yvonne Fabert, Paule Ville, Paul Lalioz, etc.. Production ; Twentieth Centu- ry Fox. Edition : Fox Film. Pour le premier film de la pe- tite fée de la glace, Sonja Henie, ancienne championne olympi- que du patin, les Américains ont bien fait les choses. Pour met- tre bien en valeur leur nou- velle et charmante vedette nordi- que, ils l'ont placée dans des si- tes neigeux, l'ont fait évoluer avec un grand naturel sur la glace, et ont habillé ses évolu- tions admirables d'une fraîche et gentille intrigue mi-sportive, mi-sentimentale. Sonja Henie supporte très bien ce nouveau rôle. Elle joue avec esprit, et se transfigure quand elle glisse sur la glace. Même au milieu de boys pati- neurs, elle reste elle-même, une gracieuse petite fée dansante, et l'on e laisse entraîner avec elle dans les arabesques légères tra- cées par ses patins. Une importante partie musi- cale ajoute ses attraits à la série d'exhibitions de la patineuse ex- ceptionnelle, et l'on goûtera les Hitz Brothers, clowns originaux, ainsi que l'orchestre de Borrah Minevitch. Sonja Henie mène le jeu avec sa vivacité souriante, et elle a eu pour épauler ses débuts triomphants l'autorité d'Adol- phe Menjou, le charme pétulant de Don Amèche, la cocasserie un peu appuyée de Ned Sparks, en- fin la bonhomie toujours natu- relle de Jean Hersholt. Ajoutons que le film est très gai, et rem- pli de jolies filles, ce qui ajoute un atout de plus à cet excellent spectacle pour tous les publics. Pierre Richard-Wilm et Michiko Tanaka dans Yoshiwara Le Trésor du Vaisseau englouti Film d'aventures doublé ((î) Origine : Husse. Réalisation : V. Braiin. Interprétation : Batalov, Pyria- lova, Talankin. Adaptation française : Pierre Ullmann. Production : Lenfilm. Edition : Nord Film. Le Trésor du Vaisseau En- glouti est un des rares films russes que nous ayons vus jus- qu'à présent qui ne soit pas une bande de propagande. C'est uni- quement un film d'aventures et qui n'est pas moins bon pour cela. Le scénario qui nous mon- tre comment un ancien voleur, devenu scaphandrier, redevien- dra un honnête homme, grâce à l'indulgence et à la compréhen- sion de son chef, est très atta- chant d'un bout à l'autre. El pour corser l'intérêt, de nom- breuses vues sous-marines re- marquablement enregistrées ont été très habilement mêlées à l'action proprement dite. La technique du film est sobre et directe, ainsi d'ailleurs que le jeu des principaux interprètes en tête desquels on remarque l'expressif Batalov, déjà bien connu des amateurs de produc- tions soviétiques. — v - Les Amies Drame doublé (G: Origine : Husse. Réalisation : L. Arnstam. Interprétation : Y. Geimo, Bo- ris Babotchkine, Poslavsky, Feodorava, Tchirkov, Blumen- thal-Tamarine. Doubleurs : Lita Recio, Claude Dcdthy. Adaptation française : Pierre Ullmann. Production : Lenfilm. Edition : Nord Film. Œuvre dont l'action commen- ce en 1!)14 pour se terminer en 1919, lors de la Révolution rus- se. Les Amies est une production poignante, au pathétique inten- se et qui ne laisse personne in- différent. C'est l'histoire de trois petites filles pauvres et d'un pe- tit garçon qui chantent dans les cafés pour gagner quelque ar- gent. Ils font la connaissance d'un révolutionnaire qui se prend d'affection pour eux. Cinq ans plus tard, les trois pe- tites filles, devenues des jeunes filles s'engagent comme infirmiè- res dans l'armée rouge. Elles font courageusement leur de- voir, mais l'une d'elles est tuée dans un guet-apens à un avant- poste. Les deux autres, dont l'une est fiancée à leur ancien compagnon d'enfance, suivront leur destin jusqu'au bout. Du Révolte à Dublin (Plough and the stars) Drame doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : John Ford. Interprétation : Preston Foster, Barbara Stanwyck, Bonita Granville. Studios : R.K.O. Hollywood. Enregistrement : /?. G. A. Production : R. K. 0. Edition : R. K. 0. Radio Films. L'auteur du film Le Mouchard s'est, cette fois encore, inspiré de l'histoire de la Révolution ir- landaise, dans Révoite à Dublin qui évoque les jours sombres de 1916. John Ford est un grand met- teur en scène. Aussi ne peut-on qu'admirer la maîtrise du film, la conduite rigoureuse des scè- nes, l'émotion dramatique de chacune des parties dominantes du sujet. On a renroché à ce film, donc à John Ford, de s'être, par mo- ment, écarté de la tension tragi- que de l'histoire, pour s'égarer sur des personnages de gens de Dublin, commères ou ivrognes, et de les montrer, truculents et querelleurs, bavards et hauts en couleur. Je ne trouve pas que ce soit juste. Ces passages apportent au contraire une détente bien utile dans un film au « climat » si dramatique. Et les silhouettes des voisines, du tenancier, du « pilier de cabaret » sont fort pittoresques et bien tenues. Preston Foster manque peut- être de la puissance qui animait Mac Laglen dans Le Mouchard, mais il incarne avec émotion un jeune chef Sin-Feiner que dé- chire sa passion pour sa femme. Et Barbara Stanwyck a donné de la femme du patriote irlan- dais une interprétation très émouvante, parce que sensible, fragile, véritable figure d'amou- reuse qui ne comprend pas l'hé- roïsme. Un très beau film de ca- ractère. — x. — point de vue purement cinéma- tographique, qui nous intéresse seul ici, ce film est remarquable avec sa mise en scène réaliste et ses photographies rudes et âpres dont certaines sont de vé- ritables œuvres d'art. Et c'est joué avec une sincérité défiant toute critique par une troupe d'une rare homogénéité qui don- ne à l'ensemble un relief saisis- sant. — v. — HENRY GARAT " K i ^ h. '.*. .. -^ J HELENE ROBERT NINON VALLIN JEANNE HELBLING lIKIKIIIIIMIIIIIUir PAULINE CARTON S I N O Ë L GOUPIL MARCHAL et MADY BERRY UNE EVOCATION DE LA FRANCE GLORIEUSE RÉALISATION DE GEORGES PALLU assisté de JEAN MUGELLI B*y / ,\ i ¥ / < I ouriié aux '.<*v / à * STUDIOS DE NEUILLY Enregistrement MELODIUM Décorateur: RENOUX Opérateurs : HUGO et DELATTRE Musique Je Jane BOS, Francis GAILHARD et BOUSQUET JEAN DAX UBU GEORGES PRIEUR ■—■■—« Al M OS FILMS DE KOSTER, 20, Boulevard Poissonnière, PAR1S-9* - Pro. 91- lO AGENCE CENTRALE CINÉMATOGRAPHIQUE : 1», Rue du Pont-Neuf - BRUXELLES Téléph. t 17-45-51 CONSORTIUM DES EXPLOITANTS DU NORD: 32, Rue de Roubafx - LILLE - 5 26-7» LA FILLE DE LA MADELON SYNOPSIS \N beau malin parisien.., musique en tête, un détachement ^*?3S <• infanterie se rentl aux Invalides pour une prise d armes. ' Les clairons sonnent gaiement... les tambours roulent... les cuivres harmonieux de la musique éclatent et chantent * J_. 320 imprimée par la OnimatDgraphie Française LA SEULE SPÉCIALISÉE POUR TOUS TRAVAUX CINEMATOGRAPHIQUES NOS DERNIÈRES RÉFÉRENCES MESSIEURS LES RONDS DE CUIR - L'HOMME DU JOUR - AVEC LE SOURIRE - LES BAS-FONDS - LA REINE DES RESQUIL- LEUSES - TROIS-SIX-NEUF - LE CHEMIN DE RIO — FEMMES — VOUS N'AVEZ RIEN A DECLARER - LES DÉGOURDIS DE LA 11' - L'ILE DES VEUVES. — Me HiW'.PiPtB O/'FILMDOM Ail TUE NtwS AUTUl TIME «DjaaiîY- 1U5 0, Broadway IVEW VOKK C i I y TiUekont CircU 7 47 (6. )7. 58. (« C.sa 68''9 Câble : I.IC.UT BU. Il BOHNK BERLIN Chèque* Postaux : BERLIN 52.4-21 Abonnements : 30 R M par an. The U FILM RINTIR MOWNO P!CT\UU nt»S 89, 91, Wardoor Street I. O V 1> O rV W 1 riliîllll: Gerr.rd 57412.1 Càbl, MOVIPICNEWS RATH LONDON Abonnements *■ 3 pal in. RIVISTA MENSIl'E R O M A Vie Emonuele Filiberro, 191 Telef 760 588 Les INFORMATIONS et les ABONNEMENTS peuvent être transmis par LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE. LA asMitio FRANÇAISE présentent <+, RUE PUTEAUX PARIS xvnr MAR, 95.01-9509 Présentation Corporative JEANNE BOITEL JEAN GALLAND eh JEAN- MAX DANS ®mmmî MAURICE LAGRENÉE GEORGES MAULOV et GILBERT PERiGNAUX V.VINA,NITA GEORGES,MARlOTTY EVA BARCINS-KA et PIERRE ETCMEPÀRE MISE EN SCENE DE WH.LY ROZIER LA r^ EMATOGRA tAISE f DISTRIBUE par PARIS FILMS VOG 14 bis, avenue Rachel Tél. : Marcadet 70 96 MARSEILLE GUY MAIA 44, boulevard de Longchamp Tél. : National 15-00 [BORDEAUX SELECTIONS CINÉMATOGRAPHIQUES DU SUD-OUEST 4, rue Rolland Tél. : Bordeaux 84.5-65 LYON SOCIETE CENTRALE DE DISTRIBUTION DE FILMS 35, rue Vaubecourt Tél. : Franklin 63-29 LILLE DEFIVES ET QUENNEPOIX 138, rue de Paris Tél. : Lille 19-25 AFRIQUE DU NORD ISLY FILMS, M. Tenoudji 6. rue d'Isly, Alger Tél. : Alger 91-57 BRUXELLES SOCIETE BELGE DES FILMS ATLAS 33, Quai au Foin Tél. : Bruxelles 17 26-70 VENTE EXCLUSIVE POUR LETRANGER PARIS EXPORT-FILM 36, avenue Hoche Tél. : Carnot 04-5 4 l LE PLUS GRAND FILM FRANÇAIS RÉALISÉ A CE JOUR O. *lftNTE^ DE BAL UN FILM DE JULIEN DU VIVIER AVEC LES PLUS GRANDES VEDETTES FRANÇAISES SERA PRÉSENTÉ AUX DIRECTEURS COURANT JUILLET POND PAR CtlAPLE/JOUPJON ^ DIRECTEUR GENERAL JACQUET MATÏIOT ÉCLAIR TIRAGE /TUDIO/- ÉCLAIR CAMÉRÊCLAIR 1937 •ÉCLAIR' LA VIEILLE MAPQU 19 DUE GAILLON F=p?/\NÇ:AI^ |iiiiiiiii!iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniii!iiiyj = 19' ANNEE = CIME = PRIX t 5 Francs = âlllllllllllllilllllllllllllllllllllllliilllilûi LE CINEMA FRANÇAIS glIIIIIIIIÏIIIIIIIïXIÎ RAPHIE gllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllgf | M- 969 = |j 28 MAI 1937 §§ âllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllff JENNY PÉPÉ LE MOKO MARTHE RICHARD LE PURITAIN LA GRANDE ILLUSION LA MARSEILLAISE R. A .C 19, RUE DE LISBONNE. PARIS TEL'.LAB 85 8î REVUE HEBDOMADAIRE Téléphone : Diderot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur ■ Paul Aofntt* HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et AflminKtratlon : 29, rue Marsoulan, Paris (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne Indps anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. ^TTTTyxiUlTTTTTTTTT^ LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS TAli^^L. m ChamPJ %"ey- PA*15- ™. . AGIMAHJOfl BALZAC 78-10 Ï8-M Edilènl" les LES BAI-FOND) LE) DEGOURDIS DE LA 11! V0U1 N'AVEZ RIEN A DECLARER? Martha EGGERTH PARLE ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS U CHANSON DU SOUVENIR <É> rxrxxxxxxxxxxxs i:k ivi'heko • o\tu;\i EDITORIAL : L'Exploitation victime de l'Exposition Grâce aux films en couleurs. Hollywood re- part « la conquête des marcliés étrangers. Une moyenne de 30 millions ]>ar film.... Den.r grands prix pendant l'Exposition. L'accord franco-allemand. Le vrai visage du cinéma français Importante réception aux studios tic Joinville ■'our La Citadelle du Silence. Lu grève d'Hollywood. M. Balaban. président de la I aramount, an- nonce le programme de sa Société. POUR LES DIRECTEURS : Lois Sociales... contrats collectifs Fermeture des Maisons de Distribution du Nord, du Samedi midi au Mardi. Les nouvelles salles à Paris. Fermeture des salles le lundi. Les conseils de l'Opérateur A Nice Nancy Toulouse Analyse et critique des /Unis. A Nice avec « Les Hommes sens nom ». Alexandre Korda /tarie d'abandonner le marché américain. Frank Capra à Paris. Le film français aux Etats-Unis Luxembourg Importation! des films en Italie. Le travail dans les Studios /.:..• principaux films du mots pour l'expor- tation (en trois langues). TECHNIQUE ET MATERIEL : .1 propos d'un procès : Chatlie Chaplin- René Clair Le développement éi ton chaud de contretype-;. L'Octave et le Décibel Le Petit format Informations. Les Présentations. Petites Annonces P. -A. Karlé. M. Colin-Revul. Fernand Vincent. René Célier P. Guimbertaud. Epardaud. M.-.I. Keller. R. Bruguière. Robert Stern. N. Liez. Lucie Derain. A.-P. Richard. R. Landau. Jean Turquan. R A I M U A L E R M E BRASSEUR GERMAINE AU S S E Y S Y L V I A BATAILLE PAULINE CARTON GEORGIUS G U I S O L SATURNIN- F A B R E MARGUERITE TEM PLE Y sont réunis dans VOUS N'AVEZ RIEN A DÉCLARER ? ]♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+] M. M. HAKIM présentent 44 LE SEUL FILM POUR 1937 DE TINO ROSSI NAPLES AU BAISER DE FEU d'après l'œuvre d' AUGUSTE BAlLLY 11 non non PARIS FI l-M PRODUCTION ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ |iiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiii!iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii m mu iiiiiimiiiiiiiiiiii! iiiniiiiiiiii iiiniii iiiiiiiiiiiin imiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiini miiiii^ LES GRANDES FIRMES DE FRANCE FILMS ALBATROS |7. Av. Vion Whitcomb, PARIS 16 ! Tél.: JASMIN 18-96 IFILMSderu.R.S.S. = FRANCE, BELGIQUE E et SUISSE f SELECTION EXCLUSIVE 1N0RDFILM = 3, rue du Colisée, | Paris (8e) fTéléphone : Balzac 09-22. 37, Avenue des Chnmps-EIvsces PARIS (VIII») Téléphone : Balzac 40-38. Cable*-. LEREBF.N-PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tel : Elysées 19-45 ; +,Ru? Puteaux | PARIS XVI lî Tel :MAR cadet 9? 65- 95 01*9509 =36, avenue Hoche, Paris (8e) ïTél. : Wagram 47-25 — 47-26 = Adresse télégr. : Trustcin [compagnie française i cinematographique : 40, Rue Françols-1" | Elysées : 66-44, 45, 46, 47. : Adr. téléer. : Cof racine ::iiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinir FILMS SOVIÉTIQUES Procucîidn 1936-1537 Exclusivité peur io FRANCE ■a BELGIQUE et Io SUISSE lQffice Cinématographique | nternational 6, Rono-PomtdesChomps-Elysées PARIS-8 Tél. ELYSÉES 36-04 à ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 56, Rue de Bassano. — PARI;» Elys. 34-70 (4 lignes groupées) Inter-EIysées 34. <$&? Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 r ;< o RADIO 52, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 ^l^ 8, rue Alfrcd-cle-Vigny PARIS (8e) Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO 14 R. HORVILLEUR bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-96 FILMS GEORGES AGIMAN PARIS — LA I3ëme ENQUETE de GREY dont la sortie coïncidera avec l'ouverture de l'Exposition 1937 sera distribué par LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées. — PARIS Tél. : Elys. 60-00 8, rue Catulle-Mendès Paris ((17e) Tél. Gai. 51-81 et suite ^Ur \\* lia mi >. k £L fe 36, Avenue Hoche Paris (8-) Carnot 30-21 30-22 Adresse télégraphique JESTICFILM PARIS 1 bis, rue Gounod, Paris (17e) Téléphone : Wag. 47-30. PARIS FIL-M PRODUCTION 79. Champs-Elysées AJr. Téïtgr. PARIFILM Téléphone : BALZAC 19-45 LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES DE FRANCE C3 I— 50, rue de Rome. Paris (8e) Laborde : 69-60 LES FILMS Marcel Pagnol 13, rue Fortung, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 Àimmxs, ONTROl.ES AUTOMATIQUES 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) Tel. BALZAC 47-95 Ch.Jourjqn *S3| Port/ À ÉPINAy-4-6EO 21.616 » 14.373 » 139.985 20.405 » 16.419 » 18.434 » 195.243 » 13 SEMAINE EN COURS 11 SEMAINE EN COURS " 3 ARTILLEURS AU PENSIONNAT " détient le record de tous les filins sans exception A BORDEAUX plus de 40.000 entrées en II semaines Constat d'Huissier A la requête du Directeur du " Cinéma Intendance" à Bordeaux, Nous, huissie , déclarons avoir constaté d'après les documents comptables de l'établissement et notamment d après le compte de taxes du Droit des Pauvres et d: la Faxe d'Etat' que le nombre d'entrées pa\anles contrôlées Par ce cinéma s'est élevé entre le 25 Février 1937 et le 12 Mai 1937, au total de QUARANTE MILLE TROIS. Nous avons également constaté que depuis le 25 février jusqu'au 12 mai. le fi'm porté au programme était intitulé •' TROIS ARTILLEURS AU PENSIONNAT. En joi de quoi, nous avons dressé le présent, etc.. Le Film est passé partout dans les régions Bordeaux, Marseille PARTOUT ON RELOUE LA 2E VISION POUR L'HIVER PROCHAIN GALLIA-CINÉÏ. Emile Couslnet, Bordeaux. Marseille ranae d L'Avtmture Mexicaine ( Tragédie de la Maison de Habsbourg") 1937 VENTE POUR E MONO' R : Charles PHILIPP Avenoe Sensationnel i Le Village du Péché nps-Élysées, PARIS 62-85 fulhti JoutnaL SEUL a été en me&WLz âe fowuÛJL ùanA toute la fâoncB 4UQURS APRES IF SACRE Ie fumàu, CouÀAMtnemmL EN COULEURS NATURELLES PATHE-CONSORTIUM-CINEMA 67 RUE DU FG. SAINT- MARTIN PARIS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'Exploitation Victime de l'Exposition Pendant la durée de l'Exposition, il est du devoir des directeurs de ciné- mas de Paris, citoyens de la grande ville, de faire à leurs hâtes étrangers le plus brillant accueil. Le pavoisement des Champs-Ely- sées est un début. L'éclairage des fa- çades doit être accentué. Le décor de l'entrée, la tenue du personnel d'accueil, le cadre intérieur doivent être égayés, enrichis. Chaque salle doit avoir un air ie fête. La publicité, qui prolonge sur tous les murs de Pa- ris, dans les quotidiens, à la radio, l'attirance de nos spectacles, devra être accrue et accélérée. Ainsi, le Ci- néma participera au grand mouve- ment qui entraîne la foule vers les berges de la Seine, et rendra à la Ca- pitale l'ambiance nocturne que de mornes semaines d'hiver lui avaient enlevée. Voilà qui est bien dit. Mais qui paiera? Nous pouvons nous attendre, com- me cela s'est passé pour la période de l'Exposition Coloniale, et même .'ers de l'Exposition des Arts Décora- tifs qui occupait à peu près le même emplacement proche des Champs- Elysées, à une importante diminution des recettes. Le Parc d'attractions notamment, qui attirera chaque soir plusieurs milliers de nos clients habituels nous concurrencera lourdement. Au lieu de tenir notre place dans le concert des réjouissances en portant jusque dans les plus lointains quar- tiers l'appel à l'amusement, devrons- nous donc fermer nos salles? * * * Nous posons la question. Nous la posons à la Ville de Paris et à l'Etat. On a cou'ume, en haut lieu, de consi- dérer que le cinéma se débrouille toujours seul. C'est sans doute pour- quoi, alors que tous les instruments de propagande ont été employés et rémunérés, les salles de cinémas de Paris ont été laissées à l'écart. Pour réparer cet oubli et faire pour les salles des quartiers une place dans la fête, un simple geste, très ra- pide et immédiatement efficace peut être fait par la Ville. Le Conseil Mu- nicipal doit supprimer le Droit des pauvres pendant la durée de l'Exposi- tion. Nous l'avons déjà dit. La compen- sation, ce sont les spectacles excep- tionnels, Parc d'attractions, courses, galas, fêtes spéciales qui les fourni- ront, et au delà. C'est une mesure normale, facile à prendre et que beaucoup de villes de province pratiquent déjà pendant l'été pour aider leurs spectacles à ne pas fermer. C'est une aide aussi, ce qu'on n'a plus coutume de négliger, à toute une catégorie de travailleurs dont le chômage, pour être « saisonnier » n'est pas moins digne des soins de ses représentants municipaux. * * * Le Conseil Municipal doit faire ce geste. Cependant, je comprends parfaite- ment que nos dirigeants syndicaux, qui ont des intentions beaucoup plus graves puisqu'ils veulent s'attaquer totalement et définitivement aux taxes illégales, ne veuillent pas aller faire cette démarche à l'Hôtel de Ville. Le Cinéma boude et se prépare au combat. Les officiels feraient beaucoup mieux de suivre notre conseil et de couper court à cette offensive. Nous n'en dirons pas plus. P.-A. HARLÉ. Noire Numéro Trimesïriel // faut hâter l'envoi de vos documents destinés à notre Numéro spécial. Les nouvelles conditions de travail dans l'Imprimerie ne permettent aucun retard. Ce numéro d'Exportation paraîtra le 26 Juin. Annabella dans La Citadelle du Silence L'Extension du Circuit Siritzky, à Marseille A partir du 1"' septembre prochain, M. Siritzky présidera aux destinées de l'Odéon, la grande salle de la Canebière, et de l'Eldorado, la plus importante deuxième vision de cette ville. 4 Nagamasa Kawakita prépare un Film franco-nippon Nous avons pu joindre M. Nagamasa Kawakita, en présence de M. Lévitan le grand spécialiste de la vente du film fran- çais au Japon. Il nous a annoncé qu'il pré- parait un film qui sera parlé en français et en japonais. Ce même producteur avait réa- lisé déjà un film germano-nippon qui nous fut présenté mercredi, dans une salle pri- vée des Champs-Elysées. La Fille du Samouraï présente, en efi'et, celte curieuse particularité d'être parlé partie en allemand, partie en japonais. C'est Je premier d'une série de ce genre; le deuxième sera mi-français, mi-japonais. Il a été tourné sous la direction de Naga- masa Kawakita, le distributeur japonais bien connu. La mise en scène est d'Arnold Fank, le réalisateur des Prisonniers de la Montagne. Ce film, qui intéressa vivement les spec- tateurs, sera commenté plus longuement dans notre prochain journal. L'ACCORD FRANCO-ALLEMAND D'après les nouvelles les plus récen- tes, l'accord franco-allemand serait pu- rement et simplement renouvelé. Les autorités françaises se montrent, en effet, nettement défavorables aux pro- positions de la Fédération des Cham- bres syndicales et du Syndicat des exportateurs de films français qui dési- raient ardemment voir créer une caisse de clearing facilitant les échanges du film entre l'Allemagne et la France. 10 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦,♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Edwige FeuiHère et Jacques Baumer dans Feu, un film de Jacques de Barcncelli. Ne pas confondre Impérial Film et Impérial Film Production M. J. Lucachevitch, directeur d'Impé- rial Film, S. A. au capital de 250.000 francs, 1, rue de Lincoln, Paris (8e), nous prie d'insérer la lettre ci-dessous : Ces derniers temps, il y a eu confusion entre notre société et une nouvelle so- ciété qui vient de se créer sous la déno- mination « Impérial Film Production ». Je vous prie d'avoir l'amabilité de pas- ser l'écho suivant afin d'en aviser ta corporation : « La Société de Production Impérial Film, 1, rue Lincoln, avise, à toutes fins utiles, qu'elle n'est pas la productrice d'un film intitulé Yamilé sous les Cèdres, et qu'elle n'a rien de commun avec une nouvelle société qui vient de se créer sous la dénomination « Impérial Film Production ». Avec mes remerciements, etc.. Nous pensons que dans leur pro- pre intérêt, les Sociétés devraient éviter ce genre de confusion. Une note récemment parue dans « La Cinématogaphie Française pouvant donner lieu à un malentendu, nous nous empressons de préciser ce qui suit : Les Productions Lehmann ont confié la distribution du « Courrier de Lyon », pour la France Continentale, aux Distri- buteurs Français, 122, avenue des Champs-Elysées, et la vente exclusive à l'étranger aux Films Agiman, 6, rue d'Artois, Paris (8e). Nous publierons incessamment', nous espérons le faire la semaine prochaine, le programme du Premier Bloc de la nouvelle Production Paramount 1937- 1938. gpHÎE CIIIIIIIIIIIIÏTTIIIÏTTTl Avec le Film en Couleurs, Hollywood repart à la Conquête des Marchés étrangers On prévoit 30 Millions pour cbap Film D'après notre confrère américain « Variety », les producteurs d'Hollywood commenceraient à être fortement parti- sans du film en couleurs, très prisé sur les marchés étrangers. Sam Goldwyn et les United Artists notamment, s'engagent à fond dans la nouvelle voie. Ce sont les recettes du film « Le Jar- din d'Allah » qui ont emporté la décision. « Le Jardin d'Allah » a, en effet, réalisé une recette plus forte dans les pays étrangers qu'aux Etats-Unis. Au total, ce film a encaissé 2.700.000 dollars soit plus de 59 millions de francs. Ces chiffres ont décidé Sam Goldwyn à réaliser le film « Goldwyn Follies » en couleurs. Le budget de ce film s'élève à 2.100.000 dollars soit plus de 46 mil- lions de francs. En noir et blanc, ce même film aurait coûté 1.500.000 dollars, soit 33 millions de francs. La couleur nécessite, par con- séquent, un nouvel investissement de 13 millions de francs. L'estimation habi- tuelle d'après laquelle le prix de revient du film en couleurs ne dépasserait que de 10 ' < , celui du film ordinaire ne sem- ble donc pas être tout à fait exacte. Le dernier film en couleurs de David Selznick : .< Star is Born » reviendrait à 1.400.000 dollars, soit à près de 31 millions de francs. Walter Wanger tourne en couleurs et Alexandre Korda serait, lui aussi, décidé à adopter cette formule. ■< Variety » fait remarquer que les brillantes recettes des films en couleurs n'ont, toutefois, pas encore atteint celles réalisées par le film en blanc et noir de Charlie Chaplin : « Les Temps Moder- nes », dont les rentrées mondiales s'élè- veraient actuellement à 4.000.000 dol- lars, soit un peu plus de 88 millions de francs. Ces chiffres laisseront rêveurs nos producteurs qui doivent réussir à faire de grands et bons films internatio- naux avec 2 millions de francs, difficile- ment amortissables. Mais, ce sont pro- bablement ces difficultés qui font de nos films des œuvres de qualité. Aux millions nous ne pouvons opposer que notre vieux bon sens, un peu d'esprit et d'intelligence. Marcel COLIN-REVAL. De passage à Londres, M. Balaban, Président de la Paramount, annonce pour la Saison prochaine un Programme de 55 Films représentant une Dépense de 500 Millions de Francs M. Barney Balaban, président de Para- mount, est en ce moment à Londres, où il est arrivé voici deux semaines, après un court séjour en France. M. Balaban qui ve- nait pour la première fois visiter les bran- ches européennes de la Compagnie dont il est le Président, a donné à nos confrères anglais quelques renseignements sur les projets de Paramount pour la saison 1937-38. Une scène d ' rilm de Cécil B. de Mille: Une Aven- ture de Buffalo-Bill avec Gary C ooper. Le nombre des films réalisés sera envi- ron 55, sur lesquels 22 seront des « super » qui ne coûteront pas moins d'un million de dollars chacun, soit 23 millions de francs. Le budget de toute la production, en augmentation de 30 % sur la saison précé- dente, sera de 22 millions de dollars, soit près de 500 millions de francs. Les films en couleurs constitueront une partie importante de ce programme, et dé- jà deux grandes productions en Technico- lor sont en préparation. M. Balaban a insisté sur les progrès ac- complis récemment aux studios Paramount d'Hollywood. Ce n'est pas avant quelques mois que le marché européen pourra res- sentir les effets de cette amélioration de qualité. M. Balaban a ajouté que Paramount venait de renouveler les baux des immeu- bles que cette compagnie possédait sur le continent. Nous croyons savoir que M. Balaban a laissé entendre qu'il est d'avis de stimu- ler l'activité des Studios Paramount de Saint-Maurice et de leur donner un plus grand essor, ce qui nous permet de com- prendre que ces studios resteront sous la gestion Paramount. gXXXXXXXXXXTXXYXXXXXYTTJ CINE* FB RAPHIE tlXlXXXXXXXXXXT Une importante réception aux Studios de Joinville pour "La Citadelle du Silence" M. Lucachevitch, producteur de tant de grand films comme Veille d'Armes, a con- vié, dans l'après-midi de mardi, de nom- breuses personnalités en même temps que la presse parisienne à assister aux prises de vues du nouveau film de Marcel L'Her- bier : La Citadelle du Silence. Dans un décor immense occupant trois grands plateaux, représentant la fidèle re- constitution d'une imposante citadelle slave, signée par les artistes A. Andreew et G. de Gastyne, nous assistâmes à une révolte de bagnards polonais. Mitrailleuses, bruits de chaînes, un mou- vement fou, de l'émotion, tout cela don- nait un cachet sauvage à cette scène très réussie dans laquelle la gracieuse silhouette d'Annabella, l'héroïne du film, contrastait singulièrement. Pierre Renoir, Pierre Larquey et Ber- nard Lancret font des créations impres- sionnantes et l'opérateur Thirard et son ex- cellente équipe travaillent avec ardeur. On notait, autour de M. Lucachevitch, producteur et de M. Schiffrin. directeur de la production, la présence de M. Wieruz-Ko- valsky, Lady Davin, comtesse de Mohl, M. Renaitour, les commandants Calvet et Main- cent, ainsi que de nombreuses personna- lités du cinéma, dont M. Roger Weill, M. B. Desiardin, M. André Ullmann, MM. Siritzky, M. Noé Bloch, Gentel, R. Pines et de nom- breux acheteurs de films français. En souvenir de cette aimable réception, Annabella eut la délicate attention d'offrir à certains invités un portefeuille contenant un billet de la Loterie nationale accompa- gné des vœux de bonne chance de notre vedette. La Orève à Hollywood : Situation inchangée Hollywood. — Aucun accord n'étant en- core intervenu entre les Producteurs et le Syndicat des Techniciens, la grève conti- nue à Hollvwood. On sait qu'entre autres revendications, les techniciens demandent la reconnaissance de leur union par les producteurs et l'exclusivité de l'embau- chage. On avait annoncé que les Techniciens avaient demandé à tous les svndicats de travailleurs des Etats-Unis de bovcottcr les films où joueraient Robert Mont«omery, Frank Morgan, Franchot Tone, Edward Arnold, membres dirigeants du Screen Ac- tors Gu'ld. Charles Lessing, chef de l'organisation des techniciens a donné un démenti formel a ce sujet. Les portes des studios sont toujours gar- dées par des piquets d'ouvrières qui avec des appareils photographiques ou des ca- méras de 16mm enregistrent les visages de tous ceux qui vont travailler. Les acteurs qui ont subi quelques vio- lences de la part de certains grévistes se font escorter pour se rendre aux studios. A l'heure actuelle la situation reste in- changée. ■ La vente à l'étranger de la nou- velle production B. N. Films-Tellus Film « « L'Alibi » a été confiée à la Société Filmka, 3, rue Théodore-de-Banville, Paris. Téléphone : Galvani 82-97. ■ Eden Productions nous informe que ses bureaux sont transférés : 23, rue Raynouard, Paris (16°). Téléphone : Jas- min 12-62. DANIELLE DARRIEUX dans Abus de Confiance de Pierre Wolff, mis en s ène par Henri Decoin QUELQUES PRÉCISFONS QUATRE GRANDS PRIX PENDANT L'EXPOSITION Nous avons publié dans notre dernier numéro spécial un long aperçu sur les ma- nifestations cinématographiques pendant l'Exposition. Voici un communiqué qui apporte certaines précisions utiles. Au Pavillon du Cinéma, construit sous un des piliers de la Tour Eiffel, le cinéma se manifestera pat une exposition at- trayante, depuis le cinéma d'enseignement, le cinéma d'amateur, ainsi que les applica- tions les plus diverses du cinéma. Six grandes soirées de gala, au cours desquel- les seront projetés des films français et étrangers, marqueront par leur caractère national. Mais le cinéma se manifestera également dans vingt-cinq sections où des projections de films documentaires, certaines impor- tantes, comme au Palais de la Publicité, seront données chaque jour. En outre, des salles ont été établies dans plusieurs pavil- lons étrangers: 1T.R.S.S., la Belgique, l'Al- lemagne, l'Autriche, la Suisse, le Danemark, le Siam, la Grèce, la Norvège, le pavillon Néerlandais, les Etats-Unis; les program- mes prévus comprennent des documentai- res et quelques films romanesques. Des concours sont également prévus: un premier intitulé le Grand Prix du Film Français de l'Exposition de 1937, réservé aux films français de 2.200 mètres, un autre doté d'un prix de 25.000 francs réservé également aux films français, un troisième, international celui-là, réservé aux films d'amateurs et doté d'un prix de 10.000 fr., enfin un quatrième réservé aux films scien- tifiques également doté de 10.000 francs de prix. Si l'on ajoute la réunion à Paris pendant l'Exposition de divers congrès: quinzaine du cinéma, congrès international de la Ci- nématographie, congrès du comité interna- tional pour la diffusion artistique et litté- raire par le cinéma, et congrès internatio- nal de la Presse cinématographique, on comprendra que l'on trouvera pendant l'Exposition les manifestations les plus di- verses du septième art. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦ FRfi R/\PHIE SE Le Syndicat Professionnel Français du Spectacle groupe 1.S00 membres Le Syndicat du Spectacle, dont Jules Berry a accepté la présidence d'honneur, réunit les artistes dramatiques, lyriques, ci- nématographiques, de music-hall, de cir- que et de cabaret, ainsi que les régisseurs musiciens et artisans du spectacle. Fondé le 11 décembre 1936, ce groupement, dont le nombre s'accroît rapidement, est en pleine prospérité. Le Comité de ce syndicat, où chacune des brandies de son activité a son repré- sentant qualifié, est ainsi constitué : prési- dent d'honneur : Jules Berry; président : Maurice Mayen; vice-président Clesen et Roger Vieuiile; secrétaire général: Henri Trévoux ; secrétaire adjoint : Raoul Plot ; trésorier: F. Audier; trésorier adjoint: Lar- mée; membres : Jacques Baumer, Bontron, Jean (iuillet, Gustave Nelson, Tirmont, Jean Tranchant. Sur la liste des adhérents on relève les noms de : Lisette Lanvin, Tonia Navar, Laure Diana, Pierrette Mad, Marc Valbel, Marc Hélv, Jeanne Pierdely, Re- née Dennsy, etc.. Un certain nombre de membres de l'Union des Artistes, qui désapprouvent vi- vement le rattachement de ce groupement à la C.G.T. songent également à rallier le , S. P. F. du Spectacle dont le caractère indé- pendant attire leurs sympathies. Le groupement du spectacle a le souci | de procurer du travail à ses membres; à I cet effet, il organise de nombreuses fêtes qui lui ont déjà permis de placer de nom- breux adhérents. De plus, ce syndicat re- çoit toutes les offres d'emploi des produc- teurs de filins et des directeurs de théâtres. Il est en mesure de procurer les acteurs, petits rôles et figurants qu'on veut bien lui demander, supprimant de ce fait de nom- breux chômeurs. Par les soins du Comité, un contrat col- lectif a été établi. S'il n'est pas encore offi- ciellement reconnu par le Syndicat des Di- recteurs, du moins un grand nombre d'en- tre eux l'ont-ils virtuellement accepté, esli- mant que, tout en respectant leurs droits, il facilitait leur tâche. G. T. ♦ L'Assemblée Généra dii Syndicat Français Au cours de l'assemblée générale du Syn- dicat Français dont nous avons rendu compte dans le dernier numéro, ont été élus administrateurs, dans l'ordre des voix obtenues : Pour trois ans : MM. Lussiez, Bernheim. Blond"hin, Yvart, Mme Brézillon, Desprez, Clavers, Devaux, Levasseur, Nachbaur. Pour deux ans : M. Garnier. Pour un an : MM. Lallemand et Dumont. Ont été réélus à l'unanimité commissaires aux comptes pour 1937 : MM. Roux, Renaud et Condroyer. * * Suivant une coutume traditionnelle, le Syndicat Français, a décerné, au cours de son assemblée générale, une médaille d'hon- neur aux directeurs ayant plus de vingt ans d'exploitation. La lecture du palmarès a donné lieu à de vifs applaudissements de toute l'assemblée: M. Fernand Morel, président honoraire du Syndicat Français et directeur du Rivoli Cinéma à Paris, président de l'Œuvre de la Maison de Retraite d'Orly. M. J.-M. Jacquemond, directeur du Cir- cuit Ciné-Centre de Lyon. M. Jean Nicolas, directeur des Variétés de Vaires-sur-Marne. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE \M VISACE DU CINÉMA FRANÇAIS En dépit des charges accrues, il a retrouvé confiance Lucien Nat dans une scène de "BOISSIÈRE" Un des principaux interprètes des pièces créées par Gaston Baty au Théâtre Montparnasse, Lucien Nat, dont les récents débuts cinématographiques dans la Tendre Ennemie avaient été excellents, vient de faire dans Boissière une création qui le place d'emblée parmi nos meilleurs comédiens de l'écran. Robert Dalban qui fut psndant un an le partenaire de Gaby Morlay au Gymnase dans Le Messager, va faire ses débuts à l'écran dans Passeurs d'Hommes où il incarnera le rôle du Lieutenant Heinrich. On sait que la distribution de ce film comporte les noms de Constant Rémy, Jean Galland, Paul Azaïs et Junie Astor. Il sera mis en scène par René Jayet et supervisé par Henri Roussell Sous ce titre optimiste, notre excellent ami Fernand Vincent, secrétaire général de la Fédération des Chambres syndicales de la Cinématographie, a publié, dans le Fi- garo du 18 mai dernier, un article comme nous en voudrions voir beaucoup dans la grande presse. Après avoir analysé la situation difficile de l'industrie écrasée par les impôts, et après avoir fait l'éloge du rapport de M. de Carmoy, Fernand Vincent conclut dans les termes que voici : Aujourd'hui, eu dépit de charges accrues et de menaces non encore dissipées, le ci- néma français a retrouvé sa confiance en lui-même. Il produit, à la cadence de dix pur mois, des œuvres qui font prime sur le marché français et dont une bonne part est exportée vers l'Europe centrale, la Scandi- navie, l'Amérique du Sud, le proche Orient, le Japon et même les pays anglo-saxons. Encouragés par cette activité régulière et saine, les capitaux viennent à lui et il n'est pas indifférent de noter ici que ce sont les capitaux britanniques qui font preuve jus- qa'à ce jour de la plus grande confiance dans le film francxiis. Au moment où des perspectives nette- ment favorables s'ouvrent à lui, il est per- mis de souhaiter que le cinéma français ne voie pas son effort plus longtemps entravé par une fiscalité oppressive et par la stu- pide politique d'avilissement du prix des places et de projection de deux grands films au même programme, récemment appliquée par certains directeurs de salles. Les pouvoirs publics et les organisations syndicales ont entre leurs mains la prospé- rité et l'avenir d'une grande industrie utile au prestige français; plaise au Ciel que les uns et les autres sachent veiller et agir. ♦ Attention au Film français au Canada La presse canadienne se montre fort émue de voir pénétrer sur le marché cana- dien des films français nettement immo- raux. Nos amis se montrent d'autant plus courroucés que les importateurs n'hésitent pas à débaptiser les films pour les faire admettre. Nous pensons qu'il s'agit là d'une erreur très erave qu'il ne faudrait pas renouveler. M. C.-R. Retards en Douane De nombreux importateurs se sont plaints des retards apportés au dédouane- ment de leurs films. Ces retards sont exclusivement imputa- bles à l'administration des Douanes qui, par suite des nouvelles formalités imposées par l'application de la taxe unique de 6 % se trouve actuellement débordée. Il est un fait que la taxe de 6 % est venue augmenter considérablement la paperasse- rie douanière et que, s'il est question d'aug- menter sous peu l'effectif du personnel des Douanes, cette mesure n'est "s encore ap- -•uée. Devant cet état de chose, la Chambre Syndicale des Transports a cru de son de- voir d'établir une circulaire dégageant la responsabilité de ses ressortissants et d'in- tervenir auprès de l'Administration des Douanes pour lui signaler les graves incon- vénients qui en résultent. 13 IXXXXXXXXXXXXXXX IIIIIIII CIME .OTmRAPHIE POUR LES DIRECTEURS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. LOIS SOCIALES... CONTRATS COLLECTIFS L'application des nouvelles lois sociales importe à l'Exploitation des charges con- sidérables. Certaines réformes étaient nécessaires. Elles correspondent à des revendications justifiées. D'autres peuvent sembler exces- sives. Dans le premier cas, il eut été bon de faire droit à ces revendications sans que ies lois y obligent. Dans le second cas, il fallait s'organiser pour résister. Il n'est pas question, pour l'instant, de mettre ces lois nouvelles en discussion. Il est trop tard pour récriminer. Il s'agit de savoir comment l'Exploita- tion va pouvoir faire face à ces obligations supplémentaires venant se greffer sur tou- tes celles qui, déjà, rendaient précaire la vie de tant de salles. C'est afin de pouvoir présenter à nos lecteurs tous les aspects de la question que j'ai voulu prendre l'avis d'un certain nom- bre de directeurs. Je voudrais en interroger un plus grand nombre. Il serait utile de connaître l'opi- nion des directeurs de province. Je ne puis me rendre auprès d'eux. Aussi je les prie de vouloir bien envoyer à la Cinémaiographie Française, la réponse aux questions suivantes : 1" Que pensez-vous des nouvelles lois so- ciales et des contrats collectifs; 2° Quelles répercussions leur application va-t-elle entraîner pour notre Exploitation; 3° Est-il possible de trouver une compen- sation à ces charges nouvelles et quels sont les moyens que vous envisagez pour faire face à la situation ? Des réponses de chacun se dégageront des enseignements utiles pour tous. Nous y trouverons les éléments nécessaires à l'éta- blissement d'un plan d'action pour ceux qui se refusent à voir s'écrouler, en quel- ques instants, les résultats d'une vie de tra- vail. De mes premières entrevues, je rapporte les impressions suivantes : partout la plus entière bonne volonté, le plus grand désir de collaborer à l'expérience sociale entre- prise. .Mais aussi le regret que certaines dispo- sitions aient été prises d'une façon un peu hâtive sans qu'il fut tenu compte - - je ne dirai pas des intérêts; — mais des possibi- lités de chacun. Il en résulte une incertitude, une inquié- tude, qui ne sont pas faites pour stimuler les activités. C'est, à peu près, dans ce sens que me parle .M. Marins (iranon, directeur dans une banlieue populaire, et grand spécialiste des questions fiscales. L'idée ne lui vient pas de discuter du bien fondé de lois qui, promulguées, doi- vent être appliquées, ni des contrats qui, signés, doivent être exécutés. II reste à savoir comment il sera possible de faire face aux charges nouvelles. Il n'est qu'une solution : la suppression complète des taxes d'exception qui ne frap- pent que le spectacle. Ces taxes, avant les lois nouvelles, ren- daient déficitaires un grand nombre de salles. Elles rendent, aujourd'hui, les ex- ploitations impossibles. Non seulement elles sont injustes puis- qu'elles ne frappent qu'une seule catégo- rie de commerçants, mais encore elles sont fixées d'une façon arbitraire, avec des ba- rèmes et des paliers spéciaux suivant les différentes catégories de spectacle et selon les villes que vous habitez. Sans détaxation totale, complète, c'est la fermeture, à brève échéance, pour un grand nombre d'entre nous. Cela, d'autant plus qu'un nouveau danger nous menace. Le jour où les pourboires se- ront supprimés, ce qui entraînera pour nous des charges nouvelles, il sera inutile d'essayer de lutter. II faut tenir compte de ce fait que, dans une exploitation qui était loin d'être bril- lante, il est absolument impossible de com- penser par des ressources nouvelles ces très lourdes charges supplémentaires. Il est impossible d'augmenter de (1,50 le prix des places - ce qui, d'ailleurs, dans la plupart des cas serait insuffisant. -- On pourra augmenter le prix du pain, les tarifs de l'eau, du gaz, de l'électricité et ceux des transports en commun, mais, encore une fois, il est impossible d'envisager l'augmen- tation du prix des places. Alors? Détaxation ou fermeture... René Célier. X. B. - - Ma conversation avec M. Cra- non était antérieure à la récente Assemblée Générale du Syndicat Français. Peut-être cette réunion l'a-t-elle amené à modifier son point de vue, notamment quant à l'augmentation du prix des places. Une scène du film Une Aventure de Buffalo-Bill avec Gary Cooper Les Maisons de Distribution de la Région du Nord seront fermées du Samedi midi au Mardi Les membres de la Chambre syndi- cale des Distributeurs Indépendants de Films cinématographiques du Nord de la France, signataires du présent commu- niqué, informent MM. les Directeurs de Théâtres cinématographiques de la Ré- gion du Nord, qu'en raison de l'applica- tion de la loi des 40 heures, leurs bu- reaux et ateliers seront fermés, à partir du 17 écoulé, du samedi midi au mardi 8 heures. Amar Humbert, Bruitte et Delemar, Decroo (Labor-Films) , Defives et Quen- nepoix, Houtte et Hugon (Olympia- Films), Joachim Henri, Labbé, Malbran- che et Desmet, Mercier et Fontaine (Rex-Films), Miomandre et Beauprez, Serruys Robert, Wacrenier (Lille-Films- Distribution) . La Fermeture ies Salles le Lundi Nous avons déjà annoncé la décision des directeurs d'Amiens de fermer leurs salles tous les lundis. Nous apprenons que les directeurs de Dijon ont pris une décision identique et cette fermeture a tendance à se généraliser. Une Salle d'Actualités à Valenciennes A l'exemple de Lille, Valenciennes va être bientôt dotée d'une salle d'actuali- tés qui unira confort, élégance et... cli- matisation. Le nom de cette salle sera : « Novéac ». Nous ne manquerons pas de donner de plus amples détails ultérieurement. C. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/VPHIE SE 1XXX3 POUR LES DIRECTEURS [XXX3 DU NOUVEAU DANS L'EXPLOITATION NORD-AFRICAINE Le REX D'ORAN, Direction Ténoudj Alger. — Depuis le 17 mai, la luxueuse salle d'Oran, le « Rex », a été adjointe au circuit « Islythéâtre » (direction : Té- noudji). La nouvelle direction a inaugure sa prise de possession avec le film Un ,de la Légion. Nos meilleurs vœux de réussite accompa- gnent le « Rex » dans sa nouvelle destinée. Il n'aura d'ailleurs, pour ce faire, qu'à sui- vre la belle carrière que MM. Ténoudji ont su tracer aux salles « Colisée » de l'Afrique du Nord. A Alger, on active la construction d'une nouvelle salle dans le faubourg de Bab-El- Oued, cependant que deux certitudes de cinémas populaires sont à envisager dans d'autres quartiers algérois. A Sousse (Tunisie) MM. Ernest et Isaac Setbon font procéder à l'édification d'un nouveau cinéma dénommé « Vox » et qui. doté de 400 places environ, sera équipé par R. C A. Photophone. Son inauguration est proche, il sera d'abord un plein-air pour devenir une salle d'hiver à la rentrée d'oc- tobre. La nouvelle saison verra, d'autre part, la naissance à Sfax (Tunisie) d'un cinéma, le « Vox », celui-ci dirigé par M. Albert Set- bon, autre membre de la famille Setbon, dont l'activité cinématographique en tant qu'exploitants est bien connue dans la ré- gion. Disons en passant, que les salles « Rex » et « Le Colisée » (ex-Alhainbra réé- quipée par R. C. A.) de Sousse, appartien- nent à MM. Georges Setbon et Cie. Mentionnons enfin le bon départ en ex- ploitation « standard » d'une salle à Aïn- El-Turck (Départements d'Oran) faisant jusqu'ici du cinéma petit format. Paul Saffar. L'EXPLOITATION NIÇOISE Le Casino de Paris" a-t-il changé de mains ? Déclarations de M. Jean PÉKÈS et de M. Jean TALLONE Nice, 18 mai (De notre correspondant partie). — Certaines notes ambiguës pa- rues dans la presse niçoise pouvaient faire croire que le Casino de Paris, la grande salle d'exclusivités de la Promenade des Anglais avait changé de mains. On sait que notre ami M. Jean Pérès, qui fut si long- temps président de la Fédération des direc- teurs de spectacles des Alpes-Maritimes, dirigeait depuis de longues années le célè- bre établissement où il connut les plus re- tentissants succès de la région. La saison dernière, M. Pérès qui avait obtenu l'autorisation des jeux, tenta d'accli- mater le music-hall au Casino de Paris. Il ne semble pas que cette initiative donnât de bons résultats et, sagement, M. Pérès était revenu à ses premières amours : le cinéma. A l'issue du gala des Sept Perles de la Couronne, le film de Sacha Guitry qui obtint au Casino de Paris un gros succès, j'ai pu interroger M. Jean Pérès qui m'a déclaré : Les notes qui ont été publiées sont très tendancieuses, me dit-il. J'ai loué ma salle pour un an à la Société Française d'Exploi- tations Commerciales. Mais il n'y a rien de changé. Je reste directeur artistique et con- tinue à assurer la programmation... Voyez donc M. Tallone, qui représente la société gérante. » M. Jean Tallone est un homme charmant qui semble prendre à cœur ses nouvelles fonctions et qui me reçoit avec une exquise cordialité : — C'est le t) mai que la Société Française d'Exploitations Commerciales a signé avec la Société d'Exploitation du Casino de Paris, représentée par M. Pérès un contrat aux termes duquel elle acquiert la salle en sous- location et gérance libre à partir du 12 mai. Nous sommes donc seuls responsables des charges d'exploitation, M. Pérès nous conti- nuant sa collaboration comme directeur artistique. D'ailleurs, la programmation est déjà assurée jusqu'en octobre. - Fermerez-vous cet été? — Cela dépendra des circonstances et du mouvement touristique sur la Côte. Il se peut que nous fermions une quinzaine pour assurer à notre personnel les vacances payées prévues par les lois sociales. Espérons que la nouvelle direction éten- due du Casino de Paris saura redonner à la grande salle de la Promenade des An- glais son lustre d'autrefois. La qualité des filins saura seule influencer les recettes et ramener le public dans un des plus anciens cinémas de Nice. Edmond Epardand. La Baisse du Prix des Places à Toulouse Voici quelques pavés parus dans les journaux de Toulouse montrant la sensible baisse du prix des places : S:ille de i re Vision Ê partir de DIMAIN JEUDI LE PLAZA fhaugure m nouvelle formule Chaque seuhibe, un programme oe oaia i TOUT H fOUHti AUX PWiX DE PAVEUR I I.7ÔO PLACES offertes au x prix suivants : £n Semaine Mmttnè* ml telri* Olmanchem u Fètea OBOHIITBI fr 5* © BALCON fr. OnOHMTRI Ir. ■ ALCON tam urtou kotijumi iwitnt, • fil 1> pourtMlrsii Aônnar. demain jeudi : 2 grands mm 7ASSP LAUREL & dant Icurdernlargrand »ucc»» |_ ^ B 0 H t M J [ l\ [\ f « un film. d'aventure* sensationnel : ' , ENFANTE 1 adhérez gratuitement au CJub LAUREL et HARDY qUJ voua donnera droit a dea avantages qui vous feront plaisir! Demandez toui renseignements au PLAZA Salle de 2me Vision Âu VOX PENDANT LA SAISON D'ETE une série de grandes reprises. PRIX UNIQUE EN MATINEE DE SEMAINE, d© 14 h. à 19 h. 2 fr. .50 EN SOIREE, à 21 h. Orchestre, 3 ,r" - Balcons, 3.50 Lilian HARVEY. dans ROSES NOIRES Claudette COLBERT dans ALLER ET RETOUR Les actualités en première semaine Salle de 2me Vision OLYMPIA -- A 14 h. 30 21 MATINEE POPULAIRE **f ENTKCE GENERALE Cm LE F€»YER QUI S'ETEINT et E.MIL JANMNGS dans LES DEUX ROIS 1 Un charmant garçon vient de naître au foyer de Mme et M. Armand Sonigo, di- recteur propriétaire de l'Odéon-Cinéma d'Alger. Nos sincères félicitations. ' A CALLET ' £e ô^xjécÀxxJ^JiMje cLe*> IflÀdjexxjuux, -"ReeÊcxmxe RLcUmix-Réclanie à Rideaur de Scène FoncciminanZ Electriquement ou non BUREAUX ET ATELi ERS : I7& 19 RUE PAUL SOU DAY LL HAVRE TEL"-' 2 L.GNE5(60.Ô9 :xxx: pour les directeurs cxxx: Syndicat des Directeurs du Nord et du Pas-de-Calais Réunion du 21 Mai 1937 Réunis sous la présidence de M. F. Fran- çois, président, les administrateurs ont dé- cidé : De pourvoir au remplacement de 3 admi- nistrateurs conformément à l'art. 25 des statuts; De donner pleins pouvoirs au président ou le cas échéant à l'un des deux vice-pré- sidents, de se déplacer à Paris pour y re- présenter les intérêts des Directeurs du Nord et du Pas-de-Calais dans les réunions importantes qui sont présentement suscep- tibles de se produire pour la défense éner- gique des droits à la vie de l'exploitation et contre les menaces graves qui menacent actuellement les exploitants; D'approuver l'attitude énergique et les ré- serves faites par le Président auprès des pouvoirs compétents contre la signature de contrats collectifs régionaux imposant des salaires et des conditions de travail sur les- quels le Syndicat n'a pas été consulté quoi- que seul qualifié en vertu de l'article 31 v.a. de la loi du 24 juin 193G. La commission administrative a en ou- tre discuté longuement des répercussions des salaires de base qui sont actuellement acceptés en dehors de son contrôle par certaines exploitations importantes et dont la répercussion serait nuisible aux intérêts des exploitants de petites salles. Elle a approuvé les réserves faites par son président pour dégager la responsabilité syndicale de cet état de fait qui ne tient pas compte de l'intérêt général. Elle a pris acte du refus de collabora- tion d'un directeur ainsi que de la corres- pondance échangée avec les organismes syndicaux et fédéraux de Paris qui laisse entrevoir des événements graves et pro- chains où chacun aura pour mission de faire preuve de stricte discipline syndicale. La commission a également envisagé les répercussions sur le budget syndical de l'augmentation de l'aide financière qui lui est demandée par un organisme de Paris auquel le groupement du Nord est affilié et renvoie à une prochaine séance l'étude des moyens de la réaliser. M. Michel a été nommé secrétaire admi- nistratif intérimaire. Prochaine réunion : vendredi 4 juin. La Commission Administrative. En Afrique du Nord LE VOX D'ALGER Islythéâtre vient de louer pour huit ans la belle salle du Vox à Alger. CHEZ LES DIRECTEURS M. Olivier, directeur du Colisée de Ra- bat, a quitté la ville résidentielle pour pren- dre la direction du Colisée d'Oran. M. Olivier est remplacé à Rabat par M. Delaballe, précédemment chef de poste au Colisée d'Alger. L'ACTIVITE DE MAROCFILM Marocfilm vient de traiter avec la direc- tion du cinéma la Renaissance de Mogador et procurera à cet établissement quelques- uns de ses plus beaux programmes. A AGADIR Le dernier né des cinémas marocains se trouve à Agadir. Il s'appelle le Métropole- Sirène et est dirigé par Mme Mélina. A CASABLANCA Tous les cinémas de Casablanca sans exception se sont associés à la campagne en faveur des miséreux du Sud. Ils ont versé à la souscription la totalité de leurs recet- tes du vendredi 7 Mai. — Ch. P. i5 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Marguerite MORENO qji interprète le rô!e de La Mamêche dans '•regain" de Marcel Pa^nol De Nouvelles Salles à Paris Le Dernier Cinéma muet à Paris disparaît Les travaux de trois nouvelles salles parisiennes sont activement poussés. Ce sont : Le Capucin (Place de l'Opéra, 450 places). Le Courteline, grande salle de 1.0U0 pla- ces située Avenue Michel-Bizot. Le Savoie, grande salle de 1.200 places située au 179, Boulevard Voltaire. Direc- teur M. Saccardv. * Par contre, une des plus anciennes sal- les de Paris disparaît : le cinéma des Go- belins qui vient de fermer ses portes, l'im- meuble étant détruit. C'est le dernier cinéma muet parisien qui disparait. LES CONSEILS DE LOHEHATEUR ATTENTION A L'INCENDIE Ne comptez pas trop sur les vannes d'eau pour éteindre une bobine enflam- mée. Il n'y a qu'une suite à cette manœu- vre : tout le matériel est détérioré et la cabine est immobilisée pendant quelques jours. Il vaut mieux, préventivement, s'en- tourer des précautions qui éviteront le commencement d'incendie : carters tou- jours fermés, les bandes à l'abri dans la boite à film à compartiments étanches, aucune bande dans la cabine, pas de fu- meurs... Et avoir un bon extincteur... Il y en a. Mais il est bon de s'assurer que te pro- duit, ou les gaz dégagés par le produit au contact du feu, ne sont pas nocifs car, dans les cabines mal aérées, l'usage de certains extincteurs devient un danger pour l'opérateur. * * * Défense de fumer... Ce laconique aver- tissement que nous rencontrons un peu partout, et pour ce qui nous intéresse dans toutes les cabines, est considéré par beaucoup comme sans importance, et faisant partie du mobilier. Habitué à le voir là, personne n'y fait plus atten- tion. Son avertissement est pourtant lourd de conséquences pour qui ne l'observe pas. Le Défense de Fumer n'a d'autres ùuts que de réduire les risques de com- mencements d'incendie. N'insistons pas sur ces risques, tout le monde les connaît. Ils sont évidents et c'est jouer avec le feu — c'est le cas de le dire — que de ne pas en tenir compte. Mais attention, le fumeur ne gagne pas toujours à ce petit jeu. L'opérateur. Arrêt important sur la Location des Salles cinématosraphïques Sur plaidoirie de notre ami, Mc Rapoport pour le propriétaire, et de Me Ignace pour le locataire, la 14e Chambre de la Cour, pré- sidée par M. le Président Parigot, a rendu un arrêt dont nous extrayons les passages ci-après. Leur importance n'échappera point aux personnes intéressées à l'exploitation de salles cinématographiques. L'on verra que les lenteurs de la procédure ne sauraient profiter à des locataires occupant « indû- ment » les locaux. Un établissement cinématographique, à qui le renouvellement du bail était refusé, a introduit une instance en deux millions d'indemnité d'éviction. La Cour a rendu son arrêt : Considérant qu'aux termes de l'art. 4 de la loi du 13 Juillet 1933, le Juge doit pour la fixation de l'indemnité tenir compte de tous les éléments de perte que le locataire aura à subir et de gains dont il sera privé ensuite de l'éviction; Considérant en l'espèce que le bail dont il s'agit est venu à expiration par suite de ré- siliation contractuelle le 11 Décembre 1933: Considérant que le bail avait été contracté pour une durée de trois ans; Considérant que l'art. 3 de la loi susdite que sauf accord entre les parties, la durée du nouveau bail sera égale à la durée du bail précédent; Qu'en conséquence, la socié- té preneuse ne pouvait prétendre qu'à un bail de trois ans à compter du 11 Décem- bre 1933, jusqu'au 11 Décembre 1936; Considérant que la société intimée s'est maintenue dans les lieux et y est encore ac- tuellement... Considérant qu'étant toujours dans les lieux la société n'a subi aucune perte ni au- cun manque à gagner; Considérant qu'aux termes des charges et conditions du bail, art. 4 § 2 , tous travaux, changements de distribution, transforma- tions, améliorations, décorations et embel- lissements quelconques sans exception que la société preneuse pourrait faire effectuer aux lieux loués doivent rester en fin de bail survenant pour quelque cause que ce soit, la propriété de la société bailleresse, sans qu'elle ait à payer aucune indemnité, le préjudice causé à la société preneuse peut paraître de peu d'importance;... * * * i L'on voit par cette décision que la Cour d'Appel de Paris n'admet point l'exploitation de propriétaires de bonne foi par des locataires trop habiles. Une telle décision a d'ailleurs comme sanc- tion l'expulsion du locataire. Il nous a donc paru bon de signaler l'arrêt en question. 16 ♦♦♦♦♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TOULOUSE Belle activité pour la fin de Saison Toulouse. - - Le beau temps, ce morte! ennemi du Cinéma, avec qui on ne peut lutter qu'à la seule condition de ne présen- ter que des spectacles de choix, a tait de- puis quelque temps, son apparition dans notre cité. Malgré cela, nous devons recon- naître que les exploitants toulousains ne se sont pas découragés et ont fait des ef- forts méritoires pour ne présenter à leur clientèle que des succès de plein hiver. Signalons en passant, que pour les Fêtes du 1"' mai, qui, cette année, avaient pris une ampleur considérable dans notre ville, les salles avaient clos leurs portes, toute la journée et avaient rouvert à 21 heures pour la soirée habituelle. Les Directeurs n'eurent pas à se plaindre de cette mesure, car le nombre des entrées, dans presque tous les Palaces de la ville, fut important. Voici donc maintenant, un aperçu des spectacles pendant le mois d'avril : Le Jardin d'Allah a tenu l'écran 2 semai- nes, cette production en couleurs fut ap- préciée et obtint un rendement satisfaisant. Marine Richard (2 semaines). Doit être cité comme l'événement de cette fin de sai- son; le rendement de cette production a été des meilleurs. Courrier Sud remporta à son tour un beau succès. Les Dégourdis de la 11" obtinrent un gros résultat durant les 2 semaines d'exclusivités. Fernandel continue à distraire le public par de grosses farces. Pépé le Moko a obtenu un beau rende- ment financier. M. Gurgui avait fait compo- ser une façade, très caractéristique, qui mettait le public dans l'atmosphère du film. Vous n'avez rien à déclarer fut très goûté et obtint un résultat des plus honorables. Les Artilleurs au Pensionnat entame, avec un succès toujours aussi croissant, sa 10' semaine d'exclusivité. Madrid 37. Le premier film officiel sur le siège et le bombardement de Madrid auto- risé par la censure, a obtenu, durant ses deux semaines d'exclusivité, un gros suc- cès. Ces 8 films représentent en résultat, et aussi en qualité, les meilleurs de l'exploi- tation toulousaine en cette fin de saison. On peut, classer ensuite : San Francisco (lro semaine); Tarzan s'évade; Tout va très bien Madame la Mar- quise; L'Amour veille; Les Réprouvés; Le Vagabond Bien-Aimé; Ramona; Ménilmon- tant; Le Mort qui marche; Gigolette; Pan- lins d'Amour, Roses Noires. PETITES NOUVELLES DE TOULOUSE Le nouveau Bureau de l'Association des Directeurs de Spectacles de Toulouse est composé de la façon suivante, pour l'an- née 1937-1938. Président : Antonin Pouget; Vice-Présidents : Victor Perret et Prades; Vice-Présidents honoraires: Gouzy et Syl- vain ; Secrétaire général : Mourié. Secrétaire adjoint : Ricou. Trésorier : Combette. Conseillers : Malaval 'et Périsse. Comité des Féi'es Président : Michel Gurgui. Vice-Président : Jean Galia. DANS LES SALLES DE QUARTIERS Nous apprenons la réouverture du Ciné- ma « Chantecler » sous la dénomination de Cinéma « Fémina ». Nous souhaitons nos meilleurs vœux à la nouvelle direction et bonne chance dans leur nouvelle entreprise. Signalons une excellente amélioration de la projection au « Plaza », depuis la nou- velle direction de la M.-G.-M. « Le Vox » (salle de deuxième vision), a obtenu un joli rendement financier avec L'Amant de Madame Vidal en totalisant : 31.950 francs en une semaine. « Les Variétés » (Circuit Clergue) ont retenu la Cérémonie du Couronnement en couîeurs pour la présenter à leur fidèle clientèle. — Roger Brugnière. NANCY Les Bons Films reçoivent du Public un excellent accueil Mais les Doubles Programmes provoquent souvent des mécontentements En touchant à son épilogue, la saison a continué jusqu'à ce jour, à garder une « forme » satisfaisante. Cependant la formule du « double programme », qui, à présent, s'est infiltrée dans toutes les salles provoque souvent des méconten- tements du fait que certains films de premières parties sont d'une navrante médiocrité. Nous concevons que dans une telle accumulation de pellicule, il est impossible de trouver une qualité constante, même moyenne! Mais il faut prévenir l'exploitation que l'emploi d'une mauvaise bande, en début de séance, est loin de bien « préparer » les spectateurs pour Se film de « fond ». Il serait vraiment pénible — et dange- reux — qu'un navet nuise à une produc- tion de classe sortant de nos studios. Si les <> documentaires » manquent, la production française devrait, cet été, s'occuper énergiquement du film de court-métrage, et cela, pour préserver les grandes réalisations. L-E PATHK semble, une fois de plus, vouloir prendre la « tète » du meilleur ren- dement de la saison. Nous ne pouvons en- core rien affirmer, mais ces dernières se- maines virent la salle en question connaî- tre de beaux succès avec : « Pauvre Petite Fille », Shirlev Temple a fait dépasser les espoirs fondés sur son dernier film présenté ici. La Pocharde, gros succès populaire. Le Coupable, bon film et J'arrose mes Ga- lons. Sous l'uniforme, Bach est encore le gros « béguin » de la foule. Avec ces films, convenant parfaitement à sa clientèle, le Pathé n'a fait que renforcer sa bonne place. Henri Garât et la jeune débutante Denise Bosc dans "Le Fauteuil 47" film que réalise actuellement Fernand Rivers. Ailleurs, l'effort n'a pas été moins grand, ce qui procure une « course » très intéres- sante : AU MAJESTIC : Les Dégourdis de la 11*, 2 semaines, ce qui prouve que Fernandel est le « frère » de lait de Bach. Faisons un Rêve, succès de finesse! Voilà qui est plai- sant à enregistrer. Vous n'avez rien à décla- rer, du bon comique pour toutes salles. A L'EMPIRE : L'Homme à abattre; Paris et surtout Toi c'est moi ont obtenu d'excel- lents résultats. A noter également une très bonne reprise de L'Appel du Silence, ce qui est tout à l'honneur de ce cinéma, à l'égard d'un film d'une valeur si saine. A L'EDEN : A nous Deux Madame la Vie, bon film, donné en même temps qu'à Paris. Bon lancement qui contribua au résultat d'une semaine très satisfaisante; L'Homme de Nulle Pari; excellent film, pas toujours compris, malgré le « ton » humoristique donné à l'œuvre de Pirandello. L'Ange des Ténèbres, Pi ends la Route. M. J. Relier. L'EXPLOITATION DANS LES SALLES DE SECONDES VISIONS OLYMPIA. — Cette salle a considérable- ment augmenté son chiffre d'affaires. En jetant un coup d'oeil sur les 4 premiers mois de l'année 1937, on aperçoit une hausse de 50. 000 francs en comparaison avec les 4 premiers mois de l'année précédente (1936). Le record fut atteint cette saison avec La Porte du Large, puis Bach Détective; Au Son des Guitares doubla le rendement de Mcwi- nella. Enfin notons Le Mioche, gros succès; La Fille du Bois Maudit, Nitchevo, Un de la Légion, César, I^es Bas-Fonds et Cargaison blanche. Les soirées populaires (2 francs) attirent toujours la foule. PALACE. — Cet établissement a pris éga- lement la formule des soirées à tarif mini- mum (2 francs). Le public ne manque pas d'affluer. Le Palace tient une place excel- lente dans la catégorie de seconde vision. Ses recettes sont en hausse. Plusieurs pre- mières visions complètent souvent de gros- ses reprises de l'Empire et du Pathé. Bonne audition par Western. CAMEO. — Une meilleure programma- tion, qui s'améliore encore, a contribué à relever quelque peu cette salle, qui lutte contre la concurrence des circuits. La di- rection du Caméo est vraiment digne d'ar- river à un meilleur résultat. Espérons pour elle, qu'on voudra comprendre que les indé- pendants ne doivent pas être abandonnés. M. J. K. aéteÊcuice PENDANT TOUTE LA DURÉE DES 6 JOURS UNE PUBLICITE IM- PORTANTE A ÉTÉ FAITE AVEC LES PRIMES, DIFFUSION DES AIRS PRINCIPAUX ET PRÉSEN- TATION DES VEDETTES. ? ARTICLES DE PRESSE DANS LES QUOTIDIENS PENDANT 10 JOURS PRÉCÉ- DANT LA SORTIE DU FILM. 3 CLICHÉS IMPORTANTS DANS LES GRANDS QUOTIDIENS. AFFICHAGE INTENSIF DANS LE MÉTRO ET SUR PALISSADES. FAÇADE EXCEPTIONNELLE AVEC SILHOUETTES ANI- MÉES ET FIGURATION VIVANTE COMIQUE. fZm WÊÊHÊÊÊi ~9T PROOUCT. A.D'ACUIAR • DISTRIBUÉE PAR % GRAY-FILM WARNER BROS. prés la Ie tranche de sa compr 1 4 FILMS DUNE VARI ÉTÉ interprétés par DES VEDET PAUL MUNI avec GLENDA FARRELL et NED SPARKS KAY FRANCIS avec GEORGE BRENT ON A TUÉ!.. SA VIE SECRÈTE FIEVRE DE CHEVAL FEMMES MARQUÉES JOE E. BROWN «ans avec CAROL HUGHES et RICHARD' SKEEIS GAII MiHt R BETTE DAVIS DANS avec HUMPHREY BOGART ERROL FLYNN . - ■ ■■*«■»»> w»i%« tanita louise ^ LA LUMIERE VERTE EDW. G. ROBINSON tsiw* *+ « i jl ■ ■ m r* KID GALAHAD et BETTE DAVIS DANS Une magnifique réalisation en couleu LA LOI DE avec GEORGE BRENT e e POUR LA PREMIÈRE FOIS RÉ KAY FRANCIS avec IAN H LA TO FIRST NATIONAL production 1937-38 .nt E SUJETS INCOMPARABLE ES AIMÉES DU PUBLIC Le ROI et la FIGURANTE avec Fernand GRAVEY Joan Blondell, Edw. E. Horton 7IME DISTRICT avec PAT O'BRIEN et H. BOGART U PRINCE et if PAUVRE avec errolflynn r i\ i im s* c et le r *\ wïi\ cclaude R A1NS B]lly et Bobby Mauch Les DERNIERS HORS LA LOI avec NUI MAir.ii Franck Craven Spring Byington IIC nE Cl IDEE avec H. BOGART. Margaret LINDSAY ILt Ut l-UKIt Dona)d wosODS MAISON CENTRALE - bp£carTien i naturelles (procédé Technicolor) LA FORÊT BEVERLY ROBERTS MIS DANS LE MÊME FILM : ERROLFLYNN NTER dans ftttc*' I^IA%l^C (Titre provisoire) Les Réalisations d'Ail Cinématographique présenteront MARDI 8 JUIN A IO HEURES AU CINEMA MARIVAUX i "LE CLOU DE L'EXPOSITION" JEAN G A B I N I DITAPARLO I PIERRE FRESNAY I et ERICH VON STROHEIM I dans LA GRANDE ILLUSION D'APRÈS UN SCÉNARIO ORIGINAL DE JEAN RENOIR ET CHARLES SPAAK UN FILM DE JEAN RENOIR avec CAR E ' r t e P E C L et E T D A L 1 o MARGUERITE MATRAS SECOND OPÉRATEUR CLAUDE RENOIR JOSEPH KOSMA DIRECTEUR DE PRODUCTION RAYMOND BLONDY TOURNÉ A PARIS-STUDIO- CINÉMA ENREGISTREMENT WESTERN-ELECTRIC Distribué dans le Monde entier par REALISATIONS D'ART CINÉMATOGRAPHIQUES 19, RUE DE LISBONNE - PARIS (8e) TÉLÉPHONE : LABORDE 85-84 - 85-85 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Alexandre KORDA parle d'abandonner le Marché américain New York. - Alexandre Korda, journe aux Etats-Unis depuis le dernier, s'est montré peu satisfait dément et de l'exploitation de ses tions sur le marché américain. Le qu'il chef de la London Film a envisageait même de cesser qui se- 11 mai du ren- produc- déclaré de faire des films pour le marché américain. « Je ne récrimine pas contre les Etats- Unis, a dit M. Korda, mais seulement con- tre les grands circuits. « J'ai l'impression très vive que les grandes salles américaines n'ont jamais clé ouvertes à mes films. « Je ne dis rien pour des films comme Rembrandt. Là, c'est très probablement ma faute. Les films dont je parle, ce sont ceux qui ont fait les meilleures recettes en Angleterre et qui n'ont rien rapporté aux Etats-Unis. Il est certain que les circuits ont causé le plus grand préjudice à l'exploitation aux Etats-Unis de films comme Henry VIII, The Scarlet Pimpernell et Fantôme à ven- dre. » Comme on lui faisait remarquer que Henri VIII avait fait d'excellentes recet- tes aux Etats-Unis, Korda répondit : « Peut-être pour les exploitants, mais pas pour London Film. « Je vais profiter de mon séjour aux Etats-Unis pour prendre une décision. Je ne sais pas encore ce que je vais faire. Il se peut que je m'arrête complètement de produire des films pour le marché améri- cain, et qu'au lieu de tourner dix-sept grands films par an à Denham, je n'en fasse- plus qu'une douzaine. » Korda démentit les bruits qui avaient couru à Londres selon lesquels il serait venu en Amérique pour chercher des col- laborations financières. La Prudential Life Assurance Company Co. continue à le soutenir. Korda s'est rendu ensuite par avion à Hollywood où il a assisté à la Convention des United Ar- tists. Il a dû s'embarquer à New York mer- credi s.ur le Queen Mary à destination de l'Angleterre. 21 Michel Simon dans Drôle de Drame "Le Roman d'un Tricheur" à Berlin Le film de Sacha Guitry: Le Roman d'un Tricheur, vient de susciter à Berlin un accueil semblable à celui des films de René Clair. Nos confrères admirent le côté spirituel, si européen, du film de M. Gui- try et lui savent gré d'avoir osé donner à son film de l'originalité, du nouveau qui réconfortent tous ceux qui veulent aller de l'avant. — M. C.-R. "25.000 Kilomètres au-dessus de l'Asie" Le film « 25.000 kilomètres au-dessus de l'Asie », pris au cours de la mission aérienne accompli par M. Philippe d'Estail- leur-Chanteraine aux Indes françaises et en Iran, a été projeté en séance officielle en présence de M. Moutet, ministre des Co- lonies, et sous la présidence d'honneur de M. le maréchal Franchet d'Espérey, jeudi 13 mai, à la salle de la Société de Géo- graphie, 10, avenue d'Iéna. C'est un. document très intéressant dont nous reparlerons. rTXTXXXXIXIXXTirxiTTTTT'i FRANK CAPRA EST A PARIS L'un des meilleurs réalisateurs améri- cains, Frank Capra, est actuellement l'hôte de Paris, où il est arrivé samedi, et où il restera jusqu'à dimanche. Frank Capra est le réalisateur de Lad y for a Day, New York-Miami, Losl Horizons et du célèbre film L'Extravagant Mr. Deeds. Frank Capra est en Europe depuis près de deux mois: il a visité les pays de l'Europe centrale, la Russie. Il revient d'Angleterre. Interviewé à Londres, Frank Capra a déclaré aux journalistes qu'il ne pourrait jamais travailler en Angleterre, parce que les studios étaient trop «luxueux». « L'industrie du cinéma britannique me paraît semblable à un écrivain qui, avant de se mettre à écrire son premier livre, commencerait par commander une biblio- thèque, à engager trois secrétaires et à ache- ter trois bouteilles d'encre de couleurs dif- férentes... » Interrogé sur le cinéma français, Capra a insisté sur ie caractère national que de- vrait prendre notre production. « Si vous voulez que les films français soient appréciés à l'étranger, ils doivent montrer des œuvres et des choses de ca- ractère typiquement français. Exemples : Sous les Toits de Paris et les autres films de René Clair, exemple : La Maternelle. « Le Cinéma anglais s'est ruiné en vou- lant imiter Hollywood. Au lieu de faire de mauvaises imitations, n'aurait-il pas mieux valu produire des films typiquement britanniques? » ■ M. Lange, directeur général pour l'Eu- rope Continentale, vient de se rendre à New York, pour assister à la Conférence qui a lieu le 10 juin. Etant sur place, il fournira journellement à M. Klarsfeld tous renseignements utiles sur la production actuellement en cours aux Studios Para- mount de Hollvwood. Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 et 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'Importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. Henri Decoin qui vient de donner le premier tour de manivelle du film Abus de Confiance aux Studios dejoinville j ..«• 22 CINEItmTÛJGRAPHIE FRANÇAISE [IIIIIIIIIIITIIIIIITITO ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS La Danseuse Kouge Drame d'espionnage (A) Origine : Française. Auteur : Charles-Henry Hirsch. Décorateur : Lochakoff. Réalisation : J.-P. Paulin. Opérateurs : Toporkoff, Ale- kan et Martin. Interprétation : Véra Korène. Ludmilla Pitoëff, Margo Lion, Marfa Dhervilly, Gerlata, Jeanne Helbl'îng, Barbier Krauss et MM. Jean Worms, Jean Galland, Maurice Es- cande, Jean Martinelli, Henry Bosc, Ferny, Jean Fay, Juve- net, Finaly, Amiot, Glori, Gé- nin. Berlioz. Studios : Joinville. Enregistrement : R. C. A. Production : Chichério. Edition : Pathé Consortium Ci- néma. CARACTERE DU FiLM. — Ce film d'espionnage consti- tue surtout une étude psycho- logique et un récit de l'ef- froyable calvaire qu'une fem- me monte jusqu'à la Capon- nière de Vincennes, face au peloton d'exécution. L'œuvre, adaptée par l'auteur lui- même : Charles-Henry Hirsch, est d'une grande émotion ob- tenue avec des moyens di- rects et simples. V. Korène a la classe qui la range défini- tivement parmi les plus émou- vant e s comédiennes de l'écran. SCENARIO. — Tatiana Gol- gorine s'est enfuie de la maison paternelle pour échapper aux brutalités d'un père ivrogne. Dans une auberge, elle est in- volontairement engrenée dans une affaire de terrorisme et, sau- i ée par un agent secret : Karl, elle devient son instrument. Il ICnmène à Berlin, Vienne, Lon- dres et fait d'elle une grande danseuse : Tania de Bassow, qu'il pousse ensuite à Paris dans les bras de Marc Brégyl bâton- nier. Brégyl et Tania s'aiment profondément, mais la réputa- tion de Karl et le dossier cons- titué sur Tania éloignent l'avo- cat de sa maîtresse. La guerre survient. Et en 1917, Brégyl est appelé pour défendre celle qu'on appelle « la danseuse rouge », Tania de Bassow. Elle lui dit tout, confesse sa vie malheureuse, déclare qu'elle ignorait les vrais agissements de Karl et ses complices. Elle fut un instrument docile et ter- rorisé. Devant le Conseil de Guerre, Brégyl plaide en vain. Tania sera exécutée. Poui qu'elle souffre moins, Brégyl l'assure qu'elle ne sera pas exé- cutée et obtiendra sa grâce à Vincennes même, mais une reli- gieuse, qui sait le contraire, éclaire Tania afin qu'elle ne meure pas par surprise, sa cons- cience lourde de fautes. Et, cou- rageusement Tania marche à la mort. I "*> Une scène du film de Marcei l'Herb.er La Citadelle du Silence avec Annabella TECHNIQUE La mise en scène de Jean-Paul Paulin est prisonnière des éléments du su- jet, sujet forcément convention- nel. Mais Je réalisateur a su dis- cipliner cette « sensiblerie » et a composé l'histoire de l'es- pionne avec une grande simpli- cité. La décoration est bonne quoique certaine rue balkani- que sente trop le studio. Les scè- nes londoniennes, les réceptions sont remarquables d'ampleur. Mais je leur préfère le dernier tiers du film, l'agonie de l'es- pionne; entre autres scènes, celle de l'instruction et l'émou- vant Conseil de Guerre. La fin possède une grandeur triste à laquelle il est difficile de ne pas vibrer. La faute du scénario est de nous hypnotiser sur l'ab- solue innocence morale de l'hé- roïne, sur sa non-connaissance du véritable métier qu'on iui faisait faire. Le montage man- que d'unité, ce qui est arran- geante. INTERPRETATION. — Un peu sèche et froide au début du film, dès qu'elle est traquée, poursuivie par l'obsession de la mort, Véra Korène joue splen- didement son personnage. Elle a t'ait un grand effort pour pa- raître dans le ballet et elle sait tenir sa place de vedette avec élégance et plastique. Autour d'elle, les acteurs de talent sont nombreux : Jean Worms, sen- sible et sobre dans le rôle de Brégyl; Jean Galland qui rend intelligemment le personnage de Karl; Jean .Martinelli qui est Frantz, l'espion haineux et lâ- che; Maurice Escande qui a beaucoup d'allure en Lrsac; Henry Bosc, Ferny, Amiot et l'émouvante Ludmilla Pitoëff (sœur Gabriel le) et Margo Lion, pittoresque détenue. Tandis que dans des silhouettes : Enrico Glori, Jeanne Helbling, Berlioz, Juvenet, Finaly, Marfa Dher- villy, Érwin, Barbier Krauss, Toulout se signalent pour leur justesse expressive — x. — La Chevauchée de la Liberté Drame d'époque (G) Origine : Allemande. Réalisation : Karl Hartl. Interprétation : Willy Birgel. Victor Staal, Hansi Knoteck, Ursula Grabley. Doublage : //. Debain. Musique : W. Zeller. Production : A. Graven de Vf a. Edition : A. C. E. Filmpuissant.hautym couleurs et doté de magnifiques chevau- chées, cette production d'ori- gine allemande relate un épi- sode romancé de la révolte (les Polonais courbés sous le joug tsarisro en 1830. Le scénario est une illustra- tion de l'éternel conllit qui op- pose dans le cœur d'un homme ici, un officier polonais — l'amour au devoir. L'amour triomphe d'abord, car le héros s'est épris d'une jeune aristo- crate russe, mais les Polonais s'étant soulevés et des compa- gnons d'armes ayant succombé par sa faute, l'officier se ressai- sit: il délivre ceux de ses cama- rades qui allaient être exécutés. Et, pendant que ceux-ci mènent leurs escadrons sur le chemin de la liberté, il protège, avec une poignée d'hommes, leur re- traite et meurt en héros. La mise en scène est ample et variée, avec de beaux ta- bleaux de manœuvres militaires dans la campagne et la fuite des escadrons polonais vers la terre de la liberté. Il faut citer égale- ment les scènes somptueuses du bal chez le gouverneur, traitées largement. Quant à l'interprétation, qui réunit, pour les principaux rô- les, les noms de Willy Birgel, Victor Staal, Hansi Knoteck el Ursula Grabley, artistes de théâ- tre peu connus chez nous, elle est en tous points excellente de naturel, de simplicité et de force aussi, quand il faut. — V. L'Appel de la Vie Comédie dramatique (G) Origine : Fianco-allemande. Réalisation : Georges Neveux, Auteurs : Ralf E. Vanloo et Georges Neveux. Interprétation : Victor Fran- cen, Suzy Prim, Renée Devil- lers, Daniel Lecourtois, Jeanne Loury, Boverio, Mady Berry, Robert Arnoux, Berge- ron, Régine Poncet. Production : Pierre Brauer de la Vf a. Edition : A. C. E. CARACTERE DU FILM. — Le monde des hôpitaux et des chirurgiens a été bien sou- vent porté à l'écran, tant français qu'américain. Et quel n'est pas le comédien illustre qui n'a pas au moins une fois revêtu la blouse blanche du chirurgien, pour les besoins d'un film presque toujours dramatique? Aujourd'hui, ce rôle, où il faut du tact, de la dignité, et aussi de l'allure, est dévolu à Victor Francen qui incarne un illustre gyné- cologue, tourmenté par l'amour qu'il éprouve pour sa jeune assistante. L'ensem- ble est attachant et la mise en scène très précise et soignée dans ses moindres détails, donne beaucoup de vie à un scénario qui aurait certaine- ment fait la joie d'Henry Ba- taille. SCENARIO. — L'illustre chirurgien Roujon aime et est aimé de sa meilleure élève, mais un malentendu causé par la maîtresse du chirurgien sé- pare ces deux êtres qui s'aiment profondément. Par dépit, la jeune fille accepte de se fiancer à un camarade, et le chirurgien se prête à une expérience déli- cate et dangereuse. Par jalousie, la maîtresse délaissée vole l'uni- que ampoule de sérum destinée à sauver le savant mais, au der- nier moment, elle recule devant ce crime. Le chirurgien sera sauvé, l'expérience ayant réus- si, et il partira pour les colonies en compagnie de celle qu'il aime. TECHNIQUE. — Il n'y a que des félicitations à adresser à Georges Neveux, qui débute, croyons-nous, dans la mise en scène et qui a conduit son film comme un vieux routier. Les scènes s'enchaînent parfaite- ment et l'émotion, très bien do- sée, va crescendo, jusqu'à la fin de la bande. INTERPRETATION. — Vic- tor Francen excellent dans le rôle du professeur, Benée De- villers qu'on voudrait voir plus souvent au cinéma, Suzy Prim qui joue la maîtresse jalouse, Boverio, toujours remarquable et Daniel Lecourtois interprète très habile tiennent avec sincé- rité les principaux rôles. — v. rTTTTTxiTXTxxxxxxxxrinrr: am Hula. Fille de la Brousse (The Jung,le Princess) Aventures doublées (A) Origine: Américaine. Réalisation: William Thiele. Musique: Frederick Hullander. Interprétation : Sally Martin, Ray Millqnd, Motly Lamont, Hugh Beckier, Lynne Over- man, Akim Tamiruff. Studios: Paramount. Enregistrement: W. E. Production: Paramount. Edition: Paramount. FRffîTJ&IS RAPHIE SE CAKACTthE DU FILM. a Hula, Fille de la Brousse », est un film d'aventures con- ventionnelles mais contées avec une richesse d'effets spectaculaires qui font ou- blier l'ingénuité du thème. Et ia présence de la splendide Dorothy Lamour donne à « Hula, Fille de la Brousse, l'élément de beauté qui, ajouté aux multiples éléments distractifs : singes, tigre ap- privoisés, ruée d'éléphants et panique de singes, constitue un spectacle de grand intérêt et largement populaire. SCENARIO. — Une fillette, fille d'un docteur, reste seule dans un village malais lors de la ruée d'éléphants furieux qui détruisent tout. Quinze ans plus tard, un chasseur de bêles, un Américain, Christian Poivell, est surpris par un tigre mystérieu- sement arrêté par une voix de femme. Une créature splendide le soigne, veille sur lui, et' le suivra quand il retournera au campement, après la saison des U ie belle composition de P. Richard-Willm dans Un Carnet de Bal de Julien Duvivier. pluies. Mais la fiancée de Chris- tian ne veut pas que cette Hula détruise son bonheur. D'ailleurs, les indigènes prétendent qu'Hula est sorcière, et que le tigre ap- privoisé: Limau, est un diable. Ils se révoltent, emprisonnent les blancs et veulent sacrifier Hula aux dieux. Christian par- vient (i se dégager, à tuer quel- ques Malais. Les autres s'en- fuient, pourchassés par un trou- peau de singes que le chimpanzé favori de Hula: Bogo, avait dé- chaîné sur le village. Eva quit- tera la Malaisie, laissant Chris- tion et Hula. TECHNIQUE. — Riches < fets de bêtes en déroute qui rap- pellent les meilleurs passages de Chang, scènes d'amour vo- luptueuses entre Hula et Chris- tian. INTERPRETATION. — Indi- gènes authentiques, blancs adroits, et notamment le char- mant Ray Milland, sont mené: par l'adorable Dorothy Lamour. 23 Le Chant du Missouri (Rainbow on the River) Comédie sentimentale (G) Origine: Américaine. Réalisation: Kurt Neumann. Interprétation : Bobby Breen, May Robson, Charles Buller- worth. Doublage: Sonora-Film, Production: Radio Pic lui es. Edition: R.K.O. Que voilà donc une œuvre dé- licate, chai manie de fraîcheur et pleins de subtilité simple ei sincère, où l'émotion garde tou- jours une valeur humaine, grâce à la réalisation poétique de Kurt Neumann et à la présence d'interprètes qui jouent avec un naturel qui défie la plus légère critique. C'est un jeune garçon, Bobby Breen, qui est la vedette de ce film qui se déroule à la Nouvelle-Orléans et à New York en 1873. Comédien charmant et chanteur à la voix d'une douce pureté, Bobby Breen est une très agréable révélation qui est pour une large part dans le suc- cès de ce film. A citer égale- ment May Robson, inégalable dans un rôle de vieille dame bourrue mais au cœur d'or, et (maries Butterworth, excellent comme toujours. Enfin, une ar- tiste noire au jeu simple et émouvant complète la distribu- tion de cette bande où la musi- que composée en grande partie de chants nègres harmonisés par M. Riesenfeld, occupe une place importante. — V. DANIEL LECOURTOIS dan l'Appel de la Vie. — Cet excellent artiste, dont les dernières créations théâtrales dans Trois et une, Rouge et La Femme en Fleurs ont remporté un succès justement mérité, interprète avec beaucoup de sobriété et de talent un rôle très émouvant dans l'Appel de la Vie, qui pase actuellement au Cinéma de la Madeleine. Les précédentes créations cinématographiques de Daniel Lecourtois dans Madame Bovary, la Chanson de l'Adieu, le Domino Vert et tout récemment dans les Demi-Vierges, sont de celles qui ne s'oublient pas. CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 cfoÉMÏ ^»RAP ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE FILM FRANÇAIS AUX ÉTATS-UNIS éé v%r Dr Knock" à New -York (De noire correspondant spécial Bob Stem) New York, mai. Knock (devenu D* Knock pour les Américains, pour qu'ils sachent qu'il ne s'agit pas de laper (knock) sur quelque chose, a enfin commencé sa carrière à New York, au Cinéma de Paris de M. Kaplan. Les recettes ne sont pas merveilleuses, mais satisfaisantes. La critique, en général, a été très bonne. Le Sun a été particulièrement enthousiaste, et c'est un journal qui compte; le Brooklyn Daily Eagle et le Daily Worker (commu- niste) aussi, mais ils sont beaucoup moins importants. Seul New York Times n'a pas été content; son critique en voulait sur- tout aux sous-titres anglais, cpi'il estimait ne rendre pas suffisamment l'esprit fran- çais du film. Mais Knock est un film extrê- mement difficile à sous-titrer. Le Times, tout en se plaignant, le dit bien Yariety dit qu'il ne comprend pas pour- quoi la censure a hésité à passer ce film. Il n'est pas seul à ne pas comprendre. Ceci est la seide nouveauté française ici depuis quelque temps. John S. Tapernoux, le plus important distributeur français du marché, termine actuellement le sous-ti- trage de Jérôme Perreau et d'Escale, mais il n'est pas probable qu'il les sorte avant l'automne. La saison est déjà trop avancée. Tapernoux travaille aussi pour sortir, éventuellement, La Bandera. Ce film aurait dû être présenté à New York au début de l'insurrection espagnole, où il aurait cer- tainement eu un succès magnifique comme film français de grande classe et en même temps comme documentaire sur la révolte et la Légion étrangère. Mais pour des rai- sons qu'on ne comprend pas très bien de ce côté-ci de l'Atlantique, on n'a pas pu l'avoir. La copie, en effet, n'est à New- York que depuis relativement peu de temps. Entre temps, d'un sujet d'actualité, la révolte espagnole est devenu un sujet de controverse extrêmement amer, et sortir ce film est devenu un travail très délicat. D'autant plus qu'on a appris en Améri- que que le producteur avait dédié le film au général Franco, avant son insurrection, bien sûr, quand il n'était que le créateur de la Légion. Mais cela suffit pour que la partie très importante du public new yor- kais qui identifie Franco et Lucifer fasse du chambardement au moment de la sortie du film. Tapernoux compte bien le sortir quand même, mais il cherche à se protéger et à protéger le film contre des ennuis. On fait la reprise, actuellement, à New York, des trois grands films parlants de René Clair : Sous les Toits de Paris, Le Million, et A Nous la Liberté. Le seul autre film en langue française, pour le moment, est Le Golan, film tchèque, qui a un très, très grand succès, en sa qualité d'assez bon film, mais aussi comme film racial juif. De- puis que le maire de cette ville, M. La Guardia, a eu quelques mots les Juifs new yorkais (il y en sont très sensibles à tout ce leur race. En province, La Croisière Jaune conti- nue toujours. Janosik, film en langue tchè- que mais distribué par Tapernoux avec ses films français, fait aussi une très jolie car- rière. Plusieurs importateurs américains sont en pourparlers pour Mayerling, qui sera pro- bablement vendu pochainement pour les Etats-Unis, moyennant un à-valoir assez élevé. On voit à quel point les films fran- çais sont lents à pénétrer sur ce marché, qui donneraient bien mieux si on les avait tout frais. Mais le marché est toujours tel- lement mal organisé pour le film français, et les producteurs français s'y prennent si mal pour en profiter ! Robert Stem. avec Hitler, a 2. 001). DUO) qui regarde Grand- Duché de Luxembourg Luxembourg. — Sous le titre bien choisi: // est un petit pays, René Leclère, ancien publiciste, bien connu dans les maisons ci- nématographiques de Paris, vient de réali- ser à l'Eclair-Tirage un film documentaire de propagande touristique sur le Grand- Duché de Luxembourg, avec scénario et commentaires, qui est tout simplement une perle, et qui sera présenté au Pavillon du Luxembourg à l'Exposition de Paris. On sait que René Leclère est détenteur pour l'année, de la Coupe C.I.D.A.L.C, qui lui a été délivrée par le « Comité Internatio- nal pour la diffusion artistique et littéraire du cinématographe ». La première de ce film eut lieu vendredi dernier, à bureaux fermés, en présence de la Grande Duchesse, des diplomates ac- crédités à Luxembourg et des autorités. Mlle Hélène Vacaresco, secrétaire de la C.I.D.A.L.C. a été présentée à la Grande Du- chesse par le Ministre d'Etat, M. Rech, et Mlle Vacaresco fut invitée à prendre place auprès de la Souveraine. Comme collaborateurs du film (1000 à 1200 m.) citons : Photo : Marcel Grignon, opérateur de Vi- sages de la France. Assistant : Evy Friedrich. Musique : Raymond Legrand. Speaker : Marcel Laporte, connu sous le nom de Radiolo (Poste Parisien et Radio Luxembourg). Reporter: Micky Damrémont. Direction musicale : Ray Ventura. Production : Henri Bachon. Une chose qui obtint, tout le long du parcours en auto, un énorme succès, ce fu- rent les explications données par le spea- ker à la gentille Micky qui écoutait son gui- de avec une attention religieuse et qui amusait par ses spirituelles réflexions. M. Reckinger, propriétaire du Capitule avait organisé cette soirée avec beaucoup de goût et de savoir faire. * * * L'actif directeur des belles salles Le Ma- rivaux pour le film allemand et L'Ecran pour le film français, sait bien choisir la production de ses établissements. Il passe, en effet, cette semaine-ci, et en première vi- sion à l'Ecran, le fameux film de Sacha Guitry, de la Tobis : I^es Perles de la Cou- ronne qui ne paraît actuellement qu'à Pa- ris, Marseille, Lyon, Lille et Luxembourg. Il y a quelque temps, Monsieur Leclère avait présenté le Sacha-Film de Guitry : Mon Père avait raison et la salle ne désem- plissait pas tous les soirs. Donc M. Leclère aussi avait raison. N. Liez. \ 4< 7 Joe E. Brown dans L'Irrésistible Importation des Films en Italie L'importation des films en Italie est con- tingentée et le chiffre annuel fixé pour la France est de 48 films de plus de 900 mè- tres. 1. - VISIONS DE FILMS La Douane Italienne ne possède pas de salle de visions. Les projections peuvent se faire sous son contrôle dans des Salles privées, moyen- nant une demande sur papier timbré à (j lires adressée à la direction des Douanes. Les frais, en dehors de la location de la saile, s'élèvent à 150 lires environ. L'admission temporaire n'est pas autori- sée, ce bénéfice est réservé exclusivement au ministère pour la Presse et la Propa- gande ainsi qu'à la Direction Générale de la Cinématographie. 2. -- DROITS DE DOUANE Les films positifs et négatifs impression- nés paient : lires 0.807 par mètre. Les pellicules vierges : lires 37.40 par kilo y compris les boîtes en fer blanc. Chaque importation de films doit être en outre accompagnée obligatoirement d'un certificat d'origine et d'un permis d'impor- publicité sans : lires 3.G7 : lires 5.50 ie tation. Affiches et placards de limitation de couleurs : Avec certificat d'origine kilogr. Sans certificat d'origine kilogr. Photograj>hie en une seule couleur : Avec certificat d'origine : lires 4.40 le kilogr. Sans certificat d'origine : lires 5. ."30 le kilogr. Photographies en deux ou plusieurs cou- leurs : Avec certificat d'origine : lires 7.35 Je kilogr. Sans certificat d'origine : lires 11. s le kilogr. Aux droits de douane mentionnés ci- dessus viennent s'ajouter tant pour les films que pour la publicité et les photos, les taxes ci-après : Droits de licence 3 %. Taxe d'échange 2.50 %. (Bulletin d'Express Transport). rTYTTXXXXTTTXXXXXXXXXXXl CINE 25 RAPHIE FR SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ A Nice, avec «Les Hommes sans Nom» C'est aux studios de la Victorine, sur la colline Saint- Augustin, que nous avons trouvé la troupe des Hommes sans Nom. Les anciens studios de Hex Ingram gardent encore une partie de leur splendeur et le parc magnifique, un peu envahi par une flore exhubérante, offre un coup d'œil charmant. Les Hommes sans Nom, évidemment c'est la Légion étran- gère, et le scénario de Jean des Vallières est un hommage fervent rendu à cette troupe unique au monde. Mais nous apercevons près du grand plateau Jean Vallée, le metteur en scène, et un groupe de ses collaborateurs; ils sont tous bàlés, splendidement cuits par le soleil qui leur a posé sur le visage un maquillage dont on ne peut contester la vérité. Voici Constant Hémy, très à l'aise sous le kepi a cinq galons du colonel de Joyeuse; puis Georges Péclet, capitaine dont l'allure élégante respire aussi l'énergie; puis encore deux «trois ficelles»', Maurice-Rémy et Charles Redgie, accompa- gnés d'un lieutenant de grande prestance, Escoffier. La con- versation ne chôme pas; les anecdotes fusent, emaillees de noms évocateurs: Marrakech, Amersgane, Ouarzazat... C'est Ouarzazat qui revient le plus souvent, car c'est là qu'eurent lieu les principales prises de vues, et où le séjour manqua souvent d'agrément. En effet, les hôtels se révélèrent insuffisants pour loger tout le inonde et il fallut monter des guitounes. Mais le souvenir qui domine tout est que la Légion réserva aux cinéastes et aussi apporta à la réalisation du film. « Il faut que vous sachiez, nous dit Jean Vallée, que Jean des Vallières, l'auteur du scénario, est le beau-frère du colonel de Corta, et que ce dernier restera longtemps une des plus pures incarnations des traditions de panache et d'héroïsme qui sont le propre de la Légion. Aussi, quand on a su à Marra- kech qu'un film allait être tourné, que ce film retracerait la vie du chef qui était une idole pour ses hommes, plus de trente anciens légionnaires, parmi lesquels de nombreux sous-offi- ciers, se mirent à notre disposition pour endosser à nouveau l'uniforme et constituer une section qui participa aux prises de vues avec les détachements de l'active. Cette collaboration et celle de tous les officiers nous a grandement facilité une tâche qui se révéla parfois assez pénible. - Heureusement pour nous, lance la voix joyeuse de Lucien Calas, bien pris dans une tenue de sergent, car j'aime autant vous dire qu'à Ouarzazat le séjour n'est agréable, à mon avis, qu'à la condi- tion de n'y pas rester longtemps. Un exemple: vous trouve/ assez facilement du vin, mais l'eau potable est vendue 4 fr. 50 celui de l'accueil le concours qu'ellp Maurice Rémy, Georges Péclet, Escoffier, Constant Rémy et Charles Redgie dans Les Hommes sans Nom. aller 9 * doucement la bouteille, alors, pour la toilette, il faut y et ne pas faire d'éclaboussures, vous avez saisi Tout en devisant nous avons pénétré sur le plateau. Le décor représente le mess des officiers, «tel qu'il existe», pré- cise Georges Péclet. Et nous reconnaissons Tania Fédor, la colonelle de Joveuse, puis la blonde Suzet Maïs -- dans le film Jennyfer — fille énergique du rude pionnier incarné par Thomv Bourdelle. Mme Vallée, qui nous pilote avec une bonne grâce char- mante, nous communique un paquet de photos véritablement magnifiques et nous admirons au vol la belle composition que Lucas Gridoux a réalisée pour le rôle du caïd Hadj Ayar : regard rusé, court collier de barbe noire, la silhouette est par- faite. Mais il nous faut partir et c'est à regret que nous quittons cette troupe sympathique qui s'est fixé la tâche de faire con- naître au grand public, par un film qui s'annonce passionnant, l'œuvre magnifique accomplie au Maroc par celte troupe splen- dide qu'est notre Légion étrangère. EN PLEIN MOIS DE MAI LES PERLES de la COURONNE remportent partout un triomphal Succès CIRCUIT PATHE PARIS. — MARIGNAN LILLE. — CAMEO LYON. — PATHE-PALACE MARSEILLE. — PATHE-PALACE CANNES. — STAR MONTPELLIER. — PATHE 1" semaine 652.759 fr record battu, ancien record : 444.14 2" semaine 450.587 fr, record battu, en 2 semaines 174.667 fr cet établissement conserve le film 3e semaine en 2 semaines 260.205 fr cet établissement conserve le film 3e semaine. en 2 semaines 298.971 fr lre semaine 71.337 fr record battu. 1" semaine 65.838 fr 1 fr. . 25 75 une Les Hommes sans Nom avec Constant Rémy ■ Devant le succès en France de Made- moiselle Docteur, Max Schach va produire à Londres une version anglaise de ce film dont Dita Parlo sera éoalement la vedette. ■ La Film Society de Londres vient de présenter en séance privée le film de pro- pagande communisti de Jean Renoir: La Vie est à nous. ■ L'opérateur Georges Benoît vient d'être anvelé en Egupte " pour tourner ^ Vive l'Amour pour la Compagnie Abdel Wahab. Mise en scène de Mohamed Karim. 26 ♦/♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE Quand «La Dame de Malacca» bridge à bord // est curieux d'accéder au salon d'un paquebot cinglant vers les Indes, en passant par deux cabines particulières. Cet- te ordonnance spéciale a été nécessitée par l'aménagement du grand décor de La Dame de Malacca, décor où Jacques Krauss reconstitue les multi- ples lieux où se passera une partie de l'intrigue de ce film. Pour l'instant, dans le salon de jeu aux vitres ouvertes sur l'in- fini de la Mer Indienne, je vois rassemblés pour une partie de bridge Edwige Feuillère (Mrs Audreg Carter), Debucourt (Sir Eric Temple), Bettg Dauss- mond et Jean Wall (Herbert Carter). Plus loin, au hasard de ma promenade dans ce bateau au voyage immobile, je rencon- trerai Gabrielle Dorziat (Lady Bronmora) et enfin, non loin de la lubie de jeu, regardant avec une fixité admiralive la belle Audreg, Pierre Richard-Willm qui, pour le rôle du Prince Se- lim, Rajah d'Udaigor, a modifié sa séduisante personnalité et va conquérir de nouvelles ad- mirations sous les cheveux noirs et la peau brunie du Prince Hindou. Marc Allégret dirige la scène avec, (i ses côtés, son collabora- teur artistique : Claude Hey- mann. Le directeur artistique des prises de vues est Krûgcr et l'opérateur Marc Fossard. Les protagonistes de la ver- sion allemande sont : le parfait comédien Cari Ludivig Diehl et Kette Gold. La Dame de Ma- lacca, film adapté du roman de Francis de Croisset, comporte- ra de nombreux extérieurs : Le Havre, Marseille, et peut-être Port-Saïd. Cette grande produc- tion Regina sera éditée par To- bis. — L. D. ON ANNONCE ■ PEAU DOUCE. — Le héros canaille et tendre du roman de Michel Georges Michel, sera interprété en juillet à l'écran par Pau! Azaïs. Paul Azaïs d'autre part sera l'un des inter- prètes de UNE FEMME AU BOUT DU MONDE r/'Alain Ser- dac. ■ VIVE L'AMOUR. — Le pro- chain film de Mairgance et Georges Friedland commen- cera dans le courant de juin, et l'on prévoit pour la distribu- tion : René Lefèvre, Pauline Carton, Génin, Alice Tissot, Georges Péclet, Pierre Nay, Simone Gauthier. Directeur de production: Claude de Kayser. H MAMAX COLIBRI. Le chef-d'œuvre d'Henry Bataille verra prochainement, pour la troisième fois, les feux de l'écran, mais ce sera cette fois un film parlant, et bien parlant. Jean Dréville et son habituel collaborateur, V assistant-scéna- riste Robert Paul, préparent les prises de vues de ce film produit par M. Badalo et qui sera tourné en juin. Huguette Duflot, Charles Vanel, Janine Crispin, Marg. Moréno, Mar- celle Praince, Jean-Pierre Au- mont, Gilbert Gil en seront les interprètes. Dir. de production: Parstoff, décorateur Qui- gnon. ■ CES DAMES AUX CHA- PEAUX VERTS. — Maurice Cloche aborderait ce film de long métrage avec cette nou- velle adaptation du livre de Germaine Acrement qui fui jadis tourné en muet par Ber- thomieu. Sans doute René Le- fèvre sera-t-il à nouveau le pro- tagoniste de la charmante intri- gue de CES DAMES AUX CHA- PEAUX VERTS. Mais qui seront les trois demoiselles de pro- vince? M MADAME LAFARGE. ï'n bruit semble prendre con- sistance : on tournerait la vie de Madame Lafarge, l'héroïne de l'arsenic et Marcelle Chan- tai en serait l'émouvante pro- tagoniste, tandis que Charles Vanel serait le maître de forges lafarge. On dit que Pierre Chenal tournera L'AFFAIRE LAFARGE en automne. M LES COMPAGNONS DE SAINT-HUBERT. — M. Geor- gesco, un metteur en scène, annonce la réalisation d'un film burlesque avec deux comiques genre Laurel et Hardy, qui se- ront campés par Dandy et Or- fcal. H LE PURITAIN de Liam O'FIaherty commencera le 1er juillet prochain. Jean-Louis Barrault jouera le puritain. R/tPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Travail ils Billancourt LE MAITRE DE POSTE. N. Tourjansky a donné les pre- miers tours de manivelle de ce film adapté du roman de Pouch- kine, dans un décor de maison russe, qui est la maison du maî- tre de poste. L'interprétation comprend : Harry Baur, Geor- ges Rigaud, Janine Crispin, Pierre Labry, Charles De- champs, Sinoël. Les décors sont de Piménoff et Wakhé- vitch, le scénario découpé par Companeez et Théodore Ro- bert, les dialogues seront du spirituel Carlo Rim. Produc- tion : Milo Films. DOUBLE CBIME SUR LA LI- GNE MAGINOT. - - Félix Gan- déra continue. LEGIONS D'HONNEUR. Revenus d'Afrique, notamment du curieux et terrible pays du « Tassili des Aijers » où furent tournés les extérieurs, Maurice Gleize et ses interprètes tour- nent dans les décors d'intérieur dus à Eaubonne. Charles Va- nel et Abel Jacquin sont des premières scènes. La Villefte A VENISE... UNE NUIT. Christian Jaque termine ce film qui sera fini au début de la semaine prochaine. Elvire Po- pesco, Roger Karl, Albert Préjean, le petit Mouloudji, Pauline Carton, Héléna Man- son, Gildès et l'amusant chien Miro sont les interprètes du scé- nario de Paul Nivoix. Le décor actuel représente une salle de restaurant. Marseille (STUDIO PAGNOL) LE SCHPROUNTZ. — Sous le nom d'Irénée, Fernandel tour- ne une comédie satirique sur le cinéma, qui aura pour héros un brave « fada » appelé par un opérateur étranger «schprountz» terme intraduisible. Fernan- del y fait une création irrésis- tible de drôlerie et d'humanité. Courbevoie (PHOTOSONOR) NEUF DE TREFLE. — Lu- cien Mayrargues met en scène sa propre pièce, une fine co- médie interprétée par Duvallès, Pauley, Préjean, Alice Field, Mary Serta, Péclet, Raymond Blot, Cahuzac, Jean Kolb, Si- mone Mareuil, etc.. Prises de vues : René Guychard. Assis- tant : Tahart. Musique : Ya- tove. Pr. : F. I. C. Epinay (ECLAIR) SŒURS D'ARMES. — Dans le calme et l'isolement, Léon Poirier tourne cette tragédie de l'héroïsme. On sonorise les films de L'Exposition de J.-C. Bernard. Un film de G. Raulet. Porte des Ternes (RADIO) On tourne 4 documentaires. L'un sur les Mines, l'autre sur les routes mouvantes (canaux), le troisième sur la musique cl le sport, avec M. Laparra, enfin le quatrième sur les lycées. On prépare plusieurs dou- blages dont LE DOCTEUR CRESPI et CAVALERIE qui sont déjà commencés. Lucie Derain. rï COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures .£ ERIC von STROHEIM, ALBERT PRÉJEAN, JANY HOLT, LOUIS JOUVET dans un film de PIERRE CHENAL L'ALIBI Distribution pour la France sauf Lyon : ÉCLAIR-JOURNAL 9, Rue Lincoln, PARIS Scénario et dialogues de MARCEL ACHARD — Directeur de la Production : J. NASH Une Production B. N. FILMS-TELLUS Vente pour l'Etranger : FILMKA 3,RueTh -de-Banville PARIS Tél.: G»LV. 82-97 pxTxxTxxxxxxxxxxixxxxxx: choj| J|rAPHÏE hxiiiiiiiiiiïïttiiyyyyJ us les studios LEON MATHOT A TOURNE A ALGER ET A BOU-SAADA « ALOHA LE CHANT DES ILES » Léon Mathot et ses techni- ciens, ainsi que Danielle Parola, Jean Murât et Aimas viennent de faire un court séjour en Al- gérie, séjour au cours duquel ils ont interprété plusieurs scènes de Aloha, Chant des Iles. On doit savoir que ce film tiré d'un roman de C.-A. Gon- net, retrace l'un des épisodes de la course internationale Londres Melbourne. L'action qui se déroule à Paris, à Lon- dres, aux Iles Polynésiennes et en Afrique, conte les aventures d'un officier français et d'une jeune aviatrice de la haute so- ciété anglaise. Nous avons eu l'occasion de voir L. Mathot à son départ d'Alger. Le réalisateur des Loups entre eux s'est déclaré enchanté de ses prises de vues. Joinville Neuilly LA FILLE DE LA MADELON. — Les intérieurs se poursui- vent. On prépare : Les décors de L'HABIT VERT que R. Richebé tournera vers le ;"> juin. Décora- teur : d'Eaubonne. DROLE DE DRAME. Mar cel Carné tourne l'aventure tragi-comique de DROLE DE DRAME dans des décors aussi variés que très expressifs. LA CITADELLE DU SILEX- CE. — Dans l'imposant décor de la Citadelle du Silence, qui est l'un des plus gros efforts ar- chitecturaux de la saison, et qui rappelle la formidable Casbah d'Alger de PEPE LE MOKO, Marcel L'Herbier tourne d'an goissantes scènes. ABUS DE CONFIANCE. H. Decoin a commencé le 20 mai le nouveau film de Da- nielle Darrieux. Udif. François Ier LES SECRETS DE LA ME1! ROUGE. A peine rentrés d'extérieurs fatigants et mer- veilleux pris en Somalie, Ri- chard Pottier a pris possession de ses premiers décors, dont l'un représente le café Nadir, sur le port de Djibouti. On peut y voir Charles Dechamps, Mihalesco, Henry de Mon- freid, Raymond Segard et Harry Baur dans le rôle de Saïd-Ali. Production : P. S. B. ♦— Nice ( SAINT-LAURENT-DU-VAR ) IDYLLE AU SOLEIL. - - M. Proost termine ce film. et**eG,S™E*,e*7. FIDÉLIT STU DIOS -PRISE/DE VUE - SYNCHRONISATION 3B-S et5,Bd d'Aurelle de Paladines ,- PARIS_XVIIe TEL GALVANI 53 49 Dans les entrailles de «La Ligne Maginot » J'ai fait un voyage au centre des forts de la Ligne Maginot. A la surface le ciel était' bleu, t'es oiseaux pépiaient, et voilà que sans descendre d'un centi- mètre, je me suis enfoncée au 4""- sous-sol, sous la terre, dans la rotonde centrale de l'un des forts, non loin du Vieux Frit:. Là, au croisement des tunnels où filaient des rails, devant le poste d'alarme, en face d'un impressionnant ascenseur gril- lagé, se tenaient le capitaine Hruchot - soupçonné d'avoir tué son chef le commandant d'Espinac et le capitaine Du- bois — le juge d'instruction Es- tève et î\e commissaire Finois. Auprès d'eux des hommes en bourgerons de treillis, l'arme à la bretelle, casqués, restaient au garde à vous. Et Finois parla avec la voix de Jacques Bau- me r. Enfin, la reconstitution achevée, Estève dit avec l'accent de Jacques Vitry : Capitaine Bruchot je vous arrête. Le capi- taine Bruchot en uniforme kaki avait le beau et triste visage de Victor Francen. La scène finie, tandis aue la pause libérait de leur stationnement ou de leur jeu figurants et ar- tistes de premier plan, Gandé- ra et son colhd)orateur Bibal travaillaient avec l'opérateur Hayer à régler la scène qui se- rait reprise dès la fin de la pause. J'en profitai pour visiter l'énorme décor que Robert Gys a dessiné et que l'équipe du Studio de Billancourt, sous la direction technique de Feld- mann a remarquablement édi- fié. Ces voûtes, ces pilliers, ces tunnels sombres, ces ascen- seurs, ces casemates aux lu- mières aveuglantes, ces cham- bres bétonnées qui s'agglomè- rent dans un décor formidable couvrant deux plateaux, tout ce- la produit un effet extraordinai- re d'ampleur et de tragédie. <:'est en tout cas l'un des plus gros efforts décoratifs qui aient été faits pour un film français. De nombreuses et importantes scènes seront tournées dans ce cadre étrange et absolument nouveau. On peut être sûr que Double Crime sur la Ligne Ma- ginot, réalisation de Gandéra, sera l'un des films les plus ori- ginaux de la production fran- çaise. Rappelons qu'il est inter- prété par Victor Francen, Véra Korène, Henri Guisol, Vital, Fernand-Fabre, Jacques Bau- mer, Vitry, Carnége, et de nom- breux comédiens de premier or- dre. - Lucie Derain. ON ANNONCE H ESCADRILLE. —Ce film est interprété par Lily Damita, Si- mone Héliard, André Luguet, Jacques Catelain, Arnaudy. Le personnel technique com- prend : Metteur en scène : Max de Vaucorbeil; Assistant Henry Calef; Opérateurs Riccioni avec J. Mercanton, Francqui et Braun; Ingénieur du son : Royné, assisté de Lecuyer et Faber; Camion de son : Hamadier; Directeur de production : Jacques D'Auray; Script-girl : Marcelle Hochet. Les intérieurs seront tournés à Nice, studios de la Vici'orine. Les extérieurs de France seront tournés sur le terrain d'aviation. B THOMAS L'AGNELET. L'œuvre célèbre de Claude Far- rère sera portée à l'écran par Julien Duvivier après sa réali- sation de L'EMPREINTE DU DIEU de Maxence van der «Meersch. ■ MIARKA LA FILLE A L'OURSE de Jean Richepin va être tourné en film parlant par Jean Choux qui a déjà com- mencé les prises de vues aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Hen- ry Doru en est le directeur de production. La musique sera <7'Arthur Honegger. Trois scénarios du Jean Guîtton LES ROIS DU SPORT (mise en scène Pierre Colombier), avec Raimu et Fernandel. PORTE VEINE (mise en scè- ne Berthomieu), avec Lucien Baroux l'inoubliable créateur du MIOCHE du même auteur. LE CLUB des ARISTOS, d'après une idée rf'Ashelbé. (Metteur en scène Pierre Co- lombier). Deux de ces films sont déjà en cours de réalisa- tion. LES ROIS DU SPORT se- ront tournés à partir du 10 juin. EN PRÉPARATION Une Superproduction B. N. FILMS-TELLUS SÉBASTOPOL 28 EXXXXXXXXX CINE R/\PHlt SE CXXXXXXXXIIIITTTXIIIXTTÏ Los Grandes Estrenos Peliculas Important French Film of the Die Franzœsischen Spitzenfilme Franceses en el Mes DE LA CORONA iuitrv y Christian-Ja- LAS PERLAS Directores: Sacha (i qiio. Reparto : Sacha Guitry, Raimu, Ermete Zacconi, Lyn Harding, Cécile Sorel, Jac- queline Delubac, Enrico Glori, Renée Saint-Cyr, Arletty, Lisette Lanvin, Mar- guerite Moreno, A. Simon-Girard, Ger- maine Aussey, Simone Renant, Damia, J.-L. Barrault, Huguette Duflos, Rosine Deréan, Pauline Carton, Percy Marmont, Joubé, Lihie Granval, Ponzio, I)i Mazzei, Pizani, Dalio, Juvenet, Oléo, Engelmann, Raymonde Allain, Claude Dauphin, etc.. Production: Impéria. Estreno en exclusividad : Desde el 1 1 de mayo en ei Marignan. Sacha Guitry ha escrito un argumente. original que cuenta cou gran fantasia, ei camino recorrido en los siglos por las cua- tro perlas que adornan la corona de Ingla- terra, asi como la historia de las très otras perlas que componian el collar regalado por el papa Clémente VII à su nieta Cata- lina de Medicis. La pelicula abarca varios siglos, evo- cando reyes y reinas como Enrique VIII, Francisco I, Enrique IV, Bonaparte, Elisa- beth de Inglaterra, Ana de Boleyn, Maria Stuart, Napoléon III, principes soberanos, gente de! puebio, favoritas como Gabriela de Estrées, la Dubarry. La pelicula, formidable tarea del cine francés, ha sido realizada en unos 80 deco- rados. Es una obra espirituel, lujuosa, do- tada de un interesantisimo dialogo hahlado por los artistas ingleses 6 italianos en su respective) idioma. Guitry, Raimu, Ermete Zaconni y Lyn Harding hacen creaciones sorprendentes. Se nota gran numéro de lin- das mujeres y el conjunlo es de una gran suntuosidad. MARTHE RICHARD Direction: Raymond Bernard. Reparto: Edwige Eeuiilère, Eric Von Stro- heim, Jean Galland. Production: Hakim. Este film original, realizado en un am- biente netamente claro oscuro, conseguido gracias a la estupenda fotografia de Robert Lefebvre, es un draina de espionaje que relata la vida en Espana de Marthe Richard durante la gran guerra. Composiciones cu- riosas de Von Stroheim en espia alemàn, esteto y gran Senor, y de Edwige Feuil- lère, quién idealiza el verdadero personaje de Marthe Richard. RECORDS 1937 Direction: Jean Tarride y .1. B. Brunius. Musica: Arthur Hoérée et Vellone. Los realizadores de dicho, documentario, editado con fines de propaganda para la Exposiciôn de Paris, han sacado intelligen- temente parte de varios periodicos filma- dos y antiguas peliculas de reportaje para mostrarnos la evoiuciôn de la ciencia y de los conocimientos humanos. Records 37 termina sobre la eoncretaciôn de dichos inventos y conquistas, por la Ex- posiciôn de 1937. FAROS DE FRANCIA Direction: Jacques Berr y M. Verdet-Klé- ber. Production: Films Cinéka. Destacada peîicula sobre la vida, la his- toria de los Faros de Francia, sobre su ntilidad y la abnegaciôn y heroismo de sus guardianes. Fotografia de una calida lumi- nosidad. Month LES PERLES DE LA COURONNE {Pearls of the Crown) Direction : Sacha Guitry and Christian Ja- que. Cast : Sacha Guitry, Raimu, Ermete Zac- coni, Lynn Harding, Cécile Sorel, Jac- queline Delubac, Enrico Glory, Renée Saint-Cyr, Arletty, Lisette Lanvin, Mar- guerite Moreno, Aimé Simon-Girard, Ger- maine Aussey, Simone Renan, Damia, J.-L. Barrault, Huguette Duflos, Rosine De- réan, Pauline Carton, Percy Marmont, Joubé, Lillie Granval, Ponzio", Di Mazzei, Andrews Engelman, Pizani, Dalio, Juve- net, Oléo, Raymonde Allain, Claude Dau- phin, etc. Production : Imperia. World Première : Marignan Théâtre, Paris, May II, 1937. Sacha (iuitrv lias written this original sfory about four pearls in the Royal Crown of England, and three other pearls which comprised a collar given by the Pope Clé- ment VII to this nièce Catherine de Medi- cis. The film, through capriciously told ad- venlures, involves four centuries of His- tory, Kings, Queens, including Henry VIII, François I1, Henri IV, Elizaheth of Eng- land, Marie Stuart, Napoléon I"', Napo- léon III, the Nobles, Favorites such as Ga- brielle d'Eslrées, and La Dubarry. This film is the greatest achievement of the French Cinéma. More than 80 différent sels were built for the production which is a lavish, and witty pièce of work wifh outstanding dialogue, spoken by the French, British and Italian actors in their own languages. Sacha Guitry, Raimu, Ermete Zacconi, and Lynn Harding hâve given great inter- prétations. The beautiful women of the Unie and the parts they play in the history of the pearls gives this magniliceut film great humour. MARTHE RICHARD Director : Raymond Bernard. Cast : Edwige Feuiilère, Eric Von Stro- heim, Jean Galland. Production : Hakim. First run : Marignan and Marivaux Théâ- tres, Paris. This film, made in a half-colour atmo- sphère, obtained by the beautiful photo- graphy by Robert Lefebvre, and lavish sce- nery, is a spy drama based on the life of a fanions French woman, Marthe Richard, during the great war. Action is in Spain. Leading actors are Eric Von Stroheim who gave a very interesling and original inter- prétation, of a German officer, spying for his country, and Edwige Feuiilère, who bas idéal ized the personification of Marthe Ri- chard. RECORDS 1937 Direction : Jean Tarride and J. B. Brunius. Music : Hoérés and Vellone. This documentary picture lias heen made as a progaganda for the 1937 Paris Interna- tional Exposition. Many pictures hâve been laken from former newsreeds and documen- tâmes to show the évolution of Science and of human knowledge. This film, which lias been cleverly produced, is concluded by showing the achievement of ail inventions and scientific conquests in the 1937 Expo- sition. des Monats LES PERLES DE LA COURONNE Régie : Sacha Guitry und Christian Jaque. Dursteller : Sacha Guitry, Raimu, Ermete Zacconi, Lyn Harding, 'Cécile Sorel, Jac- queline Delubac, Enrico Glori, Renée Saint-Cyr, Arletty, Lisette Lanvin, Mar- guerite Moreno, A. Simon Girard, Ger- maine Aussey, Simone Renant, Damia J.-L. Barrault, Huguette Duflos, Rosine De- réan, Pauline Garton, Percy Marmont, Joubé, Lillie Granval, Ponzio, Di Mazzei, Pizani, Dalio, Juvenet, Oléo, Engelmann, Raymonde Allain, Claude Dauphin, etc. Hersteller : Impéria. Urauffiihrung : Marignan seit Dienstag den IL Mai 1937. Sacha Guitry hat ein Originalmanuskript verfasst das voll glùhender Phantasie die Geschichte der vier Perlen im Laufe der Jahrhunderte schildert, die die Kônigskrone von England schmiicken, sowie die His- torié der anderen drei Perlen, die zur Ver- vollstiindignng der Krone Papst Clemenz VIL seiner Nichte Katharina von Medici zum Geschenk machte. Der Film unifasst mehrere Jahrhunderte; Kônige, Kôniginnen, wie Heinrich VIII. Franz L, Hcinrich IV., Bonaparte, Elisabeth von England, Anna von Boleyn, Maria Stuart, Napoléon III., Konigsliebchcn wie Gabrielle d'Estrées und die Dubarry spielcn inmitten von Adel und Volk die Hauptrollen. Dieser Film, eine Grosstatt des Franzosis- chen Kinos, wurde in mehr als 80 Dekora- tionen gedreht. Er ist wahrhaft reich an Geist und Prunk mit einem prachtvollen Dialog, den die englischen und italienischen Schauspieler in ibrer Muttersprache spre- chen. Guitry, Raimu, Ermete Zacconi und Lyn Harding sind erschiitternd und hinreissend in ihrer Darstellung. Das ausgezeichnete Ensembel wird von vielen entziickenden Frauen bereichert. MARTHE RICHARD Régie : Raymond Bernard. Dursteller : Edwige Feuiilère, Eric von Stro- heim, Jean Galland. Hersteller : Hakim. Seltsam esrchûtternde Darstellung von Stroheims aïs feinsinniger deutscher Spion und Cavalier, und Edwige Feuiilère als idéale Darstcllerin der Martha Richard, wie sic wirklich war. RECORDS 1937 Régie : Jean Tarride und J. B. Brunius. Musik : Arthur Hoérée und Vellone. Die Schôpfer dièses Zeitbildes, das als Propaganda, fur die Weltausstellung Paris 1937 bestimmt ist, haben sehr geschickt und klug Ausschnitte ans verschiedenen heuti- gen Fihnen und alten Zeithildern benutzt, uni uns die Entwickelung der Wissenschaf- ten und der. Menschheitskundc deutlich zu zeigen. Record 37 wird gekront durch die Erfindungen und Frrungenschaften der Ausstellung 1937. FRANKREICHS LEUCHTTURME Régie : Jacques Berr in Zusammciiarbeit mit Verdet-Kléber. Hersteller : Film Cinéka. Ein sehr schôner Naturfilm ùber das Le- ben, die Konstruktion, Anwendung und Geschichte der Leuchttùnne von Frank- reich, ùber ihre Nùtzlichkeit und den Hel- denmut der Leuchturmswïirter, Warme, lichtvolle Photographie. H/ RRY BAUR D. SOUHAM1 annoncent îChef-d'Œuvre d'Atmosphère et de des Productions (NDRÉ HUGON d'après !c roman de JEAN V1GNAUD GEORGES RIGAUD JACQUELINE LAURENT RIKA RAD1FE DALIO CHARLES JEAN JEANNE NADINE YVONNE PIERRE DE GRANVAL T ISSIER HELBLING PICARD HEBERT GUINGAND 'Acteur-Poète Arabe KSSENTINI Distribution pour la Grande Région Parisienne et l'Alsace Lorraine GALLIC - FILMS , RUE MARIGNAN - PARIS (8') — Téléphone : ÊLYsée< 94-68 TROIS NOUVELLES PREUVES DE L'INCONTESTABLE SUCCÈS DU FILM Les PERLES de la COURONNE Signification des principales indications de serrice taxées pouvant figurer en tète de l'adresse. BORDEAUX D = Urcent. AP* *= Remettre uji.ûi- rt^j. PC = Aeeuïé '!e mepiion. RPxfrs. . — Réponse pavée. TC . ... — Tel- L-rnimne coilaliooùé. MP- . . . =- Remettre en inatns propres XPxfrs.. — l.i prés pa>é. MIT. , , — Retneltre au ilealînatair*, catui j ri ' ■-' ta nuH^iu 1 " aite des beures d'ouverture du bureau d'arrivée], JOl R-, . = Remettre teulf-meot pendant le jour. 01 \ LUT = Remettre ouvert. ^ BOITdea UX TF 07 81 -3 2/31 -21 92 400 PREMIERES TRIOMPHALES PERLES COURONNE BORDEAUX SALLES COMBLES MALGRE SOLEIL SPECTACLE GUITRY HACHI PAR LES APPLAUDISSEMENTS MATINEE &- S 0 I R E E -. F E R ON Sj; RECORDS. CE RECETTES FELICITATIONS GUITRY ET TOBIS- j . ^ s I R I T Z K Y = = avete Ulégraphi'^aa, j Lui du 29 tir>vi-tiibr< MKVHOS DE SERVICE. OAI ICC ■ -iilMi G15° u 25 18---~ uANNCO b U IS :;; ^ F ° ' V ° li ' COMMUN taUEfi RECETTE REAL f S É E P h fi /CTIID\ FILM MUNIFUUE LES PERLE? DE LA C 0 U ft 0 W H_ E. EN l)JIE ISIfln; CHAINE H' STAR PALACE DE C A N N£ S 71337 FRANCS C E __ r m.lus que moi n'a pour vous plus de reconnaissance... Je vous remercie sincèrement d'avoir prisé mon film, au point d'avoir fait de Temps Modernes une suite de A nous, la Li- berté; vous seul pouviez vous permettre de faire avaler éi nos contemporains cette suite à mon film. Je vous envie d'autant plus que le suc- cès financier vous a souri. J'ai, moi, mon cher Chariot, ta consolation d'avoir eu l'ap- probation de mes pairs holhjwodiens. Croyez, mon cher Chariot... René. Ce à quoi notre bon Chariot aurait répondu : Mon cher René, Je vous remercie de votre bonne lettre, vous seul pouvez avoir autant d'esprit. Evidemment, à mon insu croyez-le, j'ai mis dans mon film quelques réminis- cences du vôtre tout comme anciennement vous aviez des souvenirs des miens. Je m'en accuse, mais je vous sais trop d'es- prit pour m'en tenir rigueur. Croyez, mon cher René... Chariot. Un instrument util imposant isé en AU pour la tel emagne ' LA CAMERA R. K. O. La Société R.K.O. utilise maintenant une nouvelle caméra complètement blindée, sorte de caisson en matière moulée qui s'ouvre à la partie supérieure pour l'accès aux magasins, et à la partie inférieure pour le mécanisme. Le caisson reçoit à sa partie avant un porte-cache et soufflet, sur le côté une loupe viseur clair. Cette caméra peut se monter sur un cha- riot basculant qui atteint environ 2 m. 30 de hauteur pour la partie supérieure de la course et environ 50 centimètres pour la partie basse. La caméra dispose d'un fondu automati- que, elle peut recevoir des objectifs de 24 à 120 millimètres de foyer. Le Cinéma et la Guerre en Espagne Les belligérants Espagnols ont des deux côtés des services cinématographiques as- sez bien organisés. Du côté gouvernemental, deux services indépendants fonctionnent l'un vers le Nord, l'autre vers le Sud. Du côté nationaliste, un service est installé dans la partie Nord. Nous n'indiquerons pas, « manifestation de parfaite neutralité », les endroits où sont installés ces services, ni les noms des diri- geants. Les deux gouvernements ont fort bien compris ce qu'ils uvent tirer comme do- cumentation du cinéma, et quelle influence morale celui-ci a sur les masses. Les gouvernementaux ont essayé de faire quelques petits films de propagande dans les studios de Madrid, C.E.A. et Ballesteros, mais il y ont renoncé, et se sont contentés de diriger le matériel utile, « machines et accessoires » vers de nouveaux lieux, hors de la portée des canons de l'armée Franco. Du côté de ce dernier il n'y a que des Es- pagnols, tandis que leurs adversaires ont fait appel à de la main-d'œuvre étrangère du moins pour les postes principaux. CXXXXXXXXXXXXXXXXXXTXXX3 CINE FR R/VPHIE SE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi Ajoutons que ces techniciens ne font et n'ont jamais fait acte de combattants. Le poste Sud gouvernemental dispose d'un appareil Klang portatif où le son est im- pressionné sur la même pellicule que l'ima- ge. La caméra Askania qui était utilisée pour ce travail a été consacrée au seul défilement du son, une caméra Winten est employée pour l'image, les deux caméras sont syn- chronisées électriquement, le centre du Nord dispose du matériel de l'ancienne so- ciété Orphéa, anciennenment dirigée par notre compatriote Lemoine. L'armée Nationaliste a le matériel de la Société CE. A. Tobis qui était en partie, en stationnement près de Cadix pour la réali- sation du film Asile de Pupilles. Les deux adversaires ont renoncé à la pri- se de vues directement sonores sur le champ de bataille, le matériel trop lourd, trop en- combrant ne permettant pas un travail effi- cace aussi discret que possible, en raison de l'activité de l'aviation. Les gouvernementaux ont déménagé le matériel Debrie et Bourdereau du seul la- boratoire vraiment bien équipé qui apparte- nait à la Madrid-Film dirigé par MM. Blan- co, père et fils. Ils l'ont transporté au centre cinématographique du Sud. M. Blanco, père, qui fut un des plus achar- nés adversaires de la monarchie et de la dictature, qui dut fuir à ce moment, doit être enfermé prisonnier dans Madrid. MM. Bodino, directeur général de C.E.A. Tobis est lui aussi avec le secrétaire général de cette Société à Madrid. Les deux partis ont installé dans leurs centres respectifs des petits studios de syn- chronisation. Le caractère particulièrement atroce de cette lutte fratricide, les représailles et hor- reurs sans nom qui sont chaque jour enre- gistrables par les témoins impartiaux nous interdit de donner plus de détails. Ajoutons cependant que dans les deux camps les cinémas malgré les difficultés de la programmation, font de brillantes affai- res. DÉVELOPPEMENT A TON CHAUD DE CONTRETYPES par R. LANDAU, ingénieur-chimiste Dans la production d'un contretype néga- tif, d'après un positif intermédiaire dit « lavande », on doit satisfaire à deux con- ditions : a) rendre exactement toutes les densités; b) éviter une granulation exagé- rée. Le rendu exact des densités pourra être obtenu à l'aide d'une émulsion négative pos- sédant une partie rectiligne de la co:irbe caractéristique, suffisamment longue. L'in- tervalle des logarithmes, des luminations correspondant aux points extrêmes de la partie rectiligne doit dépasser 2 (égal à la différence des densités extrêmes sur un positif normal). Cette condition n'est pas suffisante. Il faudrait que la partie rectili- gne de l'émulsion positive servant au tirage du négatif-contretype commence à la den- sité de 0,20 environ, c'est-à-dire à la plus faible densité utile de l'image. Or, la partie rectiligne des émulsions positives couran- tes, comimence vers la densité 0,60 (pour un gamma de 2,00) et même plus haut. On peut y remédier en utilisant une émulsion néga- tive pour contretype, dont la partie supé- rieure de la courbe se relève au-dessus de la droite représentant la pente. A défaut d'une émulsion, dont la courbe possède cette forme, on peut utiliser une émulsion, genre de l'ancienne, « extra-ra- pide » qui se relève constamment jusqu'à une valeur élevée de la lumination (fig 1, courbe a et b). Cette émulsion n'est pas parfaite, mais elle permet une bonne reproduction des parties claires et moyennes du sujet. Quant à la granulation, le seul moyen, connu pour l'éviter, c'est d'utiliser des émulsions à grain fin. Ici encore, à défaut d'émulsions négatives à grain fin, on facili- tera la formation d'une granulation fine pai un développement approprié. Toutes les autres conditions étant les mêmes, le grain est d'autant plus fin qu'on développe moins longtemps. A ce point de vue l'incorporation du colorant jaune dans l'émulsion dite « négative pour contre- type » est peut-être une erreur. Il est vrai que le pouvoir résolvant augmente grâce à ce colorant et que la sensibilité de l'émul- sion est diminuée de façon à pouvoir être ilisée sur les mêmes tireuses et avec les mêmes lampes que les émulsions positives. Ces avantages comportent cependant, un grave inconvénient : l'abaissement du contraste, dû au colorant. Par suite de l'abaissement de ce contraste, on sera obligé de développer plus longtemps pour obtenir le même gamma. Or, plus on déve- loppe et plus la granulation devient grande. L'augmentation du grain par prolongement du temps de développement est surtout sen- sible sur une émulsion négative. Une émul- sion négative telle que l'ancienne « extra- rapide » ou même une « panchro » à courbe caractéristique sans coude, donne un grain suffisamment fin, par développe- ment relativement court dans un bain au borax. La finesse du grain augmentera encore sensiblement si on applique le déve- loppement à ton chaud. La perte de sensi- bilité due à ce genre de développement est avantageuse dans le cas du contretype, car la sensibilité excessive de l'émulsion néga- tive, par rapport à la lampe normale de la tireuse, est ainsi en partie annulée. L'image en ton chaud est constituée par un mélange en proportions variables de l'argent colloïdal et de l'argent noir de di- mension microscopique. Plus la couleur est chaude (du brun au jaune en passant par le rouge) et moins il y a d'argent noir. Un ré- vélateur pour ton chaud doit contenir un faible solvant de l'halosel d'argent. Généra- lement, il faut le diluer pour obtenir les tons les plus chauds. Le ton chaud s'obtient plus facilement avec des émulsions à grains d'halosel d'ar- gent fin telles que diapositive, ton chaud et papier « gaslight ». Les émulsions cinéma- tographiques, aussi bien positives que néga- tives (à grains relativement gros), ne don- nent pas de bons résultats dans ces condi- tions Une série d'essais nous a permis de dé- terminer dans quelles conditions un révéla- teur peut donner des tons chauds avec les émulsions cinématographiques : a) Le révélateur doit être faiblement al- calin. Moins il est alcalin et plus facilement on obtient le ton chaud (à rapprocher avec la dilution du révélateur dans le cas des papiers « gaslight » et plaque à tons chauds). fiaX. b) La faible alcalinité ne suffit pas. Il faut encore un faible solvant de bromure d'argent. Le bain au borax D 76 convient parfaitement à condition de lui ajouter une dose massive de bromure de potassium, par exemple 50 grammes par litre. Avec le ré- vélateur ainsi constitué, on obtient une image jaune transparente. Toutefois, le développement est long et le temps de pose doit être considérablement augmenté. c) Une faible dose d'ammoniaque, par exemple 1 ce. par litre, permet de dévelop- per une émulsion négative au gamma 0, 60 en 10 minutes. Si on augmente la dose d'am- moniaque, le développement est plus ra- pide, mais le ton est moins franc. Pour avoir des tons vraiment chauds, il ne faut pas dépasser 2cc. d'ammoniaque par litre. Le développement à gamma supérieur dimi- nue également la franchise du ton. Une émulsion positive comme (par exemple), celle utilisée à l'enregistrement du son, se comporte envers le révélateur indiqué, comme l'émulsion négative (à la gradation près). On obtient un gamma de 0,60 en 6 minutes environ. Elle peut être utilisée au contretypage des images peu contrastées, sa gradation n'étant que la moi- tié de la radiation d'une émulsion négative. Voici pour terminer, quelques courbes caractéristiques. Nous avons évité les me- sures visuelles des densités formées par l'argent coloré en se servant de la méthode des coins croisés. Les densités ainsi déter- minées, sont des densités « efficaces ». La figure 1 représente les courbes néga- tives (a et b) d'émulsions genre ancienne extra-rapide : a), développée dans le bain borax sans addition, b) bain borax addi- tionné de bromure de potassium et d'am- moniaque. Dans la figure 2, les courbes a et b correspondent aux mêmes traitements d'une émulsion « panchro ». Enfin, la courbe c de la figure 1 représente une émul- sion positive pour enregistrement du son, développée dans le bain borax ton chaud. risxixxxiirxrxixrrxxxxn CINE r III RAPHIE E rrixxxTTixxxxxTiiinxxn MACHINE A DÉVELOPPER La maison Art. Reeces connue pour sa fabrication de caméras sonores portatives lance pour les petites installations une ma- chine à développer à double circuit de révélateur pour développement alterné de négatifs ou de positifs pour 35 ou 10 milli- mètres. Les temps de développement varient à volonté de 1 minute t rois-quarts à 18 minutes. Les cuves reçoivent environ 40 mètres de film. Les cuves comportent six sections, cuve révélateur négatif, cuve pour révélateur positif, cuve de rinçage, cuve d'hypo. cuve de lavage et deux petites cuves pour le développateur positif ou négatif. Le film venant de bobines de 300 mètres défile de gauche à droite sur 19 galets, puis de droite à gauche sur une au- tre série de 19 galets. Les galets sont répar- tis sur cinq châssis relevables à l'aide de contre-poids. L'air envoyé dans la sécheuse après esso- rage pneumatique arrive à raison de 1.000 pieds cubiques à la minute. La machine est paraît-il d'après les spé- cialistes américains d'une grande sécurité de marche. DÉPANNAGE Sous la signature de P. Hémardin- quer et H. Piraux tous deux ingé- nieurs radio-électriciens bien connus, vient de para "tre en librairie un ma- nuel de Dépannage et d'Entretien des récepteurs de T. S. F., Amplificateurs, cinéma sonore. Ce livre, le deuxième d'une série, comprend 10 chapitres. Les principaux chapitres sont : I. Appareils de vérification et de mesure; II. La vérification des lampes à vide; III. Contrôle des pièces détachées et des circuits; V. Lutte contre les bruits para- sites; X Entretien et dépannage des ins- tallations de Cinéma parlant. De nombreuses gravures et sché- mas illustrent le texte. Editeur, Librairie d'Enseignement Technique, 61, boulevard Saint-Ger- main, Paris. Rappelons que le livre K 1 est consacré aux appareils de mesure et à leur construction. UNE CIRCULAIRE DU MINISTERE DE L'INTERIEUR Réglementation de l'usage et du transport des appareils photographiques et cinématographiques à bord des aéronefs Le ministre de l'Intérieur, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l'Air, le ministre de la Défense nationale et de la guerre, le ministre de la Marine et le minis- tre des Finances, Vu la loi du 31 mars 1924 relative à la navigation aérienne; Vu l'arrêté interministériel du 20 avril 1926 réglementant notamment l'usage et le transport des appar'eils photographiques et cinématographiques à bord des aéronefs, Arrêtent : Article premier. — Le présent arrêté est pris en application des dispositions de la loi du 31 mai 1924 relative à la navigation aérienne, dort l'article 81 a abrogé toutes dispositions antérieures contraires à ladite loi. Art. 2. Les dispositions des articles 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 de l'arrêté du 20 avril 1926, réglementant l'usage et le transport des appareils photographiques et cinématographi- ques à bord des aéronefs, sont rapportées et remplacées par les suivantes. Art. 3 (modifiant l'article 4 de l'arrêté du 20 avril 1926). — Toute personne désirant faire usage d'appareils photographiques ou cinématographiques au-dessus du territoire français devra être titulaire d'une licence. Cette licence sera délivrée par la direction générale de la Sûreté nationale, sur avis con- forme des ministères intéressés (air, guerre, marine). Art. 4 (modifiant l'article 5 de l'arrêté du 20 avril 1926. Les licences pour prises de vues aériennes ne seront accordées qu'aux personnes désirant les employer dans un but commercial ou industriel. Leur validité sera de trois mois pour les opérateurs professionnels étrangers ou em- ployés d une entreprise étrangère. Elle sera d'un an au plus pour les opéra- teurs professionnels français employés dans une entreprise française. La licence sera établie au nom de l'entre- prise et portera le nom de l'opérateur. Elle devra être retournée par l'entreprise dès que celle-ci cessera d'employer l'opérateur. L'entreprise sera responsable des agisse- ments de 1 opérateur en ce qui concerne la divulgation des photographies aériennes de nature à nuire à la défense nationale et, en cas d'infraction, elle pourra être radiée de la liste des firmes autorisées. Art. 5 (modifiant l'article 6 de l'arrêté du 20 avril 1926). — La licence ne donnera le droit à son titulaire que de prendre des vues au-dessus des portions de territoire expressé- ment mentionnées sur cette licence. Art. 6 (reprenant l'article 7 de l'arrêté du 20 avril 1926). Les licences photographi- ques pourront être suspendues ou annulées à un moment quelconque au cours de leur va- lidité, et à la simple demande des ministres intéressés, qui recevront, périodiquement, la liste des licences délivrées, avec l'indication de leur durée de validité, du nom et de l'adresse du titulaire, ainsi que des restric- tions qui pourront éventuellement y être por- tées. Art. 7 (modifiait l'article 8 de l'arrêté eu 20 avril 1926). — Les dispositions ci-dessus LA CAMÉRA SONORE MITCHELL La nouvelle Caméra sonore lancée par cette maison est maintenant vendue com- mercialement. L'inscription est faite par un oscillateur qui donne un track à aire variable de 50 à 9.000 périodes. Le galvanomètre ordinaire donne une enveloppe sonore unique, un galvanomètre spécial produit une enve- loppe double, courbe de réponse haute fidé- lité et noiseless. Si le client désire un système à densité variable, la caméra est livrée avec une light valve. La pellicule défile sur deux tambours dentés. Le tambour inscripteur est de grand dia- mètre. Pour l'enregistrement en extérieurs la caméra est mise par un moteur interlock (en studio on emploie un moteur triphasé 110 ou 220 volts 48-50 ou 60 périodes). L'amplificateur est construit de telle ma- nière qu'il échappe absolument aux brevets des trusts, le son ne paie aucune redevance. L'amplificateur est mis en service avec un micro dynamique. Le gain de l'ampli est approximativement de 100 décibels. Il est possible de mixer 3 sources sonores. seront prises à l'égard des Français et des étrangers. Toutefois, la délivrance des licen- ces photographiques aux étrangers sera, en outre, soumise aux conditions suivantes : a) Avis préalable du ministère des affai- res étrangères si le postulant réside à l'étran- ger; 6) La licence pourra être refusée si, dans le pays auquel appartient le postulant, des facilités analogues n'étaient pas consenties a nos nationaux. Art. 8 (modifiant l'article 9 de l'arrêté du 20 avril 1926). Les demandes d'autorisa- tion présentées par l'entreprise, rédigées sur papier libre et indiquant les motifs des pri- ses de vues et leur projet d'utilisation, doi- vent être adressées au ministre de l'Inté- rieur (direction générale de la Sûreté natio- nale). A chaque demande, doivent être join- tes deux photographies d'identité (de face, sans coiffure, sur fond uni, non collées, de quatre centimètres de largeur sur cinq centi- mètres de hauteur) de l'opérateur. Art. 9 (reprenant l'article 10 de l'arrêté du 20 avril 1926). — En vue d'assurer l'ap- p'ication du présent arrêté, il appartiendra au commandant du bord : 1" De veiller à ce que les porteurs d'appa- reils photographiques ou cinématographiques soient munis des licences prévues au présent arrêté ; 2" De faire placer dans un emplacement spécial, et dont il assurera la surveillance, les appareils photographiques ou cinématogra- phiques des passagers ou membres de l'équi- page non munis des licences nécessaires. Art. 10 (modifiant l'article 11 de l'arrêté du 20 avril 1926). Le ministre de l'Inté- rieur (direction générale de la Sûreté natio- nale) peut employer tous moyens de con- trôle utiles, y compris la saisie des appa- reils, des plaques ou pellicules et leur repro- ductions, pour assurer l'exécution du présent arrêté. En aucun cas, les propriétaires d objets sai- sis ne seront fordés à réclamer une indem- nité, ni à exiger la restitution des clichés ou de leurs reproductions. Fait à Paris, le 28 avril 1937. IV fXXXXXYyïTTXgXTXXXITSX^ CINE R/VPHIE SE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxs L'OCTAVE ET LE DÉCIBEL N = Ig w2 ou 10 N RÉSUMÉ SUCCINCT D'UNE ÉTUDE DE R. VERMEULEN PARUE DANS LA REVUE TECHNIQUE PHILIPS, FÉVRIER 1937 L'auteur étudie dans cette communica- tion fort complète différentes données de la technique sonore, surtout en ce qui con- cerne l'emploi des mesures logarithmiques l'Octave et le Décibel. En prenant comme nombre de base le chiffre 2, on trouve comme valeur I d'un intervalle, avec l'octave comme unité fl fl ! _ 2 log. = 3,320 10 log. — f2 f2 La plus usuelle manière de subdiviser les instruments à clavier fixe réside dans l'obligation, où on est dans la pratique, de n'employer qu'un nombre restreint de touches.' Dans ce système les inter- valles principaux sont portés à l'échelle db +20 25 50 m 200 -5 -4 -3 -2 500 1000 2000 5000 10000 H 2 -I 0 + 1 +2 + 3 + 4 octaaf Fig. A logarithmique en partant d'un son fonda- mental « do ». La division de l'octave en 12 parties éga- les rend les intervalles principaux de façon satisfaisante et entre « mi et fa et entre la et si » s'intercalent de nouveaux tons, une telle gamme est dite diatonique tem- pérée, son avantage sur celle dite natu- relle est que les écarts sur les intervalles d'un son restent toujours égaux quel que soit le son qui ait servi de base. Les orchestres s'accordent sur le la dont la fréquence est prise à 435 périodes alors nue la « notation physique est faite sur 430,5, dans ce cas, il y a lieu de remarquer que le rfor', a la fréquence 1024, soit 10 octa- ves au-dessus de une période. Les américains emploient comme fonda- mental un son de 1.000 périodes. L'auteur publie à la page 49 un tableau très complet de l'étendue sonore des divers instruments musicaux connus, à cordes, à vent, ou métalliques de choc (cymbales), cuivre, voix chantées, consonnes, voyelles, diphtongues. Le tableau est établi suivant les deux ba- ses : échelle physique, échelle internatio- nale. Pour les instruments de musique l'auteur a indiqué l'étendue du domaine des fré- quences du son fondamental particulier à chaque instrument, et pour certains d'en- tre eux l'étendue des sons harmoniques correspondant. Pour la voie humaine il a indiqué les fréquences articulantes. On voit aussi la progression de l'étendue sonore de la voix d'un enfant 0 an 345 à 435, 5 ans 300 à 480, 15 ans 213 à 690, alors que le même personnage devenu ténor aura une - !/>) 1 n s V / \ / \ A , - —^ — i 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 Hz Wi Wi Le Décibel mesure de pratique courante est donc la différence en niveau entre deux puissances ou intensités. Il y a n décibels lorsqu'on a : w2 w" n N = 10 1g - ou - - = 10 - w, w, 10 Quant au Néper une différence en niveau de deux amplitudes vaut M népers lorsque: Fig. B voix qui s'étendra de 120 à 490 et en mezzo- so^rano de 218 à environ 800. Le système du Bel est basé sur le choix du système logarithmique de Briggs de base 10, pour le Néper la base e est de 2,718, ces deux systèmes différent surtout dans leur application. Le Bel doit servir à la mesure des énergies ou des puissances, le Néper par contre est utilisé pour la me- sure des amplitudes, pression acoustique, vitesse des particules d'air, des courants électriques, tensions. Vermeulen donne page 51 un tableau des ranports d'amplitude entre népers, décibels et rapports d'intensité. L'amplitude étant comprise entre 1 et 10L ce qui donne pour le maximum : 2,3 néper,'; 20 d.c.b., 100 intensité. |j L'écart en niveau de deux puissances ouf intensités est de X. Bels, lorsque on a : '• M Ln ou — eM aj a, Ces deux définitions permettent d'expri- mer en bels ou décibels (10""" partie) la différence en niveau de 2 puissances ou énergie, tandis que la différence en ten- sions ou vitesses s'exprimera en Népers. Dans le calcul des différence de niveau i, les vitesses v, les surpressions p, sont uti- lisables à la condition que la résistance de 2 puissances, les tensions e, les courants du récepteur soit la même dans les deux cas. Dans ce cas le passage des népers au décibels peut se faire sur la base. 1 d.c.b. = 0,115 néper; 1 néper = 8,7 d. c.b. Loe2 — 0,3 et 1 d.c.b. correspondant à une augmentation énergétique de 25 %, on peut facilement déterminer le rapport des intensités pour n décibel, Décibels o Rapport 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1,26 1,6 V 2.5 3,2 40 50 6.3 7,9 10 10 Pour le rapport des amplitudes, on prend le nombre correspondant à la moitié de la valeur en d.c.b. L'intensité d'un haut-parleur donnée par exemple pour 80 d.c.b. ne signifie quelque chose que si on spécifie quelle est l'inten- sité utilisée comme niveau zéro, ainsi que la distance à laquelle cette intensité a été déterminée. L'indication d'intensité ci-dessus peut signifier : l'intensité sur l'axe du haut- parleur à 2 mètres de distance est de 80 d.c.b. au-dessus de 10,r> watts/cm2; ou en- core, que la puissance totale du haut-par- leur considérée est de 80 d.c.b. au-dessus de 1 watt. Aux Etats-Unis le niveau zéro est à une intensité de 10,c watts erm; ce qui est voisin du seuil d'audibilité. en Allema- gne le niveau d'intensité de 70 d.c.b. cor- respond à la pression acoustique de dyne c/m2 dans une onde plane. Le niveau zéro correspond a une pres- sion égale à 0.32. 103 dvne c/nr et une inten- sité de 2,5.1 0ie watt c/m2. Il est comme on voit très, regrettable que les physiciens acousticiens n'aient pu encore se mettre d'accord sur la standardisation de ces mesures. A la page 53 de l'opuscule, l'auteur a fait figurer un tableau des courbes d'inten- FOURNITURES GENERALES CINEMATOGRAPHIQUES E. STENGEL Téléphone! BOTZARIS 19-26 Chèques Postaux 396.38 11-13. 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Toutes les courbes montrent entre 2000 et 0000, un trou, qui est vraisemblablement causé par la diffraction des ondes, autour de la tête. Les courbes sont d'autant plus irréguiières qu'elles se rapprochent plus du seuil. Les courbes de 120 d.c.b. et 0 sont essen- tiellement différentes. Le trou entre 2000 et 6000 est sensiblement le même, mais la courbe 120 ne marque qu'une légère diffé- rence de niveau entre le début de la courbe 25 périodes et 1000 périodes, tandis que HAUT PARLEURS ê emen AMPLIFICATEURS PICKUPS \\èbsier LAMPES AMÉRICAINES W VlSITRON CELLULES PHOTOELECTRIQUES IMPORTATEURS EXCLUSIFS 13, rue Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine) Tél. : Per. 33-30 et 33-31 Télégrammes : Debor-Levallois pour la courbe 0 la différence est considé- rable. Entre 5000 et 10.000 les courbes se relèvent à peu près de la même quantité et sont parallèles "ntre elles. Il est remarquable constate Vermeulen (application à la courbe du seuil) que l'in- tensité qui lui correspond croît fortement lorsque la fréquence baisse, tandis que pour une intensité du son plus grande les cour- bes ont une allure bien plus proche de l'horizontale. L'auteur du mémoire a rassemblé en un tableau 36 valeurs de bruits variés, on y constate mélancoliquement que l'homme dans l'art d'ennuyer ses contemporains fait beaucoup mieux que la nature. Pour terminer son intéressante étude, l'auteur présente 5 graphiques de la même courbe de fréquence faites à l'aide d'échel- les linéaires et logarithmiques pour les abscisses et pour les ordonnées soit : a abscisses logarithmiques, ordonnées linéaires, b abscisses linéaires, ordonnées linéaires. c abscisses logarithmiques, ordonnées loga- rithmiques, d comme c, mais échelle réduite des ordon- nées, e comme d, mais échelle réduite des ordon- nées. Les deux graphiques représentés ici c et b sont typiques et justifient la préférence de Vermeulen pour le système purement logarithmiques. On oppose parfois à ce système le fait qu'il nivelle un peu les irrégularités d'une caractéristique. Vermeulen tient à faire remarquer que les sommets sont abaissés par rapport aux creux, ou plutôt (loco citato) sont ramenés à leurs justes propor- tions au point de vue acoustique, pour le reste la grandeur des écarts dépend entiè- rement de l'unité choisie pour l'échelle. De plus le domaine des fréquences exploré, où des intensités qui peuvent être examinées, est pratiquement illimité avec l'échelle logarithmique, domaine qui ne va que de 1 à 10 avec l'échelle linéaire. LE TIRAGE DU SON Cette question qui fut au début du film sonore un drame entre praticiens et théori- ciens redevient d'actualité. Les expériences de R. C. A. sur l'enregis- trement avec l'ultra-violet n'ont pas, à dire vrai, été une révélation pour toid le monde car les praticiens de la lampe à lueurs qui utilisaient l'ancien slit, savent que sous de bonnes conditions d'utilisation, on obtient des tracks très fins exempts de diffusion. De très vieilles expériences faites à la Tonbildsyndikat à Berlin avant le lance- ment industriel avaient pu déceler du 16.000 périodes inscrites sur négatif. L'inscription sur film positif à grain fin de négatifs faits à l'aide d'oscillographes, donne des enre- gistrements où le 20.000 périodes peut être lu sans difficultés sur le négatif original, mais en admettant, ce qui n'est pas, que la lecture auditive puisse en être bonne on re- lèvera toujours une distorsion d'ordre pho- tographique. Qu'un positif tiré de ce négatif (densité fixe), soit sensitométriquement inscrit sur une bonne courbe de transparence, n'impli- que absolument pas que le résultat auditif sera satisfaisant. Le facteur tirage intervient lui-même dans le problème; nous verrons très suc- cinctement plus loin pourquoi. On doit donc, pour qu'un enregistrement soit très bon, attacher une importance capitale à ce que le modulateur permette une inscription linéaire, qui soit le reflet exact de ce que l'amplificateur fournit. Pour la majorité des systèmes, on peut sans craindre de se tromper, dire que le microphone, les lignes et l'ampli autorise- raient de meilleures inscriptions sonores que celles constatées. On retrouve trace de ces préoccupations dans les archives de l'ancienne maison Gaumont, bien avant la redécouverte de ces phénomènes par la technique actuelle. Pour un système optique considéré que ce soit en densité variable ou fixe, une fré- quence inscrite doit correspondre exacte- ment à la dimen ion donnée par le calcul et non à cette dimension plus à un amal- game de grains plus ou moins dense, d'une dimension surfacique plus ou moins petite. La réalisation de cette condition impli- que deux résolutions : Le première est l'obligation d'employer un système optique sans aberrations : sphé- ricité, courbure de champ, absence d'ima- ges réfléchies entre lentilles. En corollaire de ces données, ajoutons l'obligation, si la lumière excitatrice est hétérogène, d'avoir un système optique parfaitement apochro- matique. La seconde sera de concevoir l'émulsion comme un intermédiaire précis entre les conditions électriques et optiques. L'émulsion doit être exactement appro- priée aux possibilités du système optique et à celles de la source de lumière. Si on emploie la lampe à lueurs, le sys- tème optique n'a aucune nécessité d'être apochromatique, si on emploie un oscillo- graphe avec lampe à filament, il sera préfé- rable de ne prendre qu'un objectif de ce type, étant entendu que les systèmes opti- ques intermédiaires ne seront pas eux-mê- mes entachés d'aberrations optiques chro- matiques ou géométriques. Certains systèmes d'enregistrement ont la lumière d'inscription qui varie sous la variation des caractéristiques électriques, avec eux, l'apochromatisme et le panchro- matisme conjugués sont obligatoires. Les techniciens de l'enregistrement ont été amenés à rechercher l'inscription en lu- mière homogène. La principale raison mise en avant, est l'inscription surfacique de l'enregistrement, c'est-à-dire qu'on émet l'hypothèse que les rayons bleu-violet sont peu pénétrants et n'agissent que sous une faible épaisseur, ce qui est suffisant, la den- sité nécessaire, même dans le cas de la densité fixe, n'étant qu'une partie de la densité obtenue, lorsque le développement est poussé à gamma infini. La précision de définition des traits de l'inscription est ainsi plus grande qu'elle ne l'est avec un enregistrement en lumière VIII cxxr :xxxxxjc cime R/\PHIE exxxxxxixxxxxxxxxxxxxxxj hétérogène, toutes réserves étant mainte- nues pour la question des révélateurs à fai- ble granulation. Il est, quel que soit le mé- canisme de l'action des rayons lumineux sur les grains de bromure d'argent, et les germes de sulfure, certain que l'enregistre- ment avec une lumière à faible étendue chromatique, pratiquement monochromati- que est préférable à tout autre, à moins que l'émulsion ne soit isochromatique et l'opti- que apochromatique Le choix d'une bande spectrale dans l'ul- tra-violet, qui chevauche la fin de l'invisi- ble et le début du visible s'explique, mais il est également admissible qu'une tout au- tre bande donnerait de bons résultats. Une pellicule à grain fin sensible au rou- ge extrême avec emploi d'une optique ap- propriée, aurait l'avantage d'employer des rayons encore moins diffusants que ceux de l'autre extrémité spectrale. On doit noter que dans ces conditions, un filtre écran serait obligatoire avec une source excitatrice normale. La source ex- citatrice est, hormis la lampe à lueurs, une lampe à incandescence dont l'étalon cou- leur varie avec la température du filament. Le maximum de température atteint par un filament métallique ne donne lieu à au- cune émission d'utlra-violet, les lampes à vapeur de mercure, même celles du dernier modèle ne sont que légèrement supérieures et avec ces lampes, il faut, pour avoir une lumière monochromatique, éliminer la raie verte à l'aide d'un filtre. Les tentatives rarsonnées d'inscription en lumière ultra-violet ont montré qu'il reste industriellement deux facteurs défi- cients : le tirage et la projection. Le tirage continue à se faire presque universellement comme il se faisait lorsque les courbes de ré-ponse s'étageaient entre 200 à 300 dans les basses, à 6.000 dans les hautes. Les divers perfectionnements optiques ou électriques, ayant amené les courbes presque étales entre 30 et 1.200 périodes, il a été aisé de voir que le tirage et le déve- loppement jouaient dès lors, un rôle pré- pondérant. Les tireuses se ressentent, le p. us souvent, de leur conception mécanique, puisque ce ne sont que les principes adoptés pour la réalisation de l'image qui leur ont été ap- pliqués pour le son. Or, la copie d'une image et d'un son relève, pour chacune d'elles, d'une technique particulière. D'autre part, le fait d'avoir pour beau- coup de machines, partie liée sur le même instrument d'un mécanisme discontinu et d'un continu, complique le problème de la bonne marche des deux. Le tirage du son doit-il être optique ou par contact et dans ce dernier cas, la lu- mière diffuse est-elle préférable à une lu- mière optiquement dirigée? Cette dernière méthode ne convient que pour des machines parfaites au point de vue mécanique, pour des films dont les per- forations sont en bon état dans les limites de pas convenable, et où ni le support, ni la surface gélatinée ne sont détériorées ou rayées. Le tirage industriel abîme toujours les copies, surtout lors de tirages réduits com- me il est coutume de le faire en Europe; cette mauvaise méthode commerciale est cause de l'état défectueux des négatifs, qui ne peuvent fournir de très bonnes copies que lors des premiers tirages. Le remède est de repolir les négatifs côté celluloïd e! côté gélatine, selon la pratique connue. Le procédé de cirage des négatifs préalable- ment au tirage est aussi recommandable, et évite nombre de rayures. Pour des copies usagées, pour lesquelles aucune réparation n'est possible, il va sans dire que le tirage du son par contact en lumière diffuse, sera toujours recomman- dable, de préférence à un tirage optique en lumière dirigée, avec lequel la profondeur de champ du système optique doit être as- sez grande pour qu'un trait reste net, mal- DANS VOTRE CABINE VOlETS automatiques 3-^rrc[po3£ SONT REGLEMENTAIRES SECURITE ABSOLUE Chez Vntre R ven eur habituel ou à : R. AYLMER 1 ngénieur-Constructeur 22, Rue Château-Landon, PARIS- X* Téléphone : NORD 98-59 Les Etablissements de Zeiss Ikon, à Dresde, dont les appareils photographiques et les installations cinématographiques complètes (projecteurs Ernemann, lecteurs de son, amplificateurs) se classent aujourd'hui au sommet de la production mondiale. gré les variations de planéité de l'image à reproduire ou du film de reproduction. La conclusion à tirer est que pour une copie son en parfait état, le tirage optique est à préférer, alors que le tirage par con- tact est applicable aux copies usagées. Une autre conclusion serait d'être impi- toyable pour la propreté et la manipulation des négatifs, on pourrait aussi, question financière mise à part, envisager pour le tirage en série, un ou plusieurs négatifs réenregistrés. De même faudrait-il que la lumière de tirage soit homogène et surtout qu'elle ne varie pas dans sa composition. Les petites variations de gamma, négli- geables sans aucun doute pour les procédés moyens, devraient être abolies lorsqu'on exige une grande constance de la qualité, avec une parfaite définition sonore. La So- ciété R. C. A. a très bien compris le pro- blème du tirage en livrant une tireuse aux sociétés qui utilisent le nouveau procédé dit ultra-violet. Ce pas nécessaire franchi devrait être vulgarisé, si cette société veut que les copies de série soit d'une qualité suffisante. On peut poser en principe que mieux vaut limiter la courbe de réponse entre 100 et 6.000 que de l'étendre au delà des deux côtés et d'y introduire des défauts qui font estimer que mieux aurait valu rester dans le cas d'une courbe limitée. Il ne suffit pas que la copie de présentation soit bonne, il faut que toutes le soient. Si nous voulons pouvoir, surtout pour les hautes, sortir du cadre des possibilités pré- sentes c'est du côté du tirage et des cou- ches positives anti-halo que nous devons orienter les recherches, ceci entraînant l'amélioration de la granulation et l'appli- cation de plus en plus stricte des règles sen- sitométriques, applicables à un procédé sonore déterminé. Quant à la projection sonore, elle est pour le moment supérieure dans les très bonnes salles européennes à ce que peut fournir dans le monde entier la majorité des meilleurs ateliers de tirage. Il est malheureusement difficile aux ti- reurs de suivre le progrès, alors que les clients exigent un abaissement des tarifs, tandis que eux sont obligés de rechercher de constantes améliorations matérielles pour la progression de la technique sonore. A.-P. Richard, TTYXXXXXTXXXXXXXXXXXXXX3 cîi\éi*C FR£ RAPHIF E Un Nouveau Pick-Up Le pick-up qui reçoit en exploitation ci- nématographique de multiples applications ne remplit pas toujours les conditions re- quises pour donner une bonne audition de disques qui ont des qualités qu'on ne per- çoit pas. Une des causes de ce rendement déficient réside dans le fait que l'angle de coupe est pratiquement constant avec les têtes de coupe employées dans les meilleurs procé- dés, tandis que le pick-up, au bout de son bras, subit des variations angulaires d'atta- que qui peuvent, selon Ralph, Grover et B. Baumzweiger, atteindre, de pari et d'autre de l'axe et sur toute l'étendue du centre au bord du disque, des valeurs telles qu'une bonne reproduction n'est plus possible. Dans l'enregistrement, la tête de coupe se meut à travers le disque selon une spire qu'on peut considérer comme un tracé de cercles concentriques. Lors de la reproduction, le mouvement de l'aiguille dépend du point de fixation, du bras, et de la distance qui sépare le point de rotation de l'aiguille, théorique- ment la longueur de ce bras devrait être infinie, pratiquement le bras monté de telle façon que l'aiguille décrit un arc de cercle, la projection de l'aiguille sur le disque fai- sant avec celui-ci un angle avec la tangente au sillon au point le contact, cet angle est appelé tracking angle (angle de sillon, de piste). La valeur de cet angle dépend, nous l'a- vons dit, de la longueur du bras, de la dis- tance entre le centre du disque et le centre du pivot du bras, cl enfin la distance rayon entre le centre du disque et le point consi- déré sur le rayon qui va du centre au bord. Les études ont été faites sur un bras de 20 cm. de longueur, les changements de l'angle de piste sont les plus grands lors- que la distance du centre du pivot au cen- tre du disque est égal ou plus grand que la longueur du bras. Dans la pratique, les bras sont montés de façon telle que l'arc de course de l'aiguille passe par le centre du disque. Un mauvais placement du liras cause une détérioration inusitée du disque par frotte- ment de l'aiguille. Les essais ont fait voir que le nouveau procédé de montage de l'aiguille donne à l'aiguille une orientation telle que pour trois positions étudiées de l'aiguille, on a, par comparaison avec le montage courant, pu faire les constatations suivantes : Distance du centre du disque à l'aiguille : 50 mm. 100 150 mm. m ÏT/ f>r>rri c 5, Rue Larribo - PARIS -8" Laborde 15-05 LECTEURS DE SON -CELLULES PRÉAMPLI - AMPLI "HIGH FIDELITY" NOUVEAUX REDRESSEURS B. V. par arcs 30,60 amp. MOTEURS, LAMPES, ETC. DEMANDEZ LE NOUVEAU CATALOGUE Montage courant : 6°9 14°0 21°3 Montage nouveau : 5°2 0" 6"8 Pour une distance plus grande de bras, on a les valeurs suivantes de variation an- gulaire : Dislance du centre du disque à l'aiguille : 50 mm. 100 150 mm. Montage courant : 2"4 0° 3°0 Montage nouveau : 3" 5°9 9"G On voit que le plus grand angle obtenu avec le nouveau système, est plus petit que le plus petit de l'ancien. Les praticiens ont baptisé ce procédé « needle-tilt » (l'aiguille inclinée). L'ai- guille est montée sur un dispositif dit à montage flottant qui évite le moment de tor- sion de l'aiguille résultant des chocs du dis- que, La courbe de réponse est exceptionnelle- ment uniforme. Extrait de Electronic. Le Nouveau Bloc Projecteur Idéal Portatif La qualité maîtresse de cet ap- pareil est la simplicité; tous ses organes sont placés rationnelle- ment. iCe projecteur a été conçu pour le sonore. La construction mécanique est de haute précision; toutes les pièces ont été étudiées dans leurs moindres détails et pos- sèdent les qualités demandées aux appareils de grande exploitation, tant au point de vue protection du film qu'au point de vue rempla- cement des organes. La croix de Malte par exemple est montée dans un bloc amovible qui peut être changé par l'opérateur; il en est de même des tambours débiteurs. Malgré la légèreié de ce projec- teur, ses organes sont largement calculés : longs couloirs, débiteurs de grand diamètre. Au point de vue de la luminosi- té, sa puissance dépasse tout ce qui avait été réalisé en portatif jus- qu'à ce jour. La source lumineuse est constituée par une lampe de projection à incandescence (de 750 w.) puissamment ventilée. Grâce à son optique d'une rare précision et d'une grande luminosité la projec- tion peut être comparée à celle que l'on obtient derrière un arc moyen. L'obturateur est placé à l'arrière de la fenêtre de projection, évi- tant ainsi réchauffement du cou- loir du film. Le moteur est asynchrome et ne nécessite aucune surveillance. C'est certainement le plus moder- ne des ensembles sonores qui aient été construits jusqu'à présent en France, comme poste léger. L'amplificateur lui aussi (d'une puissance de 12 à 15 w.) a été conçu d'après les derniers progrès; il est monté entièrement avec des lampes métalliques et tranforma- teurs spéciaux et assure une repro- duction fidèle du son. Il est d'une puissance suffisante pour des salles de 1.500 places. Le haut parleur est un audito- rium léger Jensen, dont on con- naît les qualités. Au point de vue démontage, l'en- semble peut être installé ou démon- té en quelques minutes à l'aide d'une simple broche. L'emballage assure le minimum d'encombrement. Ajoutons que ce poste est entièrement blindé, ce blindage étant constitué par une carcasse en aluminium fondu as- surant à la fois la protection des organes, le silence, la protecti* contre la poussière et l'incendie. En ce qui concerne ce point,une demande va être faite pour l'obtention d'un permis de projection sans cabine. Le Projecteur laéal portatif dernier Ce projecteur peut se monter, à la demande, sur pieds en fonte pour installations fixes . J. Turquan, LE PROJECTEUR "DEBRIE" 16 m/m Le seul au monde pouvant assurer instantanément et sans aucun démontage : Projection muette 1 8 images-seconde. Projection sonore 24 images-seconde. Projection, muette ou sonore, par réflexion. Projection, muette ou sonore, par transparence. Projection des films tirés au standard S.M.P.E. Projection des films tirés au standard D.I.N. \UUI3.RueSr.Maur^/ Je petit fournit Prix : I Franc K ^^L^r M° O LA cinématographe française mF ^^^^ l^1 * EDITION DU 28 MAI 1937 — N<> 969 Le premier Prix du meilleur Film d'enseignement Au dernier concours de la Fédération des Cinéastes Amateurs, M. R. Beaulieu vient de remporter le premier prix du film d'enseignement avec » Sondages aérologi- ques » qu'il a tourné avec une caméra H. 16 Paillard. J. T. Nouveaux Appareils à l'Etranger ■ Le « Dekko » a lancé sur le marché anglais un nouvel appareil qui est l'amélioration du type pré- cédent. H En Angleterre le « Specto » vient de mettre sur le marché un nouveau projecteur 9,5 très au point paraît-il. ■ En Tchécoslovaquie « Jin- drich Suehanek » qui fahriquait jusqu'à présent une caméra 9,5 vient de lancer un modèle 8mm qui peut prendre de 8 à 64 images. ■ Un concours devant récom- penser les films de tourisme tour- nés en 16mm a été institué par le Touring-Club. Païl\é faii le 16 m/m M. Maignan a bien voulu nous donner quelques rensei- gnements sur la fabrication de Pathé. Actuellement, cette firme met au poinit trois nouveaux prototypes. Tout d'abord un projecteur 1 7,5 d'une très grande puis- sance qui sera une vériiable révélation; cet appareil pou- vant être employé dans les salles de plus de 1.000 places. Ce 17,5 résume tous les progrès obtenus dans le petit for- mat jusqu'à ce jour. Parallèlement, Pathé fabrique un 16 mm grande puis- sance; les caractéristiques et les qualités de ce formai sont les. mêmes que celles du 1 7,5 et son prix sera voisin de celui du Junior. Enfin, il fabrique un autre type 16 de 400 watts qui est destiné à être utilisé par les œuvres et patronages dans des salles de 300 à 400 personnes. Cet appareil puissant est économique. Les prototypes son! faits et seront présentés à la Commission des Subventions vers le 20 juin. C'est alors que la fabrication sera activée et les livrai- sons sont prévues pour octobre prochain. En même temps que la fabrication du 1 6 mm va se fonder la cinémathèque 16 m m Pathé. A cet effet, on tirera par réduction les principaux films éducatifs et récréatifs de la collection Pathé et de la collection Jean Brérault, ainsi que quelques g.rands films spectaculaires. J. T. Franchise de Douane Vers le libre échange des Films éducatifs De la convention commerciale conclue entre la France et la Suis- se en date du lil Mars, pour pren- dre effet le 15 Avril 1937, il res- sort que les films cinématographi- ques, documentaires ou éducatifs destinés à être projetés dans les établissements d'enseignement ou dans les conférences gratuites et qui de ce fait ne sont pas im- portés dans un but lucratif, pour ront sous réserve d'exportation ou de réimportation dans un délai de six mois, et sous réserve des me- sures île contrôle, bénéficier de l'admission temporaire en fran- chise de tous droits d'entrée et de sortie. Ces dispositions engagent la ré- ciprocité des deux pays signatai- En Lettonie Les films à caractère éducatif sont depuis le 1er Avril admis en Lettonie en franchise de douane. Trois Films Scolaires (1er degré) de M. Jean Brérault présentés au Marignan Devant une assiste nce très nombreuse, qui emplissait la vaste salle du Marignan-Champs- Elysées, M. Jean Brérault, instituteur à Paris, auteur d'une strie déjà importante de films d'enseignement du Ie' degré, a présenté trois de ses plus récentes productions : Un Port de Commerce, La Loire et Le Principe d'Archimède. Les films de M. Brérault offrent cette par- ticularité qu'ils sont conçus et réalisés exacte- ment en vue de la leçon qu'ils doivent con- tribuer à expliquer, à résumer, à rendre claire. Ce ne sont pas des fi'rm de valeur pédagogique vague, et au sujet desquels le maître peut, par un commentaire approximat f tâcher de mettre en valeur certains éléments « dont on peut tirer enseignement ». Ici, le film e3t fait pour la leçon. Ainsi, le cinéma peut réelle- ment trouver sa place et son rôle dans la péda- gogie moderne. M. Jean Brérault prononça d'abord un bref exposé de principes et de méthodes, s'at- tachant à dissiper quelques malentendus, nés, le plus souvent, d'expériences conduites dans des conditions mal appropriées. Le film peut apporter dans la classe deux ordres de représentation : les scènes prises en vues réelles et les dessins, ou plutôt les sché- mas animés. Pour le premier point, dit l'ora- teur, l'accord est maintenant général sur l'in- térêt qu'offre la représentation photographi- que, fixe ou animée, chaque fois que l'obser- vation directe est impossible ou insuffisante; et l'image animée impose sa supériorité lors- qu'il s'agit de mouvement. Le dessin animé joue un rôle différent. On pourrait craindre que, représentant une abstraction, une généra- lisation, il soit peu accessible aux jeunes enfants qui sont si vivement portés vers l'im- médiat et le concret. Mais des expériences nombreuses ont établi, avec évidence, l'utilité pratique du schéma animé, qui établit l'ana- lyse et la synthèse d'appareils, d'organismes, dont l'élève voit, par ailleurs, l'apparence et le fonctionnement normaux. M. Brérault souligne rapidement le pro- blème que pose la préparation du scénario et notamment le choix des éléments de la leçon qui doivent seuls, avec utilité, être portés à l'écran; il examine la question du son : il distingue l'enregistrement des bruits naturels, qui apportent en effet une représentation plus complète — et le commentaire parlé super- posé aux images. Ici, il y a encore controverse mais, généralement, l'on penche à l'admettre s'il se borne au rôle qui était dévolu, en comme, naguère, aux sous-titres des films muets... Il insiste spécialement sur ce point, que le film ne peut être qu'un élément de la leçon du maître; il serait absurde, dit-il, de songer à vouloir traiter un sujet tout entier par le film. L'éeren, de cette façon, est un auxiliaire, un outil nouveau offert au maître, au même titre que les cartes murales, les appareils de mesure, le tableau noir, les objets et instru- m-nts utilisés pour les manipulations, etc.. Il étudie également la part du cinéaste et du pédagogue dans la réalisation des films XII LE PETIT FORMAT o enseignement; et pour sa part, s appuyant sur l'autorité d'un maître reconnu en la mat. ère, M. Marc Cantagrel, il se prononce nettement en faveur du film conçu et réalité entièrement par le p'dagogue, initié aux tech- niques du ciném?. M. Jean Brérault souligne combien le for- mat réduit pourra aider à la diffusion géné- ralisée du c:néma d'enseignement; il souhaite vivement que le c néma scolaire soit bientôt, de la part des Pouvoirs publics, l'objet d'une attention aussi bienveillante et généreuse que la Radio scolaire; enfin il constate l'urgence du rajeuni:sement des collections officielles de films. UN PORT DE COMMERCE Ensuite sont projetés les trois films : Un port de Commerce (1er degré, cours élémen- taire) illustre la, ou les leçons de géographie sur le;, ports de mer. Il ne s'agit point de passer en revue les différents ports de commerce de France et d'en graver la liste complète dans la mémoire des enfants, mais bien plutôt de pro- voquer la formation de « quelque:, souvenirs concrets exactement localisés ». Les images sont groupées autour de quelques centres d'intérêt : nécessité pour le trafic portuaire d'un aménage- ment convenable — installations fondamenta- les — les paquebots et les quais de voyageurs — les cargos, leurs quais et l'outillage — marchandises, le port, centre d'activité indus- trielle et commerciale. LA LOIRE La Loire (l"r degré, cours moyen : certificat d'études) , doit contribuer à l'illustration d'une leçon de géograplve physique sur la Loire ; la vie économique n'est indiquée, de loin en loin, qu'à titre d'amorce pour des leçons ultérieures. Cours supérieur, torrentiel et irrégulier — cours en plaine, bancs de sable, protection contre les crues, vallée plus accueillante et peuplée — Loir; inférieure, Nantes et Saint-Nazaire. LE PRINCIPE D'ARCHIMEDE Le Principe d'Archimède (1" degré, cours cupérieur) , contribue, dans la classe du Cours supérieur de l'Enseignement primaire élémentai- re, à l'illustration d'une leçon de Science physi- ques sur le Principe d'Archimède. Il présente successivement l'origine de la poussée d'Archi- mède — le fonctionnement du Ludion — les applications du Principe : bateaux, sous-marins, ballons. * * * L'assistance composée en grande partie d'éducateurs, et parmi laquelle on reconnaissait quelques dirigeants de l'Education nationale et diverses personnalités du Cinéma, ainsi que des représentants de la Presse, a fait à l'exposé de M. Brérault et à ses films un accueil très cha- leureux. Le problème est réellement placé à l'ordre du jour; il faut saluer en M. Brérault l'un des pionniers qui, à force de foi et de travail, l'ont ainsi mis en pleine lumière. Pierre Mie haut. Un Nouveau Projecteur construit pour Deux Dimensions de Films Il arrive assez fréquemment qu'on veuille projeter des bandes de formats différents. Pour ce faire on avait recours, encore récemment, à deux procédés : ou bien les constructeurs avaient rendu amovibles les différentes pièces correspondant à chacun des différents formats de filins, de façon à avoir un jeu de ces pièces en service, l'autre, démonté, demeurant en réserve. Outre que ces pièces pouvaient facilement se perdre, ie grand inconvénient résidait dans leur usure prématurée du fait de leur fréquent démontage et remontage. Un autre procédé consistait à échanger un bloc com- plet incorporant tous les éléments nécessai- res pour guider une bande d'un certain format; cette .solution comportait deux inconvénients : elle était dispendieuse d'abord, ensuite elle obligeait l'opérateur qui désirait se déplacer à emporter avec lui presque deux projecteurs complets. Plusieurs constructeurs ont compris l'intérêt cpi'il y aurait à créer des appareils bifilms. Entre autres Ditmar a su apporter à ce problème une solution excellente tant du point de vue technique que du point de vue pratique. En effet chacun des éléments qu'exige le passage des deux formats est monté à demeure et prêt à fonctionner. Le changement d'un format à l'autre ne demande à l'opérateur que des manipula- tions fort simples et s'exécute en un temps très restreint. Enfin le fait de remplacer des éléments amovibles est supprimé; ainsi sont écartés les graves inconvénients qui en décou- laient. Tels sont les principaux caractères de ce projecteur; on peut y ajouter certaines dispositions particulières, au point de vue • l'optique par exemple; il est à remar- quer que ce projecteur peut être équipé avec des lampes de projection allant de 100 jusqu'à 750 watts. Un ventilateur très puissant empêche le chauffage excessif que produisent ces dernières lampes. La quaiité de l'image est bonne; on ne constate pas de vacillement. Cette absence de vacillement est obtenue par un dia- phragme arrière à trois lames qui ne doit pas être touché lors du changement de format. Tous les éléments entrant en contact avec le film sont lisses en vue d'en assurer une protection minimum. Ils sont en outre très Une Vue du remarquable reportage filmé : Les Phares dj France de Jacques Berr ave la collabo- ration de Verdet-Kléber accessibles de façon à faciliter leur net- toyage. Les engrenages ont été rendus silen- cieux grâce à l'emploi du ferrocellit. Eclairage du contrôle. — Toutes les ma- nettes de commande nécessaires à la pro- jection sont disposées de façon apparente d'un côté de l'appareil et éclairées par des lampes pilotes. Cet éclairage de contrôle permet d'observer la bande pendant qu'elle passe, et de reconnaître tout dérangement qui viendrait à se produire. Ces projecteurs existent pour films de 8 et de 16"'m ainsi que pour films de 8 et de 9,5 mm. — J. T. Notre Répertoire de Documentaires PATHE CONSORTIUM CINEMA 67, Faubourg Saint-Martin Documentaires Au Pays de Mireille. Au Cœur du Pacifique. Un beau Voyage. Le Bambou. Cathédrale de Strasbourg. Chants Pyrénéens. Chimo. Dans les mers du Sud. Dans les mailles du chalut. Etang du Village. Epinoehe et sa couvée. En Téléférique. En escadrille au-dessus des Alpas. Exposition Internationale de Chi- cago. Industrie de la pèche au Japon. L'Hippocampe. Les Kayaks. Mystères Jaunes à Paris. Les merveilles du Ciel. Le Maçonnais. Ombres sur l'Europe. La pèche aux Cormorans. Patrouille d'Etampes. Les Pins de Rome. La pèche à l'Espadon. Pacification du Haut-Atlas. Poissons rouges. Promenade en Chine. Le Papillon. La Poule, l'Œuf et le Poussin. Le Pirates du Rhône. Ténériffe. La Vie d'un Fleuve. Vitesse. UN PREMIER REPORTAGE FILME EN 16 mm ■ Le Studio Microsynchrone, 95, rue des Petits-Champs, Pa- ris 1er, vient de tourner sur film de 16mm un très intéressant reportage sonore sur la Course du Bol d'Or Automobile 1937. C'est, à notre connaissance, la première tentative de repor- tage sonore réalisé en format sub-standard. LE PETIT FORMAT XIII LE CINÉMA D'ENSEIGN MENT EN ALLEMAGNE TOUTES LES ECOLES ALLEMANDES S'EQUIPENT EN 16 m/m Chaque Élève allemand verse 20 Pfennigs (1 fr. 60) par Trimestre pour l'Achat des Appareils et pour la Réalisation des Films scolaires Le docteur Gcebbels, ministre du Reich, défenseur du film instructif, a déclaré que l'Allemagne était fière du premier rang qu'elle détient pou;- la production du film d'enseigne- ment. L'accroissement de celui-ci est dû à la persévérance de ses adeptes, qui ont obtenu ce résultat qu'à l'heure actuelle chaque ciné- ma du IIIe Reich passe en première partie un film d'enseignement. Par ailleurs, le docteur Rust, ministre de l'Education nationale du Reich, a organisé sur des bases entièrement nouvelles la projection de ces films dans les écoles et dans les univer- sités. A cet effet, la U.F.A., outre la cinéma- thèque qu'elle possède déjà, s'est proposé un programme très étendu qu'elle a commence à réaliser; ce programme touche aux scien- ces naturelles, à l'ethnologie, la géographie, la biologie, l'histoire militaire, la médecine, l'hygiène et le sport. C'est par décret en date du 26 Juin 1934 que « le ministre du Reich pour les sciences, l'éducation et 1 instruction publique » a fixé le statut de l'organisation d'état pour la ciné- matographie didactique, la « Reichstelle fur den Unterrichtsfilm »; cet organisme se charge de répartir entre les écoles allemandes les appareils de projection et les films. Pour subvenir à ces dépenses, le ministre a créé un « fonds pour le matériel didactique » alimenté par la participation de chacun des étudiants et des élèves allemands (20 pfennigs par tri- mestre). A la fin de chaque année, cette contribution estudiantine se monte à plusieurs millions de Rmarks qui sont destinés exclusivement à l'achat de projecteurs et de films. La « Reichs- telle fur den Unterrichtsfilm » adresse les ap- pareils et les bandes à des bureaux provin- ciaux qui les font parvenir aux bureaux d'ar- rondissement, grâce auxquels la i-épartition en est assurée entre les écoles. LES APPAREILS DE PROJECTION. — La Reichstelle a adopté le format de seize milli- mètres exclusivement. Elle a considéré que le petit format présentait sur le format stan- dard de réels avantages (ininflammabilité du film, inutilité de la cabine, maniabilité, dépen- ses inférieures non seulement pour l'achat de l'appareil, mais pour l'achat du film, etc., toutes raisons que nous connaissons de lon- gue date). Dans ce même format, avant de fixer son choix sur les marques, cet organis- me soumet les appareils à un examen prolongé pour en connaître toutes les qualités ou tous les défauts (qualité de la projection, meil- leures conditions d utilisation, consommation d'électricité, courant à employer, etc.). Cha- que année, la Reichstelle recommence l'exa- men des appareils qui lui sont proposés. N O R D S E E |f Or»' i. J 37 Il . J^K^~ ■ 4 10 4^ 28 r^ 24 •oeie :■' 1. RcSIK'll ill Ildllktllll ,1. M. IS. Plattdcuiscli Land ani Ostsccstvnud Vi Stuttgart, die Grolisiadt >. Hainburg lind seine Kaehbarsi idl 19. Die Stadt der sielien Turnie "v Freiburg im Breisgau Alloua 20. Siolhei.u ' 38. Kiel 3. Mainlianken -- Weinfrankci 21. Deutsche Insein schirmèn das Land 39. Klnner Filin einer gioRcn Stadt 4. Kaiim ijn k-ciscndon 1 içlit >ï In der Raubvogclwarte zuCarmisdi 40. Pfiilzer Ber;;e. Pfalzer Wein 3. Scliorfheide 23. Das Paraditrs . |- in Letzter seinef Zimfi 28. Die Wctterwavte 43. Mat-ilienland II). Das Preislièd 2". Dniclis Marsclienlaiid /uni Frioscn- 4(i. Sùidlc ani Meef 1 1. Qiicdlinbm-g strand 4". Berclitosgaden un Winter 12. Schiines gastlidies Land gwisd en 30. Rund uni den Spossail 4S. Grofie Stadt nu kletnen Tal Hlii-iii il net Main 31. Bei den Glasblàseiti im Bavcrisclion 49. Das Sdiicksal eines Falkenliorstps 13. Werra stromabwarts Wald 30. Sthliisse] /uni Reich. Sthliissel /ut 14 Deutsche Winzer — dcut-cltei W "in 3J, Berlin bleibl Beriitt Welt n. Fmden 33. Bezwungcnc 1- lutin 31. Stuttgart. CroRsmdt zwisdien Wald 16. lin I.ande der lu an uni 1 rdc 34. Oldenburger Land n net Rcben Dei l.nl-e "' Soiino. Wind inid W'cllen "'-• LTnbelcamitc Yogclwelt. Schéma montrant le travail méthodique du Cinéma scolaire en Allemagne. Le premier programme com- prend un film sur les Régions, les Villes, les Ports, etc. A peu près tous les films classés ci-dessus ont été choisis parmi les films documentaires se trouvant dans le commerce. Exploitants de Salles Enregistre^ vous-mêmes l Actualité Régionale Cette cambra sonore portative est utilisée à la main, la sonorisation du film image est assurée par le microphone placé sur l'appa- reil. Eile n'est ni plus lourde ni plus en- combrante qu'une caméra ordinaire et sa manipulation en est aussi simple. La caméra complète est visible en fonctionnement à notre Studio. sur Film 1 6 m m S, onore Nolice détaillée adressée franco en se recommandant de "La Gnématographie Française" STUDIO MICROSYNCHRONE e 95, Rue des Petits-Champs, PARIS (1er) L'équipement professionnel peut être complété par un chargeur extérieur et un moteur électrique permettant une opération de 60 mètres ou de 120 mètres sans interruption. LE PETIT FORMAT XV LES FILMS. — La Reichstelle s'occupe de déterminer des suje's d'enseignement à cinématographier, en s'inspirant des programme1; pédagogiques; mais là se borne sor. rôle. Ce film éducateur n'étant pas un film destiné au public, mais au monde pédagogique, seul s'applique le contrôle du « Ministère du Reich pour l'enseignement les sujets sont étudiés par des instituteurs qui établissent les scé- narii dont des producteurs de films assurent la réalisation. Les pro- fesseurs assistent le producteur et le conseillent du point de vue didactique. De ces films, qui sont presque toujours muets, la Reichtel : possède l'exclusivité de 1e distribution. En ce qui concerne le film universitaire, il en est autrement, dans le sein de la Reichstelle a été incorporé un organisme dénommé « Hochschulfilm », spécialement chargé du cinéma appliqué aux études et aux recherches scientifiques. La responsabilité de professeurs de l'Université est engagée dans chacun de ces films; on obtient ainsi des résultats d'une précision indéniable. LA TECHNIQUE DU FILM. Nous venons d'étudier l'organi- sa'ion du film didactique, la réalisation des sujets scientifiques d'er- seigrement et la sécurité qu'offrent les films tournés dans ces condi- tions au point de vue de l'exactitude de l'enseignement. Il nous resto à parler de la technique de la réalisation de ces films, souvent trèî délicats à produire. Un véritable état-major d'opérateurs et de techniciens du film en assure l'eocécution. Il ne faut pas croire que le film éducatif et scientifique pourrait être tourné par un personnel quelconque; ses exigences dépassent la compétence habituelle, et les qualités maî- tresses de ces opérateurs sor.t l'initiative et l'intuition, l'effort et le travail méthodique et minutieux; ce travail est souvent soutenu des semaines, voire des mois. Il va de soi que les appareils doivent être de la plus grande précision. Le film instructif étudie les différents sujets d'aussi près qu'il est possible de le faire. Le microscope nous a initiés depuis longtemps à la vie des infiniment petits; ce sera un aide très pré- cieux. Chaque progrès de l'optique est un progrès pour la prise de vues; la microcamera en est une preuve. C'est grâce à elle que nous pouvons observer les germes de la vie, leurs développements successifs, la vie des cellules, la germination animale ou végétale, les transformations de l'embryon jusqu'à l'état parfait (exemples : la germination de l'oeuf de salamandre, la croissance des plantes aidée par une lumière et une chaleur spéciales). Certains appareils tels que l'accélérateur (le Zeitraffer) et le téléobjectif sont indispensables à l'opérateur pour le film instructif. Certains animaux ne pouvant être photographiés que de loin, le téléobjectif est une nécessité. Certains de ces films sont édités en cculeurs, tel un film de la U.F.A. Jardins zoologiques des mers, qui est un chef-d'œuvre de la technique. Le III'* Reich, il faut lui rendre cette justice, a su comprendre les besoins de l'Ecole et de la Science, il a su prendre les mesures nécessaires pour imposer le film éducateur et pour réaliser dans les meilleures conditions des bandes à tous points de vue excellentes. J. TURQUAN. La Loire, vue aérienne du confluent de la Loire et de l'Allier Film de Jean Brérault HACHETTE AURA 3 SALLES ÉQUIPÉES en 16 A L'EXPOSITION Le Pavillon Hachette à l'Exposition, s'étendra sur 250"" et comprendra 3 salles de cinéma de 50 places cha- cune. Ces salles passeront des films de 16 mm mon- trant l'activité de la maison. C'est J.-C. Bernard qui a fait les trois films qui y seront projetés. « La Rue du pa- pier » nous montrera la diffu- sion des journaux, tant à Pa- ris qu'en province, les abon- nements, le service de la fac- turation (22.000 factures sont ainsi créées journelle- ment à l'aide de la machine comptable Samas - Powers) . Huit millions de journaux sont expédiés chaque jour. Avec le service des invendus nous aurons vu le cycle com- plet de la distribution d'un journal, à l'exclusion bien en- tendu de sa fabrication. Ce film dure 35 minutes. Le deuxième film est inti- tulé « Messageries de Li- vres » et montre tout le mé- canisme de la distribution d'un livre : la sortie, les pre- miers envois faits aux librai- res, ce qu'en terme de métier on appelle l'office, la publi- cité faite autour du livre et les « rassortiments » des li- braires; enfin le tri des in- vendus. Ce film a une durée de projection de 25 minutes. Le troisième film a pour sujet la papeterie, de façon à englober les 3 grandes ac- tivités de la maison : jour- naux, livres, papeterie. « La Papeterie aux Messageries Hachette » nous fait assister à la fabrication de certains articles tels que cahiers, re- gistres, enveloppes et sty- los; il nous montre aussi quel- ques applications du maté- riel étudié spécialement pour les écoles maternelles et les jardins d'enfants. Malheureu- sement un tel sujet qui méri- terait tout un développement n'a été qu'effleuré. Ces trois films sont sonori- sés et commentés par Roger Leenardt. Le négatif a éié tourné en 35 m/m, mais toutes les co- pies sont en 1 6 et seront pro- jetées avec des appareils De- brie. A l'heure actuelle, tout est prêt. J. Turquan. Ciné 16 sonore 13 aU^ Prochainement... Le Projecteur 1 6 sonore ■ÇjALHJS LICENCE HUC a défilement continu NE DÉTÉRIORE PAS LE FILM Une production des Mécanique et Optique de haute précision AGENT GÉNÉRAL POUR LA VENTE : STUDIO TAPONIER 12, RUE DE LA PAIX, PARIS, — Téléphone: OPÉRA 69-33 XV] LE PETIT FORMAT LA TOURELLE DEMI-RONDE ET LE CHARGEMENT AUTOMATIQUE, DEUX INNOVATIONS DE LA NOUVELLE CINÉ-CAMÉRA, H. PAILLARD Telles sont en effet les deux qualités pri- mordiales de la caméra H. Paillard qui se fait en 16""", en 9,5 et en 8. Le but de la tourelle est de permettre d'avoir une caméra extra-plate : 7 à 8 cm seulement. De cette tourelle d'objectifs, mi-ronde, pour trois objectifs interchangeables, un guidage périphérique assure la parfaite adhérence au reste du bloc optique; la rotation n'est nullement gênée par les objectifs de court foyer. Le chargement semi-automatique du film est instantané; le film se place auto- matiquement sur les débiteurs et dans le canal, en formant de lui-même les boucles exactes; ce nouveau principe a l'avantage de concilier la rapidité et la facilité du chargement avec un système d'entraîne- ment irréprochable. <Ê0 &&* Prolecteur Paillard bi-film 9,5 et 16 mm. Projecteur Paillard mono, bi, tri-film 8, 9,5 et 16 La Caméra Paillard Ce système d'entrainement est à griffe et double débiteur à boucles. Toutes les mar- ques d'objectifs, de tous foyers sont utilisa- bles. Cet appareil possède en outre un viseur trifocal tubulaire, avec correcteur de la parallaxe de l'infini jusqu'à 50 cm. La vitesse de prise de vues est réglable, même en marche, de 8 à 64 images par seconde. On peut se filmer soi-même grâce à un levier qui maintient le mécanisme en marche. La hauteur totale en est de 22 cm, la largeur de 8 cm et la profondeur de 16 cm; le noids en ordre de marche est de 2 k. 700 E LE PROJECTEUR 16 M. S I C S SO N SONORE LE MIEUX CONSTRUIT LE PLUS ROBUSTE LE PLUS LUMINEUX LE PLUS PRATIQUE Département Cinéma, 44, rue Le Peletier, Paris — Tru. 47-03 ^ YTXXXXXXXXXXXXXX1 CINE 47 R/IPHIf. SE gxxxxxxxxxxxxxrxxxxxxxxi DEUIL Dernièrement eurent lieu à Valenciennes les funérailles de Mme Veuve Chocquet, mère de M. Choquet-Maliar, ancien di- recteur (le cinéma et de M. Cho- quet-Monford, loueur à Lille, et grand'mère de M. Choquet-Le- roy, directeur du Colisée à Va- lenciennes. * * * Un grand nombre de loueurs et de directeur assistaient ré- cemment aux obsèques de Mme Veuve Scohy, directrice du Ca- sino de Bruay-en-Artois. Nous présentons à ces deux familles nos condoléances les plus sincères. NOS HOTES Deux des plus importantes/ personnalités de la Warner Bros, les producteurs Hal Wal- lis et Harry Blanke, viennent d'arriver à Paris. On sait que M. Hal Wallis participa activement à la pro- duction du film qu'a inspiré à William Keighley, le conte fa- meux de l'humoriste anglais Mark Twain : Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper) qui, interprété par Er- rol Flynn, Billy et Bobby Mauch, fut projeté à Londres à l'occasion des fêtes du couron- nement. PARIS-LONDRES- NEW YORK Parmi les passagers qui se sont embarqués mercredi der- nier sur le Normandie, à desti- nation de New York, signalons: Gloria Swanson, Glenda Far- rell, Neil Hamilton, le produc- teur américain Nat Lévine et M. Harry (loetz, Sam Eckman, de M. G. M., venant de Londres. S'est embarqué au Havre, Harry Leasim, directeur de Ra- dio Pictures International, qui se rend à Hollywood, pour assis- ter à la Convention annuelle de R.KO. Radio Pictures. LE SUCCES D' < ARSENE LUPIN DETECTIVE » Après le brillant succès rem- porté par Arsène Lupin Détec- tive à l'Olympia, ce film conti- nuera sa belle carrière à l'Im- périal le vendredi 28 mai 1937. LE TRIOMPHAL SUCCES DES (( PERLES DE LA COU- RONNE » Lille. — M. Boursier nous si- gnale la très grande affluence qui a assisté aux séances des Perles de la Couronne qui sera le plus grand succès de la sai- son pour Lille; il passera une 2n'e semaine. Toutes les entrées de faveur avaient été suppri- mées. ■ G.F.F.A. s'est assuré la dis- tribution du film de court mé- trage Ave Maria, sur la musique de Schubert, réalisé par la Com- na«nie des grands artistes inter- nationaux. L'Ave Maria de Schu- bert est interprété par la célèbre cantatrice Elisabeth Schumann, dans un cadre approprié de dé- cors religieux. LES DOCKS DE LONDRES A JOINVILLE-LE-PONT Malgré son titre fantaisiste Drôle de Drame fait appel aux derniers progrès et perfection- nements de la technique ciné- matographique pour encadrer l'aventure tragi-comique d'un certain Molyneux, Anglais mal- gré son nom, et que Michel Si- mon interprète d'une façon ma- gistrale. Ainsi, ces derniers jours, les docks de Londres ont été en partie évoqués en des décors in- génieux et pleins de caractère. Une rue au pavage typiquement londonien, et où des ombres in- quiétantes de dockers et de chi- nois se profilaient dans la bru- me, tandis que Michel Simon, professeur de botanique, accusé d'un crime à faire frémir toute l'Angleterre, essayait de trouver un refuge éventuel sous les yeux narquois d'un assassin vé- ritable qui n'était autre que Jean-Louis Barrault. Et puis, on a vu un salon de thé, très distingué, très 1900, où le couple des Molyneux : Mi- chel Simon et Françoise Rosay se trouvait en compagnie d'une charmante jeune fille : Nadine Vogel, inconnue hier, vedette demain... Marcel Carné poursuit la réa- lisation de Drôle de Drame, ti- ré du célèbre roman anglais de Clouston Storer, adapté et dia- logué par Jean Prévert. APRES LES FETES DU COURONNEMENT L'Archevêque de Canterburv s'est rendu aux bureaux des ac- tualités British Moviétone pour voir la version complète des cé- rémonies du couronnement. Il avait déjà vu le film sur le cou- ronnement tourné à l'Abbaye, mais il a tenu à visionner la procession et la version « tech- nicolor ». Reçu par MM. Francis Harley et Sir Gordon Craig, son éminence leur exprima sa satis- faction. « Je suis profondément ému, dit-il, par la magniiieence et la beauté de ces films qui se- ront pour la postérité l'image vivante de cet événement mé- morable. Je félicite tous ceux qui ont pris part à la réalisa- tion de ces films ». « LES SECRETS DE LA MER ROUGE » A peine rentré de Somalie, où il réalisa au cours de ces der- niers mois les extérieurs des Secrets de la Mer Rouge, Ri- chard Pottier commence à tour- ner au Studio François 1" les scènes d'intérieur. Nous sommes dans le café Nadir, sur le port de Djibouti. Les larges paies des ventila- teurs brassent un air brûlant, tandis qu'une clientèle compo- site se presse autour des tables. Derrière son comptoir, le ca- baretier (Mihalesco) surveille le courtier en perles Schouchana (Charles Dechamps) qui à pei- ne débarqué expose imprudem- ment à qui veut l'entendre ses audacieux projets -- malgré les sienes d'impatience de Henry de Monfreid. Le malheureux ne se doute point des aventures qui l'atten- dent le long des côtes mysté- rieuses de la Mer Rouge... La caméra nous transportera ensuite dans la riche demeure où Saïd-Ali (Harry Baur) qui se meurt lentement, amassa une magnifique collection de per- les... son fils Selim (Raymond Ségard) arrivera-t-il à temps pour recueillir ce fabuleux hé- ritage que tentent de lui ravir une bande de forbans ? M. B. LOUISE FAZENDA ET SON MARI HAL WALLIS SONT A PARIS Le Normandie, qui est arrivé au Havre lundi après midi, vient d'amener en Europe un fort contingent de personnalités du cinéma américain. Citons Mines Paul Lukas et Charles Farrell, femmes des ac- teurs connus, le metteur en scène Mark Sandrich, qui ont débarqué à Southampton. Sont venus directement à Pa- ris: Eric et Ludwig Charell, M. et Mme Robert Hurel, directeur de « France Film » à Montréal, M. et Mme Hal Wallis et M. Harry Blanke. Hal Wallis et Harry Blancke sont deux des plus importants producteurs de la société War- ner Bros. Et Mrs. Wallis n'est autre que l'ancienne vedette du muet Louise Fazenda. Après un séjour de quelques semaines en France, Lily Damita vient de partir tourner L'Escadrille d'après un scénario du député Jean-Michel Renaitour que l'on reconnaît, ainsi qu'André Luguet, Max de Vaucorbeil et Marcel L'Herbier. Ralf Vanloo le distingué auteur de l'Or et de l'Appel de la Vie LE CINEMA SPORTIF FOOTBALL Samedi dernier a eu lieu la rencontre décisive entre l'équi- pe « Osso^sporting-Club » et l'équipe « G. F. F. A. ». Après un match chaudement disputé, « Osso » a battu « Gaumont » par (i buts à 3. WILLIAM FOX REPREND SON ACTIVITE CINEMATOGRAPHIQUE IL DEVIENDRAIT UN DES CHEFS DE LA COMPAGNIE ANGLAISE CHEMICOLOUR Le metteur en scène allemand Karl Grune, directeur de la Bri- tish Chemicolour, qui est arrivé la semaine dernière à Londres, venant des Etats-Unis, a apporté avec lui une nouvelle sensation- nelle : le créateur de la Fox Film, William Fox, qui s'était retiré du cinéma depuis sept ans, reprendrait une part active dans l'industrie. Il deviendrait un des chefs de la maison anglaise British Chemicolour, et s'occuperait personnellement du perfection- nement et de l'industrialisation de ce procédé. Karl Grune a été le premier metteur en scène à utiliser le Chemicolour dans son film Pail- lasse tourné à Londres l'été der- nier. LE COIN DES ABONNES Alexandre Rignault, qui fe- ra revivre la figure du R. P. Da- mien dans le CHEMIN DE LU- MIERE, créera ensuite un rôle très important dans la FEMME DU BOUT DU MONDE. Lucas Gridoux, qui vient d'interpréter un personnage très intéressant dans les HOM- MES SANS NOM, tourne actuel- lement dans la CITADELLE DU SILENCE, sous la direction de Marcel l'Herbier. Yvette Lebon, après avoir terminé sa création dans UN DE LA COLONIALE, tournera dans ABUS DE CONFIANCE, dont la réalisation très prochaine- ment. 48 LES FILMS NOUVEAUX 1 FILM FR INÇAIS Boissière (Colisée). 1 VERSION FRANÇAISE La Chaste Suzanne. 2 FILMS DOUBLES Marie Stuart (Rex). Yanosik (Circuit G.l'.F.A.). .-> VERSIONS ORIGINALES /.(• mystère I'utterion (We'ie in the jury) (Panthéon). J' Mail. SOCIETE FRANÇAISE DE PRO- DUCTION DE FILMS (S. à R. L. 30 ans), films, 18, rue Marbeuf, Paris. Capital 27). 000 lianes (Q. J. 3 Avril). PRODUCTIONS U. I). I. F. (S. A. 92 ans), exploitation de films, 99, avenue des Champs-Elysées, Paris, Capital 100.000 francs (Cj. J. 3 Avril i. FAILLITES SOCIETE PARIS-LONDRES (S. A. capital 200.000 1rs), location et vente de (Unis siège social, 3, rue (le la Boétie, Paris (jug. de faillite du 27-4-37). MECANOGRAPHIE SAINT -GEOR - GES, 51, rue Saint-Georges, Paris. VENTES DE CINEMAS CINEMA, 70, rue de l'Assomption à Paris. Vendeurs : Mauelaire. Acqué- reur : Société à R. L. d'Exploitation des Salles de Spectacles. Oppositions: Etude Berton, 2. rue de Penthièvre, Paris (Ann. de la Seine 3-5-37). KURSAAL CINEMA, rue de la Ré- puhlique à Bellegarde. Vendeur Bi- zot-Gallet. Acquéreur : Avy épouse Moutin. Oppositions Camaret, notaire à Bellegarde (Gard), [Le Moniteur du dard à Nîmes 27-4-37). CINEMA FAMILIA, exploité à Mi- ra mbeau (Charente-Inférieure). Vendeurs : époux Berge-Laporte. Acquéreur : Marie Parroil de Gui- gne, épouse COinte de I la nipien'e. Oppositions : Etude de M" Barré, notaire à Mirambeau. CINE FB RAPHIt SE PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L' admi- nistration de la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur. OFFRES D'EMPLOI On demande représentant bien introduit pour Société pro- duisant générique et films an- nonce ainsi que films publici- taires. Case C.S.N. à la Revue. On demande vérificatrice de films connaissant travaux de bureau et machine à écrire. Case L. A. P., à la Revue. Laboratoire demande repré- sentant bien introduit dans mi- lieux cinématographiques, con- naissant partie technique. Case F. O. A., à la Revue. DEMANDES D'EMPLOI Jeune homme libre service militaire au courant service pu- blicité, magas. stock films ex- péd. douane, etc., etc.. Référ. premier ordre dans métier, cherche place maison produc- tion ou distribution. Case G. O.P., à la Revue. Directeur gd cinéma-théâ- tre, 33 ans, marié, 15 ans réf. dans même société, libre actuel- lement, cherche situation chef di' poste, représentant de films ou gérance. Case L.D.U., à la Revue. ACHAT CINEMA Suis acheteur Cinéma Paris ou proche banlieue. Comptant 15(1. 01)0. Affaire sérieuse seule- ment. Case A. F. C., à la Revue. ACHAT MATERIEL Suis acheteur de 100 fau- teuils occasion, sièges ressorts en bon état. Direction Cinéma Vauban, An- gers. VENTE MATERIEL A vendre occasion: 50 chai- ses de loge, 100 strapontins, 100 mètres banquettes à ressorts. Ecrire M. 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JUIN Marignan, lu h. 30, Atlantic-Film. Aventure en Atlantique. Trois minutes en sous-marin. Sam/munie Graphique. MARDI l."> JUIN Marignan, 10 h. Compagnie Fran- çaise. Troïka, sur la Piste Manche. MATERIEL A LOUER Appareil de prises de vues et pied Eyemo automatique 30 mètres avec objectifs Cook, un pied gyroscopique Rourdereau, écrans dorés et argentés, et charriot-travclling avec prati- quâmes, plate-forme pivotante et 26 mètres de rails avec courbes. Eden Productions, 23, rue Raynouard, Paris (16"). Tél. Jas- min 12-62. 9 Les Films Badalo pré- parent la réalisation de « Rhapsodie Hongroise », d'après un scénario d'An- dré Legrand. Qn envisage Maurice Tourneur pour la mise en scène et Pierre Richard- Wilm avec Edwige Feuil- lère dans les rôles princi- paux. Vente exclusive à l'étran- ger: Les Films Léo Cohen, 37, Champs-Elysées, Paris (8e). Balzac 40-38. — (Communiqué.) UN CINEMA A LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANÇAISE DE BRUXELLES Afin de pouvoir mettre à la disposition des Producteurs Français un cinéma parfaite- ment équipé où ils pourront faire visionner leurs films des- tinés à l'exploitation, la Cham- bre de Commerce Française de Rruxelles vient de faire cons- truire une salle dans les nou- veaux locaux de l'Ecole Fran- çaise. Il faut féliciter et remercier M. Foulon, président de la Chambre de Commerce de cet- te heureuse initiative, et aussi son Directeur Général, M. Marc Fluhr. SYNDICAT DES OPERATEURS DE NIMES ET DU GARD Au cours de son assemblée générale du 3 Mai, le Syndicat des Opérateurs Cinématogra- phistes de Nîmes et du Gard a procédé au renouvellement de son bureau, qui est ainsi com- posé : Secrétaire général : Laurent Da-rut, 3, rue Porte-de-France, à Xi mes; Secrétaire adjoint : Louis Be- nezet, rue d'Avignon, à Nîmes; Trésorier général : Georges Falgueyrettes, 26, rue du Mail, à Nîmes. Trésorier adjoint : Louis Veaux, 18, rue taisson, à Aies. COLON1AS Fil. m EXPORT BAUDOM SAINT-LO & * * Ptyuï votre PUBLICITÉ 1 et te LANCEMENT = de xrc-s films \*A ft ftî *:pè>\ POUR TOUS VOS TRAVAUX ADRESSEZ-VOUS A L'IMPRIMERIE DE CIME ©GRAPHIE ISE 29, rue Marsoulan, PARIS (12) Téléphone : DIDEROT 85-35 (3 lignes groupées) IMPORTATEURS-EXPORTATEURS FRENCH MOTION PICTURE CORP. 126 WEST 46 TH STREET NEW YORK, U. S. A. Câbles : TAPERNOUX NEW YORK Distribution de Films français en Amérique. Exportation de Films américains en Europe. ITALIE Pour vente et achat de films adressez-vous directement : ÂGENZIÀ CINEMATOGRAFICA INTERNATIONALE Via Nazionale, 66 R O M A Télégrammes : ACICAS Téléphone : 4 8 7-270 MERKURFILM 34, VODICKOVA, 34 - PRAGUE - IMPORTE LES MEILLEURS FILMS FRANÇAIS EN TCHECOSLOVAQUIE LENAUER INTERNATIONAL , FILMS 202 West 58th Street NEW YORK CITY Tél. : Circlc 7-0591 Câbles : Lifilras Importation Distribution de Films Français en Amérique KRM n tRKHO CTOR FRANCEN :RA KORÈNE N S UN FILM DE LIX GANDERA N Vendredi 4 Juin 17 No 970 -Vyf Vis* f ■* ~JK5m*?\/y ■.» ♦ éjKANCY '.M '31* ' "'" *"'""•' yw t «I ï 1 H1K ■ : m ce ■Si W t ènSp SÔ iiï"1"' ^1 !nb IJ 1 ' ' JACQUES BAUMER HE ÎRI GUISCL - PIERRE MAGNIER ET i TAL , FERNAND-FABRE s exclusive pour l'étranger : TRANSAT-FILM Rue de Mari^nan, PA IS Téléphone: Elysées 22-20 COMPAGNIE FRANC ÎSE i,C I je rranç.is 1 TOGRAPHIQUE es 66-44 E P INAY-S U R- S EINE vous trouverez: QuaêvU • •• TOUT CE dU'IL FAUT /tifiHk HétoéM; / 4IIIIII!IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII = 19' ANNÉE = CIME = PRIX t 5 Francs = iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir? LE CINEMA FRANÇAIS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Réalisations cl'itnt GnhnGÎo = 50, rue de Rome. Paris (8e) Laborde : 69-60 LES FILMS Marcel Pagnol 13, rue Fortung, 18 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 CONTROLES AUTOMATIQUES 39, avenue Ceorge-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) Tel. BALZAC 47-95 Ch.JoURJOM'L- GnLMÀI RlEI 7RAJE lq maison Tirage ..1TIRQGE PflRf îgne = •onAUi -■ iJnciguerralJ.Fp l^ur la France, i ay-XM-BoofinA i NADDIII . lierai Porher.85 =iuiiiiiii]iiiiiifiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin n »\pv.W fc )D ION PAiAMOUNT 1937-38 lée qui vient de s'écouler a le en leçons de toutes sor- :e serait énoncer une vérité Palisse que de dire que, seuls, îs de grande classe tels 'Désir", "La Fille du Bois "L'Assaut", "Texas Ran- la Légion des Damnés", Son des Guitares", etc.. - ont permis aux salles de réaliser de grosses recettes! Forts de 1' expérience acquise, nous avons décidé de sélectionner, année, encore plus sévère- que par le passé, parmi les e films queParamount nous de New York, et d'en ex- niquement ceux, qu'en tou- i ité, nous jugeons les plus aptes a vous donner satisfaction jHl Films que nous annonçons l cet Encart sont ceux que nous ions franchement dignes de fi- jrer dans la programmation des clients les plus difficiles.... Ces Films vous apportent des [Sujets et des Vedettes, en même iflps que des Titres qui forcent ttention 1 II n'y en a pas un seul n'ait ce qu'on appelle en Amé- bue: le'Big Box Office" c'est-à-di- qui ne porte en lui des possibi- de très fortes recettesl * # UN GRAND riLH EN COULEURS Francis FARMER t Ray MIIIAND en tête dine énorme distribution MIS: Elf SCENE Henr\ HÂTAWAY Ré lis aie ur de 1A FILLIduBOIS MAUDIT" \\l\r~ DECEMBRE > \9 » / J? u iCc '"*3 ra •! Mise en Scène de ROUBEN MAMOULIAN LEWIS STONE KAREN MORLEY et le petit JACKIE MORAN Mise en Scène de ROBERT FLOREY < DECEMBRES) £ LE PREMIER BLOC DE LA PROl première place sur le marché • ELLES PASSENT PARTOUT SORTIE FILMS GENRE DIRECTEUR ARTISTES Septembre LE FOU DES ILES Drame d'Aventures Stuart Walker Charles LAUGHTON, Carole LOMBARD, Charles Bickford, 1 Kent Taylor. Octobre III LA, FILLE DE LA BROUSSE Film d'Aventures Romanesques William Thiele Dorothy LAMOUR, Ray MIL- LAND, Akim Tamiroîf, Lynne Overman, Molly Lamont, Mala. Octobre UNE AVENTURE DE BUFFALO BILL Grand Film Épique CecilB. De Mille Gary COOPER, Jean ARTHUR, Charles Bickford, Helen Burgess et James Ellison, avec des mil- liers de Soldats et d'Indiens authentiques. Octobre SOUPE AU CANARD Comédie Comique Léo Mac Carey Les Quatre Frères MARX, Ra- Cfuel Torrès. Novembre 1 1 UN PREMIER GRAND FILM FRANÇAIS 1 1 Novembre AMES A LA MER Film Roma- nesque de Grande Aven- ture Henry Hathaway le Réalisateur des " Trois Lanciers du Bengale " . Gary COOPER, George RAFT, FRANCES DEE, Henry Wil- coxon, Harry Carey, Robert Barrât, Olympe Bradna, Virginia Weidler, Joseph Schildkraut et une Figuration considérable. Novembre ANGE Comédie de Sentiments Ernst Lubitsch MARLENE DIETRICH, Her- bert Marshall, Edward Everett Horton. Décembre 1 1 ON DEUXIÈME GRAND FILM FRANÇAIS 1 1 Décembre QUAND UNE FEMME TRIOMPHE Comédie Ac- tion à Gi inde MiseenS ?ne Rouben Mamoulian Irène DUNNE .Randolph SCOTT , Dorothy LAMOUR, Akim Tami- rofï, Charles Bickford , BenBlue. Décembre LE FLOT QUI DESCEND (Titre Provisoire) Grand Fi! d'Action en- tièrement en Couleurs Henry Hathawvy A qui nous devons "La Fille du Bois Maudit ". Frances FARMER , Frances DEE . 1 Ray MILLAND, Lloyd Nolan, en tête d'une énorme Distribution. ' i i iii )UCTION PARAMOUNT 1937-38 SORTIE FILMS GENRE DIRECTEUR ARTISTES Janvier LA 8"" FEMME »E BARBE BLEUE Comédie Gaie Ernst Lubitsch Claudette GOLBERT, avec une Distribution de choix. Janvier MADAME BUTTERFLY D'après le cé- lèbre Opéra- Comique de Puccini GLADYS SWARTHOUT (de l'Opéra de New-York) et JOHN BOLES. Janvier 1 1 UN TROISIEME GRAND FILM FRANÇAIS 1 1 Février TANGO Grand Film d'atmosphère George RAFT, Dorothy LA- MOUR, Ida LUPINO. Février MINUIT Comédie de Genre Ernst Lubitsch MARLENE DIETRICH et Geor- ges RIGAUD, entourés d'une importante Distribution. Février LES FLIBUSTIERS Grand Film d'Aventures Épiques GecilB. De Mille Fredric MARCH, Dorothy LA- MOUR, Francesca Gaal, Henry Wilcoxon, Olympe Bradna, Akim Tamiroff. Mars LA FOLLE CONFESSION Comédie Gaie Wesley Ruggles Carole LOMBARD, Fred MAC MURRAY. Mars UN « Il Alt «Il 1» 1 1 0\ H» " (Titre a fixer} Comédie Comique Harold LLOYD, entouré de toute sa Troupe. Bl'LLDOr. IHtl MMOYI» S'ÉVADE Parodie de Film Policier James Hogan Ray MILLAND, Sir Guy Stan- ding, Heather Angel, Reginald Denny. DEUX FEMMES Comédie d'Action Romanesque Richard Wallace Edward ARNOLD, Francine LARRIMORE, Gail Patrick, George Bancroît. L'AGENT DE RIO GRANDE Film d'Aventures Nate Watt GASSIDY (William Boyd), Jim- my Ellison, Nora Lane. LE PARIA Comédie Dra- matique Robert Florey Warren WILLIAM, Lewis STO- NE, KarenMorley, JackieMoran. M Vlllt AD LE MARIN (Dessin Animé en Deux Bobines} Le Premier Grand Dessin Animé en Couleurs Max Fleischer Mathurin (Popeye). dMSfc M'AVEZ VOUS VU, EN COULEURS , DANS SINDBAD-LE-MARIN?. LES NOUVEAUX DESSINS ANIMÉS MATHURIN BETTY BOOP / & COMPAGNIE ^ X_i x Kv arrangement wùh Kmf r'ralurr* Syndicale. Inc.. and Se far ADOLPH ZLKOR Présente,. et CAROLE LOMBA D Mise en Scène de Stuart W/ KER ^ SEPTl M RR|' ' et RAY MILLAND Mise en Scène de William THIELE OCTOriRC CXCIL B.deMILLE Gary CO OPE R Jean ARTHUR Et des Milliers d'Indiens authentiques OCTOBRE y et RAQUEL TORRÊS Mise en Scène de LEO Mac CAREY — Ç OCTOBRE^ s \ \ \ s>* ■ » » et JOHN BOLES D'après le célèbre Opéra- Comique de PUCCIN1 i George RAF Dorothr IAM0 Ida LUPINO Supervision de M&m **> Carole LOMBARD FredMac MUERAI Mise en Scène de Wesley RUGGLES * t~zs*+k!à \>r.. h. SL^ \yublic, ont été si manifestement vai- les qu'elles rendent toute sa valeur active à l'idée d'un groupement de gens du métier, groupement carré- ment corporatif, comprenant réalisa- teurs^, artistes, critiques et directeurs de cinémas. Le mot est prétentieux, mais il a son sens : il faut créer entre nous une académie, et lui donner une bonne autorité. Comme on le voit, ce qui préoccupe M. Pierre Roux et nous-même, et bien d'autres amis encore, ce sont des problèmes très précis et qui servent le métier, pour son avenir proche. Qu'en pense-t-on dans la produc- tion ? J'aimerais recevoir des indica- tions, venant des anciens comme des jeunes. P.-A. H. UN SENSATIONNEL \ACCORD AMÉRICAIN-BRITANNIQUE Samuel GOLDWYN et Alexandre KORDA acquièrent le Contrôle des United Artists New York, 29 Mai. — L'accord le plus important qui ait été réalisé à ce jour pour la distribution des films britanni- ques aux Etats-Unis vient d'être conclu. Le Dr Arturo Giannini, président des Uni- ted Artists a annoncé officiellement que Samuel Goldwyn et Alexandre Korda avaient acheté les parts de Mary Pick- ford, Doug,las Fairbanks, et Charlie Cha- plin dans les United Artists. Chacune de ces parts représente une somme de 45 millions de francs. C'est donc pour une somme globale d'environ 135 millions de francs que Samuel Gold- wyn et Alexandre Korda deviennent les maîtres de United Artists. On précise que les trois artistes-producteurs, Pick- ford, Fairbanks et Chaplin, conserveront le droit d'avoir leurs films distribués dans le Monde entier par United Artists. Les autres membres d'United Artists Corporation sont Walter Wanger, David O. Selznick et Jack Whitney. Cette nouvelle sensationnelle, con«ue à Londres dès samedi matin, a fait grand bruit dans Wardour Street. Alexandre Korda ayant acquis la con- viction que l'exploitation des films euro- péens aux Etats-Unis n'était possible qu'en devenant soi-même dirigeant de l'un des gros trusts américains, a résolu la question par une action hardie. Il reste à savoir si Alexandre Korda qui a déjà travaillé aux Btats-Unis comme met- teur en scène optera pour Londres ou Hol- lvwood. LE FILM EN COULEURS Le Procédé Lumière est au Point Lyon. — Un événement très important vient de retenir notre attention et il n'est point trop osé de dire qu'il constitue en vérité cette révolution de la couleur dont on parle tant. Vendredi matin, sans avoir alerté per- sonne ni convoqué la presse ou les techni- ciens de la corporation, M. Henri Lumière demandait à M. Maillet, directeur serviable et combien sympathique du Pathé-Palace de Lyon, de mettre la salle et la cabine à la disposition de ses ingénieurs pour l'essai d'un film en couleurs. La bande provenait d'une prise de vues au cours des fêtes de l'Arc de Triomphe. En laboratoire les essais avaient été faits sur un courant de 36 ampères. Dans la ca- bine, 60 ampères assuraient l'intensité de la projection. Et le hasard nous servant, nous avons as- sisté ce matin là à une mémorable séance. Répartis dans tous les coins de la salle, les ingénieurs « visionnaient » les images, appréciaient les teintes, émettaient les cri- tiques de détail et notaient les observations en vue de la discussion qui devait suivre la séance. Inutile de tergiverser, nous avons vu, ce vendredi matin, la solution presque par- faite du film en couleurs — les teintes for- tes aussi bien que les demi-teintes, les re- flets de chair sur les visages, ceux des yeux mêmes pouvaient être perçus, projetés sur l'écran sans déformations. « Mais il faut me donner cela, de suite, je le passe au public ce soir, sollicitait M. Maillet enthousiasmé, et il ajoutait, sans dis- simuler son admiration, mais c'est épatant! Ces ciels, ces nuages, le gris des pierres, la teinte du goudron sur la chaussée aussi bien que le reflet des petits graviers, et les visages, et les buffleteries, et les robes des chevaux comme le brillant du poil... » M. Henri Lumière et ses ingénieurs souriaient modestement, heureux de voir louer aussi spontanément l'aboutissement de tant d'ef- forts. « Impossible, cher Monsieur s'excusa l'in- téressé, il y a encore quelques petites cho- ses à redresser, mais, tel que nous le pré- senterons très prochainement à M. Desjar- dins et à vos dirigeants parisiens — il man- que aujourd'hui peu de choses, nous fouil- lons ce qui échappe aux yeux des profa- nes. En l'état, notre procédé est, aujour- d'hui, commercial — et industriellement exploitable nous pouvons livrer, 10, 20 co- pies en couleurs, en 48 heures. Pour le prix? à peine plus cher que le noir et blanc ordi- naire. » Tout comme AOL Louis et Auguste Lu- mière, Henri Lumière est un ennemi du bruit, il obéit à son caractère lyonnais, il travaille dans l'ombre et le silence, avec ses ingénieurs et collaborateurs. Qu'ils nous excusent tous, si passant ou- tre à leur désir de silence, nous annonçons à tout le Cinéma Français, à tout le Cinéma Mondial, que les inventeurs du cinéma tout court ont aujourd'hui trouvé la solu- tion presque parfaite du film en couleurs. R. Meunier. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦. Gus Schaefer et George Canty dirigeront les Organisations étran- gère et européenne d'Universal Continuant s? politique de réorganisa- tion, Universal Pictures Corporation vient d'acquérir les services de deux des hommes les plus compétents dans le domaine du cinéma international. Gus Schaefer, précédemment chef de l'organisation Paramount pour l'Europe centrale et orientale, vient d'être nommé directeur général d'Universal pour l'étranger. George R. Canty, auparavant attaché commercial des Etats-Unis à Varsovie, devient, à partir du 1" juin, directeur général d'Universal en Europe. M. Canty fut pendant plusieurs an- nées le représentant du Gouvernement américain comme Commissionnaire du Commerce cinématographique américain en Europe. CÎNÉlrô FR 21 ©RAPHIE 1SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Contrat collectif des Artistes est à l'étude L'Union des Artistes a établi un projet de « Contrat Collectif régissant le travail dans les studios pour les artistes cinémato- graphiques de langue française ». Ce con- trat est en ce moment en discussion; mais l'accord n'a pu se faire à l'heure actuelle avec la Chambre Syndicale des Producteurs, d'une part, sur la question des dépôts des garanties, et surtout, d'autre part, sur la question de la durée du travail. M. Burgère, qui représente l'Union des Artistes, se propose de chercher une solu- tion à ces points litigieux, après entente avec les principaux syndicats de techni- ciens. — Gilberte Turquan, Le Contrôle interprofessionnel des! Recettes Poursuivant son effort d'organisation professionnelle, la Confédération Géné- rale de la Cinématographie a traduit dans la pratique l'une des dispositions essentielles de ses statuts, qui lui donne mandat d'assurer le contrôle des recet- tes à tous les degrés. Dans sa réunion du 1 r juin 1937, le Conseil confédéral a approuvé à l'una- nimité les principes directeurs du con- trôle interprofessionnel. Le contrôle, qui s'exercera toujours au nom de la Confédération, sera prati- quement mis en œuvre par les groupe- ments syndicaux intéressés. Le service comprendra trois départe- ments respectivement chargés du con- trôle des producteurs, de celui des dis- tributeurs et de celui des directeurs de théâtres cinématographiques. La réalisation du contrôle interpro- fessionnel marque une étape importante de l'œuvre constructive de la Confédé- ration Générale de la Cinématographie. ...L'Alibi CRÉATi JN DE LA CAISSE CENTRALE DE LA CINÉMATOGRAPHIE La Confédération Générale de la Cinéma- tographie Française communique : La Chambre Syndicale des Industries Techniques de la Cinématographie, La Chambre Syndicale Française de la Production de Films, L'Union des Chambres Syndicales Françaises des Théâtres Cinématogra- phiques, et vingt autres souscripteurs, parmi les- quels les principales entreprises de l'industrie et du commerce cinématogra- phiques (fabricants de pellicule, usines de tirage, studios, producteurs de films, distributeurs) ont constitué, le samedi 29 mai 1937, une Société anonyme dé- nommée : « Caisse Centrale de la Ciné- matographie ». Cette Société est une fiduciaire spé- cialisée à laquelle diverses missions de contrôle pourront être confiées, lorsque des crédits en nature ou en espèces auront été consentis à un producteur ou à un distributeur. Elle pourra, en outre, détenir, en qualité de séquestre, les ga- ranties de toute nature concédées aux prêteurs. Elle se chargera également d'encaisser chez le distributeur les re- cettes déléguées aux prestataires de crédits ou de services, et de les répar- tir, le cas échéant, selon un ordre fixé par avance. La « Caisse Centrale de la Cinémato- graphie » s'efforcera, en outre, de ren- dre usuel le crédit à moyen et long terme qui pourrait être accordé aux théâtres cinématographiques désireux de moderniser ou d'étendre leur exploi- tation. En résumé, l'objet essentiel de la Caisse est de régulariser et de dévelop- per les opérations de crédit intéressant la Cinématographie. Le Conseil d'administration est actuel- lement composé de : MM. G. Lourau, président de la Cham- bre syndicale française de la Produc- tion de Films; H. Chollat, président de la Chambre syndicale des Industries tech- niques de la Cinématographie; R. Lus- siez, président de l'Union des Chambres syndicales françaises des Théâtres ciné- matographiques ; Arys Nissoti ; Chas- saing ; M. Aboucaya. LES STATUTS DE LA CAISSE CENTRALE Et voici quelques détails des statuts coin- mimiques par la Confédération : Art. G. — Le capital est fixé à cinquante CAISSE CENTRALE mille francs et divisé en cinquante actions DE LA CINEMATOGRAPHIE de mille francs chacune émises contre espè- Société anonyme au capital de 50.000 fr. Siège social : Art. 9. — Il ne sera créé de titres défi- 39, avenue Victor-Hugo, Paris (16") nitifs que sur décision du Conseil d'admi- nistration. Art. 2. — La Société a pour objet, sous Les titres définitifs d'actions seront obli- les auspices et le contrôle de la profession gatoirement nominatifs, organisée : 1° D'agir pour le compte de tous tiers Art. 22. - - La Société est administrée faisant appel à son concours, en qualité de par un Conseil d'administration composé mandataire, et notamment lorsque des près- de cinq à onze membres, pris parmi les tations en crédits ou en nature auront été actionnaires et nommés par l'Assemblée consenties à un producteur ou à un dis- générale. tributeur, à l'effet de remplir une ou plu- sieurs des missions ci-apres : Art. 28. — Le Conseil d'administration Contrôler les opérations de production ; est investi des pouvoirs les plus étendus Contrôler les opérations de distribution; pour agir au nom de la Société, tant au Détenir, en qualité de séquestre, toutes regard des tiers qu'au regard des action- garanties réelles ou toutes sommes litigieu- naires, et faire ou autoriser tous les actes ses î I i^i et opérations relatifs à son objet. Assurer l'encaissement, pour le compte II a notamment les pouvoirs suivants, les- de tous mandants, des recettes provenant quels sont énonciatifs et non limitatifs, Je de l'exploitation de iilms; Conseil ayant pouvoir d'effectuer tous Assurer l'exacte répartition desdites re- actes d'administrations ou de disposition cettes entre divers ayants-droit. que la loi ou les présents statuts ne réser- 2° De promouvoir, sous toutes ses for- vent pas expressément à l'Assemblée géné- mes, le crédit aux théâtres cinématographi- raie, ques. Art. 3. — La dénomination de la Société H prend toutes mesures utiles pour que est : « Caisse Centrale de la Cinématogra- les sommes encaissées pour le compte de phie». tiers ne soient conservées par la Société Art. 4. — Le Siège social est fixé à Pa- que le temps nécessaire à leur comptabili- ris, 39, avenue Victor-Hugo. 11 pourra être sation. transféré en tout autre endroit de la même ville par simple décision du Conseil d'ad- . . . . ministration. Art. 33. — Les bénéfices nets sont cons- 22 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ titués par la différence entre l'actif et le passif, tels qu'ils sont constates par l'in- ventaire annuel établi en tenant compte de tous amortissements juges utiles et de tou- tes réserves et provisions pour risques di- vers et impôts, s'il y a heu, en ajoutant conventionnehement au passif, ouire les capitaux et les réserves, les pourcentages sur les bénéfices généraux et spéciaux alloués par contrat à des administrateurs, directeurs, employés ou bailleurs de fonds et tous frais généraux ou charges sociales encore dus à J époque de l'inventaire. Sur les bénéfices, il est prélevé : Cinq pour cent pour constituer le fonds de réserve prescrit par la loi. Le solde est mis à la disposition de l'Assemblée générale. Aht. 45. -- Comité de contrôle. - Il est créé, dans l'intérêt des tiers appelés à con- tracter avec ia Société, un Comité de con- trôle composé de trois à cinq membres dé- signés par l'Assemblée générale sur une lisie de dix personnalités présentées par le bureau de la Confédération Générale de la Cinématographie, et notoirement sans atta- ches avec des entreprises cinématographi- ques. Ses membres sont nommés pour trois ans et sont indéfiniment rééiigibles. Le Comité de contrôle est habilité à prendre connaissance de tous documents, pièces comptables et autres appartenant à la Société. 11 fait un rapport au moins une fois par an, et aussi souvent qu'il le jugera utile, sur l'activité de la Société. Ces rap- ports sont déposés au Siège Social, à la dis- position de tout requérant qui pourra en prendre connaissance ou copie. Les membres du Comité de Contrôle for- ment un Collège qui se réunit et délibère dans les conditions prévues aux présents statuts pour le Conseil d'administration. Cependant, le droit de communication peut être exercé à toutes époques par chaque membre du Comité de contrôle agissant individuellement. Le Comité de contrôle pourra se faire assister de tels experts qu'il jugera conve- nables et dont la rémunération restera à sa charge. La rémunération des membres du Co- mité de contrôle est fixée pour la durée des fonctions de chacun d'eux, par l'As- semblée générale qui les nomme. Spécifions que cette Caisse Centrale de la Cinématographie est avant tout un ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ gation, vis-à-vis de l'assurance et surtout vis-à-vis du client qui ne peut faire admet- tre par la douane de son pays, la facture qui lui est faite par son fournisseur à 2 francs du mètre, alors que la douane française fait suivre un document à la sortie de 5 francs du mètre. Le client doit donc payer arbitrairement la douane et tous les frais complémentaires sur une somme supérieure de deux fois et demie à la valeur réelle. Il est certain que cela crée à nos exportateurs de grandes dif- ficultés avec leurs clients et les place dans une situation d'infériorité aggravée vis-à- vis des producteurs de films étrangers. J'ai l'honneur de vous prier, Monsieur le Directeur Général, au nom des membres du Syndicat des Exportateurs de Films Français, de bien vouloir examiner cette situation et je ne doute pas que vous recon- naissiez la nécessité de revenir à l'ancien mode de taxation à la sortie. Avec mes remerciements, etc.. Le Président : P. Hainsselin. Jean GALLAND qui vient de partir pour la Belgique où il tournera l'un des principaux rôles de "Passeurs d'Hommes'. aux cô:és de Constant Rémy, Azaïs et Junie Astor' organisme fiduciaire destiné à redonner aux grandes banques la confiance dans notre industrie. Pour cela, la Caisse Centrale sera évi- demment amenée à exercer un contrôle sur la production, la distribution et l'ex- ploitation des films. C'est ainsi que l'on envisage une sorte de contrôle des recettes en agréant certaines imprimeries pour l'im- pression des tickets d'entrée. La Caisse sera également amenée à étudier à fond toutes les possibilités d'amortissement du film français, afin de résorber le déficit annuel de la produc- tion. Programme vaste, délicat et d'une importance vitale pour toute l'industrie du Cinéma français. La Taxe Douanière a l'Exportation UN SUCCÈS DU SYNDICAT DES EXPORTATEURS DE FILMS Nous publions ci-dessous une corres- pondance qui montrera les heureux ef- fets d'une intervention du Syndicat des Exportateurs de Films Français auprès de la Direction Générale des Douanes. Monsieur le Directeur Général, Direction Générale des Douanes Bureau du Tarif Ministère des Finances Paris. Monsieur le Directeur Général, Les membres du Syndicat des Exporta- teurs de Films Français ont été avisés par leurs expéditeurs que, depuis le 1" février, l'Administration des Douanes obligeait à donner comme valeur des films exportés le prix du barème sur lequel elle taxe les films à l'entrée, c'est-à-dire : 5 francs le mètre pour les positifs; 25 francs le mètre pour les négatifs. Je me permets de vous signaler que les positifs qui nous intéressent plus particu- lièrement à l'exportation ont une valeur marchande de 1 fr. 80 à 2 francs le mètre, valeur facturée par tous les laboratoires et qui est encore bien supérieure à celle qui est facturée par les laboratoires américains, anglais et belges. L'augmentation de ce prix du mètre de 2 à 3 francs, a plusieurs répercussions, no- tamment vis-à-vis des Compagnies de Navi- Réponse de la Direction Générale des Douanes Paris le 28 avril 1937 Monsieur le Président du Syndicat des Exportateurs de Films Français, 36, rue du Colisée, Paris (8"). Monsieur, Par lettre du 24 février dernier, vous avez bien voulu appeler mon attention sur les difficultés que soulève la déclara- tion de la valeur des films cinématogra- phiques exportés. Vos adhérents esti- ment que la valeur forfaitaire de 5 à 25 francs le mètre fixée pour les films im- pressionnés à l'importation ne devrait pas être exigée en matière d'exporta- tion. J'ai l'honneur de vous faire connaître que le barème prévu pour l'application des droits ad valorem sur les films décla- rés à l'importation ne saurait, en effet, servir de base pour les opérations d'ex- portation. La seule règle qui soit appli- cable das ce cas, est celle qui découle du N 116 des Observation préliminaires du Tarif. Des instructions dans ce sens sont adressées à la Douane Centrale de Paris où se sont produites les difficultés si- gnalées. Agréez, Monsieur, etc.. Le Directeur Général des Douanes L'Alibi ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Un Film de MARCEL PAGNOL 23 RAPHIE SE giiiiiiiiiinixxxxxx^xi: f REGAIN §f "ARSULE", C'EST ORANE DEMAZIS LA grande artiste, une fois de plus, va nous émouvoir avec son art fait de sincérité et de simplicité. Souvent, déjà, on l'a comparée à la grande Réjane, mais si elle n'est pas mo:ns vibrante et passionnée, n'a-t-elle pas davantage enecre de sobriété drns son jeu si piofandémeni humain? Arsule, comme la petite Angèle, est une pau- vre femme que le malheur a déracinée, un de ces êtres qui sonc le jouet des vulgaires pas- sions humâmes et qui, dans la tourmente, res- tent toujours emplis de pureté. Arsule ? Ah, c'est toute une histoire! cent Jean Giono. Arsule, elle s'est d'abord appelée Mademoi- selle Irène, et même Mademoiselle Irène dzs grands théâtres de Paris et de l'Univers. Ça vous comprenez bien, c'étaient des mensonges... Dans le village, on l'a appelée Arsule. C'est plus facile à dire qu'Irène, et puis Irène, c'est un nom de la ville. Arsule, c'est un nom qui est d'ici. Dans le livre de Jean Giono, comme dans le film de Marcel Pagnol, Arsule est celle cui, dans le village mort d'Aubignane, donnera un sens à la vie. Elle est la femme éternelle sans quoi rien n'est possible. Sans la femme, sans amour, l'homme n'a plus ni force, ni courage, ni bonté. Il en fallait une à Panturle, le soli- taire, avant qu'il ne périt lui-même tristement, comme les autres. Arsule est venue et le miracle s'est accorr.- pli. Arsule, c'est celle qui est fécondée. C'est par elle, pour elle, que Panturle a attaqué avec le soc de sa charrue le sol desséché et qu'il a pu, un jour, faire pousser de nouveau sur cette terre qui paraissait morte, du blé, du beau blé • 'U doré. Il a fait revivre les ruines du vil- lage. Plus tard, quand d'autres seront venus, l-> clocher mutilé par la foudre se plantera de nouveau fièrement dans le ciel et l'on entendra ' "">re. l'Angélus d'Aubignane dans la vallée. Et cela, c'est à Arsule qu'on le devra. ■ La rédaction de la convention collec- tive de la presse filmée fait depuis plusieurs jours l'objet de nombreuses discussions au Ministère du Travail. C'est M. Roger Weil-Lorach, remplaçant M. Charles Michel, qui représente le Syndi- cat patronal. ■ A Londres. Edmond Gréville va com- mencer la réalisation de la version anglaise de Mademoiselle Docteur, dont Dita Parlo sera la vedette comme dans la version fran- çaise. ■ Les Distributeurs Français éditeront pour la France un film intitulé : Du Tzar à Lénine. * i AR?ULE (Orane Demazis) dans REGAIN, le film de Marcel Pagnol. 24 CXXXXXXTXXXXXXXXXXXXXXX3 CINE R/IPH1E SE Au cours de la semaine dernière l'Alliance Cinématographique Européenne a tenu sa convention à Paris. Voici au cours du dîner de clôture M. Meydam, un des dirigeants de la Ufa entouré de Mme Segret, femm: de M. Segret, directeur de l'Agence de l'A. CE. et de M. M. Schmidt, administ.-dé.égué de l'A. CE- NAGAMASA KAWAKITA réalisera un Film Franco- Japonais M. N. Kawakita Nous avons dé- jà parlé de notre entrevue avec le sympathique pro- ducteur japonais, M. Nagamasa Ka- wakita à qui nous devons la diffusion au Japon de la plu- part de nos récents grands films. M. N. Kawakita est également im- portateur en Eu- rope de films ja- ponais. Il s ' est donc attaché à l'i- dée d'un contact plus étroit et d'une compréhension mutuelle plus grande des peuples de l'Europe avec celui de son pays et c'est pourquoi il a trouvé cette combinaison de films qui offrirait cette particularité d'être parlés partie en japonais, partie en une lan- gue européenne. Le premier qu'il a réalisé dans ces conditions est un film germano- nippon. La Fille du Samouraï ; le second sera franco-japonais. C'est La Fille du Samouraï qui a été pré- senté mercredi 2(> mai dans une salle pri- vée des Champs-Elysées. Conçu par Naga- masa Kawakita, ce film a été mis en scène par Arnold Fank, le réalisateur des Prison- niers de la Montagne, et tourné au Japon; il fait une excellente carrière en Allemagne (Film Terra) La distribution artistique comprend les noms de Setzko Hara, la fiancée (qui est ve- nue ces jours-ci à Paris), Ruth Everard, une bien jolie femme qui interprète le rôle de la jeune étudiante et Isan Kossoki, le fils adop- tif. Toute l'intrigue est basée sur une vieille coutume japonaise qui veut que les familles aisées qui n'ont pas de fils en adoptent un; en revanche, ce dernier devra épouser la fille et prendre le nom de sa famille d'adop- tion; ainsi est assurée la continuation de la race. Dans La Fille du Samouraï, le fils adop- tif a fait la connaissance d'une jeune étu- La délicieuse artiste japonaise Mlle Stezko Hara qui séjourne actuellement à Paris diante à l'Université allemande où il a fait ses études; cette jeune 'fille, dont il est très épris, l'accompagne au Japon. Après une franche explication avec son père adoptif, le jeune homme retourne vivre avec ses pa- rents la vie des paysans qui cultivent le riz; mais la coutume veut qu'il revienne expli- quer son attitude devant une sorte de con- seil-tribunal de famille. C'est alors que la jeune fiancée, dont le rôle est remarquable- ment tenu par la sympathique Stezko Hara, déçue dans son amour gravit les pentes du volcan Fouji dans l'intentoin d'aller se je- XXXXXXXXXXXXXXX1 ter dans le cratère, ce qui est l'occasion de nous montrer de très belles images dont nous avons rarement vu de semblables. Le fils adoptif arrive à temps pour l'arrêter, la ramène et l'épousera. Les extérieurs sont remarquables; les paysages japonais qu'on nous montre sont enchanteurs; plus particulièrement ces ar- bres en fleurs et ces jardins peuplés de bi- ches et d'animaux que nous avons accou- tumé de voir au zoo, sont une distraction charmante. Nous effleurons aussi la partie documentaire : la culture du riz et les in- dustries du Japon. L'emploi alternatif des deux langues ne gène nullement le spectateur qui suit faci- lement l'intrigue sans avoir besoin de con- naître le japonais. Pour la réalisation du film franco-japo- nais, qu'il compte tourner bientôt, Naga- masa Kawakita est entré en relations avec trois groupes sérieux dont il ne sait encore avec lequel il traitera. Le groupe français assurerait les appointements des artistes qu'il choisirait et du metteur en scène choisi par le groupe japonais; nous savons d'ores et déjà que ce sera un grand metteur en scène. En effet, au Japon les specta- teurs vont au cinéma non pas sur le nom de telle ou telle vedette, mais d'après le nom du metteur en scène. On prévoit quatre mois de séjour au Ja- pon, plus les voyages. L'écrivain français qui composera le scénario se sera rendu lui- même trois mois au préalable dans le pays pour étudier les possibilités de l'action. C'est ainsi que Nagamasa Kawakita compte arriver à une compréhension plus grande des Français et des Japonais; « d'ailleurs nous dit-il à l'heure actuelle soyez certains que les Japonais vous con- naissent bien mieux que vous ne les con- naissez. » Jean Turquan. "LEGIONS D'HONNEUR J! On nous informe que celle grande production est di>tribuSe par : GRANDE RÉGION PARISIENNE S. E. L F. 33, rue eu Général Foy - PARIS Région de MARSEILLE CINÉ GUIDI MONOPOLE f 3, rue Consolât - MAR'. EILLE Région de LYON SELECTA FILM LOCATION 81, rue de la République - LYON Région de BORDEAUX MIDI CINÉMA LOCATION 30, cours de l'Intendance - BORDEAUX Région de LILLE LES FILMS OLYMPIA 15, rue de Béthune - LILLE Région de STRASBOURG ALLIANCE CINÉMATOGRAPHIQUE RHIN ET MOSELLE 5, avenue de la République - CTLMAR BELGIQUE FILMAVOX S. 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FERNAND BASTIDE Auprès de Fernand Bastide, vice-prési- dent du Syndicat Français des Directeurs et directeur du cinéma Chezy, je trouve le même souci de se conformer loyalement aux règles de l'expérience en cours, mais uissi la même inquiétude pour le sort de ses entreprises. Je ne vois pas les moyens, me dit-il, de faire face aux charges nouvelles qui nous sont imposées, ("es charges sent de deux sortes : celles qui ont trait à l'application des contrats collectifs et qui entraînent, pour nos exploitations, un surcroît de dé- penses souvent disproportionnées aux res- sources normales d'un établissement; Et celles qui découlent des augmentations des prix chez tous les fournisseurs : Combustible, charbons à arc, pièces de rechange, transport, affiches, impressions diverses, etc.. Sur certains de ces chapi- tres les augmentations vont de 35 à 65 % ... Bientôt, sans doute, il sera question de l'eau et du courant électrique. Dans ces conditions, nous ne pouvons plus tenir. Seule la détaxation, complète, totale, ac- cordée de toute urgence nous permettra de rétablir un équilibre qui était déjà com- promis, chez beaucoup d'entre nous, avant l'application des nouvelles lois, par un ré- gime fiscal d'exception. Dans un grand nombre de cas, étant donné la situation antérieure, cette détaxa- tion ne remènera pas la prospérité. Elle permettra d'éviter la faillite, de maintenir une activité ralentie, de ne pas disparaître. Dans le cas contraire c'est la ruine de toutes nos années d'efforts. Et la ruine de l'exploitation entraînera celle de toutes les autres branches de l'in- dustrie. Beaucoup de directeurs envisagent l'ave- nir avec angoisse. Nul ne peut imaginer au prix de quel travail, au prix de quels sacri- fices, ils sont parvenus à rendre viables les affaires créées par eux et quelle difficultés ils ont eu à surmonter. Nul ne peut savoir ce que fut leur existence lorsque, penchés sur les chiffres, ils traversaient des heures d'inquiétude, puis d'espoir et de décourage- ment et encore d'espérance. C'est elle qui, finalement, triomphait, car ils avaient l'âme chevillée au corps et ils savaient qu'en défendant leur entreprise c'était leur vie même qu'ils défendaient. Tout cela va s'écrouler. Venant d'un combattif comme Fernand Bastide, ces propos pessimistes ne laissent pas d'inquiéter. La question des pourboires le préoccupe également. << Si les pourboires sont supprimés, dit Bastide, si je dois rémunérer mes ouvreuses, cela entraînera, pour moi, une dépense sup- plémentaire de 62.000 francs par an... Où pourrais-je les trouver ? Le plus lamentable de l'affaire est de constater que le projet dont l'application ruinera le directeur, mécontentera, égale- ment, un grand nombre de salariés. Il est uniquement « psychologique » et ne tient aucunement compte des intérêts en jeu. Je connais des ouvreuses, dans de nom- breuses salles, qui totalisent des pourboires de beaucoup supérieurs au salaire hebdo- madaire qui leur sera octroyé. Encore une fois ce salaire tuera l'ex- ploitation et lésera l'employée. On me dit : « puisque les spectateurs se- ront libérés de l'obligation de donner un pourboire vous pourrez augmenter le prix de vos places ». C'est méconnaître, entièrement, la menta- lité du public. Vous aurez beau afficher, à la caisse, et sur tous les murs de votre salle que le pour- boire est interdit, vous n'empêcherez ja- mais, surtout dans les salles de quartier, surtout dans les salles populaires, les spec- tateurs de donner leur pourboire. Au lieu que l'augmentation du prix des places les mécontentera. En ce qui me concerne personnellement et bien que ma clientèle soit, en général, plutôt aisée, je crains qu'une augmentation du prix des places ne m'en fasse perdre une partie importante. Et cela pour un résultat illusoire, presque négatif. En effet, de combien augmenterai-je les prix? De un fra J'ai fait le calcul. Cela n'arrive pas. et de loin, à compenser les charges noi s. Car il ne pas oublier que sur ce franc l'Assistance Publique et l'Etat pren- dront, avant >ut, leur part. Et il ne faut pas oublier, ion plus, que certains jours, Une émouvante expression de Roger Legris, au chevet de son Commandant Victor Francen, dans Feu lorsque j'arrive au dernier palier, sur ee franc, il me restera 0,27 pour payer mes {rais généraux. Non ce ne sont pas des so- lutions. Ce sont des demi-mesures et des compromis qui ne tendent qu'à compro- mettre davantage la situation pour ceux qui s'obstinent à ne pas vouloir la regarder en face. Quant à moi qui ne possède pas l'heu- reuse faculté de m'illusionner je ne puis envisager que deux éventualités : ou la détaxation complète, ou la fermeture. Ceci n'est pas une menace. 11 ne s'agit pas, dans ma pensée, de l'application d'un plan concerté bien qu'il soit envisagé pour obliger les représentants des Pouvoirs Pu- blics à jeter un regard sur nous... Non, il s'agit de la fermeture inéluctable avec tous les désordres financiers et mo- raux qu'elle entraînera. » René Célier. A Propos d'une Affiche De nombicuses affiches ont été posées sur les murs de Paris, protestant contre la suppression des orchestres et des attrac- tions dans les grandes salles de cinéma. Les auteurs syndicalistes de ces textes tentent de faire croire au public que ces suppres- sions ont clé faites en représailles con- tre les récentes grèves. On sait qu'il s'agit de la fin de la saison d'hiver dont la date est fixée, d'après la convention collective, (ai 31 mai. Quoi qu'il en soit, il est ennuyeux, pour tous tes travailleurs du film de voir, une fois de plus, traîner le cinéma dans la boue et cela publiquement. 30 Assemblée des Directeurs de Lyon et de la Région L'Union Syndicale des Directeurs de Spectacles de Lyon et de la région, a tenu son assemblée générale ordinaire, le mardi 25 Mai, à son siège social, 2(5, Place Tolo- zan. La séance est ouverte à 15 heures par M. Elie, président, devant 41 membres pré- sents ou représentés. .M. Capelle, secrétaire, lit le procès-verbal de la dernière assemblée générale, qui est approuvé à l'unanimité. Al. Césano, trésorier, présente ensuite le rapport financier. L'assemblée adopte ce raoport et vote des félicitations à 1 unani- mité à M. Césano, pour sa parfaite gestion des fonds syndicaux. Le président Elie donne ensuite lecture de différentes lettres intéressant l'ensemble de la corporation : 1" Une lettre du Syndicat des Opérateurs de Lyon et de la Région avertissant le Svndicat patronal qu'il a l'intention de dénoncer le contrat collectif lorsque celui- ci arrivera à échéance. 2" Une lettre de M. Herriot, maire de Lyon, refusant d'accorder une réduction de la taxe municipale pendant la prochaine saison d'été malgré les différentes démar- ches faites par le bureau sortant. 3" Une lettre de la Mairie de Lyon qui prend note de la protestation des Direc- teurs de Spectacles à propos de la venue trop hâtive des cirques dans la région. Par la même lettre, les services financiers de la ville de Lyon laissent entrevoir de pro- chains aménagements pour la répartition, au profit des directeurs de spectacles, de la taxe perçue sur la publicité radiophoni- que. L'assemblée prend acte de ces lettres, faisant remarquer, en ce qui concerne le contrat collectif, que l'Union syndicale avait précisément l'intention de le dénon- cer elle-même. Elle charge le Conseil d'Ad- ministration de poursuivre les affaires en cours. Des condoléances unanimes sont adres- sées à M. Pierre, directeur de l'Empire, et membre de l'Union Syndicale, pour le deuil qui vient de le frapper. Le Conseil d'Administration de l'Union Syndicale étant entièrement démissionnaire de nouvelles élections sont faites. Les suf- frages appellent au nouveau conseil : MM. Césano, Pupier, Mollard, Hugot, Meyer, Barbe, Maume, Elie, Moutoz, Goubil- lon, Morlins, Fraque, Dulaar. Pons. A la suite de cette Assemblée Générale, le nouveau Conseil d'Administration de l'Union Syndicale s'est réuni aussitôt pour l'élection de son bureau. Ont été élus : Président : M. Elie. Vice-Présidents : MM. Meyer, Hugot. Secrétaire-Général : M. Morlins. Secrétaire-Adjoint : M. Pons. Trésorier-Général : M. Césano. Trésorier-Adjoint : M. Pupier. CINEIfflmaX&RAPHIE ÉXXX FRiLJAlsise ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'Eden et le Select de Rouen sous la Direction de M. Henri Missika La Société Anonyme des Cinémas de Province, dont le siège social est 42, rue Jeanne-d'Arc à Rouen, informe MM. les producteurs, distributeurs et représentants de films, qu'à partir du 4 juin 1937, la direction de l'Eden et du Sélect seront réunies sous la seule direction de M. Henri Missika, administrateur-directeur de la So- ciété et que nul autre que lui n'est qualifié pour prendre aucun engage- ment de quelque sorte qu'il soit pour la programmation des spectacles de ces deux salles. Un Acte de Sabotage en Tunisie Tunis. -- L'Olympia-Cinéma de Ferryvil- le, dirigé par M. Jacques Bagur, vient d'être l'objet d'un acte de sabotage qui aurait pu avoir de graves conséquences. Le fait s'est produit peu avant le commencement de la soirée du vendredi 30 Avril, alors que la salle était déjà pleine, pour la projection du programme Courrier Sud et Aimez moi toujours. L'opérateur, ayant l'habitude d'essayer ses appareils peu avant la séance, s'aper- çut d'un survoltage électrique de 250 volts au lieu de 110 volts normal sur ses appa- reils; l'enquête permit de démontrer qu'un malfaiteur s'était introduit, durant la nuit précédente, auprès de la machinerie élec- trique, et après avoir dénudé les fils con- ducteurs de force actionnant les appareils sonores, il les avait rassemblés et liés de façon à provoquer un court-circuit ne pou- vant être décelé qu'au dernier moment. Les dégâts ont été purement matériels et une rapide réparation permit de repren- dre les séances dès le lendemain; mais M. Bagur s'est vu obligé de rembourser les places de la séance non effectuée de ven- dredi soir. Sur plainte déposée, une enquête est ou- verte. Jean Rigopoulo. L'Italie Palace se modernise M. Yvart, vice-président du Syndicat Français des Directeurs de Théâtres Ciné- matographiques et directeur de l'Italie Palace, avenue de Choisy, vient de remettre cette belle salle à neuf. Toute la salle a été tendue de tissu d'amiante fond gris décor chevrons argent qui s'harmonise parfaite- ment avec le plafond, les soubassements verts et fauteuils rouges : l'ensemble est parfait de goût, d'élégance et de richesse. L'aménagement de la salle a été fait par tissu d'amiante décoré de la S. A. F. du « Ferodo », Dépt. Amiante. Nos Directeurs à Tunis Tunis. — Nous arrivons en fin de saison et avons pu apprécier, malgré la crise, les efforts méritoires de deux" de nos plus an- ciens Directeurs de salles de Tunis, quoique jeunes, qui font honneur à l'exploitation Tunisienne : ce sont M. Maurice Sitruk, qui préside aux destinées du « Mondial », et M. Albert Boralevi, Directeur Général des Etablissements Seiberras, en Tunisie. I M. Albert BORALEVI, récemment nommé Officier d'Académie M. Albert Boralevi, débuta par P« Em- pire », petite bonbonnière de la rue Saint- Charles, où, avec ses frères, il connut ses premiers succès. Connaissant bien son métier et prévoyant l'extension de l'exploitation cinématogra- phique, il fit construire le « Capitole » qui, à cette époque, fut une révolution dans la création du Cinéma moderne, tant pour l'architecture et la décoration de cette salle que pour les jeux de lumières. Mais là où M. Boralevi donna la mesure de son talent d'organisateur, ce fut quand il entra dans le circuit des salles Tunisien- nes que venait d'acquérir M. Seiberras, et comprenant le « Palmarium », le « Capi- tole », le « Boyal », « L'Empire » et « L'El- dorado », tous cinq à Tunis, ainsi que l'Em- pire de Sfax et l'Empire de Bizerte. C'est ainsi que, M. Seiberras lui ayant confié la Direction Générale de ce circuit important, M. Boralevi nous a fourni en- core cette année une nouvelle preuve de ses excellentes qualités d'administrateur de ses salles; c'est grâce à son initiative que nous avons pu applaudir sur la scène du Palma- rium, entre autres vedettes, le célèbre chan- teur Tino Bossi, et que nous avons vu passer sur ses écrans une sélection de films qui ont satisfait le public Tunisois pourtant bien difficile. Toujours calme et souriant, il assure avec maîtrise les lourdes responsabilités de ses fonctions actuelles, ce qui est à son hon- neur. Nous pourrions même ajouter, suivant l'expression, « The right man in the right place ». — J. R. - A GALLET BMleouK-Féclame & Rideaux de Scène FonccLonnanz EUcùiquement ou non BUREAUX ET ATEUERS : I7& 19 RUE PAULSOUDAY LL HAVRE TEL»' 2 UGNE5(§o-ô9 rTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTl CIME FRfc t Tus RAPHIE SE 31 *♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ AU SYNDICAT DE MAITRISE DES DOCTEURS Le Syndicat de Maîtrise des Directeurs salariés' de Théâtres cinématographiques a tenu son Assemblée générale annuelle à l'Annexe de la Bourse du Travail, 67, rue de Turbigo, le 29 mai. Après un remarquable exposé de Ardiot, secrétaire général, de l'activité du groupe- ment et des résultats tangibles obtenus du- rant l'année écoulée, il fut procédé à l'élec- tion du nouveau bureau. Furent élus : Secrétaire général : Ardiot, de l'Impérial Pathé; Secrétaire adjoint : Duclos, du Madeleine; Secrétaire administratif : Blondeau, du Belleville Pathé; Trésorier général : Boris, du Casino de Grenelle; Trésorier adjoint : Taverne, de Cinéac. Conseils syndicaux : Bucamp, du Gau- mont-Palace; Sarade, du Voltaire Aubert; Leroy, du Tivoli; Clammond, du Moulin- Bouge ; Commission de contrôle : Mesnard, du Splendid; Lesage, du Convention Aubert; Loiseau, des Boulenients G. F. F. A. De vives félicitations furent votées au Bureau sortant; puis, les 80 membres pré- sents participèrent au banquet anniversaire de la fondation du Syndicat, où des dis- cours prononcés par Ardiot, secrétaire gé- néral; Boger Weil-Lorach, conseil technique de la Société Pathé; Schneider, directeur des Théâtres G. F. F. A.; Desjardins, direc- teur des Théâtres Pathé, furent chaleureu- sement applaudis. * Le dévoué secrétaire général du Syndicat de Maîtrise des Directeurs salariés de Théâ- tres cinématographiques, Georges Ardiot, a été élu membre titulaire de la Commission executive de la Fédération nationale du Spectacle. Le Théâtre des Variétés de Marseille fera du Cinéma pendant la Saison estivale Le théâtre des Variétés, situé à côté du cinéma Noailles (où César triomphe depuis 29 semaines) va faire du cinéma pendant la saison estivale. Comme on avait l'air de le faire croire, ce n'est pas M. Milliard qui exploitera cette saile, mais le directeur actuel M. Frank. Nul n'ignore la grande amitié qui existe entre M. Milliard et M. Frank et de là les faux bruits qui ont circulé. Il est question de projeter deux films en reprise et au prix de 3 francs (sous toute réserve). L'ouverture aura lieu vraisemblablement début Juin. ATTENTION A LA POUSSIÈRE La poussière est l'ennemie des films et des appareils. Ne balayez donc pas votre cabine pendant la séance. La poussière que vous sonlèverez sera attirée par la bande chauffée et s'y déposera. Si le film est un peu gras, l'effet à l'écran est bientôt désastreux. Les cabines cimentées produisent beaucoup de poussière, le moindre lino- léum, économique et d'un entretien facile est recommandable. A mon avis, un carrelage foncé est le mieux. De même les murs seront peints de préférence à tout enduit genre amiante projetée qui retiennent les pous- sières et se désagrègent lentement. L'Opérateur. Entre deux prises de vues de son film "Un Carnet de Bal" Julien DuvW ,- s'en' ^tient avec ses interprêtes DANA FILM LIVRERA BIENTOT T R O ■ ■ I K A DE LA MUSIQUE DES CHANTS RUSSES Vente pour le monde entier DANA FILM 2, Rue des Marronniers, Paris-16 Téléphone : AUTEUIL 64-44 32 R/tPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 3XX: POUR LES DIRECTEURS ŒTX CINEIffl ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS La Treizième Enquête de Grey Drame policier (G) Origine : Française. Réalisation : Pierre Maudru. Auteur : Alfred Gragnon et Max Viterbo. Interprétation ; Colette Dar- feuil, Raymond Cordy, Mau- rice Lagrenée, Ghislaine, Edy Debray, Philippe Hersent, Fernand Mailly, Ky-Duyen Ferne, Ketty Pierson, Dolly Faillie. Menée Piaf, Paule Da- grève, Syluia Cobs, Brochurd. Studios : Francœur. Enregistrement : R. C. A. Production : Films Régent. Edition : Films Cristal. CARACTERE DU FILM. — Voici donc la treizième enquê- te du sympathique policier Grey qui est, une fois de plus, flanqué de son chef et re- poussoir, le policier Poussin. Ce film de Pierre Maudru, ti- ré de la pièce d'Alfred Gra- gnon et Viterbo se passe dans un Palace parisien et montre par quelles manœuvres un dé- tective subtil peut découvrir le meurtrier d'une vedette cé- lèbre et belle; film très par- lant, « La Treizième Enquête de Grey » n'offre pas une grande originalité artistique, mais c'est un spectacle diver- tissant pour les amateurs du genre. SCENARIO. — L'Inspecteur Grey et son chef l'inspecteur principal Poussin sont appelés à l'Astor-Palace pour découvrir le ou les coupables du meurtre de Clara Brandt, une belle et or- gueilleuse vedette de cinéma. Tandis que Poussin accumule la prétention, les sottises et la mu- flerie, Grey découvrira par une enquête subtile l'assassin. Mais Poussin n'aura pas t'ont perdu, puisqu'il aura trouvé une fian- cée, en l'espèce une gentille débutante journaliste. TECHNIQUE. — P. Maudru a fort habilement conté cette trei- zième enquête policière. Son film est bien présenté dans des décors restreints mais bien faits, et photographiés avec goût. La caméra, malheureuse- ment, ne se déplace guère. L'intérêt n'en est pas moins grand, et l'intrigue bien cons- truite est soulignée d'un dialo- gue plaisant et sobre. INTERPRETATION — Paule Dagrève, Ky-Duyen, Brochard (l'ineffable policier à godillots et moustaches) Maurice Lagrenée l'inimitable Grey, Mailly, Her- sent, sont bien à leur place, tan- dis que des nouveaux venus dans le genre : Colette Darfeuil et Cordy, couple burlesque et Edy Debray, Ketty Pierson, Dol- ly Fairlie, et la jolie danseuse Renée Piat agrémentent ce film de leurs talents divers. — X. LA FRANCE HONORE ADOLPH ZUKOR En récompense de la contribution qu'il a apportée à l'Art ciné- matographique, Adolph Zukor vient d'être fait Officier de la Légion d'honneur. Le voici lors de la cérémonie de la remise de cette décoration par M. Viala, Consul de France à Los Ange- les, cérémonie qui eut lieu sur le plateau où Ernst Lubitsch tournait « Ange » avec Marlène Dietrich. De gauche à droite, assis, Mme Zukor, M. Zukor, M. Viala, Marlène Dietrich, Mme Viala, Mme Eugène Zukor, Ernst Lubitsch. Debout : Frank Lloyd, Chris Dunphy, Henry Herzbrun, Cecil de Mille, G. Ba- gnall, Georges Jomier et M. Eugène Zukor. San-Francisco Drame doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : W. S. van Dgke. Interprétation : Jeanelte Mac- Donald, Clark Gable, Spencer Tracy, Jessie Ralph. Production : M.-G.-M. Edition ; M.-G.-M. San-Francisco est ce qu'on peut appeler sans crainte d'exa- gération, un film à grand spec- tacle. C'est même un film à très grand spectacle dont le « clou » est constitué tout simplement par la reconstitution du tremble- ment de terre qui détruisit San- Francisco au début de ce siècle. Ce « clou », qui dure une bonne partie de la deuxième moitié du film est admirable, technique- ment parlant et d'une vérité hal- lucinante. C'est du beau travail dont peuvent être fiers le réali- sateur et tous ses collaborateurs. Mais il n'y a pas dans cette bande que le tremblement de terre de San-Francisco, il y a aussi une histoire assez faiblar- de qui nous montre un des rois de la Côte de Barbarie, mauvais garçon svmpathique, s'éprendre d'une jeune chanteuse et ce sont les péripéties de cette idylle agi- tée qui forment la trame de ce film à l'intérêt assez inégal dans sa première partie. Dans le rôle de la jeune chan- teuse, Jeanette Mac Donald est égale à elle-même; Clark Gable a, comme toujours, beaucoup d'allure et Spencer Tracy, dans un rôle un peu inattendu de pas- teur nui le change de ses inter- prétations habituelles montre du naturel, du tact et de la sobriété. — v. — Phares de France Reportage filmé (G) Origine : Française. Réalisation : J. Berr et Verdet- Kléber. Production : Films Cinéka. Ce film, réalisé par Jacques Berr, avec la collaboration de M. Verdet-Kléber est comme une synthèse de cette ceinture lumi- neuse qui assure aux côtes fran- çaises le maximum de sécurité et de bon accueil. Jacques Berr, qui pratique depuis longtemps, et avec com- pétence le cinéma documentaire, a su faire de Phares de France un document expressif et en même temps historique sur la vie, le fonctionnement de ces phares, œils vigilants des mers, ainsi que sur les héroïques ma- rins qui en assurent la garde, et prennent par tous les temps, pour des périodes souvent lon- gues et pénibles, la responsabi- lité de ces feux de protection. LTn rapide résumé de ce que furent jadis les phares dans les millénaires enfuis... puis le rap- pel des anciens phares d'il y a cent ans. 23 phares nous furent légués par le 19e siècle, qui ne totalisaient pas plus de 100.000 bougies. De nos jours 796 feux répandent la lumière de 215 mil- lions de bougies. Ainsi visitons-nous les phares de Penmarch, ceux de la pointe du Raz et de l'Ile de Sein. Bien- tôt se joue sous nos yeux la tra- gédie, trop souvent renouvelée, du ravitaillement au phare d'Ar- men. Excellent documentaire qui fait honneur à notre pays. Les Hommes de Proie Drame d'aventures (A) Origine : Française. Réalisation : Willy Rozier. Coll. techn. : R. F.' Didelot. Auteur : Willy Rozier. Montage : Leboursier. Décorateur : Douariiioii. Opérateurs : Bujard, Tahar et Moniazel. Son : Picot et Comlal. Musique : Yatovc. Interprétation : Jeanne Boitel, Jean Galland, Jean Max, Mau- rice Lagrenée, Gilbert Péri- gnaux, Vina, Régine Grandes, Xita Georges, Ëva Barcinska et Pierre Etchepare. Studios : Place Clichy. Enregistement : S. /. S. Production : Fédéral Film. Edition : Pellegrin. CARACTERE DU FILM. — Ce drame d'aventures se si- tue à Cannes, pendant les ré- gates, ensuite dans les mi- lieux élégants et dans les boî- tes de nuit de Paris. Le scé- nario met en scène des person- nages caractéristiques : un mari grand financier venu d'on ne sait quel Orient, sa femme, et un ingénieur français. Tout roule autour d'un chantage qui se développe dans les mi- lieux crapuleux pour se termi- ner par un crime. « Les Hom- mes de Proie » est joué par d'excellents interprètes dont Jeanne Boitel, Galland et Jean Max. SCENARIO. — Korrany, ri- che oriental qui fonda sa fortu- ne dans de louches combinai- sons a épousé Michelle la fille d'un agent de change dont il empêcha la ruine. Il adore Mi- chelle mais ne peut résister à son désir effréné de vice et de noce canaille. Ecœurée, Michel- le devient la maîtresse du sin- cère et loyal ingénieur Vauzel- le. Un domestique dérobe les lettres de Michelle à Vauzelle. Chantage. Vauzelle vend son ba- teau, emprunte pour récupérer les documents. Mais le maitre- chanteur a fait photographier les lettres. On le trouve assassi- né. On arrête Vauzelle. Un aveu de Korrany fera relâcher Vau- zelle et arrêter le vrai coupa- ble : le photographe. Korrany s'est suicidé. Michelle et Vauzel- le se séparent pour oublier. TECHNIQUE. — Photo dure et noire. lTne jolie chanson de Yatove. Dialogue bien écrit. INTERPRETATION. — Jean Max est un Korrany brutal, grand seigneur et sensuel, Jean Galland un homme passionné. Il tire le maximum d'un personna- ge un peu creux. Jeanne Boitel a grande allure en Michelle. Be- marquons dans des silhouettes Etchepare, amusant, Lagrenée et Pérignaux, « nature » Mauloy et la belle musicienne Eva Barcins- ka. — X. EXXXXXXXXXXXXXXXXXXTXXX1 C ÎNÉntiK FR 33 RAPH1E fXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX} SE Le 1er Bloc de la nouvelle Production Par an nt 1937-38 QUINZE FILMS AMÉRICAINS DE GRANDE CLASSE ET TROIS GRANDS FILMS FRANÇAIS Les Studios Paramount de Hollywood té- moignent cette année, sous la direction intelligente de M. Zukor, d'un gros regain d'activité. Activité que la récente grève hollywoodienne n'aura pas longtemps pa- ralysée! La Production de Paramount comporte chaque année environ 00 films. Et, parmi ces 60 films, on en extrait une vingtaine, choisis avec le plus grand soin. Les comédies gaies et les films d'aven- tures sont particulièrement appréciés en ce moment. Aussi, la nouvelle production de cette Société en comportera-t-elle plusieurs de très grande valeur. Parlons d'abord des deux films avant-cou- reurs de la Production 11)37-1938, dont nous avons déjà été à même de juger l'intérêt. FInla, Fille de la Brousse, qui a remporté un beau succès, tant par le sujet empoi- gnant, que par la mise en scène fulgurante et le charme de Dorothy Lamour, révéla- tion de l'année. Xos lecteurs ont sans doute déjà vu ce film. Donc, inutile d'insister. Une Aventure de Buffalo Bill. Le titre, la mise en scène de Cecil de Mille, l'interpré- tation magnifique de Gary Cooper et Jean Arthur, l'énorme figuration, le sujet de cette production sont à la portée de toutes les catégories de public : C'est ce qu'on a fait de mieux dans le genre depuis Les 3 Lan- ciers du Bengale. Et ce film permettra, lui aussi, de réaliser de grosses recettes, parti- culièrement dans les salles populaires. El voici les films qui vont suivre : Deux grandes comédies avec Marlène Die- trich : Ange et Minuit. Ces deux films seront signés Ernst Lubitsch. C'est tout dire! Dans le premier, .Marlène aura pour par- tenaire Herbert .Marshall, et, dans le second, le jeune acteur français Georges Rigaud, spécialement engagé par Paramount et qui fera en Amérique, sans aucun doute, une carrière aussi retentissante que Charles Boyer. Le Fou des lies, un drame d'aventures, dont l'action se passe en Malaisie, avec Charles Laughton, dont c'est la rentrée; Ca- role Lombard et Kent Taylor. Les films de Charles Laughton sont toujours attendus avec fièvre et vus avec passion. Celui-là ne fait pas exception à la règle! Ames à la Mer, une super-production, avec Gary Cooper, George Haft, dont c'est également la rentrée, Frances Dee, Henri Wilcoxon et la jeune artiste française Olympe Bradna dont ce sont aussi les débuts à l'écran. Mise en scène de Henry Hathaway, l'inoubliable réalisateur des Trois Lanciers du Bengale. Gary Cooper estime, pour sa part, que c'est sa meilleure création à ce jour! Enfin, Cecil de Mille s'est attelé à un film d'aventures épiques : Les Flibustiers. Quatre vedettes : Fredric March, dont c'est le retour à Paramount; Dorothy Lamour, Henry Wilcoxon et Franccsca Gaal, ve- dette hongroise réputée, qui débute à Holly- wood, et dont on attend beaucoup. Ce film ressuscite le fameux Morgan-le- Pirate, dont les prouesses guerrières et amoureuses défrayèrent tant la chronique, au temps de la Grande Flibuste, et le Fran- çais Jean Laffitte, gentilhomme de fortune, aventurier, patriote et corsaire. Charles Laughton, Carole Lombard, Charles Bickford d ns Le Fou des Iles Carole Lombard et Kent Taylor dans Le Fou des Iles Et voici quatre films de bonne humeur. A peine Lubitsch avait-il terminé Ange, qu'il commençait La Huitième Femme de Barbe-Bleue, œuvre tirée d'une des comé- dies les plus gaies du regretté Alfred Sa- voir. Claudette Colbert trouve dans ce film, d'inspiration si typiquement française, l'un de ses meilleurs rôles. Pendant ce temps, Harold Lloyd com- mence les prises de vues de son nouveau film, dont le titre français n'est pas encore fixé. Ce film consacre la rentrée du fameux acteur comique, entouré de toute sa troupe. Harold y renouvelle, une fois de plus, sa formule qui fit sa renommée, et dont les an- nées n'épuisent point le succès. Pendant longtemps, les Frères Marx n'ont été appréciés en France que du public des salles spécialisées. Avec leurs derniers films, leurs loufoqueries ont enfin conquis le grand public. Et c'est la raison pour la- quelle Paramount a décidé de doubler Soupe (tu Canard qui est peut-être leur meilleure création! Enfin, Rouben Mamoulian vient de ter- miner le montage de Quand une Femme triomphe (titre provisoire), comédie d'ac- tion à grande mise en scène. M. Zukor a consenti des sacrifices finan- ciers énormes pour la réalisation de ce film qui n'a pas coûté moins de un million 801). 000 dollars. Ce qui, au cours du change, ne représente pas loin de 40 millions de francs! Ce film, par sa magnificence, son sujet, son interprétation, l'ampleur de sa mise en scène, sort résolument de l'ordinaire. Des artistes comme Irène Donne, Dorothy Lamour, Randolph Scott, Akim Tamiroff, ainsi que Ben Blue, cet effarant danseur co- mique qui a tant fait rire Paris, ces temps- ci, dans L'Appel de la Folie, sont en tète d'affiche. Enfin, quatre autres films de classe in- ternationale sont également à l'étude et vont être mis en train, au cours des semai- nes qui vont suivre : Le Flot qui Descend, un grand film en Couleurs, mis en scène par Henry Ha- thaway, le réalisateur de La Fille du Bois Maudit, qui fut un des plus gros succès de l'an dernier. Ce film est tiré de Reflux, l'une des œuvres les plus célèbres du grand ro- mancier R. L. Stevenson. Avec La Fille du Bois Maudit, Hathaway s'est affirmé du premier coup le maître de la couleur. Avec Le Flot qui Descend, il a 34 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ voulu prouver qu'il peut aujourd'hui faire encore mieux! Ce film comportera une action très mou- vementée, tournée presque uniquement en extérieurs, ainsi qu'une interprétation de tout premier plan, avec Frances Farmer, Ray Milland, Frances Dee, Oscar Homolka et Lloyd Nolan. Madame Butterfly, d'après le célèbre opéra-comique de Puccini. Lorsque Paramount a présenté Madame Butterfly, avec Sylvia Sidney, il y a quel- ques années, beaucoup de gens ont regretté que les chants célèbres de Puccini n'y aient point figuré. Cela tient à ce qu'à cette épo- que on n'avait pas encore trouvé l'artiste idéale, capable d'interpréter à l'écran, sous sa forme lyrique, le rôle légendaire de Cho-Cho-San. Cette interprète rêvée existe aujourd'hui : Elle s'appelle Gladys Swarthout. Et son par- tenaire ne sera autre que John Boles. Ce nouveau « Butterfly », n'aura pas le moindre rapport avec le premier. Car ce beau drame lyrique joindra aux airs célè- bres qui lui ont assuré un triomphe univer- sel, une somptueuse mise en scène, ainsi qu'une interprétation de haute volée. Tango, film romanesque, qui a pour ca- dre l'Argentine, contrée prestigieuse dont peu de films nous ont véritablement fait connaître l'atmosphère. Il nous montre des milieux encore inconnus de nous, et nous conte une histoire pleine de passion, de mouvement et d'imprévu. Histoire menée de main de maître par Dorothy Lamour, Ida Lupino et George Raft. La Folle Confession, tiré d'une des meil- leures comédies de Louis Verneuil et Geor- ges Berr, nous montre l'odyssée follement amusante d'une jeune femme qui ne trouve rien de plus malin que de se faire passer pour une criminelle, afin de se faire remar- quer! Et qui y réussira! Ce film est interprété par deux comédiens de très grande classe : Fred Mac Murray et Carole Lombard. Le Paria, film d'action romanesque joué par Warren William, Lewis Stone, Karen Morlay et le petit Jackie Moran, sous la di- rection du metteur en scène français Robert ï7lorey. Deux Femmes, comédie dramatique, avec Edward Arnold, Franchie Larrimore, Gail Patrick et George Bancroft. Mise en scène de Richard Wallace. L'Agent de Rio Grande, film de Far West, dont le héros est le sympathique Cassidy (William Boyd), surnommé le « Bio Jim 1937 ». Cassidy ressuscite, en effet, le per- sonnage légendaire, créé autrefois par Wil- liam Hart, avec lequel il a de nombreux points de ressemblance. Cassidy, véritable liéros du roman, renouvelle entièrement le genre « Far West ». Ajoutons que Paramount, comme d'ha- bitude, ne borne pas son effort à pré- senter chez nous, cette année, le « gra- tin » de son imposante Production amé- ricaine. En effet. Continuant sa politique tradition- nelle de collaboration franco-américaine, cette Société amie distribuera encore la saison prochaine trois grands films fran- çais, avec le concours des meilleures ve- dettes du moment. Ces trois films, dont les titres nous seront communiqués in- cessamment, sont en ce moment à l'étude ou en préparation. Et sans aucun doute, M. Henri Klarsfeld, l'actif et sym- pathique directeur général des films Pa- ramount, sera à même de nous donner sous peu d'intéressantes précisions à ce sujet. C8NE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦*>♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE MENSONGE DE NINA PETROVNA Le premier film américain de Fernand Gravey : « LE ROI ET LA FIGURANTE » a été présenté en soirée de pla à l'Apollo de Paris Vendredi soir, a eu lieu en grande soirée de gala, à l'Apollo, à Paris, la première eu- ropéenne du film Warner Bros réalisé par Mervyn Leroy : Le Roi et la Figurante (The King and the Chorus Girl). Cette produc- tion est le premier film tourné aux Etats- Unis par Fernand Gravey. Fernand Gravey, qui passa une partie de sa jeunesse en Angleterre, et qui joua précé- demment dans deux films anglais : The Que en' s Affairs et Bitter Sweet, parle un anglais impeccable. Dans le Roi et la Figurante, sa partenaire est Joan Blondell. L'action du film se passe à Paris, c'est une amusante comédie de fantaisie, qui a permis à Gravey de déployer toutes ses ex- cellentes qualités d'humour et de finesse, qui ont l'ait de lui, en deux mois, un des acteurs les plus populaires aux Etats-Unis. Un public élégant, comprenant de nom- breuses vedettes du théâtre et de l'écran, as- sistai: à cette soirée. Andrew Engelman, à peine rentré de Londres tourne à Paris et s'apprête à partir pour Rome Le lendemain de la présentation des Perles de la Couronne, dont il est un des interprètes, Andrew Engelman a été appelé d'urgence à Londres par Alexandre Korda, qui commençait la réalisation de The First and i'he Last. Engelman a aussitôt rallié par avion les studios anglais, où il est resté pendant trois semaines. Ce film à peine terminé, sur un coup de téléphone, il a regagné Paris pour tourner dans la version allemande de la Dame de Malacca. Des pourparlers pour un film ita- lien étant en voie d'aboutir, il s'apprête à repartir pour Borne. Andrew Engelman, qui jouit de l'heureux et rare privilège de parler couramment six langues, est le type, peu répandu du reste, de l'artiste internatio- nal. « LE MAITRE DU SILENCE » sera le prochain film de J. de Baroncelli Dans Le Maître du Silence, que prépare J. de Baroncelli, Marcelle Chantai incar- nera le rôle d'une femme t-'ès élégante, très belle et passionnément aimée par Pierre Benoir. Jobn Lodge, dont on se rappelle l'inté- ressante création aux côtés de Marlène Dietrich dans L'Impératrice Rouge, appa- raîtra avec tout son chic et sa jeunesse en officier anglais et la lutte entre lui et Pierre Benoir pour l'amour de Marcelle Chantai ne se terminera que par la mort de l'un d'eux après une poursuite auîour uu monde dans de splendides décors. C'est une production M. D. S. Vente exclusive pour l'étranger : Film- export. Fernand Gravey, Roland Toutain et Paulette Dubost sont de gais compagnons pendant les prises de vues de Le Mensonge de Nina Petrovna en montagne à Château d'Œx. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ flNEtà TORAPH1E 35 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Une Manifestation Franco-Danoise à l'Exposition Sous les auspices des Editions André Faugère, h. Presse cinématographique pari- sienne et la grande Presse française et étrangère se trouvaient réunies mercredi 20 mai, au Pavillon du Danemark, inauguré de la veille, qui dressait sa blanche et mo- derne silhouette dans les jardins du Tro- cadéro. La projection d'un film de quarante mi- nutes intitulé : Les Vikings, leurs Ancêtres et leurs Descendants fit défiler ainsi la vie du Danemark, son évolution depuis la pé- riode glaciaire, il y a des milliers d'années, jusqu'au Danemark d'aujourd'hui indus- triel, commerçant, éclairé, civilisé, démo- cratique. Ce remarquable document, où la reconstitution des scènes primitives des premiers Danois, puis des Vikings conqué- rants des mers a été exécutée avec des ob- jets archéologiques authentiques, est l'œu- vre du metteur en scène danois : A. W. Sandberg qui fit de nombreux films muets au Danemark, en Allemagne, en France, no- tamment Un Mariage sous la Terreur et Le Capitaine Jaune. On suivit avec un intérêt grandissant ces vues cadrées avec intelli- gence qui aboutirent à une synthèse de l'activité danoise moderne. Ce film, instruc- tif et séduisant, fut réalisé par les Etablis- sements Tuborg, les grands brasseurs de Copenhague. Une preuve de plus qu'un film peut être publicitaire tout en restant spec- taculaire. Après la projection, un déjeuner réunissait autour de Einar Dessau, scéna- riste du film, et représentant la firme Tu- borg et de personnalités danoises et étran- gères, toute la presse parisienne. Ce fut une charmante réunion d'amitié franco- Danoise, qui prouva une fois de plus l'im- portance du Cinéma comme moyen de rapprochement entre les races et les na- tions. — Lucie Derain. Notre-Dame du Cinéma A Joinville-le-Pont, patrie du cinéma, sera prochainement édifiée, par les soins de la corporation cinématographique, une église dédiée à Notre-Dame du Cinéma. Le Comité d'honneur comprend : S. E. le Cardinal Verdier, MM. Louis Lumière. Charles Pathé, Léon Gaumont, Georges Méliès. Au Comité actif, présidé par M. Louis Au- bert, député, se trouvent : MM. Jean Cha- taigner, Demaria, Vignal, Henry Chollat, Georges Lourau, Raymond Lussiez, Métayer, Adolphe Chéron, ancien ministre A. Verhylle, Léon Poirier, Ambiehl, Delac, Henry Barre, Rocher, Coissac, Capelier, Lesestre, maire de Joinville, F. Nadar, Druhot. Pour mener à bien cette œuvre corpora- tive, le Cardinal Verdier a consenti à pa- raître lui-même dans un film et à le con menter : Paris, Lumière du Monde, Le Filn du Cardinal Verdier. Les dons sont reçus par M. Druhot, 11, avenue Hoche, Paris (8'). Téléphone : Car- not 30-82. Pierre Chenal va réaliser un grand film français d'après un scénario de Marcel Achard : L'ALIBI Le premier tour de manivelle de L'Alibi sera donné le 15 juin. Ce nouveau film, dont le scénario a été écrit par Marcel Achard, sera mis en scène par Pierre Chenal. Les principaux rôles seront interprétés par Jany Holt, Eric von Stroheim, Albert Préjean " et Louis Jouvet. L'intrigue de L'Alibi sera riche en situations dramati- ques, sans cesser un seul moment d'être d'une humanité profonde. Le caractère des artistes choisis par les réalisateurs, s'appa- rente admirablement avec celui des per- sonnages qu'ils interprètent et leur talent, différent d'aspect, mais d'une égale valeur, fera merveille sous la direction d'un met- teur en scène comme Pierre Chenal. ERIC VON STROHEIMj Quelle merveilleuse pléiade de grands artistes : depuis le Golem, où, pour la pre- mière fois, on vit à l'écran Jany Holt, cette jeune artiste au visage si émouvant n'a IJANY HOLTj^pr cessé de nous étonner par la diversité de son talent. Dans Un and Amour de Beethoven et dans Conrr r Sud où elle interpréta des MARCEL ACHARD rôles si différents, elle a su, par un jeu sim- ple, dénué de tout artifice, exprimer avec une parfaite maîtrise, les sentiments les plus dramatiques et les plus pathétiques. Jany Holt est, à l'heure actuelle, l'une des plus belles vedettes de l'écran français. Dans L'Alibi, elle interprétera un rôle très complexe où il lui sera permis d'expri- mer pleinement ses dons dramatiques. Quant à Eric von Stroheim, il est, sans conteste, l'une des figures les plus mar- quantes du cinéma. Chacune de ses créa- tions reflète sa personnalité, faite d'origi- nalité, de force, parfois même de violence. Tour à tour, il interpréta, en Amérique, les rôles les plus divers. En France, il vient de créer, avec une vérité saisissante, le personnage d'un officier allemand attaché aux services de contre-espionnage. Dans le nouveau film de Pierre Chenal, il 36 nxxxxxxxxxxxj (CINE rrTTT^TTTYTTrTTTTYYTYTTl Le 8 Juin, Sortie de "La Grande Illusion" au Marivaux C'est le 8 juin prochain que les Réalisa- tions d'Art Cinématographique présente- ront au cours d'un grand gala, leur nouveau film La Grande Illusion, réalisé par Jean Renoir et interprété par Jean Gabin, Dita Parlo, Pierre Fresnay, Eric von Stroheim. Péclet, Carette et Dalio. Albert PRÉJEAN personnifiera un médium qui exerce ses ta- lents dans les music-halls des différentes capitales européennes. On imagine toute la fantaisie que von Stroheim pourra mettre dans cette interpré- tation. Louis JOUVET «Eric von Stroheim, médium », un nou- veau titre de gloire qui viendra s'inscrire au palmarès, déjà si glorieux, de ce grand acteur. L'Alibi est une production Tellus Film que distribuera Eclair-Journal. Le Concours de M. Personne On nous communique que le grand concoin s, dont nous avons entretenu iwx licteurs, est' clos depuis cette semaine. Les opérations de dépouillement sont activement poussées en vue de l'attribu- tion des 400.000 francs de lois qui ré- compenseront les 7.500 gagnants. Ces opérations, placées sous te con- tiôle a' un Officier ministériel, seront assez longues en raison du succès obtenu par le film. A bientôt les noms des gagnants et bonne chance à tous! MM. Léon Beytouî et René Pignères ont créé un Organisme de Distribu- tion en Afrique du Nord MM. Léon Beytout et René Pignères nous rappellent qu'ils oui créé en no- vembre dernier un important organisme indépendant de distribution en Afrique du Nord ayant son siège à Alger, 8, bou- levard Baudin, et deux sous-agences à Ca- sablanca et à Tunis. Cet organisme est à la disposition de tous les producteurs et est susceptible de leur assurer une dis- tribution rationnelle de leurs films dans ces territoires en leur donnant toutes ga- ranties morales et financières. Voici la sélection remarquable distri- buée l'année prochaine par Sonocinc Nord-Africaine : Abus de Confiance; La Maison d'en face; La Dame de Pique; La Chaste Suzanne; L'Homme de nulle part; Les Hommes sans nom; Le Révolté; Les Secrets de la Mer Rouge; Yamilé sous les Cèdres {version arabe). Pour tous renseignements, s'adresser au bureau de Paris: ô, rue Lincoln. (Communiqué.) UNE OFFRE INTÉRESSANTE Dans le but de vulgariser son fa- meux régulateur automatique Ciplarc, la Société Cipla installe gratuitement à l'essai et sans aucun engagement un de ces intéressants appareils aux directeurs qui lui en feront la de- mande. Il suffit de retourner à Cipla une fiche de renseignements techni- ques qui sera adressée sur simple de- mande à : C.I.P.L.A., 29, rue des Fa- noyaux, Paris '20). (Téléph.: Me- ni] 47-18.) (Communiqué.) Eric von Stroheim Albert Préjean Jany Unit Louis Jouvet dans un film de Pierre Chenal L'Alibi Scénario et dialogues de Marcel Achard LES DERNIÈRES NOUVELLES FILMÉES SUR TOUS LES POINTS DU GLOBE PARVIENNE NT PAR AVION Un film de Pierre CHENAL L'Alibi Scénario et dialogues de Marcel ACHARD FRANCE (ACTUALITES ! I GAUMONT É &pHM ELLES SONT PROJETÉES SUR VOS ÉCRANS UNE PRODUCTION DES "RéûÙsùtbm d'àit ûnéincJo^iapfu^ue à£. m PPANÇOSE ROSAY ALBERT PREJEAN dcmS un iwmde MARCEL CARNÉ AVEC LISETTE LANVIN ROLAND TOUTAIN AVEC SYLVIA BATAILLE JEAN LOUIS BARRAULT ROBERT LE VIGAN MARGO LION ET CHARLES VAN EL mW- pour agir en nom personnel, en qualité » de partie citante ou partie civile; At- > tendu que la poursuite actuelle est basée » sur les articles 22 et 23 de la loi du 22 » mars 188(5 et est subordonnée à la plainte » de la partie lésée; » Attendu que la société étant inexistante en tant que personne morale, n'a pu être ? lésée et n'a pu davantage formuler la « plainte exigée par l'article 2(5 ». Quel est maintenant le sens de cette ju- risprudence, quelles sont les conclusions gui s'en dégagent?... permettez-moi d'abord de dire que la jurisprudence en question, confirmée par l'arrêt du 5 mai 1937, :;'aborde pas le fond de la question de sa- voir si pour la représentation d'un film so- nore il faut payer des droits d'auteur; à ce sujet l'arrêt d'Alexandrie et celui de Hel- singfors sont plus intéressants. Il s'agit donc bien d'une question de recevabilité, d'une question de procédure. La Sacem pourra donc échapper aux difficultés créées par cette jurisprudence en consti- tuant par exemple une société belge. La jurisprudence, confirmée par l'arrêt du 5 mai 1937 a cependant un autre sens, non moins important. « En effet, tous les contrats souscrits par la grande majorité des exploitants sont conclus avec M. Rooman « ... agissant tant v en nom personnel qu'au nom et comme > mandataire particulier de tous les mem- » bres constituant la Société civile des Au- » teurs, Compositeurs et Editeurs de mu- » sique, et aussi de ladite Société et spé- t> cialement des administrateurs et du di- » recteur général de celle-ci... ». Or, il me semble qu'après l'arrêt de Liège du 5 mai 1937, Rooman pourra dif- ficilement soutenir devant les tribunaux la validité des contrats forfaitaires con- clus avec lui. J'estime donc que le temps est venu pour ceux qui étaient liés jusqu'ici par un contrat de cesser l'exécution de ce- lui-ci et de demander ou d'opposer, si la Sacem les attaquait, la nullité des con- trats non seulement parce qu'ils n'ont ni cause ni objet, éléments essentiels de l'existence des contrats, mais surtout et avant tout parce qu'ils sont entachés de nullité dans la forme, le contrat suppo- sant deux parties; or, Rooman et la Sa- cem étant le néant, la deuxième partie ferait défaut et il n'y aurait pas de con- trat. Puisque ceci intéresse la grande ma- jorité des exploitants, il serait utile, pour ne pas dire nécessaire, que tout le monde agisse de la même façon et sui- vant les directives donnée par l'U. N. C. B. ou un organisme patronné par lui. En opposant à la Sacem un bloc compact, la victoire totale et complète ne peut nous échapper. Edw. CLAESEN, Avocat. Le jugement d'Alexandrie portant sur le fond de la question est d'une importance plus grande que celui de Liège. En effet : La Cour d'Appel Mixte d'Alexandrie, en déboutant la S. A. CE. M., exonère les ciné- mas d'Egypte de la perception que la So- ciété susnommée prétendait leur imposer. Cet arrêt est d'une valeur considérable, car le Tribunal Mixte est composé — en vertu du régime des capitulations - - des meilleurs juges d'Europe, délégués par leurs gouvernements respectifs. La jurisprudence de ce Tribunal jouit donc de la plus grande autorité. Voici quelques extraits du jugement, ainsi que les commentaires de M' Edw. Claesen. La Sacem n'avait évidemment pas man- qué de produire son système dualiste. Pour pouvoir percevoir, elle doit invoquer une exécution de musique; et pour dire qu'il y a exécution de musique elle doit supposer que la musique reste parfaitement étran- gère au rythme de l'œuvre entière; en d'autres termes, elle voudrait faire du pro- ducteur un éditeur de musique, et de l'ex- ploitant un organisateur de concerts; et non seulement elle veut le faire, mais elle doit le faire, même à rencontre du bon sens, à l'encontre de la réalité la plus évidente; son système dualiste est la base de son pré- tendu droit de perception, de telle sorte que si ce système tombe, la perception devien- dra impossible. Or, voici comment la Cour d'Alexandrie accueillit le système inventé par la Sacem : « Attendu que cette assimilation entre deux conditions juridiques bien distinctes est purement artificielle et ne résiste pas à la réalité des faits dans le domaine des œu- vres cinématographiques; que tout d'abord il est évident que le rôle de producteur d'un film qui crée et qui réalise ce film en y incorporant ou adaptant une œuvre musi- cale, qu'il est autorisé à reproduire dans les conditions ci-dessus ne répond nulle- ment aux caractéristiques essentielles d'un éditeur tel qu'il est reconnu par la législa- tion et la jurisprudence, et dont le rôle se borne ci la présentation au public et à l'exploitation commerciale de l'œuvre d'au- trui par sa diffusion... que d'autre part il est impossible, en présence des conditions actuelles de la production cinématographi- que, de ne pas voir dans le concours d'élé- n.'\nts multiples littéraires, artistiques, dra- n aliques, musicaux et autres qui contri- buent (i former à l'ensemble d'une création de ce genre ainsi que dans les procédés nombreux et complexes, scientifiques et antres, qui sont nécessaires pour unir ces divers éléments en un lent harmonieux, la création ,cPune œuvre nouvelle absolument distincte des éléments qui l'ont composée; qu'il en résulte nécessairement que la pré- sentation en public d'un jHm par une mai- son cinématographique ne saurait êlre con- sidérée comme l'exécution publique de l'œuvre musicale. » .4 la suite de quoi la Cour, confirmant un jugement rendu par le Tribunal mixte du Caire du 5 mai 1934, déboute la Sacem. (Extrait de « La Cinégraphie Belge ».) La charmante vedette Yvette Lebon, qui vient de tourner le principal rôle féminin de Un de la Colo- niale, est la partenaire de Danielle Darrieux dans Abus de Confiance. (Ph. 5tudio Star) L'Alibi distribué par Eclair-Journal les ■ BOU1GI» \ a le plaisir d informer MM. les Directeurs qu'elle s'est assurée la distribution dans la Grande Région Parisienne de la NOUVELLE VERSION RÉDUITE du Grand Film a succès MOUSQUETAIRES d'après Alexandre DUMAS père et Auguste MAQUET Un film d'Henri DIAMANTBERGER PRINCIPAUX INTERPRÈTES BLANCHE MONTEL Edith Méra AIME SIMON-GIRARD Paul Colline Henri ROLLAND - Thomy BOURDELLE - Louis ALLIBERT MAURICE ESCANDE - SAMSON FAINSILBER et HARRY BAUR POUR LA LOCATION S'ADRESSER A LA DISTRIBUTION r aRISIENNE DE FILMS 65, Rue Galilée, PARIS (8e) Téléphone : ELYSEES 50-82 et la suite d'exclu sivité STUDIO DE L'ÉTOILE ÇQtrfUtUùl JAMAIS jnivirvi / ENCORE LE CINÉMA NE NOUS AVAIT DONNÉ UNE ŒUVRE AUSSI MARQUANTE QUE $Om£ % U0 m. VM»C ;.;.." ' ' '•■"•■• .ij^^HTlSTRIBUE PAR ASTRA PARIS FILMS 3.RUE.TROYON.PARISXVII TEl:ETOÏLE 06-*7,06-48 l\X^ ASTRA Vicrès- Films 5, Rue Lincoln PARIS Tél. : ÉLYSÉES 39 08 présente Un film Sportif d'Action et de Sentiment u Course Infernale " High Speed " avec BUCK JONES Un Remarquable Documentaire d'Actualité Le le L1C de TRIOMPHE FILM relatant l'histoire de sa créa- tion (1806) jusqu'à nos jours A la Gloire des Armées Victo rieuses de la République et de l'Err.pire SUR LA PISTE BLANCHE ERNEST rERNY b«* v\iw* xtiiïÈ. Scénario de H.A.LEGRAND Dialogues de Roger FERDINAND et HALEGRAND Découpage technique de ROBERT PAUL fiV/ C'e FRANÇAISE CINEMATOGRAPHIQUE 4o-42 r.François1er. ftxris Tel: Elysées 66-4+ à 47. Vente à l'étranger TRANSAT- FI LAA 29rdeMarignom-Tel: Elysées 22-20 " rrxTXTXXXXXXXXXixxxixxxi CÎNÉrô FR ' fer 47 R/lPHIf SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦* Souscription pour le Monument Brézillon (2mc liste) Conseil d'administration de l'Œuvre MM. Morel. . 50 Boutillon 50 Coissac 50 Parisot 50 Lussiez. . 50 Kastor 50 Baubault 50 Mariani 50 Boulart 50 Seguin 50 Yvart 50 Beauvais 50 Chataigner 50 Gérard 50 Klarsfeld 50 Lourau 50 Mesguich 50 Meyer 50 Boussel 50 Sprecher 50 Roger Weil 50 Fernand Weill 50 Ambiehl 50 Directeurs de Cinémas MM. Gérard 50 Yvart 50 Desprez 50 Marchai 50 Devaux 50 Jousseaume 50 Carmona 50 De Lobel 50 Levasseur 50 Raynaud 30 Nachbaur 50 Van Joie : 50 Trévoux 20 Thirriot 50 Rasimi 50 Condroyer 20 Nemirovsky 20 Clavers (Batignolles Pa- ris-Ciné) 50 Boursier 20 Phelipot 50 Kobrin 20 Lissorgues 20 Lébé 10 Dondaine 10 Pluviaux 20 Paul Roux 50 Mère 10 Bernheim. . 50 Zedinesco 20 Garguir 10 Maubrey 10 Barrière 20 Judas 10 Watel 10 Bouget 20 Eisenstein 20 De Guiringaud 20 Granon 30 Nordon 5 Souques et Mazelier. . 10 Pinon 50 Leriche 20 Laclotre 10 (.4 suivre.) Liste des Films» critiqués pendant le mois de Mai Amies (Les) Busse. 1 h. 20 Aventure de Buffalo Bill (Une) .. Ai :r. 1 h. .10 Appel de la Vie (L') Franç.-AIL 1 h. 35 Belle de Montparnasse (La) 1 rinçais 1 h. 25 Chanson du Souvenir (La) Franç.-All. 1 h. 25 Chant du Missouri (Le) Amer. 1 h. 20 Chevauchée de la Liberté Ylkmand. 1 h. 25 Danseuse Rouije (La) Franc. 1 h. 10 Etudiant pauvre (L') Allera. 1 n. :i0 Franco de Port l'ranç. 1 h. '30 Jlula Fille de la Brousse \mér. 1 .h 25 Jeunesse perdue et reconquise \nn t. 1 h. 45 Petite Marquise (Ma) Franc. 1 h. 20 Perles de la Couronne (Les) Franc. 1 h. 50 Révolte à Dublin Amer. 1 h. 15 Seize Ans Allem. 1 h. 25 Sous les Ponts de New-York Amer. 1 h. 20 Sur les Ailes de la Danse Amer. 1 h. 10 Tourbillon Blanc \mér. 1 h. 20 Trésor du Vaisseau englouti (Le) . Russe. 1 h. 15 Trois Jeunes Filles Amer. 1 h. 25 Doublé. Doublé. Parlant. Parlant. Parlant. Doublé. Doublé. Parlant. Doublé. Parlant. Doublé. Doublé. Parlant. Parlant. Doublé. Doublé. Doublé. Doublé. Doublé. Doublé. Doublé. Drame. Aventun s. Comédie dram. Vaudeville. Com. sentim. Com. musicale. Drame histor. Diame espion. Opérctie. Drame réal. Aventures. Drame psychol Com. sentim. Comédie histor. Drame. Drame sentim. Drame réal. Comédie musii . Comédie music. Aventures. Grande com. Nord Film Paramounl A. C. E Sél'ert A. C. E R. K. O A. C. E Pathé Consortium A. C. E Pelliçgrin Paramount. A. Associés Séfert Tobis R. K. O A. C. E R. K O R. K. O Fox Nord Film Universal. . Supplément à la liste des Films critiqués pendant le mois d'Avril Boissiére Franc. 1 h. 10 Parlant. Mot de Cambronne (Le) l'ranç. -10. ni. Parlant. Griffe du Hasard [La) Fr.-All. 1 h. 25 Parlant. Drame. Comédie. Com. polie. D. U. C. Tobis. . A. C. E. 908 903 9G9 960 906 969 969 969 967 963 969 967 967 967 968 968 967 966 968 968 968 960 960 960 CETTE SEMAINE DANS LE MONDE ■ De l'Exposition Universelle de 1900, à l'Exposition Interna- tionale de 1937. La cérémonie d'inauguration. ■ A Spithead, la plus grande revue navale du Monde. Notre cuirassé Dunkerque, représen- tant la France, provoque l'ad- miration. ■ L'Arc de Triomphe de l'Etoile, dont on fête le cente- naire, fut mêlé à toutes les grandes dates de notre histoire, depuis le retour des cendres de l'Empereur Napoléon, jusqu'au retour des soldats de la grande guerre. Emouvante évocation. Ce sont, entre vingt autres, quelques-uns des reportages fil- més, de France-Actualités-Gau- mont, la firme qui s'affirme dans tous les domaines de l'in- formation filmée. La Société des Télépho- nes Ericsson nous avise que la nouvelle adresse « Département Cinéma » est : 1, rue Rossini, Paris (9e). Tél.; Provence 12-93. DEUIL Un grand deuil vient de frap- per notre excellent ami M. Louis Lafon, directeur d'un des im- portants services européens de la Fox Europa et M'"" Louis Lafon qui viennent de perdre leur fils Etienne - Joseph - Marc Lafon, décédé subitement le 26 Mai 1937, à l'âge de 21 ans. Les obsèques ont eu lieu sa- medi 29 Mai à 13 h. 15 au cime- tière de Sèvres. Un grand nombre d'amis ont tenu à exprimer leur sympathie et à apporter leur réconfort à Mmo et M. Louis Lafon frappés par un sort profondément cruel. Nous pensons nous faire l'in- terprète de la corporation en exprimant à M™" et M. Lafon nos condoléances émues. L'INAUGURATION DE LA MAISON DU CINEMA Samedi 8 mai, 16, rue Vézelay, a été inaugurée la Maison du Ci- néma. De nombreux artistes et techniciens assistaient à cette réunion que présidaient les deux fondateurs de l'association, le détective Ashelbé, scénariste Une scè. du film Drôle de Drame bien connu, et Georges Vidié, di- recteur des Studios Vézelay. La Maison du Cinéma se pro- pose de grouper les personnes dont les occupations se ratta- chent à l'art cinématographique ou qui sont intéressées par la réa- lisation de films. Les membres de l'association pourront se réunir dans un ca- dre agréable; un bar est à leur disposition, des cocktails-par- ties y seront organisés chaque semaine afin d'entretenir un contact permanent entre tous les adhérents de ce club du ci- néma. Ceux-ci trouveront sur place deux studios de prises de vues, dont un peut être aména- gé en salle de conférence, une salle de projection, une salle de montage. Les jeunes artistes pourront faire tourner des bouts d'essai dans des condi- tions très avantageuses. Afin d'éliminer les éléments indésirables, les demandes d'ad- mission devront être adressées au président du Conseil d'Ad- ministration et être agréés par l'ensemble du Conseil. HONNEUR AUX VAINCUS ...Car ils furent des vaillants. La chaleur accablante eût rai- son de leurs efforts. Cela donne toute leur valeur à l'endurance de ceux qui résistèrent et à la victoire de Somer dans la rude épreuve « Paris-Bordeaux ». - Sans condition, le général Franco libère quarante-cinq pri- sonniers appartenant à la bri- gade internationale. Ils arrivent à Hendaye, par le pont d'Irun. - Sur le front gouvernemen- tal, ceux qui, demain, lutteront et, peut-être, mourront, assistent à la inesse en plein air, dans Bilbao investi. (Exclusivité.) — Tout près des côtes de Provence, mais loin des trou- bles et de l'agitation du monde, des hommes qui ne parlent ja- mais, ayant fait vœu de silence, vivent dans l'antique monastère de l'île méditerranéenne Saint- Honorat. Ils n'interrompent leur vie contemplative que pour por- ter secours aux navires sinis- trés et aux marins en péril. (Reportage de France-Actuali- tés-Gaumont.) 48 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIINC RAPHIt SE ^x: LES FILMS NOUVEAUX li NOUVEAUX FILMS 1 FILM FRANÇAIS La Grande Illusion (Marivaux, Il juin). 5 FILMS EN VERSIONS ORIGINALES L'Amour à Waikiki (Marneuf). Le Crime que Personne n'a vu (Marbeuf). Shull we dance? (Helder-Balza?). The Plainsman (Ermitage). La Patrouille secrète (Secret Pa- trol) (Aubert-Palace). FORMATIONS DE SOCIETES ETUDE RADIO-CINEMATOGRAPHI- QUES (S. à R. L., lit ans), :i bis, rue d'Athènes. Capital : 25.000 1rs (Ap. 11 mai) SOCIETE D'EXPLOITATION DU FILM « LA MARSEILLAISE » (S. à R. L. 9!) ans), 27 rue d'Anjou, Paris. Capital : 2Ô.000 francs (Ar. G. 12 mai). PRODUCTIONS CINESONOR (S. à R. L. ô0 ans), industrie du cinéma, 36, avenue Hoche, Paris. Capital : 25.00(1 francs (D.A. 12 mai). PRODUCTION ET EXPLOITATION DU FILM « LES FONTAINES LUMI- NEUSES » (S. à R.L., 20 ans), 40, rue Pierre-Charron, Paris Capital : 2.">. OUI) francs (Ann. S. 10 mai). MODIFICATIONS DE SOCIETES LES FILMS ARTISTIQUES FRAN- ÇAIS, .'!, rue Saint-Pierre-le-Jeane, à Strasbourg. LES GRANDS SPECTACLES CINE- MATOGRAPHIQUES, ■">, rue du Car- dinal Mercier, Paris Ces ion de parts. Capital : 109.000 lianes (Loi 13 mai). FAILLITES SOCIETE « INTER N A T I O N A L FILMS EXPORT » (S. à R.L.), achat, vente et exploitation de films, siéte social, 41, avenue des Champs-Ely- sées, Paris, jugement déclaratif de faillite du tribunal de commerce de la Seine du 1 1 mai, juge commissaire M. Quintin. Syndic : M. Omnès, .S, rue Monsieur-le-Prince (N. 5('>8.->2 du areffe) . ETABLISSEMENT TALBART (S. à R. L.i, photographie et cinématogra- ihie, siège social ci-devant, 3, rue de la Renaissance, Paris, actuellement: 00, rue François-1", Paris. Jugement déclaratif de faillite du tribunal de M. Contant, 2!), rue de Buci, Paris. (N. "0801 du greffe). LA DIFFUSION MUSICALE ET THEATRALE (S.A.), exploitation de théâtres, concerts cinémas, etc.. siège social, 8(1, boulevard Rochechouart, Paris (N. :>01SI du greffe). RECTIFICATION C'est par erreur que la So- ciété Mécanographie, s'est glissée dans la rubrique des faillites parue dans notre nu- méro du 28 mai, page 48. VENTES DE SALLES CINEMA DU DOME. Eoulogac- Billancourt. M. Maurice Hodent, demeurant à Paris, avenue du Trône, .">, a donné en gérance libre, pour une durée ion déterminée à compter du 19 Mus 1937, à Mlle Jeanne Amorf'mi, demeu- rant à Paris, rue Labois-Rouillon. 5, le fonds de commerce de cinéma, ex- ploité à Boulogne-Billancourt, rue du Demie, 10 et 28, sous la dénomiiv.itio.i de « Cinéma du Dôme », et ce aux charges et conditions énoncées audit acte. Tous tiers qui traiteraient avec Mlle Amorlini si ni avertis par hs présen- tes que les engagements souscri's ou à souscrire par ladite demoiselle Amorlini ne pouiTOnt engager qu'elle- même et en aucune façon M. Hodent. (Archives Commerciales, 7 Avril 19371. DIVERS Une scène du film de Marcel L'Herbier, La Citadelle du Silence. PETITES ANNONCES OFFRES D'EMPLOI On demande représentant bien introduit pour Société pro- duisant générique et films an- nonce ainsi que films publici- taires. Case C.S.X. à la Revue. On demande vérificatrice de films connaissant travaux de bureau et machine à écrire. Case L. A. P., à la Revue. Laboratoire demande repré- sentant bien introduit dans mi- lieux cinématographiques, con- naissant partie technique. Case F. O. A., à la Revue. MATERIEL A LOUER Appareil de prises de vues et pied Eyemo automatique 30 mètres avec objectifs Cook, un pied gyroscopique Rourdereau, écrans dorés et argentés, et charriot-travelling avec prati- quâmes, plate-forme pivotante et 20 mètres de rails avec courbes. Eden Productions, 23, rue Ravnouard, Paris (10e). Tél. Jas- min 12-02. DEMANDES D'EMPLOI Jeune homme libre service militaire au courant service pu- blicité, magas. stock films ex- péd. douane, etc., etc.. Référ. premier ordre dans métier, cherche place maison produc- tion ou distribution. Case G. O.P., à la Revue. Vérificatrice, très sérieuse, bonnes référ., cherche place stable ou remplacement. Case R. D. F., à la Revue. VENTE MATERIEL A vendre occasion: 50 chai- ses de loge, 100 strapontins, 100 mètres banquettes à ressorts. Ecrire M. P., 30, rue Toulouse- Lautrec, Paris (17e). ACHAT CINEMA Suis acheteur Cinéma Paris ou proche banlieue. Comptant 150.000. Affaire sérieuse seule- ment. Case A.F.G., à la Revue. Les Présentations a Paris Informations des Chambres Syndicales (Communiqué en application de l'article IV du décret du 25 juillet 1935.) MARDI 8 JUIN Marignan, 10 h., As C. E. Gribouille. MERCREDI 9 JUIN Marignan, 11) h. .in, Atlantiô-Film. Aventure en Atlantique. Trois minutes en sans-mtirin. Symphonie Graphique. MARDI 15 JUIN Marignan, III h., C. I". C. Troïka, sur la Piste Blanche. MARDI 22 JUIN Marignan, 10 h., Lux. Les Deux Sergents. Apollo, 10 h., Warner Bros. La Légion Noire. MERCREDI 23 JUIN Apollo, 10 h., Warner Brcs. Sa Vie secrète. Les Derniers Hors la Loi. Marignan, 10 h.. Lux. Yoshivara. JEUDI 21 JUIN Apollo, III h., Warner l'r.is. /.e Roi et la Figurante, LUNDI 2(1 JUIN Apollo, 211, rue de Clichy, 10 h. Warner Hros. On a tué. Fièvre de Cheval. Circuit trois salEes dans trois villes import., dont deux de 10.000 h., sans concurrence. Cherche associé disp. 300.000 ou les donnant en location avec garantie. Urgent. Agences s'abs- tenir. Case A. F. C, à la Revue. Films muets à vendre. En- viron 120 drames, comédies, américains, mouvementés, à vendre en bloc, prix intéressant. Films Airwé, Strasbourg. 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O. qui au- ront lieu au cinéma «Le Rexy». rue de Eéthune à Lille, à 10 h. du matin : 11 juin, Robby Brcen dans Le Chant dit Missouri et La Marche du Temps. 15 juin, Fred Astaire et Gin- ger Rogers dans Sur les Ailes d" la Danse. 1porl Tél. : Trud. 01-50 I *U 1 & NICHAUX&6UÉRIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FILMS 2.RUE DE ROCROY Tel:TRUD. 72 81 PARIS(iO') «SlIOlN E.& TRANSPORTS RAPIDES DES FILMS TOUTES C'RECTIONS !>-- POUR TOUS VOS TRAVAUX ADRESSEZ-VOUS A L'IMPRIMERIE DE CINE RAPHIE SE 29, rue Marsoulan, PARIS (12*) Téléphone : DiDtROT 85-35 (3' lignes groupées) 7/ lJ/\ Vendre :i 7 as ai «ici m a ÇAISE DF LMN TOURNEZ LA PME ^IIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII^ = 19' ANNEE = CIME = PRIX t S Francs = âllllilINIlilllllllllllNIIIIHIIIIIIIlllllUÛn LE CINEMA FRANÇAIS JENNY PEPÉ LE MOKO MARTHE RICHARD LE PURITAIN LA GRANDE ILLUSION LA MARSEILLAISE R . A . C 19. 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Chine, Danemark Crande-Bretagne, Indfs Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. UHIIIXÏIIÏTYÏÏIÏXIYI LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS T^W. 122 Charnp^ée,. PARIS. ^CJ? AGIMAHSOIl BALZAC 58-10 ï 8-11 Editent" IfS itèrf*"1 ■LE1 BAI-FOND) LEI DECOURDIf DE LA 11! V0UI N'AVEZ RIEN A DECLARER? Martha EGGERTH PARLL ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS U CHANSON DU SOUVENIR <$> !♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CE NUMERO CONTIENT»- EDITORIAL : Enquête sur la production. .. . P.-A. Harlé. .1/. Charles Michel est mort. Fusion des Syndicats au S. P. ;F. Gladys Swarthoat à Paris. Pendant l'Exposition. La Convention A. C. E. 1937. Le Traité de Commerce franco-polonais. POUR LES DIRECTEURS : Interview de M. Lob René Célier. Unanimité dans l'Exploitation. Attention aux bandes-annonces, de films lé- gers. Pierre Autre. Réunion du Syndicat des Directeurs du Nord. Mme Kahn acquiert le Mondial Ed. Epardaud. Nouvelles de Grande-Bretagne et des Etats- Unis. Pour ou contre la suppression du pourboire. L'Affaire G. F. F. A. revient au Palais. Fête de l'Amicale des Représentants. Le travail dans les studios Lucie Derain. Informations. Analyse et critique de films. Les films nouveaux. Les présentations (i Paris. Petites annonces. R A I M U A L E R M E BRASSEUR GERMAINE A U S S E Y S Y L V I A BATAILLE PAULINE CARTON GEORGIUS G U I S O L SATURNIN- F A B R E MARGUERITE TE M PLE Y sont réunis dans VOUS N'AVEZ RIEN A DÉCLARER ? ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+] M. M. HAKIM présentent LE SEUL FILM POUR 1937 DE 44 TINO ROSSI NAPLES AU BAISER DE FEU" d'après l'œuvre d' AUGUSTE BAILLY nnn PARIS FILM PRODUCTION ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦.♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ juiiiiiiiiiiiiiiimniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiM LES GRANDES FIRMES DE FRANCE = 111 FILMS ALBATROS |7. At. Vion Whitcomb. PARIS 16 ! Tél.: JASMIN 18-96 (FILMS de IUR.S.S, =. FRANCE, BELGIQUE | et SUISSE ISELECTION EXCLUSIVE 1N0RDFILM = 3, rue du Colisée, | Paris (8e) iTéléphone : Balzac 09-22. 37, Avenue des Champs-Elysées PARIS «VIII») Téléphone : Balzac 40-38 Cables: LEREBEN-PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tel : Elysées 19-45 à ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 56, Rue de Bassano. — PARI:» Elys. 34-70 (4 lignes groupées) Inter-Elysces 34. HO RADIO F I Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 8, rue Catulle-Mendès Paris ((17e) Tél. Gai. 51-81 et suite S mui/uL I ION-LOCATION ; A-.Ru? Puteaux ■PARIS XVII S Tel :MAR cadet ggfi5- 95.01» 95 09 =36, avenue Hoche, Paris (8e) ÏTél. : Wagrain 47-25 — 47-26 s Adresse télégr. : Trustcin [compagnie française [ cinematographique 40, Rue François-l»r Elysées : 66-44, 45, 46, 47 Adr. télégr. : Cofracipjé tf.52, CHAMPS-ELYSEES:* |PARIS. BALZ. 54-55 1 LA 13™ ENQUETE de GREY sera distribué par LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées. — PARIS Tél. : Elys. 60-00 FILMS SOVIÉTIQUES Exclusivité peur ia FRANCE la BELGIQUE et lo SUISSE Cinématographique | nternational 6, Rono-Pcmt desChamps-Eiysées P A R I S - 8 lél ELYSEES 36-04 R. HORV1LLEUR 14 bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-96 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8°) Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO «^ 36, Avenue Hoche Paris (8') Carnot 30-21 , 30-22 Adresse' télégraphique JESTICFILM PARIS LES FIL/y\S EPOC AGIMAN FILMS GEORGES AGIMAN PARIS — 1 bis, rue Gounod, Paris (17») Téléphone : Wag. 47-30. 79. Champs-Elysées | PARIS FILM PRODUCTION Adr. Telcgf. PARIFILM T«fUpbooe BALZAC »"4S = LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES DE FRANCE c/> = 50, rue de Rome. Paris (8e) Lahorde : 69-60 LES FILMS Marcel Pagnol 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 CONTROLES AUTOMATIQUES 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) Tel.: BALZAC 47 -*5 CH.JoURJQrtt . ParU épiKAy-A-»>eo •V. TIR0GC PRRf Vfr: rgne I jgïï>\u îiege général pv J5nciguerra13 . Forrti arlaFianœ. i «iu-touv0oo(Scirç ; * 6*nciiCN MADRID i .:Po>ell6n 2*5 ienerolPonier,85 âuiiiiiiniiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiniiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiinii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiini minimum muni iiiiiiiiiiiniii i iiiiiiiiiiiiiin.fi; HARRY BAUR D. SOUHAMI annoncent On Chef-d'Œuvre d'Atmosphère et de Passion Productions ANDRE HUGON d'après le roman de JEAN VIGNAUD GEORGES RIGAUD JACQUELINE LAURENT RIKA RADIFE DALIO CHARLES JEAN JEANNE NADINE YVONNE PIERRE DE GRANVAL T 1 SSI ER HELBLING PICARD HEBERT GUINCAND Distribution pour la Grande Région Parisienne et l'Alsace-Lorraine GALLIC - FILMS 27, RUE MARIGNAN - PARIS (8") — Téléphone : ÉLYsées 94-68 P Acteur-Poète Arabe KSSEINTINI Musique de VINCENT SCOTTO et JACQUES JANIN POND N PAR ChARLE/JOUPJON DIRECTEUR GENERAL JACQUET MATHOT ÉCLAIR TIRAGE /TUDIO/- ÉCLAIR CAMÉRÊCLAIR 1937 TCLAIP" LA VIEILLE MARQU 19 DUE GAILLON FRANÇAISE ijy Compagnie Cinématographique de France 26, rue de la Bienfaisance, PARIS (VIIIe) présentera prochainement PIERRE RICHARD-WILLM SESSUE HAYAKAWA dans un film de Max OPHÏ1LS wmm Scénario de Maurice DEKOBRA avec MICHIKO TANAKA ET ROLAND TOUTAIN A la ve/7/e de la guerre Russo-Japonaise le conflit de deux âmes et de deux civilisations I tout l'attirant mystère et tout le charme de l'Orient Le Retour à lecran de l'inoubliable SESSUE HAYAKAWA Production LES FILMS EXCELSIOR \ 7 m ■ j>*~ m ■ %! **-t à ATTENTION !... / / LA SORTIE GENERALE SUR PARIS DE mmm est fixée au 22 Octobre 1937 ♦ CE FILM SERA / / L'EVENEMENT DE LA SAISON UlSîn DUÎlOn : J. *liyç Compagnie Cinématographique de France LES FILMS présentent AU LE JEUDI 17 JUIN PALAIS - ROCHECHOUART A 10 HEURES avec HENRI ROLLAN JEANNE BOITEL JADZIA ANDREWSKA DIALOGUES DE ROGER FERDINAND RÉALISATION DE BERNARD - ROLAND DISTRIBUTION GRANDE RÉGION PARISIENNE LES FILMS 13, RUE FORTUNY - PARIS (17e) MM. LES DIRECTEURS SERONT REÇ SUR PRÉSENTATION DE LEUR CARTE 2 MILLIONS DE LECTEURS ONT SUIVI DANS «PARIS- SOIR» LES PÉRIPÉTIES DU ROMAN D'AVENTURES ET D'AMOUR DE C. A. GONNET. GRAND PRIX DU ROMAN D'AMOUR DE « PARIS SOIR» SUR 5.0 0 0 MANUSCRITS PRÉSENTÉS. LE PREMIER FILM SUR LA FAMEUSE COURSE AÉRIENNE LONDRES-MELBOURNE QUI PASSIONNE CHAQUE ANNÉE LE MONDE ENTIER. DÉCOR ENCHANTEUR DES ILES POLYNÉSIENNES OU SE DÉROULE LA PLUS BELLE DES IDYLLES. LE COUPLE RÊVÉ JEAN MURAT ET DANIÈLE PAROLA AVEC LA RÉVÉLATION DE L'ANNÉE: MOULIN «LE TARZAN FRANÇAIS ». UN FILM DE LÉON MATHOT LECHANT DES ILES Un* production "éXPOSJTIOM C'~ Française Cinématographique 4-0' 42 rue François 1*r Paris Tel. Elysée* 6 6-44 à 47 VENTE POUR L'ETRANGER l "TRANSAT FILM 2 9 rue de Mariqnan . Paris Tel. Elyséez : 2.2.- ciNÉRM rTTTimTTITTIIÏÏIIIXÏi: ENQUÊTE SUR LA PRODUCTION 13 3X£RAPH1E ISE iiiiiiiiiiixix: NE COMPTONS PAS SUR LE MIRACLE! On a vraiment lieu de s'émerveil- ler quand on voit la prod-iction fran- çaise continuer, malgré toutes les dif- ficultés qui l'accablent. Ne parlons pas des complications mêmes du métier de producteur et de réalisateur. Les luttes contre la matière, contre les méchancetés du sort, contre l'incompréhension des hommes, font partie du travail de création. Tojs les artistes connaissent ça. Je dirai même que pour créer quel- que chose de propre un artiste doit lutter, c'est cette bataille contre le matériel et l'immatériel qui fait naître l'œuvre d'art. Mais les difficultés d'argent ? La production française, on le sait bien, mangeait quatre-vingts à cent millions par an depuis 1933. Elle les mangeait chaque année dans l'espoir de ne pas les manger l'année suivante. Ce n'était pas par gaspillage. Nous sommes le pays où la production coûte le moins cher du Monde. Mais les recettes sont faibles. Les produc- teurs dépensent deux cents millions pour faire cent-vingt films et n'ont que cent millions de rentrées à se par- tager. Quand la noce est préparée pour cinquante et qu'il y a cent con- vives, tout le monde, en fin de compte, crève de faim. Mais la situation, depuis un an a empiré. Où en sommes-nous ? J'ai posé la question, pour commen- cer, parmi les producteurs, à deux d'entre les plus « jeunes » et les plus ardents : Arys-Nissoti et Frogerais. Ils sont tous les deux bons administra- teurs, économes et méthodiques. Que disent-ils ? Oh, c'est bien simple. Le financement de la production est coincé d'un côté par les nouvelles con- ditions de travail, les nouveaux salai- res et les nouveaux prix de matières premières et de l'autre par les ren- trées de la distribution des films. Les frais de réalisation ont aug- menté de 30 à 40 pour cent. Les versements de l'exploitation ont tendance à diminuer. Si l'on n'apporte pas un remède ou ment de s«s pourcentages ne peut être plutôt des remèdes rapides, la pro- espéré. duction française tombera sans bruit Quant au prix du film, qu'on à 80, 60, 40 films par an. regarde le tableau ci-dessous. C'est le PRIX DE REVIENT D'UN GRAND FILM POSTE PRIX DE REVIENT Mai 1936 AUGMENTATIONS NOUVEAU PRIX DE REVIENT Scénario Personnel tech- nique Artistes Petits rôles et figuration Studios Décors Pellicule Laboratoires Extérieurs, cos- tumes acces- soires, régie Assurances En mai 1936 42.900 345.080 328.450 50.588 241.725 150.400 60.900 109.930 966 56.818 20 25 42.900 415.000 459.830 60.705 445.150 261.500 84.677 147.077 24 135.275 75.500 Direct, de prod. et mett. en scène. 240.000 Augmentation sur 105.080 : Sur salaires, 20 % = 125.000; 125x7 Spnninp Hp 40 h • 17^000 5 328.450X7 5 + 20 % 24 j. à 10 h. = 30 j. à 8 h. Plateaux, 30 j. X 8.250 247.500 Main-d'œuv.: 15 h. X 8 X 20 fr... 72.000 Lumière 15.000 41.250 R. C. A. 2.700 59.400 Divers + 30 % 25.000 Sur main-d'œuvre + 110 % Sur matières + 38 % 17.100 m. image à 3,55 (+1,05)... 60.705 23.050 m. son à 1,04 (+0,24) 23.972 Développement image + 0,26 p. m. Développement son + 0,19 p. m. Tirage + 0,46 p. m. Divers + 30 % + Indice général 40 % 35 Augmentations sur devis: F. P. 1 60.000 Sur taux; négatif 6.000 Sur change, Loi R. C, impôts 9.500 1.483.416 95 En juin 1937 2.127.614 Tant pis pour le personnel et tant pis pour l'exploitant. Les preuves sont vite faites : l'ex- ploitation, on le sait, a diminué en recettes depuis trois ans. Si elle ne hausse pas séri^ ement ses prix de places en Octobre, aucun accroisse- devis exact après exécution d'un grand film terminé en Mai 36. En regard est évalué le prix du même travail en Juin 37. II ne comprend, notons-le, aucune augmentation du cachet journalier des artistes. M. Arys, qui m'a confié ces chif- 14 gXXXXXXXXXXTXXTXXXXXXXn CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ fres, signale comme le principal élé- ment de cette hausse, l'erreur qui consiste à traiter la réalisation des films, pour l'établissement des condi- tions de travail du personnel, comme un métier industriel. On ne peut appliquer raisonnablement à ce tra- vail les règles sociales d'une usine- c'ett-à-dire la limitation en heures par jour et semaine. L'observation faite pour les indus- tries, où le rendement toujours accé- léré des machines impose une réduc- tion du temps de travail des hom- mes qui les mènent, n'est pas applica- ble aux plateaux de prise de vues, où les perfectionnements techniques apportés aux mécanismes n'apportent pas de rapidité plus grande, mais seulement une qualité meilleure. Ils exigent même plus de soin et de temps. Or, les règles que les théori- ciens sociaux veulent imposer, dimi- nueraient, en fait, le rendement des équipes de 60 à 40. Elles ne font pas rendre en 40 heures le travail de 60. Il faut même plus de 60 heures, avec ces séances hachées, qu'avec les 60 en séances longues. Qui en pâtit ? La qualité. Et aussi la quantité nous dit M. Fro- gerais. Ce producteur est un réaliste. Avec des prix nouveaux (et il me donne exactement les mêmes pourcentages d'accroissement) on ne peut plus faire de petits films, que l'exploitation ne rémunère pas. Mais il va plus loin A son avis il n'y a qu'une solution, immédiate et radicale : ralentir la réduction,, et la suspendre au besoin. Faire moins de films français et les vendre plus cher. Il n'est pas seul à penser ainsi. Aussi ceux qui ont besoin que la production nationale soit prospère et abondante feront-ils bien de l'y aider. Nous nous adressons aussi bien aux directeurs de cinémas qu'au person- nel artistique et technique. Ils travaillent aux deux extrémités de la chaîne, mais tirant chacun dans leur sens ils risquent fort de la briser cette année. P.-A. HARLÊ. P M. Charles Michel est mort Le Président-délégué d'« Eclair-Journal » vient de mourir, à la suite d'une interven- tion chirurgicale. Les obsèques ont eu lieu mardi matin, dans la plus stricte intimité. Toute la corporation est frappée par ce deuil. M. Charles Michel avait acquis en 1931 les droits de la Société Eclair-Journal et avait fait de cette firme, avec l'aide d'un personnel de choix à la tète duquel il a placé Mme Matignon, non seulement un remarquable journal filmé, mais aussi une des meilleures sociétés de distribution de films en France. Au cours des récentes années, il avait pris une place importante dans l'organisa- tion syndicale. Il était président de la Chambre Syndicale de la Presse filmée et vice-président de la Chambre Syndicale des Distributeurs Français. Ingénieur des arts et manufactures, chargé de missions d'études industrielles et minières par le gouvernement, il dirigea avant la guerre d'importantes exploitations industrielles en Afrique du Nord où il fut conseiller général de Constantine et maire de Tébessa. Pendant la guerre, il servit au front comme chef d'escadron d'artillerie. Depuis il fut appelé à l'administration de nombreu- ses firmes industrielles. La Croix de Commandeur de la Légion d'Honneur était venue récompenser il y a quelques mois, son inlassable et féconde activité. Nous présentons à la famille de M. Char- les Michel et à ses collaborateurs si doulou- reusement frappés, nos condoléances affec- tueuses. Nous savons qu'ils sauront persé- vérer dans l'excellent travail où les guidait avec tant de clairvoyance leur cher prési- dent. P.-A. H. Une Présentation de Films docu- mentaires organisée par les Grands Réseaux Français Le comité des Grands Réseaux Français avait organisé à la salle F. I. F. h mercredi 3 Juin, une présentation de films docu- mentaires réalisés sous les auspices des Chemins de Fer Français. Le programme comprenait : Scwez-vous Voyager, un film de publicité amusante des- tiné à instruire le voyageur sur la meilleure manière d'utiliser les chemins de fer, Vitesse et Confort 1937, montrant les per- fectionnements réalisés dans le domaine de la technique ferroviaire, et les derniers records de vitesse. Ces deux films ont été réalisés par Jac- ques Berr et produits par les films Veka. Nous vîmes également La Locomotive et son Maître, très intéressant reportage de M. Négrier, produit par Publi Ciné, et un film de 30 mètres en Gasparcolor : Week end, amusants dessins animés publicitai- res. Le clou du programme était constitué par Champagne d'Eliane Tayar, très beau film régional produit par Atlantic Film, et La Provence, un grand reportage de .1. C. Ber- nard, doté d'une merveilleuse photo. Noire Numéro Trimestriel // faut hâter V envoi de vos documents destinés à notre Numéro spécial. Les nouvelles conditions de travail dans l'Imprimerie ne permettent aucun retard. Ce numéro d'Exportation paraîtra le 26 Juin. Fusion du Syndicat S. P. f. du Spectacle et du Syndicat Cinéma Production Le samedi 29 mai, au siège social des Syndicats Professionnels Français, 66, rue La Boétie (8e), a eu lieu une réunion des artistes de complément du S.P.F. de la pro- duction cinématographique dans le but de créer une fusion entre les deux syndicats. La proposition a été approuvée à l'una- nimité des votants présents à cette assem- blée. M. d'Orangiani,, le président du S. P. F. des cadres de direction et de maîtrise du cinéma production a tenu à marquer, par sa présence, l'intérêt qu'il porte aux artistes du spectacle et du cinéma unis et placés tous désormais sous la présidence d'honneur de M. Jules Berry et sous la pré- sidence de M. Maurice Mayen. Renouvellement du Conseil Syndical de l'Union des Artistes Le jeudi 24 Juin sera dépouillé au siège social de l'Union des Artistes, 7, rue Mon- siffnv, le scrutin de vote pour l'élection du Conseil Syndical et de la Commission de Contrôle de l'Union des Artistes. Les candidats présentés pour la section cinématographique au nombre de cinq, sont MM. Lefebvre, Oudart, P. Ferval, Temer- son et Hieronimus. Faisaient partie précé- demment de cette section : Jean Galland, Philippe Hériat, Hieronimus, Charles Lamy, Pierre Magnier, Daniel Mendaille, Félix Oudart et Marcel Vibert. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CÎNÉlrê FR£ 15 R/VPHSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'Affaire G.F.F.A. revient au Palais C'est samedi 12 mai que revient au Palais l'affaire de la faillite G.F.F.A. IVk Levêque, l'éminent conseil du Syndicat Français des Directeurs, se présentera à la barre au nom de l'exploitation. M Baudelot, qui a la réputation de s'oppo- ser généralement à toute remise, plai- dera en faveur du liquidateur de la so- ciété. Ce qui ne veut pas dire d'ailleurs qu'une remise ne sera pas décidée. M Suzanne Blum défendra la thèse du Syndicat des Distributeurs. Chose cu- rieuse à noter : fVi Beaudelot passe pour représenter au PaSais, et même dans la vie, des idées, nous ne dirons pas réac- tionnaires, mais tout au moins tradition- nalistes. Or, nous le verrons plaider en faveur des représentants d'un Gouverne- ment favorabËe aux principes de l'étati- sation. M Suzanne Blum, qui est la sœur de M. Blumel, Chef de Cabinet de M. Léon Blum, défendra le point de vue des distributeurs qui, en principe, ne sont pas favorables au projet d'étatisation. Il y a dans ces deux cas une amusante contradiction. La Confédération Géné- rale de la Cinématographie s'abstiendra. Edle juge, en effet, que, ayant été formée après que le jugement fut intervenu, elle ne peut participer aux débats. La Cham- bre Syndicale de la Cinématographie sera également absente pour cause de dissolution. Les créanciers seront repré- sentés. Les renseignements confiden- tiels que nous avons pu recueillir, nous permettent de penser que l'audience pourrait bien débuter par un coup de théâtre. Le Traité dt Commerce franco-polonais vient d'être publié Le Journal officiel du 2 juin a fixé la date d'application du traité de com- merce conclu entre la France et la Po- logne. Entre autres clauses intéressantes, il apporte une réduction assez importante des tarifs d'importation en Pologne du matériel et des films cinématographi- ques. Elle se chiffre pour les négatifs à 55 et pour les positifs à 50 '.'< (impres- sionnés) . D'autre part, un accord de payement, pour les règlements commerciaux, dé- signe une commission mixte pour la dé- livrance des autorisations de transfert. Nous espérons que ce traité donnera plus d'intensité aux échanges des deux industries cinématographiques. Présenté en soirée de gala "La Grande Illusion'' inaugure brillamment l'Exploitation de la Salle Marivaux par M. Sirilzky Mercredi soir un des plus brillants galas cinématographiques de la saison a eu lieu à la salle Marivaux pour la première du î emarquable film de Jean Renoir : La Grande Illusion. Ce film inaugure la nouvelle exploitation de ce théâtre qui sera désormais dirigé comme on le sait, par M. Siritzkg. Un public élégant, où l'on reconnaissait de nombreuses personnalités du monde parisien, assistait à cette soirée qui fut un grand succès. La Grande Illusion a été triomphalement accueilli ei a été reconnu immédiatement comme un des meilleurs ei des plus grands films français de l'année. Voici un film qui fait honneur à notre industrie, et qui place la production fran- çaise à la tète du film européen. Le même jour un déjeuner amical avait été offert à la presse cinématographique par MM. Rollmer, directeurs des « Réalisa- tions d'Art Cinématographique », produc- teurs du film et par M. Siritzkg. L'excellente comédienne Edwige Feuillère est la ve- dette de Feu, que vient de terminer Jacques de Baroncelli La Convention A. CE. 1937 s'est tenue cette Semaine La dernière convention de l'A. CE. vient de prendre fin sous le signe de l'enthousias- me. Elle réunissait, sous la présidence de M. Meydam, l'un des directeurs de la Ufa et de AI. Schmidt, l'administrateur-délégué de l'Alliance, M. Krone, de la Ufa, MM. Ehrt et Schaefi'er, fondés de pouvoirs de l'A.C.E. M. Schmidt procéda ensuite à la nomina- tion de quelques nouveaux venus à l'A.C.E.: M. Houlbrèque, qui assumera les fonctions de chef de publicité; M. Segret, directeur de l'agence de Paris; M. Letohic, ancien di recteur de l'agence de Bordeaux, qui assu niera à l'avenir les fonctions de directeu des agences de Marseille et de Lyon; M. Lendi, directeur de l'agence de Bordeaux. De nouveaux projets furent formés, de nouvelles résolutions prises afin d'adapter l'organisation de l'A. C. E. aux exigences toujours nouvelles de la vie cinématogra- phique. Nous pouvons dire, dès à présent, que la nouvelle production, dont on nous a donné quelques aperçus, s'annonce fort belle, tant par sa qualité et sa variété que par le choix de vpdettes telles que Baimu dans Gri- bouille, Francen dans L'Appel de la Vie, Jean Gabin, Mireille Balin, Bené Lefèvrc dans Gueule d'Amour. La Convention se termina vendredi soir par un dîner qui réunit tous les membres au Pavillon Dauphine. Et l'on se quitta sur une impression de cordialité, d'enthou- siasme et de solidarité qui fait bien augu- rer des futures productions de l'Alliance Ci- nématographique Européenne. Cinq Grands Films Français en Turquie Nous apprenons que parmi les films fran- çais sortis en Turquie le ciné Sakarya d'Is- tanbul a projeté avec un succès retentissant Baccara, Le Roi, Port-Arthur, Le Mioche. Vertige d'un Soir. Nous croyons savoir que la direction de cette salle, une des plus belles et des mieux fréquentées d'Istanbul, se propose de réserver pour la saison prochaine une plus grande place au film français. Il nous plait de signaler cette initiative prise dans un pays où nous comptons tant d'amis et une sympathie traditionnelle. Mireille Balin entourée des représentants de l'A.C.E. Mrs. Schmidt et PloqL et de son partenaire Jean Gabin au déjeuner offert à l'occasion du premier tour de manivelle de Gueule d'Amour Un Déjeûner pour "GUEULE D'AMOUR" Vendredi dernier,' dans un restaurant voisin de la Porte Dauphine, Jean Gabin, Bené Lefèvre et Mireille Balin étaient en- tourés de nombreux journalistes parisiens. .Pendant ce déjeuner, qui fut très cor- dial. MM. Schmidt et Raoul Ploquin nous confièrent que ces trois artistes interpré- teront les personnages de Gueule d'Amour, que Jean Grémillon - - d'ailleurs présent à ce repas réalise d'après le roman d'André Beucher. C'est à Paris qu'a été donné le premier tour de manivelle pour les extérieurs, puis le metteur en scène partira avec sa troupe, pour Berlin, où sera tourné le film. 16 tTTTTTTTTTlTTTIITTTXXXX^ Un Ami du Cinéma à la Présidence du Conseil C'est avec grand plaisir que les milieux cinématographiques parisiens ont appris la nomination de M. Yves Chataigneau au secrétariat général de la Présidence du Conseil. Le nouveau secrétaire général, dont la plupart des gens du métier ont apprécié le dévouement a l'art cinématographique dans son service des Affaires Etrangères, est un diDlomate de carrière qui s'est spécialisé dans l'étude des questions slaves. Agrégé de l'université, il fut tout d'abord lecteur de l'université de' Belgrade de 1919 à 1925. Depuis cette date il était rentré au Quai d'Orsay où il était, en 1936, chef de section. Il fut au moment de la formation du cabinet chargé de mission à la présidence du conseil. RAPHIE SE ^lerrre et Pierre Fresnay dans une scène du film de Pierre Billon, La Bataille Silencieuse. Henri de Monfreid dans Les Secrets de la Mer Rouge, dont il est à la fois l'auteur et l'interprète. Ce film est réalisé par Richard Pottier. Gladys Swarthout à Paris La star américaine Gladys Swarthout, vedette du Metropolitan Opéra de New York, vient d'arriver à Paris, en compagnie de son mari, M. Frank Chapman. Gladys Swarthout a été la vedette de plu- sieurs productions importantes de Para- mount, dont La Rose du Ranch et Champa- gne Valse. Elle parut également aux côtés de Jan Kiepura dans Grive us this Night. Paramount avait organisé mercredi anrès-midi une réception amicale au cours de laquelle la grande cantatrice et son mari furent présentés à la presse cinématogra- phique. Gladys Swarthout nous annonça qu'elle allait repartir en Juillet prochain à Holly- wood pour tourner Madame Butterfly. Les Recettes du Film "Les Perles de la Couronne" à LYON Dans nos deux précédents numéros nous avons annoncé les recettes réalisées par Les Perles de la Couronne au « Pathé-Palace » à Lyon, s'élevant pendant la 1" semaine à 152.420 frs 25. A noter que ce chiffre repré- sente la recette nette, taxes déduites. La recette réelle étant de 191.880 frs. Les lies Féroé et le Jubilé du Roi Christian X présentés au Pavillon du Danemark L'Exposition Internationale de Paris est vite devenue un centre cinématographique important, où des films documentaires, venus de tous les pays du Monde, nous sont montrés en première vision. Lundi dernier, sous la présidence de M. 'aul Xiclasen, membre du Parlement Danois, sénateur des Iles Féroé, nous fut présenté dans la salle de cinéma du Pavil- lon Danois, un intéressant documentaire sur ces Iles Féroé, amas de roches basaltiques, ;erdues entre l'Ecosse et l'Islande. Ce film, qui est sous-titré en anglais et en français, nous montre les habitants des les, leurs occupations, la pèche à la morue et à la baleine, et la capture des oiseaux !ir des rochers abrupts. Cette projection fut suivie d'un reportage cinématographique sur les récentes fêtes du jubilé de S. M. Christian X, Roi de Dane- mark et d'Islande. Harry Bauj, Yvonne Hébert et Ben Ichou dans Sarati le Terrible, la dernière production d'André Hugon Marques d'Origine des Appareils de Prise de Vues et de Projection Un décret, en date du 29 Mai 1935 (J. O. du 3 Juin 1935), vient d'indiquer comment doif être marquée l'origine du matériel cinématographique importé en France. Voici le texte : Les appareils de projection fixe, les appa- reils de prise de vues et les appareils de projection cinématographiques (art. 635 bis du tarif des douanes)... lorsqu'ils seront étrangers ne pourront être introduits en France pour la consommation, admis à l'entrepôt ou à la circulation, exposés, mis en vente, vendus ou détenus pour un usage commercial, qu'à la condition de porter l'indication de leur pays d'origine en carac- tères latins, indélébiles et manifestement atmarents. Cette indication devra venir de fonderie en creux et apposée : a) Appareils de projection fixe et appa- reils de prise de vues. — Sur la face droite ("our un observateur regardant l'objet pro- jeté ou photographié); b) Appareils de projection cinématogra- phique. -- Sur les projecteurs, lanternes et lampes à arc, du côté droit (pour un obser- vateur regardant l'écran). L'indication d'origine figurera également sur chaque projecteur, lanterne ou lampe à arc im- porté séparément. Les dispositions du présent décret entre- ront en vigueur deux mois après sa publi- cation au « Journal Officiel ». Toutefois, les produits étrangers qui au- raient été introduits en France antérieure- ment à cette mise en vigueur, pourront être admis à la circulation, exposés, mis en vente et vendus, si le vendeur en indique expressément à l'acheteur le pays d'origine par une mention spéciale sur la facture. rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx? cii\e Un Film^de MARCEL PAGNOL RAPHIE SE 17 ♦♦♦♦>♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ é é REGAIN f 9 "PANTURLE", C'EST GABRIEL GABRIO « Le Paniurle est un homme énorme. On dirait un morceau de bois qui marche. Au gros de l'été, quand il se fait un couvre-nuque avec des feuilles de figuier, qu'il a les mains pleines d'herbe et qu'il se redresse, les bras écartés pour regarder la terre, c'est un arbre. Sa che- mise pend en lambeaux comme une écorce. Il a une grande lèvre épaisse et difforme, comme un poisson rouge. Il envoie la main lentement sur toutes les choses qu'il veut prendre. Ce qu'il veut prendre, géné- ralement, ça ne bouge pas ou ça ne bouge plus. C'est du fruit, de l'herbe ou de la bête morte; il a le temps. Et quand il tient, il tient bien. » Voilà Panturle tel que le décrit Jean Giono. C'est un homme solitaire qui hante les ruines du village d'Aubignane où les uns sont morts et que les autres ont fui. Panturle marche au milieu de tous ces murs écroulés. Il parle tout seul pour ne pas oublier les mots, pour n'être pas tout à fait une bête. Personne ne peut lui répondre. Il n'y a que le mistral qui fait entendre sa grosse voix et qui hurle autour de lui. Panturle aime entendre cela car il se sent moins seul. Il vit ainsi, chassant, braconnant plutôt. C'est sa seule occupation. Puis, un jour, arrive le printemps, avec le printemps Arsule et avec Arsule l'amour. Ar- sule a mis longtemps à venir mais elle est venue et alors tout change. Panturle ne vit plus comme une bête à présent. Ils sont deux maintenant dans ce village d'Aub:gnane, deux êtres qui s'ai- ment et cela leur donne du courage. Ils ne vivront pas seulement de braconnage. Panturle va donner toute sa force à la femme et à la terre, et cette terre desséchée il la fera revivre un jour. « // est debout devant ses champs. Il a ses grands pantalons de velours brun, à côtes, il semble vêtu avec un morceau de ses labours. Les bras le long du corps, il ne bouge pas II a gagné : C'est fini. « // est solidement enfoncé dans la terre comme une colonne ». Ainsi finit le livre de Jean Giono. C'est Gabriel Gabrio, à l'imposante carrure, qui, dans le film de Marcel Pagnol, a créé le personnage du rude Panturle. PANTURLE (Gabriel Gabrio) dans REGAIN, le film de Marcel Pagnol. rTXTTTTTTXTTTTTXTXTTTTT: CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Retour de Chasse à Courre w ^ TvairQÎl ri « >our le Club des Aristocrates Lit? JLIflW<♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEMftV; RAPHIE SE 19 EXXXXXXXTXXXXIXXXTXXXXX3 ns les studios Joinville La Villefte LA CITADELLE DU SILEX- CE. -- Dans le grand décor de la citadelle modifié pour diver- ses scènes nouvelles, Marcel L'Herbier tourne des plans avec de grandes niasses de prison- niers. Promenade, exercices, conciliabules, passages de sur- veillants sont captés par la ca- méra qui en garde l'atmos- phère émouvante et sourdement révoltée. DROLE DE DRAME. — Après des scènes dans les docks, puis dans une coquette demeure lon- donienne, Marcel Carné tourne dans un grenier. Courbevoie (PHOTOSONOR) On termine NEUF DE TRE- FLE. (L. Mayrargues). Courbevoie (LA SEINE) On tourne ici dans un grand décor de château, d'importantes scènes pour LE CLUB DES ARISTOCRATES. (Pr. : Séfert). J'ACCUSE. - Reprenant son succès muet, en refondant son scénario, Abel Gance fait un nouveau film qui, selon se phrase « devrait donner à ré- fléchir aux morts de la guerre de demain ». Line Noro, Renée Devillers et MM. Victor Fran- cen, Jean Max, Georges Sail- lard, Paul Amiot, Paulais, An- dré Nox, Delaître, Walter, J.-L. Barrault, Marjolaine sont les interprètes de ce grand film contre la guerre. Les dialogues sont de Steve Passeur. Oper. : R. Hubert. Neuilly L'HABIT VERT est com- mencé. Mise en scène de Roger Richebé. François Ier PORTE VEINE avec Lucien Baroux, Marie Glory, Chris- tiane Delyne, Léon Bélières, Gaston Mauger est en pleine réalisation sous la direction de Berthomieu. Dr. de produc- tion : Paul Madeux. Produc- tion : Henri Ullmann. En Extérieurs ■ MIARKA LA FILLE A L'OURSE. — Les prises de vues sont commencées et le film que dirige Jean Choux sera tourné en Italie et en France. Préci- sons que Rama-Tahé sera Miar- ka, Emma Grammatica, la tra- gédienne italienne jouera le rôle qui fut créé au cinéma muet par la grande Réjane. Marcel Vallée, Roger Legris, Léon Bélières, Maximilienne, Fusier-Gir sont également de la distribution. La musique sera de Honegger. ■ GUEULE D'AMOUR. — Jean Grémillon a commencé dans Paris, notamment aux Buttes Chaumont, les prises de vues du film GUEULE D'A- MOUR, d'après le roman d'An- dré Beucler, dont le scénario a été adapté par Charles Spaak. Jean Gabin, Miceille Balin, René Lefèvre, Margue- rite Deval sont les protagonis- tes de cette production dont on fera les intérieurs à Neubabels- berg. Prises de vues en Pro- vence après celles de Paris. Sessue Hayakawa dans une scène de Yoshiwara, dont il est un des prin- cipaux interprètes. « RUMEURS » Les Production Bonzo-Films préparent activement la réali- sation de Rumeurs, dont le pre- mier tour de manivelle sera donné au début de Juillet. Jean Gabin sera la vedette de cette production sensation- nelle que réalisera Jacques Da- roy d'après un scénario original de Simon Gantillon. La distribution comprendra : Constant Rémy, Saturnin-Fabre, Alexandre Rignault, Clarel, Ré- gine Poncet, Lucas Gridoux. ' mone Mareuil, Serge Grave, Mo- uette Dinay, Génin, Germ;; Dermoz, Paul Castan, etc.. etc.. Une Tornade pour « La Dame de Malacca » En pleine nuit, durant deux- soirs, Marc Allégret et son col- laborateur Claude Heymann, l'opérateur chef : J. G. Kriiger, et le décorateur Krauss aidés par des aides dévoués, et d'ex- cellents mécanos et électri- ciens et avec le concours du débrouillard Pinoteau, roi des régisseurs, l'équipe entière du film La Dame de Malacca a fait surgir en plein studio d'Epinay un typhon des Mers Indiennes. Le décor de Krauss planté dans le parc représentait le pont du paquebot sur lequel avaient em- barqué les principaux person- nages du roman de Francis de Croisset. En pleine, fête de nuit le typhon se déchaîna, et l'on vit la foule des passagers en proie à une panique intense. De grands jets de lumière alter- naient avec des bourrasques d'un vent rude qui provenait de l'hélice d'un avion dissimulé au bas du décor et qu'actionnait le pilote notre ami Georges Péclet, lequel abandonnait l'interpréta- tion pour se vouer an pilotage immobile. Vint alors le typhon proprement dit : la ruée des flots sur le navire. Deux énor- mes pompes aspirèrent l'eau du canal, le fameux canal qui avait ete creusé pour la Kermesse Héroïque, et cette eau fut refou- lée ci une hauteur impression- nante sur le pont du bateau qu'un dispositif ingénieux fai- sait rouler avec une vérité asse- fàcheuse pour les nerfs des ac- teurs. Quant ci moi juchée sur ce bateau en proie ci la tempête je sentais le ma! de mer me ga- gner; je n'eus que le temps de descendre. Et, pendant deux nuits, les flots et le vent, maîtrisés par des magiciens, se partagèrent te navire ancré à Epinay, cepen- dant qu'Edwige Feuillère et Pierre Richard-Willm, alias Audrey Carter et Prince Selim apprenaient à s'apprécier et ci s'aimer pour leur commune di- gnité devant la lâcheté des an- tres voyageurs. Cette scène sera une des plus saisissantes du film. L. D. ON ANNONCE ■ Jules Berry, qui doit tour- ner L'HABIT VERT, sera aussi l'interprète de DEJEUNER AU SOLEIL et de CAMBRIOLEUR BALTHAZAR. ■ NAPLES AU BAISER DE FEU rf'Auguste Bailly sera in- terprété ci l'écran par Tino Rossi, Mireille Balin et Mi- chel Simon. Réalisation ci Na- ples par Augusto Génina. Pr. : Hakim. H LE PLUS BEAU GOSSE DE FRANCE. Scénario de Pujol, d'après la comédie de Mouëzy-Eon, réalisation de René Pujol. Biscot, qui rentre au cinéma dans ce film, sera en- touré de Josseline Gaël, Pau- line Carton, Louvigny, Oudart, Rivers Cadet, Madeleine Gé- rôme, une débutante. Pr. : Ni- cole Films. C0PÏ-B00RSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures „.■ ™ FILM D'YVES ML KAJNDE se déroulera dans une maison de rapport où un crime ayant été commis on verra plusieurs intrigues parallèles se développer au cours de l'en- quête policière. De grands artis- tes seront engagés pour les rô- les principaux. Richard Pot- tier mettrait en scène. ■SANS ESCALE diu Com- mandant aviateur Paul Bléry sera adapté pour l'écran par Yves Mirande, et le jeune met- \eiir en scène Gérard Sandoz le réalisera. ■ UN SOIR A MARSEILLE sera tourné d'après la pièce de Kene Sarvil. Interprètes proba- bles Berval et Colette Dar- feuil. Pr. : Films Azur. ■ LES ANGES NOIRS de François Mauriac seront por- tés à l'écran par Willy Rozier qui tournera ce film pour Bur- digo Film. ■ LA SONATE A KREUTZER qui pourrait bien changer de titre sera interprété par Gaby Morlay, Yonnel, Fernand-Fa- bre, Pierre Renoir et d'autres grands acteurs. Réalisateur : Jean Dréville avec la collabo- ration de son assistant-décou- peur : Robert Paul. Le scéna- rio est f/'André H. Legrand, d'après l'œuvre de Tolstoï. Di- recteur de production : Gui- chard. Studios : Joinville le 16 juin. Opérateurs : Kelber et Agostini. 20 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA MORT DE JEAN HARLOW Une des plus grandes stars américaines vient de disparaître : Jean Harlow. Cette nouvelle transmise dans le monde entier a soulevé la même douloureuse sensation que l'annonce de la mort de Rudolph Valen- tino, voici environ dix ans. Jean Harlow meurt à 26 ans après huit années d'une brillante carrière cinémato- graphique. Venue à Hollgivood en 1929, elle fut choisie par le producteur Howard Hughes pour jouer le rôle féminin des Anges de l'Enfer. Elle parut ensuite dans L'Ennemi Publie, The Secret Six, L'Homme de Fer, Platinum Blonde, La Bête de la Cité, La Belle de Saigon, Bombshell, Les Invités de Huit Heures, Hold Your Man, La Girl du Missouri, Reckless, China Seas, Riff RafT, Susy. Un de ses meilleurs rôles fut celui de la secrétaire aux côtés de Clark Gable et' de Myrna Loy dans Wife Versus Secretary. Le dernier film de Jean Harlow projeté à Paris Une fine Mouche (Libelled Lady) a connu un succès considérable. Nous reverrons Jean Harlow dans Per- sonnal Property qu'elle joua avec Robert Taylor. La mort est venue la prendre au moment où elle tournait Saratoga aux côtés de Clark Gable. Le Mariage du Duc de Windsor ne sera pas projeté en Angleterre Les distributeurs de film en Grande-Bre- tagne ont décidé de ne pas projeter dans ce pays les actualités représentant le mariage du Duc de Windsor. Les directeurs de journaux d'actualités donnent comme raison qu'il est inutile de réveiller chez le public des souvenirs péni- bles. Ils ont craint d'autre part que la pro- jection du film puisse provoquer certaines manifestations dans les salles, car de nom- breux anglais n'ont pu encore admettre l'abdication d'Edouard VIII. Cette mesure répondrait d'ailleurs au vœu du Duc de Windsor, et le Gouverne- ment anglais n'aurait fait aucune pression dans cette affaire. Deux Œuvres de Jacques Deval «Tovaritch» et «Club de Femmes» vont être retournées à Hollywood On annonce pour le 12 juin, aux stu- dios Warner Bros d'Hollywood le premier tour de manivelle du film Tovaritch, d'après la pièce de Jacques Deval. C'est Anatol Litvak qui réalisera ce film dont les vedettes sont Claudette Colbert et Charles Boyer D'autre part, Jacques Deval va mettre lui-même en scène, pour le producteur Walter Wanger, une version américaine de Club de Femmes. Ce film sera en Techni- color et Mme Jacques Deval — Else Argal interprétera le rôle que tenait Betty Stockfeld dans la version française. Le scénario devra subir de nombreuses modifications, pour se mettre en règle avec le code de moralité du cinéma américain. ■ M. Blaton, le directeur de l'A.B.C. de Bruxelles, prépare la transformation du théâtre Albert 1" (rue des Bouchers) en une salle élégante et moderne : le « Studio Stuart ». ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ " Le Chevalier sins Armure " de Jacques Feyder vient d'être représente à Londres Le premier film réalisé par Jacques Fey- der en Angleterre, Le Chevalier sans Armure, dont les vedettes sont Marlène Die- trich et Robert Donat, vient d'être présenté corporalivement à Londres Ce film, produit par London Film aux studios de Denham, et distribué par United Artists, a remporté un très gros succès. Toute la presse s'extasie sur la qualité tech- nique du film, et sur sa remarquable mise en scène, égales, sinon supérieures, à celles des meilleurs films de Hollywood. ■ Succédant à Pépé le Moko, qui vient de remnorter un grand succès au Curzon de Londres, Mister Flow va être projeté dans cette même salle. Farnandel et Dany Lorys, dans Ignace, le très amusant film de Pierre Colombier. Une Transaction de 300 Millions de Francs dans l'Exploitation britannique Londres. — Une des plus grandes tran- sactions qui soient jamais survenues dans l'exploitation cinématographique britanni- que vient d'être signée : Le Circuit des Théâtres Odéon, dont Oscar Deutsche est le président, et dans lequel United Artists possède de gros intérêts, a pris en con- trôle le circuit Donada. Le nouveau circuit Odéon-Donada repré- sentera 250 salles de Grande-Bretagne, et le capital englobé par cet accord dépasse S00 millions de francs. Le Dr Kalmus arrivé à Londres, annonce d'im- portantes améliorations du Procédé Technicolor Le Dr Kalmus, chef de la maison Techni- color, vient d'arriver à Londres où il fait d'importantes déclarations. Le Dr Kalmus a insisté tout d'abord sur les progrès réalisés par le procédé Techni- color, dont les infinies nuances pour- ront être constatées dans le film de Fredric March et Janet Gaynor, produit par David 0. Selznick, A Star is Born (Une Etoile est née). Ces améliorations, qui ont nécessité six mois de recherches et de travail intensifs, ont eu comme résultat principal d'augmen- ter la fidélité et la véracité des couleurs, particulièrement pour les teintes de la chair. Le Dr Kalmus a annoncé d'autre part que le temps n'est pas éloigné où n'importe quelle caméra pourrait être utilisée poul- ies prises de vues en Technicolor. Le Dr Kalmus a conclu, en révélant que pour la saison 1937-38, 10 % des films pro- duits par les grandes compagnies améri- caines, seraient tournés en Technicolor. ^M 24 ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦.♦♦ CINEIffl&m£RAPIIIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ABEL GANCE tourne «J'ACCUSE» avec VICTOR FRANCEN C'est un grand sujet que celui du nouveau film d'Abel Gance. C'est le plus effrayant de ces problèmes, celui dont la solution angoisse tous les cœurs, qui est traité dans J'accuse. C'est l'éternelle, douloureuse et cruelle question de la guerre et de la paix que Abel Gance met à l'écran. ABEL GANCE En effet, il y a quinze ans encore, le monde entier avait la guerre en horreur. Aux yeux de tous, elle apparaissait comme un fléau terrible, une horreur à éviter à tout prix. Jusque à ceux qui en avaient profité en étaient lassés. Dans l'humanité entière il y avait con- tre la guerre un immense accord tacite. Mais le temps a passé. Les circonstances ont beaucoup changé. De nouveau le monde envi- sage l'idée de la guerre, accepte sans frémir son retour au milieu de nous. C'était hier la guerre en Ethiopie, aujourd'hui la guerre en Espagne. Et, demain, la terre entière peut s'em- braser. Guerre! Guerre! Le mot sanglant bour- donne dans toutes les têtes. La chose horrible rôde partout. Hélas ! c'est ainsi. La pla- nète est un immense camp retranché. C'est contre cette folie collective, cette co- lère exaspérée des nationalismes que Abel Gance lance son J'accuse. C'est du courage, cela. « J'accuse, dit son héros Jean Diaz (in- carné par Victor Francen) la guerre de 1914 d'avoir préparé la guerre de 1937. J'accuse la guerre de 1937 de préparer la guerre de demain. » Voilà qui est net. C'est, transposé, le mot fameux de Jaurès accusant, lui aussi, un certain état social de porter la guerre comme la nue porte la foudre. A lui seul, ce thème de la guerre engen- drant inévitablement la guerre ce spectacle d'une VICTOR FRANCEN humanité maudite, si, pour vivre, elle doit tuer, tuer éternellement, est capable de fournir les semences d'uni chef-d'œuvre. Mais c'est en pleine pâte de réalité quotidienne. C'est sur fond de vérité ordinaire que Gance déploie les draperies de son imagination géniale. Au grand drame social d'un homme de cœur dressé contre un fléau, il incorpore une idylle. C'est une idylle tragique dont l'intensité et la profondeur d'émotion bouleverse le specta- teur. Jean Diaz, le héros de l'œuvre qui garde, d'une blessure reçue pendant la guerre de 1914-18 une fine parcelle d'acier sous son crâne, est à la merci des vagabondages de cette mitraille. Il suffira qu'elle se déplace vers le cerveau et l'attaque pour que cette intel- ligence supérieure tombe dans la folie. Du même coup, le malheureux perdra l'amour de celle qu'il aime. Lorsque la raison reviendra à Jean Diaz sa douleur sera farou- che. Mais, cette âme d'élite, de renoncement en renoncement en est arrivé à n'exister que pour tenir son serment aux fusillés de Vingré : empêcher la guerre ! Ici, il est impossible d'analyser. Le don d'évo- cation d'Abel Gance, ce génie des foules, ou, comme on dit, des masses, qui font de lui un démiurge de l'écran comme Balzac fut un démiurge du roman, cette souplesse extraor- dinaire qui lui permet de juxtaposer à une scène dantesque, une églogue et d'être dans le même morceau le Victor Hugo de la Légende des Siècles et le Béranger des Chansons d'amour atteignent dans J'accuse leur extrême pointe de perfection. Un véritable miracle artistique. Abel Garce comme son héros sonde la foi. La foi de Jean Diaz, pour empêcher la guerre, ressuscitera les morts. Et les cadavres jaillis de leurs tombes, dépouillant le manteau de terre qui les étreint, sortiront de la nuit pour rappeler aux vivants leur folie, leur erreur sanguinaire. Ils empêcheront la tuerie. Jean Diaz aura sauvé le Monde et son nom entrera dans la légende. Il est bien difficile de retracer avec une plu- me les péripéties de ce drame admirable et d'en montrer les beautés. L'encre est incapable de se substituer à l'œil. Or, il y a dans J'accuse un ensemble de visions grandioses, inoubliables, un tumulte de vérités, une magie de sensations qui tiennent du miracle. On n'a jamais encore usé avec ce relief, cette force, cette puissance soutenue, des ressources du cinéma. Du côté interprètes, les noms de Victor Francen, Jean Max, Line Noro, René Devillers disent assez la qualité du jeu. Mais dans un drame de cette envergure, la mise en scène tient le plus beau rôle et l'art du metteur en scène est tout. Abel Gance veut mener à bien une grande et noble action contre la guerre. Il fait, en même temps, une grande œuvre. Julien Vézère. c N P E R A C I N I M P E R I A 114, CHAMPS-ELYSÉES, 114 PARIS est chargé de la vente exclusive pour le monde entier des meilleurs films de 1937. APRES VOICI LES PERLES DE LA COURONNE, le plus grand succès des cinq dernières années, le film qui a battu le record des vedettes dans foules les villes de France. entre autres six films de qualité * L'ESCADRILLE DE LA CHANCE, d'après le roman de JEAN-MICHEL RENAITOUR, avec .LUI DAMITA et ANDRÉ LUGUET. *A VENISE UNE NUIT, un film de tendresse et de mystère dans le plus beau décor du monde, tourné par CHRISTIAN JAQUE, avec ELVIRE POPESCO et ALBERT PRÉJEAN. ' L ' HABIT VERT, d'après ROBERT de FLERS et CAILLAVET, réalisé par RICHEBE, avec ELVIRE POPESCO, ANDRE LEFAUR, MEG LEMONNIER, VICTOR BOUCHER. •CINDERELLA, un film de PIERRE CARON qui révèle au public du cinéma JOAN WARNER, vedetle franco-américaine, "La Poétesse du Mouvement", entourée des plus belles attractions de Paris. * LA MORT DU CYGNE, un film de JEAN BENOIT-LEVY d'après le roman de PAUL MORAND, avec le concours du Corps de Ballet de l'Opéra sous la direction de SERGE LIFAR. * LA FEMME DU BOUT DU MONDE, avec CHARLES VANEL, JEAN-PIERRE AUMONT, SUZY SOLIDOR et LE VIGAN. C N M P E R A CINIMPERIA U 114, CHAMPS-ÉLSEES, 114 PARIS r '■'■>.; JrTj' 26 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦* DEUX INCENDIES A Beauvais, un court-circuit a cause un incendie au cinéma des Variétés. Grâce au sang-froid de M. Bloch, direc- teur des Variétés, la salle fut évacuée sans le moindre incident. M. Bloch a été vivement félicité par le Préfet de l'Oise et le Maire de la ville de Beauvais de l'efficacité des mesures qui ont pu éviter toute panique. A signaler la magnifique conduite de l'opérateur Roger Bros qui réussit à sau- ver le programme et à protéger les appa- reils de l'incendie. Une lettre de félicitations lui a été en- voyée par M. Raymond Lussiez et la Com- mission des Récompenses du Syndicat Français lui a décerné, à l'unanimité, une médaille de vermeil. Le Trianon à Bédarieux, fut lui aussi victime d'un début d'incendie. Le feu a éclaté dans la cabine de l'opé- rateur, M. Albert Herrera, qui fut assez sé- rieusement brûlé. Son état n'inspire aucune inquiétude. Bravo aux directeurs et à leur dévoué personnel. 1 L' « Odéon » de Marseille sera pro- grammé à partir de Septembre prochain par M. Siritzky. ■ M. Kipler, de l'Agence 20th Centurg Fox Films de Lille vient d'être désigné pour diriger l'agence de cette même firme à Lyon en remplacement de M. Collin. M M. J. P. Florentin est nommé directeur de l'agence Warner Bros F. N. de Marseille. Nos compliments amicaux. 1 C'est le MERCREDI 16 JUIN ( | qu'ASTR PARIS FILMS | | PRÉSENTERA AU MARIGNAN | à 10 heures du matin 1 I LE GRAND FILM DE L'ANNÉE 1 L'ESCADRON BLANC d'après le célèbre roman de JOSEPH PEYRÉ Mise en scène de A. GÉNINA AVIS IMPORTANT La présentation de TROÏKA SUR LA PISTE BLANCHE, film de Jean Dré- ville, qui devait avoir lieu le 15 Juin au Marignan est reportée au Jeudi 17 Juin, 10 heures, même salle. Syndicat des Directeurs de Cinémas du Nord et du P. D. C. REUNION DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE La Commission Administrative s'est réu- nie au siège à Lille sous la présidence de M. F. François, président. Elle a décidé de remplacer à la prochaine éunion, 3 administrateurs (art. 25 des st;>- Uits). Les candidats éventuels doivent se faire connaître dès maintenant à M. Michel, secrétaire, directeur du Casino-Cinéma à Hautmont (Nord). Après un tiv:; large échange de vues, la Commission s'est trouvée unanime pour ne pas augmenter, cette année, les cotisations syndicales quoique celles-ci aient été aug- mentées dans de fortes proportions dans la plupart des régions afin de pouvoir faire face aux charges de plus en plus lourdes qui incombent aux organismes de défense syndicale. Elle a décidé d'aider financière- ment un grand organisme parisien auquel le Syndicat du Nord est attaché. La Commission a pris connaissance d'une lettre émanant d'un Maire de ville impor- tante du Pas-de-Calais invitant les direc- teurs de sa ville, à retirer immédiatement de leurs programmes tous les films dits « d'action ». Une circulaire ministérielle, transmise par le Préfet, vient à l'appui de celte prétention, mettre à l'actif de ce genre de films, la recrudescence actuelle des cri- mes, des vols et des attaques à main armée. La Commission a approuvé son président d'avoir immédiatement fait le nécessaire près des organismes de défense pour com- battre les prétentions et les arguments de ces lettres et circulaires qui, si elles étaient suivies d'effet, compliqueraient extrême- ment nos rapports commerciaux de loueurs à exploitants et seraient de nature à mettre en réel péril les exploitations qui s'adres- nt à un public populaire. Ces exploita- lions ne pourraient plus dans un très bref délai, composer de programmes qui répondent aux besoins de cette importante clientèle. La commission a vivement approuvé son président d'avoir signalé qu'il faut voir à d'autres sources la respon- sabilité -- si responsabilité il y a — d'un état de choses qu'on veut faussement impu- 'er au seul cinéma qui, en l'occurence, a, une fois de plus, bon dos. La commission a pris connaissance de la réponse des services administratifs concer- nant les réserves faites par le Syndicat au ujet de la signature des contrats collectifs. 'lie a également constaté avec regret le refus de certains de nos fournisseurs de donner satisfaction à plusieurs et récentes evendications. D'autres questions concer- uit la vie syndicale ont été également débattues ou solutionnées. Prochaine réunion de la commission : vendredi 18 Juin. La très intéressante façide de PEden de Reims pour la sortie dans cette ville de La Porte du Large. Syndicat de Maîtrise des Directeurs salariés de Théâtres cinématographiques C'est par une erreur du communiqué de ce syndicat que dans notre compte rendu de la semaine dernière, nous avons indiqué M. Schneider, directeur des Théâtres G. F. F. A. Il faut lire M. Charles Schneider, directeur général de la Société G. F. F. A., M. Gaétan de Boissière étant toujours directeur des Théâtres de cette société. L'EXPLOITATION NIÇOISE Mme Kahn acquiert "Le Mondial t» Nice, 8 juin (De notre correspondant). — Un nouveau changement important est à signaler dans l'exploitation niçoise. « Le Mondial » qui fut successivement géré par la Société Richebé et par M. Delaeter asso- cié à M. Jean Pérès, vient d'être acquis par Mme Kahn, l'aimable directrice-proprié- taire de 1' « Escurial ». La salle de la rue du Maréchal-Pétain, sise en plein centre commercial de Nice est l'une des plus modernes et des plus élé- gantes de la région. Doté de 800 fauteuils très confortables, « Le Mondial » fut tou- jours réservé aux premières visions. Et nous avons eu l'assurance que rien ne serait modifié au point de vue du mode d'exploi- tation. J'ai pu m'entretenir quelques instants avec notre excellent ami Rousseau qui seconde Mme Kahn dans la direction de 1' « Escurial » et la secondera désormais dans la direction du « Mondial » : « Nous continuerons, me dit-il, à passer des exclusivités au « Mondial » sans modi- fier en quoi que ce soit l'qccord qui lie 1' « Escurial » avec le « Rialto » pour le doublage des grands films, accord dont M. Moretti et nous-mêmes n'avons qu'à nous louer ». M. Rousseau me parle ensuite de la guerre des prix que vient de déclancher le « Paris-Palace » en devenant permanent et en mettant ses fauteuils à 3 francs. « Il est probable que les directeurs niçois n'arrivent pas à s'entendre. Dimi- nuer le prix des places alors que tous les frais d'exploitation augmentent constitue un véritable paradoxe. Nous espérons bien que notre collègue ne persistera pas dans une attitude si préjudiciable à tous... Et voici maintenant la suppression obligatoire du pourboire qui va encore compliquer le problème. Comment l'exploitation fera- t-elle face à cette nouvelle difficulté ? » Nous posons la question à notre tour en regrettant que l'accumulation continue des charges qui pèsent sur le cinéma français ne soit jamais compensée par un allégement quelconque. Il faudra bien pourtant que cela finisse un jour, Edmond Epardaud, rXXXXXXXXXTXXXXIXXXXTXX! tw cmèm 27 RAPHIE cxxxxxxxxxxxxxxxr Unanimité dans l'Exploitation Lois Sociales -- Contrats Collectifs Une Lettre de M. fougeret Cher Monsieur Harlé, L'article « Lois sociales », « Contrat collectif " paru dans le dernier numéro de la « Cinématographie Française », est d'un très grand intérêt. La réponse de M. Granon est bien celle que nous faisons tous, nous ne voulons pas faire de la politique et discuter le bien-fondé des lois qui nous sont imposées; nous demandons simplement, pour pouvoir les supporter, de faire rentrer le Cinéma dans le droit commun. Il nous est impossible de trouver une compensation à ces charges nouvelles, autre que la détaxation; actuellement les répercussions de ces charges sur l'industrie cinématographique sont écra- santes et pour certaines, catastro- phiques. Nous estimons, en province, que le moment est venu pour décider d'une conduite énergique à tenir et des résolu- tions à prendre. Nous sommes prêts à les envisager avec Paris. Veuillez agréer, etc.. A. Fougeret, Président de la Fédération des Directeurs de Spectacles de Province, Président de la Section cinématographique . M La censure vient de lever l'interdic- tion qu'elle avait un moment fait peser sur La Légion Noire. ■ La sortie en seconde exclusivité, à Paris, du film-féérie que Max Reinhardt réa- lisa l'an passé en s'inspirant de l'oeuvre im- mortelle de William Shakespeare : A Mid- summer Night's Dream (Le Songe d'une Nuit d'Eté) a eu lieu le 10 Juin au cinéma l'Aiglon. Deux Nouvelles Ssîles dans le Circuit Silly Le Palais des Arts, connu autrefois sous le nom de Palais de la Mutualité, vient d'être acquis par le groupement auquel pré- sident MM. Silly ei Lallemand. Cet établis- sement est composé de deux salles super- osées. MM. Silly et Lallemand ont également le projet de construire une grande salle de cinéma à l'extrémité du boulevard Ornano. Les Changements de Programmes se ieront le Jeudi En vue de l'application de la loi de 40 heures et en raison du changement que cette mesure apporte dans les habitu- des de la clientèle, Pathé-Cinéma an- nonce qu'à dater du jeudi 15 juillet 1937, les programmes débuteront le jeudi au lieu du vendredi, dans toutes les salles du circuit. Nous pensons que cette mesure se généralisera dans toutes les salles des grandes villes. Façide du Majestic à Agen pour Le Petit Colonel ATTENTION AUX BANDES ANNONCES DE FILMS LÉGERS A plusieurs reprises, nous avons signale ici l'imprudence de certains exploitants oui n'hésitaient pas à pi ojeter dans le même. •î ogramme des films s'adressant à la jeu- sse, et des vaudevilles légers destinés plus spécialement au public adulte. Que de plaintes n'avons-nous pas relevé sis l'organe du comité catholique du Ciné- ma, « Choisir » au sujet de films douteux projetés avec L'Appel du Silence ou David Copperfield. Le même « Choisir » soulève cette semaine la question des bandes annonces. Un lecteur de cette revue proteste, parce qu'il a vu dans le même programme qu'Elè- phant Boy, la bande annonce d'un film « spécial » sur la police mondaine dont les extraits n'étaient nulle me ij faits pour les oreilles et les yeux des nombreux enfants qui se trouvaient dans la salle. Notre confrère ajoute : « Les directeurs de salles, dans la hâte avec laquelle se composent les program- mes, laissent passer de pareilles erreurs. Il ne faut pas manquer de les leur signaler, le cas échéant, dans l'intérêt commun. Noun pensons qu'ils s'aj)ercevront, quand ils 'tint un film qui convient à tous, qu'ils ont ntérët à ne donner avec lui qu'un specta- le irréprochable. « C'est pour eux une condition de suc- cès, et il ne leur en coûtera qu'un peu d'at- ention. » Nous sommes assez de cet avis, et il nous semble que le directeur qui passe un film s'adressant spécialement aux enfants, doit avoir à cœur de ne donner dans ce pro- gramme TRIBI NON :i\ PARIS rance MX Compagnie Cinématographique de Fi 26, rue de la Bienfaisance, PARIS (VIIIe) Laborde 76-61 à 63 rappelle le succès sans précédent remporté par Pierre BLANCHAR dans LE COUPABLE un film de Raymond BERNARD d après le roman de xrançois CO-PJP EE scénario et découpage de .Bernard ^lJVLJVxrLlV avec SIGNORET SUZET MAÏS JUNIE ASTOR, ECHOCJRIN(clelaComéJie~França,se) Marcel ANDRE, JOFFRE, GILBERT GIL et Madeleine OZERAY et Marguerite MORENO Premier (jrand Prix de la Production *-y . . C^- s 1 • antique Cinématographique FILMOR 1Q37 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦♦ CÎNÉltô 33 ^GRAPHIE rYYTYXXYX: ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Gribouille Comédie dramatique (A) Oiigine : Française. Réalisation : Marc Allègre I . Auteur : Marcel Achard. Décorateur : Tranner. Opérateurs : Benoit, Thirard. M. Kelber. Musique : Georges Auric. Interprétation : Raiinu, Mi- chèle Morgan, Gilbert Gil, Jean Worms, Carette, Marcel André, Grétillat, Andrex, Ber- geron, Jeanne Provost, Pau- line Carton, Lune Clevers, Jacqueline Pacaud, Oléo. Studios : Billancourt. Enregistrement : W. E. Production : Daven. Dr. de production : R. Le Bon. Edition : A. C. E. CARACTERE DU FILM. Marc Allégret a réalisé, sur un scénario original de Mar- cel Achard, l'auteur de Jean de la Lune, un film d'une grande valeur psychologique qui se passe, partie dans une famille de braves boutiquiers, partie à la Cour d'Assises au cours d'un grand procès cri- minel. Les personnages sem- blent menés par la fatalité, mais la tolérance, la généro- sité, l'amour leur apportent la paix. On appréciera le prin- cipal personnage, ce Mores- tan qui fut un juré pitoyable, et sauva une jeune fille de la prison puis, ensuite, lui don- na refuge contre la bêtise et la méchanceté. L'ironie, la sensibilité, l'amertume et la bonté imprègnent ces images pleines de goût et de distinc- tion, et le très délicat et fin dialogue de Marcel Achard donne au film une aristocratie supplémentaire. Un atout dans ce film : la révélation d'une jeune et belle comé- dienne qui est douée d'un grand tempérament dramati- que : Michèle Morgan, et semble promise à\ une bril- lante carrière. SCENARIO. — Camille Mo- reslan, qui vit paisiblement en- tre sa femme Louise et ses en- fants, Claude, son fils, et Fran- çoise, sa fille, tient une bouti- que d'articles de sport. Les af- faires marchent, il est heureux. Nommé juré aux Assises de la Seine, dédaigné par le tirage au sort, il est appelé à suppléer un juré frappé de syncope, au cours d'un procès où Von juge une jeune fille : Natalie Ro- guin, fille d'un Russe exilé qui a tué son amant, fils d'un riche constructeur d'autos. Pris de pitié, Morestan pose plusieurs Isa Miranda et Roger Legris dans une scène du Mensonge de Nina Petrovna, le beau film de Tourjansky. questions, fait évoluer le pro- cès, vient en aide à la dé- fense et pendant la délibération du Jury, emporte les dernières hésitcdions. Acquittée, Natalie est bientôt à la merci de la mi- sère. Elle sera aidée une fois de plus par Morestan qui, l'ayant jugée innocente de son crime, l'introduit chez lui sous le nom d'un vieil ami soi-disant parti aux Colonies. La beauté de Na- talie fait des ravages dans la maison Morestan. Claude veut partir avec elle; le fiancé de Françoise, qui a appris l'iden- tité de la nouvelle employée, lui fait une cour brutale, et Claude se bat avec le goujat. Une nuit, Claude dévalise le tiroir-caisse paternel pour s'enfuir avec Na- talie, quand Morestan survient, et, pris de colère, assomme la jeune fille. Puis affolé, il veut aller se constituer prisonnier. Mais sa femme le rattrape à temps, pour le rassurer. « Gri- bouille, dit-elle, tu sauves une femme pour l'assommer trois mois plus tard... » Et l'on com- prend que Natalie restera dans la famille Morestan pour tou- jours. TECHNIQUE. — Une ex- trême sobriété caractérise cette réalisation d'un metteur en scène discipliné, qui ne cher- che aucun effet grossier. Gri- bouille est fait sous le signe de la distinction et du tact. Film tout en nuances, photographié avec unité et fort jolini dans des décors qui ne visent pas au luxe, mais sont juste accentuent l'impression de de cette œuvre. Gribouille destiné, avant tout, à des spec- tateurs sensibles aux beaux sen- timents exprimés avec mesure et iinesse. Ce film qui donne, dans sa modération, une im- pression de sécheresse, respire l'intelligence et le talent; des scènes paraissent inutiles com- me celle qui réunit les deux jeunes filles en toilette de nuit, d'autres sont trop longues, et le montage manque de nerfs. Na- turellement, les amateurs de beaux dialogues aimeront celui de Gribouille où se reconnaît le sentiment poétique de l'auteur .Marcel Achard et sa connais- sance des moindres reflets de la passion et de la misère hu- maines. INTERPRETATION. — Un Raimu très en forme, splendide, bougon, robuste et pitoyable, a comme partenaire à sa taille une toute jeune fille, révélation non seulement du film, mais de la saison : Michèle Morgan qui est fine, racée, jolie, curieuse, expressive, et dit juste avec une voix émouvante. La troupe, me- née par ces deux comédiens, est de premier ordre avec le sensible Gilbert Gil, la parfaite actrice de race : Jeanne Pro- vost, et de bons interprètes de rôles secondaires : Jean Worms, Marcel André, Grétillat, Jac- ques Baumer, Bergeron; une mention spéciale pour des silhouettes courtes mais pitto- resques : Carette, juré falot et stupide, Pauline Carton, témoin burlesque, Lyne Clevers et Oléo. Andrex est excellent en bellâ- tre et Jacqueline Pacaud est sympathique. — v. — Le Roi et la Figurante Comédie parlée en anglais (G) Origine : Américaine. Réalisation : Mervyn Le Roy Irterprétation : Fernand Gra- vey, Joan Blondell, Edward Everett Horton, Alan Mow- bray. Studios : Warner Bros. Enregistrement : \V. E. Froduct.-Edit. : Warner Bros. Pour son premier film à Hol- lywood, notre compatriote Fernand Gravey a eu à inter- préter une comédie plaisante el gaie, où il prouve triomphale- ment ses qualités de comédien, son tact, sa fantaisie. Le sujet du Roi et de la Fi- gurante est d'une amusante fa- cilité. Un jeune roi, en exil, s'amuse dans le plus grand en- nui à partager ses loisirs entre ies boîtes de nuit et la fine co- gnac. Intéressé par une jeune girl américaine des Folies-Ber- gère : Dorothy, il l'invite à sou- per, puis oublie ce rendez-vous et s'endort, Vexée, Dorothy s'en va et les conseillers de l'ex-roi imaginent de représenter Do- rothy comme la seule femme qui ait dédaigné les invitations du jeune souverain exilé, et la seule femme au monde qui ait résisté à son charme. Dès lors, Alfred VII s'éprend de plus en plus de la jolie figurante qui, de son côté, devient éperdument amoureuse de son respectueux soupirant qu'elle a arraché aux veillées nocturnes et à l'ivresse permanente. Quand elle com- prend qu'elle aime celui qui n'est pas pour elle, elle invente un fiancé, docteur américain, que le Comte Humbert va cher- cher dans un restaurant améri- cain de Paris. Un instant dupe, Alfred VII apprend vite la su- percherie, et comme celle qu'il aime vraiment s'est embarquée sur L'Ile-de-France, il loue le paquebot tout entier afin de la retrouver à bord. Et le capitaine les marie séance tenante. Leur voyage de noces se fera aux chutes du Niagara où le bateau accoste, miraculeusement... Mervyn Le Roy, réalisateur habile et à la souple technique, a réalisé un film pétillant et plein de vie et de gaieté, où plu- sieurs scènes ont un mordant et un entrain auxquels on ne ré- siste pas. On rit tout le temps à ce film qui possède de beaux décors et une interprétation pleine de vivacité et de pitto- resque. Fernand Gravey est un délicieux ex-roi, et parle un im- peccable anglais, ce qui, joint à sa fantaisie et à son humour de comédien européen exception- nel, l'a fait admirer par Holly- wood. On aimera la piquante Joan Blondell qui forme avec Gravey un couple délicieux. Et Everett Horton est, comme tou- jours, irrésistible avec ses effa- rements et sa dignité comique. 34 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIMEM4T0GRAPHIE Orane Demazis et Gabriel Gabrio, deux poignants interprètes de Regain film auquel travaille actuellement Marcel Pagnol Cent Films allemands seront projetés au Pavillon allemand de l'Exposition Une centaine de films allemands, com- prenant 60 grandes productions et 40 courts sujets, seront projetés au pavillon al- lemand de l'Exposition Internationale de Paris. Parmi les grands films, citons : La Sona- te à Kreutzer, L'Empereur de Californie, le dernier film d'Emil Jannings : Le Maître, et Les Traîtres, une production qui représente le plus grand effort du cinéma allemand cette année. Les courts sujets montreront les aspects les plus divers du pays allemand, ainsi que la vie économique, industrielle et agricole de cette nation. Les Groupements des Clubs de Cinéma d'amateurs se réuniront à Paris A l'occasion de l'Exposition des reprises des meilleurs Films français au César et au Ciné-Opéra A l'occasion de l'Exposition Internatio- nale de Paris, et pour permettre aux étran- gers visitant la capitale de se faire une idée rétrospective de la production cinéma- tographique de notre pays, M. Queyrel a décidé de projeter, dans deux salles de son circuit — le César et le Ciné-Opéra — des reprises des meilleurs films français réalisés ces dernières années. Chaque programme sera composé de deux grands films. Le premier programme qui débute au- jourd'hui vendredi comprend La Kermesse Héroïque de Jacques Feyder et A nous la Liberté. Il sera spécialement intéressant de revoir A nous la Liberté qui n'avait pas été projeté depuis longtemps et de compa- rer ce film avec Les Temps Modernes de Charlie Chaplin. Au cours de la séance de clôture du 2e congrès des films d'amateurs, qui se tint à Berlin en Juillet 1936, il fut décidé que le 3" congrès des films d'amateurs se tiendrait à Paris. Ainsi que nous l'apprenons ces jours-ci, la Fédération Française des Clubs de Cinémas d'Amateurs vient de décider que le 3° congrès international aurait lieu à Pa- ris du 6 au 12 septembre 1937, et ce congrès se déroulera dans le cadre de l'Exposition Universelle. Pour ce congrès, comme pour le précédent, un concours aura lieu et les meilleurs films d'amateurs seront primés. On sait, qu'en 1936, l'Allemagne s'était vu attribuer au concours les premier et deuxiè- me prix et que les nombreux compétiteurs appartenaient au monde entier. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Troisième Grande Fête Champêtre de l'Amicale des Représentants L'Amicale des Représentants des Maisons de Location de Films de France et des o'onies (section de Paris), organise sa troi- sième grande fête champêtre qui aura lieu au bénéfice de sa caisse de secours, le sa- medi 26 Juin sur les bords de l'Oise. Le départ aura lieu par autocars, qui assu- reront également le retour, à neuf heures très précises. Le rendez-vous est fixé au Capitole-Cinéma, 6, rue de la Chapelle, 18e. Le prix de la carte, qui a été fixé à 65 fr. (taxes et pourboires compris), donne droit au voyage aller et retour, ainsi qu'aux apé- ritif, déjeuner, café, liqueurs, cotillon, etc. n grand bal champêtre, un concours de pêche doté de nombreux prix et un grand nombre d'attractions sont inscrits au pro- gramme de cette fête, qui promet d'être très réussie et à laquelle assisteront très nombreux, nous l'espérons, les représen- tants de notre industrie. L'ALIBI... Un grand film français interprété par ERIC VON STROHEIM ALBERT PRÊJEAN JANY HOLT LOUIS J O II V ET Un film de PIERRE CHENAL Scénario et dialogues de MARCEL ACHARD Distribué par ÉCLAIR - JOURNAL Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 e\ 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ MALADIE Nous avons les meilleures nouvelles de M. Georges Agi- man, qui a été transporté d'ur- gence lundi dernier dans unfi clinique de Neuilly pour y su- bir une intervention chirurgi- cale. Opéré par le Docteur Jau- nard, M. Agiman entrera en convalescence sous peu de jours. DEUILS M. Clavers, directeur du Pa- ris-Ciné et du Batignolles-Ciné- ma, administrateur du Syndicat français, vient d'avoir la dou- leur de perdre son père. A cette triste occasion, nous adressons à M. Clavers et à sa famille l'expression de notre sympathie et nos très sincères condoléances. Notre excellent confrère et ami, M. Charles Robert-Dumas, le distingué auteur de Deuxiè- me Bureau, vient d'avoir la dou- leur de perdre son frère, .M. Alexandre Robert-Dumas, pro- fesseur honoraire de l'Univer- sité. Nous présentons à M. Charles Robert-Dumas, nos très sincè- res condoléances. BELGIQUE La Société Eden Productions vient de confier la distribution en Belgique du dernier grand film d'Yves Mirande : A nous Deux Madame la Vie, qui groupe les noms de Simone Berriau, André Luguet, Jean-Louis Bar- rault, Aimos, Thérèse Dorny, à M. Faucon, l'actif directeur de Delta Film à Bruxelles, qui déjà l'an dernier lança Le Mioche avec le succès que l'on sait. PRODUCTION DORU C'est Rama-Tahé, l'interprète inoubliée de CAIN, qui sera Miarka dans le grand film que Jean Choux va réaliser pro- chainement, d'après le célèbre roman de Jean Richepin, pour les Productions Henri Doru. A côté de Rama-Tahé, sont déjà engagés : Marcel Val- lée, Léon Bélières, Roger Le- gris, l'amusante Fusier-Gir et l'originale Maximilienne. Trois rôles sont encore sans titulai- res... mais ce n'est qu'une ques- tion de jours. Rappelons que le découpage est d'Emile Roussel et de Georges Volly, que l'opé- rateur est l'excellent Willy et que la partition sera signée d'Arthur Honegger. CÎNÉr>$ RAPHIE SE 35 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ julien Duvivier s'entretient avec ses collaborateurs pendant les prises de vues de Un Carnet de Bal. « L'ESCADRON BLANC » L'Escadron Blanc, qui tient en version originale, l'affiche du Studio de L'Etoile depuis six mois, sera présenté en version parlée français, mercredi 1(> juin à 10 heures, au Marignan, avenue des Champs-Elysées. LYON Tinlin des Martigues et Un de la Cannebière, deux produc- tions Vondas interprétées par Alibert et des vedettes de pre- mier ordre ont été traitées pour la région de Lyon par M. Go- ber t. Pierre Nord, l'auteur de Double Crime sur la Ligne Maginot, photographié à Billancourt au cours des prises de vues de ce film. On reconnaît auprès de lui Félix Gandéra, Victor Francen, Vital et Albert Weiss. On a arrêté Janine Crispin dans <(Le Maître 4e Poste)) Un commissariat de Pé- tersbourg... en 1885. On vient d'arrêter une femme; le com- missaire, près de la haute cheminée classique, inter- roge la jeune fille qui a les cheveux blonds frisés et les yeux clairs de Janine Cris- pin. Elle proteste, nie être une prostituée... Un instant pathétique est enregistré : l'arrivée du père de la jeune fille, Virine, maître de poste russe qui vient reconnaître sa fille et la sauver de la pri- son. Ce maître de poste, au visage ravagé par la souf- france, c'est le grand tragé- dien Harry Baur, qui fait re- vivre, après Alexandre Sa- nine, une des plus émouvan- tes figures de la littérature russe. Tourjanskv dirige la scène Dans quelques jours, nous assisterons à une scène dans le décor d'un grand bal... L'opposition des scènes sor- dides et des images somp- tueuses ne sera pas l'un des moindres attraits du Maître de Poste de Pouchkine. Ja- nine Crispin, Harry Baur, Georges Rigaud, vedettes du film sont entourés de Suzy Prim, Charles Dechamps, Là- bry, Sinoël. Le dialogue est de Carlo Rim, et la musique de Michel Lévine. — L. D. « LA DANSEUSE ROUGE » PASSE TROIS FOIS PAR JOUR A L'OLYMPIA AVEC DES SOUS-TITRES ANGLAIS Par courtoisie pour nos hôtes actuels de langue anglaise, Pa- thé Consortium Cinéma vient de prendre une initiative qui fait le plus grand honneur au ci- néma français. En effet, depuis vendredi der- nier son nouveau film, La Dan- seuse Rouge, qui est projeté ac- tuellement à l'Olympia Pathé, passe trois fois par jour avec des sous-titres anglais. Cette initiative obtient le plus franc succès auprès des Anglais et des Américains très nom- breux à Paris actuellement et a été très flatteusement commen- tée par la presse anglaise et américaine de Paris. A.0ALLET ' T^£OtwC''Réclame & Rideai de Scène FomcLonnwii ELedfiqmnmt ou non uEPAULôouDAY LL HAVRE Ta".- 2 uQNEs{|g:|| BUREAUX ET ATE.U ERS : I7&I 36 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES FILMS NOUVEAUX 1 FILMS NOUVEAUX 2 FILMS FRANÇAIS Euskadi (Impérial). La Belle de Montparnasse (Olym- pia i. 1 FILM DOUBLE L'Héroïque Embuscade (Para- mount). 1 FILM EN VERSION ORIGINALE Sur les Toits de New-York (Nor- mandie). CESSIONS DE PARTS SOCIETE LE CESAR, 65, avenue de Champs-Elysées, Paris. M. Franck CARREE, a cédé 10 parts à M. Félix Raret, à M. René Meyer. et à M. André Trimbach. M. 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Marignan, 10 h., Lux. Yoshivara. JFUDI 24 JUIN Apollo, 10 h., Warner Bros. Le Boi et la Figurante. DATES BETENUFS Mardi 2!l .juin, Fox Europa. Mercredi 30 juin, Fox Europa. Mardi (î juillet, Fox Europa. Mercredi 7 juillet, Fox Europa. Jeudi 8 juillet, Fox Europa. « T I T R E X » TOUS TRAVAUX EXECUTION RAPIDE Sous-titrages en toutes langues - Listes de dialo- gues - Scénarios - Décou- pages de films - Synopsis - Traductions - Circulaires PRIX LES MEILLEURS MECANOGRAPHIE SAINT- GEORGES, 40, rue des Martyrs, Paris 9' Téléph. : Trudaine 81-66 CESSIONS CINEMA, à Morsang-sur-Orge (Sei- ne-et-Oise). Vendeur : Fournery. Acquéreur : Panic'helli, dit Reuez. Oppositions : Me Haber, avoué à Corbeil. Première publication : Affiches dé- partementales de Seine-et-Oise, 14 mai. CINEMA, à Saintes (Charente-Infé- rieur). Vendeur : époux > Co,uzinet. Acquéreur : époux Lafarge. Opposi- tions, étude Foucauld, huissier à Saintes. (L' Inde pendant, 15-5-37 1. CINEMA ET SPECTACLES, 09 bis, fbg de Mozac, à Riom (Puy-de- Dôme). Vendeur : époux Raffin-Bour- geat. Acquéreur: Robert Mongematin. Oppositions: Me Rouhier, notaire à Riom. (Le Courrier du Puii-de-Dôme, 8-5-37). CINEMA ET SPECTACLES, bd De- saix et rue Hélénie, à Riom. Vendeur: époux Raffîn-Bourgeat. Acquéreur : Robert Mongematin. Oppositions Me Rouhier, notaire à Riom. (Le Cour- rier du Puy-de-Dôme, 8-5-37). GERANCE ET EXPLOITATION DE CINEMA, 93, avenue de la Républi- que, à Montrouge (S. .A 99 and). Ca- pital: 30.000 fr. (Q. J., 18-5-37.1 GRAND NATIONAL FILMS (S. A. 99 ans). Films, 33, Champs-Elysées, Paris. Capital 50.000 fr (Ar. C, 19 mai 1937.) TRANSATLANTIC FILMS (S. à R. L., 50 ans). Films. 67, Champs-Ely- sées, Paris. Capital: 25.000 l'r. (Loi. 15-5-37.) CINEMA FLOREAL, 13, rue de Bel- leville, Paris. Cession de parts (P. A. 15-5-371. CINESTUDIC, 134, rue Ordener, Pa- rid. Cession de parts. (P. A.. 19-5-37*} SECRETAN PALACE, 104, Champs- Elysées, Paris. Modification aux sta- tuts. (V. G., 15-5-37.) DUQUENNE Emile,- commerce de meubles pour productions cinémato- graphiques, 33, rue Labat, Paris, et actuellement sans domicile connu. N" 52.282 du greffe). DE KOCK, exploitant un cinéma, 4, rue de l'Abbaye, à Marommc (Seine- Inférieure). Jugement déclaratif de faillite du tribunal de commerce de Rouen en date du 12 mai 1937. FAILLITES Tribunal de Commerce de Rouen, jug. du 12 Mai : de Kock, exploitant cinéma à Maromme, rue de l'Abbaye, 4, (Seine-Inférieure). Larranaga, exploitant cinéma à Maromme, 4, rue de l'Abbaye. Tribunal de commerce d'AIbi : jug. du 4 mai 1937 : Goin, cinéma et calé, avenue de la Gare, Albi ( Farn). HIRSCH WEIL (René). - - Cinéma C.améo, 33, avenue de la Victoire. COLONIAL FILM EXPORT BAUDOIV SA1IVT-LO & Cie Société à responsabilité iimitée au capital de 300.000 frs COMMISSION - EXPORTATION DISTRIBUTION AUX COLONIES FRANÇAISES R. C. Seine 251-148 11, Boulevard de Strasbourg, PARIS (10*) Cabie-Adress« > cinebaudon-paris Même Maison à BRUXELLES, 24, Rue Linné» m : PROVENCE 63-10, 6311 Imp. de La Cinématographie Française. 29, rue y-^oulan, Paris. Le Gérant : P. A. Harlé. Le Secrétariat Cosmopolite FTABLIT les SOUS-TITRES lit des SYNOPSIS traduit en toutes langues Echos, Scénarii, Découpages Listes de Dialogues PRIX TRES INTERESSANTS 18, Rue Foucroy, PARIS Téléphone : CARNOT 17-58 iiiNiiiiiiiNiiiiiiiiiiimiiiiniiiiiiiiiiiiniiiiiifiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiimiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiniiiiii . iiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiii^ ■JES GRANDES Fil HUES DE FRANCE iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin Vient de paraître LE TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ OU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Franco : 45 francs Compte Chèques Postaux 34028 LE TOUT - CINEMA 19, rue des Petits-Champs (1er). 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Marthâ EGGERTH paru: et chante EN FRANÇAIS POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS LA CHANSON DU SOUVENIR <$> CE NUMÉRO CONTIENT s EDITORIAL : Les plus liantes personnalités d'Europe seront à Paris dans une semaine. Les Délégations étrangères du Congrès. Programme de l'organisation du Congrès, programme de la Fipresci. Le film allemand à l'Exposition. Alexandre Korda, retour d'Amérique, précise ses accords. L'affaire G.F.F.A. au Palais. L'ambassadeur d'Italie remet les prix de la Biennale de Venise aux lauréats français. M. Burneij lialaban a rencontré de nombreux direi teurs de. cinémtt. Un livie de Martin Quigley. In bilan des importations de films dans le monde. No-ivelles du cinéma brésilien. Le nouveau quota anglais. Greta Garbo honorée en Suède. Self annonce sa sélection. Anton Walbrook à Paris. P.-A. HarW POUR LES DIRECTEURS : Changerâ-t-on de programme le jeudi mercredi Lettre de M. Bastide à M. Bailby. Diminution du prix de l'électricité. L'exploitation anglaise se préoccupe Trop de films efci Afrique du Nord, Dans les studios Anal-se des films. Informations. Petites annonces. ni le du René Célier. Pierre Autre. Lucie Dciain. R A I M U A L E R M E BRASSEUR GERMAINE AU S S E Y S Y L V I A BATAILLE PAULINE CARTON GEORGIUS G U I S O L SATURNIN- F A B R E MARGUERITE TE M PLE Y sont réunis dans VOUS N'AVEZ RIEN A DÉCLARER ? tXIIITTTTTTTra f,XXXXXXXXXXXXX3 M. M. 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O 2 JUILLET 11, Avenue Hoche, 9 h. 30. — Séance d'ouverture du Congrès. Discours de bienvenue du Président. Appel des pays représentés. Constitution de la commission des mandais. Constitution de la commission financière. Désignation des délégués exerçant le droit de vote (itirc Saint-Lazare, 12 heures. — Départ de Paris pour le Déjeuner dans le train. Au Havre lô heures. — Dans le grand salon de « Normandie > du Congrès par un Ministre, visite de « Normandie ». {Vers) 20 heures. — Retour à Paris. '- 21, Boulevard Jourdan (14e), 21 h. 30. — Grande soirée de ga sitaire. MERCREDI 7 JUILLET Avenue Hoche, 10 heures. -- Séance de la commission des mandats. Examen des mandats des délégués. Elaboration du rapport de la commission. Avenue Hoche, 10 heures. -- Séance de la commission financière Election du président de la Commission, dépôt par le secrétaire-trésorier du rapport et examen des comptes, fixation des cotisations annuelles des sections (800 francs belges) et des membres correspondants (200 francs belges). Désignation du rapporteur de la commission. Approbation du rapport de la commission, du rapport de la trésorerie et des comptes; fixation des cotisations. Avenue Hoche, 11 heures. — Séance du Réunion commune de la Fipresci et filmée. Examen du rapport sur les frais de journaux filmés. 13 heures. — Déjeuner. Avenue Hoche, là heures. — Séance du Congrès. Approbation du rapport de la Commission financière. Rapport du secrétaire général. Discussion; approbation; fixation de la 13" Session du 8" Congrès de la Fipresci. Rapport du conseiller juridique sur les questions douanières il 11 11. Il Congrès. de l'Union Internationale de la presse transport et les droits de douane des du cinéma d'amateur. Palais de l'Elysée, l(i heures. dent de la République. 11, Avenue Hoche, 17 heures. Comité Exécutif et relatives Réception des (mets des délégations par le Prési au La dignité professionnelle des journalistes cinéma- tographiques, leurs droits et leurs devoirs. Rapport des sections et des membres correspondants. Discussion. Champs-Elysées, 23 h. 30. -- Soirée de gala au « Marignan-Pathé ». JEUDI 8 JUILLET 11, Avenue Hoche. 10 h. 30. — Séance du Comité Exécutif. Constitution de la section française. Exposé du directeur permanent. Décision. 11, Avenue Hoche, 11 heures. — Séance du Congrès. La dignité professionnelle. Suite de la discussion. Décision. Vote des résolutions en seconde lecture. Election du président : est introduite la candidatun le M. Casini (Italie). Clôture du Congrès. Hôtel de V'I'e, 10 heures. — Réception à l'Hôtel de Ville de Paris. ■foinville-le-Pont, 17 heures. — Visite de Studios. 20 heures. — Grand banquet officiel de clôture offert aux congressistes. tes questions inscrites à Ê'ordre du Jour du Congrès de la Fipresci, les délégués pourront suivre, parallèlement, les tra- vaux du Congrès International du Film; pour des raisons qu'iï est superflu de développer les dirigeants des deux organisations ayant, en effet, estimé qu'ii serait heureusement profitable, de faire ""coïncider la date des deux Con- grès. En dehors des séances de travail pré- vues pour les S, 6„ 7 et S, le 9 restant à Ea disposition de chaque délégation, des manifestations artistiques, des récep- tions, des visites à l'Exposition sont or- ganisées par l'A. P. P. C. française qui tient à recevoir ses confrères étrangers avec tout l'éclat que commande l'impor- tance même des travaux de ce grand Congrès, et la sympathie que tous les membres de la Section française por- tent à leur collègues étrangers. RÉCEPTION DES DÉLÉGUÉS Les délégations seront reçues par la Sec- lion française de la Fipresci (A. P. P.C.) qui a détaché auprès d'elles les membres de son Comité donl les noms suivent : Pour les délégations italienne, polonaise qui seront logées à l'Hôtel Pierre-I" de Ser- bie : MM. A. Robert et A. Tinchant. Pour la délégation allemande, logée à l'Hôtel Pont-Royal : MM. G. Thierry et Co- lin-Reval. Pour les délégations de Belgique, de l'Union Internationale de la Presse filmée et de Hongrie, logées à l'Hôtel d'Iéna : MM. Harlé et Jacques Faure. Pour les délégations des Organes perma- nents de la Fédération et de la Hollande, logées à l'Hôtel Pont-Royal : M. Jacques Verhylle. Pour les délégations du Vatican et du Luxembourg logées à l'Hôtel du Jubilé : M. Armand Verhylle. LIEU DES RÉUNIONS Rappelons que le siège de î'A.P.P.C. française, où auront lieu les séances de travail du Congrès Fipresci, et où pour- ront se rallier, pour tout renseignement, les délégués étrangers, est II, avenue Hoche (près de l'Etoile). Téléph. : Car- not £9-33. Il est indispensable que les confrères étrangers se munissent, dans leur pays même, de la Carte de Légitimation de l'Exposition (2© frs français), qui leur donne divers avantages et notamment une réduction de 50 ', sur les chemins de fer français. Les cartes d'entrée à l'Exposition se- ront établies à Paris par le Commissa- riat du Congrès, ainsi que diverses autres facilités. En dehors de certaines réceptions dont l'ordonnance et Ea date exacte ne seront fixées qu'ultérieurement nous donnons ci-contre le programme dé- taillé du Congrès. LES DÉLÉGATIONS Ce Congrès, très important par les tra- vaux portés à son ordre du jour, est orga- nisé par la. section française de la Fipresci (A. P. P.C..) et sera présidé par M. Jean Cha- taigner, préside ;i: de la Fipresci, assisté des membres du bureau. Outre les représentants de la section française qui seront nombreux et quelques 14 notabilités du monde journalistique Iran çais, il comprendra : Les représentants des Organes perma- nents : MM. Duwaerts, Directeur; Widy, Secré- taire-trésorier; Cauvin, Conseiller tech- nique. Ceux (le l'Union internationale de la Presse filmée : M. Piron, Van Hecke, de Witt. Et les Sections nationales étrangères qui comprennent une centaine de délégués de la grande Presse quotidienne ou hebdoma- daire et corporative de l'Europe, auront à leur tète : Allemagne : MM. Kôhn, Bayer, IV Olims- ky. Autriche: MM. Deutsch German, I)'" Herle, I)' Gesek. Belgique : MM. Wildiers, Turfkruyer, Lejeune. Hollande : M. Vierhout. H 'ung rie : M. Lajta. Italie : MM. Casini, Chiarini, Ferretti. Luxembourg : M. Grégoire. Vatican : M. Meneghini. CIME Le Film Allemand au Pavillon Allemande l'Exposition Sous les auspices de la Reichsfilmkam- mer, de nombreux films allemands seront projetés à l'Exposition Universelle de Pa- ris. La raison fondamentale de ces projec- tions est de permettre aux nombreux visi- teurs de se rendre compte de la mentalité de la nouvelle Allemagne et d'avoir un aperçu de la vie sociale, culturelle et scien- tifique du 3° Reich. Il sera également permis, au moyen des films documentaires qui seront projetés, de se rendre compte de la beauté de la cam- pagne et des villes allemandes. Dans le Pavillon Allemand (Deutsches Haus), le professeur Brinkmann a érigé une salle de 240 places. Et dans celle-ci, pendant toute la durée de l'Exposition, en spectacle permanent, on pourra assister à la projec- tion de films spectaculaires, de films docu- mentaires, d'actualités et de films à fo" ma' étroit servant à l'en e:i>nenu'iL. L'entrée de cette salle sera gratuite. L'activité cinématographique allemande se manifestera spécialement à l'occasion de la semaine allemande des fîliiiï documen- taires qui aura lieu en septembre, ainsi que pendant la semaine de ga'a interna- tional à laquelle l'Allemagne sera repré- sentée par ses meilleurs films. A n'en pas douter, un gros intérêt se manifestera à l'occasion de la présentation de « Deutschland heute » (L'Allemagne d'aujourd'hui) qui sera un film en couleurs réalisé d'après le procédé Siemens-Berthon. Il sera également projeté, pendant l'Ex- position des parties du film sur les Jeux Olympiques, une réalisation de Leni Rie- fenstahl. M. Grassi fonde la Société Synex Nous venons d'apprendre que M. Grassi, l'ancien Directeur de la Société Gaumont, très connu en France et à l'étranger, vient de créer la Société Synex, qui s'occupera de l'exploitation, synchronisation des films français en France et à l'étranger. M. Grassi est un homme d'une grande expérience dans la branche cinématogra- phique, ce qui représente un vif intérêt pour l'exportation du film français à l'étranger. FR RAPHIE SE cxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxia De retour des Etats-Unis, Alexandre Korda précise ses accords avec Sam Goldwyn et United Artists Alexandre i&orda est i entré à Londres lundi dernier après uon séjour de deux mois aux Etats-Unis. On sait que le chef de London-Film a pris une option sur la moitié des actions de United Artists, l'autre moitié allant à Samuel Goldwyn. Cet accord garantit un revenu de 200 millions de francs à l'étranger pour les films anglais réalisés à Denham. D'ici la fin de Tannée, 14 films anglais seront produits à Denham et distribués dans le monde entier par United Artists. Se nombre total des films réalisés en 1937 par London Film et ses produc- teurs associés sera de 24. Il y aura un échange complet de ve- dettes entre United Artists à Hollywood et London Film à Denham, Samuel Goldwyn réalisera une partie de « Goldwyn Follies » à Denham. Wal- ter Wanger tournera à Londres, un film avec Sylvia Sidney et Charles Boyer tandis que Charlie Chaplin parle de pro- duire également « «Regeney » en An- gleterre. P. AUTtfE. NOMINATION Edwige Feuillère et P.-R. Willm dans La Dame de Malacca A propos de la présentation de grands films à l'Exposition La Confédération du Cinéma a demandé à M. Delac, qui préside aux organisations du Cinéma à l'Exposition, d'intervenir pour éviter que de grands films, par ail- leurs en exploitation commerciale, soient projetés à l'Exposition. M. Charles Delac a bien voulu informer par lettre la Confédération que cette ques- tion a toute son attention, et qu'il fera tout ce qu'il pourra pour éviter semblables faits. Nous apprenons avec un très vif plaisir la nomination à la dignité de Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur de M. Quey- rel, directeur des salles des Agriculteurs, César, Ciné-Opéra et Bonaparte. Nous lui adressons à ceile occasion nos affecteuses félicitations. Caisse Centrale de la Cinématographie Un certain nombre d'actionnaires de la Caisse Centrale de la Cinématographie s'étanl trouvé dans l'impossibilité d'assis- ter à l'Assemblée constitutive de cette so- ciété, le Conseil d'administration nommé à titre provisoire, avait décidé le jour même de la constitution, de donner sa démis- sion le 22 juin, date à laquelle a été convo- quée une assemblée générale qui recevra (a démission de tous les administrateurs actuels, et nommera de nouveaux adminis- trateurs. Ainsi, pourront participer à l'élection du Conseil définitif, tous les actionnaires qui n'avaient pu assister à l'assemblée consti- tutive. Gaumont Franco-Film Aubert au Palais Dans notre dernier numéro, nous annon- cions cpie l'audience du 12 juin pourrait bien débuter par un coup de théâtre. Nos lecteurs auront vu que nous étions bien informés. En effet, le Ministère Publie remit au Tribunal le dossier de la section financière contenant ta plainte de 40 ac- tionnaires contre les administrateurs de la Société. 11 y serait contenu que les assemblées furent irrégulières; que le passif des socié- tés exploitées avait été dissimulé ou atté- nué, alors que l'actif était majoré. On discute beaucoup sur la signification de ce geste du Ministère Public que l'on s'étonne de voir plaider contre Gaumont el, par suite, contre le concordat - dont seuls doivent bénéficier des administra- teurs qui, par leur gestion, n'ont donné lieu à aucune critique. On est amené à supposer que le Gouver- nement n'esl pas intervenu en la circons- tance. Il doit avoir, à l'heure actuelle, d'au- tres préoccupations et nous doutons qu'il ait ies disponibilités nécessaires au ren- flouement de la grande société. On pense que la section financière aurait agi de sa propre autorité jugeant de son devoir d'éclairer le Tribunal sur la situa- tion. L'affaire revient le 19 juin. Il est possible que cette seconde audience nous réserve d'autres surprises. □LX2 • - r wm CIlVJtfATOGRAPHIE KANCAISE - - --^ -a 15 CXXXXXXXXXXXXXXXXX YYYYll M. BARNEY BALABAN de passage à Paris s'est entretenu avec de nombreux exploitants .M. Barney Balaban, Président de la Para- niouiit de New-York, vient de faire, nous l'avons dit, un long voyage d'études en Eu- rope et a séjourné plusieurs jours à Paris. Ii était accompagné dans sa visite par .M. John W. Hicks, ,lr., vice-président de cette société, (l'est dire l'attention que Paramount porte au marché européen, dont M. Hicks a personnellement une connaissance appro- fondie. Ils sont repartis le 2 juin pour les Etats-Unis. Au cours de son passage, M. Balaban, à qui l'on doit la réorganisation générale de la Paramount œuvre à laquelle il a ap- porté son expérience personnelle d'exploi- tant — a rencontré de nombreux directeurs de cinémas en différents pays. Il l'a l'ait avec d'autant plus d'intérêt qu'il était lui-même, avant de prendre en mains les destinées de la Paramount, à ia tète d'un des plus grands circuits de ciné- mas en Amérique. 11 esl, par conséquent, mieux à même que quiconque de compren- dre, d'étudier et de résoudre les problèmes de l'exploitation cinématographique, en France comme partout. Grâce aux heureuses modifications qu'il a apportées à l'organisation Paramount, grâce à ses conseils, à ses avis éclairés, celle société est aujourd'hui dans une situa- lien des plus favorables. Etant donné que .M. Zukor a repris en 1936 la direction de ia production aux stu- dios de Hollywood, cl que, de plus, la Pa- ramount possède à elle seule 1.400 cinémas aux Etats-Unis, on peut cire assuré d'avance qu'aucun problème, ni an point de vue pro- duction, ni au point de vue exploitation, n'échappe aux dirigeants de celle société. Ces deux faits sont, en quelque sorte, i'as- surance - une assurance formelle - que Sa nouvelle production Paramount 1937- 1938 sortira des sentiers battus et s'impo- sera, sans nul doute, de façon indiscutable. M. Balaban, comme M. Zukor, qui a fondé la Paramount voici vingt-cinq ans, est un sincère ami de n :he pays. Il le prouve, non par des mots, mais par des actes. C'est grâce à ces deux hommes que Paramount, à force de compréhension, de loyauté, d'amitié, est aujourd'hui considérée par tout le monde en France, non pas comme une société étrangère, mais comme une so- ciété alliée - mieux : une société amie. M. Cheever Cowdm, Président d'Universal L'Ambassadeur d'Italie remet aux lauréats vient à Paris français leurs prix de la Biennale de Venise Le président du Conseil d'administration de la nouvelle organisation Universal Pié- tines Company Inc. M. J. Cheever Cowdin, au retour d'un voyage d'études en Europe est attendu à Paris lundi prochain 21 Juin. Le 17 juin à midi, en l'Hôtel de l'Ambas- sade d'Italie, 50, rue de \ arennes, ont été remis, en présence d'une assistance choi- sie, par son Excellence l'Ambassadeur it Italie, Vittorio Cërruti, les prix décernés par le Jury de la IV' Exposition d'Art ciné- matographique de Venise. Rappelons (pie la coupe Volpi avait été attribuée ù Mme Annabella pour son ex- cellente interprétation dans Veille d'Armes; lu coupe du Ministère de lu Culture Popu- laire (t Jacques Feyder, pour lu réalisation de La Kermesse Héroïque; lu médaille de la Biennale (i la Compagnie des Grands Ar- tistes Internationaux pour le Coin des En- fants, mis en scène par Marcel L'Herbier. Henri de Monfreid dans Les Secrets de la Mer Rouge. A Hollywood, les grèves sont enfin terminées La grève des studios américains, qui durait depuis 7 semaines, est enfin ter- minée. Les techniciens, artistes et artisans dv film ont tous repris Se travail le lundi 14 juin, Notre Numéro Spécial paraîtra Samedi prochain 26 JUIN Dernière Heure d'envoi des Informations et Annonces | Clichés compris) LUNDI 21 JUIN à MIDI EN MARGE DE " LA FILLE DE LA MADE ON " Camille Bert, grand et modeste auteur Camille Bert est un artiste étonnant. Co- médien de grande classe, il compose avec la même maîtrise un de ces nobles person- nages comme le colonel du Grand Jeu de Fe-der, un de ces aventuriers sans vergo- gne comme le baron louche de Police Mon- daine, un traitre faible et sans réaction tel CAMILLE BERT Un grand acteur que nous verrons dans La Fille de la Madtlon avec Ninon Vahin ec Henri Garât. ce haut dignitaire Allemand dans Les Louj>s entre eux. En dépit de sa verdeur, il est nanti d'une lies plus importantes carrières du cinéma français. A la scène, il donna la réplique à Sarali Bernhardt. Il a connu la belle époqui du Théâtre Impérial Michel à Saint-Péters- bourg cl eut à ce moment comme camarade de plateau : Francen, Dermoz, Dubosc et d'autres encore dont certains ont dsparu. Il créa Le Grand Voyage, Le Flambeau. Le Voleur et quelque vingt pièces diverses. Plus de 134 films muets ou parlants l'ont eu comme interprète. Avant la guerre, il a tourné avec Gance, Feseourt, Feuillade, pour ne citer que ceux-là. Puis, après l'ar- mistice c'est Pouctal, Raymond Bernard, Gleize, Ophûls, Poirier, et j'en oublie- qui lui demandèrent d'interpréter leurs films. Tout récemment, il a tourné Feu, Yoshi- ux.ia et nous venons de le rencontrer sur un plateau du studio de Neuilly portant ma- gnifiquement l'uniforme d'un 'colonel dans La Fille de la Madelon « Dans ce film, nous dit-il, je ne joue pas un rôle 1res important, mais cela m'est égal. Pour moi, l'importance d'un texte n'a qu'un intérêt secondaire. Je trouve très naturel, des l'instant que le metteur en scène a besoin d'un homme dont j'ai la silhouette de jouer eei homme, si fugitive que soit son apparition dans le cours du film ». J. J. L. 16 CZYTTYYYJiY'XTYXTYTXXXXTLXl CINE FR RAPH1E SE SUR LA PISTE BLANCHE f&vesr, FERNy atn *n»*^Ww^ PIERREMAGNIER Scénario de HALÉGRAND Dialogues de Roger FERDINAND et HALÉGRAND Découpage technique çle ROBËRPIRAUL "C'e FRANÇAISE GlNEAAAf 00 RAPHIpOE ^■0-42 r.Frotnçdts1er. Paris Tel: Elysëes: 66-4-+ d+7. Vente à l'étranger TRANSAT- FILM 2'9'K de Marigndn .Tel : Elysées 22-20 ' ' «La Décence dans les Films» UN LIV8E DE MARTIN QUIGLEY M. Martin Quigley, président des Qui- gley Publication qui éditent nos deux con- frères américains Motion Picture Herald et Motion Piétine Daily vient de publier un livre intitulé Decency in Motion Pictures (La Décence dans les Films). Dans ce livre, M. Quigley, qui i'ut un des fondateurs de la Ligue de Décence et qui est un des plus grands défenseurs du cinéma propre aux Etats-Unis, passe en revue les différents problèmes moraux et sociaux sou- levés par le développement de l'Industrie cinématogi aphique. M. Quigley étudie particulièrement les fonctions de l'art et montre l'inutilité, au point de vue moral, des censures purement politiques. La licence qui se manifesta voici quelques années dans un certain nombre de films réalisés à Hollywood obligea, en li)27, l'or- ganisation Hays à établir à l'usage des pro- ducteurs un premier code de décence qui fut complété et précisé sous le nom de Code de Production, promulgué en 1930. La lecture de ce livre est intéressante et très profitable. Eile se recommande aux producteurs cinématographiques de tous ies pays. One Nouvelle Association cinématographique : (( PAR 'ÉCRAN » Pas de Prix d'Été dans les Salles viennoises Le mardi (S a eu lieu une réunion extraor- dinaire de la section de Vienne des direc- teurs de salles viennoises, présidée par M. Hellmann, au sujet de l'application éven- ■ des prix d'été, il a été décidé que ( es derniers ne seraient pas appliqués année. Le cinéma étant un des plus puissants moyens de formation ou de déformation de l'âme française, l'Association Par l'Ecran entend appliquer son influence et son acti- vité à le mettre au service des forces spiri- tuelles de noire pays, des traditions et de l'esprit français. Elle veut ai teindre les masses profondes du pays. Aussi, s'assigne-t-elle comme ob- jectif essentiel et immédiat, mais non exclu- sif, ia conquête de milliers de petites sal- les de France qui, faute de films parlants et sonores en format réduit, restent pratique- ment privées de cinéma. Ii faut que les premiers qui leur parviendront soient d'es- prit vraiment éducatif, familial, français, humain. Tel est le but. Mais l'Association, qui n'entend pas rester dans le vague de géné- reuses formules, s'est aussitôt préoccupé! de passer à l'action. Elle a établi des ac- cords précis avec des organismes qualifiés qui ilui permettront, si elle est clialeureuse- ment soutenue, de réaliser très rapidement son programme. Le Comité de Propagande, de Patronage et d'Action, d'ores et déjà constitué, autorise Ses plus larges espérances, tant par les hautes personnalités qu'il groupe que par les puissantes Associations qui y sont re- présentées. L'association dispose, dès maintenant, d'un organe périodique France Ecran, dont ie numéro d'avril-mai contient tous les ren- seignements utiles. (Un numéro sera en- voyé sur demande.) Un service de renseignements fonctionne au siège de l'Association, 22, boulevard Malesherbes, Paris («'). (Téléphone : An- jou 91-00). LA FIRME OUI 5 AFFIRME DANS TOUS LES DOMAINES DE L'INFORMATION FILMÉE FRMC6-ACTUAUTÊS GMJMONT JOURNAL FILMÉ v VIVANT / J IMPARTIAL (\ Uy VARIÉ \ MODERNE LE PLUS RAPIDEMENT ET LE MIEUX INFORMÉ GRACE A SES ENVOYÉS SPÉCIAUX ATTITRÉS dans toutes les capitales ou monde Toutes les Manifestations de l'Activité Humaine ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIN 17 RAPHIE SE ximiiïïiyïïY! Un Film de MARCEL PAGNOL 6 é "GEDEMUS » » REGAIN 9 9 C EST FERNANDEL Personne n'a oublie « Le Saturnin » d'An- gè/e créé par Fernandel. Jamais on n'avait vu cet excellent acteur, d'un comique irrésistible, donner un relief aussi saisissant à l'un de ses rôles. Ce fut malgré la rotoriété et le grand succès constant de l'acteur comme une nouvelle révélation. Cette physionomie si particul:ère parut s'animer avec plus de richesse et des nuances nouvelles apparurent sur ses traits. Le ccmique, la naïveté, la tendresse, tout cela se mêlait, se confondait et faisait de son person- nage un être singulieiement émouvant. Et cette fois, Fernandel dans sa carrière d'acteur comi- que parvint à ce paradoxe : il amusa le public puis, au milieu des rires, tout d'un coup il l'émut et lui tira plus de larmes que n'aurait pu le faire un tragédien. « Saturnin » c'était une âme simple, un hcmme de la campagne. Cette fois encore, dans Rcgair. le film de Marcel Pagnol, il sera un paysan, un être fruste, un pauvre homme ridi- cule et touchant. Il sera Gédémus, le rémouleur. Gédérrus qu: fait partager sa vie à la malheu- reuse Arsule. « Elle reste avec Gédémus. Elle lui fa:t la soupe. Et tout », écrit Jean Giono dans son livre. Gédémus et Arsule traversent des villa- ges ensemble, pour gagner leur misérable vie, ci ils tirent tous deux, pendant les journées entières, sous un soleil de plomb, la voiture du lémouleur. Mais plus souvent c'est Arsule seule qui tire. Gédémus n'est pas très intelligent mais il es! plus égoïste encore que sot. Arsule s'en ira un jour avec Panturle et elle connaîtra la joie de vivre, l'amour et la mater- nité. Gédémus la regrettera bien sûr. Il l'ai- maic bien. Mais son esprit, à la fois borné et pratique, lui fera regretter, plus que la femme celle qui s'attelait à la bricole. Il ira le dire à Panturle. Maintenant qu'il est seul, c'est un âne qu'il lui faudrait pour tirer la voiture et puisque Panturle lui a pris la femme, c'est lui qu; doit payer la bête et même le harnais et la îenge. Voilà ce qu'est Gédémus. 18 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*« CINE RAPHIE SE ♦'♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ SPOTS HOLOPHANE A LENTILLES DE FRESNEL ^**^*5r. Ces spots doivenl aux Lentilles de Fresnel les avantages suivants : Rendement lumineux puissant. Lumière uniformément répartie. Pas de zone sombre à grande ouverture de rayon. Faisceau variant de 10° à 45". Donc, tache de diamètre égale à la dis- tance entre elle et le projecteur. Ombres vigoureuses. Pas de lumière ambiante. De ce fait, les spots à lentilles de Fres- nel de 2 kilow. remplacent dans les studios américains et anglais les sunlights à mi- roirs paraboliques de 5 kilow. M. Xadal, le compétent directeur des studios Pathé désirant crue ses plateaux scient munis des derniers perfectionne- ments, s'est assuré la fourniture des 50 pre- miers appareils qui vont être incessamment mis en service. La Société Holophaiic, 156, Boulevard Haussmann, Paris, ne se tient pas seule- ment à la disposition des studios pour leur fournir des projecteurs, mais à celle des constructeurs pour leur fournir toute l'op- tique nécessaire et les indications techni- ques pour en faire le montage. Lire dans le numéro trimestriel du 2(> juin l'article de M. Vivié {partie techni- que). L'Exploitation anglaise se préoccupe de la Question du Son Que fait-on en France ? Voici maintenant huit ans que le cinéma parlant est définitivement installé et l'on sait quels progrès ont été accomplis depuis 1929 aussi bien pour les appareils de repro- duction sonore que pour l'enregistrement. On se rappelle quel engouement connu- rent les premiers « talkies » et quel afflux d'appareils sonores de toutes marques ap- parut sur les marchés. La question est aujourd'hui stabilisée, et le nombre des fabricants et vendeurs d'ap- pareils de reproduction a bien diminué. Si dans les journaux corporatifs — sur- tout en France — on parle beaucoup moins de la question du son dans les salies, et si les fabricants et vendeurs d'appareils ne semblent plus solliciter de façon aussi in- tense leur clientèle par des annonces, il n'en est pas de même aux Etats Unis et en An- gleterre où tout ce qui est un progrès pour une salie est automatiquement une chose intéressante qui ne laisse aucun exploitant indifférent. Nous pouvons citer en exemple ce qui se passe actuellement en Angleterre où trois grandes maisons d'appareils sonores font une publicité intensive pour des nouveaux projecteurs sonores perfectionnés, appor- ï Nous apprenons avec plaisir une le reorésentant de la Société Vega, Lucien Masson, vient d'être nommé vice-président de la Chambre Syndicale des Producteurs. ■ Le théâtre des Variétés de Marseille, salle dont le propriétaire est Marcel Pagnol, a projeté ta dernière œuvre de ce dernier. César, pendant 30 semaines. La recette met veilleuse a dépassé 900.000 francs. tant un progrès réel sur les appareils anté- rieurs. C'est ainsi que Western Electric vient de présenter aux exploitants britanniques le système « Mirrophonic ». Ce perfectionnement est plutôt une série de perfectionnements dans la lecture de la piste sonore, de l'amplification et des hauts parleurs. Il permet — parait-il — une reproduction encore plus fidèle du son en- registré sur le film et surtout une distribu- tion plus uniforme du son dans toutes les parties de la salle « aussi fidèlement ré- fléchi que dans un miroir ». De son côté Gaumont British vient d'équi- per sa nouvelle salle d'exclusivité de Lon- dres, le Gaumont Haymarket, avec des ap- pareils de reproduction Gaumont British dit « Duosonic » qui, comme le «Mirrophonic», reproduisent les plus petits détails de son enregistré et en donnent une répartition égale dans toute la salle. Enfin B.C. A. Photophone installe ses nou- veaux reproducteurs High Fidelity dans de nombreuses salles américaines et britanni- ques. Grâce à l'enregistrement Ultra Vio'.et, et grâce à ces nouveaux reproducteurs, R. C.A. annonce qu'aucune autre maison ne peut maintenant la concurrencer sur le ter rain sonore. Il est certain que tous ses appareils sont bons et en progrès sur ce qui a été fait avant. Mais ce que nous tenons surtout à noter ici c'est l'émulation entre ces diver- ses compagnies, émulation salutaire dont bénéficiera en fin de compte le public qui malheureusement pourrait souvent trou- ver à redire sur la qualité sonore de bien des salles françaises encore équipées avec des installations de fortune... P. Autre. Roger Duchêsne dans une scène mouvementée du film Le Tombeau Hindou Deux Titres ne sont pas toujours deux Grands Films Depuis que la politique de deux grands films par programme a été adoptée par la plupart des salles de Paris et de la pro- vince, certains exploitants se croiraient déshonorés s'ils ne pouvaient inscrire sur leurs affiches : « Deux grands films au pro- gramme», et cela même quand l'un de ces deux filins est un court sujet de G00 mè- tres. Nous ne croyons pas que ce soit là une bonne méthode. Quand l'un des deux « grands » films n'at- teint que 600 mètres, c'est que l'autre est une production très importante dont le mé- trage atteint les 3.000 mètres. Alors, ne serait-il pas plus habile d'an- noncer : « Exceptionnellement, en raison de son importance, un seul grand film au pro- gramme ». Le public serait attiré par cette déroga- tion aux habitudes de la salle et pourrait se rendre compte d'avance qu'on va lui montrer un film sortant nettement de l'or- dinaire. Qu'en pensent les exploitants ? ^ PHEBUS-FILM PARIS PRESENTE f # Assoit wm DES rEMPS mû*ms t JE DEDIE CE FILM AUX MORTS DE LA GUER DE DEMAIN QUI, SANS DOUTE, LE REGARDERA AVEC SCEPTICISME, SANS Y RECONNAITRE LE IMAGE". ABEL GAfl1 "W La guerre est une chose si horrible que je m'étonne comment le seul nom n'en donne pas de l'horreur. BOSSUET *W fl n'est point vrai que la terre soit avide de sang. Elle ne réclame au ciel que l'eau fraîche des fleuves et la rosée pure des nuées. ALFRED DE VIGNY "w La guerre est le seul jeu où les deux partis se trouvent en perte lorsqu'il est fini. WALTER SCOTT 'W' "Vive la guerre!", criait-on sur les boulevards en juillet 1870. Cependant, je regardais aux vitrines une image qui montrait un troupeau d'oies acclamant un cuisinier armé de son couteau pointu: "Vive le pâté de foie gras", disait la légende. GEORGES CLEMENCEAU "A" La guerre est le fruit de la faiblesse des peuples et de leur stupidité. ROMAIN ROLLAND "W" Ce serait un crime de montrer les beaux côtés de la guerre, même s'il y en avait. BARBUSSE "W ...A bien calculer quand on songe, c'est peut-être ça l'Espérance ? Des guerres qu'on saura plus pourquoi! De plus en plus formidables! Qui laisseront plus personne tranquille! Que tout le monde en crèvera... deviendra des héros sur place... et poussière par-dessus le marché... Qu'on débarrassera la Terre... Qu'on n'a jamais servi à rien... LOUIS-FERDINAND CELINE VICTOR FRANCEN DANS UN FILM d'ABEL GANCE AVEC L I N E N O R O JEAN MAX ET RENÉE DEVILLERS nite pour l'étranger: transat-films, 29. rue de marignan, paris ENCART CONÇU ET REALISE PAR § ïï S\ H IA s a 0 114, CHAMPS-ELYSÉES - PARIS çxxxxxxxxxxxxx. ciime.;- 23 SE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx? POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. Fera-ton le flianpen le Jeudi ou Nous avons publié, dans notre demis; numéro, une information suivant iaqueîÉe la Société Patné aurait décidé de chan- ger les programmes dans Ces saîîes de son circuit le Jeudi au lieu du vendredi et ce, à partir du 15 juiiSet. Cette infor- mation a provoqué une assez vive émo- tion au Syndicat Français des Direc- teurs. Nous avons vu son Président IVL Raymond Lussiez qui, avec la précision qui le caractérise et le sens qu'il pos- sède des intérêts de notre industrie, nous a donné les indications suivantes : La question est envisagée, mais sur le plan général et il n'appartient pas à un particulier de décider. Nous pouvons même affirmer qu'eue a été envisagée depuis fort Songtemps, Il y a, en effet, près de huit ans que- cette réforme fut proposée par iVI. Gé- rard, administrateur du Syndicat Fran- çais qui fut, en la circonstance, un pré- curseur. Nos lecteurs se souviendront, d'ail- leurs, que MM. Gérard et Yvart avaient parlé du projet à l'étude lors de l'inter- view qu'ils nous avaient accordée et qui fut publiée dans notre dernier numéro spécial. Les droits d'auteurs de l'idée appar- tiennent donc bien en propre au Syndi- cat Français. A cette époque, l'idée fui jugée prématurée. Elle était, cependant, étayée d'arguments solides qui restent valables aujourd'hui. Du fait des nouveSles lois sociales, le sujet est revenu sur le terrain de l'ac- tualité, La semaine de cinq jours a fait que le vendredi est devenu un nouveau samedi venant s'ajouter au samedi nor- mal. En raison du « roulement » étabïs dans le personnel, il existe maintenant deux jours qui sont marqués par Texods des travailleurs vers les champs, les bois et les plages. Il en résulte, pour les expîoitationô cinématographiques, une baisse consi- dérable de recettes contre laquelle le Syndicat Français a l'intention de lut- ter en avançant le jour du changement de programme. En présence des circonstances nou- velles, l'idée fut, il y a quelques mois reprise par le Bureau du Syndicat qu: la mit à l'ordre du jour de l'Assèmbïéa. Elle fut adoptée et l'Assemblée laissa au Bureau le soin de rechercher les modalités d'application. Mais le projet n'intéresse pas seule- ment Ses directeurs, il intéresse encore Ses distributeurs et aussi les produc- teurs et c'est à i'ensemble des Syndicats groupés dans la Confédération générais de °a Cinémategraphîe qu'il appartient de prendre une décision. Les directeurs sont intéresses à la question au point de vue des recettes. Les loueurs ont le même souci aux- quels s'ajoutent tes détails techniques de niastipuâation et de vérification des copies. Les différents groupements syn- dicaux, qui étudient la réforme projetée, se réuniront vendredi prochain. Cette réunron sera très probablement con- cluante. IVSais la décision à intervenir sers prise par l'ensemble de ia Corporation et non par un particulier. 91 n'est pas question de jour, car il se peut que ce soit le mercredi qui sera adopté comme jour de changement de programme. Le mercredi aurait S'avantage consi- dérable de favoriser les exploitations en activité trois jours par semaine et le jeudi en matinée. A l'heure actuelle, on passe le jeudi en matinée l'ancien programme. Avec le système préconisé, on don- nerai'*, îe programme nouveau, ce qui favoriserait son lancement pour la semaine, L'innovation serait profitable à l'ex- ploitation, à la distribution, à ia produc- tion. De toute façon, bien que le bureau du Syndicat Français ait toute latitude pour décider, il n'a pas fixé la date à laquelle la réforme serait mise en vigueur. il veut laisser à chacun le temps de présenter ses observations. La date qui semble le plus favorabEo serait située vers le 15 août, A cette époque beaucoup de cinémas ferment. Les autres traitent à forfait. 91 n'y aurait donc ainsi aucun risqiis pour les loueurs. Ce souci prouve ia sa- gesse de l'Exploitation et tout Se monde aurait le temps de s'adapter à la situa- tion nouvelle, ce à quoi devraient tou- jours penser îes réformateurs... Avant que nous ne prenions congé de Raymond L' sfez, il nous fait part des nombres t graves problèmes qui le préoect: et dont nous parlerons. René CELBER. Façade du Majestic de Nancy pour Le Mioche Lettre de M. Fernand BASTIDE à M. BAILBY A la suite des déclarations de M. Fernand Bastide recueillies par notre collaborateur René Célier et publiées dans notre numéro du 4 juin dernier, le Jour a reproduit une partie de ces déclarations en leur donnant un aspect qui n'était pas conforme à la pen- sée de celui qui les avait énoncées. En consé- quence, M. Fernand Bastide nous commu- nique la lettre suivante qu'il a adressée à M. Léon Bailby, directeur du Jour. Monsieur le Directeur, « Je suis très flatté que vous ayez bien voulu reproduire, dans le Jour, mes décla- rations, recueillies par notre confrère René Célier, et publiées dans La Cinématogrà- phie Française. « Voulez-vous me permettre de vous faire remarquer qu'elles sont présentées sous un aspect qui ne correspond pas entièrement à la réalité. « Vous faites précéder la copie de mes déclarations de ce préambule : Nous avons dit, ici, il y a quatre jours, 24 F H R/IPIIIE SE (ju'il était bien dans l'intention des direc- teurs des salles de cinéma de fermer Ictus portes pendant l'Exposition si on ne les détaxait pas. « Or, je n'ai jamais parlé d'une fermeture générale décidée par mes confrères pen- dant l'Exposition. « J'ai parlé en mon nom personnel et j'ai déclaré que les charges nouvelles oblige- raient les salles à fermer. « Cela n'a rien de commun avec un pro- jet concerté de fermeture dont, seul, le Syn- dical français des Directeurs peut prendre l'initiative. « Je suis d'accord avec vous où. plutôt, vous êtes d'accord avec moi lorsque vous écrivez : «... si la taxe n'est pas abolie, ies salles fermeront de force », encore qu'il eût été préférable d'écrire « les taxes » et non « la taxe » car vous savez qu'elles sont mul- tiples. « C'est exactement ce que j'ai dit jamais faire allusion à une fermeture dée par l'ensemble de mes confrères. « Qu'elle soit envisagée... c'est une autre question dont il ne m'appartient pas de traiter pour l'instant. « Le « chapeau » de votre aimabb prêtait à confusion. « Et c'est parce que je sais qu'il a fait germer la confusion dans i'esprit de plu- sieurs de mes collègues que je vous de bien vouloir rétablir la vérité. » En vous remerciant, je vous prie, CXXXXXXXXXXXXXTXXXXXTTr} Diminution du prix de l'électricité à Paris pendant l'Exposition sans déci- aimable papier prit Fernand BASTIDE. Vice-Président du Syndicat Français des Directeurs de Théâtres Cinématographiques. Directeur du « Chezy ». Afin de permettre aux directeurs des cinémas parisiens de faire un effort par- ticiper d'éclairage des façades pen- dant l'Exposition, le Syndicat Français a demandé à la C.P.D.E. de réduire les ta- rifs spéciaux pendant l'Exposition, Kous avions préconisé cette réduc- tion riafts un précédent article et som- mes particulièrement heureux que les directeurs, pour qui l'Exposition est i,t;:- redoiitab'e concurrence, puissent ainsi accentuer leur appel à la clientèle du soir. Un incendie se déclare dans un cinéma à Séîif L'opérateur est grièvement brûlé Dans la nuit de lundi 7 à mardi 8 Juin. au cinéma « Le Çolisée », situé au quar- tier de la Gare à Sétif (Département de Constantine), appartenant à Mlle Jaussaud et dirigé par M. Tomassini le feu s'est dé- claré dans la cabine de projection pendant la représentation. Les spectateurs ont pu être évacués mais malheureusement l'opérateur qui a voulu c ombattre l'incendie a été grièvement brûlé cl a dû être transporté d'urgence à l'hôpi- tal. La cabine est complètement détruite, de même que les films composant le program- me de la semaine. « Le Colisée », était de construction loule récente et avait ouvert ses portes en février dernier. Les dégâts sont couverts par une assurance. Paul .S'-,; . Voici ia lettre reçue par M. Roulleau, ingénieur Conseil du Syndicat Français: Monsieur, En réponse à votre lettre du 18 courant, nous avons le plaisir de vous confirmer (pa- nons avons décidé d'accorder des avanta- ges spéciaux aux commerçants dont les consommations d'éclairage électrique con- tribueront éi l'éclat des rues de la Capitale, pendant la durée de l'Exposition Interna- tionale de Paris 1937. Pour permettre éi ces commerçants d'im tensifier l'éclairage de leurs vitrines, et de leurs motifs de publicité, nous leur accor- derons une remise gratuite de 50 '< du supplément des consommations qu'ils fe- ront pendant la durée de l'Exposition par i apport aux consommations effectuées pen- dant la période correspondante de l'année précédente. Ces avantages seront accordés aux com- me/ cants qui nous en feront la demande avant le 1" juillet 1937, et dont les consoim mations effectuées pendant l'Exposition correspondront à une utilisation d'au moins une heure par jour de la puissanm souscrite au l'r Avril 1937. Vt aillez, etc. Compagnie Parisienne de Distribution d'Electricité. Le Chef Adjoint. Sessue Hayakiwa dans Yoshiwara Fernandel, Claude May et Pierre Colombier reçoivent au studio MM. Bastid, Ministre du Commerce et Renaitour, Président du Groupe du Cinéma à la Chambre au cours des prises de vues d'Ignace Attention à l'etat des copies... Une copie sale, poussiéreuse, hui- lée, avec des collages mal faits, des amorces cassées ou trop courtes, des marques éi la fin par douzaines, ne peu! assurer la reproduction intégrale des nuances enregistrées, qu'exige la pro- jection d'une œuvre filmée. Si des distributeurs mettaient ce con- seil dans les boites de film, il est beau- coup d'opérateurs qui pourraient le retourner éi des distributeurs peu soi- gneux de leurs copies. L'Opérateur. rrrZYTYYXXZXXZlLlLXXyiXlLXXÎ C!NE K/trHIt [IIIIIIIaIIIIIIaIaXIIiIj SE Trop de Salles en Afrique du Nord jj; La création de nouvelles salles bien . u delà des possibilités ti une , et rationnelle, continue à tracasser les Di- recteur: . : ( ri ii ï; une psychose d'incer- titude dans l'avenir. !1 sérail I mps qu'une - ion étroite des exploitants, distributeurs et des orga- nismes compétents de i Etat mettent le h.i à cet état de choses. Pour voi s cib r ; i'- : à Ca blanca, vilie de 40.000 Européens et dont 20.001) supplémentaires viei ossir les rangs des specta eurs probables, nous a- 11.800 places ; s dans onze salles. Les indigènes, au nombre de quelques cen- taines de mille, ne vont pas encore au ci- néma au point de constituer une base d mentation des spectateurs, il faudra cin- quante ans de civilisation et de propagai F2çide du " Fr.inçiis " (de Bordeaux) à l'occasicn du film Les Perles de la Couronne poîistructivc avant de ; o voir \ ii ; masses. Une ques i iale : le prix des places qui ne devrait pas 1er 5 francs pour l'indigèi e son sa] ■ quotidien varie de 3 à 30 francs. Vu cet état de choses, je considère Casablanca comme perdue pour un grand mon ^Exploitation bénéficiaire. Fin (['exploitant fa lait : i s ave< programme payé 50.000 francs | ai s mai il est à peu près de même à .'• temps n'est pas loin qu'< Iran ront atteint ce stade de sursaturation. Si i'on ne remédie pas bientôt, manière énergique, à cet étai sic- choses, ce sera la faillite sur toute la l'Exploi- tation nord-africaine. Que les exploitants, distributeurs et l'Etat s'entendent pour une réglementai interdisant l'ouverture de nouvelles salles. Que les propriétaires et circuit ferment de gré celles qui constituent une atteinte grave à l'hygiène et au confort (et il y a, croyez-moi), et un assainissement pro- gressif nous ramènera de nouveau à une situation normale. Ceci est d'autant plus à souhaiter que tout le monde ne pourra qu'y gagner et le marché nord-africain, si décrié, pourra : réhabiliter. Roger Debons. L'important lancement d'Un Mauvais Garçon par le Fémina-Cinéma à Saint-Etienne P, MALGRE LES GRANDES CHALEURS LA GRANDE ILLUSION au MARIVAUX BAT TOUS LES RECORDS DE RECETTES, MEME CEUX DU FILM : LE ROÏ L'expérience du Spectacle permanent jusqu'à 3 heures du tr.atin a été extreordinzire : fil us de 1 .500 entrées entre 23 h. 30 et 1 h. 30 du matin 3e MOIS D'EXCLUSIVITÉ d" " i G f¥ il *" ■* 59 AVEC ERN A UN TRÈS GROS SUCCÈS ! FRANÇAS3 (BORDEAUX) "LES PERLES DE LA €OUR©N^E" a réalisé es recettes magnifiques en plein mois de Mai 26 gXXYXIXXXTTXTXTTXXYTXXX: CINE On Bilan des Importations de Films en Amérique, en Argentine, en Roumanie et en Pologne Une statistique allemande donne la liste comparative des productions européennes importées en Amérique au cours des années 1935 et 1030. L'examen de ce tableau fait ressortir les gros progrès des films Alle- mands et Italiens sur le marché américain: 1935 1936 Allemagne 59 films 76 Angleterre 33 37 Eçpagne 38 30 France 19 M Hongrie 12 15 Italie 3 19 Pologne S 5 Russie 16 15 Suède 5 7 En Argentine, au cours de l'année 193G le bilan des importations européenne; s'établit de la façon suivante : Allemagne 42 films Angleterre 34 Italie 0 France 2(1 Autriche 4 Espagne 0 * * * En Roumanie la France comme on p li- ra s'en rendre compte, occupe une place do choix parmi les importateurs : Allemagne 36 films Angleterre Autriche France Pologne Russie Tchécoslovaquie. 18 (i 28 1 8 1 En Pologne, c'est l'Allemagne qui classe première, haut la main : Allemagne 89 8 25 11) •> Angleterre Autriche France Suède Tchécoslovaquie 2 Parmi les films allemands qui, dernière- ment, en France, furent accueillis avec bienveillance, il faut citer : L'Etudiant de Prague, Savoy-Hôtel 217, La Jeunesse d'une Reine et La Chevauchée de la Liberté. En Hongrie, c'est l'Allemagne qui lieu. la tête dans l'importation des films. En Avril, on a projeté cinq films allemands, deux anglais, et un français. Pierre Brasseur, Maurice Cammage et Jean Dumt pendmt les prises de vue ce Une Femme qui se partags Réalisation du Cinéma brésilien (De notre correspondant particulier) Rio. Le progrès est sensible. Les « shorts » qui offrent de si beaux sujets à nos opérateurs, grâce à la beauté incompa- rable de noire nature, augmentent de valeur. il existe des films d'une si grande beauté que l'on regrette que l'étranger les ignore encore. Le gouvernement a considérable- ment aidé à la production nationale, en obli- geant par une loi, sous le décret 21240. la représentation des «shorts» nationaux à côté des productions étrangères, Parmi les productions de grand métrage nous citerons en premier lieu le film Ci- dade mnlher de la « Brasil-Vita-Film » avec Carmen Santos comme vedette ci Jayme Costa, Mario Salaberry, Bandeira et Duarle. Humberto Moura tient la régie et le sujet est de l'écrivain Henrique Pongetti. La vedette Carmen Santos tourne actuel- lement Ouro Verde et nous donnera aussi une comédie, dont nous ignorons encore le titre. O Jovem Tataravô est le nom d'une pro- duction de Luiz de Barros. Bonequinha de sêda est un film en pré- paration de Oduvaldo Vianna. Caçando feras, film distribué de la « Ci- nedia » distributeur des films brésiliens et des « shorts » est un travail de la « Lux- Film ». Rauï Roulien, ancien acteur sous contrat de la « Fox-Film » achève ici un film de long métrage, qui paraît ouvrir une nou- velle époque au film brésilien, surtout au point de vue technique, sous le nom de 0 Grito da Mocidade. Le monde cinémato- graphique brésilien et le public attendent son apparition avec un intérêt extrême. Des Dessins Animés français Afin de pouvoir se consacrer entière- ment à une production régulière de dessins animés en couleurs français, Pierre Bour- geon réalisateur de « Perrelle et Cie», le premier dessin animé en couleurs français, vient de démissionner du groupe italien des «Dessins Animés Eurqpéens », où il avail été engagé. Pierre Bourgeon y avait assuré la techni- que de La Découverte de l'Amérique et du Petit Fromage de Hollande (inachevé). Un groupe fiançais sera prochainement créé, sous le nom de .< Dessins Animés Fran- çais » (D.A.F.). Il réunira tous ceux qui s'intéressent à une production française de « cartoons » en couleurs. C'est la première fois qu'un tel effort financier est fait pour permettre à la fois la même qualité et le même rythme de pro- duction des grandes firmes américaines. Le procédé en couleurs, sera un « Tri- chrome chimique » français. La Base officielle du nouveau Quota anglais es décidée : 25 p. o/o pour les Distributeur: 15 p. o/o pour les Exploitants Les bases du nouveau quota anglais oui été officiellement annoncées par M. Olivei Stanley, président du Bureau de Commerci du Film aux délégations représentants h K. R. S. le C. E. A. et le F. P. I. Le quota de films anglais commencerait à 15 ' '< pour les exploitants et à 20 '/, poul- ies distributeurs. La situation du quota sera examinée tous les trois ans et le chiffre ne pourra dépas- ser 30 %. Une clause de prix de revient sera com- prise dans la nouvelle loi : les films de quota ne pourront pas coûter moins de uni million (iOO.000 francs. Si le prix de revient' d'un film dépasse 4 millions 600.000 francs, ce fiim comptera pour deux production dans le quota du distributeur. La nouvelle loi du cinéma cpii sera pro- mulguée pour une période de dix ans, sera prête dans une quinzaine de jours; il est prévu également un quota pour les films de court métrage. ♦ ■ Greta Garbo honorée par le Roi de Suède La célèbre Star annonce sa retraite detinitive Le Roi Gustave de Suéde vient de confé- rer à la grande vedette suédoise Greta Gar- bo la médaille d'or « Litteris et artibus » (pour les lettres et les arts). Cette médaille est la plus haute distinc- Jon suédoise pour les travaux artistiques et littéraires. On annonce d'autre part de Hollywood que la célèbre star aurait cette fois l'inten- tion définitive de se retirer du cinéma. Greta Garbo qui vient de tourner avec Robert Taylor La Dame aux Camélias (Ca- mille), paraîtra encore dans un film : Ma- dame Walwska, une histoire napoléonienne où Charles Rover sera son partenaire. Elle se retirera ensuite dans sa paisible proprié- té de Suéde, où elle espère couler des jours heureux, loin de la foule et du bruit de Hollywood. Greta Garbo vient à peine de dépasser la trentaine. L'AL IBL.. Un grand film français interp rété par ERIC VON STROHEIM ALBERT PRÊJEAN J A N Y H O L T LOUIS JOUVET Un 1 îlm de PIERRE CHENAL Scénario et dialogues de MARCEL ACHARD Distri Due par ÉCLAIR - JOURNAL tYYTTYTTTZXTYYXYYYXTXTYI CINE 27 KAPHIE Fit SE R.K.O. a reçu la Presse pour le passage de ANTON WALBROOK A. Walbrook est à Paris. I! fut jadis Adolphe Wohlbruck. Le héros de Port-Ar- thur et de Mazurka et de Michel Strogoff est passé à Paris venant de Londres pour nous confier ses projets : 11 vient de signer un contrat avec la H. K. O. d'Hollywood qui distribuera déjà certains filins tournés en Angleterre notamment Victoria Régina ou A. Walbrook personnifie le Prince Con- sort Albert avec Anna Neagle, qui incarne la Reine Victoria. Walbrook, qui va passer quelques jours de vacances dans le Midi de la France. retournera à Londres interpréter Le Rat, mise en scène de Jack Raymond, version .parlante d'un célèbre film anglais, après quoi ce sera Hollywood pour plusieurs li.nis. Cette réception amicale organisée par H. K. O. autour de sa nouvelles vedette a permis aux journalistes parisiens de revoir i un sympathique artiste. L'ACCORD TCHECO-ALLEMAND Une délégation allemande vient de séjour- ner pendant trois jours à Prague où, à la suite de longues et laborieuses discussions, elle a abouti à la rédaction d'un accord dont nous ignorons encore le texte. Tout d'abord il était question d'envisager une sorte de quota pour l'importation et l'ex- portation des films entre les deux pays. On prononçait la proportion de onze films al- lemands contre un film tchèque, mais, fi- nalement, nous croyons savoir que l'accord n'a été conclu que sur la question du paye- ment des filins. Ce qu'est le Syndicat de Maîtrise des S. P. F, Ce syndicat rassemble les metteurs en scène, opérateurs, directeurs de produc- tion, décorateurs, régisseurs, musiciens, auteurs et, en général, toutes les personnes ayant une responsabilité de direction dans la production. Son but est de défendre les intérêts professionnels du personnel de maîtrise et d'aider les producteurs à recru- ter ce personnel. Son Comité a été constitué de la façon suivante : président : F. d'Orengiani ; vice- président: Pinoteau; secrétaire: Stoecklin; trésorier: Muller-Strauss ; membre consulta- tif : Robert Paul. Parmi les membres, on relève les noms de Jean Dréville, Saint- Léonard, Jimmy Berliet, Canet, Grignon, Marcel et Walter Kapps, Marins Roger. Le Syndicat de Maîtrise va signer, con- jointement avec d'autres syndicats non con- fédérés, un contrat collectif dont les ter- mes viennent d'être fixés. En ce qui con- cerne la défense des intérêts syndicaux el la position à prendre en cas de conflit gé- néralisé, le groupement de maTrise s'est également mis d'accord avec ces mêmes syndicats indépendants. A la veille de sa constitution officielle, le Syndicat de Maîtrise avait déjà enregistré la promesse d'inscription de nombreux techniciens en renom, dont les adhésions sont aujourd'hui chose faite, lis viennent apporter l'appui de leur valeur personnelle à ce jeune syndicat dont la rapide exten- sion apparaît dès à présent comme une cer- titude. 0 <* ^H "M s* ** à 1 •*■[ IRrw ''ijiB fœPî. # v • r fyW *^3fâ&V * à '* il ^^^-l \ H §JB * i 4 ; r"""i j 4L, 55 ■. ON A * UN SOIR A MARSEILLE ci UN HOMME S'EVADE .sr/'o.v- produits par les Films Azur. Le premier film sera mis en scène par Maurice de Canonge t interprète par Colette Darf^uil et Berval. Le second aura Jac- ques Darmont comme metteur en scène, et Berval ( omme ve- dette. Tanaka Mitchiko Milakowsky et Sessue Hayakawa, aux Studios de Joinville pendant les prises de vue de Yoshiwara H Pierre Larquey a été en- gagé par M. Vondas pour tour- ner aux côtés (Y'Alibert, dans le film TINTIN DES MART GUÉS, réalisation de René loi. ONCE Pu- 3 JALOUSE est une pièce arlant, références des meil- eures maisons de matériel so- nore et projection, exploitant, demande emploi stable chef de poste ou ingénieur entretien circuit de salles Paris, pro- vince ou colonies. Case G. B. M., à la Revue. Vérificatrice, très sérieuse, bonnes référ., cherche place stable ou remplacement. Case B. D. F., à la Revue. Chef de poste, excel. référ. recherche emploi sérieux, tou- tes régions. Case F. V. P., à la revue. ACHAT MATERIEL Suis acheteur appareil pri- se de vues Pathé, ancien mo- dèle. Bon état. Tél. Balz. 36-17. VENTE MATERIEL Moviola à écran disponible. Prix intéressant. Laval, 81, rue Réaumur. 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Jugement déclaratif de faillite en date du 9 Avril. Meynier (Lucien) et Marot (Victor) cinéma, cours Jean-Jaurès, Istres (Bouches-du-Rhône) . Tribunal de commerce de Pontoise. Jugement du 25 Mai 1937. Rivière (Joseph-Henri) hôtel meublé, vins, li- queurs, cinéma, 12, avenue Victor- Hugo, Neuilly-Plaisance ((S.-et-O.). Syndic : M. Rossignol, à Pontoise. TRANSFERTS DE SIEGES SOCIAUX (Journal spécial des Sociétés 21 Mai) SOCIETE DE CONSTRUCTIONS IM- MOBILIERES ET D'ENTREPRISES CINEMATOGRAPHIQUES, ancienne- ment, 12, rue de la Chausseé-d'Antin, 85, rue Taitbout. SOCIETE CINEGHAPHIQUE PARI- SIENNE, anciennement 00, Avenue de la Mottc-Picquet. MARCADET CINEMA PALACE, an- ciennement 110, rue Marcadet, trans- férées, 35, rue du Plateau (J.S.S. du 25 Mai). « RUMEURS » Le film Rumeurs, production Bonzo - Films, sera distribué pour la grande région pari- sienne par les Films G.E.C.È., 8, rue Catulle-Mendès (Galv. 51-81 et la suite). M. Lamy, le distributeur de films à Alger, nous informe qu'il séjournera la semaine prochaine à Paris. Son adres- se sera 20, rue Baudin. Le Gérant : P. A. Harlé. ^i_- diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiM LES GRANDES FIRMES DE FRANCE lie Stci'éliirui cosmopolite FTABL1T Ibj SOOS-MTKES fit des SYNOPSIS iraduit en toutes langues Echos, Siénarii, Découpages Listes de Dialogues PRIX TRÈS INTÉRESSANTS 18, Rue Foucroy. PARIS Téléphone : CARNOT 17-58 Vient de paraître l_e: TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRE OU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Franco : 45 francs Compte Chèques Postaux 34028 LE TOUT • CINEMA 19, rue des Petits-Champs (1er). Rapid Universal Transport Tél. : Trud. 01-50 MICHAUX&6UERIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FILMS 2.. 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La Cinémathèque française POUR LES DIRECTEURS : Les problèmes de l'Exploitation Opinions et projets Les Actualités, armes de propagande Les principaux documentaires et courts Sujets. La concurrence de l'Exposition LA TECHNIQUE ET LE MATERIE] LE PETIT FORMAT Les nouveaux Films Les présentations u Paris. Petites annonces. P.-A. Harlé M. Colin-licval Lucie Dcrain It. Hurcl Pierre Michaul Gilberte Turquaii Pierre Autre Henri Langlois René Célier Lucie Dcrain .1. Turquan Jean Coupan A.-P. Richard Jean Turquan 73 7 I 9G ion 1112 1(12 107 133 137 1 I7-!."1 161 165-18-1 185 193 221-218 2.").") 237-269 27(1 293 313 127 3311 Premier tour de Manivelle S? <<; en JUILLET CXIIXXXTTTTTYY^ M. M. HAKIM présenient les 3 PLUS GRANDES PRODUCTIONS FRANÇAISES TE N O ROSSI lans HIPtES III BAISER DE FEU PEPE LE MOKO au Service de la France xixxtxtxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxx: MARTHE RICHARD :xxx} |lll!lllllllllllimillllllll Illlllllllllll | llllllin | m Mllllllll | MUNI I | ! iiiiiiiin , mini m mm m, , , lliillliiinilll il LES GRANDES FIRMES DE FRANGE | FILMS ALBATROS = 7. A». Vion Whilcomb, PARIS-16 = Tel.: JASMIN 18-vo (FILMS de l'U.R.S.S. § FRANCE, BELGIQUE | et SUISSE ISELECTION EXCLUSIVE INORDFILIYI = 3, rue du Colisée, | Paris (8') 1 Téléphone : Balzac 09-22. = PHUwjl HON'LOCATION à ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 37, Avenue^ des Champs-Elysées' 56> Rue (Ie Bassnno. _ PAIU: Téléphone : Balzac 4<>-38. |E,ys- 34-~° <4 lignes groupées) Cables: LEFŒBEN-PARIS Inter-Elysées 34. 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LES FILMS = 36, avenue Hoche, Paris (8e) = Tél. : Wagrum 47-2."> — 47-20 = Adresse lélégr. : Trustcin ^COMPAGNIE française i CINEMATOGRAPHIQUE IL HORYILLEL'R 14 his, uu. liachel, Paris Marcadet 70-90 /pA*,sWim3t» 1 bis. rue Gounod, Paris (17e) Téléphone : Wug. 47-30. <^£f<* *fA ,<<* tV QTELEPH 0 E 0 TÉLÉG G Elysée si 3i agimanbew ET LASUITE 0 PARIS 0 = 4(1. Hue François-I" = Klvsées : 66-4», 45, 46, 47. = \dr. télétir. : Cofraetn"4 iMiiMiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii^iiiiiiiiinniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii i i,iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!iniiiiiiiiiinii[iiii;iiiiiiiiiiiniiiii[iiii!iiiiMiiiiiiiinii;ii:iiiiniiiiiiiMiiiiniiiiiiiMiiiiiiiiiiii: = PARIS FILM PRODUCTION 79. H Champs-Elysées § Adr. Telégr. = PARIFILM j| Téléphone : ~ BALZAC 19-4 s — LES PRODUCTIONS ARTISTIQUES DE FRANCE o 00 50, rue de Borne. Paris (8e) = Lahorde : 69-00 = LES FILMS Marcel Pagnol j 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 I if CONTROLES AUTOMATKjl KS 39, avenue George-V (entrée 1 7, rue Quenlin-Batichart) Ch.Jourjon ti.Rue/. PariS IxSUtdiou . à épiNA^-ir-bcixe GmLHÂTâ Rie lq maison Tirage i ftAJE k S.A/ jne = .ODAUi * C.Anciic* NABMt . jr la France, = Oy-iouy-BouPon^ = .:Ro>ell6n. 2*5 = eneral Porlier 85 SE TA. BALZAC 47 95 simmii iiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!iiiiiiiiiiiiii:iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiimiiiir; GRAY-FILM ANNONCE RAIMU - FERNANDEL JULES BERRY DANS Les ROIS pu SPORT Scénario de JEAN GUITTON Mise en scène de PIERRE COLOMBIER Production A. D'AGUIAR r r SORTIE GENERALE SUR PARIS LE 23 DÉCEMBRE 1937 GRAY-FILM, 5, RUE D'AUMALE, PARIS (9) - Téléphone: Trinité 68-81 RAIMU JULES Dl ycenano de «nu/»e en.y»cèr\e production ouphÀS te. koi é&à *ukc\ 9isWt« (^tmJUek fshcL despote cL cte meuLété / dL'&ntk BHHMHHHBHHHBhHHHHHRHHHHHBHHHHHBH^H FERNANDEL BERRY JS Jean. Quitton. : "Pierre Colombier ..ÎTAGUIA^ Mau)U, te. hal, tfcftyoœe.j >l -et d * Aumouh, ! ET BIENTOT... FORFAITURE LA CITADELLE DU SILENCE DANS L' UNIQUE FILM QU'ELLE INTERPRETERA EN FRANCE EN UNE ŒUVRE DE MARCEL L'HEF SELON UN SCÉNARIO ORIGINAL DE T. H. ROBERT DIALOGUES DE JEAN ANOUILH MUSIQUE DE ARTHUR HONNEGGER DÉCORS DE! NDRËJEWet DE STYNE MAGES wm ANNABELU . MAD PAULINE CARTON JEANNE FUSIER-GIR GILBERTE GÉNIAT CLAIR ?ARD MARTHE MELLOT MAROUERITE PIERRY ALCOVER PAUL AMiOT ECHOURIN de la Comédie Française LUCAS GRIDOUX BERNARD LANCRET PIERRE LARQUEY 1 R. LE VIGAN OEOROt :hior i ANDRÉ NOX 'EAf ÉRIER 1 PIERRE RENOI R ALEXANDRE RI0NAUL1 LA CITADELLE LE MENSONGE DE NINA PETROVNA BAND DANS L' UNIQUE FILM QU'ILS INTERPRÉTERONT EN FRANCE EN RÉALISATION 5CÉNARIO D! ALO GUES DÉCORS D E IMAGES rKVJD: : SOL AR- FILMS Mai MifiVia TTE DUBOST Al K/l O S AYMOND GALLE H OU P P A ER LEGRI5 PAUL PB M É O N (AKL.CL VLTKAIN AVEC AIMÉ CLARIOND SOCf DE LA COMÉDIE FRANÇAISE LE MENSONGE DE NINA PETROVNA I " Tour de Manivelle : FIN JUILLET ALBERT PRÉJEAN Le triomphateur de Sous les Toits de Paris, Un Soir de Raffle, etc. et MEG LEMONNIER La créatrice d'Un Soir de Réveillon, Il est Charmant, etc. dans une réalisation de MAURICE CAMMÀGE LES CINQ Ml DE LAVARÈDE Adaptation 1937 de l'œuvre célèbre de PAUL IVOI Musique d'OBERFELD 50 DÉCORS Grand film réalisé autour du monde (Etats-Unis, Chine, Indes, Turquie, Italie, France). Nombreux extérieurs 150 ARTISTES DE L'ACTION... DU SPORT... DE LÀ GAIETÉ... DES CHANSONS... Dans ce film, Armand Lavarède fait le TOUR DE LA TERRE comme lui LES CINQ SOUS DE LAVARÈDE feront le TOUR DU MONDE LE FILM LE PLUS COMMERCIAL DE L'ANNÉE ! Vente exclusive r-g^L 37, Av, des Champs-Elysées pour l'Etranger : JëSHL Câbles : LEREBEN-PARIS KÉSENTE ''ONS ^ 7 b.**- RUE DE TÉHÉRAM PARIS TÉLÉPHONE CARNOT 00-12 à 00H6 UN FILM DE LÉONIK MOCUY LE RÉALISATEUR DU M I vJ L M L D'APRÈS LA PIÈCE DE : THOMAS B. FORSTER de HANS WILHELM drogue HEMR, jEANSon ^«TALEXIS danan ■ \ **. ■a tiftfP *> I DISTRIBUTEURS NICŒA-FILMS STUDIOS DE SAINT-LAURENT DU VAR (ALPES-MARITIMES) TELEPHONE : 260.13 1 ANNONCE UNE SUPERPRODUCTION INTERNATIONALE L'OR DU CRISTOBAL D'APRÈS LE ROMAN de A. tSERSTEVENS (Editions Albin Michel. • Edition anglaise de Constadle, Londres, sous le titre '"--"■ -- r^rc-l.^'^; *& <',f. ' ■ ' *. - "" VENTE POUR L'ÉTRANGER 63, Av. des Champs-Elysées PARIS PRODUCTION CALA M Y ■v^^^fAvenue Bosquet. Paris UNE PRODUCTION CALAMY " TROIS DE ST-CYR if Le Film aux 4 Grandes Vedettes 1œi/M£oUû "RpÀouu, or es en te AWW LsJojUX *T HsaOuj QoXflJc dans D'ahfàà &x rùàot ck LçK/ui VûkMSÀXiJi M/Lie J2/UL ixjLvuL oL ^>w/LCM/ta r^Js^tô M^oA^cpj^ cU. Vt^tccAA^" Scott©'- V.J.Rv^oi ■S).U.c Mandataire exclusif p UN ENSEMBLE YOSHIWARA F ORFAITURE A LE X AN D R A LAFARGE SOCIÉTÉ FILMEXPORT, N6bu, Avenue des Cham r la vente à l'Etranger UPERPRODUCTIONS MAITRE SILENCE MADONE DES SLEEPINGS VOLEUR FEMMES ... B A A I !.. 5-Elysées, PARIS (8e) one: BALZAC 03-01 MARIA TARNOWSKA -(FEMME FATALE)- MISE EN SCÈNE MAX OPHÛLS SCÉNARIO ET DÉCOUPAGE J. COMPANEEZ DIRECTEUR DE LA PRODUCTION S A F R A Production DIANA FILM 3, Rue du Cotisée, PARIS Téléphone BALZAC 30-99 MANDATAIRE POUR L' ÉTRANGER FILMEXPORT H6b,\ Champs-Elysées, Paris - Balzac 03-01 UX Compagnie Cinématographique de France 26, Rue de la Bienfaisance, PARIS (VIIIe) présente PIERRE RICHARD -WILLM SESSUE HAYAKAWA dans un film de MûX OPHULS Scénario de Maurice DEKOBRA avec MICHIKO TANAKA et ROLAND TOUTAIN A la veille de la guerre Russo - Japonaise le conflit de deux âmes et de deux civilisations ! ...tout l'attirant mystère et tout le charme de lOrient Le retour à l'Écran de l'inoubliable SESSUE HAYAKAWA Production LES FILMS EXCELSIOR 4 \ \< M h . & « ^m l^t^^W EEe I t ATTENTION ! ; • • • • LA SORTIE GÉNÉRALE / / SUR PARIS DE est fixée au 22 OCTOBRE 1937 CE FILM SERA / /■ L'EVENEMENT DE LA SAISON Distribution : ^J ~UK Compagnie Cinématographique de France HX. Compagnie Cinématographique de France 20, rue Je la Jjienlaisance, PARIS (VIIIe) présente LES DEUX SERGENTS (J'après la pièce Je d'AUBIGNY) Drame o amour et a espionnage sous 1 héroïque épopée .Napoléonienne mise en scène oc A. CU A.2v2CO-N 1 avec C. CERVI M. DORO et Louise FERIDA DLSTBIBUTION PRODUCTION Vente pour le monde entier (sauf Italie, Etats-Unis d Amérique) : LUX, Compagnie Cinématographique de France (Lab. 76-61 ) N •> 3» -il- • -«cl é** SSct D'APRE FRIEDIAKD SSLIXG b. PIÈCE DE DAUBIGNY — MISE EN SCÈNE DE E. GUAZZONI PRODUCTION MANDKKFII.M-ROMK DISTRIIU I ION LUX - C. C I". - PARIS PB. O CHAINEME # T présentation Je HARRY BAUR [ans un Film d< V. TOURJANSKY LE MAITRE DE POSTE de POUCHKINE gués de CARLO RIM avec GEORGES RIGAUD ( .Le dernier rilm tourné par cet Artiste avant son départ pour Hollywood ) JEANINE CRLSPIN GINA MANES - CHARLES DECHAMPS (PARTITION MUSICALE DE MICHEL LEVINE) Production LES FILMS EXCELSIOR - Sélection MILOFILM f __ ny Lsompagnie (cinématographique de x rance, 26, Jxue de la JDienJ aisance distributrice pour la grande Hégion rarisienne JS 8res/ba|#-v * 4 '/,-"-"'. * **\ / / * Àv 4 ' .'.'//- * L m f /*/ : x„ • &QCJO'W0 ; 1 s •■' V V 5 ** 1 ^ 1 I 1 ttJ.J J J — ' L , '■-■ /r '^ I . • • *' ': f ? s— y: ?» /? ?'"< » •>-*' *?& '* / i f"-î |*4 i\/i P (.*■ '■:<:•/ ' >-< m > i„Jl iVL "5 *<•:.. V/* :■•:■'■' * Bise 1 ■s • • *-*■' ^_^_^^« M r ». ' *. t: 1 - t •■ ••^J i V- 1 ;\ * '- ■» 52 .''. y/; r\ ki) ^CRITE DU COLONft *eô T": 3» i". f. •:-■»« RM 0 0 H *r v v *"S"« "*<**•% -5 /-s ? '; r- • i '.> ' 5-^ S V^ ^ i. '-« iiMi viEnriEi9i3 iririr.r* ix •*» •• ' ." ' v . heusraac ^-~ ,^,t "^V un Film de (f / MAX SLASS 'l. Chc Te/; imps Elysée5 ^: PAR15 Rlb! 80/^oc /3.6+ 1 1 ». N \ s \ % %BC C ' V'J'K^VMJut^ '« R.A.C. 19, RUE DE LISBONNE, 19 - PARIS Adresse Télégraphique : REARTCINE-PARIS LE PLUS IMPORTANT ORGANISME DE VENTE A L'ÉTRANGER Ventes exclusives a 1 étranger : JENNY LE PURITAIN LA GRANDE ILLUSION et La Marseillaise LES FILMS DERBY PRÉSENTENT PIERRE FRESNAY VIVIANE ROMANCE JEAN-LOUIS BARRAULT DANS UN FILM DE JEFF MUSSO LE DE PURITAIN LIAMO'FLAHERTY DÉCOUPAGE ET DIALOGUES DE L'AUTEUR AVEC ROSITA MONTENEGRO OLLA DONNELL MARCEL VALLÉE P I T O U T O MARCEL DELAITRE C H A R B L E Y LÉON BARRY GEORGES FLAMENT ET MADY BERRY AVEC ALEXANDRE FUGNAULT Prises de vues : CURT COURANT VENTE EXCLUSIVE A L ETRANGER R. C. A. 19, RUE DE LISBONNE, - PARIS Téléphone : LABORDE 85-84 Décors: PIMENOFF FRANCE CONTINENTALE F I LMS DERBY 40, RUE DU COLISÉE, PARIS (8-) Téléphone : ELYSEES 53-00 CHEF DE LA PRODUCTION : ARMAND SIOSSIAN PUBLICITE CREPA R.A.C. 19, RUE DE LISBONNE, 19 - PARIS Téléphone: LABORDE 85-84 LE PLUS IMPORTANT ORGANISME DE DISTRIBUTION DE FILMS EN FRANCE Distribue en France "L'HEROÏQUE EMBUSCADE" "DESTINATION INCONNUE" "LE MONSTRE DE LONDRES" LA GRANDE ILLUSION et La Marseillaise fin Tfo&se RÉALISATION DE GEORGES PALLU AUTEUR DU FILM MUET DONT LE SUCCÈS 'EST ENCORE DANS TOUTES LES MÉMOIRES i QUELQUES EXTRAITS DE PRESSE Nous avons rarement vu les exploitants emballés à ce point pour un film. On s attendait à un gros succès... _M.;us pas à celui-là . f\',irJ Spectacles au - Janvier 19J7). \Jn très bon film qui obtiendra 1111 très grand succès partout. (Ciné jour 116 bis, CHAMPS-ELYSÉES PARIS — BALZAC OÎ-oi les 'Réalisations c/7kt (méntotoffwp/wfue PRESENTENT LUIS TRENKER g VILMABANKY VICTOR VARCONI PRESENTE 4A ODUCTIOH 193F i»%i'iti;s ee >iiniii »e poste *r ALEXANDRE POUCHKINE AVEC 4.1 OIU.IS ItM.AlI» JANINE CKISP1N «iINA MANES CHARLES DESCHAMFS. LES PRODl 67, Avenue des Téiépr „w»«e rel^fcwK riONS MILO-F! samps-Elysées. Paris Caï : Eiysées 63-34 ' ^ ** w» «.* ÉH 1 ., 1 HENRI ROLLAN Il S U Z Y P R 1 M 1 GERMAINE DERMOZ 1 C H A R P 1 N, 1 DINA BALDER 1 ANDRÉ FOUCHÉ 1 PAULINE CARTON 1 AVEC 1 PAUL 1 BERNARD l_ 1 1 FLORELLE DANS D'APRES LE CHEF-D'ŒUVRE FRANÇOIS MAURIAC DE L'ACADEMIE FRANÇAISE porté pour la première fois à l'écran WILLY ROZIER Musique de JEAN YATOVE PRODUCTION BURDIGA-FILMS M6b,s, Avenue des Champs-Elysées et I, Rue Lord-Byron, PARIS (8) — Téléphone: Balzac 54-70 . . . présentent une production des FILMS DE KOSTER sss Henri GARAT Hélène ROBERT 4.RUE PUTEAUX paris x vu ; MAR. 95.01-95 09 et Ninon VALLIN (Je LOPÉRA) DANS LA FILLE DE LA MADELON d'après un scénario original d'André HEUZÉ (l'auteur d'En BordéeJ^eX Etienne ARNAUD AVEC Jeanne HELBLING Pauline CARTON Claire GERARD SINOEL GOUPIL MARCHAL Olga LORD Camille BERT . MaJy BERRY et Jean JDAJC Georges PRIEUR avec AIMOS OfMise en scène de Georges PALLU, assisté de Jean MUGELI. - Décors de RENOUX Images de HUGO et DELATTRE. - Son de Paul BOISTELLE Réalisé aux Studios de Neuilly. Brevet Melodium Musique de Jane BOS - François GAILHARDet BOUSQUET Ce n'est ni un Vaudeville Militaire ni un Film de Guerre Mais une Comédie sen.imenlale avec chants selon la meilleure .radihon. — — — c ^ 0 «"■«•^iv ? ta ? »ftfteA1* '1%: 'Vil Nft L V ïddeCon Quand Madelon vient nous servir à boire, Sous la tonnelle.. Ninon VALLIN (La voix d'or de l'Opéra) fait ses débuts à l'écran en incarnant l'héroïne de la plus populaire des chansons françaises. avec le plus célèbre de nos jeunes premiers e\ l'exquise Henri GARAT Hélène ROBERT LA MADELON /... Pour le plaisir, le repos du militaire... LA FILLE DE LA MADELON Le Grand Succès qui vient !... Venle pour tous pays : FILMS DE KOSTER ■■ 20, Boulevard Poissonnière, PARIS - Tél. : Provence 9M0 DISTRIBUTEURS : GRANDE RÉGION PARISIENNE : Pellegrin Cinéma - 4, Rue Puteaux, PARIS < 1 "• » LILLE : €. E. N. - 32, Rue de Roubaix LYON : Iroperator Films - 3, Rue des Capucins BORDEAUX : S. E. L. B. Films - 37, Rue Huguerie BELGIQUE : Agence Centrale Cinématographique - 19, Rue du Pont Neuf, BRUXELLES DISPOSE DES MEILLEURS SCÉNARIOS ^■ffiHHHMM«n«MMMHHHUMnMMMMMMmnMMqi ■ . i^k «Allliftl PRÉSENTENT S Les Films LEO vwtlEN pouR l-étranger 22 JUILLET Premier tour de manivelle 11 HUGUETTE DUFLOS et JEAN-PIERRE AUMONT d'après la célèbre pièce d'HENRY BATAILLE Résumé cinématographique d'ANDRE LEGRAND Mise en scène de JEAN DREVILLE Directeur de Production M. BARSTOFF Régisseur gênerai : M. CAM Décorateur : QUIGNON Découpage : ROBERT PAUL Les extérieurs seront tournés en Algérie. N* ^ ^ « ^ ^ ^ ^ JEAN WORMS BERNARD LANCRET MARCELLE PRINCE PAULINE CARTON MONY DALMÈS CHRISTIANE ISOLA M A X I M I L I E N ETC., ETC.. QUELQUES PAYS ENCORE LIBRES ^ DISTRIBUTION FRANCE, COLONIES ET BELGIQUE LES FILMS ROGER RICHEBÉ 15. Avenue Victor-Emmanuel. P A R I S 30 SEPTEMBRE Livraison des premières copies % 37, Champs-Elysées PARIS VENTE EXCLUSIVE PC Les Films ■■■■■■ )EUX PRODUCTIONS M. BADALO S PRÉPARATION UNE SUPERPRODUCTION DE CLASSE INTERNATIONALE LA VIE ^5 Wa k. plusieurs PAYS DÉJÀ VENDUS AMOUREUSE DE FRANZ LISZT d'après un scénario puissant de ANDRE LEGRAND UN METTEUR EN SCENE DE GRANDE REPUTATION DES VEDETTES PREFEREES DU PUBLIC, UNE IMPORTANTE FIGURATION UNE EQUIPE DE TECHNICIENS DE PREMIERE CLASSE, ETC., ETC.. COLLABORERONT A LA REALISATION DE CETTE SUPER PRODUCTION, QUI SERA LA PLUS GRANDIOSE DE L'ANNEE JR LE MONDE ENTIER LEO COHEN IHHHMUHHHHMI Téléphone : BALZAC 40-38 Adr. Tél.: LEREBEN-PARIS EXPOSITION I PAVILLON PHOTO-CINE VISITEZ LE STAND N° I 7 Table synchroniseuse, Type Universel CINEMA-TIRAGE L MAURICE |, Rue de Marivaux PARIS Table d'écoute Montone TOUT MATERIEL POUR LE MONTAGE ET LA SYNCHRONISATION DES FILMS ARTS ET TECHNIQUE DISPOSE DES M EILLEURS SCÉNARIOS é Les Film» LEO COHEN TT 1 HUCUETTE DUFLOS JUILLET PRÉSENTENT POUR L'ÉTRANGER I Premier tour e manivelle JEAN-PIERRE AUMONT d'après la célèbre pièce d'HENRY BATAILLE Résumé cinématographique d'ANDRE LEGRAND Mise en scène de JEAN DREVILLE Directeur de Production M. BARSTOFF Régisseur gênerai : M. CAM Décorateur : QUIGNON Découpage : ROBERT PAUL Les extérieurs seront tournés en Algérie. JEAN WORMS BERNARD LANCRET MARCELLE PRINCE PAULINE CARTON MONY DALMÈS CHRISTIANE ISOLA M A X I M I L I E N ETC., ETC. QUELQUES PAYS ENCORE LIBRES DISTRIBUTION FRANCE, COLONIES ET BELGIQUE LES FILMS ROGER RICHEBÉ 15. Avenue Victor-Emmanuel. PARAS 30 SEPTEMBRE Livraison des premières copies \ 37, Champs-Elysées PARIS VENTE EXCLUSIVE PC Les Films ^■■■■■■■■■■«■■■■■H DEUX PRODUCTIONS M. BADALO PRÉPARATION UNE SUPERPRODUCTION DE CLASSE INTERNATIONALE LA VIE ^i Va k plusieurs PAYS DÉJÀ VENDUS AMOUREUSE DE FRANZ LISZT d'après un scénario puissant de ANDRE LEGRAND UN METTEUR EN SCENE DE GRANDE REPUTATION DES VEDETTES PREFEREES DU PUBLIC. UNE IMPORTANTE FIGURATION UNE EQUIPE DE TECHNICIENS DE PREMIERE CLASSE, ETC., ETC.. COLLABORERONT A LA REALISATION DE CETTE SUPER PRODUCTION, QUI SERA LA PLUS GRANDIOSE DE L'ANNEE JR LE MONDE ENTIER LÉO COHEN Téléphone : BALZAC 40-38 Adr. Tél.: LEREBEN-PARIS # EXPOSITION I PAVILLON PHOTO-CINE VISITEZ LE STAND N° I Table synchroniseuse, Type Universel C.T.M CINÉMA-TIRAGE L MAURICE |, Rue de Marivaux PARIS 7 Table d'écoute Moritone TOUT MATERIEL POUR LE MONTAGE ET LA SYNCHRONISATION DES FILMS ARTS ET TECHNIQUE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE vous présente les grandes productions internationales dont elle s'est assurée le monopole de vente pour le monde entier. COMPAGNIE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 15, RUE LORD-BYRON, PARIS (8') Téléphone: BALZAC 04-00, 04-01 Adresse télégraphique : COGECINE- PARIS * hJ £ Ptf u , 1 t-H h— 1 pj D o Z w a £ -< PO u w > w < 1 — > e< t c/î t—l w w < hJ m as s PQ 1— 1 a < eu u a D. ba cl NI 0 ^ N- 1 — w c J -3 -O t; "» t/î o u 1 — > w tic l n c c u a. ^ 3 « 0* 0 >—> -D u .:< 3 -3 sS D Qi o h-1 * té < < ÏD •A = c c o o D ctf Q H (0 m H ■ 1 /s WSÊÊÊÊÊ ^ '■••■-> • ^^^^^^^^^^*-TB 'JLj5 Snrjév M ■ — fcSJHM ■■ ■ P / /^Sfb^^-^ '^Uv^^H ! 31 fil ] à * i % f ^M fl •1 i|Ck/i ^a - jx .•; F i f*P>v ~>^Mh3l^H^I ^^^. l ^P^^^i^^H^-<^ 1 WfÀ H^ - • M 1 — ■ j|§1 ^# • * H — D O Q < as tu M O — - w Û < PU M- O O û — i-j: C/J <£ *o p ujH -c U c 3 *D wQ : eu -o CL O z O H -S •» -i - B O p B Q N c u o 3 o Q L» 3 O eu « £ H H O UJ t3 < C/5 & X £ 3 O U £ i-J < c ^ UJ H H yj w u "* Û J H e ■i t/o W ai RUE LORD-BYRON, PARIS (8-) Téléphone: BALZAC 04-00, 04-01 Adresse télégraphique : COGECINE- PARIS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 71 FR R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE CINEMA DE FRANCE mérite une Attention Mondiale Dans le grand quotidien : « Le Jour- nal », le metteur en scène Jacques Feyder, vient d'écrire : « L'histoire de la peinture n'est qu'une suite de déplacements, dans le temps et dans l'espace, des pôles d'at- traction de l'art. Sous le ciel de Flo- rence, sur la terre brûlée de Sienne, des écoles d'abord, triomphent; puis comme lassé de soleil, l'art émigré vers les brumes flamandes. Nurem- berg et Séville marquent ensuite de nouvelles étapes. Au début de ce siè- cle, il est à Barbizon. Depuis... « Lorsque je me penche sur ces vingt-cinq dernières années, je vois que l'art du cinéma naquit en France; que ses « stars » — avant la lettre — portaient des noms de chez nous, cal- mes comme des beaux soirs d'été : Suzanne Grandais, Fabrègues, Yvon- ne Le Bret; que les premiers « direc- teurs » furent Léonce Perret, Pouctal, Louis Feuillade et que sans Max Lin- der, Chariot n'eût pas existé : Char- lie Chaplin l'a maintes fois affirmé. « Un peu plus tard, quand les studios de Joinville et d'Epinay sont sous les bombes, là-bas, sur la côte tiède et dorée du Pacifique, Holly- wood naît. L'art du cinéma y trouve d'emblée son climat, et par Forfai- ture — rappelez-vous le sceau chauf- fé à blanc de Sessue Hayakawa s'en- fcnçant sur l'épaule de Fanny Ward — le monde connaît une émotion nou- velle. Intolérance de Griffith. Pour sauver sa Race de Thomas Ince. C'est la grande époque des films Triangle et Famous Players Lasky. « Ne cherchez plus après la guerre, le pôle de l'art cinématogra- phique aux Etats-Unis : les mar- chands sont entrés dans le Temple. On tourne en série des &• five-reels » en trois semaines. « Soudain grimaçant, par-dessus la Forêt Noire, le masque du Docteur Caligari nous apparaît un jour, entre les triangulations picturales d'une ville hoffmanesque. Le cinéma alle- mand, qui, pendant la guerre, a été contraint de se nourrir de sa propre substance, produit alors ces contes fantastiques, d'inspiration essentielle- ment nationale, toute cette dramatur- gie sombre qui s'étend des Trois Lumières à Nju en passant par Figu- Danielle Darrieux dans le film de Pierre Wolff Abus de Confiance. res de Cire et la Nuit de la Saint- Sylvestre, jusqu'au jour où, s'humani- sant, il donne Le Dernier des Hom- mes et Variétés. L'art de l'écran a franchi le Rhin. « Mais les marchands entrent à leur tour dans les studios allemands. On tente de faire des films internatio- naux et commerciaux, de concurren- cer le film américain. La lutte n'est pas longue, et comme la plupart des producteurs français d'après-guerre les producteurs germaniques peuvent bientôt méditer sur les inconvénients qu'il y a pour un cinéma à perdre son tempérament national. « Et le sonore arrive : triomphe du Jazz Singer et de Broadway Melody. En Europe, c'est la déroute. Les esprits à courte voie réunissent des faisceaux d'arguments pour tenter de faire échouer les « talkies », car ils ne comprennent pas que ce « boom » du sonore, lancé par les Américains, va donner au film français la possibi- lité de redevenir national. OuL les dif- ficultés sont considérables : difficul- tés techniques, difficultés pécuniai- res, difficultés d'inspiration. On cher- che sa voie. Mais un soir, un écran s'illumine des premières images de Sous les Toits de Paris, de René Clair. « Le cinéma français renaît ». Aujourd'hui, cette renaissance s'af- firme grâce à vous, Raymond Ber- nard, René Clair, Duvivier, Jean Benoît-Lévy, Marcel L'Herbier, Re- noir — et j'en oublie — vieux cama- rades qui avez depuis si longtemps brûlé vos yeux aux arcs de sunlights et dont les noms de plus en plus con- nus signifient que votre personnalité invisible devient pour le grand public un élément d'attrait aussi important que le visage ou « sex-appeal » d'une « star ». Il renaît et s'affirme, parce que des Marc Allégret, des Pierre Bil- lon, des Marcel Carné, des Pierre Chenal viennent lui infuser ce sang jeune dont tout art a besoin. « Dans ce bilan des centrales et des lignes de force, je n'aurai garde d'ou- blier les musiciens, les opérateurs, les décorateurs, les costumiers. Je pense aussi à nos ingénieurs, à nos techni- ciens. A Hollywood, à Londres, à Ber- lin, les caméras françaises Debrie font prime. « Notre cinéma tend à retrouver sa grandeur passée. Il pourrait sous peu surclasser par sa qualité n'importe quelle production, car il en porte déjà, en puissance, toutes les possibi- lités : Le talent et l'originalité de ses metteurs en scène; la personnalité, le charme, la finesse et l'intelligence de ses artistes; la verve, l'esprit, la sub- tilité de ses auteurs sont les éléments de cette renaissance. Le cinéma muet ne convenait qu'imparfaitement au tempérament français; le sonore a TTTTT*Iim CÎNE RAPHIE rTTTlïTITIIIIIIX Anmbella dans le film de Marcel l'Herbier La Citadelle du Silence permis à ce tempérament de trouver son climat d'épanouissement ». Qu'on ne voie pas de vanité dans ce cri de joie de Jacques Feyder devant le travail de ses confrères. Il a certes pour eux de l'amitié. Mais cela ne l'a jamais empêché de juger strictement, et souvent avec sévérité, le travail des studios pari- siens. S'il estime bonne la production française actuelle, on peut le croire. Il confirme ainsi l'opinion que nous avons déjà entendu émettre par des personnalités étrangères très impar- tiales : La France est entrée de- puis deux ans dans la meilleure phase de sa création cinématographique. Aussi attirons-nous sur les films français l'attention de nos amis du monde entier. En même temps qu'ils visiteront la curieuse ville artificielle construite sur les bords de la Seine, nous leur conseillons de passer quelques soirées dans les théâtres cinématographiques parisiens. Ils y trouveront des œuvres très di- verses, qui, pour la plupart, ne peu- vent être vues dans leur propre pays, et au spectacle desquelles ils pren- dront certainement plaisir. L'art cinématographique est main- tenant un produit de notre terroir, aussi simple que nos fleurs et nos fruits. P.-A. HARLÊ. LA PRODUCTION MONDIALE EN 1936 500- WO 500- 200- 100- -Etafs Unis. 500 cjapon 4 70 Grande Bretagne 2/7 Nombre de films réalisé en 1^36 Europe • 757 Asie : 6^8 Amérique: 555 Afrique: 10 Total ..1960 (Graphique de Marcel COLIN-REVAL) Inauguration du Pavillon Ciné-Photo-Phono En présence de M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale, a eu lieu, mardi soir 29 juin, à 21 h. 30, l'inauguration du pavillon Ciné-Photo-Phono. Rappe- lons que ce Palais du Cinéma est situé face au Pavillon de la Presse, à côté du pavillon belge, sous la Tour Eiffel. L'assistance, très élégante, se pres- sait dans la salle de 1.200 places, de conception sobre et moderne, construite derrière le Palais. Après les discours, le spectacle com- porta une partie cinéma, au cours de la- quelle fut présentée une amusante ré- trospective des expositions de Paris, depuis 1900, le film de Jean Choux : « Record 37 » et un dessin animé en couleurs. Puis, sur la scène du ciné-théâtre, un sketch de Jean Bastia présenta une di- zaine des plus grandes étoiles du Ciné- ma. Un bal suivit la séance d'ouverture. Le pavillon est fort beau et la salle de cinéma très réussie. Nous espérons que l'aménagement intérieur du pavillon, encore inachevé à l'heure actuelle, donnera un aperçu exact de notre belle Industrie. Il serait désolant s'il en était autrement. M. C-R. L'aspect féerique du Pavillon Ciné-Photo-Phono inauguré le 29 Juin dernier. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 73 FR R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Réglementation de l'Importation des Films Etrangers en France Le Président de la République Française, Sur les rapports du président du Conseil, du ministre de l'Intérieur, du ministre des Affaires étrangères, du ministre de l'Eco- nomie nationale, du ministre du Commerce etdu minitre de l'Education nationale. Vu les articles 4!) et 50 de la loi du 31 décembre 1921, l'article 152 de la loi du 2!) avril 192(5 et les articles 58 et 59 de la loi du 19 mars 1928; Vu les décrets du 25 juillet 1919, du 28 février 1928, du 21 juillet 1932, du 22 juillet 1933, du 21 juin 1934, du 24 no- vembre 1934, du 27 mai 1935 et du 2(5 mai 193(5, Décrète : Article premier. - Le présent décret sera valable du 1" juillet 1937 au 30 juin 1938. Art. 2. Sous réserve des restrictions ci-dessous, l'importation et la représenta- tion en France des films impressionnés d'origine étrangère sont libres. Les films impressionnés étrangers sont soumis au même régime que les films im- pressionnés produits en France, en parti- culier en ce qui concerne l'application du visa par le service du contrôle cinémato- graphique. Art. 3. — Les films postsynchronisés de plus de 900 mètres, d'origine étrangère, ne nourront être projetés en public en France que dans la limite de 94 films par semestre, et sous les conditions suivantes : 1" La postsynchronisation aura été réali- sée intégralement dans des studios situés en territoire français, dans un délai de quatre mois à dater de l'inscription de la demande constatée par le payement de la ■ x e ; 2" Ces films seront obligatoirement pré- sentés au public au début de la projection comme « films doublés », avec le titre en langue originale, sa traduction exacte et, éventuellement, le titre sous lequel Le film est présenté, et avec l'indication des noms des artistes interprétant la partie visuelle et l'indication des noms des artistes inter- prétant la partie parlée. En outre, il devra être fait mention du pays d'origine et de la commune dans laquelle le doublage aura été effectué; 3" Pour les films régulièrement inscrits avant le 1er juillet 1937 et n'ayant pu rece- voir le visa par suite de l'épuisement du contingent du orécédent décret valable du 1" juillet 193(5 au 30 juin 1937, le délai de quatre mois ne commencera à courir qu'à partir du 1" juillet 1937. Art. 4. - - Pour les films impressionnés de toute nature provenant de pays étran- gers où l'exploitation des films français est soumise à des restrictions, la projec- tion publique en France sera subordonnée aux accords conclus avec les gouvernements intéressés. Art. 5. - Sous réserve de l'application de l'article 4, les filins originaux en langue étrangère, à l'exception des dessins ani- més ne pourront être projetés en public que dans cinq salles du département de la Seine et dans dix salles des autres départements, à raison d'un maximum de deux salles par département. Des dérogations à cette limitation pour- ront être accordées par le ministre de l'Education nationale. Art. (5. -- L'inobservation de l'une quel- conque des dispositions ci-dessus entraî- nera le refus ou le retrait du visa. Art. 7. Le président du Conseil, le ministre de l'Intérieur, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l'Eco- nomie nationale, le ministre du Commerce et le ministre de l'Education nationale sont chargés de l'exécution du présent décret. Fait à Paris, le 20 juin 1937. Albert Lebrun. Par le Président de la République : Le président du Conseil, Léon Blum. Le minisire de l'Intérieur, Marx Dormoy. Le ministre des Affaires étrangères, Yvon Delbos. Le ministre de l'Economie nationale, (maries Spinasse. Le ministre du Commerce, Paul Bastid. Le ministre de l'Education nationale, Jean Zav. Charles Boyer vient tourner en France cet été André Daven, dont nous avons annon- cé le départ pour Hollywood il y a quel- ques semaines, s'est mis d'accord sur place avec Charles Boyer qui viendra tourner en France, au mois de septem- bre pour « Les Productions André Da- ven » un grand film international, tiré du chef-d'œuvre d'Henri Bernstein : « Le Venin ». Ce film sera le seul tourné en France par le grand acteur, cette année. D'ores et déjà, nous pouvons annoncer que cette production qui, en dehors de Charles Boyer, comprendra de grands noms de l'écran français, sera distribuée dans la Grande Région Parisienne par Les Distri- buteurs Français; dans la Réeion de Lyon, par MAI. Palmade et Fils; en Belgique par Paris Distribution Cinéma; en Suisse, par M. L. (iuyot, et que l'exclusivité de la vente à l'étranger a été réservée à MM. Lauer et Cie. A la suite de la cession consentie par la COMPAGNIE FRANÇAISE CINEMATO- GRAPHIQUE aux FILMS MASCOTTE, cet- te dernière Société a dorénavant seule qualité pour distribuer le film « VOLEUR DE FEMMES », dans la région de Lille. L'ACCORD FRANCO-ALLEMAND EST RENOUVELE Le Reich promet de favoriser l'importation et la diffusion des films français sur son territoire Mise en application de l'échange de let- tres conclu le 5 juin 1937, entre le Gouvernement allemand au sujet des échanges cinématographiques entre la France et l'Allemagne. Le Président de la République fran- çaise, Vu le décret du 2(i mai 1936, etc. Décrète : Article premier. Les lettres échan- gées le 5 juin 1937 entre le ministre des Affaires étrangères et l'ambassadeur d'Al- lemagne à Paris, au sujet du régime des échanges de films cinématographiques en- tre la France et l'Allemagne, dont la te- neur suit, seront insérées au Journal Offi- ciel. Les stipulations qu'elles contiennent entreront en vigueur à la date prévue. Paris, le 5 juin 1937. L'ambassadeur d'Allemagne à Pa- ris, à M. Yvon Delbos, ministre des Affaires étrangères. Monsieur le ministre, A la suite des échanges de vues qui oui eu lieu entre la délégation commerciale allemande et les représentants des admi- nistrations françaises compétentes, j'ai l'honneur de vous faire savoir qu'en ce qui concerne les échanges cinématogra- phiques entre la France et l'Allemagne, le gouvernement allemand est d'accord avec le gouvernement français sur les points suivants : 1 Conformément à l'article (i de l'ac- cord du 12 mai 1936, conclu à Paris par échange de notes entre l'ambassade d'Al- lemagne et le ministère des Affaires étran- gères, ledit accord est renouvelé, à partir du 1" juin 1937, pour une nouvelle période d'une année. Toutefois, chacun des deux gouvernements aura la faculté de lui faire prendre fin pour le 31 décembre 1937, moyennant préavis d'un mois. 2" Considérant que, si l'accord du 12 mai 1936 prévoit en droit la récipro- cité, son utilisation effective par l'industrie cinématographique française n'a pas don- né jusqu'ici de résultats satisfaisants pour elle, le gouvernement allemand s'engage à favoriser, de toute manière, dans le cadre des dispositions de l'accord, l'importation la vente et la distribution des filins fran- çais en Allemagne. En particulier, il favo- risera tous les contacts utiles entre les re- présentants qualifiés de l'industrie ciné- 74 matographique française et les organis- mes allemands correspondants, et notam- ment la chambre allemande du film, afin de développer la vente du film français en Allemagne. Je serais reconnaissant à Votre Excel- lence de bien vouloir me confirmer l'ac- cord du Gouvernement français sur les points ci-dessus. Veuillez agréer, Monsieur le ministre, les assurances de ma plus haute considé- ration. Signé : comte H. de Welczeck. Le ministre des Affaires étrangères à Son Excellence le comte von Welczeck, ambassadeur d'Alle- magne à Paris. .Monsieur l'ambassadeur, Par lettre en date de ce jour, Votre Excellence a bien voulu me faire savoir qu'à la suite des échanges de vues qui ont eu lieu entre la délégation commerciale allemande et les représentants des admi- nistrations françaises compétentes, ^n ce qui concerne les échanges cinématographi- ques, le Gouvernement allemand est d'ac- cord avec le Gouvernement français sur les points suivants : 1" Conformément à l'article 0 de l'ac- cord du 12 mai 1936, conclu à Paris par échange de notes entre l'ambassade d'Al- lemagne et le ministère des Affaires étran- gères, ledit accord est renouvelé, à partir du 1er juin 1937, pour une nouvelle pé- riode d'une année. Toutefois, chacun des deux gouvernements aura la faculté de lui faire prendre fin le 31 décembre 1937, moyennant préavis d'un mois. 2" Considérant que, si l'accord du 12 mai 1936 prévoit en droit la récipro- cité, son utilisation effective par l'indus- CIME RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ trie cinématographique française n'a pas donné jusqu'ici de résultats satisfaisants pour elle, le gouvernement allemand s'engage à favoriser, de toute manière, dans le cadre des dispositions de l'accord l'importation, la vente et la distribution des films français en Allemagne. En par- ticulier, il favorisera tous les contacts uti- les entre les représentants qualifiés de l'industrie cinématographique française et les organismes allemands correspondants et notamment la chambre allemande du film, afin de développer la vente du film français en Allemagne. En accusant réception à Votre Excel- lence de cette communication, j'ai l'hon- neur de lui faire part de l'accord du Gouvernement français sur ce qui pré- cède. Veuillez agréler, monsieur l'ambassa- deur, les assurances de ma très haute con- sidération. Signé : Yvon Delbos. Art. 2. — Le président du Conseil, le ministre des Affaires étrangères, le minis- tre de l'Education nationale et le ministre du Commerce sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent Une belle attitude de Raymond Segard dans le rôle de Selim. dans le film de Richard Potlier Les Secrets de la Mer Rouge décret Fait Paris, le 29 juin 1937. Albert Lebrun. Par le Président de la République : Le Président du Conseil, Léon Bluni. Le ministre des Affaires étrangères, Yvon Delbos. Le ministre de l'Intérieur, Marx Dormoy. Le ministre de l'Education nationale, Jean Zay. Le ministre du Commerce, Paul Bastid. LES FILMS FRANÇAIS désignés pour Venise 1937 Le Comité d'Action Artistique au cours d'une séance tenue le 14 juin sous la présidence de M. Louis Lumière, a pro- cédé à l'établissement de la liste des films français qui sera proposée au Ministre des Beaux-Arts, pour l'Exposi- tion Internationale d'Art Cinématogra- phique de Venise 1937. « La Grande Illusion », film de Jean Renoir. Producteur : Société de Réalisa- tion d'Art Cinématographique. « Les Perles de la Couronne », film de Sacha Guitry. Producteur Impéria Films. Distributeur : Films Sonores To- bis. « Un Carnet de Bal », film de J. Duvi- vier (films V.O.G.). COURTS SUJETS Liste provisoirement arrêtée aux films suivants: « Symphonie graphique », de M. Cloche (Atlantic Films) ; •< Aven- ture en Atlantique » « Marin-Marie » (Atlantic Films); « Atlantique-sud », film de Forestier (Ministère de l'Air, Air- France) (G.F.F.A.). Les Films Georges Agiman vien- nent de transférer leurs bureaux au 1, rue de Berri. Téléphone : Ely- sée 81-31. G W PABST La célèbre metleur en scène G. W. Pabst qu'on voit ci-contre aux côtes de Pierre Fresnay, au cours des prises de vues de Mademoiselle Docteur, va entreprendre pour Romain Pinès un nouveau film dont le titre est Le Drame de Shanghaï. Les plus grands auteurs et les plus grands interprètes collaborent avec le célèbre réalisateur de L Opéra de Quatre Sous. Un Carnet de Bal Le grand film des grandes vedettes LE SUCCÈS DU "MIOCHE" à Berlin Le beau film de Léonide Moguy, produc- tion d'Aguiar, passe actuellement à la « Marmorhaus » de Berlin, sous le titre de Vater Sein Dadeqen Sehr, et toute la presse allemande est remplie de louanges et d'ad- miration pour cette œuvre charmante « jeune, spontanée, gaie, pleine de tact et de cœur ». Entre autres journaux, le Berhner 1 age- blatt souligne la rareté de cette réussite d'un film étranger qui a été présenté sans la présence d'aucun artiste du film. Et le souvenir de cette première où la fin du film fut saluée non d'applaudissements, mais d'ovations indescriptibles sera doux au cœur des Français qui se trouvaient la. Rappelons que Le Mioche, qui est parti pour faire une carrière sensationnelle en Allemagne a été placé dans ce pays par l'un des plus actifs vendeurs de films a l'étranger, Frcd Wingardh qui était, on le sait, producteur indépendant à Berlin au temps du film muet et qui, depuis le par- lant, a placé dans les Pays Scandinaves, Baltes et en Allemagne les plus grandes productions françaises. Le film La Bette Equipe, de Julien Duvivier a été également placé dernièrement en Allemagne par 1 in- termédiaire de M. Fred Wingardh et sa sor- tie est attendue avec une sympathique cu- riosité à Berlin pour le début de Juillet. Nous apprenons que les Films Agi- man viennent d'acheter les droits de « Galéjade », de Jean Boyer, que ce der- nier mettra en scène en septembre. rTTXXiriTTTXTIIIIIXXXXU ClIMEllfl RAPHIE SE 75 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Congrès International du Film - Paris 1937 F /*** ' a L * 17 * présente son cordial salut à tous les hommes La Unematographie trançaise du métier réunis à Pa™. Le travail collectif qu'ils réaliseront au cours des divers Congrès sera profitable à chacun de leurs Pays. Il aidera aussi au développement du Cinéma sur le plan mondial, pour un Art plus éle- vé, un esprit créateur plus noble, des voies d'échange mieux ouvertes. Un beau film est un don bienfaisant, fait par une nation aux autres nations à travers le monde. Meilleure production, meilleur rendement d'exploitation, dans un équilibre qui ne sacrifie au- cun élan créateur. Voilà le but vraiment mondial des réunions internationales. Nous savons que cette tâche sera menée énergiquement par nos amis présents à Paris, et nous les remercions de faire à notre ville cet hommage. Paris réserve à ses hôtes un large accueil Déclarations de M. Henri CLERC, Commissaire général du Congrès International 1937 La Confédération Générale de la Cinémato- graphie, et le Comité d'Organisation du deuxiè- me Congrès International du Film m'ont fait l'honneur de me confier le Commissariat général do ce Congrès. Mon rôle est d'ordre purement Messine. Il y aura trois commissions: juridique, d'économie cinématographique, des films cul- turels et éducatifs. Des réceptions des congressistes à l'Hôtel de Ville de Pans, par la municipalité; à l'Ex- administratif et protocolaire. N'attendez donc position, par le Commissaire général. Et M. le pas de moi un examen anticipé de l'ordre du jour. Le premier Congrès internat:onal eut lieu à Berlin, fin d'avril 1935. Son éclat fut extraordi- naire. Les organisateurs du Congrès de Paris ne négligent rien pour que celui-ci soit la digne réplique de son aîné : ils y parviendront, sans doute, grâce à cet élément d'attraction qu'est l'Exposition des Arts et de la Technique, s'a- joutant à toutes les séductions de la Ville Lu- mière. C'est cependant hors de Paris qu'aura lieu îa séance inaugurale : les congressistes auront à effectuer, le 6 juillet, le voyage du Havre, pour entendre les discours d'ouverture de M. Jean Zay, Ministre de l'Education natio- nale et du Docteur Lehnich, président de la Chambre internationale du Film. Grâce à l'amabilité de la Cie Gle Transatlantique, la salle de spectacle de « Normandie » sera le cadre de cette cérémonie et, naturellement, les délégués visiteront ce magnifique paquebot, gloire de l'industrie française. Les séances de travail auront heu au siège de la Confédération générale, 39, avenue Vic- tor-Hugo, et du Comité du Film, avenue de M. Henri CLERC Président de la République a bien voulu con- sentir à recevoir à l'Elysée les Présidents de délégations et 1» bureau de la Chambre inter- nationale du Film. La séance de clôture aura lieu le 8 juillet, dans la salle de spectacle attenante au Pavillon du Ciné-Photo-Phono de l'Exposition. Les organisateurs estiment que les Congres- sistes auront le désir de consacrer à l'Exposi- tion le temps que n'occuperont pas les séances et les diverses -érémonies. Cependant, des ma- nifestations ont té prévues pour deux soirées : une fête au Paie d'attractions, avec présenta- tion de vedettes, et un gala au Marignan, au cours duquel sera présenté un grand film fran- çais venant d'être achevé; le spectacle compor- tera aussi des sketches, joués par les meilleures vedettes françaises « en chair et en os ». Enfin, un banquet terminera le Congrès con- formément à la tradition; il sera donné au Pré-Catelan. Souhaitons qu'il fasse beau ce soir- là ! C'est au cours du Congrès de Berlin que fut élaborée la création de la Chambre internationale du Film à laquelle producteurs, exploitants et industriels techniques du film de seize pays ont donné leur adhésion. Elle a pour but essentiel d'élever sans cesse le niveau de la production cinématographique, de rechercher et, autant que possible, de réaliser les conditions pratiques de ce progrès intellectuel et artistique. Ce sont les organisations adhérentes à la Cham- 76 ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦JE CIINE R/\PHIC SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ bre internationale, qui constituent les délégations officielles au Congrès du Film, lequel est, en réalité, l'assemblée générale de la Chambre in- ternationale. Quelques pays ont déjà envoyé leur adhé- sion au Congrès, ce sont, avec la France, l'Al- lemagne, l'Autriche, la Belgique, le Dane- mark, la Finlande, la Hongrie, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, la Suisse, la Polo- gne, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie. Cer- taines de ces délégations comprennent des re- présentants de ministères en rapport avec le ci- néma. Le nombre des délégués étrangers sera de 350 à 400. Le Congrès de la Fédération internationale de la Presse cinématographique (Fipresci) se tiendra en même temps que celui du film. Cela permettra aux membres des deux Congrès de participer à des manifestations communes. C'est vraiment chose fort difficie d'organiser un important Congrès. Le Comité d'organisa- tion a déjà tenu, dans ce but, quinze longues stances... Et, il est loin d'avoir fini sa lâche... Rien ne sera négligé pour que la manifestation qu'il prépare laisse à ceux qui viendront par- fois de très loin pour y participer, le souvenir d'avoir fait un travail utile et un séjour agréa- ble. Henri CLERC. Nous Attendons de Grandes Choses du Congrès de Paris Déclarations de M. le Ministre d'Etat, Professeur Dr LEHNICH, Président de la Reichsfilmkammer « Nous sommes encore pris ces jours-ci par les actifs travaux prépara- toires du Congrès inter- national du Film à Paris mais déjà les événements internationaux du film ont leur ouverture solen- nelle à Paris de par l'ou- verture de l'Exposition. Dans la vaste salle de l'Exposition ce sont les meilleures bandes pro- duites par toutes les na- tions qui paraîtront de- vant le public innombra- ble de cette Exposition mondiale.. En plus encore divers pays, dont l'Alle- magne, ont organisé dans leurs pavillons de véri- tables permanences de sorte que Paris sera non seulement pendant le Congrès International du Film, mais encore pour toute la durée de l'Expo- sition, la mondiale cité du film. « 'L'idée de créer une Le Professeur LEHNICH Président de la Cham Chambre Internationale du Film, naquit à Ber- lin au printemps de 1935 bre Internationale du Film ((Congrès International du Film), En Août 1935 à Venise, les statuts furent établis et approuvés. En Novembre de la même année, à Paris, la Chambre Internationale du Film était définitivement constituée. Depuis lors il a été fait beaucoup de travail positif, principalement dans la Commission de défense des Droits d'Auteurs, mais en dehors et au-dessus de ces résultats immédiats, il me parait de capitale importance d'avoir pu créer ainsi une tribune permanente de contacts internatio- naux. Ces contacts, d'homme à homme, n'amènent pas toujours nécessairement des formules de règlements fondamentaux. Si on consent à se placer à un point de vue beaucoup plus vaste, il nie semble au moins aussi important que, par là, il se puisse créer une atmosphère de confiance générale entre gens du métier de film appartenant à des nationalités diverses. Et c'est ce qui faci- lite singulièrement notre tâche à tous. Si on jette un regard superficiel sur le programme de notre prochain Congrès du Film à Paris, d'aucuns peuvent avoir l'im- pression qu'on a ménagé peu de temps pour ce qui est effectif travail, et que le programme mondain occupe une place trop ample. Je ne partage pas cette opinion. C'est précisément cette partie mondaine du programme qui est si essentiellement impor- tante dans un Congrès, afin que s'établissent les relations person- nelles, afin que l'esprit de solidarité puisse baser son emprise. Nous tous, qui avons une vue d'ensemble sur le film international et l'immensité de son domaine, nous sommes persuadés que de fortes impulsions émanent de la Chambre Internationale du Film. de son œuvre, de ses organisations... et que ces impulsions sont de grande valeur pour chacun des pays qui y participent. C'est dans cette conviction que nous attendons de grandes choses du Congrès International du Film de Paris et sommes persuadés qu'il sera un grand succès mondial ». Pour l'Amélioration des Echanges Internationaux de Films Déclarations de M. Wilhelm MEYDAM, Président de la 2e Commission du Congrès L'une des trois commissions qui doivent travailler au Congrès porte le nom de « Commission d'études pour l'amélioration des échanges Internationaux de films ». Si je veux, en ma qualité de Président de celte Commission, présenter par écrit des opinions et des motions pour le travail de celle-ci, je dois le faire de façon fort concrète, car tout ce qui pourra être dit l'est en quelque sorte au nom de la Commission elle-même, et en fait traitera par anticipation des questions dont je serai amené à parler ultérieurement Le nom de la Commission indique que ses travaux se propo- sent pour but de faciliter les échanges internationaux de films. Il est peut-être nécessaire, afin d'éviter des malentendus, de don- je serai amené à parler ultérieurement. Le mot « échange de films » pris dans cette acception ne doit pas être confondu avec « marché du film » ou si vous pré- férez « contrat de vente de films ». La question d'achats ou de ventes de films reste et doit rester l'affaire particulière des firmes qui s'occupent de l'industrie du film. D'ailleurs la voie de tels accords sur ces questions, dont toutes les industries cinémato- graphiques du monde ressentent le besoin et désirent ardemment voir l'aboutissement, peut être rendu plus aisé et sans friction suivant les possibilités d'échange, de même que la conclusion de conventions peut être facilitée ici même. Je m'explique : Ce n'est pas l'affaire de la Commission de rechercher les moyens propres à assurer aux industriels du film l'écoulement de leurs produits. II est au contraire bien plus de son ressort de recher- cher les moyens susceptibles de favoriser les relations commer- ciales et d'écarter les obstacles qui peuvent s'accumuler. Vous désirez peut-être avoir un exemple, je vais vous en citer deux : Quelles complications les maisons de filins ne trouvent-elles pas à envoyer à l'étranger une copie destinée à l'examen, du l'ail des frais énormes qu'entraînent des formalités surannées ? Ne serait-il pas beaucoup plus simple de créer des maisons, si Ions les pays pouvaient s'y résoudre, spécialisées dans ces envois de bandes destinées à l'examen, et qui seraient déchargées de toutes questions de douanes et autres formalités ? ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR Ou bien, n'y a-t-il pas eu fréquemment dans la pratique entre acheteurs et vendeurs des discussions, et même des suites plus graves, du fait que l'un et l'autre ne s'étaient pas suffisamment documentés sur les coutumes de l'autre pays avant de traiter ? Beaucoup de ces querelles ne seraient-elles pas épargnées par le moyen d'un échange des réglementations et des conditions, aussi bien que des usages du marché, tels qu'ils sont pratiqués sur le marché intérieur, si bien que chaque vendeur serait à même de se rendre un compte exact de ce que le marché en question serait susceptible de lui offrir. La façon de produire de bons films et de les mettre en valeur ceci doit, avant comme après, rester l'affaire de la firme. La commission d'études veut essayer de venir en aide à ces maisons et de leur faciliter le travail en leur procurant la connaissance de tous les territoires de licence, en leur évitant tous les obstacles et en aplanissant les difficultés auxquelles elles seraient amenées à se heurter. C'est cela que le nom de la commission doit évo- quer et tel est son programme. Le fait auquel je faisais allusion au début de ces lignes mon- tre peut-être comment la commission comprend son travail pra- tique. Il consiste en ce que la commission a préparé les séances de travail du congrès international du film, dans la mesure où ce travail lui a été rendu possible par les demandes des membres et leur éloignement les uns des autres. Le bureau de la commission ne s'est pas contenté de préparer un ordre du jour pour les sessions à Paris, mais il en a averti en temps voulu chacun des membres de la commission, afin que les recherches et la docu- mentation nécessaire à chacun d'eux dans son pays puissent être terminés quand le travail devra commencer à Paris. Chaque mem- bre arrivera donc avec un dossier tout à fait au point. RAPHIE SE /7 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Je ne tiens ni pour utile ni pour juste d'e rendre publics des points séparés de cet ordre du jour. Par contre, j'estime que 'le fait de soumettre un tel programme de travail étudié à l'avance est un enseignement pour les au- tres commissions qui doi- vent traiter du droit d'au- teur ou d'autres ques- tions. Si cela réussit à l'industrie internationale du film, la commission doit alors pour le moins commencer à réaliser le programme de son nom, c'est-à-dire contribuer à « l'amélioration des échan- ges internationaux du film». M'associant aux vœux et aux efforts soutenus de la Cinématographie Française sur le terrain des réalisations, je me permets, dans cet esprit de lui adresser ainsi qu'à ses lecteurs, mes meilleurs souhaits M. W. MEYDAM Administrateur de la U, F. A. W. Meydam. Pourquoi le Cinéma Britanique ne fait pas partie de la Chambre Internationale du Film Déclarations de M. NEVILLE KEARNEY, Secrétaire du Groupe des Producteurs de Film Pourquoi le Cinéma britannique ne fait-il pas partie de la Chambre Internationale du Film ? Désirant connaître les raisons de cette abstention, nous nous sommes adressés à M. Nevillë Kearney, Secrétaire du Groupe des Producteurs de Film à la Fédération des Industries Britanniques. M. Xeuille Kearney a bien voulu nous répondre, et dans une lettre détaillée, nous a donné les raisons officielles de celte abs- tention. Nous tenons à remercier ici M. Xeville Kearney de son obligeance, en attendant de le faire de vive voix, puisque M. Xe- ville Kearney assistera personnellement au Congrès International du Film, à Paris, en tant que membre de la Commission des Droits d'Auteurs. Espérons que cette participation sera bientôt plus complète, et que l'Angleterre sera définitivement membre de la Chambre In- ternationale du Film. — P. Autre. Lettre de M. NEVILLE KEARNEY, Secrétaire du Groupe des Producteurs de Film de la Fédération des Industries Britanniques « Je suis particulièrement heureux d'avoir l'occasion de vous fournir les renseignements que vous m'avez demandés, et je ne soulève aucune objection à ce que mes vues soient publiées dans votre journal. « Je suis personnellement très au courant des buts et objets de la Chambre Internationale du Film, ayant pris part à toutes les discussions qui ont précédé sa création, et ayant assisté à sa réu- nion inaugurale, de plus, je connais bien là plupart des princi- paux délégués des pays ayant adhéré à la Chambre et je suis heu- reux de les compter parmi mes amis estimés. Les raisons pour lesquelles les Producteurs de Film britanni. ques n'ont pas jugé à propos de se joindre à la Chambre au mo- 1 ment de son inauguration sont multiples. Parmi celles-ci, il y a le fait que les buts de cette Chambre, et les méthodes envisagées pour atteindre ces buts, sont, en quelque sorte, nébuleux. « Mais la raison princi- pale — qui fut déjà expli- quée en son temps — a été le fait que les Etats-Unis d'Amérique ne faisaient pas partie de la Chambre Internationale du Film. « Bien que tenant essen- tiellement à toujours gar- der les meilleures relations amicales avec leurs collè- gues des Industries des pays continentaux, les pro- ducteurs britanniques eu- rent le sentiment que leur associations et leurs inté- rêts étaient beaucoup plus près de ceux de l'Industrie cinématographique améri- caine. « Cette intimité entre les Industries cinématographi- ques britannique et améri- caine provient nécessaire- ment de l'usage d'un lan- gage commun dans les films britanniques et amé- ricains; mais elle est aussi le résultat dse problèmes communs que les indus- tries cinématographiques de ces deux pays ont eu à rencontrer, à un degré plus ou moins important, dans la distribution et les ventes sur les mêmes terri- toires étrangers. C'est mon opinion personnelle (et cette vue n'engage en au- cune façon les producteurs britanniques) que, si l'industrie ciné- matographique des Etats-Unis se décidait à faire partie de la M. NEVILLE KEARNEY 78 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE ■SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Chambre Internationale du Film, l'industrie britannique la sui- vrait sans hésitation. IJi fait, j'espère que l'industrie britannique pourra revenir sur sa décision de ne pas adhérer à la Chambre, s'il y a raisonnablement lieu de croire que l'industrie américaine puisse décider la même chose dans un avenir prochain. « Peut-être me permettrez-vous de mettre en évidence que, bien que les producteurs de film britanniques ne soient pas mem- bres de la Chambre Internationale, ils n'en ont pas moins coopéré avec elle dans certaines occasions. Ils ont répondu en détail à toutes les demandes de renseignements et d'informations venues de la Chambre; et j'ai moi-même assisté, quelquefois en compagnie d'experts, à toutes les séances de la Commission spéciale des Droits d'Auteurs, auxquelles j'avais été invité, attendu que j'avais été spécifiquement demandé pour travailler à cette Commission, au moment de sa création. « En d'autres mots, les producteurs britanniques ont été pré- parés à aider, autant qu'ils le pouvaient, le travail de la Chambre Internationale, sans demander à bénéficier d'aucun des avantagea de membre. «En conclusion, je peux dire que j'ai été invité à assister au Congrès International de Paris, aussi bien qu'aux réunions de la Chambre des Droits d'Auteurs, le mois prochain. J'ai été très heu- reux de pouvoir accepter. « Je crois, bien que je n'en ai pas encore reçu une confirma- tion formelle, que mon très estimé ami Jules Demaria sera nommé Président de la Chambre Internationale du Film pour la période statutaire en succession du Président démissionnaire. « J'ai pleine confiance que M. Demaria (s'il est nommé) con- duira les affaires de la Chambre avec non moins de sympathie et d'aptitude que son prédécesseur». Signé : M. Neville Kearney L'AUTRICHE SALUE LA FRANCE par le Dr EUGEN LANSKE D' EUGEN LANSKE Si vous me demande: quels sont les liens les pins forts qui rattachent l'Autriche à la France, ma réponse sera toujours la même : l'amour com- mun de l'art e( l'appré- ciation commune de la culture. C'est pourquoi on pourrait presque ca- ractériser Paris et Vienne villes sœurs. L'amitié traditionnelle se développe aussi sur le champ cinématographi- que. La cinémalographie a pris dans les deux pays un aspect parement artis- tique et l'harmonie des idées produit, malgré la différence des langues, un échange réciproque de films qu'on peut estimer l'^ès important. La production cinéma- tographique en Autriche tend au marché mondial et là elle trouve comme les autres concurrents, des obstacles qui augmen- tent de jour en jour. A cause de cela l'Autriche a salué très vivement la fondation de la Chambre Internationale de la Cinématographie à Berlin. Ce fut un délégué autrichien, le I)r Pilzer, qui proposa la création d'une commission économique de la Chambre Internationale de la Ciné- matographie. Cette commission est aujourd'hui de la plus grande importance. L'organisation qui représente la Chambre Internationale de la Cinématographie en Autriche est la Conférence Cinématogra- phique d'Autriche « Œsterreichisch Film konferenz » subordonnée au Ministère du Commerce et des Communications. Au nom du dit Ministère, ont été délégués au Congrès International de la Cinémalographie à Paris les représentants suivants : les I)r Pilzer et Dr Paul pour la production, le I)r Imelski pour la distribution. M. Pelzl j)our les cinémas, le Dr Lebzelter pour la production des films de culture, le IV Drexler pour la Chambre du Commerce de Vienne et M. Hanus pour l'organisation des acteurs et régisseurs. Enfin moi-même prendrai part au Congrès. En outre, mes compa- triotes g viendront en grand nombre certainement, non en qualité de délégués mais comme congressistes. Pendant l'Exposition mondiale seront présentés au Palais du cinéma plusieurs films autrichiens, qui informeront les visiteurs de tout ce qui concerne mon pags. J'espère que le Congrès de Paris contribuera beaucoup à la consolidation des relations entre les deux pays. Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud. Eugen LANSKE Conseiller au Ministère Fédéral du Com- merce et des Communications et Prési- dent de la Conférence Cinématographi- que d'Autriche. PRES DE 70 CONGRESSISTES BELGES M. Van CAUTEREN, Eugène Président de l'Association cinématograbhique de Belgioue, et membre de l'U.N.C. B. En ce qui concerne le Congrès de Paris, nous croyons et espé- rons sa bonne réussite. Pour notre part, nous avons 15 délégués mandatés et 50 congressistes qui feront le déplacement. A l'heure actuelle, nous ne connaissons pas encore exacte- ment les sections qui seront formées, nos délégués auront pour mission de discuter et de défendre avec toute l'énergie nécessaire les points de notre programme, savoir : 1" Le double programme; Droit d'auteur ; Le prix des places; Contrat-type; Location en bloc ou ensemble; 6° Réglementation de l'ouverture ou de la création de nou- velles salles; 7" Concurrence déloyale; 8" Association sans but lucratif; 9° Film à format étroit; 10" Règlement des salles; Nous espérons que ce Congrès fera impression sur le monde cinématographique et que des décisions fermes et catégoriques seront prises et observées par tous les pays. Le Secrétaire général dis VA.C.B. VECARAEVE. M. KLAES, Robert Président de l'U. N.C. B. Délégué officiel de cet organismefédéral _ ÉXXX ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M VAN TUYCKOM Membre des Comités de l'A. C.B. et l'U.N.C.B 79 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M. LEO HINDUCK. Président de la Chambre Syndicale de la Province d'Anvers M. A. RIDELLE Secrétaire général de l'U.N.C B JEAN VALMONT Président Section Studios-Producteurs de la Chambre Syndicale Belge £* ■f -""""- ÊkÉk M, HOX Membre de l'A.C B. M GENEGAT Membre du Comité de l'A. C.B. M, VERPOORTER Vice-Président de l'A. C.B. et membre de l'U.N.C.B. M. DE GRAEVE Secrétaire de I'a.C.B. et trésorier de l'U.N.C.B. La Hongrie au Congrès Par GABOR BORNEMISSZA, Président de l'Association Nationale des Détenteurs des Autorisations Cinématographiques Au cours du Congrès tenu à Berlin, nous avons fait connais- sance avec les grandes œuvres d'ordre et d'organisation alleman- des, nous les avons admirées et nous avons essayé d'utiliser ces expériences chez nous. En ce moment-ci notre attention est atti- rée vers la culture cinématographique de la Nation Française, laquelle est très riche en matériel et en conceptions artistiques el originales. Les liaisons de plusieurs centaines d'années et nous sommes prêts à prendre en main la possibilité d'entretenir ces traditions avec plaisir dans le cadre de notre métier. Le film français reçoit chaque année une place toujours croissante dans les établissements hongrois, il obtient des succès considérables. Ce sera pour nous une joie de faire connaissance avec ses auteurs et de voir les ateliers où ces films sont fabriqués. Nous basant sur les expériences faites jusqu'à présent, nous attendons du Congrès un bénéfice double. Le premier se trouvera dans le travail même du Congrès, nous mettant d'accord sur les directives, démarches collectives pour les intérêts communs et l'établissement de liaisons internationales. Nous voyons le deuxième et peu négligeable bénéfice dans le fait que nous pour- rons faire la connaissance des délégués rassemblés de toutes les parties du monde, et noter les très intéressantes méthodes suivies par eux et la situation commerciale de leurs pays. Au-dessus de ces points de vues généraux, nous espérons que M. POL MORVAY Vice-Présidentdu Magyar Mozgokepuze- mengedélyseek Orzagos Egyesulete de Hongrie M. BORNEMISSZA Président du Magyar Mozgoképuze- mengedélyesek Orzagos Egyesulete de Hongrie 80 ♦♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ le Congrès, après avoir discuté notre proposi- tion, prendra une fer- me position avec suc- cès sur la question de la libre circulation des films sans politique, afin de permettre que les minorités nationa- les puissent aussi rece- voir des films parlant leur langue. En Hon- grie, c'est d'une impor- tance spéciale, les trois millions et demi de Hongrois vivant dans les Etats successeurs selon le traité de Tria- non, étant à peu près complètement privés par les décrets publics de voir un film hon- grois. Nous espérons que notre demande sera soutenue par les délégués de la nation française qui, a une si grande compréhen- sion des droits et des libertés humaines. CINE M. BELA GAAL Metteur en scène, Président de l'Associ Cinèm uographique Hongroise. BORNEMISZA GAROR. RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦%♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M. Andersson ne participera pas au Congrès Le changement de date de la session du Congrès International a obligé le distingué M. Olof Andersson, président de la Sveriges Biograph-Och Filmkammare à renoncer à assister personnelle- ment aux Séances du Congrès de la Fédération Internationale. M. Andersson prie ses collègues de l'en excuser. Plusieurs observateurs suédois assisteront aux réunions, notamment M. Folke Holmberg, et M. Ernest Wettstein, représen- tants des firmes Scandinaves. Les Délégués en Suisse La délégation de la Schweiz Lichtspieltheater-Verband, Asso- ciation Cinématographique Suisse, dont le siège est à Zurich, sera présidée par M. Joseph Lang, secrétaire général, en l'absence de MM. Georges Eberhardt, président, et Albert Wyler-Scotoni, pré- sident d'honneur tous deux empêchés. M. Joseph Lang, qui prendra part aux débats du Congrès, sera assisté par plusieurs délégués, notamment MM. Josef Adelmann et Hans Rieber. La Représentation Espagnole A l'heure où nous mettons sous presse la représentation des organisations espagnoles n'est pas encore exactement fixée. Nous espérons que l'Association Nacional de Productores Ciné- matograficos de Espana, ainsi que la Caméra Espanola de Cine- matografia pourront faire siéger à Paris plusieurs de leurs mem- bres importants. LE LUXEMBOURG AU CONGRÈS Pour trouver la détente de l'esprit et le repos du corps, écri- vit un jour le Directeur de cette belle publication illustrée qu'est La Cinématographie Française, chacun devrait aller le soir au cinéma prendre sa part de bonheur paisible et sans fatigue. Rien de plus vrai! Pour les réalisateurs de films, il est une forme d'art, pour les directeurs de salles, une source d'affaires. Donc, un peu de M. NICKELS \ Directeur du groupe le plus important des Cinémas du pays. M. Victor LECLERC Directeur des Cinés-Théâtres Réunis Luxembourg S. A."ï bonheur pour les uns et les autres, sans compter le facteur éduca- tif et de culture intellectuelle. Malgré les difficultés sans nombre qui assaillent l'exploitant et lui dressent des embûches, les directeurs ne doivent pas se laisser décourager par une apparente désorganisation. Combien de fois n'avons-nous pas à déplorer des phrases creuses, des expressions fausses et déprimantes. Nous devons collaborer étroitement avec le public avant d'orienter définitivement le valeur de la production que nous allons lui présenter, et notre responsabilité est très sou- vent mise à l'épreuve et engagée considérablement. La préjudi- ciable guerre des prix cause beaucoup d'ennuis, mais nous espé- rons qu'un jour ou l'autre nous arriverons à fonder un syndical qui nous protégera. La censure luxembourgeoise est appliquée d'une façon rigide et les jeunes gens ne sont pas admis avant dix-sept ans, très sou- vent même s'il n'y a pas péril en la demeure. Dans tous les cas, le prestige mondial de la manifestation, à laquelle le Congrès cinéma- tographique de Paris nous invite à collaborer, sera un événement de la plus grande importance et ne manquera pas de nous ouvrir de nouveaux horizons. Les vacances et les beaux jours ne doivent pas nous effrayer, car les personnes qui, pour une cause ou une au- tre, ne peuvent pas se déplacer, obtiendront une compensation qui n'est certes pas la réalité, mais qui leur mettra sous les yeux, par le truchement de la merveilleuse lanterne magique qu'est l'écran cinématographique, les fastes de cette éloquente réunion à laquelle nous sommes appelés à collaborer dans l'enceinte de la Ville Lu- mière et de son Exposition Universelle. Et pour terminer cette petite interview, disons comme la chanson : «Il est un petit pays», avec une trentaine de Cinémas dont sept dans la ville de Luxembourg même et dont les direc- teurs sont à l'affût des nouveautés, tout autant pour les pièces à succès que pour les actualités. Victor Leclerc. M. Robert THILL Rédacteur de la page cinématogra- phique du bi-quotidien de la " Luxemburger-Zeitung ". M. Nicolas LIEZ Correspondant Luxembourgeois ou Journal •■ La Cinématographie Française " de Paris. hà ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE rn RAPHIE SE 81 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'ITALIE AD CONGRÈS INTERNATIONAL Par F. -A. L1VERANI La cinématographie italienne a participé depuis le début, avec un vif intérêt, à la création et au développement de l'organi- sation internationale du film. Producteurs de films nationaux, distribu- teurs de films, exploitants de salles cinéma- tographiques, ont atteint en Italie un haut degré de maturité syndicale, car depuis 192(> ils se sont réunis dans le cadre natio- nal en une seule organisation. Nos industriels apprécient donc d'une façon particulière les avantages et l'utilité de la Chambre Internationale du Film, fon- dée sur les mêmes bases d'association, en un seul organe central comprenant toutes les branches de ia cinématographie des dif- férents pays y adhérant. Les problèmes de la production ne peu- vent être traités séparément de ceux de la distribution de films et de l'exploitation des salles ; les questions relatives aux possibi- lités du développement de ia Cinématogra- phie industrielle ont une influence directe sur le développement de la Cinématogra- phie culturelle et éducative. Tout à fait op- portune a donc été la fusion dans un seul organisme des associations syndicales de ayant un caractère international. Une pre- mière exigence est rendue évidente par la nécessité même d'une plus ample connais- sance entre les différents pays du dévelop- pement économique et industriel de la Ciné- matographie. Si, depuis plusieurs années, entre les dif- férentes nations, les échanges des informa- tions sur les événements artistiques de la Cinématographie sont nombreux et fré- quents, l'échange des connaissances admi- nistratives, législatives, industrielles et commerciales du film est, par contre, à peu près inexistant. La Chambre Internationale du film devra combler cette lacune et ren- forcer, en développant les belles initiatives récemment prises par la présidence et le secrétariat de la Chambre, un centre ratio- nel et organique de recueils de classifica- tion et de divulgation des données d'infor- mation, des statistiques sur la Cinématogra- phie des diverses nations. A ce propos, on souhaite que dans les travaux du 2e Congrès International du Film, on affirme à nouveau la nécessité de ne pas limiter la vie internationale de la Chambre aux discussions et aux études. Gr. Utf. Francesco Armando LIVERANI Commissario Ministeriela délia Federazione Nazionale Fascista degli Industriali dello Spettacolo tographie, et qui sont communs à tous les pays, de même que différents problèmes relatifs aux mesures aptes à faciliter l'échange des films entre les différents mfm "^san "ffc Wwfe S.E. Giacomo Paulucci de CALBOLI BARONE, Président de l'Institut Nazio- nale Industrie Cinematografiche Comm. Gustavo LOMBARDO Président del Gruppi Nazionale Eserenti sale cinematografiche. Avv. Comm. MONACO Direttore délia Federazione Nazionale Fascista degli Industriali dello Spettacolo Gr. Uff. Raphaële CASTELLANI Esercente Cinéma toutes les branches de la Cinématographie des divers Etats. De même ont été très utiles les modalités des statuts de la Chambre Internationale du Film, qui remplacent l'inscription des dif- férentes maisons ou des associations de Sociétés, par l'adhésion directe des associa- tions syndicales de la Cinématographie appartenant aux différentes nations produc- trices de films. Cela a contribué à aider et à perfectionner la formation de puissantes et complexes organisations unitaires de la Cinématographie dans les différents états qui en étaient privés. Les buts de la Chambre Internationale du Film sont donc vastes et importants. Pour la Cinématographie surgissent, plus que pour toute autre activité économique ou artistique, des problèmes et des exigences sans aucun doute utiles et intéressantes, que l'on prenne soin de créer dans une forme pratique et concrète des services capables d'assurer une continuité de fonctionnement et une effective collaboration entre la Ciné- matographie des différentes nations. Un intérêt tout à fait particulier, méritent les travaux — mentionnés à l'ordre du jour du Congrès -- de la Commission pour les problèmes du droit d'auteur qui, avec une récente et louable délibération du Conseil d'administration de la CI. du Film a étendu sa compétence à tous les problèmes d'ordre juridique du cinéma en assumant la plus vaste et compréhensible dénomination de « Commission pour les questions juridiques du Film ». Il existe en outre de nombreux problèmes inhérents au développement de la Cinéma- états et les accords pour la production en participation entre des maisons étrangères. Avec ces buts, la délégation de la Ciné- matographie italienne se propose de parti- ciper activement aux travaux du 2" Congrès International du Film. Bien heureuse d'apprécier le remarquable développement de l'Industrie Cinématogra- phique de quelques Etats européens et sur- tout de la France et de l'Allemagne, l'Italie se présente au 2" Congrès International du Film avec une structure technique très supérieure à celle du passé, ayant il y a quelques mois inauguré l'activité à Rome de la moderne et grandiose « Cinecitta ». F. A. Liverani, Président de la Fédération Nationale Fasciste des Industriels du Spectacle. 82 rTTTXTXIXTTTIIIIIlXlXlXJ CIME RAPHIE ISE IIIIIIIIIITTTTT- Tout le Cinéma pourrait et devrait être Educatif par L uctano de FEO Quant on parle de « cinéma éducatif » l'on ne pense, généralement, qu'aux films documentaires, aux films de vulgarisation scientifique de propagande sociale, d'en- seignement. Ainsi délimité, le champ du cinéma éducatif est déjà assez vaste, et il est encore bien loin d'être mis en valeur comme il devrait l'être. Mais le champ du M. Luciano DE FEO cinéma éducatif est plus, vaste encore, il n'a pas de limites. Tout le cinéma pourrait et devrait être éducatif. Qu'il amuse ou qu'il émeuve, il devrait toujours se propo- ser de déposer dans l'esprit des foules une idée, un sentiment qui les aide à s'élever spirituellement, moralement, socialement. De même qu'il n'est pas sensé de parler pour ne rien dire, l'on ne devrait faire un film (pie lorsqu'on a quelque chose à dire. L'art et la technique cinématographiques, dont les progrès sont les résultats d'efforts admirables méritent mieux que d'être avi- lis — comme ils le sont trop souvent encore par des productions dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles sont sottes et vaines. Les membres du Congrès International du Film, qui représentent toutes les bran- ches de l'industrie cinématographique mondiale, ont tous leur mot à dire à ce su- jet dans l'intérêt du cinéma en général et de leur branche en particulier, et c'est dans la conviction qu'ils le diront que je leur adresse, des paj»es de la Cinématographie Française, toujours prête au bon combat, mon salut le plus cordial. Luciano DE FEO, Président de la Commission des Films Culturels et Educatifs, Directeur de l'Institut International du Cinématographe Educatif. L'Amérique ne fera pas partie de la Chambre Internationale du Film < L'Industrie Cinématographique amé- ricaine ne fera pas partie de la Cham- bre Internationale du Film -, telle est la déclaration d'une importante person- nalité du Cinéma américain, publiée dans le < Motion Picture Herald > du 5 juin. Cette personnalité tient à garder l'anonymat pour des raisons évidentes, ajoute notre confrère. Voici l'essentiel de la déclaration en question : « La Présidence de la Chambre Inter- nationale échouant pour deux années à la France, et le siège venant de Berlin à Paris, pour le même laps de temps, les Français ont l'espoir que les Améri- cains et les Anglais viendront à la Chambre Internationale du Film. « C'est là une grosse erreur. « A Paris, comme à Berlin, l'Allema- gne tire encore les ficelles de la Cham- bre Internationale du Film, et c'est elle qui mènera la barque au Congrès Inter- national de Paris. « Les « Motion Picture Producers et Distributors of America a (organisa- tion Hays), ont démenti la nouvelle qu'ils auraient un représentant officiel comme observateur au Congrès. » Ces déclarations sont courtes, mais bien nettes. L'Amérique ne participera pas à la Chambre Internationale du Film, tant que celle-ci sera « un bloc européen ayant à sa tête — officiellement ou non — l'Allemagne, et dirigé directe- ment contre les films américains ». C'est là l'idée que les Américains et les Anglais se font de la Chambre Inter- nationale du Film. La Confédération Française du Ciné- ma réussira-t-elie à les faire changer d'idées ? P. A. La Norvège désire élever le niveau artistique et eulturel des Films par M. AAMOT L'exploitation des cinémas en Norvège est devenue pour la plus grande partie une entreprise municipale, c'est-à-dire que cha- que Municipalité est propriétaire de tous les cinémas dans sa région et les exploite elle-même. M. AAMOT La situation en Norvège est donc assez spéciale et les conditions ne ressemblent pas à celles des autres pays étant donné que bien des problèmes que les proprié- taires de cinémas étrangers ont à résoudre, sont ou bien inconnus chez nous, ou bien résolus depuis longtemps. On a cependant en Norvège la ferme vo- lonté de participer aux unions internatio- nales et de collaborer comme collègues avec les propriétaires de cinémas dans les autres pays, afin de sauvegarder les inté- rêts économiques des cinémas en cherchant à élever le niveau artistique, culturel et technique du film. Au Congrès qui va avoir lieu, les pays du Nord ont élaboré une proposition en com- mun avant pour objet un changement de l'article 12 des Statuts de la Fédération In- ternationale des Associations des Cinémas. Nous désirons que toute nation qui y parti- cipe ait les mêmes droits de vote. La situa- tion actuelle selon laquelle le Congrès se basant sur la simple majorité de voix, peut décider qu'à chaque nation sera attribué un nombre de voix selon le nombre de ciné- mas dans ce pays, aura pour résultat que l'influence des petites nations sera complè- tement éliminée. La Norvège donnera son appui à toute proposition ayant pour but de faciliter le travail contre les films qui nuisent aux sen- timents de paix et d'union entre les na- tions. En cette question nous soulignons la grande responsabilité et la grandeur de la mission du film. AAMOT, Président de la Fédération des Cinémas Municipaux en Norvège. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA POLOGNE AU CONGRES CINE 83 FR RAPH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ C'est pour la bonne cause que nous nous réunissons à Paris par Richard ORDYNSK! M. Richard ORDYNSKI Président du Conseil supérieur de la Cinémato- graphie en Pologne Sans lutte aucun nouvel ordre de choses n'a ja- mais été stabilisé; sans lutte le triomphe d'une grande idée n'a pu être, aucune victoire sur la tra- dition n'a été remportée sans une grave opposi- tion. Depuis sa naissance, sa première projection sur l'écran, la cinémato- graphie a lutté. Même la moindre position obtenue dans l'opinion publique a du être conquise par elle. Mais la cinématogra- phie combat volontiers. Dans son germe, dans l'é- trange fusion de divers éléments, pointe le germe de l'abolition de vieilles formes de voir et d'ouïr des choses et en même temps un nouveau moyen de présenter aussi bien les faits, que l'idée géné- rale des actions humai- nes. Le cinéma n'a peur de rien — il attaque presque chaque branche de la vie humaine - il pénètre parfois dans les recoins les plus secrets de l'âme humaine. Telle est la base de la production cinématographique, et c'est elle qui est le centre et la source de toute la suite des autres transactions qui s'attachent à la valorisation de cette production. Au-dessus de l'hostilité de certains préjugés intellectuels vieillis, au-dessus des plus gigantesques risques financiers et par- dessus des décrets et les Tois exceptionnels qui cerclent d'une sorte de gangue de fer toute l'industrie, la cinématographie par la voie de bouleversements continuels de nature technique conquiert ses droits civiques en même temps qu'une autorité de nécessité dans la vie quotidienne : elle devient un facteur d'utilité publique. Suivant une voie pleine de difficultés, armée d'éléments de beauté et de culture, la cinématographie du monde entier est LA FINLANDE AU CONGRÈS Il faut développer l'action civilisatrice du Cinéma Le cinématographe, qui pendant les quarante années de son existence s'est élevé à un niveau artistique tel qu'on doit lui recon- naître à présent une valeur égale à celle des autres arts, s'est surtout fait cette place auprès d'eux parce qu'il est accessible indistinctement à tous les peuples et à toutes les classes sociales. S'il ne parle pas toujours à chacun d'eux son propre langage, il emploie au moins un idiome international, celui qui lui appartient en propre : l'image. C'est là le grand attrait du film et il faut le cultiver de façon à développer l'action civilisatrice du cinéma. Producteurs, studios, artistes et salles de projection ont tous leur part de responsabilité dans cette tâche civilisatrice. Une collaboration étroite est donc indispensable entre les différentes branches du cinéma. C'est dans cet esprit que je fais des vœux pour que le Congrès International du Film 1937 mène à bien ses importants travaux. V. RANNIKKO. Secrétaire Général de l'Association des Directeurs de Cinémas de Finlande. aujourd'hui sans conteste un bien important, mais aussi un grand trésor pour l'humanité. La cinématographie n'a jamais combattu sous un seul dra- peau national. Elle savait être un bien annartenant au monde entier, et le système des difficultés créées contre elle dans presque to ti\... cher ensemble des moyens de défense. dus les pays était partout tellement pareil, qu'il était facile de rouver des soucis communs, des difficultés communes et de cher- cher ensemble des moyens de défense. La cinématographie des pays particuliers s'organisa, créa des associations dans chaque formation, et ensuite choisit les auto- lilés supérieures de toutes les associations des pays respectifs. Mais en poursuivant des buts plus élevés et plus généraux on a compris que cela ne suffisait pas pour parvenir à une entente générale, à une appréciation réciproque et à l'échange le plus profitable d'un tel don que le film vu à l'écran et écouté sur tout le globe. Le Congrès International du Film de Berlin de 1935 démontra la nécessité d'une vive activité à travers les barrières politiques et économiques de différents pays. Il nous fit rechercher des chemins où les gens du film pourraient sans cesse se rencontrer, délibérer et combattre en commun. Ainsi naquit le front international du film, un front grand et important, nommé la Chambre Internationale du Film. ion sur le terrain du film en fixant en même temps l'au l'importance de la Chambre Internationale du Film. Polonais, groupés en Conseil Supérieur de la Cinémato torité et 1' Nous I «,».. ..,, f,.....^.-, v.. ..^..^.. .,..,^ ..^ ... .. graphie en Pologne, avec les autres associations du film, qui seule- ment pour des raisons statutaires sont en dehors du Conseil Supé- rieur, mais toujours prêts à y collaborer, nous saluons affectueu- sement le Congrès de Paris et croyons fermement que ses résolu- tions pousseront en avant la question des problèmes élaborés jusqu'à présent par la Chambre Internationale et affermiront le front commun de l'entente mutuelle du film de toutes les Xations. Notre désir chaleureux serait aussi de compter également au nombre de membres de la Chambre Internationale du Film les organisations du film des pays qui, jusqu'à présent, n'ont pas donné leur adhésion. Nous nous rendons bien compte des devoirs que nous sommes obligés d'accomplir, mais nous savons également que c'est pour la bonne cause que nous nous réunissons au Congrès de Paris. M Y. RANNIKKO Secrétaire général de I Associa- tion des Directeurs de Cinémas de Finlande R/VPHIE SE siiiiiiiiiiinixxxxxm rTTTTTTXXTTTTTTIXIIIlllJ CINE LA TCHÉCOSLOVAQUIE AU CONGRÈS Les devoirs futurs de la Chambre Internationale du Film Par Vladimir WOKOUN, Président de l'Union Centrale des Salles de Cinémas en Tchécoslovaquie La fondation de la Chambre Internationale du film avait été accueil- lie en Tchécoslovaquie avec beaucoup d'espéran- ces. On attendait de cette institution un règlement uniforme de la produc- tion, du commerce et de l'organisation des ,salles de cinémas. Or, à l'occasion du Congrès de la C. I. F. à Paris, il faut se demander si la C.I.F. a bien rempli sa mission. Il est incontestable au'il se présentait aux travaux de la C.I.F. des obstacles très graves dont il faut chercher l'origine en pre- mier lieu dans la législa- tion différente des pays adhérents à la C.I.F. Ces obstacles ne sont pas in- surmontables, mais les travaux de la C.I.F. exi- gent du temps pour pou- voir être accomplis d'une façon satisfaisante. Si nous prenons en considé- ration la durée de l'exis- tence de la C.I.F. qui ne M. Vladimir WOKOUN dépasse pas de beaucoup deux années, nous ne pouvons que cons- tater avec satisfaction que l'activité que la C.I.F. a consacrée à résoudre tous les problèmes concernant le règlement de la cinéma- tographie mondiale a été très grande et que les effets de ce travail correspondaient parfaitement aux possibilités, jusqu'ici limitées du travail de la C.I.F. Il ne serait pas juste de demander à la C.I.F. d'esquisser un programme précis de ses travaux futurs et qu'elle a commencé très activement de le réaliser nous donne la certitude que cette organisation internationale a une base très saine et que grâce à son importance sans cesse croissante elle aboutira à un règlement international dans tous les points de son programme. Il m'est impossible — n'y étant pas compétent - - de donner un rapport exact de l'activité de la C.I.F. dans la période passée. Ce qui nous intéresse en ce moment, ce sont les projets de la C.I.F. à réaliser par la suite. Or, je considère comme premier Doint nécessaire que soit assurée la collaboration de tous les Etats — qui jusqu'aujourd'hui — ne sont pas encore membres de la C.I.F. Sans cela l'œuvre de ia C.I.F. n'aurait pas un caractère général qui est une condition sine qna non de son travail effectif. Cette collaboration étroite, liée à la responsabilité de tous les pays du Monde, se montre d'une extrême importance, par exemple, dans la question des films provocateurs : Hetzfilme. Le film est un moyen de propagande par excellence — notre désir à tous doit donc être et il l'est aussi - - que la propagande faite par le film soit un moyen de compréhension entre les peuples du Monde entier pour la paix universelle. C'est aussi le sens de la résolution de la C.I.F. du 20 août 1936 à Venise. Or, si un seul Etat — quel qu'il soit — ne respecte pas cette résolution qui ne peut être obligatoire que pour les pays adhérents à la C.I.F., l'idée magnifique exprimée par cette résolution ne trouvera jamais sa réalisation. Il en est de même pour les autres questions : droits d'auteurs, etc... Voilà pourquoi la première tâche de la C.I.F. doit être de rallier tous les pays du Monde pour adhérer à la C.I.F. Ce n'est nu'alors que la mission de la C.I.F. pourra être remplie d'une manière complète. Je suis sûr que cette idée de collaboration et de responsa- bilité collective vaincra, et je proclame très nettement que la Tchécoslovaquie sera touiours parmi les pays qui - - de toutes '-mrs forces - - veulent collaborer à la réalisation des buts de la C. I. F. ' LA YOUGOSLAVIE AU CONGRÈS Vingt Délégués Yougoslaves participent au Congrès On a fondé la centrale du film de l'Etat, comme autorité com- pétente pour toutes les questions intéressant le film; cette centrale a été rattachée au Ministère du Commerce et de l'Industrie à Bel- grade; c'est un service public qui dépend entièrement de ce ministère. Le développement de la cinématographie est contrecarré prin- cipalement par les trois facteurs suivants : 1") Les charges que supportent les entrées sont de 33 à 43 rA Franio SCHOLZ D' A. ARANITSKI du chiffre de la recette brute; c'est vraisemblablement le record de toute l'Europe! 2") La Yougoslavie est un pays agricole par excellence; les habitants des campagnes atteignent 80 % du chiffre total de la population; ce ne sont pas des spectateurs assidus aux séances de cinéma. 3") La plupart des films sont projetés en langue étrangère que ne comprend pas la majeure partie des spectateurs; il faut donc ajouter des sous-titres. Il faut cependant noter une légère recrudescence d'installation de salles dans les villes. Nous regrettons de ne pas avoir de firme qui, en dehors de courtes bandes d'actualités, se donnerait pour but de faire con- naître notre beau pays; celui-ci possède pourtant des trésors de la nature, principalement dans ses territoires du Sud qui paraî- traient prédestinés à la caméra; certaines firmes allemandes ou autrichiennes sont venues chez nous tourner des extérieurs. Nous attendons du Congrès la solution des problèmes suivants: 1") Les droits d'auteurs; 2") La question des échanges; 3") La réclamation de la compréhension réciproque des peuples. En plus des délégués officiels prendront part au Congrès de Paris environ 20 membres Yougoslaves. Nous espérons bien vivement que les démarches importantes de nos collègues français de ce Congrès ne soient pas vaines et qu'après sa clôture, nous revenions en notre pays unis en une grande organisation internationale et encouragés au combat pour un meilleur avenir pour notre pays. Pour l'Association des cinémas du roi/aume Yonaoshwe : Franjo SCHOLZ. Pour l'organisation des directeurs du département de la Save : Dr Alexander ARANITSKI. +♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦■ CINE 85 FR R/VPHIF SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La séance inaugurale du Congrès aura lieu dans les Salon s du magnifique "Normandie" LE PROGRAMME DU CONGRÈS DU FILM LUNDI 5 JUILLET 3!), Avenue Victor-Hugo. — Réception individuelle au siège du Congrès pour les inscriptions et le contrôle. 10 h. 30. -- Réunion plénière du Comité Exécutif et du Conseil d'administration. 15 h. 30. -- Réunion de la Commission d'Economie Cinématogra- phique. Réunion de la Fédération Internationale des Associa- tions des Directeurs de Cinémas. 17 heures. — Réception de la Presse. 19 heures. -- Réception offerte aux congressistes à l'Exposition. Soirée libre (pour spectacle lumineux sur la Seine à 22 heures). MARDI 6 JUILLET 11 heures. -- Gare Saint-Lazare, départ pour le Havre. Déjeuner dans le train. 14 h. 15. -- Ouverture solennelle du Congrès dans le grand salon de « Normandie ». 15 heures. — Visite de « Normandie ». Retour à Paris vers 20 heures. Place des Invalides, 22 heures. -- Grande fête du cinéma au Parc d'Attractions de l'Exposition avec participation de toutes les vedettes. MERCREDI 7 JUILLET Réunion de la Matin et après-midi, 39, Avenue Victor-Hugo. Commission Juridique. Réunion de la Commission des films culturels et éducatifs. Pour les Congressistes ne participant pas aux travaux des commissions : Exposition. — Le matin : visite de l'Exposition. Versailles. L'après-midi : visite de Versailles. Palais de l'Elgsée, 10 heures. — Réception à l'Elysée, des chefs de délégations, par M. le Président de la République. Exposition, 21 h. 30. - Nuit du Film au Palais du Cinéma. JEUDI 8 JUILLET 39, Avenue Victor-Hugo, 10 h. 30. - - Séance plénière du Comité Exécutif et du Conseil d'administration. Hôtel de Ville de Paris, 10 heures. Exposition, Palais du Cinéma, 17 h. 30. clôture du Congrès. Pré Catelan, Bois de Boulogne. 20 h. 30. aux congressistes. VENDREDI 9 JUILLET Réception à l'Hôtel de Ville. Séance solennelle de Grand banquet offert 39, Avenue Victor-Hugo. — 9 h. 30. — Réunion de la Commission mixte des délégués de la Fédération Internationale des Socié- tés d'Auteurs et des délégués de la Chambre Internationale du Film. Journée libre au gré des Congressistes pour visite de stu- dios, de Paris, de l'Exposition. SAMEDI 10 JUILLET 39, Avenue Victor-Hugo. — Réunion de la Commission mixte. Départ des congressistes. Les Délégations étrangères au Congrès ALLEMAGNE Délégués officiels et participants : Prof. Dr Oswald Lehnich. Président der Internationalen Filmkammer und als Fiih- rer der Délégation. Karl Melzer. Mitglied des Organîsations- ausschusses des Internationalen Filmkon- grcsses. Dir. Hugo Correll. Mitglied der Film- rechtskom mission. Dir. Wilhelm Meydam, Ufa. Prâsident der Filmwirtschaftskommission. Dir. Friedrich Pflughaupt. Mitglied der Filmrechtskommission. Dr. Georg Rober. Vizepràsident der Film- rechtskommission. Rechtsanwalt Dr. Hoffmann (Leipzig). Mitglied der Filmrechtskommission. Dr. Curlis. Vertreter der deutschen Kul- turfilmproduktion und Mitglied des Verwal- lungsrates der Internationalen Film- kammer. Dr. Kaufmann. Vertreter der deutschen Kulturfilmproduktion und Mitglied des Verwaltungsrates der Internationalen Film- kammer. Dr. Scheffler. Vertreter der Tobis. Dir. Kaelber. Vertreter des deutschen Filmverleihs. Dir. Grau. Vertreter der deutschen Film- theater. Hans Weidemann, Vizepràsident der In- ternationalen Wochenschau-Union. Dir. Karl Geyer. Vertreter der deutschen Filmtechnik. Dir. Abels. Vertreter der deutschen Filni- theater. Prof. Cari Froëlich. Vertreter der deut- schen Filmregisseure. Staatsschauspieler Emil Jannings. Ver- treter der deutschen Filmdarsteller. Cette délégation officielle sera accompa gnée de MM. Pfenning, Schwarz, Olimsky, Quadt, Teckmann, Dr Grassmann, Stein- bach, Hinkel, Noatzke, Owens, von der Reichskulturkammer. ANGLETERRE M. Neville Kearney, Président du Groupe des Producteurs de la Fédération des In- dustries Britanniques. 86 EXXIIIITXIITXXTTTXYX7XX1 CINE RAPHIE "SE XXXXXXXTTTT îéral de l'A. C 1!. de l'A. C. B. X. C. B. de l'A. C. B. el et AUTRICHE Gustav Holz, Président. Max Hellmann, Pràsident. Alfred Schiller, Vizerprâsident. Gottfried Schussler, Pràsident. Bruno Schwarzinger, Vizerprâsident. Nathan Weiler, Pràsident. Dr. Otto Kaltschmid, Sekrâtâr. BELGIQUE Van Cauteren. Président de l'A. C. B. et membre du Comité de l'U. N. C. B. De Graeve. Secrétaire gé et trésorier de l'U. X. B. C L. Dumarteau. Trésorier membre du Comité de l'U. B. Klaes. Vice-Président président de l'U. X. C. B. Verpoorter. Vice-Président de l'A. C. B. et membre du Comité de l'U. X. C. B. Van Tuvckom. Membre des Comités : U. X. C. B., A. C. B. Hox, Ganegat, Dewitte, Bourguignon, Lefèvre, Majoris. FINLANDE Deux délégués. DANEMARK Hjalmar Davidsen. HONGRIE Cabor Bornemissza. Pal Morvay. Izsc Sega 11. ITALIE On Ing. Carlo Boncoroni. Présidente délia Soc. an. Cinecitta. Cappo délia dele- gazione. Gr. Uff. Dr F. A. Liverani. Présidente délia Federazione nazionale fascita degli Industriali dello Spettacolo. Corain. Avv. Eitel Monaco. Direttore délia Federazione nazionale fascista degli Indus- triali dello Spettacolo. S. E. Giacomo Paulucci de Calboli Ba- rone. Présidente délia E.X.I.C. e dell' Isti- tuto nazionale L.U.C.E. Gr. Uff. Dr Luciano de Feo. Direttore dell Istituto internazionale per la Cinema- tografia educativa. Connu. Avv. Luigi Biamonti. Capo dell Ufiicio légale délia Confederazione fascista degli Industriali. Gr. Uff. Giacchino Forzano. Consigliere Delegato délia Pisorno Film. Comm. Gustavo Lombardo. Présidente del Gruppo nazionale Esercenti sale Cine- matografiche. Gr. Uff. Baffaeïlo Castellani. Esercente Cinéma. On. Ing. Bodolfo Vecchini. Commissario délia Federazione nazionale fascista dei La- vatori dello Spettacolo. Dr Ottavio Croze. Direttore dell'esposi- zione internazionale d'Arte Cinematogra- fia di Venezia. Avv. Francesco Scherma. Capo del Grup- po nazionale dei distributori di pellicole cinematograflehe. LUXEMBOURG M. et Mme Victor Leclerc M. Gustav Nickels. M. Isidor Thile, de l'Association des Pro- priétaires de Cinémas de Luxembourg. M. Aamot. NORVEGE POLOGNE Bichar Ordynski. Stanislas Zadrodzinski. André Ruszkowski. Henri Koral. Joseph Hertz. Charles Ford. Eve] Baskind. N. Zok. Joseph Relidsynski. SUISSE Joseph Lang. TCHECOSLOVAQUIE Wladimir Wokoun, Président de l'Union Centrale des Cinémas tchécoslovaques. Jaroslav Leiser, Secrétaire de cette Union. YOUGOSLAVIE Franjo Scholz. Savska Banovina. Aleksandar Aranicki. DÉTAILS DE L'ORGANISATION DU CONGRÈS DU FILM PROGRAMME DU CONGRÈS DE LA FIPRESGI M, de PARAIZE Commissaire Général adj, du Congrès La « réserva- tion » des cham- bres est faite par les soins de la Cie Internationale des Wagons-Lits et ses Agences dans les divers pays, aux- quels les Congres- sistes doivent s'a- dresser dans ce but. M. le Président Lehnich et ses col- laborateurs immé- diats descendront à l'Hôtel Claridge. Les autres mem- bres de la déléga- tion allemande se- ront logés aux Hô- tels Louvois, Pa- villons, Noailles, Baudin. LUNDI 5 JUILLET Arrivée et installation A. P. P.C., 11, Avenue Hoche des délégués dans leurs hôtels respectifs. Béception individuelle au siège du Congrès pour ins- cription, contrôle et organisation des services du Congrès. A. P. P.C.. 11, Avenue Hoche, 16 heures. — Séance du Bureau. (Celui-ci comprend le Président, le Directeur permanent, le Secrétaire-trésorier, les Directeurs (les différents bureaux des organes permanents, le Conseiller juri- dique et les Vice-Présidents à raison d'un vice-président par section). A l'Exposition, 20 heures. - Béception offerte aux congressistes à l'Exposition. Spectacle lumineux sur la Seine. MARDI 6 JUILLET 11, Avenue Hoche, 9 h. 30. — Séance d'ouverture du Congrès. Discours de bienvenue du Président. Appel des pays représentés. Constitution de la commission des mandats. Constitution de la commission financière. Désignation des délégués exerçant le droit de vole au Congrès. Gare Saint-Lazare, 11 heures. Départ de Paris pour le Havre. Déjeuner dans le train. Au Havre 15 heures. — Dans le grand salon de du Congrès; visite de « Normandie ».£ (Vers) 20 heures. — Belour à Paris. 21, Boulevard Jourdan (14e), 21 h. 15. Normandie » ouverture solennelle Grande soirée de gala la Cité Univer- L'ouverture du Congrès à bord du « Normandie » aura lieu sous la Prési- dence effective de M. le Ministre de l'Education Nationale, M. Jean Zay. La séance de clôture, dans la salle du cinéma, sous la Tour Eiffel, à l'Exposi- tion, sera présidée par M. le Ministre du Commerce. Le Président de la République rece- vra les chefs de délégation et le bureau de la C. I. F., le 7 juillet à 16 heures à l'Elysée. Rappelons que le Siège du Congrès, auquel les Délégués étrangers pourront s'adresser pour tous renseignements, est 39, avenue Victor-Hugo, 16e (près de l'Etoile). Téléph. : Kléber 85-09. sitaire. MERCREDI 7 JUILLET il. n. it. Avenue Hoche, 10 heures, - Séance de la commission des mandats. Examen des mandats des délégués. E'aboration du rapport de la commission. Avenue Hoche, 10 heures. -- Séance de la commission financière Election du président de la Commission, dépôt par le secrétaire-trésorier du rapport et examen des comptes, fixation des cotisations annuelles des sections (800 francs belges) et des membres correspondants (200 francs belges). Désignation du rapporteur de la commission. Approbation du rapport de la commission, du rapport de la trésorerie et des comptes: fixation des cotisations. Avenue Hoche, H heures. - Réunion commune de la filmée. Examen du rapport sur journaux filmés. 13 heures. — Déjeuner. Séance Fipresci du et Congrès. de l'Union International e ( le la presse les frais de transport et les droits de douane des rrYTTYTTTTTTTTTTrYTTTTXl CINE FR 87 RAPHIE rrTTYTTXTXTTTTTTTTTTXTTl SE 1 ! Avenue Hoche, 15 heures. — Séance du Congrès. Approbation du rapport de la Commission financière. Rapport du secrétaire général. Discussion; approbation; fixation de la 13e Session du Comité Exécutif et du 8e Congrès de la Fipresci. Rapport du conseiller juridique sur les questions douanières relatives au cinéma d'amateur. Palais de l'Elysée, 16 heures. — Réception des Chefs des délégations par le Prési- dent de la République. 11, Avenue Hoche, 17 heures. — La dignité professionnelle des journalistes cinéma- tographiques, leurs droits et leurs devoirs. Rapport des sections et des membres correspondants. Discussion. Exposition, 23 h. 30. — Nuit du Film au Palais du Cinéma. JEUDI 8 JUILLET 11, Avenue Hoche, 10 h. 30. — Séance du Comité Exécutif. Constitution de la section française. Exposé du directeur permanent. Décision. 11, Avenue Hoche, 11 heures. — Séance du Congrès. La dignité professionnelle. Suite de la discussion. Décision. Vote des résolutions en seconde lecture. Election du président : est introduite la candidature de M. Casini (Italie). Clôture du Congrès. Hôtel de Ville, 10 heures. — Réception à l'Hôtel de Ville de Paris. Joinville-le-Pont, 17 heures. — Visite des Studios. 20 heures. - Grand Banquet officiel de clôture offert aux Congressistes. LIEU DES RÉUNIONS Rappelons que le siège de l'A.P.P.C. française, où auront lieu les séances de travail du Congrès Fipresci, et où pour- ront se rallier, pour tout renseignement, les délégués étrangers, est 11, avenue Hoche (près de l'Etoile). Téléph. : Car- not 19-98. Il est indispensable que les confrères étrangers se munissent, dans leur pays même, de la Carte de Légitimation de l'Exposition (20 frs français), qui leur donne divers avantages et notamment une réduction de 50 % sur les chemins de fer français. Les cartes d'entrée à l'Exposition se- ront établies à Paris par le Commissa- riat du Congrès, ainsi que diverses autres facilités. En dehors de certaines réceptions dont l'ordonnance et la date exacte ne seront fixées qu'ultérieurement nous donnons ci-contre le programme dé- taillé du Congrès. LES DÉLÉGATIONS Ce Congrès, très important par les tra- vaux portés à son ordre du jour, est orga- nisé par la section française de la Fipresci (A. P. P.C.) et sera présidé par M. Jean Cha- taigner, président de la Fipresci, assisté des membres du bureau. Outre les représentants de la section française qui seront nombreux et quelques notabilités du monde journalistique fran- çais, il comprendra : Les représentants des Organes perma- nents : MM. Duwaerts, Directeur; Widy, Secré- taire-trésorier; Cauvin, Conseiller tech- nique. Ceux de l'Union internationale de la Presse filmée : MM. Piron, Van Hecke, de Witt (Belgi- que), Von Pfaundler, Szarvasy (Autriche), Weidemann (Allemagne), Cave-Chinn (An- gleterre). Et les Sections nationales étrangères qui comprennent une centaine de délégués de la grande Presse quotidienne ou hebdoma- daire et corporative de l'Europe, auront à leur tête : Allemagne : MM. Kôhn, Baver, Dr Olims- ky. Autriche: MM. Deutsch German, Dr Herle, Dr Gesek. MM. Wildiers, Turfkruyer, Belgique Lejeune. Hollande Hongrie Italie : Ferretti. Luxembourg Vatican : M : M. MM. , Vierhout. Lajta. Casini, Fontana, Chiarini, M. Grégoire. M. Meneghirii. — ♦ RÉCEPTION DES DÉLÉGUÉS Les délégations seront reçues par la Sec- tion française de la Fipresci (A. P. P.C.). Pour les délégations italienne, polonaise qui seront logées à l'Hôtel Pierre-I'r de Ser- bie : MM. A. Robert et A. Tinchant. Pour la délégation allemande, logée à l'Hôtel Pont-Royal : MM. G. Thierry et Co- lin-Reval. Pour les délégations de Belgique, de l'Union Internationale de la Presse filmée et de Hongrie, logées à l'Hôtel d'Iéna : MM. Harlé et Jacques Faure. Pour les délégations des Organes perma- nents de la Fédération et de la Hollande, logées à l'Hôtel Pont-Royal : M. Jacques Verhylle. Pour les délégations du Vatican et du Voici le coquet théâtre du paquebot "Normandie" où se tiendra la séance inaugurale du Congrès International de 1937 Luxembourg logées à l'Hôtel du Jubilé : M. Armand Verhylle. ♦ LE PRODUIT DE LA TAXE SUR LES SPECTACLES Le montant des recouvrements effec- tués au titre de la taxe sur les specta- cles au cours des quatre premiers mois de l'année 1937 (jusqu'à fin avril 1937) s'est élevé à 31.448.000 francs, supé- rieur de 3.583.000 francs aux évalua- tions budgétaires. ♦ ZEISS IKON A L'EXPOSITION Les visiteurs de l'Exposition verront en différents endroits les fabrications de la Maison Zeiss. En premier lieu, le Planétarium Zeiss, i véritable « Théâtre du Ciel », attraction scientifique unique au monde, retiendra l'attention; il comporte un système de 119 projecteurs faisant apparaître sur une voûte céleste artificielle le mouvement des planètes et des étoiles. Le planétarium Zeiss fonctionne déjà dans de nombreuses villes d'Europe et d'Amérique, mais c'est pour la première fois qu'on pourra le voir en France. Au Pavillon allemand, la cabine de ci- néma est équipée avec les projecteurs Mo- nobloc Ernemann VIL On trouvera, en outre, sur plusieurs stands les appareils photographiques et scientifiques Zeiss et Zeiss Ikon, ainsi qu'une caméra prises de vues haute fré- quence. Le stand cinéma Zeiss Ikon proprement dit se trouve au Palais International et contiendra le plus récent modèle du pro- jecteur Ernemann VII et le dernier ampli- ficateur « Dominar ». 88 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEfflmHïiR/IPHIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Question des Droits d'Auteurs au Congrès International de Paris Nous avons demandé à Mp Georges Lévêque, avocat à la Cour d'Appel, qui a suivi les travaux juridiques de la Commission des Droits d'Auteurs de la Chambre Inter- nationale du Film, à Berlin, à Bruxelles et à Varsovie, quel était le programme prévu pour le Congrès de l'Exposition. « Le siège de la Confédération Internationale du film doit être fixé à Paris à compter de cette année, mais il se trouve encore à Berlin et c'est donc le bureau allemand qui a tous les pouvoirs pour fixer le programme des séances du prochain Congrès International. « Celui-ci a toutefois préparé à Paris, en mars dernier, les questions à résoudre, mais je ne puis personnellement vous en donner le texte, cette initiative ne m'appartenant pas « Vous savez que la Confédération Interna- tionale considère comme terminées les discus- sions de principe sur la paternité du film ; il est acquis pour elle, à la suite des votes de Varsovie, que le producteur doit être considéré comme l'auteur. Il était nécessaire de tirer toutes les consé- M. Georges LEVEQUE Avocat-Conseil de la Confédération quences d une formule qui pouvait paraître trop absolue. Partant de ce principe, les règles servant de fondement et de directives à son applica- tion pratique ont été formulées. « La thèse des sociétés d'auteurs qui ne veulent considérer l'œuvre filmée que comme une traduction, une simple forme nouvelle de la pensée à laquelle elle est assujettie, se heurte à celle des producteurs cinéastes qui, se plaçant sur le terrain des nécessités indus- trielles, veulent donner au film œuvre nou- velle, un droit prééminent. « Malgré l'opposition des principes, il apparaît parfois que les intérêts matériels ne sont que peu touchés par le conflit des idées. J'espère que sur le terrain des réalités entre les tranchées où s'abritent les principes, une formule pratique sera trouvée qui permettra de concilier les droits de l'auteur de l'œuvre littéraire ou dramatique et ceux des créateurs du film. » Nous ne manquerons pas de tenir nos lecteurs au courant des travaux du Congrès sur ces importantes questions. R. Célier IL FAUT CRÉER L'ET AT-CI VIL DU FILM, ESTIME M. CHOLLAT Président de la Chambre Syndicale des Industries Techniques « Dans ce Congrès, les questions qui pa- raissent à notre groupement syndical les plus importantes procèdent de deux ordres d'idées : « L'une, déclare M. Chollat, le dévoué et actif président de la Chambre Syndicale des industries techniques, a une assez grosse impor- tance pour le travail du film, le tirage de la pellicule et le studio; j'estime que le congrès doit s'attacher à la résoudre. C'est le problème de l'état-civil du film. Il faut absolument don- nei au film un état-civil. « Actuellement, cet état de choses existe en matière théâtrale et littéraire, où la fraude est impossible; en matière de film celle-ci existe plus qu'on ne le croit; il suffit que l'on ait soustrait une copie pour la rendre possible. Cet état-civil doit suivre le film, et pas seule- ment, d'ailleurs, le négatif. Si quelqu'un a be- soin d'argent, il doit pouvoir prendre une hypo- thèque sur son film ; l'industrie technique pour- rait ainsi inscrire sur le livre d'hypothèques la part de crédits avancés par elle. Nous souhai- tons que les juristes internationaux arrivent à une solution ; en marine, le problè- me est à peu près le même et il fonc- tionne pour cha- que navire à la sa- tisfaction générale. Notez bien qu'en pratique le problè- me ne paraît pas difficile à résou- dre. Mais il doit l'être internationa- lement, car il est d'une nécessité ab- solue que les dis- positifs de con- trôle à instituer s'étendent à l'étranger M. CHOLLAT « La deuxième question à étudier est celle de l'enseignement. « Nous devons arriver à une extension bien plus grande du cinéma au village et à l'école. Ce cinéma doit être instructif et éducatif aussi bien que récréatif. Il doit s'adresser à tous les âges ; les progrès techniques sont si grands et si rapides maintenant que dans la vie d'un homme il y a lieu d'éduquer celui-ci deux ou trois fois. Comprenons donc l'intérêt qu'offre pour un adulte l'étude, par exemple, des engrais, et pour les mères de famille la néces- sité de rendre naturelles les notions d'hygiène infantile grâce auxquelles les enfants des vil- lages conserveront une bonne santé. Il y a, là encore, une grande œuvre à faire pour main- tenir les villageois à la campagne. « C'est une matière qui doit être traitée inter- nationalement, car il ne paraît pas nécessaire de tourner chacun de ces films dans chaque pays; tout au plus le son devra-t-il être refait. Les nations devraient se répartir entre elles les divers sujets à traiter. « Si nous prenions la tête de ce mouvement, nous pourrions conserver notre action directrice sur ces questions et les mener loin pour le plus grand bien de notre industrie. » J. TURQUAN. ♦♦♦♦+♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE fR RAPHIE SE 89 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les Questions de L'EXPLOITATION au Congrès Déclarations de M. RAYMOND LUSSIEZ Nul n'était mieux qualifié que M. Raymond Lussiez pour nous parler du Congrès interna- tional du Film 1937, qui se tiendra à Paris, du 5 au 10 juillet, et réunira l'élite de l'in- dustrie Cinématographique de la plupart des grandes nations. M. Raymond Lussiez est membre du Comité Directeur et Président de la Commission ju- ridique, émanation de l'ancienne commission du Droit d'auteur, avec des attributions beaucoup plus étendues. A ces différents titres, M. Raymond Lussiez participera aux travaux du Congrès, dont le pro- gramme est fort chargé. Mais il suivra, d'une façon particulièrement active, les travaux de la Fédération Internatio- nale des Directeurs, dont le Président actuel est M. Fritz Bertram, président de l'Exploita- tion allemande. Le siège de la Fédération inter- nationale est à Berlin. Il sera, selon toute pro- babilité, transféré à Paris, puisque sa Prési- dence revient, par roulement, au pays organi- sateur du Congrès. Les travaux du Congrès international et ceux de la Fédération Interna- tionale des Directeurs sont d'un ordre différent. Les premiers se rapportent aux relations com- merciales entre les différentes branches de l'in- dustrie cinématographique, c'est-à-dire, entre producteurs, distributeurs, directeurs. Ils ont trait à la question des devises, à celle des Droits d'Auteurs, aux hypothèques sur le film, à la législation et à l'organisation de la corporation dans les différents pays. Et, il est du plus grand intérêt de comparer le statut de l'Indus- trie Cinématogra- phique dans les pays autoritaires, en Italie et en AI- lemagne, par exemple, où tout est décrété par le pouvoir central; et les pays démocra- tiques comme la France, où l'In- dustrie s'organise elle-même. On voit que le programme est M. Raymond Lussiez. Présid. , de la Commission Juridique très vaste. du Congrès A la Fédération Internationale des Direc- teurs, les questions à l'étude ne se présentent pas sous le même aspect. Il n'y a pas à se préoc- cuper des questions d'échange, puisque les Di- recteurs des différents pays, bien qu'ayant des intérêts communs, restent sans aucun lien com- mercial entre eux. Il s'agit donc d'un travail c!'informatior(, de soutien, de documentation, dont chaque pays fait son profit. On y étudie : L'alimentation des marchés; La composition des programmes; Le prix des places; La limitation du nombre de salles; Les clauses des contrats-types pour la loca- tion des films; Les difficultés que rencontre l'exploitation, les maux dont elle souffre dans les différents pays et les méthodes qui furent employées pour surmonter les unes et se guérir des autres. Ce programme est non moins vaste. Encore est-il incomplet car je ne fais que résumer très succinctement les innombrables détails techniques et juridiques que me donne M. Lussiez. On se rendra compte, cependant, de l'utilité de cette confrontation générale de tous les pro- blèmes, suivant les aspects qu'ils prennent danf une nation ou dans une autre. Je quitte le Président du Syndicat français des Directeurs, sur une impression : Le Cinéma, qui est une industrie française, née en France, est certainement une des indus- tries les plus puissantes et les mieux organisées sur le plan international. Lorsque le Cinéma français sera libéré des taxes qui entravent sa marche, il fera de grandes choses. René CÉLIER. Le Président de la Chambre Syndicale Française des Distributeurs de Filins, M. Métayer, voudrait la Réglementation internationale du Film « La Chambre syndicale des distributeurs de films est assez mal placée pour savoir de quoi il va être question pendant les séances de ce congrès. Pour éviter des conflits, elle a pris, en effet, pour principe, de ne pas s'occuper de la nationalité du film, mais simplement de sa distribution physique. « Le congrès devrait donner des directives générales qui devraient être suivies par les producteurs des différents pays ; c'est ainsi, qu à mon avis, devrait être étudiée la question des tendances des films : une étude très inté- ressante a été faite dans cet ordre d'idées par le Docteur Lehnich, directeur de la Reichsfilmkammer, qui a pris en Allemagne toutes les dispositions nécessaires pour écarter certains sujets tels que l'espionnage. « Il y aurait intérêt aussi à ce que le congrès s intéressât à la question du droit d'auteur des films. « D'ailleurs, j'estime que la matière ciné- matographique n'est pas assez réglementée ; peut-être 1 est-elle maintenant en Allemagne ou en Italie, mais en France c'est le désordre. On pourrait, il me semble, arriver facilement à une réglementation internationale. Par ailleurs, pourquoi ne pas développer certaines tendances culturelles, pourquoi ne pas s'en- tendre pour faire des films tendant au rappro- chement des peuples ? « Il y a donc des bénéfices certains à retirer de cette réunion d'hommes compétents, mais ces bénéfices je ne les vois que du point de vue moral. Si nous avons fait, à 1 issue de ce congrès, un pas en avant dans la voie d'une réglementation morale internationale du film, nous aurons bien travaillé. » Telle est la déclaration de M. Métayer. J. T. M. René Vincens, l'actif Secrétaire général du Congrès international de Paiis 1937 90 rijiiiiiiiiiiiiiiiiiui: CI1\E RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA LUTTE CONTRE LES MAUVAIS FILMS La protection morale des enfants, le film d'enseignement, etc. Voila ce que M. M.-C. Lebrun désire voir inscrire au programme du Congrès Les organisateurs de ce Congrès internatio- nal ont voulu, à juste titre, que le cinémato- graphe éducatif figurât à l'ordre du jour des travaux. Certes, au cours de ces dernières années, c':5 étapes difficiles ont été franchies, mais il n'en reste pas moins à régler des problèmes déli- cats, problèmes d'ord re moral, problèmes d'ordre commercial et in- dustriel, dont la solution, tant sur le plan national que sur le plan in- ternational, peut et doit être suggé- rée, indiquée et même parfois ap- portée par les spé- cialistes qui parti- M c LEBRUN cipent au Congrès et qui sont tout particulière- ment qualifiés pour en apprécier toute l'impor- tance Ct pour en mesurer exactement les mult'.- ples et complexes incidences. A mon avis, ce Congrès devrait résolument écarter de ses préoccupations tout ce qui res- sortit directement aux services commerciaux de l'édition des films et de la construction des appareils, pour consacrer les trop rares et si précieux instants pendant lesquels peuvent s'éta- blir entre les congressistes de fructueux échan- ges de vues, d'abord à la lutte contre le mau- vais film, puis, après avoir rempli cet impérieux devoir de protection morale de l'enfance, à un travail constructif en faveur du film d'ensei- gnement rationnellement conçu, en faveur du film de pure recherche scientifique tt aussi en faveur du film sainement récréatif, de ce film de divertissement littéraire, artistique et scien- tifique indispensable à l'éducation des masses. Pour tous ces films, tout en respectant scru- puleusement la conception propre à chaque pays, notamment en matière d'éducation civi- que, il est facile d'établir un programme de travail commun, car il y a des besoins communs et aussi des aspirations communes, profondes et humaines. Et si les nécessités impérieuses de gestion des entreprises s'imposent avec rigueur à ceux que l'on appelle les « hommes d'affaires », ceux-ci ne sont-ils pas parfois, à leur heure, dans leur profession et en dehors d'elle, des « hommes », comme les autres hommes, capables de rejoin- dre les idéalistes et, devançant l'application généralisée de la Convention internationale pour la libre circulation des films éducatifs, ne sont-ils pas prêts à dire avec le poète : De frontières au ciel, voyons-nous quelques [traces? et à contribuer par les magnifiques et inestima- bles ressources du cinématographe à la forma- tion intellectuelle, civique et morale de la jeu- nesse, à l'éducation et au sain divertissement des foules aussi bien qu'aux progrès de la Science et au développement des idées de Paix. M.-C. LEBRUN, Directeur du Centre National de Documentation Pédagogique. M. Bernier voudrait que s'établissent des rapports plus fréquents entre les représentants qualifiés des différentes nations « Ce Congrès, je l'espère, permettra à la France de se faire mieux connaître ; je sou- haite que celle-ci puisse bientôt reprendre une place qu'elle détenait il y a vingt-cinq ans. Je dois dire, cependant, que nos films se vendent mieux à l'étranger depuis un an ; c'est avec grand plaisir que nous avons constaté une recrudescence d'acheteurs. Ce mouvement de reprise des achats de nos films à l'étranger est imputable à la qualité indé- niable du film français. J'estime qu'il ne devrait pas y avoir de frontières pour les films, que chacun de ceux-ci devrait pouvoir faire une carrière internationale. Si nous avions des rapports plus fréquents avec l'étranger nous arriverions à réaliser une exploitation rationnelle. Il est incontestable que, du point de vue français, nous retirerons de ces rapports le plus grand bénéfice. Je souhaite donc bien vivement qu'ils s'établissent de plus en plus fréquents car n'oublions jamais que le film est l'élément de pénétration par excellence. » J. T. G. BERNIER Membre du Bureau de la Chambre Syndicale française de la Production des Films Vœux de M. Marcel Sprecher actuellement en convalescence Ayant été gravement malade et actuelle- ment en convalescence, M. Sprecher nous écrit : Je suis actuellement « out », cela ne m'em- pêche pas de penser et aussi d'espérer. Je pense que la Confédération générale de la Cinématographie a bien travaillé pour le Cinéma français, pour toute la Corporation en général, en mettant sur pied son magnifique programme de réceptions et de travaux pour les Congressistes. Je pense qu'il faut en remercier les principaux animateurs, M. Jules Demaria son président et ses vice-présidents MM. Cholat, Lourau. Métayer, Lussiez, qui ont contribué par leur actif dévouement à cette manifestation internationale qui s'an- nonce comme une belle réussite . J'en suis d'autant plus heureux que j'ai assisté au dernier Congrès international à Berlin où nous avons été reçus d'une façon inoubliable. J'espère que les travaux seront fructueux et que certaines ententes indispensables se feront entre pays producteurs, que le film français pourra s'exporter avec plus de facili- tés, surtout pour les paiements. Je souhaite que tous les congressistes soient heureux de leur séjour à Paris et c'est dans cet espoir que je leur souhaite la bienvenue. M. SPRECHER. EXXXXTIXXIXXIXIIXXXXXXX: CINE FR M. HENRI PRÉCONISE UNE STRICTE 91 RAPH1E rYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYl SE KLARSFELD DISCIPLINE CORPORATIVE Le rôle prépondérant du Distributeur Le rôle de plus en plus important et difficile qui est dévolu aux distributeurs mérite qu'on lui rende justice, alors que cette fonction semble un peu décriée en certains lieux, et qu'on l'accuse volontiers, trop souvent à la légère, de tous les maux dont souffre notre industrie ! Je ne désire pas faire ici l'apologie du distri- buteur, étant donné que les lecteurs de la « Cinématographie Française » savent mieux que personne en quoi il consiste. Mais je crois qu'il est nécessaire, j'estime qu il est de mon devoir de rappeler à tous ceux qui, étant étrangers à notre métier, peuvent être amenés à s'en occuper directement ou indi- rectement, que le distributeur est vraiment « l'agent moteur » de notre industrie. C'est à lui qu'il appartient de coordonner toutes les inspirations, tous les efforts et de leur donner l'épanouissement, la diffusion raisonnée, sans lesquels les films seraient conçus, réalisés, mis en circulation sans ordre ni méthode. C'est ainsi que cette fonction est comprise aux Etats-Unis où, il faut bien le reconnaître, l'industrie cinématographique est l'une des premières du pays. On accuse volontiers le distributeur d'être le marchand introduit dans le Temple du Cinéma, et de gêner l'éclosion de tous les talents, ainsi que la diffusion de toutes les œuvres de valeur ! On lui fait grief de réclamer des films à vedettes, et des sujets d'un genre bien déter- miné. Mais peut-on, de bonne foi, lui repro- cher de vouloir mettre sur le marché cinéma- tographique des films portant en eux toutes les possibilités de succès et de réussite com- merciale ? Sous quelque latitude que ce soit, et dans tous les pays où l'on a considéré très attenti- vement ce problème — que ce soit aux U.S.A., en Angleterre et ailleurs — aucune solution susceptible de modifier cet axiome n a jamais été apportée par personne, — c'est un fait ! Le distributeur s'efforce donc, dans la mesure de ses moyens, de mettre à la dispo- sition de l'Exploitation, des films à recettes. Et l'année 1937-38 doit être, à mon avis, si fen juge par toutes les annonces faites par nos différents adhérents, une année exception- nelle ! L'influence grandissante de la Chambre Syndicale des Distributeurs Le marché français est en pleine évolution. Et, à mon sens, tout le monde doit pouvoir bénéficier d'un état de choses dont nous nous M. HENRI KLARSFELD Directeur général de la S. A. F. Paramount Vice-Président de la Chambre Syndicale française des Distributeurs félicitons sincèrement à la Chambre syndicale française des distributeurs. J'ai toujours prêché l'union. Ma voix, malheureusement, n'a pas toujours été enten- due. J'imagine qu'avee la prospérité revenue — et elle doit revenir ! — j'aurai enfin plus de chance de trouver écho. Déjà, il me semble que le cercle de la Chambre syndicale Française des distribu- teurs s'agrandit. Ce cercle va comprendre, dans un avenir très rapproché, tout ce que notre corporation peut réunir de distributeurs conscients, et des nécessités de notre époque, et des responsabilités effectives et morales qui pèsent sur leurs épaules. Ce n'est en effet un mystère pour personne que la Chambre Syndicale Française de l'avenue de Messine va bientôt comporter, non plus seulement la majeure partie, mais l'unanimité des distributeurs. Elle donnera ainsi un bel exemple de bonne entente, d'union totale et de force dans notre industrie où ce ne sont certainement pas les bonnes volontés qui manquent, mais simplement une volonté — volonté qu'elle possède déjà, — susceptible de s'imposer de façon indiscutée. Cette unanimité étant enfin obtenue, l'action de la Chambre syndicale française des distri- buteurs, déjà indiscutable pour bien des ques- tions d'intérêt général, se manifestera encore plus énergiquement en ce qui concerne notam- ment l'avilissement du prix des places, au sujet duquel d'intéressants résultats ont déjà été obtenus. Nous continuerons nos efforts afin d'empê- cher, entre autres choses, certains abus de se produire. Et pour préconiser aussi une augmentation du prix des places qui soit en harmonie avec celle du taux de la vie — marchant en cela en plein accord avec le Syndicat des directeurs de théâtres cinéma- tographiques. La Question du double Programme D'autres questions doivent être mises à l'étude, la première de toutes est celle du double programme, qui provoque quelques abus dans certaines circonstances. Par exemple lorsqu on compose un programme avec deux films particulièrement importants, alors que chacun de ces deux films, pris séparément, pourrait assurer à lui seul une recette normale. Mais ces erreurs mises à part, je considère, pour ma part, le double programme comme une nécessité dans la majorité des cas. Cette question est actuellement à l'ordre du jour. Nous allons en discuter en Comité directeur à notre Chambre Syndicale. Je prends la liberté de donner ici mon avis personnel. J'imagine que les directeurs de cinéma, qui, eux, connaissent parfaitement la question, partagent avec moi une opinion dictée par l'expérience et la raison. En France, de multiples et sérieuses raisons militent en faveur du double programme : Il y a d'abord et avant tout la nécessité d'assurer un spectacle qui dure généralement trois heures. C'est le cas pour les salles de quartier et de province, où le spectateur, fidèle habitué d'un établissement, en veut pour son argent. Ce spectateur-là est, plus que tout autre, avide de ce cinéma qui lui apporte la détente ou la distraction dont il a tant besoin, toute une soirée durante. D'autre part, le public s'impatiente souvent lorsque la première partie du programme est par trop morcelée. Et ses préférences vont presque toujours vers un film de complément, d'un métrage de 2.000 mètres environ qui, sans être un film de première importance, peut n'en pas moins être un bon film. Ce film de première partie peut être souvent un film d'une production étrangère qui, loin de nuire au film de fond, est au contraire pour lui un point de comparaison, un précieux stimulant dont ce dernier ne peut que béné- ficier à tous les points de vue. Un programme ainsi composé apporte au spectateur une variété, une diversité auxquelles il est très 92 ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*[♦ CINE R/VPHIE SE sensible. Et nous ne devons en aucun cas négliger le goût de ce public qui est, après tout, souverain juge en la matière. Par contre, le double programme n'est jamais, ou est rarement, le fait des salles d'exclusivité qui, elles, ont des attractions, un orchestre, des actualités, ou sont fréquen- tées par un public comme celui des Champs- Elysées, qui se rend au spectacle entre 9 et 10 heures du soir. Les salles qui font le « permanent », — celles des Grands Boulevards, par exemple — peuvent donner un horaire plus réduit. Celles-là font appel à un public de passage, qui se contente de deux heures de spectacle. Mais le « permanent » n a pas été adapté au public français de quartiers ou de province qui, en ce qui le concerne, désire voir, du début à la fin, le spectacle sans être dérangé par de continuelles allées et venues. Aux Etats-Unis, une campagne a été enga- gée contre le double programme. Mais le cas, croyez-le bien, est tout diffé- rent. Non seulement pour les raisons que je viens d invoquer, mais aussi parce qu aux U.S.A., les cinémas qui ne sont pas des salles d'exclusivité, changent de programme au moins deux fois par semaine. Parfois même chaque jour. Ce qui fait absorber à certains établissements, de 10 à 14 films par semaine. Nous n'en sommes pas encore là ! Donc, à mon sens, et puisque rien ne prouve encore que les recettes seront maintenues ou améliorées lorsque les cinémas passeront un seul grand film, j'estime qu'il est préférable de s'en tenir au double programme. Tout en veillant, bien entendu, à ce que la première partie de ce double programme soit constituée par un film de lever-de-rideau, et non par une production de grande classe, venant, au détriment de toute logique et sans profit pour personne, concurrencer le film de fond, alors que cette production, ainsi gâchée, eut pu, je le répète, constituer pour «on propre compte un excellent fond de programme. Les avantages du Programme bi-hebdomadaire dans les villes de moyenne importance Notre préoccupation constante est d'aug- menter les recettes. Indépendamment de la valeur des films et de la part très active que prend l'exploitant dans 1 amélioration des recettes, je pense qu il serait intéressant, dans certaines villes d im- portance moyenne, en raison des nouvelles lois sociales et des loisirs qu'elles procurent à leurs bénéficiaires, de modifier les méthodes courantes d'exploitation actuellement en vi- gueur, et d'essayer d'implanter le changement de programme bi-hebdomadaire. Le premier allant du vendredi au dimanche inclus, et le second, du lundi au jeudi inclus. w Ceci permettrait aux établissements ne jouant que trois jours par semaine (le jeudi, le samedi et le dimanche) de fonctionner tous les jours. Cela permettrait, d'autre part, aux établissements fonctionnant quotidienne- ment, de soutenir davantage l'intérêt de leur mimi André Lefaur dans le film de Fernand Rivers Le Fauteuil 47. clientèle et d'inciter cette clientèle à venir plus fréquemment. N'oublions pas que 6 à 7 % à peine de la population, en France, se rend au cinéma, alors que la proportion aux Etats-Unis est de plus de 50 %. Et le rôle des distributeurs et des directeurs, de même que celui de la presse cinématographique, est de tout mettre en œuvre pour inciter le public à venir davan- tage au cinéma. Ce n est pas en dénigrant notre industrie, en la critiquant à tort et à travers, comme certains semblent prendre un malin plaisir à le faire, sans se rendre compte du préjudice qu'ils causent au cinéma, qu'on y parviendra. Il nous reste beaucoup à faire dans cet ordre d idées. Mais aussi quelles satisfactions nous sont réservées au point de vue rendement et diffusion de l'art cinéma- tographique, si nous parvenions en conju- guant nos efforts, à doubler le pourcentage actuel de la clientèle cinématographique ! Et, pour en revenir à mon idée, un pro- gramme ne serait conservé exceptionnelle- ment une semaine entière dans les villes de seconde importance que si sa qualité et son rendement l'exigeaient. Ma suggestion du programme bi-hebdoma- daire dans ces villes n'a que la valeur d une idée. Elle vaut ce qu'elle vaut. Le fait qu'elle a pleinement réussi dans certains pays l'impose à notre intention. Elle me semble en tous cas devoir mériter, a priori, un examen attentif. Et je pense que c'est un essai intéressant à tenter. Ce qui me guide dans toutes ces suggestions que je vous livre en vrac, au fur et à mesure qu'elles me viennent à l'esprit, c'est que les distributeurs, en France, touchent environ 150 à 160 millions par an, et que le but que nous nous fixons est d'augmenter dans de fortes proportions ces chiffres. Augmentation dont bénéficieront toutes les branches de 1 activité cinématographique. Et, indirectement aussi l'Etat, que cela inciterait peut-être à réduire enfin les taxes qui nous écrasent, et qui se montent, elles, — aussi invraisemblable que cela puisse paraître — à un chiffre supérieur à celui que perçoivent les distributeurs. Une sévérité corporative très stricte Notre préoccupation est, encore, plus que jamais, — cela nous ne le répéterons jamais assez ! — de continuer à exiger une sévérité corporative impitoyable à l'égard de tous les gens de mentalité douteuse qui auraient des velléités de s'introduire dans notre industrie — parasites qui s'accrochent inévitablement à toutes les industries actives et vivantes, dans quelque domaine que ce soit. En raison de la qualité nettement ascendante des productions mises à la disposition de l'exploi- tation, qu elles soient françaises ou américaines, je prévois pour toutes les branches de notre corporation et plus particulièrement pour la distribution et l'exploitation et, en raison aussi de l'organisation parfaite à laquelle va être désormais soumise notre industrie, une grosse reprise d'activité pour la saison prochaine. L'effort de collaboration de Paramount Je puis attester maintenant, c'est que Paramount entend participer largement à cet essor. Tout le monde connaît l'effort considérable que Paramount fait pour apporter à l'exploi- tation française l'appui cordial et compréhen- sif dont elle a besoin, aux producteurs, aux artistes, aux auteurs et aux techniciens fran- çais, une collaboration plus amicale et plus fidèle que jamais. Henri KLARSFELD, Vice-Président de la Chambre Syndicale Française des Distributeurs, Deux scènes du film de Marcel L'Herbier La Citadelle du Silence. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 93 FR RAPHIE SE EXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXXXl Bien des Questions restent à résoudre nous dit M. CHASSAING, Trésorier du Congrès International 1937 Puisque la Cinémalo graphie Française veut bien m'en donner l'opportunité, je formulerai d'abord le vœu, celui qui me tient le plus à cœur, en tant que trésorier du Congrès Inter- national du Film 1937, de voir le succès de cette grandiose manifestation correspondre aux efforts déployés par toutes nos organisations cor- poratives pour assurer à nos hôtes étrangers un accueil digne d'eux, digne de notre pays, digne du renom du cinéma français. Cela ne signifie point que ce Congrès, soil pour moi prétexte à des réjouissances d'autant plus agréables qu'elles coïncident avec les fêtes de l'Exposition. Ce serait une grande erreur de le croire. Depuis bientôt trente ans que je participe à la vie internationale de notre cinéma (dont plus de vingt passées en longs séjours dans la plupart des pays de l'Europe1) j'ai con- nu, par expérience, les obstacles qu'il nous a fallu surmonter, les luttes qu'il nous a fallu mener pour donner un embryon de statut à ce nouvel art qui était à la fois une industrie et un commerce. Deux décades à peine écoulées! Et pourtant qu'il semble lointain ce temps où le premier venu achetait une copie d'un film et se croyait fondé à en disposer à son gré, quand et où il lui plaisait, sans restriction aucune! Et quelles disputes interminables pour obtenir des jurispru- dences une limitation à ce droit simplet de la propriété, qui risquait de tuer le cinéma, pour faire admettre une autre conception s'adaptant mieux aux situations créées par cette nouvelle forme de l'activité humaine. Si, depuis, les choses se sont améliorées, si le cinéma a fini par se donner un statut que sa nature exige international, il lui reste beaucoup à faire pour se libérer des entraves qui para- lysent encore sa vie et risquent de compromettre son avenir. Les questions à résoudre sont com- plexes : artistiques, économiques, juridiques, politiques. Elles se compliquent, au jour le jour, de toutes les innovations techniques que lui apporte la science. Pourtant, il faudra les résou- dre si l'on veut que le cinéma vive. Or, il doit vivre, cela est devenu indispensable. La société moderne ne pourrait se passer de lui. Le rassemblement de toutes les compétences, de toutes les bonnes volontés de la grande fa- mille cinématographique mondiale, en un Con- M. J.-B. Chassaing grès international comme celui de Paris, est le plus sûr moyen de le défendre, de l'améliorer, pour lui permettre de remplir sagement, profita- blement, la mission qui lui incombe. Le Trésorier du Congrès international du Film 1937 : J.-B. Chassaing. M. CARRÉ Membre du Bureau de la Chambre Syndicale de Production de Films, attend du Congrès l'Essor de l'Exportation du Film français « Le Comité d'organisation, nous confie M. Carré, semble ne s'être préoccupé que de questions matérielles ; j'ignore quant à présent, quelles questions seront traitées au Congrès. J'espère que l'une d'elles sera l'échange de films de pays à pays. A l'heure actuelle notre marché français ne nous permet pas d'amortir du film propre et bien fait ; les recettes, depuis l'application des lois sociales, sont restées basses. Elles n'ont pas progressé dans la proportion des dépenses. La situation est donc plus mauvaise qu'avant. La production fran- çaise perd annuellement une centaine de millions, entre les sommes dépensées pour la production du film et les sommes encaissées par le producteur. D'où ce fait provient-il? De l'insuffisance de rendement de notre marché intérieur. Il y a donc des débouchés extérieurs qu'il faudrait accentuer. Au mois d'avril la Chambre Syndicale a bien prévu un bureau de propagande française dans chaque pays étranger ; le principe en est le suivant : créer en France un journal qui serait envoyé aux attachés de presse, aux distributeurs de films français à l'étranger et aux organisations journalistiques, mais cette proposition, dont le rapporteur était M. Chassaing, est toujours restée à l'état de projet. En faisant plus ample connaissance avec les étrangers nous pourrons discuter de ces ques- tions, nous pourrons voir avec les Allemands par exemple s'il ne nous est pas possible de faire entrer dans leur pays plus de films français et de créer une sorte de caisse de compensation qui nous permette d'égaliser les importations de films de chacun de ces pays (on ferait entrer en ligne de compte les films allemands tournés en Allemagne en langue française et qui sont proprement allemands puisque, les acteurs français mis à part, tout le personnel employé est germa- nique) ; tout peut s'avérer possible avec de telles conversations. Parmi les étrangers qui viendront je connais les Italiens car j'ai beaucoup travaillé dans les studios de Rome où j'ai tourné La Route Heureuse. Vous pouvez dire que partout j'ai reçu l'accueil le plus chaleureux. Jusqu'à présent on n'a parlé que des distrac- tions offertes aux congressistes, c'est très bien, M. Carré, Membre du Bureau de la Chambre Syndicale Fran- çaise de la Production de Films mais entre les distractions il faut faire du travail utile ; pour ma part je m'y emploierai. » . TURQUAN. 94 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ « CINE RAPHIE SE riIIIIIIIIIlîTTTIIIIITY^ flil K ERLEICHTERDNG DES INTERNATIONALEN von WilhemMEYDAM Eine der drei Komissionen, die auf die- sem Kongress arbeiten wcrden, hat den na- men : Studienkommission fur die Erleich- terung des internationalen Filmaustau- sches. Wenn Sie nun so liebenswùrdig sind und mich bitten, als Vorsitzender dieser Kom- mission Ansichtcn ùber und Vorschlàge fur die Arbeit dieser Kommission schrift- lich niederzulegen, so darf ich mich sehr kurz fassen denn ailes das, was gesagt wer- den konnte, ist eigentich im Nanien der Kommission bereits ausgesprochen und in einer Tatsacbe, auf die ich spâter zu spre- chen kommen werde, gezeigt. Der Name der Kommission sagt, dass ihre Arbeiten den Zweck verfolgen, den inter- nationalen Filmaustausch zu erleichtern. Es ist yielleicht nôtig, uni Missverstiindnisse zu vermeiden, hierzu folgende Erklàrung abzugeben : Das Wort « Filmaustausch » darf in die- sem Zusammenhang nicht gleichgesetzt werden mit dem Wort « Filmabsatz » bezw. Filmverkaufsvertrage » Der Abschluss von Filmeinkaufen oder Filmverkaufen ist und bleibt Sache der einzelnen Firmen, welche in der Filmindustrie sich batâtigen. Aber sowohl die Anbahnung solcher Filmab- schlûsse, welche aile kinematographischen Industrien der Welt nôtig haben und gern tâtigen wollen, kann ebenso durch bequeme und reibungslose Filmaustausch-Môglichkei- ten gefôrdert werden, wie die Abwicklung getàtigter Vertrage hierdurch erleichtert werden kann. Ich will damit sagen : Es ist alsoniicht Sache, der Kommission, die Mittel und Wege zu finden, welche den ein- zelnen Filmindustrien den Absatz ihrer Produkte sichern. Es ist vielmehr die Ar- beit der Kommission, die Mittel und Wege zu finden, welche die Anbahnung von Han- delsbeziehungen erleichtern und welche aile die Hindernisse aus dem Wege ràumen, die sich der reibungslosen Abwicklung ge- tàtigter Vertrage entgegenstellen. Sie wol- len vielleicht ein Beispiel haben — ich will Ihnen zwei nennen : Wie ausserordentlich wird die An- bahnung von Filmgeschàften dadurch erschwert, dass es noch immer in vielen Làndern mit ausserordentli- chen Kosten und Formalitàten ver- bunden ist, eine Filmkopie zu Be- sichtigungszwecken, ob sie fur das betreffende Land geeignet ist oder nicht -- in ein Land zu ùbersenden. Ware es nicht viel leichter, Film- geschafte zu machen, wenn aile Lânder sich entschliessen kônnten, rartige Ansichts - Sendungen deïchmâssig zu behandeln und von allen lastigen Zoll-und sonstigen Vi jflichtungen zu befreien ? Oder : Wie oft gibt es in der Praxis zwi- schen Kàufer und Verkaufer Streitig- keiten und sogar schlimmere Dinge, weil Beide nicht ùber die Gepflogen- heiten der Filmauswertung in dem betreffenden Lande vor Abschluss ih- res Geschàftes genau unterrichtet wa- ren. Wiirden nicht viele solcher Strei- tigkeiten erspart bleiben, wenn durch einen regelmassigen Aus- tausch aller einschliigigen Bestim- mungen, Verordnungen, sowie de; Ansichten und Handelsgebrauche, nach welchen die Auswertung es nés Films in jedern einzelnen Mark- te stattfindet, — daf ir gesorgt wiirde, dass jeder Filmverkàufer genau dariiber im Bilde ist, was der betreffende Markt ihm bïeten kann, bezw, welche Grenzen der Auswertung seines Films dort ge- zogen sind? Wie man moglichst gute Filme herstellt und wie man sie moglichst vorteilhaft ver- wertet, das soli nach wie vor die Aufgabe der Firma sein. Die Studienkommission will versuchen, dièse Geschâftte dadurch zu erleichtern, dass sie die Mittel und Wege fîndet, uni den in der Filmindustrie der Welt arbeitenden Hàusern genaue Kennt- nis aller Lizenzgebiete zu verschaffen und diejenigen Schranken und Hindernisse, die sich einem Filmaustausch entgegenstellen, zu beseitigen - Dies soll der Name der Kommission sagen und dies ist ihr Pro- gramm. Die Tatsache, auf welche ich am Anfang Dieser Zeilen anspielte, zeigt vielleicht, wie die Kommission sich ihre praktische Ar- beit denkt. Sie besteht darin, dass die Kom- mission, soweit dies bei den weit auseinan- derliegenden Wohnsitzen und der starken beruflichen Beanspruchung ihrer Mitglie- der môglich war, die wahrend des « Inter- nationalen Filmkongresses » stattfindenden Arbeitssitzungen weitgehend vorbereitet hat. Das Bùro der Kommission hat sich nicht damit begnugt, eine Tagesordnung fur die Sitzungen in Paris auszuarbeiten, sondera sie hat dièse Tagesordnung bereits den einzelnen Kommissionsmitgliedern so rechtzeitig zugeschickt, dass etwa notwen- dige Erhebungen und Ermittlungen im Lande eines jeden Mitgliedes abgeschlossen sein kiinnen, wenn die Arbeit in Paris beginnt. Jedes Mitglied erscheint also bereits mit einem ganz bestimmten, den Punkten der Tagesordunug entsprechen- den Material. Ich halte es weder fur niitzlich noch fur richtig, die einzelnen Punkte der Tagesord- nung zu veroffentlichen. Ich glaube aber, dass die Tatsache des Vorliegens eines solchen vorbereiteten Arbeitsprogramms ein Beweis ist fur den festen Willen der Kommission die ausgezeichneten Vorar- beiten, welche in den anderen Kommis- sionen auf dem Gebiete des Filmrechtes, der Autorenfrage und dergleichen geleistet worden sind, durch ihre eigene Arbeit fur die Praxis, das heisst fur die internatio- nale Filmindustrie dienstbar zu machen. Gelingt ihr das, dann wird sie das in ihrem Namen enthaltene Programm in Paris wenigstens anfangen zu verwirklichen, das heisst, sie wird beitragen zur « Erleichterung des internationalen Filmaustausches ». Da ich mich in dem Wunsche, gerade auf diesem Gebiete etwas zu leisten, einig weiss mit den Bestrebungen, von welchen die Bedaktion der Cinématographie Fran- çaise sich in so vielen Verôffentlichungen hat leiten lassen, darf ich Sie bitten, in diesem Sinne fur sich und Ihre Léser meine besten Crusse entgegenzunehmen. Wilhelm Meydam. UITALIA AL CONGRESSO DEL FILM DI PARIGI Le catégorie economiche délia cinemato- grafia italiana hanno partecipato, fin dall' inizio, con vivo intéresse, alla creazione e allô sviluppo délia Organizzazione interna- zionale de] film. Produttori di pellicoie nazionali, distribu- tori di film, gestori di sale cinematografi- che hanno raggiunto in Italia un alto grado dimaturità sindacale, in quanto fin dal 1926 sono riuniti, neU'ambito nazionale, in una sola Organizzazione. I nostri industriali per- tanto sono in condizioni di apprezzare, in F. A. LIVERANI modo particolare, i vantaggi et l'utilità délia Caméra Internazionale del Film, fondata sugli stessi criteri di raggruppamento, in un'unica Associazione Centrale, di tutte le branche délia cinematografia dei vari Paesi aderenti. I problemi délia produzione non possono essere trattati separatamente da quelli délia distribuzione dei film e délia gestione délie sale ; le questioni attinenti aile possibilità di sviluppo délia cinematografia industriale éxxxxx: i hiinno una diretta influenza sullo sviluppo délia cinematografia culturale ed cducativa; molto opportuna quindi è stata la fusione in un solo organismo, délie rappresentanze sindacali di tutti i rami délia cinematogra- I fia dei vari Stati. Parimenti utili sono le norme dello Sta- tuto délia Caméra Internazionale del Film che sostituiscono all'iscrizione di singole Ditte o di gruppi di Ditte in seno alla Caméra stessa, l'adesione diretta délie Asso- ciazioni sindacali délia cinematografia délie singole Nazioni. Ciô è valso ad agevolare ed a perfezionare la formazione di salde Organizzazioni unitarie délia cinematogra- fia in molti Stati che ne erano privi. I compiti affidati alla Caméra Internazio- nale del Film sono vasti e notevoli. Per la cinematografia sorgono più che per ogni altro settore di attività economiche o artis- tiche, problemi ed esigenze di indole inter- nazionale. Una prima esigenza balza évi- dente dalla nécessita stessa di una più ampia e sicura conoscenza, fra i vari Stati, dello sviluppo economico ed industriale délia cinematografia. Se da molti anni sono frequenti e diffusi gli scambi fra le varie Nazioni di informa- zioni sugli avvenimenti artistici délia cine- matografia, scarsa e quasi nulla è la conos- cenza degli ordinamenti legislativi ed amministrativi nonchè del movimento indus- triale e commerciale del film fra le diverse Nazioni : gli Organi délia C.I.F. dovranno CIIYE RAPHIE ISE 95 CXXXXXXTXXX^rXXXTTXirrYYl colmare questa lacuna e potenziare svilup- pandô le lodevoli iniziative reçentemente prese dalla Presidenza e dalla Segreteria délia Caméra, un centro razionale ed orga- nico di raccolta, di classificazione e di divulgazione di dati, di notizie, di statisti- che sulla cinematografia dei vari Stati. A taie proposito è da augurarsi che nei lavori del Secondo Congresso Internazionale dei Film si riaffermi la nécessita di non limitare la vita internazionale délia Caméra aile discussion i ed agli studi, indubbiamente utili ed interessanli, che possono svolgersi in questi periodici convegni degli esponenti del cinéma délie varie Nazioni, ma di curare sovrattutto che si creino, in forma pratica e concreta, istituti e servizi capaci di assi curare una continuità di funzionamento ed una effettiva collaborazione fra la cinema- tografia délie varie Nazioni. Particolare interesse meritano i lavori - posti all'ordine del giorno del Congresso - délia Commissione per i problemi del diritto d'autore, che con récente, encomiabile deliberazione del Consigliodi Amministra- zione délia CI. F., ha esteso la sua compe- tenza a tutti i problemi di indole giuridica del cinéma, assumendo la più vasta e com- prensiva denominazione di Commissione per le question! giuridiche del film. Esistono inoltre numerosi altri problemi, attinenti allô sviluppo délia cinematografia, e comuni a tutti i Paesi, nonchè problemi relativi aile provvidenze atte a facilitare lo scambio dei film fra i vari Stati, t^li accor- di per la produzione in compartecipazione Ira gruppi appartenenti a Stati diversi. In lutta questa materia il Congresso potrà svolgere un Iavoro di grande utilità ; lutto ciô senza comunque influire sulle caratte- ristiche nazionali deila cinematografia dei singoli Stati ; infatti, gli scambi interna- zionali non saranno menomati, ma al con- trario favoriti se i film prodotti nei singoli Stati rispécchieranno, con sempre maggiore fedeltà, il gusto, le doti artistiche, le bel- lezze naturali délie rispettive Nazioni, con- iribuendo cosi ad agevolare una sempre migliore conoscenza délia vita dei popoli. Con queste finalità la rappresentanza delîa cinematografia italiana si propone di partecipare attivamente ai lavori del Se- •uqij pp a[i;uoizuujojui ossojSuo;) opuoo Lieta di apprezzare il notevole sviluppo raggiunto dall'industria cinematografica di alciini Stati Europei e sovrattutto dalla Francia e dalla Germania, l'Italia si pré- senta al Secondo Congresso Internazionale del Film con una struttura tecnica e una potenzialità di impianti di gran lunga supe- riore a quella del passato, essendosi in pochi mesi iniziata l'attività in Roma délia moderna e gradiosa Cinecitta'. F. A. Liverani, Présidente délia Federazione Nazio- nale Fascista degli Industriali dello Spettacolo. The Reasons why British Film Producers do not see fit to join the Chamber I am personnally well acquainted with the aims and objects of the International Film Chamber, having taken part in ail the discussions prior to its formation and ha- ving been présent at its inaugural meeting. Furthermore I am acquainted with many of the leading représentatives of the indus- tries of those countries adhering to the Chamber, and am happy to count them among my vaîued friends. The reasons why British Film Producers did not see fit to Join the Chamber at the tente of its inauguration are several ; among them being the fact that its aims and the contemplated method of achieving them were somewhat nebulous. But the chief and out- standing reason, explained at the time, was that the film production industry of the United States of America was not taking part in the International Chamber. British Producers felt that — while always anxious to maintain most friendly relations with their col- leagues of the industries of Con- tinental countries — their asso- ciations and interests were more by Nevïlle K E A R N E Y Secrelary of Film Producers' Group Fédération of British Industries closely connected with those of the American Film Industry. This necessarily arises from the use of a common language en both Bri- tish and American films and as a resuit of the common problems which both industries encounter, in greater or Bess degree, in the servicing of (to them) foreign markets. I give il as my personal opinion (without, of course, in any way committing British Producers to acceptance of my view) that if the United States Industry were to décide to join the International Film Chamber the British Industry would unhesitatingly fol- low suit. I hope, indeed, that the British Industry may itself reconsider its décision not to adhère if there is reasonable pros- pect that the American Industry may décide to do so at a later date. Perhaps you will permit me to point out that, although British Film Producers are not members of the International Chamber, they hâve nevertheless cooperated with ii in certain respects. They bave furnished the Chamber with detailed information in reply to its questionnaires, and I myself (accompanied on occasions by experts) hâve attended ail the meetings of its spécial Com- mission on Authors' Bights to which I bave been invited, as I was specifically asked to serve on that Commission at the time it was set up. In other words, British Producers bave been prepared to assist as far as pos- sible in the work of the International Cham- ber without asking to benefit from any advantages of membership. In conclusion I may say that I hâve been invited to attend the International Congress in Paris as well as the meetings of the Authors' Bights Commission next month, and that it bas afforded me great pleasure to be able to accept. I believe, although I bave not yet received formai confirmation, that my greatly valued friend Monsieur Jules Demaria is to be appointed Président of the International Fiim Chamber for the statutory period in succession to the reti- ring Président. I hâve every confidence that Monsieur Demaria (assuming he is appoin- ted) will conduct the affairs of the Cham- ber with no less charm and ability than his predecessor. M. Neville Kearney. 96 mimiiiiiiiiiiiiiiiia ciné MPHIE gXXTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTl SE Jeanine Crispin, Georges Rigaud dans Nostalgie. BILLANCOURT Légions d'Honneur. Real. : Maurice Glcize. Int. : A. Jacquin, Charles Vanel, Mario Bell. Le Maître de Poste. Real : Tourjansky. Int. : Harry Baur, Janine Cris- pin, G. Rigaud. Pr. : Milo Filins. Alibi. Real. : P. Chenal. Int. : Janv Holt, Jouvet, Stro- heim, Préjean. Pr. : B. N. Tellus. Les Auberges de la Jeunesse Film de .Jean Epstein. EPINAY (TOBIS) La Dame de Malacca. Real. : Marc Allégret. Int. : Edwige Feuillère, P. Ri- chard-Willm, Debueourt, Dor- ziat, Jean Wall. Pr. : Régina. French Cancan. (en préparation) Béai. : H. Decoin. Int. : Danielle Darrieux et Claude Dauphin. Pr. : Régina. COURBEVOIE (PHOTOSONOR) Le Plus Beau Gosse de France. Int. : Biscot, Josseline C-aol. Pr. : Nicole Films. PLACE CLÏCKY Un Coup de Rougî. Real. : Gaston Boudés. Int. : Pauley, Saint-Granier, Parisys, Dorin. Pr. : Ralisbonne. Plus de 50 Film* pendant le prerrfi Trente Films en réalisation JOINVILLE (PATHE) Drôle de Drame. Béai. : .Marcel Carné. Int. : J.-L. Barrault, L. Jouvet, Françoise Bosay, Nadine Vo- gel, J.-P. Aumont. Pr. : C. C. C. La Sonate à Kreutzer. Béai. : Jean Dréville. Int. : Gaby Morlay, P. Renoir. Pr. : Forrester Parant. Yonne! Le Puritain. Béai. : Jeff .Musso. Int. : J.-L. Barrault, P. Fres- nay, Viviane Romance, Alla Donnel. Pr. : Derby. LA VILLETTE (G.F.F.A.) J'accuse. Béai. : Abel Gance. Int. : Line Noro, Renée Devil- lers, Francen. Pr. : Film J'accuse. NEUILLY L'Habit Vert. Béai. : B. Bichebé. Int. : Victor Boucher, Kl. Po- peseo, J. Berry, Lefaur, Meg. Lemonnier. Pr. : Bichebé. BRUXELLES Les Passeurs d'Homities. Béai. : B. Jayet. Int. : Constant Rémy, ,1. Gal- land, Junie Astor. Pi-. : Ciné-Sélection-Sohel Film. NICE (G.F.F.A.) L'Esca drille de la Chance. Béai : M. de Vaucorbci . Int. : André Luguet, .ilv Da- mi ta. Pr. : F. B. I). EFINAY (ECLAIR) ScEurs d'Armes. Béai : Léon Poirier. Int. : Josette Day et J. Sully. Ed. : C.U.C. Aloha, 1s chant des Iles. Béai : L. Mathot. Int. : J. Murât, Alerme, Danièle Parola. Pr. C. F. C. L'Effort prodigieux! Loin d'infirmer ce que nous disions dans le précédent numéro spécial de Mars, à propos d'une production en ac- croissement, et de qualité et de quantité, les trois mois qui ont suivi cet article n'ont fait que renforcer cette déclaration. Nous avons bien travaillé, constatons-le. La confiance a besoin de faits. Successivement, nous avons vu paraître de grandes ban- des à retentissement international comme : « Les Perles de la Couronne » de Sacha Guitry, film d'ampleur et de beauté incontestables, puis « La Grande Illusion », une œuvre d'une émotion et d'une noblesse profondes, réalisé par Jean Renoir avec une foi peu commune, et de grandes productions comme « La Danseuse rouge », « Boissière », « Mademoiselle Doc- teur » de Pabst « Ai Nous Deux, Madame la Vie » d'Yves EViirande, « Nuits de Feu » de Marcel L'Herbier, « Gribouille » de Marcel Achard et Marc Allégret, « Ignace » luxueuse opé- rette, « Marthe Richard », ont apporté l'assurance que le cinéma français ne désarmait pas devant les difficultés de l'heure, et s'organisait dans la nouvelle vie des studios. Mais de très grands films restent encore à présenter qui ont été tournés ces temps-ci : « Le Mensonge de Nina Petrovna » un grand drame d'amour tourné dans de magnifi- ques paysages naturels et joué par Fernand Gravey et Isa Miranda entourés de grands artistes, « La Bataille silen- cieuse » une passionnante comédie d'aventures dans le cadre de l'Orient-Express et des drames balkaniques, avec Pierre Fresnay, Michel Simon et Kate de Nagy, «La Dame de Pique», illustration riche et pathétique de l'œuvre de Pouchkine, avec Pierre Blanchar, Moreno et Ozeray, « Yoshiwara », grand film restituant la vie des geishas du Japon, et joué par Pierre Ri- chard-Willm, Michiko Tanaka et Sessue Hayakawa, « Feu! », un drame maritime de Baroncelli avec Edwige Feuillère et Francen, « Troïka sur la Piste blanche » de Jean Dréville, avec Jany boit, Charles Vanel et Jean Murât, « Double Crime sur la Ligne Maginot » film d'aventures et d'action qui nécessita la construction de grands décors au studio où revivra une par- tie des forts souterrains de la ligne Maginot, joué par Véra Korène et Francen, « La Citadelle du Silence » grand film d'atmosphère pour lequel on érigea à Joinville un formidable ensemble décoratif, mise en scène de Marcel L'Herbier, inter- prétation de Pierre Renoir et d'Annabella dont ce sera le seul film en France de l'année, enfin « Le Messager » d'Henry Bernstein, délicate comédie d'amour et de psychologie avec Gaby Morlay, Jean Gabin et J.-P. Aumont. Mise en scène par Raymond Rouleau. Dans les grands films qui furent tournés en extérieurs, pour la majeure partie de leurs scènes, signalons « Les Hom- mes sans Nom » sur la Légion étrangère, tourné en Afrique par Jean Vallée, « Sarati le Terrible » de J. Vignaud qu'André Hugon tourna dans le Port d'Alger et dont Harry Baur est la vedette, « Les Secrets de la Mer Rouge », d'Henry de Monfreid, réalisé par Richard Pottier sur la Côte des Somalis, avec Har- ry Baur, enfin « Regain » que Marcel Pagnol tourna en pleine Provence dans un village construit exprès pour le film. Je ne saurais oublier l'importante production de Duvi- vier, « Un Carnet de Bal » dialogué et écrit par plusieurs au- teurs célèbres et joué par huit grandes vedettes dont Willm, Blanchar, Harry Baur, Louis Jouvet, Marie Bell, etc. Et la comédie n'a pas été oubliée puisque Henri Decoin a tourné « Mademoiselle ma Mère » de Louis Verneuil avec Danielle Darrieux, cependant que Fernand Rivers tournait du même Verneuil « Le Fauteuil 47 » avec une brillante distribu- tion où se signalait une débutante de qualité : Denise Bosc. Puisque nous parlons de débutante, il me faut égale- ment dire que 1937 sera l'année des jeunes actrices, puisque dans le remarquable « Gribouille », une nouvelle venue : Mi- chèle Morgan a soulevé l'admiration unanime. C'est une recrue de classe. De même verrons-nous dans « Sarati le Terrible » ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIME TR R/VPHIE SE 97 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ont été tournés r semestre 1937 du Cinéma Français par LUCIE DERAIN une autre débutante : Jacqueline Laurent, tandis que dans « Boissière » s'affirmait un grand acteur de théâtre : Lucien Nat, et que, des découvertes de l'année dernière : Viviane Romance entre autres, confirmait les espoirs mis en elle. Donc qualité, diversité, beaucoup d'air et de lumière, recherche d'originalité dans les cadres et dans les actions, telles se caractérise la production de ces derniers mois. CE QU'ON TOURNE... Des comédies comme « L'Habit Vert » de de Fiers et Cail- lavet avec André Lefaur, Meg Lemonnier, Jules Berry, Lar- quey, « Un Coup de Rouge », d'après la revue de Dorin et de Saint-Granier; des œuvres d'aventures comme « Le Club des Aristocrates », film policier humoristique interprété par une dizaine de vedettes dont Jules Berry, Lefaur, Popesco, Ar- mand Bernard, Lisette Lanvin, Viviane Romance... De grandes œuvres romanesques, telle cette « Dame de Malacca » au cadre exotique, avec Pierre Richard-Willm et Edwige Feuillère ; de grands drames comme « J'accuse » qu'Abel Gance refait en parlant; Pouchkine inspire « Le Maî- tre de Poste (Nostalgie) avec Harry Baur, Janine Crispin et G. Rigaud, Pierre Wolff a écrit le scénario original du nouveau film de Danielle Darrieux : « Abus de Confiance », et Jean Ri- chepin a fourni le sujet du film pittoresque « Miarka la Fille à l'Ourse » qu'on tourne en ce moment en Camargue, « L'Alibi » est un drame de Marcel Achard tourné par Pierre Chenal, avec Stroheim, Louis Jouvet, Préjean et Jany Holt... Marcel Carné termine une curieuse œuvre mi-policière, mi-humoristi- que : « Un Drôle de Drame » qui se passe en Angleterre, vers 1885 et où Jouvet, Françoise Rosay, Barrault, Aumont, et une ravissante débutante : Nadine Vogel campent d'intéressants personnages. Léon Mathot a tourné presque entièrement en plein air, « Aloha le Chant des Iles », Max de Vaucorbeil a réa- lisé en Afrique et à Nice « L'Escadrille de la Chance », film d'action et d'héroïsme, et Maurice Gleize a tourné un film à la gloire des Méharistes : » Légions d'Honneur ». Léon Poirier termine un film sur deux héroïnes de la guerre : « Sœurs d'Ar- mes ». Le nouveau film de Pagnol se finit à Marseille, « I ré- née » (Le Schpountz), comédie satirique sur le cinéma. Enfin Grémillon a commencé, dans des paysages français, le film « Gueule d'Amour », d'André Beucler que tournent Jean Ga- bin, Mireille Balin et René Lefèvre. On tourne une bande sur l'émouvante figure de l'apôtre dès Lépreux : Le Père Dantien : « Le Chemin de Lumière ». CE QUI SE PREPARE Plusieurs films sont en active préparation : « La Sonate à Kreutzer » qui s'appellera peut-être <■ Les Nuits blanches de Pétersbourg », d'après Tolstoï « Le Puritain » de Liam O'Flaherty (l'auteur du « Mouchard ») où jouera Fresnay; <( Travail » d'Emile Zola; « Le Révolté » de Maurice Larrouy avec Jean Gabin; « Rumeurs » avec le même Jean Gabin, d'après un scénario inédit de Simon Gantillon l'auteur de « Maya »; « Alexandre, », de Lucie Delarue-Mardrus, que jouera Harry Baur; « French Cancan » de Cl. -André Puget, avec Claude Dauphin et Danielle Darrieux; « Sarajevo > de Joseph Kessel; « Le Diamant Bleu », de Victor Trivas; « Trois de Saint-Cyr », de Christian-Jaque; « Naples au Baiser de Feu », avec Tino Rossi et Viviane Romance et sans doute Mi- reille Balin; « Jalouse », avec Suzy Prim et Luguet; « Molle- nard » de O.-P. Gilbert, réalisation de Siodmak; « La Mort du Cygne » de J. Benoît-Lévy, d'après le roman de Paul Morand; « Les Rois du Sport » avec Raimu et Fernandel... Mais on annonce d'autres très grands films, « Nuits de Prince », de Joseph Kessel, « L'Affaire Lesurques » (Le Cour- rier de Lyon), « Yamilé sous les Cèdres », d'Henry Bordeaux, « Katia, le Démon bleu du Tzar » que jouera à son retour d'Hol- Trente Films en réalisation FRANÇOIS I Porte-Veine. Real. : Berthomieu. Pr. : Ullmann. Les Secrets de la Mer Rouge. Real. : R. Pottier Int. : Harry Baur, Segard, G. Basset, H. de Monfreid. Pr. : Berrone. PORTE DES TERNES Le Chemin de Lumière. Real. : P. Mesnier. Pr. : Mesnier. Un soir à Marseille. Real. : M. de Ganonge. Int. : Berval, Col. Darfeuil, Pé- elet. Pr. : Films Azur. COURBEVOIE STUDIOS DE LA SEINE Le Club des Aristocrates. Béai. : Pierre Colombier. Int. : E. Popeseo, A. Lefaur, A. Bernard, Jules Berry, V. Ro- mance, Lisette Lanvin, A. Boanne. Pr. : Sefert. Miarka, la fille à l'Ourse. Béai. : Jean Choux. Int. : Rama Tahé, Suz. Després, Vallée, Bélières, Xoguéro, Le- gris, Fusier-Gir, Toulout. Pr. : H. Doru. Michiko Tanaka dans Yoshiwara FRANCŒUR Abus de confiance. Real. : H. Decoin. Int. : Danielle Darrieux, Charles Vanel, Dorziat, P. Mingand, Yvette Lebon. Pr. : Bercholz-Udif. MARSEILLE Les Rois du Sport. Béai. : Pierre Colombier. Int. : Raimu, Fernandel, Ju'cs Berry, Lisette Lanvin. Pr. : d'Aguiar. EXTERIEURS Gueule d'Amour. Béai. : J. Grémillon. Int. Jean Gabin, Mireille Balin, René Lefèvre. Pr. : R. Ploquin de l'A.C.E. Studios : Berlin. Victor Francen dans une scène du film de Félix Gandera Double Crime sur la Ligne Maginot. 98 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*** cm RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ On annonce 75 films Moi, le mort. de Frantz-Toussain|». Pr. Corniglion-Molinier. Mollenard de O. P. Gilbert. Pr. Corniglion-Molinier. Trois de Saint-Cyr Real. : Ch. Jaque. Pr. : Calamy. Claudine à l'école Pr. : Régent. Le père Serge. de Tolstoï. La rue sans joie. de Hugo Bettauer. La princesse aux clowns, de J.-J. Frappa. Pr. : André Hugon. Tarakanowa. Pr. : Néro Films. Naples au baiser de feu. Real. : Augusto Génina. Int. : Tino Rossi, Viviane Ro- mance, Mireille Balin. Pr. : Hakim. L'empreinte du Dieu. de Maxence van der Meersch. Pr. : Vandal. Thomas l'Agnelet. de Claude Farrère. Pr. : Vandal. Forfaiture. Real. : F. Ozep. Pr. : Braunberger. La Marseillaise. Real. : Jean Renoir.. Pr. : Real. d'Art Ciném. Nuits de prince, de J. Kessel. Pr. : Ermolieff. Ed. : Tobis. Une Femme dans la Tourmente. Pr. : Pan Ciné. Ed. : Pathé Consortium. L'Affaire Lesurques. Pr. : Maurice Lehmann. Le Captaine Benoît. Le Masque de Vitriol, de Ch. Robert-Dumas. Pr. : C. F. C. Tamara, la complaisante. Pr. : Félix Gandéra. Ed. : C. F. C. Le Dixième Commandement. Pr. : C. F. C. Katia, le démon bleu du tzar. de la princesse Bibesco. Real. : R. Bernard. Pr. : Algazy. Travail. d'Emiic Zola. Pr. : R. VMrin. Haute trahison. Fr. : Max Glas- Le roi de Bandol. de M. Pagnol. Michel Simon dans Le Poisson Chinois Réalisation de Pierre Billon La Femme du Boulanger, de J. Giono. Pr. : Marcel Pagnol. Le Maître du Silence. Real. : J. de Baroncelli. Int. : J. Galland, M. Chantai, Ji Lodge. Pr. : M. D. S. Alexandra. df Lucie Delarue-Mardrus. Real. : P. Chenal. Pr. : Elyséa film. Le Révolté. de Maurice Larrouy. avec Jean Gabin. Pr. : Votre Film. Le Patriote. Pr. : F. C. L. Sébastopol. Pr. : B. X. Tellus. Jean Jaurès. Pr. : P. F. C. La Glu. de J. Richepin. P.éal. : Jean Choux. Pr. : J. L. S. Ed. : Vog. Les Cinq Sous de Lavarède. Real. : Cammage. Pr. : Cammage. Yamillé sous les Cèdres. d'Henry Bordeaux. Real. : Ch. d'Espinay. Pr. : Impérial. Jalouse. d'Alexandre Bisson. Real. : H. Chomette. Pr. : Cinartistica. wood Danielle Darrieux, « Le Dixième Commandement » et deux films de Ch. Robert-Dumas : « Le Capitaine Benoît » et « Le Masque de Vitriol », « Une Femme dans la Tourmente » qui sera tourné en Dalmatie, « Tamara la Complaisante », « Haute Trahison » grand film d'espionnage, « Ecoles de Joie » de Léonide Moguy, sur Des jeunes. Trois grands films d'André Hugon : «La Rue sans Joie », « Le Père Serge », o La Prin- cesse aux Clowns », « Le Patriote », « Jean-Jaurès », Sébas- topol » qui sera tourné en Mer Noire, « Forfaiture » où jouera Sessue Hayakawa, dans la version parlant de son célèbre suc- cès, « L'Empreinte du Dieu » de Maxence van der Meersch, « Thomas l'Agnelet », de Claude Farrère « Le Maître du Si- lence », de J. de Baroncelli, film d'action tumultueuse, « Ban- zaï » sur la guerre russo-japonaise, « L'Affaire Lafarge », « L'Amour du Monde » prochain film de M. L'Herbier, « Je t'attendais, » grande comédie sentimentale, « S. O. S. Tita- nic » qui reconstituera la tragédie maritime, « Peau douce » de Michel-Georges Michel, « Maman Colibri » d'Henry Bataille, « Ces Dames aux Chapeaux Verts » de Germaine Acremant, « Une Femme du Bout du Monde » où débutera Suzy Solidor, mise en scène de Jean Epstein, « Volpone », d'après la comé- die de Ben Johnson (œuvre du 16 siècle anglais), enfin l'écla- tante « Marseillaise », de Jean Renoir. N'oublions pas « Les Cinq Sous de Lavarède », œuvre 26 Films terminés La Bataille Silencieuse. Real. : P. Billon. Int. : Kate de Nagy, Michel •i- mon, P. Fresnay, Alerme. Pr. : Héraut. Ed. : Fathé Consortium. Le Messager. Real. : R. Rouleau. Auteur : H. Bernstein. Int. : Gaby Morlay, Gabin, Au- mont. Pr. : Albatros. Ed. : Pathé Consortium. Le Mensonge de Nina Petrovna. Real. : Tourjansky. Int. : Isa Miranda, Gravey, P. Dubost, Aimé Clariond, René Dary. Pr. : Solar Films. Cinderella. Real. : P. Caron. Int. : Joan Warner, Escande.. Pr. : P. Caron. Madeleine Carroll dans la plus grandiose des fantaisies musicales Sur l'Avenue (On the Avenue) La Dame de Pique. Real. : F. Ozep. Int. : P. Blanchar, Luguet, M. Ozeray, M. Moreno. Pr. : General Production. Ed. : Self. Mirages. Real. : A. Ryder. Int. : Jeanne Aubert, J.-L. Bar- rault. Pr. : Campeaux. Yoshiwara. Real. : Max Ophiils. Int. : Sessue Hayakawa, Michi- ko Tanaka, P.-R. Willm. Pr. : Milo Films. Ed. : Lux. Feu! Real. : J. de Baroncelli. Int. : Ed. Feuillère, Francen, J. Baumer. Pr. : Daneiger. Ed. : Eclair Journal. Regain. de Giono. Real. : Pagnol. Int. : Fernandel, Orane Dema- zis, Gabrio. Pr. : Pagnol. Double Crime sur la Ligne Ma- ginot. de P. Nord. Real. : Gandéra. Int. : Francen et Véra Korène. Fr. : Gandéra. Ed. : C. F. C. Mademoiselle Ma Mère. de L. Verneuil. Real. : H. Decoin. Int. : Danielle Darrieux, Aler- me, Brasseur, B. Arnoux. Pr. : Bégina. Ed. : Tobis. Le Fauteuil 47. de L. Verneuil. Real. : F. Bivers. Int. : Henry Garât, Fr. Bosay. fl A. Lefaur, Denyse Bosc. Pr. : D. U. C. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 99 FR R£PHiE rxxxxxxxrTT*iiiTTixxxxTi très populaire en France, « Moi le Mort » de Frantz-Toussaint drame africain, « Le Roi de Bandol » et « La Femme du Bou- langer », tous deux réalisés par Pagnol, le premier écrit par lui, le second par Jean Giono. « Le Domino Lilas », grande opérette luxueuse et « Claudine à l'Ecole », de Colette... Comme chaque année, les projets sont nombreux. Disons que plus nettement encore qu'en 1936, on semble s'orienter en France vers des titres et des sujets d'envergure, pour faire de très grands films, et des films intelligents. On remarquera que, dans ces perspectives, il a été laissé peu de place aux vaudevilles et petites comédies sans impor- tance. De même, voyons-nous les producteurs faire de grands efforts dans la partie décorative, et ne pas hésiter à envoyer des troupes dans des pays lointains pour en rapporter du pit- toresque et de la beauté lumineuse. Le cinéma français étouffe moins; il s'aère et enrichit ses mises en scène. Saluons cet effort, prodigieux en face des difficultés de réalisation du temps présent, et souhaitons que l'activité et le courage des producteurs français trouvent leur récompense dans un marché assaini et productif. Lucie DERAIN. 26 Filins terminés La Citadelle du Silence. Real. : M. L'Herbier. Int. : P. Renoir, Annabella, B. Lancret. Pr. : Sédif. Un Soir à Venise. Real. : Ch. Jaque. Int. : Préjean, Elvire Popesco. Un Scandale aux Galeries. Real. : René Sti. Int. : Claude May, Josseline Gaël, R. Toutain, Oudart. Pr. : Diana. Ed. : D. P. F. Trois dans un Moulin. Real. : P. Weill. Int. : C. Darfeuil, M. Maillot. Ed. : Ginédis. La Fille de la M;adclcn. Real. : G. Pallu. Int. : Garât, C. Bert, Ninon Val- lin, Hélène Robert. Pr. : de Koster. Mon Député et sa femme. Real. : Cammage. Int. : Ginette Leclerc, Pauley, Suz. Dehelly, Tramel, Mi- reille Perrey. Pr. : B. G. Finis. Le Gagnant. Real. : Yves Allégret. Int. : Ginette Leclerc, Sylvia Bataille, S. Fabre, René I.e- fèvre. Pr. : Braunberger. Irénée. Le Schpountz. Real. : M. Pagnol. Int. : Fernandel et Oranc De. mazis. Pr. : Pagnol. Un de la Coloniale. Real. : Wulschleger. Int. : Bach, Yvette Lebon, S. Fabre G,. Prieur. Pr. : U.D.I.F. Ed. : C.C.F.C: Idylle au So'eil. Real. : Proost. Int. : Lisette Lanvin, Simone Mareuil. Un Carnet de Bal. Real. : .1. Duvivier. Int. : Baimu, Blanchar, Fer- nandel, Marie Bell, Harry Baur, Françoise Rosay, Louis Jouvet. Pr. : F. C. D. B. Ed. : Vog-Sigma. Les Hommes sans nom. Real. : .1. Vallée. Int. : Constant Bémy, Péclet, Suzet Maïs. Pr. : Votre Film. Ed. : Self. Srrati le Terrible. de .1. Vignaud. Real. : A. Hugon. Int. : Harry Baur, .T. Laurent, G. Rigaud. Pr. : Hugon. Ed. : Gallic Films. Neuf de Trèfle. Real. : L. Mayrarguc. Int. : Préjean, Alice Field, Du- vallès Ch. Delvne. Lil Dagover dans 16 ans On annonce 75 films Elvire Popesco et André Lefaur dans le grand film de Pierre Colombier Le Club des Aristocrates La Maison de Séraphin. Pr. : Chanteclair. Lame de Fond. Real. : Kirsanoff. Pr. : Le Tridan. Vclpone. de Ben .Johnson. Le Dragon jaune. Pr. : Ile de France Film. Ceux de la Douane. Real. : Simons. Pr. : Bruitte et Delemar. Un film de Jean Lumière. Béai. : L. Joannon. Ir. : Actor films. La Madone des Sleepings. de Dekobra. Int. : Edwige Feuillère. Pr. : Milo Films. Barzaï. Real. : Richard Oswald. Pr. : Viva Films. Sarajevo. de .1. Kessel. Pr. : Albatros. Sens Escale. du comte Paul Bléry. Adaptât. : Yves Mirande. Real. : G. Sandoz. Rumeurs. de S. Gantillon. Béai. : Jack Daroy. Int. : Jean Gabin, L. Gridoux. Pr. : Bonzo Films. Les Hommes d'Airain. Béai. : Muller-Strauss. Int. : Suzy Yernon, Jean Gal- land, Thomy Bourdelle. Auteur : Isabelle Sandv. Les Anges Noirs, de F. Mauriac. Pr. : Burdigo Films. Je t'attendais. de Jacques Xatanson. Real. : Marcel Blitstein. Pr. : .1. Ch. Beuval-Phare Pro- duct ions. Une Femme du bout du Monde. Béai. : Jean Epstein. Int. : Suzy Solidor, Azaïs, J.-P. Aumont. Maman Colibri. d'Henry Bataille. Béai. : Jean Dréville. Pr. : Badalo. Prisons sans barreaux. Real. : Moguy. Pr. : Pressburger. Ecoles de Joie. Real. : L. Moguy. Pr. : Vandal. Le Diamant Bleu. Real : Victor Trivas. Pr. : Pinés. L'Affaire Lafarga. Real. : P. Chenal. Pr. : Trianon. Ces Dames aux chapeaux verts. de Germaine Acremant. Real. : M. Cloche. Le Domino lilas. Opérette de Cuvillier. avec Henry Garât et I. de Zi- lahy. Pr. : Grafton Films. Ed. : Fathé Consortium. Un film de Lucien Baroux. Real. : F. Rivers. Pr. : D. F. C. Les Travailleurs de la mer. de Victor Hugo. Les Fils du Cheikh. Simplon Orient-Express. d'André Beucler. Un Roman de Kellerman. Pr. : Général Production. La Valse de Minuit. Pr. : A. C. E. Sûreté Nationale. Béai. Walter Kapps. Pr. : Adria Filins. Liberté. de H. Dupuy-Mazuel. L'Aigle du Nil. Peau Douce. de Michel G. Michel. L'Impératrice de la Nuit. de Dekobra. Jean François de Nantss. de Henry-Jacques. Pr. : A. G. C. La Mort du Cygne. Real. : J. Benoît-Lévy. Auteur : Paul Morand. S.O.S. Titanic. L'Amour du Monde. Béai. : Marcel L'Herbier. Int. : Francen. Altitude 3.200. Films de J. Benoît-Lévy. 100 CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Bientôt les Artisans Français du Film auront une Charte de leur Profession et de l'Apprentissage par ]. BENOIT-LEVY Découpage -- préparation — mille ques- tions qui se posent. Je me prépare à tour- ner un nouveau film... Une lettre de nos amis de toujours « La Cinématographie Française » nie demande un article... Je voudrais bien leur faire plaisir, mais à quoi bon écrire ?... Ne vaut-il pas mieux agir'?... Une coupure de journal me tombe sous les yeux : C'est le magnifique, l'émouvant article de notre grand collègue Jacques Fey- der. Coïncidence... II écrit en faveur de notre beau métier... Alors, essayons ces quelques lignes : Jacques Feyder met magistralement en évidence l'axiome que nous avons toujours défendu : la grandeur du cinéma est de s'exprimer à travers des tempéraments strictement nationaux. Les marchands dont parle notre confrère, s'ils avaient réelle- ment connu leur métier, auraient depuis longtemps compris ce que les faits se sont chargés de confirmer. Pour qu'un film soit international, il faut qu'il soit éminemment national. D'une fa- çon générale on ne peut être citoyen du monde qu'à condition d'être patriote, c'est- à-dire d'aimer le coin de terre auquel on doit tout, sa vie, sa culture. Un film national n'est pas, comme on serait tenté de le croire, seulement un film qui prend sa source à un sujet national. L'œuvre initiale, Vidée peut être d'un auteur étranger. .11 deviendra national s'il est fil- tré par un tempérament national et créé par des artistes nationaux. « Artistes-artisans », que voilà bien le terme qui s'applique à l'auteur de film. De même que Delaherche, le grand potier, Ma- rinot, le grand verrier, imaginent, créent intellectuellement leurs œuvres et les réa- lisent matériellement, un auteur de film M.Jean Benoît-Lévy, Vice - Président du Syndicat général des Artisans du Film allie semblablement le travail intellectuel et technique. Mais rien ne se crée sans l'équipe « ro- dée », amalgamée par la foi commune dans l'œuvre à accomplir. Cette équipe est composée à la fois d'ar- tistes-comédiens, d'artistes-techniciens et 44 Pathé-Cinéma " collaborera activement à l'Œuvre commune par Roger WEIL-LORACH besoins de chaque marché national, aussi bien que de leurs possibilités d'interpénétration. De cette compréhension des intérêts mutuels et conjugués devra naître, ensuite, une colla- boration plus large pour l'étude rationnelle des questions qui intéressent simultanément tous les marchés nationaux. Pathé-Cinéma, qui possède les studios les plus importants de France, où ont été tournés, ces derniers temps, nombre des plus grands films de la production française (Le Roi, Courrier Sud, L'Homme à abattre, Mademoi- selle Docteur, La Porte du large, Pépé le Moh,o, la Citadelle du Silence, etc.) invite cordiale- ment les congressistes à visiter ses installations techniques et son usine de tirage. Parallèlement à son activité industrielle, Pathé-Cinéma consacre d'incessants efforts en faveur du cinéma d'enseignement, du cinéma Au nom de Pathé-Cinéma, je suis heureux de souhaiter la bienvenue à tous les visiteurs étrangers qui viendront au pavillon de Ciné- Photo-Radio, et plus particulièrement aux éminents représentants des industries cinéma- tographiques étrangères qui assisteront aux utiles travaux du Congrès International du Cinéma, dans les premiers jours du mois de juillet. L'extension et 1 entretien régulier des relations cinématographiques internationales doit être le constant souci de tous les cinéastes qui aiment leur métier et qui ont le pouvoir — et le devoir — de s y consacrer. C'est pourquoi, il faut augurer, je souhaite — que la réunion prochaine des plus qualifiés délégués de toutes les nations cinématogra- phiques du monde entier amène véritable- ment une plus grande compréhension des de manuels. De l'auteur de film (impropre- ment appelé « metteur en scène »), au machiniste, tout le monde se soude en une seule âme pour le film. Sans vouloir être trop prétentieux pour mon pays, je puis bien affirmer, une fois de plus, que nous possédons les meilleurs de tous ces éléments, mais il faut les gar- der, et surtout ne pas les disperser. Les producteurs de métier savent bien qu'ils y trouveront tous les avantages, artis- tiques et économiques. Il faut aussi penser à l'avenir, organiser l'apjîrentissage et sa suite logique : la pro- fession. Il serait vain, en effet, d'exiger des jeunes gens de sérieuses et longues étu- des, sans les assurer qu'ils seront défendus plus tard contre l'envahissement de la pro- fession par l'amateurisme. La grande équipe s'est préoccupée de tous ces problèmes. La grande équipe, celle de Berthomieu, auquel on ne rendra jamais assez justice, Berthomieu qui, aidé de Bar- béris, Champreux, Chomette, Mundviller, Sauvageau, Yvonnet, et bien d'autres, a lutté, au plus fort de la tourmente, pour que notre beau métier ne puisse disparaî- tre. Le succès du jeune Syndicat Général des Artisans du Film qui se substitue à la Fé- dération Berthomieu, celui-ci restant notre président d'honneur, continue son œuvre en groupant actuellement tout ce qui compte comme artistes-artisans et techni- ciens. Depuis un an, une Commission dont on a bien voulu me confier la présidence, a établi une charte de notre profession et de l'apprentissage. Bientôt notre président Léon Poirier et notre secrétaire-général Marcel L'Herbier, au nom de notre syndi- cat et de toute la Fédération du Spectacle, déposeront un projet entre les mains des Ministres intéressés. Nul doute que les Pou- voirs publics auront à cœur de prendre des mesures aui sauvegarderont la valeur de la production nationale, pour le plus grand bien du cinéma et pour la plus grande diffusion de la pensée française. Jean Benoît-Lévy. industrie et au développement de 1 exploita- tion rurale. Les congressistes pourront juger que, dans ce dernier domaine les récents perfectionne- ments de la technique permettent, par les films en format réduit, une énorme diffusion des productions muettes et sonores. Et aussi qu'en même temps que les prix des appareils et des films diminuent, la sécurité de leur emploi augmente. Les postes de projection deviennent de plus en plus simples et pratiques. Par ses conditions générales, techniques et commerciales, l'exploitation rurale est aujourd'hui à la portée de tous, elle apporte ainsi, au cœur des campagnes les spectacles qui étaient jusqu'alors réservés aux villes ; elle fait prendre contact, au paysan comme au citadin, avec l'actualité, avec l'histoire, avec la vie universelle. Préoccupé depuis toujours de servir la si intéressante cause du cinéma d'amateurs, Pathé-Cinéma vient de créer, à leur intention, le plus petit appareil parlant — le Pathé Vox 9 mm. 5 — ainsi qu'une nouvelle caméra pour les prises de vues sonores et parlantes en même format, qui obtient un très grand succès dans le monde entier. rT7TTITlTTTTXIIHXIXIXX3 Pathé-Cinéma a également entrepris l'étude iu format 16 mm., ainsi que la fabrication i'un nouvel appareil Super 17 mm. 5. C'est dans le domaine de l'Enseignement que la production des films exigera une collaboration de plus en plus étroite des éducateurs, des Pouvoirs publics et des producteurs, nationaux et internationaux. Cette importante question mérite de retenir tout particulièrement l'attention du prochain congrès. Les premiers efforts ont été difficiles ; ils honorent grandement les pionniers français qui s'y sont ardemment consacrés, guidés, animés non point par un bas esprit de lucre, mais par le fervent désir d'étendre à la fois le développement culturel des Français et l'extension de l'influence française à l'étranger. Augmenter et améliorer les relations ciné- matographiques internationales, instaurer une plus large, une plus efficace entente entre tous ceux qui sont appelés à rechercher les idées créatrices, qui dirigent l'activité artis- tique et commerciale de l'industrie mondiale du film ; concilier les intérêts moraux et les intérêts matériels des manifestations des CIME 01 FR RAPHIE SE M. Roger Weil-Lorach mrYTYXXXXXXXXXYXlTYXYTn créations, des produits de cette activité ; offrir de nouveaux et de moins onéreux élé- ments de travail aux entreprises de spectacles ; atteindre un plus grand public et le rendre plus cinéphile en satisfaisant ses désirs récréa- tifs ou intellectuels ; consolider enfin la situa- tion du cinéma dans le cadre de la vie moderne, tels sont les délicats problèmes qui vont solliciter la bonne volonté et l'esprit de déci- sion des congressistes de demain. Tels sont les problèmes que Paihé-Cinéma s'est depuis toujours attaché à résoudre et pour la solution desquels il est plus que jamais résolu à travailler durablement. A la veille des importants travaux du Congrès International du Cinéma, je suis heureux d apporter ici 1 affirmation que Pathé-Cinéma collaborera de la façon la plus active à l'œuvre commune, avec le concours dévoué de tous ceux qui participent à sa propre activité et qui comprennent, eux aussi, 1 intérêt des buts à atteindre, la nécessité des décisions à prendre et la haute portée des résultats à acquérir pour l'éducation, la distraction, voire même l'entente pacifique par une meilleure connaissance d'eux-mêmes, des hommes de tous les pays. Le Problème de l'Exportation du Film Irançaîs par PAUL HAINSSELIN- Avant 1929 — alors qu'il était muet — le film français dominait dans le monde entier. Vint le « parlant » et ce fut la période des vaches maigres pour la production française. Nos films parlés ne convenaient guère à la clientèle étrangère : trop de dialogue, adapta- tions de pièces de théâtre, sujets spécifique- ment français. Les producteurs, désabusés, qui voyaient de beaux zéros s'inscrire dans les colonnes réservées aux pays étrangers, avaient été obligés, à cause des maigres possibilités d'amortissement, de réduire les devis pour ne plus tourner que des films destinés au territoire national. Ils durent se rendre compte que le marché français était insuffisant pour assurer la récupération du coût d'une production. Les producteurs comprirent alors qu'il fallait vendre à l'étranger et, pour cela, faire des films de qualité. Et c'est ainsi que nous avons vu, ces temps derniers, des productions soignées qui vont porter très loin le renom de la France. En effet, on s'est habitué peu à peu aux films parlés avec sous-titres et, outre divers pays restés fidèles à notre langue (la Belgique, la Suisse, la Grèce, l'Egypte, le Canada, la Turquie), d'autres marchés importants font maintenant appel à nos films. Il faut bien dire aussi que les productions allemande et anglaise semblent avoir perdu de leur qualité passée. Et cependant, toujours et toujours le nombre des écrans s'augmente dans le monde. La moindre agglomération a maintenant son cinéma. Partout il faut des films. Il v a donc là, pour la production française, une situation très favorable à exploiter. Toute la question est de savoir si nous saurons en profiter. Je n'étonnerai personne en disant que notre organisation laisse à désirer. Un fait, c'est que les producteurs français, qui travaillent en ordre dispersé, ne disposent pas d'organi- sation commerciale pour l'étranger. D'ailleurs, ils s'avèrent presque toujours piètres com- merçants. Les producteurs sont déjà très occupés par les soucis financiers, la mise en chantier et en scène de leurs films. Aussi le placement des films doit être réservé à l'exportateur de métier. Ce commerçant, doublé d'un diplo- mate, connaît à merveille les besoins de la clientèle avec laquelle il est en contact per- manent et aussi ses possibilités de paiement, car celui-ci est fortement compromis par des fermetures de frontières, l'élévation de bar- rières douanières. le gel de devises, les contin- gentements, etc. Voilà sur quoi les producteurs de films français ont matière à réfléchir. Qu'ils s'or- ganisent, c'est-à-dire qu'ils s'entendent avec les exportateurs, ceux qui ont fait leurs preuves, dont la compétence, l'expérience et aussi l'honnêteté, sont connues. Le film, véhicule de la pensée française. peut, à nouveau, conquérir le monde. Au travail! Paul HAINSSELIN, Président du Syndicat des Exportateurs de films français. M. Paul Hainsselin | RAIMU - FERNANDEL j | et JULES BERRY dans j (les ROIS w sport! = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER | 10? :xixrixTxxxTrxxxn cime KIIXXXXXXXXXXXXXXXXXXZX3 Pour la première fois, le cinéma profitera du « Tour de France » pour faire sa propagande UNE EXCELLENTE INITIATIVE DE GRAY FiLM Pour la pre- mière fois, de- puis 31 ans que le Tour de Fran- ce existe, le di- recteur d'une firme de cinéma décide d'utiliser les énormes dé- placements de foules occasion- nés par la plus grande course cycliste du mon- de pour lancer, d'une façon mo- derne et inédite ses deux der- niers films : « Ignace », avec Fernande! et « Les Rois du Sport », avec Raimu, Fernan- del et Jules Berry. M. D'AGUIAR Le camion, décoré de façon originale, diffusera la musique des deux films, en projettera les films annoncés aux arri- vées, et effectuera de larges distribu- tions de prospectus, ballons, etc.. La fouie des sportifs français ac- courant de très loin pour voir passer le Tour, c'est une publicité en profondeur qui est ainsi réalisée, et on pariera du camion de Gray-Fiim dans les p!us petits villages de France. C'est dire à quel point les directeurs de cinéma, qu'ils se trouvent sur l'itinéraire ou non, bénéfi- cieront de l'effort que nous tentons. A l'issue de la distribution de ballons qui aura lieu à chaque arrivée, on lâche- ra un gros ballon de 3 mètres de cir- conférence qui portera une pancarte an- nonçant les deux, films. Une récompense sera réservée à la personne qui ramè- nera cette pancarte à la Gray Film. Le Tour est appuyé par une forte cam- pa^ne dans les quotidiens régionaux et nous ne pensons pas qu'un pareil effort ait été encore aussi puissamment tenté pour intéresser la grande masse du pu- blic au bon travail du Cinéma français. Nous adressons nos vives félicitations à M. d'Aguiar, qui accomplira une bonne besogne pour toute l'industrie du Ci- néma français. — M. C.-R. L'OPINION DE VITTORIO MUSSOLINI SUR LE FILM FRANÇAIS Sous la signature du fils du Duce, VittoJ rio Mussolini, nous relevons dans le Popolo d'Italia un article consacré au film euro- péen. Au cours d'une subtile analyse, l'au- teur établit un intelligent parallèle entre le film français et le fiiin italien. Sous le titre de « Progrès du film fran- çais », M. Vitlorio Mussolini écrit notam- ment : « L'industrie cinématographique fran- çaise a obtenu, ces derniers temps, des succès très importants et, même si elle nous donne de temps en temps des films comme « La Châtelaine du Liban », elle est tout de même la seule qui puisse se vanter d'avoir produit des films d'uji haut relief international, chose que nous ne pouvons pas dire pour le moment (mê- me après ce compréhensible succès de critique et de public de « L'Escadron blanc » à Paris) jusqu'au moment où seront présentés les deux grands films '< Condottieri » et « Scipion l'Africain m Après avoir cité des films comme « Sam- son », « Hélène » et « Le démon du jeu », M. Vittorio Mussolini continue : - ...il paraît qu'en France on travaille très sérieusement et l'on avance à grands pas. I| suffirait pour nous en don- ner une idée, de nommer tous les films qui ont été tournés récemment, ou qui sont en chantier, pour remarquer que l'on peut donner sûrement à la France la primauté européenne sans que per- sonne puisse y trouver à dire. Edwige Feuillère et P. R. Willm dans La Dame de Malacca. Sept ans au service du Film Français au Canada En je pai nada blanc plus ■«■ ( juin 1930, •tais au Ca- muni d'un seing îles importants 1) r o ducteurs français de cette époque, M M. (maries Jourjon, Delac, Vandal, Bernard Natan, de Pathé, de Ca- plane de GF.F.A., H a ï k, 0 s s o , Braunberger, Ri- chebé. MM. Bernard Natan et Pierre Braunberger en particulier m'a- vaJant donné à emporter les co- pies des pre- miers films prêts. La mission qui m'avait été con- iiée s'était concrétisée avec les dernières pa- roles de M. Bernard Natan : « Partez, nous sommes avec vous et faites pour le mieux. » Inutile de rappeler les difficultés ren- contrées. Votre journal a eu l'amabilité de suivre pas à pas les efforts de la Compa- gnie Cinématographique Canadienne et d'en commenter élogieusement les résultats obtenus. M. R. HUREL Avec le recul du temps, il apparaît que le succès s'est affirmé, non seulement par les nombreux dévouements et le travail acharné des collaborateurs de la Compa- gnie Cinématographique Canadienne, mais surtout par le fait que pendant de longues années une espèce d'Union Nationale des Producteurs Français a accordé son patro- nage à la Compagnie Cinématographique Canadienne. Au moment où la production française essaie de se réorganiser, il est bon de prouver, avec chiffres en mains, que !e Canada est le seul territoire où, depuis ces sept dernières années, le film français a, non seulement maintenu sa position, mais l'a renforcée, ce qui prouve l'efficacité de la politique de la Compagnie Cinématogra- phique Canadienne. Ces résultats n'ont été certainement ob- tenus que grâce à la bonne synchronisa- 1 tion de l'organisation canadienne animée | par son directeur général, M. .1. A. Desève, secondé par M. J. M. de Boussy et du bu- reau d'achats de Paris, dirigé avec la com- pétence que l'on sait par M. René Ferrand, qui ne compte que des amis dans la cor- poration et surtout à la collaboration fidèle de tous les producteurs français, qui ont toujours marqué à la Compagnie Cinéma- tographique Canadienne leur entière con- fiance. Bobcrt HUBEL, Conseiller du Commerce extérieur de la France, Président de la C. C. C. Ltd. LÀ PLUS PUISSANTE ORGANISATION EUROPEENNE LE SECRET D'UNE VIE (UNE FEMME SANS IMPORTANCE) LES PERLES DE LA COURONNE ■ MADEMOISELLE MA MERE ■ LE TOMBEAU HINDOU ■ LA DAME DE MALACCA ■ LE TIGRE DU BENGALE F R E N C H CANCAN NUITS DE PRINCES ■ UN FILM DE JACQUES FEYDER ■ HYMNE A LA GLOIRE DE TOUS LES SPORTS (DEUX FILMS SUR I.A IX' OLYMPIADE) FILMS SONORES TOBIS 44, CHAMPS-ELYSÉES - PARIS LE SECRET D'UNE VIE (UNE FEMME SANS IMPORTANCE) ■ LES PERLES DE LA COURONNE ■ MADEMOISELLE MA MERE ■ LE TOMBEAU HINDOU ■ LA DAME DE MALACCA ■ LE TIGRE DU BENGALE ■ FRENCH - CANCAN ■ NUITS DE PRINCES ■ UN FILM DE JACQUES FEYDER ■ HYMNE A LA GLOIRE DE TOUS LES SPORTS (DEUX FILMS SUR l.A IXe OLYMPIADE) FILMS SONORES TOBIS 44, CHAMPS-ELYSÉES PARIS CINE 107 FR RAPHIE SE L'EXPOSITION DE PARIS 1937 donne au Cinéma sa véritable place dans la vie moderne Près de 40 Salles de Cinéma à l'Exposition COMME dans les précédents numéros trimestriels, nous consacrons au cinéma à l'Exposition une étude importante. Voici l'ensemble des renseignements qu'il nous a été possible de réunir, au prix d'innombrables recherches d'ailleurs, sur le rôle du film à l'Exposition. Sa part est coi tidérable; dans l'ordre technique, social et scientifique, elle aurait pu — et dû — être pi ts importante encore. Notons qu'il n'exis- te pas de service central d'information cinématographique. Le Palais du Ciné-Phono-Photo s'étant ouvert trop tard, nous ajournons l'étude de la participation des constructeurs, et, par là même, nous ajournons également l'étude des appareils exposés dans les divers pavillons étrangers pour le présent numéro. Nos renseignements paraîtront peut-êre fragmentaires; sans doute aussi sont-ils incomplets : nous avons dû, finalement, écat er de cette enquête plusieurs pavillons dont l'ouverture est encore différée et qui .t'offrent au curieux, même acharné, qu'un chantier plus ou moins informe. Toutes les préoccupations des organisateurs, alors, vont à l'achèvement rapide de la construction elle-même : l'emploi du cinéma n'in- tervenant dans leurs soucis que d'une façon assez lointaine, sinon indifférente... Ces re- tardataires involontaires auront leur place dans un numéro ultérieur. Nous avons conscience d'offrir à nos lecteurs un trava\ dont le souci de documen- tation a été poussé aussi loin que possible. Nous n'av* s pas hésité à accorder une place très importante au rôle du Cinéma dans l'Exposition de Paris 1937, car c'est la première fois dans l'histoire qu'il prend, dans une semblable manifestation, une valeur capitale. K Sur le plan commercial, l'Exploitatio trouvera évidemment une concurrence qui aurait due être compensée par une deta> tion au moins temporaire. Pierre MIC HAUT. iuo • r mm w . rTTTTiTTiTTiTiiiiiiiixxj c'NE«»|ggRAPiiiE "IHlllllHIIIIIliim: 1° LES SECTIONS FRANÇAISES LA GRANDE SALLE DE CINÉMA DE LA CLASSE XIV La grande salle de cinéma de la Classe XIV sera aussi la grande salle de cinéma de l'Ex- position, le cadre de six grands galas du film et celui de toutes les manifestations cinémato- graphiques auxquelles les Nations exposantes voudront bien donner un éclat particulier. C'est une belle salle de 1 .000 places, haute, spacieuse, mesurant 5.200 mètres cubes; elle est équipée par Radio-Cinéma, qui y installe, avec ses appareils, quelques-uns de ses derniers perfectionnements, notamment les lanternes à haute intensité Radioarc et les redresseurs sta- tiques autorégulateurs Radiox pour l'alimenta- tion des arcs. Ce sont là de grandes nouveautés qui attireront dans la cabine nombre de spécia- listes et de techniciens français et étrangers. La salle a dû être l'objet d'un traitement acoustique particulier, en raison de l'impor- tance de son volume par rapport au nombre des spectateurs, qui représente, en effet, par fau- teuil, plus de 5 mètres cubes, au heu de 3 envi- ron d'ordinaire. Elle a été revêtue entièrement d'un beau tissu d'amiante de Condé (Etablisse- ments Ferodo) , rigoureusement incombustible, même au chalumeau ! Ce tissu, qui restera écru, offre, en même temps que ses qualités absor- bantes et sa protection contre toute possibilité de feu, une décoration agréable. Dans les parois latérales, deux petites ca- bines sont aménagées permettant la projection L'EXPOSITION COMPTE QUATORZE GROUPES Ce sont : 1" Expression de la Pensée; 1 bis La Documentation scientifique dans ses applications à la Technique ; 2° Questions sociales; 3° Formation artistique et technique; 4° Diffusion artistique et technique; 5° Urbanisme et architecture; 6° Arts graphiques et plastiques; 7° Bâtiment; 8" Décoration intérieure et mobilier; 9° Métiers d'art; 1 0° Edition, Livre, Revues ; 1 1 ° Parure ; 12° Transports et Tourisme. 1 3° Fêtes, Attractions, Cortèges. 14" Publicité. sui les murs de plaques diapositives en couleurs et de même pour le plafond, un système spécial a été disposé — . Ainsi, pour chaque occasion, la décoration intérieure de la salle sera nou- velle, appropriée, et même variable. C'est ainsi que pour la fête d'inauguration, les projections ont montré sur les murs les dra- peaux des 42 nations participantes, et au pla- fond un soleil triomphant... La cabine est équipée par un poste double Radio-Cinéma, dont i indiqué les LES PAVILLONS COMPORTANT UNE SALLE j "MA PAVILLONS NOMBRE DE PLACES EQUIPEMENT '.NTREE Allemagne 240 Ernemann 7-B it U. R. S. S. 400 Western 5 francs Belgique 175 Philips gratuit Suisse 130 Nietsche - Schnuerer gratuit Roumanie hall section économique Danemark 200 Bofa gratuit Norvège hall du restaurant Philips Espagne 200 Suède 75 Ericson 16 mm. Pays-Bas 60 Philips 1 franc. Luxembourg hall d'honneur Séances occasionnelles gratuit NOMBRE EQUIPEMENT Sali j du Palais du Cinéma. DE PLACES 1.000 Radio-Cinéma Palais de la Découverte. 200 Philips Palais de la Publicité. 50, 100 Thomson Palais de la Lumière. 4 petites salles Debrie 16 mm. Palais des Chemins de Fer. 340 Pala:~ des Travaux Publics. 450 Radio-Cinéma Pala j de la Marine Marchande. 300 Philips Pavillon du Gaz. 100 Planétarium. Debrie 16 mm. Valais du Centre Régional. 200 Halais de l'Aluminium . 80 Debrie 35 mm. Palais Larousse. 150 Debrie 35 mm. Palais Hachette. 50 (3) Debrie 16 mm. Palais Bâta. Palais Amiante. 30 Debrie 16 mm. dispositions « dernier cri », ainsi qu'avec une lanterne de projections fixes et un appareil de relief Lumière. Nous pensons qu'il faut, ici, faire un hom- mage spécial de la réussite de cette salle à M. Delac dont elle est tout particulièrement l'œuvre. Entreprise à une date relativement ré- cente, sa construction a été menée sur un train singulièrement rapide. M. Delac a été le mo- teur, l'animateur de ce chantier dont beaucoup, d'avance, en raison de circonstances multiples, pensaient qu'il était sacrifié. C'est à sa volonté, à son autorité, à sa force de décision qu'est due la réussite de cette entreprise. On admirera la salle du Palais du Cinéma; elle a été réalisée par M. de Saint-Maurice, architecte en chef, en collaboration avec MM. Mallet-Stevens et Siclis, l'un et l'autre aussi éminents architectes. LE PALAIS DU CINÉ-PHOTO-PHONO Le Palais du Ciné-Photo-Phono sera inau- guré quand nous paraîtrons. Dans un numéro ultérieur, nous étudierons spécialement sa con- ception, ses dispositions et les participations qui y représentent « les arts et les techniques » du cinéma. PALAIS DE LA DECOUVERTE Une salle de cinéma a été installée au pre- mier étage du bâtiment qui a été ajouté au Grand Palais, sur le côté de l'avenue de Selves. Cette salle compte 200 places; elle est équipée par Philips. La salle sera attribuée par roule- ment, chaque jour de la semaine, à une des six Sections. Là aussi, le plan d'ensemble man- que; nous reviendrons sur les programmes ul- térieurement. Astronomie : deux films de M. Leclerc : Eclipse de soleil du 19 juin 1936, à Belores- tchevskaia (Caucase) et Déform'alions du So- leil couchant (dans l'infra-rouge) . De M.Lyot, de l'Observatoire de Meudon des protubéran- ces solaires; et aussi le film qu'achève, en ce moment même M. Verlet, directeur de l'Office national météorologique, deux films récents de MM. Dufour et Jean Painlevé sur l'espace in- terstellaire, ain|si que par deux beaux films américains... Météorologie : Les troubles convectifs, d'après les expériences de MM. Luntz et Ave- sec (enregistrement Leclerc) , et Effets de nua- ges à l'accéléré (de M. Devaux, mort à bord du Pourquoi-Pas) . Mathématiques : deux films de MM. Du- four et Jean Painlevé sur un scénario de M. Sainte-Lagiie, professeur de mathématiques : l'un sur La Quatrième Dimension et l'autre sur La Similitude des Longueurs et des Vitesses; chacune de ces bandes mesure 300 mètres. ♦♦♦♦♦♦♦«♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 109 FR R/\PHIE SE Le Palais Ciné-Phono-Photo dont l'inauguration a eu lieu le 29 juin M. Jean Painlevé a réalisé un troisième film d'après les idées de M. Vito Volterra, qui est un grand mathématicien italien, sur Les Cycles de la Nature, un essai de « biologie mathéma- tique », d'après le scénario de M. Kostzizin. La Physique et la Chimie offriront un pro- gramme assez complet, avec une participation brillante de films allemands, de la Maison Bayer notamment. De grandes organisations techniques et industrielles françaises comme l'Aluminium français, Péchiney, etc.. montre- ront des films de technique. Pour la section de Géologie, MM. Dufour et Jean Painlevé préparent un film de Géologie, en couleurs sur les plissements des Alpes. Les séances auront lieu chaque après-midi; des matinées seront parfois organisées; elles se- ront gratuites. Dans la rotonde, où M. Jean Painlevé dis- pose en ce moment les petits modèles d'animaux et de végétaux qui figureront la « Spirale de l'Evolution », et qui sera l'un des clous les plus surprenants de cette exposition, sont installés deux petits écrans, avec des appareils de 1 7"""5 à « système permanent », qui passeront des fragments d'enregistrements cinématographiques très courts : l'un de ces appareils est consacré spécialement à des sujets très spéciaux et très limités de biologie, tel la Culture du Cœur; sur l'autre appareil, les éléments de film seront un peu plus généraux, telle une bande, par exemple, sur la Parthénogenèse. La plupart de ces bandes sont tirées des propres collections de M. Jean Painlevé; tous les cinéastes et les firmes de pro- ductions ayant refusé de laisser fragmenter leurs films traitant de sujets de cette sorte, et voulant les faire passer en entier. On peut dire un mot de cette « Spirale de l'Evolution », encore qu'il ne s'agisse point de cinéma... C'est une représentation de la succes- sion des êtres depuis l'origine de la vie. Deux milliards d'années: atomes et molécules; un mil- liard d'années ; organisation de la vie cellu- laire; puis de 1.000 millions à 1937, la série des apparitions des plantes et des animaux, avec en face, les indications des âges; on voit, pat exemple, d'abord les animaux unicellulaires et les végétaux unicellulaires, puis les associations cellulaires, puis la différenciation des tissus, puis la division du travail ; puis l'apparition de la bouche; puis l'ossification du squelette, puis l'évolution des membres, puis l'œuf à coquille, puis l'apparition des mamelles, puis celle du pla- centa, puis le pouce opposable, puis le feu... Cette représentation est faite au moyen d'un mil- lier de petites maquettes, représentant les créa- tures, et ce travail gigantesque a été entrepris et assuré par M. Jean Painlevé et quelques-uns de ses amis, avec les fonds très limités que l'Expo- sition a affecté à ce travail considérable; ces col- laborateurs, dont la modestie et i .pplication, n'ont d'égal que leur désintéressement, s'appel- lent Mlle Geneviève Hamon, collaboratrice de M. Jean Painlevé dès le temps de ses pruniers enregistrements scientifiques, MM. Cassia, Gilles et Florent Margaritis, Maura, René Ber- trand, Mlle Vivianne Hamon. 110 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEWCTmûRAPHIE FR£$!tfE"SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ PALAIS DE LA LUMIÈRE Le Palais de la Lumière est construit au fond de la perspective du Champ de Mars, juste devant l'Ecole militaire; il se signale de loin par son grand écran de 60 mètres de large sur 1 0 mètres de hauteur, qui est, dès mainte- nant, le siège de manifestations cinématogra- phiques tout à fait exceptionnelles... L'architecte du Palais, M. Mallet-Stevens, au heu de prévoir une grande salle de cinéma, a préféré aménager quatre petites loges, des « chapelles cinématographiques », équipées en 16mm Debrie, où les spectacles sont perma- nents; les spectateurs passent, s'accoudent un moment à des barres — car il n'y a point de sièges dans ces chapelles — . Ouvert depuis quelques jours déjà, le Pavillon présente trois films, dus tous trois à M. Jean Tedesco : L' Electricité aux Champs, L' Electricité dans les Villes et Interconnexion : films à la fois de vulgarisation, de haut pittoresque et d'infor- mation. Une autre série de trois films égale- ment, s'achève rapidement: ce sont, comme l'on sait, Centrale thermique, de Jean Benoît-Lévy ; Centrale hydraulique, de J.-C. Bernard et Volt-Ampère, d' Atlantic Film. Ces films seront passés, en certaines occa- sions, sur le grand écran extérieur. Tous ces films sont sonorisés avec une musique du com- positeur Georges Auric et constituent de véri- tables recherches sur les effets de synchronisme image et son. Le film destiné au grand écran a été réalisé par M. Jean Tedesco; il raconte l'histoire d'une goutte d'eau depuis la condensation at- mosphérique et un orage de montagne, puis la neige et le glacier, le torrent, la rivière, le fleuve, la mer enfin... Trois sous-titres annoncent les trois moments de cette histoire : les Neiges ; Le Torrent; La Mer. Un accompagnement symphonique de M. G. Auric commente ce film. Il mesure 250 mètres. L'ensemble des démonstrations qui seront faites sur le grand écran du Palais de la Lu- mière constituent, au vrai sens du mot, des « Spectacles de Lumière » ; ce sont surtout des suggestions, des « ballons d'essais », lancés par des spécialistes et ingénieurs, en vue de dé- veloppements ultérieurs qui seront perfectionnés, mis au point, utilisés rationnellement plus tard. C'est un appel à l'ingéniosité des chercheurs et des organisateurs de spectacles. La projection est assurée à partir d'une ca- bine, à demi enterrée devant l'écran; elle com- porte trois appareils; un poste double destiné aux projections cinématographiques sur le grand écran et un appareil normal pour des projec- tions sur la fraction centrale seulement de l'écran. Le système optique qui permet les projec- tions sur le grand écran de 60 mètres comporte l'application du système hypergonar du Pro- fesseur Chrétien. A l'enregistrement, la caméra comporte ce dispositif qui a pour effet, comme on le sait, de « comprimer » sur le film la réa- lité de moitié ; à la projection un système équi- valent rétablit l'image dans sa dimension véri- table : ainsi, sur la pellicule de 35 mm. tient un champ double de celui qui y tiendrait nor- malement (le coefficient est un peu plus fort même 2, 2). Les lanternes utilisent des char- bons spéciaux Lorraine ; les commutatrices sont installées dans une chambre au sous-sol. Le système comporte deux films, projetés chacun par une lanterne, qui se juxtaposent sur l'écran. Les projections sur cet écran, qui représente une superficie de 500 mètres carrés, posaient bien des problèmes techniques, qui ont été ré- solus. D'abord celui de la puissance lumineuse: elle est assurée par deux lanternes Brockhss, puissantes et cependant très économiques, de 250 ampères. - — ■ Des optiques très lumineux avec des objectifs à ouveiture de 1/2,2. — Un revêtement d'écran en perles de verre dont le pouvoir de réflexion est considérable, mal- gré l'ambiance où subsiste, naturellement, quelque lumière. Des problèmes accessoires ont été également résolus : différence de densité des deux films, différence de coloration des deux arcs, raccord médian sur l'écran..., ces difficultés ont été sur- montées après une longue suite d'essais et une mise au point minutieuse. L'effet produit est incontestable et représente un progrès dans la technique du spectacle cinématographique. Un spectateur placé dans la zone où se reconstitue, devant ses yeux, la sensation de la perspective naturelle — ■ c'est-à-dire qui, pour embrasser l'ensemble de l'image, doit bouger légèrement la tête ou les yeux — ressent véritablement une impression nouvelle, que n'a jamais donné le cinéma, limité jusqu'à présent à la « vision par le trou de la serrure... ». Assurément, la solution définitive ne devra comporter qu'un seul film et une seule lanterne. Il faudra, pour cela, obtenir une puissance lu- mineuse suffisante tout en éliminant l'énorme élévation de température qui accompagne na- turellement les fortes lumières. On cherchera des lumières plus froides ou des systèmes de réfrigération, par filtres ou par circulation d'eau, ou tous autres procédés... La solution est importante à trouver car c'est là que réside vraiment l'avenir du relief : on devine quel effet saisissant produirait sur ce grand écran un film projeté en relief! Outre le film de M. Tedesco, l'on verra un film en couleurs de MM. Gémeaux et Sarrut, à la fois scientifique et comique, con- tant l'histoire de M. Plus et de M. Moins, enti- tés électriques dont les jeux consistent à se lan- cer la foudre, les repas à dévorer des étincel- les... finalement un savant les met en bou- illes... C'est une féerie électrique. En dehors de manifestations cinématogra- phiques proprement dites, l'écran du Palais de la Lumière sera le siège des spectacles divers. On verra la projection des Chromotypes; ce sera le Salon de la Peinture lumineuse : des Plaques de verre de 60 sur 20 centimètres, co- lorées d'après des cartons d'artistes éminents de notre temps : Dufy, Gromaire, Rouault, Germaine David, Léger... et aussi des dessins d'enfants. La lanterne qui assurera ces projec- tions est de 450 ampères et est mun:e d'opti- ques très spéciaux. Ce spectacle est également un appel à l'imagination des chercheurs. Pour- quoi, en effet, ne pas posséder chez soi, au heu de toiles de maître, une collection de ces Chro- motypes, qu'on projetterait sur les murs de son appartement, en les choisissant selon les circonstances? Le Palais de la Lumière donnera enfin des projections sur le grand écran, des Kalocolor (du grec kalos : beaux, belles) , de M. Crotti, qui est une sorte de kaléidoscope complexe, dont les formations colorées et mouvantes sont projetées avec certaines dispositions particuliè- res qui en enrichissent les effets à l'infini. TRANSPORTS Sur l'emplacement de l'ancienne gare des In- valides, une immense construction est en cours, bien loin d'être achevée : c'est le Palais des Transports. La gigantesque carcasse qu'aperçoit le promeneur, s'élevant fort haut — assez ambi- tieusement, semble-t-il, puisque le temps a man- qué, jusqu'ici, pour en pousser bien loin l'achè- vement — sera consacré à l'Aéronautique. Nous en reparlerons ultérieurement, quand les travaux et l'aménagement seront terminés. On sait seule- ment que le Cinéma ne formera pas un élément fondamental de l'activité de ce pavillon : on nous dit que des projections en Pathé-Baby se- ront données de certains films réalisés pour les clubs d'aviation populaire et des films tech- niques très courts sur les moteurs, les cel- lules... Rien n'est prévu, actuellement du moins, pour organiser des présentations des im- portantes collections d'Air-France par exemple, tel ce film grandiose et émouvant dans lequel on a rassemblé des « actualités » d'avant la guerre, montrant les pionniers et les héros de l'aviation, les Blériot, les Santos-Dumont, les Védrines, les Delagrange, les Latham... ; ni le dernier film produit en collaboration par Air-France et le Ministère de l'Air : Atlantique-Sud, un chef- d'œuvre. Mais, sans doute, tous les soucis des organisa- teurs de cette section vont au « bâtiment ». Nous reviendrons sur ce Palais quand le pro- gramme de son activité aura pu être mis au point. * * * A côté et au sous-sol de ce Pavillon, le Pa- lais des Chemins de Fer est ouvert, utilisant un vaste hall et les voies de l'ancienne ligne de Versailles, où sont présentés de façon encore succincte, l'activité des réseaux et des construc- UN FILM D'APRES LES MEMOIRES DU COMMISSAIRE GUILLAUME LES PRODUCTIONS CINESONOR ixxixxxxxxxxxxxxjxxxxxx; che^i^raphie nimiiiiiïiTimiiiiTYYTYn œixxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx:! CINEjfflS|&MPiiiE Le Cinéma à l'Exposition KATHE DE NAGY - PIERRE FRESNAY - MICHEL SIMON DANS UN FILM DE PIERRE BILLON BATAILLE SILENCIEUSE D'APRÈS LE ROMAN DE JEAN BOMMART LE POISSON CHINOIS HERAUT FILM DISTRIBUTION PATHÉ CONSORTIUM CINÉMA AU PRODUCTION H. ULLMANN D'APRÈS LA PIÈCE D'HENRY BERNSTEIN MISE EN SCÈNE DE PIERRE DUCIS PRODUCTION H. ULLMANN DISTRIBUTION PARAMOUNT VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER 36, AVENUE HOCHE, PARIS <8a) Téléphone: WAGRAM 47-25 — 47-26 Adresse télégraphique : TRUSTCIN CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CINE 115 FR RAPHIE SE TIIITYIIIIIITir teurs de matériel de chemins de fer français et étrangers. Une salle de cinéma est installée, comptant 340 places; les projections seront données en 35'""' et en 16"""; ce seront surtout des films techniques, coupés parfois de films touristiques, pour alléger un peu ces programmes qui risque- raient d'être un peu ingrats!... On y verra un film récent, La Locomotive et son Maître, dont le titre est suffisamment significatif ; un autre, Le Banc d'Essai des Locomotives à Vitry-sur- Seine; d'autres sur l'électrification des réseaux... C'est là, également, qu'on verra un des derniers films de M. Marc Cantagrel, sur l'application de la Psychotechnique au recrutement des em- ployés des réseaux. Des envois de films ont été faits également par les nations étrangères participant à ce Pa- villon : ces séances de projection de films offri- ront ainsi un tableau complet de ce qu'est la vie du chemin de fer. Les séances auront heu chaque jour, en per- manent, quelques heures durant; l'entrée sera gratuite. PALAIS DE LA PUBLICITÉ Le Palais de la Publicité, situé presqu'en face de celui du Ciné-Phono-Photo, comporte une salle de cinéma, équipée avec un appareil de 35 ",m Thomson; un appareil de 16""" sera disposé dans un stand voisin. Il y sera passé des films publicitaires; la salle comporte environ 50 places assises et une centaine de places debout. Les bandes qui seront projetées représentent une sélection effectuée dans la production fran- çaise et étrangère des films de publicité et de propagande commerciale et industrielle, par un comité de réception. On y verra des films assez modernes, comme technique et comme concep- tion; telles certaines réalisations d'Alexieieff en maquettes animées et en couleurs ; des films Gas- parcolor, etc.. Cette question des films en cou- leurs a posé, paraît-il, devant les dirigeants de l'Exposition, un problème de principe... L'Ex- position a exclu, nous dit-on, d'une façon géné- rale, le film en couleurs et en a autorisé la pré- sentation, à titre exceptionnel, au Palais de la Publicité! PAVILLON DES TRAVAUX PUBLICS Le Pavillon des Travaux Publics (à l'est du nouveau Trocadéro, sur l'avenue du Président Wilson, ancien emplacement de l'administration des Phares) , comporte une salle de cinéma de 450 places, équipée par Radio Cinéma. Ce Pa- lais est définitif; une fois l'Exposition close, il deviendra le Musée Permanent des Travaux Publics et conservera son installation cinémato- graphique. Cette petite salle constitue, elle aussi, une installation provisoire ; il est prévu, dans le plan définitif d'aménagement du Musée des Travaux Publics, une grande salle des Congrès avec une cabine où prendra place l'appareil ac- Le beau pavillon de la Belgique. On aperçoit au centre l'entrée de la salle de cinéma. tuel. Elle comportera 5 à 600 places, et sera disposée dans la grande rotonde qui fera face à la place d'Iéna, derrière le grand péristyle d'en- trée du Musée. Il y a deux directions : l'une du Ministère des Travaux Publics, l'autre du Sous-Secréta- riat d'Etat aux Travaux Publics. C'est de M. Weill-Rabaud que relève le ci- néma de la branche Ministère des Travaux Publics. Les programmes comprennent les films suivants : Les Routes, film général mesurant 800 mètres, de M. J.-C. Bernard; Les Revê- tements routiers, plus technique, prévu spéciale- ment pour la Cinémathèque du Musée des Tra- vaux Publics (800 mètres) ; Les Matériaux rou- tiers (600 mètres) de M. Etienne Nadoux, au- L'Electricité au village. L'Electricité sous la ville Films J. Tédesco teur habile de plusieurs films de technique, notamment pour le P.L.M.; Le Déneigement, enregistré dans diverses stations de montagne, montrant les appareils et les méthodes utilisés pour cette importante opération. La direction des Ports maritimes et des Voies navigables a fait établir un film sur les Voies navigables, par M. Coffet, avec Radio- Cinéma : film de technique, de paysage et de poésie (800 mètres) . On présentera également Les Ports Maritimes, et Phares et Balises, l'un et l'autre de 800 mètres, dus à M. J.-C. Bernard. Le Ministère prévoit aussi un film de dessins animés sur le Code de la Roule. Pour le Sous-Secrétariat d'Etat aux Travaux Publics, le programme — préparé par M. Co- lin — comprend un film sur les Mines, qui a été tourné par M. Pierre Lafond; un film sur l'Electricité, dû à M. Etienne Nadoux; un film sui le Pétrole est en préparation. Un second film sur l'Electricité sera sans doute confié à M. Jean Tedesco, dont les réalisations antérieures, aussi bien que celles qu'il vient de faire pour le Palais de la Lumière, ont affirmé avec éclat le talent et la compétence. En outre, M. Colin s'assure la possibilité de présenter L'Or noir, dont certaines scènes ont été tournées dans les houillères de Belgique. Enfin, il compte présen- ter également le très beau film de Marcel L'Herbier, Explosion, qui retrace la véritable épopée émouvante et grandiose, que constitue la pose du pipe Une de Mossoul à la mer. Les films établis pour le Ministère des Tra- vaux Publics sont parlants et musicaux; ils cons- tituent la première phase d'un programme per- manent de films; dorénavant, tout grand travail entrepris en France sera suivi par un cinéaste, qui réalisera un film d'information destiné à constituer de véritables et saisissantes archives animées... tels qu'ont été, dans le passé, Terres soumises, de M. J.-C. Bernard sur le Barrage de Sarrans, ou La Construction de Normandie, d'Atlantic Film, ou Assèchement du Zuydersée, le célèbre film d'Ioris Ivens. 116 tXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 :ine R/VPHIE SE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxv MARINE MARCHANDE Ici, le cinéma joue le rôle important qu'il eût dû tenir dans tous les pavillons. L'organi- sation de ce département a incombé à la Com- pagnie Générale Transatlantique, à son chef, M. Cangardel, représentant, non seulement la Compagnie Générale Transatlantique, mais l'ensemble des Compagnies de Navigation fran- çaises. Le Pavillon de la Marine marchande est installé sur la rive de la Seine, en bordure du fleuve. Il évoque l'aspect d'un grand paquebot. Il comporte un vaste hall ; son restaurant repro- duit exactement la disposition d'une salle à manger de paquebot; il porte le nom de « A Bord de Normandie » ; un chef des cuisines de bord y règne, et le second commissaire Henry, détaché de « Normandie » précisément, y ac- cueille les visiteurs; le service sera fait par le personnel des paquebots en costume. Par des fenêtres — les hublots — l'on verra la Seine, et ainsi, l'illusion sera complète. Une salle de cinéma, semblable à celles qui fonctionnent à bord des paquebots de la Transat, est installée, équipée d'un poste double Philips, avec 300 places; le spectacle est per- manent. Un assez grand nombre de films documen- taires et de reportages a été établi par les soins de M. Coupan qui assure, depuis plusieurs an- nées déjà, la charge de préparer les quelques 350 programmes annuels nécessaires à la vie cinématographique des paquebots de la Tran- sat. Comme le pavillon concerne non seulement les Transports maritimes, mais aussi les Pha- res, les Ports, la Grande Pêche et même la Navigation fluviale, la sélection de films qu'il a établie, est très étendue et donne bien une idée d'ensemble de l'activité prodigieuse de la France maritime et fluviale. Les séances dureront une heure un quart ou une heure et demie, coupée par des entr'actes; Les programmes changeront chaque semaine: toutefois un film important, consacré à l'histoire et au développement de la Marine marchande, restera, de façon permanente, aux programmes, en raison de son intérêt et de sa valeur d'infor- mation. Ce film a été réalisé par Atlantic Film, d'après les indications précises de M. Cangar- del lui-même. Voici quelques-uns des films qui se succé- deront sur l'écran du Pavillon de la Marine marchande : Un Sauvetage au Conquei, film de sauve- tage en mer; La Vie d'un Port, représentant le Port d'Alger; Marseille, le célèbre film de Jean Monti; trois films en préparation consa- crés à Calais, à Boulogne, à Dunkerque; Ma- rin Marie, très belle production d'Atlantic Film, réalisé par un navigateur hardi qui s'est lancé seul à travers l'Atlantique à bord d'un petit bateau à moteur; ses rencontres successi- M. Charles Dela<- Présider-- 3 de la classe XIV Ciné-Fhoto-Phono" ves avec la plupart des grands paquebots qui font le service entre l'Europe et l'Amérique, sont d'un très vif intérêt et fort émouvantes ; Le Gardien de Phare et Perdus en Mer, les deux beaux reportages de M. Alexandre; Villes flottantes, de J.-C. Bernard, consacré à la vie à bord des grands transatlantiques ; Construc- tion du Normandie, d'Atlantic Film ; Phares de France, de Vernet-Kléber ; Le Canal des Deux Mers, film de Cavaignac; Croisière aux Antilles, reportage d'Ecla ir Journal ; Croisière en Adria- tique et Au Pays du Soleil de Minuit, réalisés par les soins de la Transat elle- même ; Les Pêche- ries d'Automne (à Boulogne-sur-Mer) , très artistique et bien co mposé; L'A nnée polaire, film d'une récente mission française au Pôle ; Un Voyage maritime au Cœur du Pacifique, mon- tant Tahiti et les îles voisines, réa- lisé par le dessina- teur Fabian présen- tant un choix magnifique de très belles vues, de types d'habitants, etc.. Dans les Mers du Sud, film de pêche, de faune et de flore de l'Océa- nie ; Dans les Mailles du Chalut, très remar- quable reportage; La Vie d'un Fleuve (la Seine) extrêmement bien fait, très complet et parfaitement représentatif; Cap au Sud, film de croisière (de Cavaignac) ; L'Hippocampe, la magnifique production de Jean Painlevé; ainsi que certains films américains, que la direction de la Transat à New- York a envoyés. En outre, un très beau film en couleurs, de M. Jean Vivié, en Kodachrome 16 m /m sur l'Afrique du Nord, sera présenté au centre al- gérien et, en certaines occasions, au Pavillon de la Marine marchande. LES MUSÉES D'ART MODERNE Les nouveaux Musées d'Art moderne, l'un de l'Etat, l'autre de la Ville de Paris, s'élèvent sur le Quai de Tokio, sur l'emplacement des anciennes Manutentions militaires. Une salle de cinéma est prévue dans la disposition définitive de ces palais qui ont été aménagés, actuelle- ment, de façon quelque peu provisoire... Déjà, quelques séances de projections de films ont eu lieu, mais au moyen d'appareils portatifs, loués pour la circonstance. (Debrie.) LE CENTRE RÉGIONAL Un ensemble charmant de spécimens d'habita- tions caractéristiques de nos provinces est en construction sur le Quai de Grenelle. On doit y trouver des pavillons de l'Ile de France, de la Savoie, du Massif Central, du Roussillon, du Lyonnais, de l'Alsace, du Berry, du Poitou, de la Franche-Comté, de la Champagne, des Flan- dres, Artois, Picardie, etc., seul celui du Ni- vernais est achevé; le reste est en chantier. Une! salle de projections est prévue, nous dit-on : elle comptera 200 places. Les programmes doivent se composer de la belle série de films de voyages et de reportages de tourisme réalisés récemment par une petite cohorte de cinéastes jeunes et dei talent, tels La Bourgogne, Le Morvan, de M J. Epstein ; Le Pays Basque, de Henry Re gnaud ; Les Flandres (Artois-Picardie) , de M. Mariaud; L'Aunis et la Saintonge, de Pierre Lafond. D'autres films étaient prévus, et ont été réalisés..., dont nous ne retrouvons plus men- tion..., nous reviendrons plus tard sur le Centre régional. LE CENTRE DES MÉTIERS Ce groupe de pavillons qui réunit les Gobe- lins, la Manufacture de Sèvres, les Monnaies et Médailles, la Céramique, le Luminaire, les Vi-j traux, les Artistes décorateurs..., et qui devaient être, par conséquent, l'un des éléments princi- paux de l'Exposition « des Arts et Techni- ques » est inachevé ; le film a — ou devrait avoir — un rôle important à jouer dans la pré- sentation des objets et des procédés. Nous re- viendrons plus tard au Centre des Métiers... PLANÉTARIUM La présentation d'un de ces magnifiques pla- nétariums Zeiss qui, depuis des années, dans chaque exposition à l'étranger sont l'objet de la plus vive curiosité du public, et que Pans igno- rait encore, comportera des projections de 1 6mm Debrie. Ce sont des bandes très courtes, prépa- rées par Atlantic Film sur un certain nombre de points : plutôt des « clichés animés » que des films. Le soin, le fini, la qualité technique élevée des réalisations en dessins et schémas animés de cette firme, garantit d'avance la haute valeur spectaculaire et scientifique de ces bandes. PALAIS DU TOURISME RIEN; surprenant, mais exact... THERMALISME Le Palais du Thermalisme est situé le long de la Seine, à côté de celui du Tourisme, près du Pont de l'Aima. Des séances de cinéma y sont prévues; elles seront effectuées par le moyen d'un appareil portatif de format stan- dard; des portes permettent d'isoler de la lu- mière le grand hall qui servira à la fois de salle de congrès, de salle de projections et de galerie d'exposition. Tous les films seront apportés par les exposants eux-mêmes : villes d'eaux et sta- tions de cure, à l'occasion des causeries qu'elles organiseront dans le cadre du pavillon. Tous ces films seront non flam. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR 117 RAPHIE rTTTTTTTTTTTTTTTrTTTTTTI Un appareil de projections fixes sera égale- ment à leur disposition. L'écran sera tendu dans le fond du pavillon, très haut, bien entendu. L'installation ne prévoit pas de sièges; durant les projections cinématographiques, les specta- teurs-auditeurs resteront debout. L'on verra no- tamment des films de Vichy, de la Bouvboule, de Bourbonne, d'Aix-les-Bains, du Mont-Dore, etc.. Aucune participation étrangère n'a été pré- vue par le président de la classe des stations thermales, climatiques et balnéaires, M. Achille Normand. MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE Encore qu'il existe, sur le Quai d'Orsay un Pavillon de l'Agriculture, ce sera au Centre rural, à la Porte Maillot, que les films de la Cinémathèque du Ministère de l'Agriculture seront présentés. Dans cette reconstitution d'un village fran- çais la Mairie comporte une salle de cinéma où auront lieu les séances. PAVILLON DE LA PRESSE Par une étonnante, et difficilement expli- cable lacune, le Pavillon de la Presse ne com- porte pas de salle de cinéma. Une place est faite à la transmission des nouvelles et des ima- ges, au télégraphe, à la T. S. F. ; un camion belinographe est présenté. On y voit aussi com- ment s'opère la composition d'un journal et l'impression ; la diffusion des journaux est re- présentée par des éléments de stands reprodui- sant quelques aspects des services des Message- ries Hachette, et les nombreuses et complexes mam'pulations qui, chaque nuit, s'opèrent en quelques heures... Mais la Presse filmée n'a pas de place ici! C'est, nous semble-t-il, un oubli tout à fait regrettable. On aurait vu avec plaisir, et avec un vif intérêt, quelques-uns des premiers repor- tages des « temps héroïques » tel celui de M. Mesguisch. l'Ancêtre — d'ailleurs toujours vert et actif — au mariage d'Alphonse XIII où il a pris l'attentat, et aussi ces bandes remar- quables de nos opérateurs, dont nous avons mentionné ici, récemment, le travail ingrat et dangereux : les René Brut, les Maxime Dely, les Georges Méjat, les Chelle, les Forestier... Comme beaucoup d'autres sections, hélas, la Presse n'a pas compris non seulement le parti qu'elle pouvait tirer du film dans une manifes- tation comme celle-ci, consacrée aux arts et aux techniques, ma'.s encore elle n'a pas su recon- naître la place que le cinéma jouait dans sa pro- pre activité. PALAIS DE LA SOLIDARITÉ Le Palais comprend une salle qui passera un film assez sensationnel, qui a été établi par Atlantic Film, sur une formule très particulière. Par sa conception, comme par sa présentation, il constituera un des « clous » de l'Exposition. Ce film retrace toute l'histoire de l'assistance et des œuvres sociales dans l'histoire, et depuis l'enfant qui a tous les besoins, jusqu'au vieil- lard. PAVILLON DE L'HYGIÈNE Dans l'état actuel, pas de cinéma installé. PAVILLON DE L'EAU Ce pavillon comporte une salle de projection; un film a été établi spécialement pour l'Exposi- tion : La Chanson de l'Eau. PAVILLON DU GAZ Pour le Pavillon du Gaz, on aurait pu dres- ser un gazomètre... on a préféré installer un restaurant, dont la Maison Potel et Chabot as- surera le service. Des présentations de films auront lieu, dès l'ouverture du pav.llon, dans une salle d'une centaine de places, en format normal. Les films qui seront présentés, sont tous as- sez récents : la plupart datent de cette année même; deux d'entre eux présentent, sous forme de reportages, certaines installations remar- quables par leur importance ou certaines condi- tions spéciales, dans des hôpitaux, des écoles, de grands restaurants. D'autres sont des films techniques et de vulgar.sation 'ehtifs aux em- plois du gaz ; cette première tranche du pro- gramme compte sept films. Une seconde tran- che, se composant de films en cours d'achève- ment, complétera cette Revue du gaz moderne. PALAIS DU YACHTING A VOILES Pas de salle prévue. PALAIS DE L'ENSEIGNEMENT Ce pavillon devait avoir dans l'Exposition, une grande importance à divers égards, et pré- senter certaines innovations des conceptions inté- ressantes d'ordres divers. Actuellement, le pa- villon n'est qu'un chantier informe, à peine cloi- sonné; nous reviendrons ultérieurement sur ce Pavillon. Les plans prévoient l'installation d'une salle de cinéma qui serait située au rez-de-chaussée... Ses organisateurs prévoient des séances de pro- jaction, surtout de films pédagogiques... THEATRE D'ESSAI DU PAVILLON DES TISSUS Le Pavillon des Tissus comprend une salle de spectacle qui sera remise aux artistes de « l'Union corporative de l'Art français » ; ils doivent y donner dans un esprit d'avant-garde, des spectacles de théâtre et peut-être des films... Nous en reparlerons plus tard. FRANCE D'OUTRE-MER Plusieurs pavillons de la France d'Outre- mer disposeront d'une installation cinématogra- phique. Ce sont : l'Indochine (80 places) ; l'A. O F.; l'Algérie (115 places), où l'on projet- tera des films documentaires, surtout touristi- tiques. On n'a pas construit, comme on le pou- vait imaginer, voire même l'espérer, une salle dans laquelle on aurait pu projeter quelques- uns des beaux films qui ont été produits par les meilleurs de nos cinéastes, sur nos colonies, tels Les Trois Gentlemen nîaudils, de Duvivier, ou Itlo, de Benoît-Lévy, ou L'Appel du Si- lence, de Léon Poirier... Les autres pavillons : Tunisie, Réunion, In- des Françaises, Etats du Levant, A. E. F., Madagascar ne présenteront pas de films ; ni, lacune plus grave encore, le Maroc ne fera pas de présentation cinématographique! On se perd en conjonctures sur la cause d'une sem- blable carence : ce n'est pas, assurément, le manque de films, ni l'absence de réalisations prodigieuses à montrer!... PETITES CONCESSIONS Au royaume des Petites Concessions établi Cours la Reine, le cinéma a pris quelque déve- loppement : Le Pavillon de l'Aluminium possède une salle de 80 places, dans laquelle passe, en permanent, un film de 1 .250 mètres : Quelques Images sur l'Industrie française de l'Aluminium'. Les groupements industriels inté- ressés préparent, en ce moment, un second film : Monde nouveau, qui montrera le rôle joué par l'Aluminium dans l'Exposition elle-même; il mesurera 500 mètres. (Debrie 35 m/m.) Le Pavillon Larousse, présente Symphonie du Travail dans un petit cinéma permanent de 150 places; ce film, bien fait, montre la com- plexité et l'importance, difficilement imaginable pour un profane, du travail qui s'accomplit à l'intérieur de cette ancienne et illustre maison française, et le développement considérable de ses activités dans le domaine de la diffusion du Livre. (Debrie 35 m/m.) Le Pavillon Hachette a installé trois petites salles de 50 places chacune; trois films y sont projetés, en permanent. Ce sont : La Rue du Papier, consacré à la diffusion des journaux; Messagerie du Livre qui montre la suite des opé- rations — dont peu de personnes se représen- tent l'importance — que suppose la diffusion des livres; enfin La Papeterie aux Messageries Hachette, sur la fabrication de la papeterie. A noter aussi, le « Pédi Cinéma » 'nstallé par la célèbre firme tchécoslovaque « Bâta » qui a installé en France des usines. L'Amiante a équipé une petite salle d'environ 30 places, avec un appareil Debrie 1 6mm, qui passera deux films d'environ 400 mètres; l'un de M. Benoît-Lévy et l'autre de M. Cantagrel, sur l'extraction et les usages de cette matière, dont beaucoup de visiteurs apprendront ainsi, avec une très vive surprise, qu'elle est... une pierre 118 ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦JE CWEfl!ftBB!ÎSPIIIE CXXXXXXXIIXXXXXXIIIXXXX2 o LES SECTIONS ÉTRANGÈRES ALLEMAGNE Le Palais de l'Allemagne, puissante et mas- sive représentation de la force économique et technique du Reich, possède une salle de cinéma au sous-sol; cette salle compte 240 places; les piogrammes comprennent une actualité alle- mande, un documentaire et un grand film. Tous ces films sont, soit parlés français, soit rées seront occupées, assez souvent, par des présentations particulières de films spéciale- ment choisis, par des galas, etc.. En outre, le Commissariat du Reich a retenu la salle du Palais du Cinéma pour des séances régulières, devant avoir lieu trois fois par se- maine, durant deux heures. Enfin, à la salle du Palais du Cinéma, aura heu le « grand gala allemand du film » qui du Pavillon d'Allemagne sont choisis parmi une sélection de 60 grands films, établie pour toute la durée de l'Expo:ition, et pour toutes les séances, devant prendre place aussi bien à la salle du Pavillon, qu'à la salle du Palais du Cinéma. Ce choix a été établi par la Chambre Syndicale du Film allemand, dont M. de Strachwitz était membre, comme Délégué pour l'Exposition de Paris. Toutes les grandes fir- Hygiène Les Musées d'Art Moderne L'Entrée de l'Aima Italie sous-titrés en français; les actualités, en outre, sont parlées français et sous-titrées en anglais. Elles sont fournies par les trois firmes produc- trices allemandes de journaux filmés : Ufa, Bavaria et Fox allemande. Cette composition des programmes reproduit celle des spectacles cinématographiques allemands; les séances durent deux heures. Elles ont lieu chaque après-midi en permanent, de i 4 heures à 20 h. 30 avec changement de programme quo- tidien. Les films d'une première tranche sont passés, chacun, à diverses reprises, afin ciue le public, sans cesse renouvelé de l'Exposition, puisse les voir ou les revoir à son gré. Les soi- Centre des Métiers comportera deux ou trois séances formant une sorte de cycle de représentations, comprenant une présentation à la presse, puis deux ou trois séances particulières pour lesquelles, chaque fois, un public spécialement choisi sera convié. Ajoutons que, pendant la durée du Congrès international du Cinéma, aura lieu un autre gala allemand, vers le 10 juillet. C'est le Comte Cari de Strachwitz qui règle toute l'activité cinématographique au commis- sariat allemand, en qualité de délégué de la Reichsfilmkammer de Berlin. Les films des séances quotidiennes de la salle Tourisme mes allemandes productrices ont présenté leurs films récents, parmi lesquels les soixante ont été désignés. Les programmes qui seront publiés chaque semaine, comporteront quelques films qui n'ont jamais été montrés en France; et le Gala alle- mand du film sera la Première mondiale du film choisi : Le Patriote, production Ufa, avec le jeune et déjà célèbre acteur Mathias Wie- man et Mlle Ida Barova dans les principaux rôles, sur un thème franco-allemand. Ce même film sera probablement désigné également pour porter les couleurs allemandes devant le jury de Venise, encore que le règlement de la ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ c\mm j&r/ip 119 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ grande manifestation italienne exige des films inédits... Ces programmes comprennent, pour la pre- mière période : Le Maître (Tobis) , La Guerre des Valses (Ufa) , Au Bout du Monde (Ufa) , Trois Cœurs de Jeunes Filles (Tobis) , La Chanson du Souvenir (Ufa) , L' Empereur de Californie (Tobis) , Bal au Métropole (Terra) , Jeunesse du Monde, le fameux et admirable film de Léni Rieffenstahl consacré aux Jeux olympiques, qui sera une révélation sensation- nelle en France et Valse royale... La suite de la liste est... entre les mains de la Censure pari- sienne... Ces films ont été montrés en France en ver- sions françaises; ici, c'est la version allemande qui est présentée avec sous-titres français, afin de réserver toujours au public de l'Exposition un spectacle inédit. Les programmes comprendront également, peur répondre au titre même de l'Exposition des Arts et Techniques, des films qui ont re- présenté des dates marquantes dans le progrès et l'évolution du film : chefs-d'œuvre consa- crés ou « primitifs » du septième art! L'Allemagne présentera également une sé- rie de films spéciaux : documentaires, films scientifiques, éducateurs, didactiques... tournés par les soins de la Reichsfilmslelle fur den Un- terrischtsfilm. Cet institut s'occupe de tous les films destinés aux écoles et aux universités : médecine, sciences, linguistique, etc., ces pré- sentations montreront la place que l'Allemagne tient, aux tous premiers rangs, dans cet ordre de production. L'on verra, par exemple, des films spéciaux tout à fait marquants, un sur l'hypnose, montrant que ce phénomène n'est pas chose extraordinaire en soi, mais qu'on peut le provoquer et en apprendre la méthode..., ou des films de criminalogie étudiant la mentalité des criminels... De tels films seront présentés au cours de séances particulières, devant des assis- tances spécialement invitées, parmi les spécia- listes français et les milieux intéressés : barreau, corps médical, etc.. En outre, l'Exposition sera l'occasion de la présentation d'un film allemand en couleurs, établi d'après le procédé récemment inventé de la Siemens : c'est un grand documentaire de 800 à 1.000 mètres : L'Allemagne d'aujour- d'hui, reposant sur un ensemble de procédés scientifiques et techniques nouveaux. On verra en outre, quelques autres essais de couleurs, qui montreront avec quelle activité l'étude de ce développement prochain du cinéma est poussée en Allemagne : le gouvernement qui s'intéresse énormément à toutes les questions relatives au cinéma, aide largement l'industrie pour ses inventions et ses recherches. La Télévision a sa place également dans le Pavillon allemand : un délégué technique du Ministère allemand des P. T. T. a installé deux cabines disposées symétriquement de chaque côté du Palais. Les visiteurs sont admis à prendre place dans ces cabines, et s'entretiennent ensemble, en voyant leur visage se dessiner sur l'écran téléviseur. Des postes semblables fonctionnent déjà régulièrement en Allemagne, entre Berlin et Le Cinéma du Pavillon d'Allemagne Leipzig; la ligne Berlin-Munich a été mise en service ces jours derniers; rien ne s'oppose, nous dit-on, à ce que, bientôt, une ligne Berlin-Pa- ris soit posée et mise en service ; la pose du câ- ble spécial peut paraître, à première vue, cons- tituer une dépense élevée, mais ce câble permet, outre la vision-téléphonie, la transmission té- léphonique ordinaire pour 200 communications simultanées. Le comte de Strachwitz délégué de la ReichsFilm Kammer de Berlin à l'Exposition de Paris 1937 Un autre appareil, hsposé derrière de vas- tes glaces, présente au public des essais de té- lévision par film qui montrent des scènes prises un instant auparavant, dans l'enceinte de l'Ex- position elle-même, par exemple sur la terrasse du Pavillon, où est installé un restaurant déjà fameux. Cette installation, fort complète, et qui sera pour le grand public, une véritable révélation de l'état très avancé qu'a atteint, sur le terrain pratique, la télévision en Allemagne, a été voulu et ordonné ainsi p~r Dr Ohnésorge, mi- nistre allemand des P. T. T. ETATS-UNIS Le Pavillon américain est encore en cours de construction au moment où nous donnons cet article; il ne comportera pas de salle de cinéma. La participation de la Production américaine aux Galas nationaux du Film, à la grande salle du Palais du Cinéma, est décidée en principe ; le choix du film qui sera projeté n'est pas encore prononcé. FRANCE La participation française à l'Exposition figure dans les divers groupes et sections. La Gala français du Film fera l'objet d'une décision qui doit intervenir prochainement. GRANDE - BRETAGNE A l'heure où nous écrivons, l'activité ciné- matographique de la Grande-Bretagne à l'Ex- position est encore inconnue. On n'a qu'une certitude; il n'a pas été construit de salle dans le Pavillon. Les séances éventuelles de films documen- taires, « culturels » ou touristiques, etc.. aussi bien que les manifestations officielles de la grande salle du Palais du Cinéma, sont encore pendantes devant M. Kearney, qui représente le Cinéma à la Fédération des Industries bri- tanniques à Londres... Il va statuer, également, sur le film qui, aux six grands Galas cinémato- graphiques de l'Exposition, portera les couleurs et l'honneur de la production anglaise... ITALIE Dans l'état actuel des choses, l'Italie n'a pas aménagé de salle de cinéma dans son Pavillon; en ce qui concerne sa participation aux Six grands Galas du Film, la seule réponse que nous ayons recueillie est que « l'Italie ne participera à aucune manifestation en dehors de son Pavil- lon », ce qui semble trancher la question par la négative. Il est vrai que d'une façon générale, l'Italie éprouve la plus grande répugnance à apporter son concours à des manifestations cinématogra- phiques en dehors de celles qu'elle-même orga- nise, chaque année désormais, à Venise, aux- quelles elle veut conserver un prestige intact et exclusif. Toutefois, il n'est pas absolument exclu qu'un arrangement puisse intervenir, comme il advint en 1935 pour les galas cinématographi- ques de l'Exposition de Bruxelles. U. R. S. S. Le Palais de l'U. R. S. S., l'un des plus considérables de l'Exposition, a établi son Ci- néma dans un petit pavillon annexe ; c'est une salle de 400 places, équipée par Western Elec- tric. Ici, les entrées sont payantes au prix uni- forme de 5 francs. Les séances ont lieu chaque jour; les programmes comportent une Actualité soviétique, un grand film choisi parmi la pro- 120 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE ! nui! > pi»-» il ■ v« ' ' •Ë 1 ~| _ ~ — i— T •'•■m,p •,,■,,<< 11 £ tffi ■mnMMgfl'B H Italie duction récente du cinéma russe, et deux docu- mentaires ou films d'information. Le système qui sera adopté pour les changements de pro- gramme n'est pas fixé encore; une expérience se poursuit actuellement à l'issue de laquelle M. Sadowsky — représentant du Soyouszin- torgkino pour l'Europe, et directeur du cinéma au Pavillon d'U. R. S. S. — choisira le meil- leur mode de succession des films : soit change- ment de programme hebdomadaire ou, dans cer- tains cas, bi-mensuel, soit le passage répété d'un même film, à jour fixe, avec changement de programme quotidien, comme il se pratique au Pavillon allemand. Parmi les grands films qui ont été désignés pour être projetés, l'on ne trouve pas ces grands « classiques » de l'art de l'écran, ces chefs-d'œuvre du temps du muet : Potemkine, Fin de Saint-Pétersbourg, Révolution d'Oc- tobre... Le côté « rétrospective » ne dépassera pas les derniers vingt mois, c'est-à-dire les ré- centes grandes productions du film soviétique : Tchapaiev et Les Marins de Cronsladl, qui ont connu à Paris un grand succès et que les visiteurs de la province et de quelques pays étrangers verront, sans doute, avec intérêt... Il comprend surtout des films nouveaux, récem- ment achevés — encore que la sortie de ces films, même dans l'enceinte de l'U. R. S. S., soit soumise aux mêmes conditions de censure qu'en sortie publique ordinaire. Or, les déci- sions de censure sur certains films proposés, sont encore pendantes ou négatives. C'est ainsi que le veto contre Ivan, dont l'action se situe sur le grand barrage du Dnieper, n'a pas été levé malgré de nouvelles démarches; ni celui contre Komsomol (Quand la Jeunesse a la Parole) , du cinéaste hollandais loris Ivens, présentant les installations métallurgiques de Magnitogorsk, dans le Caucase; un veto a même été opposé à Aérograde, de Dobjenko, consacré au développement et aux emplois de l'aviation en U. R. S. S. Parmi les films acceptés par la censure, figu- Suisse rent Le Député de la Baltique, La Jeunesse du Poète, de Naroditsky... ; on pense pouvoir pro- jeter ensuite Les Chaînes, tiré de la célèbre pièce d'Ostrovsky, Sans Dot, oeuvre classique du théâtre russe; La Pairie t'appelle, La Der- nière Nuit, La Génération des Vainqueurs et surtout Pierre Le Grand, d'après un scénario d'Alexis Tolstoï, tiré de son célèbre roman his- torique qui vient d'être traduit en français, nus en scène par Petrov, le réalisateur de L'Orage, Pierre le Grand est le film qui sera désigné pour figurer au grand Gala cinématographique de l'U. R. S. S., dans les six Galas nationaux qui auront heu à la salle du Palais du Cinéma. L'U. R. S. S. possède un très grand nom- bre de films spéciaux, éducateurs ou techniques, sur tous sujets; l'éducation, orientée surtout vers la pratique, emploie largement le film; les écoles militaires ont une abondante cinéma- thèque de films tels ceux, par exemple, sur l'ar- tillerie ; les écoles d'agriculture en possèdent sur les engrais; l'écoles des Tractoristes, qui prépare, en ce moment, des centaines de con- ducteurs de tracteurs, a fait établir plusieurs dizaines de films spéciaux; de même les insti- tuts d'enseignement scientifique, les universités possèdent des films, l'un d'eux concerne certai- nes opérations des yeux... « Il existe aussi un grand nombre de films de vulgarisation scientifique ou de diffusion des connaissances établis, nous dit spontanément M. Sadowky, selon une formule analogue à celle des célèbres Trois Minutes d' Atlantic Films ». Quelques-uns de ces films seront présentés au cours de séances spéciales, réservées à certains spécialistes français intéressés, qui seront invités par le Commissariat du Pavillon. Mais les programmes, qui sont préparés pour la salle de cinéma du Pavillon, montreront sur- tout des films documentaires et de reportages à tendances plus générales: films d'information destinés à faire connaître l'état présent de la Russie : une dizaine de ces films ont été réa- lisés spécialement en vue de l'Exposition. rXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl En outre, dans le Pavillon, une section con- sacrée au cinéma offre des diagrammes, des planches de photos : extraits des films, vedettes les plus célèbres, metteurs en scène... ainsi qu'un choix de livres, de brochures et de publi- cations consacrées au cinéma, à son rôle, à son développement. Peut-être même, à l'occasion du gala consa- cré à la présentation de Pierre le Grand, M. Sadowsky pourra présenter au public quelques- uns des artistes de cette grande production et le metteur en scène, lui-même, qui se rendront pour cette circonstance à Paris. AUTRICHE Il faut dire, d'abord, l'exemple de méthode et de précision qui a été donné par l'Autriche. Petit pays que les épreuves ne découragent pas, son pavillon est prêt, entièrement prêt, parfaitement au point, et même le catalogue de visite est imprimé et mis en distribution. Le pavillon fait place, bien entendu, aux appareils de format réduit de la firme natio- nale Eumig (Elekirizilàts und Metallwaren- industrie Eurriig, Vienne) , spécialiste réputée de produits et d'appareils pour la photographie et la cinématographie. Le pavillon ne comporte pas de salle de ci- néma ; des présentations sont d'ores et déjà pré- vues, leurs dates fixées, l'horaire établi et les programmes publiés : ce seront des documen- taires, des films d'information, les uns écono- miques, les autres touristiques; l'ethnographie, le folklore ont leur place; certains enfin sont des films de vulgarisation scientifique. L'un d'entre eux déjà, Le Secret des Roseaux, consacré à la ponte et à la couvée des oiseaux de marais, a été présenté au cours d'un récent Congrès de cinéma scientifique à Paris et a at- tiré vivement l'attention par la qualité de sen- sibilité, d'émotion même qui se découvrait der- rière des scènes de la vie cachée des oiseaux que l'opérateur venait surprendre dans leur domaine le plus secret. Ces séances auront heu au Palais du Ci- néma, d'abord tous les deux jours, puis tous les jours durant une demi-heure ou une heure. Voici la liste de ces courts métrages : Gaité à Vienne; Dans le Jardin divin des Alpes; Au Pays du Tyrol; L'Art du Baroque autrichien; Rétrospective de la Danse; Costumes populai- res autrichiens; La Mode à Vienne; Eaux sau- vages; Le Secret des Roseaux; Glaces éternel- les; La Vie des Bois; Vienne en Reconstruc- tion; Records d'Autriche; L'Art et la Tech- nique dans la Vie moderne. En outre, un grand gala est en préparation pour la présentation d'un grand film ; on sait quelle faveur connaissent, à Paris et en France, comme dans le monde entier, les films viennois, et combien le souci de qualité technique, la finesse psychologique et le grand talent des in- terprètes sont appréciés par tous les publics. CIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ETATS BALTES Rien n'est prévu, dans le pavillon collectif des Etats Baltes, pour des présentations de films. La production, dans ces pays, se borne, bien entendu, à des actualités « nationales » et à des documentaires, peu susceptibles, pensent ses dirigeants, d'être projetés avec intérêt hors des frontières; nous pensons que c'est là une réserve tout à fait injustifiée : le cinéma d'in- formation ayant sa place obligatoire dans une manifestation telle que celle-ci. BELGIQUE Le Pavillon belge a été prêt parmi les tout premiers ; il est disposé à l'un des angles du pont d'Iéna, offrant, par une vaste rotonde, une très belle vue sur la Seine ; une annexe (le Congo) s'étend par-dessus et au-delà de l'avenue, jusqu'à l'une des piles de la Tour Eiffel. Comme celui du Pavillon suisse voi- sin, le Pavillon de Belgique possède une salle de cinéma, dont l'entrée ouvre sur le quai même, métamorphosé en une fort belle prome- nade. Cette salle compte 1 75 places ; elle est équipée par Philips. Coquette, claire (en dehors des heures de séances) elle est très con- fortable et offre aux promeneurs exténués par les marches et contre-marches un repos agréa- ble. Les programmes comportent, bien entendu, surtout des films documentaires, consacrés aux beautés naturelles, artistiques et historiques de la Belgique; c'est M. Pierre Bourgeois, ci- néaste et producteur belge, qui a été nommé président de la classe belge pour le Cinéma. Il a eu la haute main sur l'organisation et sur les programmes. Il a choisi un certain nom- bre de films, parmi lesquels trois de M. Storck, l'un des meilleurs producteurs belges: Regards sur la Belgique ancienne, Jeux de l'été et de la trier. Sur les routes de Vété, ainsi que Les Ca- rillons de Malines, très joli film sonore mon- trant et faisant entendre les cloches du beffroi célèbre dont le carillon est une curiosité re- marquable, et indiquant en détail la curieuse manoeuvre des sonneurs aidés, à présent, par un système électrique. Un autre, en couleurs, de M. l'abbé Petit-Jean, enregistre des scènes du célèbre pèlerinage de Foy Notre-Dame, dans les Ardennes. Ces divers films, ainsi que plusieurs autres qui ont été retenus, sont groupés en program- mes, et sont projetés au cours de deux séances quotidiennes, chacune durant une heure. Dans le second programme sera inclus un film de M. de Keukelaere : Terres brû- lées, s'il peut être rendu disponible, ainsi qu'un film de MM. Cauvin et Bourgeois: Vi- sages de Belgique, reportage de voyage fort intéressant. En outre, certains films étrangers, qui ont été tournés en Belgique, seront projetés, tel L'Or noir, de la Ufa, qui montre le Borinage... Deux concours de format réduit et d'ama- CI1NE 121 RAPHIE SE Le Baron Vaxela re commissaire général de la Belgique teurs ont été organisés en Belgique, à l'intention de l'Exposition de Paris, parmi les nombreux clubs belges de cinéma de format réduit. Le premier est réservé aux amateurs. Il est doté de primes importantes dont le total peut attein- dre 1 7.500 francs. Le concours est divisé en finq catégories : 1 ° Films de genre avec ou sans person- nages; 2° Films scientifiques ou pédagogiques; 3° Films touristiques; 4" Films n'entrant pas dans les précédentes catégories; 5° Films en couleurs. Le métrage maximum est de 60 mètres en 8mm, de 120 mètres en 9mm5 et 16""". Les films ne devant être présentés que le 1 " sep- fTTTTTTXXXXXXIXXXXXXXXXl tembre, c'est là un vrai concours de vacances qui va susciter une louable émulation entre tous ceux qui font du cinéma pour leur plaisir et en même temps pour l'art, le tourisme ou les pro- grès de l'enseignement ou de la science. Le second concours est ouvert à tous. Il inté- resse spécialement les cinéastes professionnels belges qui cherchent une formule économ que d'* reportage ou de propagande industrielle "* commerciale par le film. Les primes peuvent se monter à 7.500 francs. Ces prix sont donnés par le commissariat général, par la société belge Gevaert... Les films primés seront envoyés à Paris, où aura heu le dépouillement des envois et les séances du jury ainsi que la remise des récompenses au cours d'une fête. Les films primés seront pré- sentés au cours d'un gala cinématographique belge qui sera donné au Palais du Cinéma. C'est le Comte Ph. d'Arschot qui, auprès du Commissaire général, le Baron Vaxelaire. s'oc- cupe du cinéma. DANEMARK Le Pavillon du Danemark comporte une salle de cinéma de 200 places coquette et bien aérée, avec conditionnement d'air. Des séances sont données tous les jours, à partir de 1 4 heu- res, pour présenter des films de tourisme, de propagande générale, des documentaires sur les industries locales, les grandes réalisations natio- nales, les types ethnographiques locaux, les richesses naturelles ou économiques, les aspects les plus caractéristiques du pays... On verra, notamment, un film géographique et économique sur le Danemark; deux grands films réalisés par les puissantes firmes de bras- series bien connues, même à l'étranger : la Tu- borg et la Carlsberg ; un autre sur le port de Le Cinéma du Pavillon Danois 122 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE riYYTYYYYYYYYYTYYYYYYYy Copenhague; des films touristiques des chemins de fer nationaux, d'autres sur la pêche, sur les terres danoises lointaines : le Groëland, les Iles Feroë..., quelques-uns sont des films sonores, d'autres muets passent avec accompagnement de disques : presque tous comportent des sous- titres français sunmpressionnés. Le Commissariat du Danemark compte pro- jeter, dans la grande salle du Palais du Ci- néma, un important film documentaire sur le Danemark qui a été préparé spécialement en vue d'un « gala cinématographique danois », ce film sera une revue générale des beautés et des richesses du pays. La salle du Pavillon est équipée avec un ap- pareil sonore de marque danoise : Bofa. * * * Nous avons pu voir le film des Iles Feroë; c'est un très beau documentaire muet qui passe accompagné de disques choisis avec éclectisme. Le voyage de Copenhague aux Iles Feroë, qui sont situées au nord de la Grande-Bretagne, dure 72 heures; c'est un archipel d'origine vol- canique, aux rivages abrupts, avec quelques hauts sommets, le plus souvent couronnés de brumes épaisses. Voici la capitale : Thorshavn, où l'on re- trouve quelques vestiges architecturaux datant du XIIIe siècle. La population vit de la pêche et de l'élevage; mais la géographie spéciale de l'île complique durement les conditions, déjà diffi- ciles, de la vie à une latitude si élevée. Voici maintenant quelques types physiques caractéris- tiques, hommes et femmes, au visage fortement modelé; voici les arts locaux : broderies, orne- ments des costumes et de rondes paysannes. Nous accompagnons un moment une expé- dition de chasseurs de baleine, puis une cam- pagne de pêche à la morue, dont nous suivons toutes les péripéties et les diverses opérations successives, l'ouverture du poisson, le salage à bord, le séchage sur la grève, l'empaquetage et l'expédition. De beaux effets de crépuscule, des jeux de lumière sur les bancs de brume, ajou- tent au film une beauté qui fait honneur au ta- lent et au sens artistique de l'opérateur. ESPAGNE On ne sera pas étonné que le Pavillon de l'Espagne « gouvernementale » soit quelque peu en retard... Le pavillon s'achève, pourtant, assez vite en ce moment. On y donnera des séances de cinéma, au cours desquelles seront présentées, surtout, des Actualités... car la bataille des deux Espagnes se poursuit égale- ment sur les ondes de la Radio et sur la pelli- cule des journaux filmés... L'on verra égale- ment des documentaires, des films de voyages, des reportages d'industrie... Les séances auront lieu dans le patio du Pa- villon et dureront une heure et demie, soit de 18 à 19 h. 30, soit de 21 à 22 h. 30. Elles sont prévues pour 200 places (équipement Phi- lips) . Ces documentaires datent les uns d'avant la guerre, tel Calicia, magnifique évocation de la terre d'Espagne, avec des parties de chants; un autre : La Guerre à la Campagne, porte un titre assez éloquent. Ajoutons que le directeur du département cinématographique du Pavillon d'Espagne est M. Luis Bunuel, dont les essais de cinéma d'avant-garde: L'Age d'Or et Le Chien an- dalou, présentés naguère au Studio 28, avaient vivement attiré l'attention du public et des spé- cialistes, suscité parfois aussi quelques bagarres, et affirmé de toute façon un tempérament très original de cinéaste né, que ne démentait pas son dernier film présenté au Panthéon : Terre sans Pain. M. Bunuel fait, en outre, rechercher de grands films, parmi la production espagnole dont l'importance est mal connue en France : il retiendra quelques bandes présentant surtout un intérêt folklorique, avec des scènes de diver- tissements populaires régionaux, danses, chants, costumes... PAYS-BAS Au rez-de-chaussée du Pavillon de la Hol- lande, dont l'aménagement a été assuré par le célèbre Institut Colonial d'Amsterdam — véri- table modèle des instituts coloniaux — une salle de cinéma a été installée. Elle compte 60 places (équipement Philips) , Sa construction et sa décoration reproduisent une salle d'apparat de palais malais, appelé là-bas Neudopo, laqué rouge, avec ornements d'or; ces sortes de pavil- lons servent de cadre aux réceptions solennelles, aux cérémonies d'honneur. Commie tout cet étage du Pavillon, il est réservé aux Iles ma- laises. Ouvert depuis plusieurs jours, ce cinéma passe une première série de films sur les Indes néerlandaises, composée de six repor- tages ou documentaires sonores et parlants, présentant les industries locales, les sites et les monuments les plus remarquables, dont certains sont, au plus haut point, surprenants; un film, notamment, est consacré spécialement à la célè- bre Ile de Bah, à ses temples, à ses danses et à sa musique : cette série de films représente • un voyage complet dans l'archipel malais ac- compli d'une île à l'autre, par bateau. Le prix d'entrée au cinéma est de 1 franc. HONGRIE Le projet primitif comportait l'installation d'une salle de cinéma ; il a été abandonné. Le gouvernement de Budapest avait fait réaliser en Hongrie une série de six films de reportages et d'information générale sur les richesses et les activités du pays: sur Budapest elle-même et son site si pittoresque, sur l'élevage, sur le tourisme ainsi que des enregistrements de danses et de chants de folklore. Il semble que le Commis- sariat Hongrois recule devant les tarifs deman- dés pour la location de la grande salle du Palais du Cinéma. Il est probable cependant qu'arrangement interviendra, qui permettra la projection à Paris de ces documentaires. PALESTINE La Palestine dispose d'un assez grand nombre de films documentaires ou d'information géné- rale sur l'activité immense déployée en quelques années, pour faire reculer le sable, assécher les marais, et, pour rendre accueillante et fertile une terre depuis longtemps désolée et abandon- née. Le Pavillon, encore qu'il fasse grand effet, a été construit avec des moyens infimes; aussi, aucune salle de cinéma n'y a été prévue. Les séances auront heu, occasionnellement, dans la salle du Restaurant palestinien qui occupe une terrasse du pavillon, ainsi que dans la grande salle du Palais du Cinéma. Parmi les films qui seront présentés, figure une bande consacrée aux méthodes de colonisa- tion : soit individuelle, fondée sur la propriété privée; soit collective, en phalanstères; un autre film montre d'intéressantes recherches de mé- thodes et d'applications pédagogiques dans l'en- seignement proprement dit, l'orientation profes- sionnelle ; un autre film, consacré à la Mer Morte, montre l'activité inattendue qui en a soudain réveillé les rives pour l'extraction des bitumes et de la potasse.... Plusieurs firmes Palestiniennes se partagent, là-bas, l'activité cinématographique, dont deux ou trois sont réellement puissantes : le cinéma, admirable instrument de propagande et de vul- garisation, intéresse les dirigeants du mouve- ment palestinien sous ses deux aspects. JAPON Fiévreusement achevé et aménagé, le Pavil- lon du Japon ne comporte pas de salle de pro- jection cinématographique; pourtant, on sait que la production nippone est extrêmement active. Des présentations de films sont prévues au Palais du Cinéma, une fois par semaine, de 16 à 18 heures... Les programmes compor- teront des films documentaires consacrés à cer- tains aspects de la vie et de l'économie du Japon : Modèle de jardins, Architecture mo- derne japonaise. Porcelaine, Tissage, Instruc- tion publique, L'Art d'arranger les fleurs... et aussi des films de tourisme: Un coup d'œd sur le Japon, Voyage de trois semaines au Japon... En outre, quelques grands films dramatiques de la production nationale feront l'objet de pré- sentations au cours de galas, toujours au Palais du Cinéma. Les stands du Pavillon ne présentent pas d'appareils de projection; mais la Section des Sciences offre, par contre, quelques applica- tions du film à des usages industriels ou scien- tifiques d'une haute portée : signalons notam- ment : le très curieux « Appareil sculptogra- phique », application du cinéma à l'exécution des statues. Les figures sculptographiques ne dé- fXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX! CIIME 123 FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ pendent pas uniquement de l'habileté de l'artiste comme les anciennes statues; elles sont exécu- tées suivant une méthode scientifique en utili- sant les ressources de l'art photographique. Le temps de pose est réduit à quatre secondes et la ressemblance est parfaite. Et aussi l'équipement de téléphotographie, type N. E. : L'appareil exposé, équipé de câ- ble à 4 fils, sert à la transmission à grande dis- tances de photos, dessins et imprimés. La gran- deur maxima d'image transmissible est 26x'9 cm. ; et la finesse est de l'ordre de 40 à 50 traits par cm. Le temps nécessaire à la trans- mission varie entre 1 0 et 15 minutes. Et aussi l'appareil phono-radio; l'appareil de photo- élasticité, etc.. M. Suganami est commissaire général du Pavillon japonais. LUXEMBOURG Le Pavillon du Luxembourg, dont l'impor- tance ne surprend que ceux qui ne connaissent pas combien ce pays, petit géographiquement, est considérable sur le plan économique, par ses industries métallurgiques notamment, n'a pas établi de salle de cinéma. Des séances de projection de films sont prévues; elles seront données dans la salle d'honneur du Pavillon, où le portrait de la Souveraine accueille les vi- siteurs. Elles auront lieu de temps à autre pour la présentation de quelques films surtout touristiques, évoquant l'ensemble du pays, ses richesses industrielles et pittoresques. L'un de ce? films, qui sera projeté bientôt, montre, en un raccourci fort bien composé, la ville admi- rable de Luxembourg, située dans un site ex- trêmement accidenté, fortifié jadis par Vau- ban, ainsi que quelques cités des Ardennes : Clairvaux; Vianden où Victor Hugo en exil, vécut quelque temps; et aussi plusieurs localités charmantes de la Petite Suisse luxembour- geoise, dont Echternach, et les sites de la vallée de la Moselle. Ce film qui a été réalisé par M. René Leclère, porte pour titre : « Il est un Petit Pays.... » NORVÈGE C'est dans le grand hall du Pavillon, ouvrant sur une terrasse, et qui a été aménagé en res- taurant, que le Pavillon de Norvège offrira, chaque jour, entre 1 6 heures et 1 9 heures, des séances de projections cinématographiques. Ce sont des films de sports, dont on peut dire d'avance qu'ils auront grand succès : sports de la neige, de la montagne, et aussi des films de folklore, de voyage, de propagande touris- tique, des reportages de grande industrie... Une cabine permanente a été installée (Phi- lips) . Chaque film dure vingt minutes, après quoi la projection sera interrompue par un entr'acte d'un quart d'heure ; les spectateurs, qui sont installés dans le Restaurant, auront loisir de Le Pavillon du Japon consommer quelque boisson ou quelque frian- dise norvégiennes. POLOGNE Le Pavillon polonais ne comporte pas de salle, et le cinéma ne semble pas, d'une manière générale, être l'objet des soucis actuels des atta- chés au Commissariat à l'Exposition. PORTUGAL Au bord de la Seine, tout contre le mo- numental pavillon allemand, le palais du Portu- gal, nation antique et magnifiquement vigou- reuse, séduit dès l'entrée, et donne une im- pression de jeunesse et de netteté. Le pavillon ne comportera pas de salle de cinéma ; l'activité cinématographique du com- missariat Portugais se bornera à l'organisation de quelques séances pour la présentation d'un certain nombre de documentaires, de films d'in- formation, qui ont été sélectionnés à Lis- bonne ; ce seront des films caractéristiques des industries spécifiquement nationales : l'on verra un film sur la pêche de la sardine, un autre sur l'industrie des conserves de sar- dines ; un beau film touristique porte le titre : Images du Portugal. Le commissariat, également, organisera un ou deux galas cinématographiques ; probable- ment au Palais du Cinéma — ou dans une grande salle parisienne — pour la présentation de un ou deux grands films qui ont été produits récemment au Portugal : l'un est un drame policier dont le cadre est situé à Lisbonne; l'autre est un grand film fondé sur une intrigue puissante et morale, comportant des parties d'un très vif intérêt enregistrant des danses, des cos- tumes et des chants du Portugal. C'est M. José Lopez da Silva qui a reçu de ses com- patriotes la charge de la section Cinéma de la participation portugaise, le Commissaire géné- ral étant M. Ferro. BRÉSIL Le pavillon du Brésil ne comportera pas de salle de cinéma. Des présentations de quelques documentaires seront annoncées; elles auront lieu soit à la grande salle du Palais du Cinéma, soit dans une salle parisienne; ces films montre- ront certains aspects de la vie du Brésil : l'un d'eux, spécialement important, montrera l'ex- traction du poison de serpents en vue de la pré- paration du vaccin anti-venimeux, dans le cé- lèbre institut scientifique et médical de Sao- Paulo. D'autres films présenteront des aspects caractéristiques et magnifiques des grandes ci- tés brésiliennes, telles que Rio-de-Janeiro, Sao- Paulo et les grandes richesses économiques du pays. ROUMANIE Le Pavillon de la Roumanie compte parmi les plus intéressants, les plus riches en curiosi- tés, de toute l'Exposition; son revêtement inté- rieur en plaques de sel gemme, son restaurant, ses patios, forment un ensemble décoratif et pittoresque d'une rare qualité. Une installation cinématographique fonctionne dans le Pavillon, dans le grand hall de la Section économique. Les murs sont revêtus de grandes photos-monta- ges; les projections de films sont permanentes: ce sont des bandes consacrées aux ressources naturelles et aux industries roumaines : le bois, le sel, les mines, l'or... qui forment le commen- 124 CINE RAPHIE SE Le Pavillon de la Roumanie taire animé et perpétuel des tableaux, des gra- phiques, des collections d'échantillons qui figu- rent dans les stands de la section. Les visiteurs circulant dans le hall voient les films « en passant » ; aucun siège n'est prévu, et les films sont très courts. En outre, un film spécialement destiné à l'Exposition a été préparé à Bucarest, consacré à La Vie au village roumain. Il montre, en quelques scènes bien choisies et enregistrées avec infiniment d'habileté et de talent ce qu'est encore l'existence rurale en Roumanie, pays de forêt et d'élevage. On y voit le travail au village, la famille à table, une noce, les fêtes qui accompagnent une naissance, etc.. Ce film, d'une grande valeur ethnographique, a été réa- lisé sous la direction du commissaire général roumain lui-même, M. Giusti, directeur de l'Ins- titut social roumain. SUÈDE La Suède, dont le pavillon vaste et clair saisit dès l'abord le visiteur par une impression de calme et de saine raison, possède une salle de cinéma, placée au sous-sol et ouvrant par une large baie sur la terrasse où se trouve le restaurant, le long de la Seine. C'est une salle assez pet. te, comptant seulement 75 places, avec un promenoir assez étendu pour les pas- sants... Pour éviter toutes les difficultés et restric- tions attachées par des Douanes et la Censure françaises, la Suède a décidé d'équiper son cinéma avec un appareil de 16 m/m sonore, de la marque Ericson. Les séances ont heu chaque jour, durant plusieurs heures. Les programmes comporteront des films documentaires d'intérêt général orien- tés — comme le pavillon lui-même — selon l'idée « de présenter la Suède et son Peuple ». L'on verra des films d'industrie, principalement sut l'Acier, le Bois, l'Industrie cellulosique; la Vie sportive tiendra également une grande place dans ces films ; ainsi que le Tourisme. Cette sélection contient également deux films du Prince Guillaume, l'un consacré à la vie des pêcheurs sur la côte ouest, l'autre sur l'Ex- trême-nord et la Laponie. La production suédoise, qui a connu une grande époque, au temps du muet, continue d'être active; cependant, rares sont les films de « classe internationale » et exportables. Pour- tant, il est vraisemblable qu'un Gala suédois du Film sera organisé au Palais du Cinéma pour la projection d'un film important. SUISSE Le pavillon de la Suisse est un de ceux qui ont, d'emblée, ravi les premiers visiteurs qui se sont risqués, aux premiers débuts, dans l'Ex- position ; mais ils n'ont pas dû être surpris, s'ils connaissent la Suisse et les Suisses, de le trou- ver prêt à temps...! Le pavillon comporte ''ne jo- lie salle de cinéma, de 1 30 places très confor- tables; l'entrée ouvre sur le quai de la Seine et le cinéma est installé au rez-de-chaussée du pavillon. L'équipe- ment comporte un ap- pareil de 35m" so- nore de marque alle- mande : Nietsche, amplification! Schnue- rer et un appareil de 16""" sonore de la lèbre marque suisse Paillard. Les séances ont heu tous les jours, à M. Budry Jes heures qui sont chargé du Cinéma , , au Pavillon de la Suisse annoncées avec les programmes qui com- porteront des films récréatifs et u nchox de films éducateurs et documentaires sur la Suisse, sur ses industries, ses beautés pitto- resques et son organisation touristique et hôte- lière. Parmi les industries suisses qui seront représentées par le film figurent, au premier rang, l'Horlogerie, le Textile, les Installations hydro-électriques, la Mécanique de haute préci- sion. Tels sont : Puisance invisible, consacré à l'énergie électrique, aux chutes d'eau, aux bar- rages; ou Les Minutes captives, film d'horloge- rie: et aussi Symphonie du Travail qui montre la formation des ingénieurs et des techniciens suisses, dont l'habileté et la compétence sont universellement reconnues, dans des écoles telles que le Polytechnicum de Zurich, les instituts privés et les laboratoires d'essais de la grande industrie. Certains de ces films ont été montrés à Pa- ns, en diverses circonstances, devant des cer- cles de spécialistes et de journalistes, qui en ont rapporté une vive impression d'habileté technique, de qualité de la photographie et d'un beau talent de montage. Les films de tou- risme sont fournis par trois institutions : Les Chemins de Fer fédéraux et le Service public des Postes, l'Office national du Tourisme suisse et l'Office suisse d'Expansion commer- ciale. On devine aisément leur intérêt quand on sait qu'ils ont pour objet de présenter les inépuisables beautés de la montagne! Parmi les documentaires, signalons encore quelques bandes qui seront tirées d'enregistre- ments qui ont été réalisés, l'an passé, par M. A. Cavalcanti, assisté par M. Budry qui, pré- cisément, se trouve à présent chargé du cinéma du Pavillon suisse : on y verra toute la Suisse : la montagne et l'industrie, les pâturages et les machines... Le gala d'ouverture a été donné avec Rapt, film intéressant, témoignage d'un esprit de recherche infiniment louable de la part de ses réalisateurs, même s'il n'a pas rencontré, sur le plan commercial, un succès équivalent aux in- tentions de ses auteurs. Ce film a été tourné dans le Haut- Valais, dans les Alpes ber- noises : il se fonde sur un roman du célèbre romancier suisse Ramuz ; l'héroïne en est Dita Parlo... C'est M. Budry qui est chargé de la salle de cinéma ; c'est un jeune hemme au regard net Le Cinéma du Pavillon de la Suisse ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME FR R/\PH1C SE 125 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ et franc, auteur déjà de nombre de films, comme opérateur ou comme réalisateur. Il compte étendre ses programmes en y compre- nant aussi des films étrangers qui ont été tour- nés en Suisse, pour s'enrichir des prodigieuses beautés du cadre naturel de ses villes anciennes et de ses hautes montagnes ; tel certain film de M. Jean Choux, Prince du Lac, tourné sur le lac de Genève ou le Pizpalù, drame de mon- tagne de la firme allemande Ufa, enregistré dans l'Engadine, etc.. Il fait également recher- cher certains films qui ont été réalisés par des producteurs suisses au temps du muet, repré- sentant certains grands faits de l'histoire de la Suisse : Guillaume Tell (dans la distribution duquel figure l'actuelle Mme Goering) ou la Guerre de Bourgogne (c'est-à-dire la lutte contre Charles le Téméraire qui se termina par la mort de celui-ci sous les murs de Nancy, au temps de notre Louis XI) . Des programmes seront enfin consacrés aux travaux des semi-professionnels, assez nom- breux en Suisse, et souvent fort habiles ; ce sont naturellement des films muets, parfois sonori- sés sur disques. Le « mouvement amateur » est assez actif et prospère en Suisse, car les Offi- ces que nous avons mentionnés ci-dessus achè- tent, très souvent, tout ou partie des bandes qu'on leur soumet, les font agrandir au format normal, et les intègrent dans leurs collections. Signalons enfin que M. Budry a fait accep- ter l'idée de donner, au moins chaque semaine, une séance pour les enfants, avec des program- mes appropriés. TCHÉCOSLOVAQUIE La Tchécoslovaquie borne son activité ciné- matographique à l'Exposition, à un seul grand gala de Films, qui aura lieu à la salle du Pa- lais du Cinéma, le 9 juillet, durant le Congrès du Cinéma. Le programme est fixé comme suit : deux documentaires tout récents : l'un Nous vivons en 1937, consacré à la Tchécoslo- vaquie moderne... d'avant-garde même peut- on dire; l'autre Notre Armée. Puis un grand film qui, à l'heure à laquelle nous écrivons, n'est pas choisi : soit Le Monde nous appar- tient, film comique réalisé avec le concours d'une troupe célèbre d'un théâtre de Prague, soit Les Hommes sur la Banquise. YOUGOSLAVIE La Yougoslavie n'aura pas de salle de ci- néma installée en son pavillon ; le commissariat avait signalé, il y a déjà quelque temps l'opportunité de réaliser un film de propagande générale et d'information, spécialement destiné à l'Exposition de Paris: le ministère du Com- merce de Belgrade ne semble pas avoir pris en considération cette suggestion. D'autre part, si quelques films documentaires existent chez quelques producteurs nationaux, il est peu pro- bable qu'ils soient susceptibles de satisfaire réellement le public français et étranger qui fréquente l'Exposition. Cette carence est regrettable, car les pays de Serbie, de Croatie et de Slovénie offrent un choix immense de beautés naturelles et de grands souvenirs historiques, et aussi des con- trastes saisissants dans leurs bourgades a demi- européennes et à demi-orientales. Les aspects superbes des; grandes cités modernes, et les paysages de la montagne et des ports adriati- ques, les danses et les costumes paysans of- fraient les sujets d'une série de films qui eussent été d'un intérêt considérable. Le commissariat yougoslave n'a pas prévu de séances au Palais du Cinéma. (17-28 juin.) Tout exploitant doit être conscient de son rôle, nous dit M. Siritzky portance du lancement à la sortie en exclusi- vité à Paris. Je dirai, cependant, l'aide énorme D'abord un métier et combien complexe! Sans doute, à l'examen superficiel comme il paraît facile ce commerce, schématisé par l'at'fluence aux guichets, une pellicule projetée sur un écran et une oisiveté bénie. Comment s'étonner, dès lors, de voir l'exploitation envahie par d'aucuns qui au- raient reculé devant les connaissances tech- niques et l'expérience qu'exigent d'autres métiers mais qu'attire la simplicité apparente de l'exploitation d'une salle cinématographique Une étude de l'ensemble des questions que pose l'exploitation serait longue. Je ne men- tionnerai, ici, que les deux considérations qui dominent les problèmes de l'exploitation : 1° L' exploitation est la base unique de l'amortissement des films. 2° La nécessité d'une organisation rationnelle et rigoureuse des salles et de l'exploitation est vitale. Tout exploitant, et surtout le chef d'un circuit, doit réaliser que la destination défini- tive de l'entreprise qu'il gère est l'amortisse- ment des films et, conscient de son rôle, doit s'efforcer de porter au maximum les rende- ments des productions qu'il présente. Toutes les ressources dont il dispose doivent tendre vers ce but. Le résultat sera une colla- boration étroite et féconde du producteur et de l'exploitant, féconde car elle signifie pour le producteur la possibilité d'une meilleure rémunération de ses efforts et de ses capitaux et, pour l'exploitant, la récupération de ses investissements et la certitude de grandes productions, celles que veut le public qui, en matière de spectacles, est en définitive l'unique grand trésorier. Les moyens du grand rendement ne sont un secret pour personne : films d'abord, publicité ensuite. Toutes les ressources de la publicité moderne doivent être mises en application. Etude longue, anticipée et va- riable, suivant l'ar- gument principal du film : vedettes, genre, mise en scène, etc.. Re- cherche de l'am- biance et de l'at- mosphère. C'est alors le lan- cement complet, gradué, varié, vio- lent où tout doit être mis en œuvre, où l'on ne recule même pas devant l'apparence de la profusion, de la dispersion, du gas- pillage, car cette apparence même enlève souvent l'adhésion finale d'un public blasé et qu'im- pressionne, malgré lui, cette débauche de « réclame ». Nul ne peut affirmer, en cas d'échec, qu'un excès de publicité eût pu être évité et que les résultats eussent été les mêmes avec des dépenses réduites. Même si cette affirmation pouvait se contrôler, c'est un fait, en exploi- tation, que le public se porte vers la salle qui l'attire par sa continuelle activité publicitaire. A ce propos il est superflu de souligner l'im- M. Siritzky Façade du Marivaux de Paris pour le film Marthe Richard au service de la France, on voit que cette salle vient de passer sous le contrôle de M. Siritzky. qu'apporte à la sortie provinciale et un grand retentissement à Paris. On peut même affirmer, et ceci pour les films français, que d'une manière générale l'exclusivité et le lancemen 126 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Méthodiquement organisée, sa publicité bien calculée et largement exécutée, la salle des Boulevards reste reine. Les obstacles que rencontre l'exploitation? La plus grande est certainement le dumping du prix des places. Il faut un prix de places raisonnable et qu'à des assistances nombreuses ne corresponde pas un chiffre de recettes misérable, ceci pour la sécurité de l'exploitant et du producteur. Tout doit être rémunéré convenablement et, en premier lieu, le film dont la qualité condi- tionne l'avenir du cinéma et, dans ce sens, si la capacité du public à Paris est variable et extensible'au maximum — d'où l'importance exceptionnelle du lancement pour l'obtenir forte^et immédiate — celle des villes de pro- vince est limitée. f Chaque ville, en'province, a sa capacité pour un film donné et, pour cette raison, l'exclusi- vité doit avoir tous les soins du producteur et du"^ distributeur notamment en ; ce qui concerne la priorité pour éviter l'émiettement des recettes par des sorties nombreuses, hâtives et à tarif dégressif. La contrepartie de cette restriction serait la possibilité, dans les grandes villes de province, ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ B ■ ■ ■ ■ n WjflHI IKUIRM "3HW8I 7RSSÏ Le Film de Maurice Chevalier Avec le Sourire, vient d'être présenté pendant deux semaines au Bellevue de Zurich sous le titre L'Optimiste de grands lancements dont l'ampleur serait régionale et qui seraient amortis par la durée de l'exclusivité. A cette seule condition la valeur d'une grande production prendra sa véritable signification. En conclusion, j'ai une confiance illimitée en l'avenir du cinéma. Je souhaite beaucoup de grands et bons films français, condition essentielle de notre existence et je suis con- vaincu de voir leur nombre et leur qualité augmenter ; d'ailleurs les répercussions des lois nouvelles seront, je crois, pour le cinéma, bénéficiaires par le surcroît de recettes que provoquera, en hiver, l'accroissement des heures de loisir. M. SIRITZKY FRANCE possède les meilleurs sujets et les meilleurs interprètes du monde par Maurice LEHMANN Je suis avant tout, et au sens complet du terme, un homme de théâtre. Après avoir été au Conservatoire, j'ai été comédien; je suis maintenant directeur, un directeur qui ne se borne pas, d'ailleurs, à recevoir des pièces et à les faire monter, mais qui administre ses théâ- tres et assure lui-même la mise en scène de ses spectacles. Cet homme de théâtre est devenu depuis peu un homme de cinéma. C'est dire que je ne suis encore qu'imparfaitement initié aux questions relatives à la production cinématographique. Arrivé à Hollywood, pour apprendre beaucoup de choses en ce domaine, j'ai pu tout regarder avec un œil neuf, et mes observations ont, du moins, le mérite de n'être basées sur aucun pré- jugé, sur aucune routine. La technique américaine est incomparable; sa supériorité écrasante est due aux puissances d'argent que représentent les sociétés produc- trices de films. L'étendue de leur marché est telle qu'une différence de plusieurs millions dans le prix de revient d'un film peut facile- ment se compenser par une augmentation con- sidérable des recettes. En France, au contraire, quelles que soient les sommes consacrées à la réalisation d'un film, quels que soient sa qua- lité et son succès, sa diffusion se bute fatale- ment à un certain plafond. Le cinéma français ne peut donc pas songer un instant à rivaliser avec le cinéma américain au point de vue technique. M. Maurice Lehmann Il le peut, au contraire en deux domaines: celui des sujets de films, celui de l'interpréta- tion. Le besoin de clarté et de logique, inhérent à notre race, nous permet d'étonner les Amé- ricains par le bon équilibre et le parfait enchaî- nement de nos scénarios. A Hollywood, les auteurs français sont très recherchés : témoin _ acques Deval, dont les avis sont très écoutés et qui fait autorité là-bas. Enfin, la France possède incontestablement les meilleurs interprètes du monde entier. Nous devons garder cette supériorité. Mais pour cela, j'estime — et je «uis en désaccord sur ce point avec beaucoup de mes confrères — que nos artistes ne devraient pas, à la fois, faire du théâtre et du cinéma. Un acteur (je parle, bien entendu, des vedettes) , qui a travaillé au studio pendant huit heures, est ensuite matériellement incapable de se met- tre « dans la peau » du personnage qu'il inter- prète !e soir. Je sais bien que la grosse objection des gens de théâtre est que les artistes délaissent la scène au profit de l'écran, ce dernier leur apportant des satisfactions d'argent bien plus considérables. Mais le théâtre ne deviendra-t-il pas de plus en plus, avant tout, un labora- toire où se formeront des talents ? Lorsque ces talents se seront révélés, le cinéma s'en empa- rera et, comme il fait une grande consomma- tion de vedettes, qu'il « use » d'ailleurs rapi- dement, il faudra bien vite que le théâtre en fasse éclore d'autres. Ce perpétuel renouveau de talents alimentera fort heureusement le ci- néma, mais vivifiera aussi le théâtre qui. sans cela, pourrait bien mourir un jour de vieillesse. Maurice LEHMANN. • /', ■'■- ♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CII> StAPHIE \»8E :xzrzznL i Le Cinéma français dispose rganisme unique au Monde La crise économie evision de cerl( admises et ^ nouveaux dont ijourd'hui est la néces toutes les industries mêmes B2fc^. le sens d' e plu^j stenec 11 appï le une lires d'une iiparable à ces d'une mêm"î il est nécessaire générale de chaqi Il || il n ' lw*w> i I I I I II qui ans ce do- fection, du industries, nt raliona- Ce tiansenq W^ignific qu'on le, et qu'oiî])rSHjfita\gulièrenienl. >rte de bilan moyen wPTindustrie ail- les chefs d'entreprises peuvent com- ■ leurs propres résultats. Ils appren 1 ainsi si leurs prix de revient sont du même ordre que ceux de leurs col nts. D'autre part, les banques so parfaitement éclairées sur la situation "Hic d'une industrie donnée; elles peuvent nséquence, mesurer avec précision les risques qu'elles courent et peuvent alors der le maximum de crédit à un taux Mui ne soit pas grevé de charges spéciales pour imprécisions du risque. Bien entendu, ces statistiques générales sont établies à l'aide de documents élémen- taires, fournis à une organisation centrale par tous les industriels intéressés, lesquels ont accepté de se plier à cette double disci- pline : communiquer les renseignements s sur leur chiffre d'affaires, le niveau de leur production, leur carnet de com- mande, leurs prix de revient, leur bilan, et établir ces éléments d'après des normes standardisées qui les rendent tous parables entre eux. En ce qui concerne le cas particulier du cinéma, on est arrivé en Amérique, grâce à la puissance d'organisations comme la Motion Pictures Producers and Distribu- tors of America, à publier non seulement les recettes de ces salles d'après les titres des films programmés, mais aussi les prévi- sions de recettes à venir. De même, on ar- rive à classer, avec précision, les différents facteurs agissant sur les recettes et, en par- ticulier, à donner une liste des vedettes par Les méthodes et de statisltôui ppliqué jn E RATIONALISATION LE DU CINEMA FRANÇAIS us sommes, en France, encore fort nés d'une rationalisation aussi pous- de notre industrie cinématographique. En vérité, nous sortons à peine de l'empi- risme désorganisé! Toutefois, depuis plusieurs années, la nisalion est ap- parue aux principOT BjRea nts des grandes firmes di\ ciué'mirr^yrais e| c'est sans doute pourquoi uous avons assisté à cette floraison d organisations syndicales dont les efforts ont pu paraître dispersés ou con- tradictoires, mais qui, cependant, tendaient toutes à celte rationalisation nécessaire. Le cinéma, en effet, a besoin, plus que toute autre industrie, de données statisti- ques précises et contrôlées. Celle industrie est entièrement basée sur la vente ou con- cession d'un bien il st le droit de représentation en public. Cet élé- ment est relu Ue à toute es inventaire quantitatif. C'esl pour» ilieux étrangers au i particulier, il existe industrie un p Mité t-il. ird de sur i! esi, pa- isultats et otre indus- est de jus- établir des leurs ni les itèr our- nce ou mal u cr on re >qili eut intrôle et de l'établis- ques étant admis, est-il d'organiser pratiquement cette rationalisation industrielle? Les gens de métier ont pu en douter étant donné l'immensité de la tàcbe à ac- complir et le degré de décentralisation et empirisme dans leflUOL.se maintenait le cinéma. Toutefois, il dans le cadre vée. s'est alla de reconnaître but de ses elt'i certains dirige; phiques qui avai cette œuvre. Nous nous m. un homme, éprise pri- 1 est juste dès le dé- onstant de nématogra- l'utilii. jusqu'ici, de a la dé- niais aujour- L'ensem de M. C iant 600.000 fiches. ne dans les bureaux heure actuelle trois .-: fiches. faire étal dé~s i^siïïïaTTTT mande même ' ar'.uellemenlpRCDDuptwub, ETa^Bfhrfe d'assurer, ,,^m<,ink"l»NlATtÀNtïeAt' rtLrt'ét.abiir k's statistiques. ^ rf&Bferfl8|,^ç industrie parfaitement r:l',01iivLs£e a "instar des grandes industries américaines. 126 xrarxxxxxxxxx: ^ ,INEJ3SK.^PHIE gXYTYYYYTXTTTTTTTYYTYYYl ■ . la salie d Boi J atre l'exploitation? ait le dumping un prix du plai ■ ombreuses an chiffre de r irfté de l'exploitant et du I rn p, tioii a la > . ext< théâtre :ma. C >itemen >roduc Arrivé à Hollywood, pou de choses en ce domaine, j'ai pu tout regar avec un œil neuf, et mes observations ont, du moins, le mérite de n'être basées sur aucun pré- jugé, sur aucune routine. La technique sa supériorité d'argent que trices de fi telle qu'un dans le prix nient se compara sidérable des V auelies que réalisatioi lité ettfïirà^. | fKJgfcOÔ §HT'A^ est incomparable : ue aux puissances ■ ■ V film peUI '• M. Maurice Lehmann mk m Il le peut, au contraire en deux don clui des sujets de films, celui de l'interpwta- tion. Le besoin de clarté et de logiqu à notre race, nous permet d'étonner les Anié- icains par le bon équilibre et le parfait ;. renient de nos scénarios. A Hollywood, les entier, supériorité. Mais pour cela, j'estime — et je «uis en désaccord sur ce point avec beaucoup de mes frères — que nos artistes ne devraient pas, a fois, faire du théâtre et du cinéma. Un acteur (je parle, bien entendu, des vedettes) , qui a travaillé au studio pendant huit heures, est ensuite matériellement incapable de se met- tre « dans la peau » du personnage qu'il inter- prète le soir. Je sais bien que la grosse objection des gens de théâtre est que les artistes délaissent la scène au profit de l'écran, ce dernier leur apportant des satisfactions d'argent bien plus considérables. Mais le théâtre ne deviendra-t-il pas de plus en plus, avant tout, un labora- toire où se formeront des talents ? Lorsque ces talents se seront révélés, le cinéma s'en empa- rera et, comme il fait une grande consomma- lion de vedettes, qu'il « use » d'ailleurs rapi- dement, il faudra bien vite que le théâtre en fasse éclore d'autres. Ce perpétuel renouveau d? talents alimentera fort heureusement le ci- nrma, mais vivifiera aussi ls théâtre qui. sans cela, pourrait bien mourir un jour de vieillesse. Maurice LEHMANN. ♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE F H RAPHIE SE 133 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Cinéma français dispose d'un Organisme unique au Monde Les méthodes modernes de contrôle comptable et de statistiques mécanographiques actuellement appliquées au cinéma français concourent à doter cette industrie d'une organisation rationnelle. La crise économique actuelle a entraîné la révision de certaines notions générale- ment admises et a apporté des enseigne- ments nouveaux dont l'un des moins discu- tés aujourd'hui est la nécessité où se trou- vent toutes les industries de s'organiser elles-mêmes dans le sens d'une connais- sance plus parfaite de leurs conditions d'existence. Il apparaît clairement, maintenant, qu'il existe une solidarité étroite entre tous les membres d'une même industrie, solidarité comparable à celle qui lie les différents services d'une même entreprise; c'est pour- quoi, il est nécessaire d'avoir sur la situa- tion générale de chaque industrie des sta- tistiques exactes et précises comme le sont les données comptables qui éclairent la marche des entreprises particulières. En Amérique, on a atteint, dans ce do- maine, un haut degré de perfection, du moins pour certaines grandes industries, qui sont aujourd'hui complètement rationa- lisées. Ce barbare néologisme signifie qu'on possède, et qu'on publie régulièrement, une sorte de bilan moyen de l'industrie au- quel les chefs d'entreprises peuvent com- parer leurs propres résultats. Ils appren- nent ainsi si leurs prix de revient sont ou non du même ordre que ceux de leurs con- currents. D'autre part, les banques sont ainsi parfaitement éclairées sur la situation réelle d'une industrie donnée; elles peuvent en conséquence, mesurer avec précision les risques qu'elles courent et peuvent alors accorder le maximum de crédit à un taux qui ne soit pas grevé de charges spéciales pour imprécisions du risque. Bien entendu, ces statistiques générales sont établies à l'aide de documents élémen- taires, fournis à une organisation centrale par tous les industriels intéressés, lesquels ont accepté de se plier à cette double disci- pline : communiquer les renseignements exacts sur leur chiffre d'affaires, le niveau de leur production, leur carnet de com- mande, leurs prix de revient, leur bilan, etc. et établir ces éléments d'après des normes standardisées qui les rendent tous comparables entre eux. En ce qui concerne le cas particulier du cinéma, on est arrivé en Amérique, grâce à la puissance d'organisations comme la Motion Pictures Producers and Distribu- tors of America, à publier non seulement les recettes de ces salles d'après les titres des films programmés, mais aussi les prévi- sions de recettes à venir. De même, on ar- rive à classer, avec précision, les différents facteurs agissant sur les recettes et, en par- ticulier, à donner une liste des vedettes par ordre des résultats qu'elles apportent aux caisses des cinémas. VERS UNE RATIONALISATION INDUSTRIELLE DU CINEMA FRANÇAIS Nous sommes, en France, encore fort éloignés d'une rationalisation aussi pous- sée de notre industrie cinématographique. En vérité, nous sortons à peine de l'empi- risme désorganisé! Toutefois, depuis plusieurs années, la Un des fichiers contenant 600.000 fiches. L'ensemble des fichiers se trouvant dans les bureaux de M. Cheret comprennent à l'heure actuelle trois millions de fiches. nécessité d'un effort d'organisation est ap- parue aux principaux dirigeants des grandes firmes du cinéma français et c'est sans doute pourquoi nous avons assisté à cette floraison d'organisations syndicales dont les efforts ont pu paraître dispersés ou con- tradictoires, mais qui, cependant, tendaient toutes à cette rationalisation nécessaire. Le cinéma, en effet, a besoin, plus que toute autre industrie, de données statisti- ques précises et contrôlées. Cette industrie est entièrement basée sur la vente ou con- cession d'un bien incorporel qui est le droit île représentation en public. Cet élé- ment est rebelle à toute espèce d'inventaire quantitatif. C'est pourquoi, dans les milieux étrangers au cinéma et dans les banques en particulier, il existe à l'égard de cette industrie un préjugé défavorable fondé sur la facilité supposée avec laquelle il est, pa- raît-il, possible de truquer les résultats et frauder les recettes. Le seul moyen qui s'offre à notre indus- trie pour combattre ce préjugé, est de jus- tifier d'un contrôle intégral et d'établir des statistiques indiscutables où les apporteurs de crédit et les fournisseurs trouveront les apaisements qui leur permettront d'éviter de majorer le prix du crédit ou des four- nitures d'un taux représentant l'assurance contre le risque de non remboursement ou de non paiement, risque actuellement mal connu et par conséquent exagéré. La nécessité d'un contrôle et de l'établis- sement de statistiques étant admis, est-il possible d'organiser pratiquement cette rationalisation industrielle? Les gens de métier ont pu en douter étant donné l'immensité de la tâche à ac- complir et le degré de décentralisation et l'empirisme dans lequel se maintenait le cinéma. Toutefois, il y a trois ans, un homme, dans le cadre d'une simple entreprise pri- vée, s'est attaqué à ce travail .11 est juste de reconnaître qu'il a bénéficié, dès le dé- but de ses étions, de l'appui constant de certains dirigeants de firmes cinématogra- phiques qui avaient compris l'utilité de cette œuvre. Nous nous sommes abstenu, jusqu'ici, de faire état des résultats obtenus, à la de- mande même des intéressés, mais aujour- d'hui, il nous est possible de révéler au cinéma français qu'il possède un organisme actuellement au point, capable d'assurer, dès maintenant, le contrôle et d'établir les statistiques qui en feront une industrie parfaitement rationalisée à l'instar des grandes industries américaines. 134 fXXXXXXITTTTTTTIXirXXXX: CIIME R/\PHIE SE riiiiiïiiiiiiiiiîiiiTXT) Tabulatrice alphabétique (Vitesse 90 150 écritures minute) français, titre en langue allemande pour les départements d'Alsace quelquefois même le titre original américain est changé lors du passage du film en Angleterre; d'où pour le même film un nouveau titre et une nouvelle traduction de ce titre; enfin, il peut être intéressant de signaler le cas des films allemands passant en Suisse dont les titres sont généralement changés et rédigés dans un patois particulier qui les rend malaisés à identifier même pour les produc- teurs. L'organisation dont nous parlons pos- sède actuellement, avec une précision qu'on peut évaluer à 95 ou 98 % les deux fichiers en question, présentés d'une façon ration- nelle qui vaut la peine d'être exposée. Fichier des salles. — Toutes les commu- nes de France ont été aiFectécs d'un numéro de code. Les salles de chacune de ces com- munes ont elles-mêmes un numéro d'iden- tification composé d'un nombre de chiffres tel qu'il est possible de savoir à la seule lecture du numéro de code : l'importance de la salle, sa programmation habituelle par rapport à ses concurrents (égalité. priorité, etc.). D'autre part, les salles qui Enregistrement des opérations cinématographiques. — Machines à perforer à alimentation et éjection automa- tique et fichiers de salles. Cadence journalière 6.000 écritures par jour. DETAIL DE L'ORGANISATION DE CONTROLE ET DE STATISTIQUES MECANOGRAPHIQUES A la base de toute organisation de ce genre doivent exister deux ensembles de documents aussi précis que possible. a) Une liste complète des salles de ci- néma de format standard et de format ré- duit existant en France. b) Une liste complète de tous les films actuellement en cours d'exploitation sur le territoire français. Quand on saura qu'il existe environ 3.500 salles équipées en standard et autant, sinon plus, de format réduit; qu'il est nécessaire de connaître pour chaque salle son nom exact, celui du propriétaire, son genre d'ex- ploitation, sa programmation et aussi ses recettes, on conviendra qu'un tel fichier ne peut être établi qu'au prix de vérifications longues et coûteuses. De même, le fichier de tous les films ac- tuellement projetés en Fiance, comporte environ 20.000 titres de films dont certains n'ont été projetés qu'une ou deux fois, et d'autres plusieurs centaines de fois. 11 est beaucoup plus difficile qu'on ne pense, à première vue. de réunir les documents con- cernant les films. En effet, le cas est fré- quent où le même film est connu sous cinq ou six titres différents : titre original étran- ger, traduction de ce titre original, titre font partie de circuits, même de faible im- portance, sont identifiées de telle façon qu'elles peuvent être toutes réunies par nom de propriétaire; enfin ce code permet également des groupements par grande ré- gion de distribution, par secteur géogra- Tabulatrice alphanumérique phique ou secteur de tournée de représen- tant. Fichier des films. — Chaque film projeté en France reçoit de même un matricule d'identification qui permet de connaître automatiquement son titre, le nom dir dis- tributeur, son genre, sa nationalité, sa longueur approximative, sa date de sortie, etc. Statistique de sortie des films. — Ac- tuellement, à l'aide des renseignements con- tenus dans les deux fichiers ci-dessus, il est possible de dresser, avec une précision de 95 %, la statistique des programmes proje- tés chaque semaine dans toutes les salles de France. Pour le premier trimestre 1937 et pour les seules salles équipées en format standard, cette statistique comprend envi- ron 42.000 programmes complets, ce qui représente, environ 100.000 titres de films. L'énormité de ces chiffres exclut immé- diatement toute possibilité de dresser les dites statistiques par les moyens manuels ordinaires. En effet, ce travail devant être tenu constamment à jour, une armée de dactylographes ne suffirait pas. Il a donc été nécessaire de faire appel aux machines mécanographiques à statistiques. Les machines mécanographiques à sta- tistiques. — Certains esprits ont pu émettre des craintes en voyant introduire en France des machines statistiques américaines à grand rendement, car ils pouvaient envisa- ger que leur utilisation eut pour effet de supprimer un grand nombre d'emplois de comptables et de dactylographes. En vé- rité, ces craintes, pour compréhensibles qu'elles soient, sont vaines. En effet, les dites machines ne se substituent pas au personne] existant dans l'exécution de son travail. Elles accomplissent un travail nouveau qu'il serait impossible d'obtenir par les moyens habituels même si la ques- tion de prix de revient ne jouait pas. L'exemple de l'utilisation de ces machines dans le cas du cinéma va, du reste, nous le prouver. La matière première utilisée par les ma- chines h statistiques, est la carte perforée. Cette carte, qui pèse environ 2 grammes et mesure 8 cm sur 18 cm 5, permet de con- denser les écritures comptables quelle que soit leur complication sous la forme de signes dactylographiques, mais sous la forme de petites perforations rec- tangulaires de 12 X 30 dixièmes de milli- mètres. Ces petites perforations donnent naissance, lors de leur passage dans les machines spéciales, à des courants électri- ques qui les traduisent en clair, soit sous forme de chiffres, soit sous forme de let- tres; l'opération est un peu comparable à celle par laquelle la musique perforée est reproduite dans le piano mécanique. Dans le cas qui nous occupe, sur une seule et même carte de la dimension indi- quée ci-dessus, on enregistra, pour une opé- ration de location de films, les indications suivantes : Le nom du distributeur, le titre du film, la date de l'écriture, la nature du contrat prix (forfait, minimum garanti, pourcen- tage, supplément de minimum, etc.), la vision sur la ville (première vision, re- prise, vision facultative), la composition du programme, le mode de paiement, la somme à payer, le nom du voyageur qui a traité l'opération, les différents taux de pourcentage sur la recette, la cadence de passage du film, le numéro du bon de com- mande, la date limite d'exécution, la date limite de passage, le numéro de la facture, le nom de l'établissement avec lequel l'opé- ration a été traitée; établissement désigné, comme nous l'avons vu plus haut par son CTTIIIIIIIXIII numéro de code qui permet à tout instant de le traduire en clair et d'autres renseigne- ments de détail. Ces indications sont portées, d'après les documents qui lui sont fournis, par une opératrice qui utilise la machine à perfo- rer les cartes. Ces cartes perforées sont classées dans des armoires métalliques dont l'une d'elle de 3 mètres de haut sur (i mètres de large, contient à elle seule près de 2 millions de documents dont un quelconque peut être retrouvé en moins d'une minute. Utilisation des cartes dans les machenes à statistiques Les cartes perforées peuvent être triées dans des machines débitant 600 cartes à la minute par rapport à n'importe laquelle des notations qu'elles comportent; par exemple, il est possible de réunir toutes les cartes concernant le même film ou bien lous les contrats pris par le même repré- sentant ou encore toutes les locations faites par une même salle ou un même circuit de salles, etc.. Les cartes étant triées selon l'état statis- tique que l'on désire obtenir sont passées dans les machines qui reproduisent ces états en clair. Une telle machine pèse envi- ron 1.000 kilos, a un volume d'environ 1 mètre cube et débite des états comptables statistiques à la vitesse moyenne de 100 li- gnes de 90 caractères à la minute. Les ca- ractères, lettres ou chiffres ne sont pas frappés sur le papier sucessivement comme dans une machine ordinaire, mais simul- tanément, pour une même ligne à l'aide de barres à caractères au nombre de 00, sorte de peigne ayant 3""" d'épaisseur et compor- tant toutes les lettres de l'alphabet ainsi que les dix chiffres. L'ensemble de ces barres à caractères est soulevé et frappé CINE 55 rn RAPHIE SE Machine à classer les écricures. Vitesse 600 cartes minute. électriquement à la cadence de 00 à 150 fois à la minute. Il est possible, à l'aide de ces cartes et de ces machines, d'établir aussi bien des états comptables pour une maison de distribu- tion ou de production, par exemple les états des encaissements sur tel ou tel film, les CyTTIIIIIIIIIIIÏYIIIIII) comptes « client ». les étals de prévision, les états de contrais arrivant à date limite, etc.. etc.. que les statistiques générales don- nant la situation complète de l'industrie toute entière. CONCLUSIONS La seule exposition des détails de fonc- tionnement de l'organisation, que nous ve- nons de tracer brièvement, demanderait plusieurs pages de cette revue. Peut-être y reviendrons-nous. Mais nous avons voulu, avant tout, informer nos lecteurs de ce qui existe. En effet, cette organisation n'en est pas à la période de projet et de tâtonne- ment. Elle fonctionne actuellement à plein rendement après une période que son ani- mateur appelle la période de rodage et qui a duré plus de trois années. Cette organisation créée par l'initiative privée d'un homme jeune, épris des métho- des modernes et conscient des progrès qu'elles apportent dans les formes nouvelles de l'économie, constitue l'outil idéal qui peut faire du cinéma français une industrie rationnalisée comme il n'en existe encore aucune en Europe. Il nous est agréable de constater aujour- d'hui qu'en dépit de dissensions appa- rentes depuis quatre ans, notre industrie a procédé sans bruit à un énorme travail en vue de s'adapter aux méthodes modernes. C'est grâce à l'appui des dirigeants de cette industrie, qu'une organisation comme celle que nous venons d'étudier a pu arriver au stade de la réalisation industrielle. Aujour- d'hui, l'organisation syndicale, enfin uni- fiée, du cinéma français, va pouvoir se ser- vir de cet outil pour défendre une corpora- tion dont les conditions d'existence sont menacées, pour l'aider à retrouver la con- fiance de ses fournisseurs et de ses com- manditaires, c'est-à-dire se procurer le cré- dit plus facilement et à meilleur compte. Une Caravane pour GUEULE D'AMOUR (De noire envoyé spécial.) Gueule d'Amour, c'est le film que tourne actuellement Raoul Ploquin avec Jean Ga- bin, Mireille Balin, René Lefèvre et Mar- guerite Deval, comme principaux interprè- tes. Jean Grémillon a donné le premier tour de manivelle dans le parc des Buttes- Chaumont, et cette semaine toute la troupe s'est rendue à Orange où Jean Gabin, en snahi, fait la conquête de toutes les bell?s filles du pays, et tout particulièrement de la jolie et ensorceleuse Mireille Balin. C'est à la prise de vues de ces quelques scènes finales que de nombreux exploitants de Marseille et de la région avaient été conviés, ainsi que la presse quotidienne et corporative de Lyon et de Marseille. Une véritable « caravane » a défilé sur les routes et dans la ville d'Orange, susci- tant sur son passage la grande curiosité le tous. Un déjeuner intime el des mieux réussis réunit ensuite tous les invités à Chàteau- Xeuf-du-Pape où, au dessert, le directeur de la production, M. Raoul Ploquin, fit un récit si clair et si précis du sujet adapté par Charles Spaack d'un roman d'André Beucler, que nombreux furent ceux qui ne restèrent pas insensibles à ce bref résumé de Gueule d'Amour qui, réunissant encore des interprètes de grande valeur, ne peut être (et sera certainement) qu'un grand et beau film signé A. CE. E. Tosello. LE SUPER-RURAL AUGUSTO GÉNINA dont L'escadron Blanc triomphe à Paris, tournera bientôt en France pour Romain Pinès, qui fut son producteur pendant de longues années dans le passé, une nouvelle version de L'Esclave Blanche, le grand film dont on n'a pas oublié le succès Le « Super Rural :> que Pathé Cinéma lance sur le marché constitue, parmi les appareils de format réduit, l'ensemble le pins moderne, au double point de vue de la technique, de la projection et de la repro- duction sonore. La puissance lumineuse qu'il est capa- ble de dégager permet de réaliser des pro- jections cinématographiques en tous points semblables à celles des bonnes salles standard. La puissance sonore et la fidélité de la reproduction sont au moins équivalentes à la moyenne de celles des salles de format standard. La projection est assurée par une lampe 'le 750 watts alimentée à la tension de 110 volts. , L'amplificateur est réalise selon la plus récente technio"" de l'amplification à basse '•éauence et utilise les lampes tout acier. 11 peut délivrer une puissance modulée de 12 watts sans aucune distorsion et de 20 watts avec une distorsion de l'ordre de (i %. Le haut-parleur électro-dynamique est étudié pour cette puissance et la mem- brane est de forme logarithmique. La puissance du son dans la salle est contrôlée au moyen d'un volume-contrôle à dix positions,' à variations logarithmi- ques. Ce même volume-contrôle règle le son dans la salle, qu'il s'agisse du film, du pick-up ou du microphone. L'ensemble ainsi constitué consomme 0 ampères et peut s'installer sans difficulté dans tous les cas. Encombrement : appareil complet avec bobines et ampli, longueur 0 m 75. Lar- geur, 0 m 25; Hauteur, 0 m 79. - I^\ eux toilettes aux lignes harmonieuses *-^ conçues spécialement pour l'écran et portées par Brigitte Horney dans le film tourné à Londres par Edmond T. Créville. Ces robes ont été dessinées et exécutées par 75, Rue du Faubourg-Saint-Honoré - PARIS cxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi ciNEwmni&R/\Pii 37 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Nita Raya porte avec aisance cette toilette très moderne dans Ignace A, dors que chaque nouvelle production amé- ricaine nous émerveille par la beauté el la somptuosité des toilettes de ses vedettes, le ci- néma français, à part quelques exceptions, con- tinue à se désintéresser de cette question capi- tale. Il semble même qu'il ait rétrogradé, car, il y a une dizaine d'années, c'est la France qui envoyait à l'étranger maquettes el modèles. La Société Gaumont possédait alors un service spé- cial, installé dans ses propres locaux, c'était la Maison Léonard. Celle-ci non seulement s'oc- cupait d'habiller toutes les artistes pour les pro- ductions tournées par cette firme, mais encore était en rapports constants avec Zukor, ins- tallé à Londres à cette époque. Régulièrement, croquis et modèles étaient expédiés en Angle- terre, où ils constituaient une réserve toute prête pour les films à réaliser; de là un certain nom- bre de maquettes étaient dirigées vers l'Améri- que. Aujourd'hui, à part quelques cas isolés, les toilettes de nos artistes sont ternes et l'ensem- ble manque d'homogénéité. Certains efforts incomplets aboutissent à des échecs, témoin ce film sorti récemment où les robes, signées d'un couturier célèbre, ne donnent pas les résultats escomptés, faute d'un conseiller technique pour le choix des matières, des coloris et des formes. LA VEDETTE FRANÇAISE doit être la plus ÉLÉGANTE par GILBERTE TURQUAN Les oppositions de ton contribuent à donner du relief et de la fraîcheur à cette robe, que ne us présente Colette Darfeuil dans La Belle de Montparnasse Pourtant, nous possédons tous les éléments voulus pour remédier à cet état de choses, ainsi qu'en témoignent les opinions autorisées que nous avons recueillies. LE METTEUR EN SCENE Marcel l'Herbier, metteur en scène auquel on n'a jamais pu reprocher la moindre faute de goût, tient essentiellement à ce que ses inter- prètes soient habillées d'une manière exacte- ment appropriée à leur rôle et aux situations dans lesquelles elles sont sensées évoluer. « La robe, nous dit-il, fait partie du décor, avec lequel elle doit éviter tout heurt. C'est un élément de première importance, qui situe et amplifie la valeur psychologique d'un person- nage. « Pour obtenir un résultat satisfaisant, il est La robe de style souligne la grâce et le charme d'Annabella dans La Baie du Destin indispensable de s'adresser à un dessinateur spécialisé, puis à un excellent exécutant. Il faut, avant tout, bien se garder de choisir des toilet- tes dans une collection de couturier; certaines robes qui paraissent jolies à la ville devenant monstrueuses à l'écran. La valeur des tissus, les nuances, les formes, doivent être étudiées sous une optique spéciale. Bref, j'estime que le metteur en scène doit s'occuper du choix des toilettes que porteront ses interprètes, en colla- boration avec le dessinateur et le décorateur. » LA VEDETTE Annabella, vedette typiquement française, toujours si élégamment et sobrement habillée à la ville aussi bien qu'à l'écran, attache une importance énorme à la question vestimentaire. Question, me confie-t-elle, qui touche vivement les femmes et que les hommes ressentent indi- rectement. Annabella estime que les robes qu'elle porte au studio doivent lui plaire ; les toilettes mises à contre-cœur influant sur le caractère et pré- disposant à la mauvaise humeur. Elle tient à ce que l'exécution en soit impeccable, laissant une grande aisance de mouvements et ajoute, définitive : « Je ne veux pas être l'esclave de mes robes ». Elle me signale ensuite l'intérêt tout spécial 38 cxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: ciine RAPHIf SE :XXXXXXrXXXXXXXXTYTTTTYl Silhouette moderne et audacieusejde Jacquelin; Delubacdans les Perles de la Couronne qu'a pris pour elle cette question dans le film en couleurs qu'elle vient de tourner en Angle- terre, La Baie du Destin; le choix des tons ajoutant un attrait supplémentaire au choix des modèles. LE PRODUCTEUR Producteur aux vues très modernes, M. d'Aguiar n'hésite pas à faire tous les sacrifices nécessaires pour que ses interprètes féminines, vedettes et même rôles secondaires, soient par- faitement habillées. Il a près de lui, en la per- sonne même de Mme d'Aguiar, la meilleure des collaboratrices, puisque, en cette matière, la parole revient de préférence aux femmes. Pour chaque film, le choix des toilettes est le résultat de longues délibérations entre Mme d'Aguiar, le metteur en scène, le décorateur et les vedette: ; les décisions, une fois arrêtées, des bouts d'essai sont tournés afin d'être certains de la qu?lité photogénique des tissus et de la valeur des oppositions. Pour sa dernière production, Ignace, M. d'Aguiar a attaché la plus grande impor- tance aux moindres détails d'élégance. Presque toutes les artistes, cependant, ont été habillées par leur couturier habituel, qui les connaît par- faitement et sait m eux que quiconque ce qui convient à sa cliente ou la désavantage. Le ré- sultat est excellent, il contribue pour une large part à donner à ce film l'impression soignée d'une parfaite mise au point, d'un fini que l'on ne saurait trop apprécier. LE DECORATEUR Douarinou, jeune décorateur aux idées très modernes, déplore que des budgets insuffisants ne permettent généralement pas de faire le né- cessaire pour mettre au point les toilettes des artistes. « On fait trop rarement appel en France, aux dessinateurs spécialisés, nous dit-il. L'Amé- rique, sous ce rapport, a atte:nt un degré de perfection que nous envions sans que nous soient donnés les moyens matériels pour rivali- ser avec elle. Une étroite collaboration entre le dessinateur, le décorateur et le couturier a permis aux techniciens d'Hollywood de réali- ser des merveilles d'harmonie, le cadre et les toilettes formant un tout homogène de grande élégance, auquel le spectateur ne peut rester insensible. » LE DESSINATEUR L'atelier de Jacques Manuel est peuplé de maquettes de robes; il en est de toutes formes, de toutes couleurs mais chacune a son carac- tère, sa personnalité, eon âme. Dans la Baie du Destin, la ligne très sobre de cette toilette met en valeur la jolie Annabella Marcelle Chantai, vêtue d'une'toilette très simple de ligne, personnifie dans l'Ile des Veuves l'élégance française Jacques Manuel, qui dessine toutes les toi- lettes des films de Marcel l'Herbier, possède en cette matière des conceptions très spéciales. A son point de vue, la mode, au cinéma, n'est pas la mode à proprement parler ; c'est quel- que chose d'irréel, d'idéal. Il s'efforce d'imagi- ner des formes qui ne paraissent pas désuètes au bout de quelques mois et qui ne vieillissent pas plus vite que le film, ce qui n'est pas chose aisée. Pour chaque nouveau sujet, avant de se met- tre au travail, il lit attentivement le décou- page du film, afin de voir dans quelle am- biance vit le personnage qu'il s'agit d'habiller, quel est son état d'âme, son caractère. Il s'ap- plique à ce que les interprètes portent tou- jours la robe qu'il faut, au moment où il faut. Les maquettes exécutées, le choix des tissus et des coloris retient toute son attention. Les matières riches, à son sens, sont les seules qui donnent de bons résultats, tandis que les erzatz ne réservent que des déceptions. Les voiles, les transparences, donnent les effets les plus heu- reux, nous explique-t-il, ainsi que les opposi- tions de brillant et de mat. Mousselines, satins, lamés, organdis, cellophanes, sont les tissus les plus heureux pour obtenir de jolies photogra- phies. Naturellement, Jacques Manuel, qui apporte un grand soin à son travail, se met en rapport pour chaque film avec le décorateur, afin que ses robes cadrent parfaitement avec les décors. Puis il suit l'exécution de ses modèles, qui doivent être impeccables, insiste-t-il, car l'écran UJjrriTmirTTYZTTTrTTz: cipsie fR RAPHIE SE 139 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ exagère tout et le moindre défaut s'y remarque aussitôt. « Mon rêve et mon espoir, ajoute-t-il en matière de conclusion, est que le film en cou- leurs se généralise et devienne parfaitement au point. Il faudra alors harmoniser les tons comme dans un tableau, et mon travail acqué- rera, de ce fait, un intérêt encore beaucoup plus grand. » LE COUTURIER M. Bernheim, qui dirige la Maison Jane, spécialisée depuis longtemps dans l'exécution des robes de cinéma, m'expose ses vues en cinq points essentiels. 1 ° Nécessité d'une technique spéciale. De telle sorte qu'à tout moment, même avec un important recul, les robes des artistes ne datent pas. 2° Recherche d'une ligne accusée, mais ja- mais ridicule. L'Amérique, sous ce rapport, fait des choses magnifiques, bien qu'elle dépasse parfois les limites permises et n'adapte pas tou- jours suffisamment ses toilettes à l'ambiance et aux circonstances. 3" Choix minutieux des tissus. Un coutu- rier consciencieux doit toujours prendre l'avis du metteur en scène, de l'opérateur et du dé- corateur, afin que ses tissus ne se confondent pas avec les fonds, et soient parfaitement lumi- neux. 4° Travail en relief. Par des drapés, des broderies, des oppositions de couleurs et des contrastes. 5" Docilité des artistes. Les vedettes se- raient toujours parfaitement habillées si elles s'adressaient à un couturier de classe et si elles se laissaient entièrement guider par lui. Qu'elles aient confiance, car elles ne se voient pas, et Danielle Darrieux, dans Mademoiselle ma Mère, porte avec aisance cette robe d'une élégante audace qu'elles n'empiètent pas sur les attributions d'un spécialiste qualifié. M. Bernheim, achève cet exposé très clair en me faisant observer que l'économie réali- sée actuellement par les producteurs sur les robes des artistes est infime, par rapport aux frais cons'dérables engagés pour la réalisation d'un film et que cette économie se ressent péni- b'ement. LA MODISTE Un des détails essentiels de la toilette fémi- nine, c'est le chapeau. A l'écran, son impor- tance se complique du fait qu'il ne doit pas être une gêne pour les prises de vues et qu'il ne doit pas, non plus, accuser trop fortement la mode présente, au risque de sembler ridi- cule six mois après. C'est ce que nous explique Hélène Sorbier, qui s'est spécialisée dans la réalisation du cha- Une présentation de fourrures somptueuses dans un studio américain, A Hollywood, on ne marchande pas les efforts pour mettre en valeur les artistes 140 TTTTXXÏXXXXXJ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ décolletées pour une réception d'après-midi, etc. D'autres, enfin, remarquent surtout les robes lorsqu'elles sont laides et de mauvais goût, ce qui arrive souvent, ajoutent-elles. Toutes les femmes sont unanimes à vanter la supériorité des Américaines à ce sujet. Les hommes, eux, ont surtout critiqué. I trouvent que les toilettes ne sont pas adapté aux femmes qui les portent et que, sous pr texte de suivre la mode, on ne cherche pas ass à mettre en valeur les qualités physiques ■ chaque artiste. Ils remarquent moins les d tails que les femmes, mais souffrent comrie elles des fautes de goût, des exagérations dé- placées. Ils aimeraient moins d'affectation, plus de vérité. CONCLUSION Pour répondre aux exigences du public, pour rendre à notre production l'élégance d'antan, il est indispensable que nos financiers consentent Toute jeunesse, fraîcheur et gaieté, telle nous apparaît Lisette Lanvin, délicieusement habillée dans les Perles de la Couronne peau de cinéma. « Il faut avant tout, ajoute- t-elle, dégager le visage, en laisser voir l'ex- pression sous l'angle le plus étendu possible ; créer des modèles adaptés à chaque type de femme; chercher le relief par la couleur et les ornements. » Hélène Sorbier, après avoir insisté sur le ridicule de certaines modes exagérées, vues dans quelques films, et sur l'inconvénient qu'il y a à créer des modèles qui datent, a;oute : « Les artistes veulent être à l'écran comme dans la vie, elles ne tiennent pas compte du décalage de temps qui existe entre les prises de vues, la sortie en exclusivité et la sortie générale. Les résultats seraient bien meilleurs si les vedettes suivaient docilement les conseils des stes du métier. » LE PUBLIC Le public, lui aussi, a son mot à dire en cette matière, puisqu'il est juge en dernier res- sort, et il donne son avis avec toute la finesse qui caractérise l'esprit français. Toutes les femmes interrogées par nos soins nous ont répondu qu'elles étaient sensibles au charme d'une toilette élégante. Certaines d'entre elles s'inspirent des robes vues à l'écran pour le choix de leurs toilettes; d'autres regrettent l'exagération des l'gnes, l'excès d'originalité, le mauvais goût de certains détails^ Quelques- unes déplorent que les costumes ne soient pas toujours parfaitement adaptés aux circonstan- ces que relate le film, tels que robes aux pieds pour une promenade le matin au bois, robes Les moindres rôles doivent être, comme les grands, sérieusement étudiés. Voici, à l'appui de ces dires, une maquette dessinée pour le costume de la sou- brette d'Ignace, interprétée par Dany Lorys quelques légers sacrifices; le génie français fera le reste. Que nos producteurs songent à la part infime que représente le budget toilettes dans les dépenses prévues pour un film et qu'ils com- prennent que c'est là un atout indispensable, faute duquel leurs productions paraîtront moins équilibrées, leurs artistes moins belles, leurs décors moins brillants. — Cilberte Turquan. «fi i de J.KES, 5E1 RLORIM Découpage è+ Dialogu^B ¥ §fe: ^H I^H H m ^^^HIHHHi^B^H ■ ■ Mil* ■ i*vT!**i t * D PRODUCTION JUAN BERRONE ^à/e/fcw^WENGÉROFF 63,Ch.Elysées PARIS •* £p 'r • <^'H?%> S "S v>v Taf2*is'*j^rfr^?*i '^4^* n rfeWii^ ■■■■■■ -• .«ïyV - - "•T-.'JSPtV^ ..V ^ v£V #?/' £ r.f •a v -e C GASY PAYMOND S€GARD MI44AL-ESCO HABIB B£NGUA**>AULAIS*SI.IM DRIGA ^JfJ^m! «€N«Y D€ MONF«€ID MAXIMILtENNE*BOVEftlO Avec TELATC-HAI \ * DCLMONT C4f ARL€S DSC-HAMPS S C -E N A A I O D € «-E N-E P U J O U PRODUCTION JUAN -B €-R-R O N -E M U S I Q U-E OC VATOVC £T *=. M € l_-E TOU«N€ DANS LESSTuOIOS ^«ANÇOIS I €NR€GIST«€M€NT f>A«IS~SON ir .'--. ^v Cinéma an ner de Grandes Productions •unin i r DIMHIBOf PAR PATHÉ CONSORTIUM CINÉMA PRODUCTION E. CORNIGl ION MOI INIER C.C.C. II, RUf O'AtTûKC 2J ■ i L'INDUSTRIE DU CINÉMA DANS LE MONDE par nos Correspondants Spéciaux GRANDE-BRETAGNE Le Cinéma anglais hésite à tourner de Grandes Productions LE NOUVEAU QUOTA LES FILMS DU TRIMESTRE Maintenant que les fêtes du Couronne- ment sont passées, l'Industrie du Cinéma britannique a de nouveau les yeux fixés sur les problèmes de sa structure propre. LA QUESTION DU QUOTA Le plus important est celui du quota. Nous ne répéterons pas ce que nous avons déjà écrit ici maintes fois à ce sujet. Depuis des mois, toutes les branches de l'Industrie cinématographique britannique discutent à perte de vue sur le prochain « cinéma act » qui doit être promulgué dans un avenir très prochain, et sera vala- ble, comme le premier établi en 1927, pour une durée de dix ans. On essayera d'éviter les erreurs qui avaient existé dans le pre- mier quota, et de supprimer les mauvais effets qui en avaient découlé : un des plus graves résultats de ce quota avait été les films à bon marché, réalisés en des temps records, et appelés pour cette raison « quic- kies », produits par les distributeurs amé- ricains dans le seul but de remplir leur quota de films anglais. Ces films de « quo- ta », ces quickies, ont été pendant dix ans la plaie du cinéma britannique. La plu- part d'entre eux étant improjetables. Pour empêcher que l'on puisse à nou- veau tourner de tels films, la nouvelle loi anglaise fixera très probablement un prix minimum pour les films anglais comptant dans le quota. Les films coûtant moins de 15.000 livres, soit environ 1.600.000 francs, ne compteront pas dans le calcul du quota des films britanniques des distributeurs et des exploitants. Les films ayant coûté plus de 45.000 livres (4.600.000 francs), compteront pour deux films dans le quota. On espère que cette clause de prix sup- primera automatiquement les films bon marché de quota qui, en effet, ne serviront plus à rien. On pense que, pour la première année, les distributeurs seront astreints à présenter 20 % de films britanniques, tandis que les JOHN MAXWELL Président de B. I. P., une des personnalités les plus importantes du Cinéma Britannique exploitants devront en projeter seulement 15 %. Grâce à la clause de qualité, toutes les grandes productions compteront pour deux films, ce qui favorisera particulière- ment les salles d'exclusivité et de première vision. Le pourcentage sera élevé chaque année, mais ne pourra dépasser 30 %. De violentes protestations ont été élevées contre la «clause de prix», car on sou- tient que le prix d'un film n'est pas un cri- térium obligatoire de qualité. Une autre proposition a été l'aile, qui sera peut-être adoptée : « tous les films britanniques, quel que soil leur prix de production, compte- raient pour le quota, mais sous les condi- tions suivantes : chacun de ces films devra être loué séparément dans un minimum de 150 cinémas; il devra être projeté par les exploitants dans des séances normales, et enfin, si le public, par des manifestations, oblige ccem'ner)(tf9flf!3cf4'&l¥jtâfëta i_a îvieison d ri. Face aux côtés de Popesco, tourne sous la îles principaux au Forte-Veine, • • ./• , ?HJR TUA* cmema n utilise pas autant qu tl le ae- nérités, au Palais-Royal, dans I^WftYne £ htte. Cette pièce vient de douTPr* Wéf WJ *i ,3HOOH 3ÙM3> K SUMM D àHTAI \ rTTTiixxxxxxx: CI!\E 161 FK RAPHIE SE CXXXXIXXXXXXXIIXXXXIXXX2 SCENARIOS ADAPTATIONS par Pierre AUTRE Il est une branche de l'Industrie cinématographi- que qui ne semble pas avoir reçu, en France principale- ment, toute l'attention que son importance devrait lui faire mériter : celle des sujets de films et des scé- narios. COMMENT FONCTIONNENT LES DEPARTEMENTS DE SCENARIOS AOX ETATS-ONIS Il est curieux de constater que, chez nous, cette branche, à la base même de la production, n'est pas encore organisée. Dans des articles précédents, nous avons montré comment les grandes maisons amé- ricaines, qui produisent un ensemble de près de 700 films par an, avaient créé, de- puis longtemps, des département de scéna- rios, dont la mission permanente était de « chasser » les sujets susceptibles d'être transformés en films. Nous l'avons déjà dit : le cinéma est un terrible « dévoreur » d'idées : il absorbe dans le monde près de 1.500 sujets par an. Le producteur sait que le public veut du nouveau, toujours du nouveau. La recherche de l'inédit et de l'origina- lité est peut-être une des phases les plus difficiles et les plus ingrates de la produc- tion cinématographique. Les départements de scénarios des firmes américaines fouillent sans cesse dans la lit- térature du monde entier : magazine:-;, re- vues, journaux, pièces de théâtre, opéret- tes, romans sont journellement passés en revue, étudiés... Ces mêmes firmes ont ins- tallé des agents dans le inonde entier qui se livrent également au même travail. Labeur ardu que cette prospection inin- terrompue: celle-ci se fait naturellement en équipe, mais s'imagine-t-on le nombre de romans et nouvelles à « ingurgiter » avant de trouver l'œuvre susceptible de donner naissance à un film? Il y a aussi les scé- narios originaux : les firmes américaines reçoivent encore journellement des kilos de synopsis inédits qui leur sont envoyés de tous les coins du monde par des incon- nus. Et, pourtant, ces synopsis sont automa- tiquement retournés à leurs expéditeurs, sans avoir été ouverts. La raison de cette mesure provient des nombreux ennuis qui ont été causés à cer- taines firmes par les auteurs de ces scé- narios inédits, refusés, après lecture, par le département des manuscrits. Les scénarios inédits qu'utilisent les com- pagnies américaines proviennent d'auteurs connus, déjà habitués de la firme, et aux- quels on commande des sujets de tel ou tel genre. Ajoutons que la recherche du sujet lui- même, et la rédaction du scénario, sont deux choses souvent différentes. 11 n'y a d'aillé îrs ici aucune règle fixe: un simple fait divers, un article de maga- zine donnent quelquefois l'idée originale d'un film. On a le point de départ, on a le cadre et l'ambiance; il faudra construire l'anecdote ou l'histoire .se déroulant dans ce cadre. Une autre fois, ce sera un roman ou ne pièce de théâtre que l'on achète parce que le sujet convient parfaitement à la grande star pour laquelle on cherchait un scénario depuis des mois. Mais s'il n'y a pas de règles fixes, il y a une organisation qui travaille du 1" janvier au 31 décembre. Tout est réglé, préparé, jamais on n'improvise. NECESSITE D'UN OFFICE FRANÇAIS DE SUJETS ET SCENARIOS En France, il n'y a aucune organisation de sujets et de scénarios comparable à celle des firmes américaines. La raison en est simple : nous n'avons plus de grandes firmes de production. Chacun sait que, chez nous la production cinématographique est entre les mains de producteurs indépen- dants, qui travaillent très bien, font sou- vent d'excellents filins, mais jamais à rai- son de plus de trois ou quatre par an. Il est compréhensible que ces produc- teurs ne puissent entretenir un service complet de recherches de sujets et de scé- narios. Le métier de scénariste, d'adaptateur, et d'auteur de dialogues est donc en France ce que les Anglo-Saxons qualifieraient de « free-Iance », c'est-à-dire « travailleur libre ». Nous nous sommes souvent demandés, puisque les conditions actuelles de l'indus- trie cinématographique en France interdi- sent aux firmes de posséder des départe- ments de scénario à demeure, s'il ne serait pas possible de créer un véritable office de documentation, de recherche de sujets et de scénarios, qui pourraient être utilisés par toutes les firmes. A notre connaissance, il existe déjà quel- ques organisations qui vendent les droits d'adaptation de livres et de pièces de théâ- tre. Mais à notre avis ce n'est pas suffisant. Nous serions très heureux que les pro- ducteurs nous fassent connaître leurs sug- gestions. En 15 mois, sur 181 sujets utilisés, le cinéma trançais a eu recours à 25°/o de pièces de théâtre, 36°/o de romans et de nouvelles et 39°/o de scénarios inédits Quels sont les sujets actuellement utili- sés par les producteurs français '? Nous avons relevé et classé les sujets originaux des films français réalisés, depuis quinze mois environ. Sur 181 films, 4(i soit 25 ', ont été lires de pièces de théâtre; (i(i soit 36 c'< étaient adaptés de romans ou nouvelles; 09 soit 3!) % provenaient de scénarios inédits. 25 DE PIECES DE THEATRE 36 % DE ROMANS ET DE NOUVELLES Après avoir épuisé, pendant les quatre premières années du cinéma parlant toutes les pièces à litre connu, souvent de répu- tation usée, les producteurs français ont dû se tourner vers des sujets plus moder- nes. Notons que le vaudeville — avec ou sans tiroirs prédomine toujours. Sous pré- texte que les films, avec chasses-croisés dans des chambres à coucher, histoires de cocus, exhibition de petites femmes en com- binaisons, possèdent un attrait assuré au- près d'un certain public, on continue à nous servir des sujets comme Vous n'avez rien à déclarer. La Belle de Montparnasse, La Dame de Vittel, etc.. II y a encore éga- lement beaucoup de vaudevilles militaires. Ne blâmons pas toujours les Producteurs qui, avec ces sujets, savent d'avance qu'ils feront de belles recettes en France, mais regrettons qu'on ne tourne pas chez nous ces délicieuses comédies récréatives, aux épisodes si amusants dont les Américains semblent avoir le secret, et qui sont avant fout saines et propres. Nous pensons à Mr. Deeds Goes To Town, Théodoru devient folle. My Man Godfrey, Pîccadilly Jim. Libelled Ladij, qui ont fait les délices du public des salles d'exclusi- vité des Champs-Elysées. On a beaucoup critiqué Sacha Guitry et son théâtre filmé. Nous pensons qu'il faut le féliciter pour avoir été à peu près le seul à nous donner des comédies filmées vrai- rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxs CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ment spirituelles, sans vulgarité, ni situa- tions trop gênantes. Signalons également d'heureuses excep- tions comme Trois, Six, Neuf, de Michel Duran, La Tendre Ennemie, d'André-Paul Antoine, Le Cœur dispose, de Francis de Croisset, Les Amants Terribles, de Noël Coward et quelques autres. Des sujets sains, sans vulgarité ni obscé- nité, voici la voie dans laquelle doivent travailler nos producteurs. Les romans les plus divers ont été adap- tés pour l'écran; c'est là que nous trouvons la plus grande diversité dans les sujets. Des sujets policiers : Deuxième Bureau, Les Loups entre eux; L'Homme à abattre, de Ch. Robert Dumas, L'Epouvante, etc. des sujets historiques : Mayerling, Port-Arthur, des sujets populaires Ménilmontant, Gigo- lette, La Loupiote, des sujets coloniaux ou exotiques : Les Hommes Nouveaux, Les Secrets de la Mer Rouge, des sujets psycho- logiques : Les Bas-Fonds, Hélène, des sujets à grande mise en scène, Tarass Boulba, Michel Strogoff, des sujets sur le terroir français : La Terre qui meurt, Arsule, etc.. Notons que les auteurs de ces sujets sont généralement des auteurs modernes, la lit- térature d'il y a cinquante ou même vingt- cinq ans semble avoir été délibérément laissée de côté. Signalons, comme exception, la vogue de la littérature russe d'avant-guerre qui four- nit actuellement quantité de films. 39 ' DE SUJETS INEDITS On retrouve la même variété de sujets dans les scénarios inédits qui sont généra- lement l'œuvre de gens de théâtre comme Yves Mirande, Yvan Noë, Jean Guitton, Louis Verneuil, Charles Vildrac, Marcel Pagnol, Léopold Gomez, Marcel Achard, Mouézy-Eon. Ces scénarios ne diffèrent guère en réalité des pièces de théâtre ou des romans des mêmes auteurs. Des scénaristes s'occupant uniquement de cinéma et écrivant spécialement pour l'écran, des gens ayant le film et l'expres- sion visuelle dans la tête, on peut encore les compter sur les doigts. Signalons ces noms : Charles Spaak, au- teur de La Kermesse Héroïque, très de- mandé par les producteurs, Jacques Prévert, Paul Fékété. LES NOUVEAUX SUJETS ANNONCES Une cinquantaine de nouveaux films sont en cours de réalisation : des pièces de théâ- tre comme Le Messager de Bernstein, des romans comme Travail d'Emile Zola, Sarati le Terrible de Jean Vignaud, beaucoup d'œuvres russes, et plusieurs sujets poli- ciers ou d'espionnage, enfin des sujets iné- dits écrits par Pierre Wolff, Marcel Achard, Maurice Dekobra. * * * Tout cela est peut-être fort bien. Regrettons simplement que dans le do- maine des scénarios et des adaptations, comme dans beaucoup d'autres domaines de l'industrie cinématographique française, il n'y ait pas de politique suivie. On « pi- que » les sujets comme au hasard, souvent sans regarder bien loin en avant. Ce qui généralement manque le plus dans tous nos scénarios, c'est la présence de la vie, celle de tous les jours, celle que nous avons apprécier dans les films de René Clair, de Julien Duvivier et certains autres. Assez de «fantoches» et d'histoires de salon ! La France est le plus beau champ de sujets pour une production cinématogra- phique. Nos producteurs l'ignorent-ils ? Au lieu de tourner tant de scénarios soi- disant internationaux à fausse atmosphère slave, ne serait-il pas plus indiqué de choi- sir des sujets montrant la vraie vie fran- çaise, qui donneraient naissance à des films dont l'étranger raffolerait ? Pierre Autre. 181 sujets des films français tournés depuis 1936 I. — PIECES DE THEATRE Donogoo Les Pattes de Mouche Le Cœur dispose Le Rabatteur (Aventure à Paris) L'Ennemie (La Tendre Ennemie) L'Ange du Foyer Le Roi Les Jumeaux de Brighton La Chaste Suzanne. Jilanchette Vous n'avez rien à déclarer? Faisons un Rêve Le Nouveau Testament Le Mot de Cambronne Mon Père avait raison Une Femme sans importance Samson L'Assaut Les Dégourdis de la 11" Toi c'est moi Paris Ignace Le Concierge revient de suite La Belle de Montparnasse La Maison d'en face L'Enigmatique Gentleman (Le Secret de L'Emeraude) La Mystérieuse Lady Inspecteur Grey Les Grands Privale Lives (Les Amants terribles) La Flamme et la Tentation L'Amant de Madame Vidal Aux Jardins de Murcie Topaze La Dame de Vittel et Touche à tout Trois... Six... Neuf Les Maris de ma Femme ha Petite Dame du wagon-lit Jules Romains Victorien Sardou Francis de Croisset Henri Falk André^Paul Antoine Robert de Fiers, A. de Caillavet et P. Arène Tristan Bernard X... Eugène Brieux Pierre Veber et Hen- nequin Sacha Guitry Sacha Guitry Sacha Guitry Sacha Guitry Oscar Wilde Henry Bernstein Henry Bernstein Mouézy-Eon et Da- veillans Henri Duvernois René Benjamin Jean Manse Jean Koîb et Léon Bélières Hennequin et Bil- haud Raoul Nivoix Alfred Gragnon Alfred Gragnon Alfred Gragnon Serge Basset et Pierre Veber Noël Coward Charles Méré Louis Verneuil Feliu Y Codina Marcel Pagnol Roger Ferdinand Michel Duran Jean Guitton Henry de Gorsse et Nicolas Nancey Bichon Le Secret de Polichinelle La Marraine de Charley La Vie Parisienne Une Poule sur un Mur. Mais n'te promène pas toute Nue. La Tour de Nesles. Jean de Letraz Pierre Wolff Maurice Ordonneau et Brandon Thomas Meilhac et Halévy Léopold Marchand Georges Feydeau Alexandre Dumas et Frédéric Gaillar- det. II. — ROMANS, NOUVELLES ET ŒUVRES DIVERSES L'Envers du Music-Hall (Divine) Deuxième Bureau Les Loups entre eux L'Homme à abattre La Peur (Vertige d'un Soir) Le Roman d'un Jeune Homme pauvre Le Roman d'un Spahi Mayerling Rose La Gondole aux Chimères Tarass Boulba Un de la Légion Michel Strogoff Marie des Angoisses I^es Demi-Vierges Double Crime sur la Ligne Maginot L'Agence Barnett (Arsène Lupin) Pépé le Moko Ceux de la Mondaine L'Assassin est parmi nous. Feu Mathias Pascal (L'Homme de nulle part) Le Poison chinois (La Bataille Silencieuse) Courrier Sud Regain (Arsule) Boulot Aviateur Ménilmontant Mister Flow Bois si ère L'Epouvante (A Minuit le 7) Gigoleti'e Les Deux Gosses La Guerre des Boutons Im Bête aux Septs Manteaux Les Secrets de la Mer Rouge Colette Charles-Rob. Dumas Charles-Rob. Dumas Charles-Rob. Dumas Stefan Zweig Octave Feuillet Pierre Loti Claude Anet Tania Balichana Maurice Dekobra N. Gogol Newson Jules Verne Marcel Prévost Marcel Prévost Pierre Nord Maurice Leblanc Détective Ashelbé Détective Ashelbé Détective Ashelbé Luigi Pirandello Jean Bommart Antoine de Saint- Exupéry Jean Giono et Lau- breaux G. de la Fouchar- dière Roger Devigne Gaston Leroux Pierre Benoit Maurice Level Pierre Decourcelle Pierre Decourcelle Louis Pergaud Ferran et Daunic Henry de Monfreid ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIME 163 FR Les Hommes sans nom La Chèvre aux Pieds d'Or (La Danseuse Rouge) Messieurs les Ronds-de-Cuir Sous les Yeux d'Occident Les Réprouvés Marthe Richard Espionne La Dame de Pique Le Cadavre vivant (La Nuit de Feu) La Pocharde Les Bas-Fonds (Na D'nié) Les Petites Alliées Les Hommes nouveaux L'Argent Femmes (Le Jugement de la Vie) Les Mutinés de l'Elseneur Le Coupable Une Partie de Campagne La Loupiote Port- Arthur Quand Minuit sonnera Monsieur Personne Enfants de Paris Hélène Notre-Dame d'Amour La Joueuse d'Orgue La Bandera. Cœur de Gueux La Garçonne Œil de Lgnx Détective Le Faiseur L'Ile de la Solitude La Terre qui meurt Jean des Vallières Charles - Henry Hirsch. Georges Courteline Joseph Conrad André Armandy Commandant Ledonx Pouchkine Tolstoï Jules Mary .Maxime Gorki Claude Farrère Claude Farrère Emile Zola Marie Mrozowicz Szezepkowska Jack London François Coppée Guy de Maupassant Arthur Bernède et Aristide Bruant Pierre Frondaie Alfred Machard Marcel Allain B. F. Didelot Vicky Baum Jean Aicard Xavier de Montépin Pierre Mac Orlan Alfred Machin Victor Margueritte André Cuel Honoré de Balzac Jean d'Esme Bené Bazin III. SCENARIOS INEDITS 27 Rue de la Paix Monsieur Bégonia Jaque et Jacolte. Mademoiselle Docteur Le Roman d'un Tricheur Les Perles de la Couronne Le Mioche Jenng La Belle Equipe Le Carnet de Bal Les Gais Lurons Moutonnet à Paris. La Brigade en Jupons La Reine des Resquilleuses Les Mariages de Mlle Lévg Avec le Sourire L'Aopel du Silence Club de Femmes Le Grand Refrain Sept Hommes, une Femme Au Son des Guitares A nous deux... Madame la Vie Tout va très bien, Madame la Marquise B ace ara Un Grand Amour de Beethoven Le Mort en Fuite Romarin La Peau d'un autre Un Mauvais Garçon Prends la Route César Troïka, sur la Piste blanche Et avec ça, Madame Cindérella Le Choc en retour François I" Josette Pantins d'Amour Les Gaités du Palace La Rose Effeuillée L'Ile des Veuves Carlo Bim et Th. Bo- bert Georges Fagot et A. Hugon Bobert Péguy et Pierre Humble X... Sacha Guitry Sacha Guitry Jean Guitton Marcel Carné, Jac- ques Prévert et Jacques Constant. Ch. Spaak et .T. Du- vivier Julien Duvivier Jacques Natanson Noël-Noël et G. Cha- perot E. Baymond E. Bavmond André Falco et H. Harment Louis Verneuil Léon Poirier Jacques Deval Yves Mirande Yves Mirande Yves Mirande Yves Mirande Yves Mirande Yves Mirande Abel Gance Lois le Gouriadec André Hugon Jacques Bousquet Jean Boyer Jean Boyer Marcel Pagnol H. André Legrand Jacques Compancez Jean de Montazelle Pierre Mac Orlan Paul Fékété Paul Fékété Leopold Gomez Leooold Gomez Georges Pallu Mario Fort et Balph Vanloo RAPHIF SE Le Passager ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Nitchevo Rendez-vous aux Champs-Elgsées Le Chevalier de la Cloche L'Homme sans cœur La Marmaille L'Homme du Jour Yoshiivara. Gribouille Ne Tuez pas Dolly Le Grande Illusion La Porte du Large Trois Artilleurs dans un Pensionnat Rigolboche Au Service du Tsar Mes Tantes et Moi Mademoiselle Mozart Les Bateliers de la Volga Le Crime de Monsieur Lange L'Ecole des Journalistes Bach Détective Anne-Marie La Souris Bleue Une Femme qui se partage Cargaison blanche (Le Chemin de Rio) ♦ Mario Fort et J. de Baroncelli de Baroncelli Jacques Houssin M. Heuze Alfred Machard Alfred Machard Charles Vildrac Maurice Dekobra Marcel Achard Détective Ashelbé Charles Spaak Jean de Letraz et A. Hache J.-H. Blanchon Jacques Companeez Jean Guignebert et Yvan Noé Yvan Noé Joseph Kessel Jean Benoir et Cas- tanyer Charles Lemontier Mouzy-Eon et Daniel Norman Antoine de Saint- Exupéry Bené Pujol Daniel Norman Juhke et Murrav 46 nouveaux sujets en réalisation ou préparation I. — PIECES DE THEATRE Le Messager Le Patriote Les 37 sons de de M. Montaudoin Le Courrier de Lyon Henry Bernstein Alfred Neuman Labiche X... II. ROMANS, NOUVELLES, ŒUVRES DIVERSES Travail Sarati le Terrible Le Père Serge. La Sonate à Kreutzer La Rue sans Joie Le Maître de Poste (Nostalgie) Le Rouge et le Noir Le Voleur de Femmes. Nuits de Prince Drôle de Drame (His First Offence) Graine au Vent (Alexandra) La Madone des Sleepings Les Pirates du Rail Mollenard Claudine La Caravane des Dieux Aloha, le Chant des Iles L'Empreinte du Dieu Leviathan Moi le Mort Le Joueur Le Père Goriot French Cancan Serae Panine La Double Mort de M. Bellot Chéri Bibi (La Nouvelle Aurore) Prisons de Femmes Emile Zola Jean Vignaud Léon Tolstoï Hugo Bettauer Pouchkine Stendahl Pierre Frondaie Joseph Kessel J. Storer-Clouston Delarue-Mardrus Maurice Dekobra O. P. Gilbert O. P. Gilbert Colette et YVilly Jacques de Bénac C. A. Gonnet Van der Meersch Julian Green Frank Toussaint Dostoieswky Honoré de Balzac Claude-André Puget Georges Ohnet André Beucler Francis Carco Gaston Leroux III. — SCENAROS INEDITS Abus de Confiance Sous les Ponts de Paris Trois Heures à vivre Galéjade Plus on est de fous... Croquemitaine Benzaï La Symphonie pathétique A Tous les Coins de Rues Casque d'Or Jean Jaurès La Citadelle du Silence Kamienko Sébastonol Le Corrupteur Pierre Wolff Pierre Wolff Marcel Achard Jean Boyer André Bigaud Alfred Machard Maurice Dekobra André Legrand et J.-A. Hache Pierre Brasseur André-Paul Antoine Abbé Orner Englebert Boitman Jacques de Bénac 164 CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CINE RAPHIE SE QUELQUES SUJETS NOUVEAUX de la Littérature Moderne Il existe, on le sait, un organisme qui groupe les sujets modernes présentant un caractère particulièrement cinématographi- que. La présentation de cet organisme : Synops, n'est plus à faire. Centralisant les sujets et les sélectionnant. Synops offre aux producteurs un choix de scénarios ou de romans pris tant parmi les œuvres déjà existantes de nos meilleurs auteurs que parmi celles qui sont en préparation, les classe suivant leur genre ou suivant les besoins respectifs des producteurs, allant même jusqu'à prévoir, parmi les acteurs ou les metteurs en scène, ceux qui sont les plus susceptibles de les réaliser. Parmi les récents sujets, citons : Courrier Sud, de Saint-Exupéry; .Les Beaux Jours, de Spaak et Viot; Sous les yeux d'Occident, de Conrad; Le Tueur, de Marcel Achard; La Renarde, de Mary Webb, déjà réalisés. Drôle de drame, adapté du roman de Sto- rer Clouston par Marcel Carné et dialogué par Jacques Prévert, sur le point d'être terminé, promet d'être un des plus grands succès de la saison prochaine. Enfin, Gueule d'amour, de Beucler, Lé- viathan, de Julien Green, Mollenard. de O.-P. Gilbert, Moi le Mort, de Franz Tous- saint, Les noces vénitiennes, d'Abel Her- mant, Le voyage surprise, de Jean Nohain, Diamant-Berger et Mireille, L'île des En- fants perdus, de Jacques Prévert, paraî- tront bientôt sur l'écran. Grâce à Synops, L'Equipage, de Kessel, La Bandera, de Mac Orlan, Le procureur Hallers, Le mort en fuite. Courrier Sud, etc., ont été vendus en Amérique. Synops a pu s'assurer la collaboration d'auteurs bien connus tels que : Achard Marcel, Alley Jean, Anouilh Jean, Arnoux Alexandre, Aurenche Jean, Bedel Maurice, Bost Pierre, Bousquet Jacques, Cami, Cassou Jean, Chadourne Marc, Cham- Dly, Constance Coline, Saint-Exupéry, Fleuret Fernand, Le Gentil, O.-P. Gilbert, Le Gouriadec, Gril Etienne, Humbourg Pier- re, Jeanson, Lustig, Mac Orlan, Passeur Ste- ve, Peyre Joseph, Prévert, Puget C.-A., Sa- lacrou Armand, Spaak, Toussaint Franz, Vialar Paul, Viot Jacques, Vitrac Boger, etc.. Voulant élargir son rôle, Synops va créer un Bulletin mensuel dont nous sommes heu- reux d'annoncer les premiers la parution et qui sera publié à partir du mois de juil- let. Ce bulletin établira un lien plus effectif entre producteurs et auteurs. Il sera repro- duit ici en partie et s'adressera spéciale- ment à ceux qui. producteurs, acteurs ou journalistes, ont un intérêt primordial à la sélection et à la réalisation des meilleurs sujets. Mentionnant par de courts résumés, les scénarios originaux, livres et nouvelles (te toutes provenances, parus ou à paraître, présentant un intérêt pour l'écran, il gui- dera utilement les producteurs dans leur choix et appellera l'attention des acteurs sur les rôles susceptibles de leur convenir. il sera complété par des échos sur la vie littéraire et cinématographique et réalisera ainsi le rapprochement de deux milieux qui ont intérêt à mieux se connaître et à tra- vailler en commun. Dès aujourd'hui, nous tenons à signaler quelques nouveaux sujets sélectionnés : Demain neuf heures, de Gina Kraus, la Vicky Baum de la jeune génération. C'est une comédie pleine d'humour et d'action qui se déroule entre 9 heures du soir et 9 heures du matin. Un couple séparé par un malentendu, se retrouve après mille péripé- ties, qui ont pour cadre une grande capi- tale avec ses plaisirs nocturnes : surpri- ses-parties, restaurants, soirées mondaines, bal de faubourg et banlieue campagnarde. Deux rôles de jeunes vedettes, un homme et une femme. Un film du genre Les Amants terribles. Remorques, de Boger Vercel, Histoire pa- thétique d'un remorqueur de sauvetage qui. au premier S.O.S. d'un navire grec en dé- tresse, quitte Brest et gagne la mer en plein ouragan. Son commandant, le capitaine Be- naud, est tiraillé entre l'amour qu'il porte à sa femme, faible et malade, et l'attirance de son magnifique métier. Bien qu'il ait réussi un sauvetage héroïque, il devra re- noncer à la prime par suite d'une louche machination du capitaine grec jusqu'au jour où la femme de celui-ci, qu'il a recueil- lie lors du naufrage, lui apportera, après des avances auxquelles il ne reste pas in- sensible, la preuve de la forfaiture de son mari. Ce sujet âpre et puissant comporte un rôle excellent pour Vanel. La Bolchaïa, de Champly. Tel est le sobriquet donné, dans une boîte de nuit d'Omsk à une femme, Lydia, que Heyrieux, membre d'une mission militaire française en Bussie blanche, a sauvée de la misère pendant l'hiver 1918-1919. Le sen- timent du devoir d'abord, l'amour par la suite lui font sacrifier à cette femme sa fortune, sa situation et même son honneur. Un jour, il découvre la vraie personnalité de Lydia qui est, en fait, une aristocrate russe et qui, ayant retrouvé un de ses an- ciens amis, le prince Loubov, abandonne Heyrieux et suit son nouvel amant qu'elle aime parce qu'il est de sa race... Heyrieux se fait tuer à la tête d'un déta- chement bolchevik lancé contre les aristo- crates blancs. Mort à quatre heures, de Pierre Hum- bourg. « Erik est mort », cette nouvelle frappe également trois femmes : Danaë, son épou- se, Isabelle, son amie, Dorothée, sa protec- trice. Elles se réunissent pour partager leur chagrin et évoquer chacune un des aspects de sa personnalité. MARIE BELL lin Carnet de Bal Une scène originale de Drôle de Drame avec Françoise Rosay et Jean-Louis Barrault. Trois hommes tentent chacun de distrai- re une de ces femmes et les emmènent loin de Paris. Mais la fatalité réunit ces trois couples et les femmes continuent de vivre avec leur mort, tandis que les hommes, bien vivants, s'irritent de cette lutte inégale avec le passé. Un jour paraît un bel inconnu, Carol, dont les trois femmes s'éprennent à la fois, chacune retrouvant en lui quelque chose d'Erik. Alors les trois hommes, à leur tour, se mettent à parler d'Erik et à le regretter. Mais Carol disparaîtra, le sou- venir d'Erik s'estompera et, la vie repre- nant le dessus, les trois hommes auront en- fin leur revanche. Le rendez-vous du dimanche soir. Ce roman policier pourrait donner un film aussi léger et aussi habile que L'In- trouvable. Un grand artiste est trouvé as- sassiné, la nuit devant sa villa. Sa femme, Marie Dario, célèbre chanteuse elle-même et l'amant de celle-ci, Jacques Berthier, sont chacun en droit d'accuser l'autre du meur- tre, mais l'amour l'emporte sur le reproche muet et douloureux qu'ils se font mutuelle- ment d'avoir mis un crime entre eux. Le sympathique commissaire Gilles, aidé de sa charmante fiancée Françoise, fera toute la lumière et trouvera le vrai coupable. Jules Berry est un Gilles tout indiqué. Fatôme. Qui ne se rappelle l'admirable film : Les Damnés de l'Océan, qui fut en son temps un des chefs-d'œuvre du muet? Voici, avec ce livre de Paul Vialar, l'occasion de bâtir sur les mêmes éléments un film aussi puis- sant. Fatôme, un patron pêcheur débordant de vie et d'insouciance, que la passion pour une fille pousse jusqu'à la limite du cri- me (un beau rôle pour Gabin!). La vie d'un port. Une scène magnifique, la nuit, sur une mer déchaînée; Fantôme aborde un pé- trolier abandonné, laisse s'accomplir la fa- talité et fera disparaître le dernier occupant pour toucher une forte prime. Il s'aperçoit alors que celle qu'il aime ne mérite pas son amour, et il s'éloigne, apaisé, libéré, rêvant à un bateau neuf, à l'avenir... ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CANE 165 FR RAPH1E SE French Cinéma Deserves World Wide Attention In the important daily newspaper Le Journal, the well known film di- recteur Jacques Feyder has just writ- ten : « The History of Painting is no- thing but a continuation of displa- cements, in time and space, of the attraction pôles of Art. Under the skies of Florence, on the burnt earth of Sienna, Schools first triumph; then, as though tired of the sun, Art emigrates towards Flemish fogs. Nu- remberg and Seville mark the next laps. At the beginning of this Cen- tury, it is at Barbizon. Since... « As I think over the last twenty- five years, I realize that the Art of the Cinéma was born in France, that its «stars» — before the word exis- ted — had thoroughly French na- mes : Suzanne Grandais, Fabrèges, Yvonne Le Bret; that the first film directors were Léonce Perret, Pouc- tal, LojJs Feuiilade; and, that, wi- thout Max Linder, Charlie Chaplin would not hâve existed : he has often admitted so hîmself. « A little later, when the Joinville and Epinay studios were being shelled-over there, on the warm and golden coast of the Pacific, Holly- wood was born. The Cinéma art seemed, from the onset, to hâve found its rightful background there, and, through Forfaiture {The Cheat) (remember Sessue Hayakawa driving down the white hot seal on Fanny Ward's shoulder), the world knew a new sort of émotion. Intolérance by D. W. Griffith, Pour sauver sa Race (Blue Blazes Raw- den), by Thomas Ince, William S. Hart and Bessie Love complète the spell. It is the great period of the Triangle and Famoiis Players Lasky pictures. After the war, do not look for the pôle of the Cinéma Art in the United States : the Merchants hâve entered the temple. Five-reelers are being made in séries, in a three-week time. « Suddenly, one day, over the Black Forest, appears the grinning mask of Doctor Caligari, between the pictural triangulations of a « Hoff- mannesque » town. The German ci- néma, which, iuring the Great war, was obliged to feei itself on its own substance, then produced the fan- tastic taies, and the darkest dra- masj, of an essentially national cha- racter, such as The Three Candies, Nju, Wax Muséum, TheNight of Saint- Sylvestre, until the day when, beco- ming more human, it gave us The last laugh and Variety. « The Cinéma Art had crossed the Rhine. « But the merchants, in their turn, enter the German studios. Internatio- nal and commercial films were at- tempted, to compete with American production. The fight did not last long, and, as most of the posfc-war French producers, the German pro- ducers were soon able to meditate on the inconveniencies which the cinéma brings upon itself when it looses its national character. « And then came the talkies... the triumph of The Jazz Singer and Broadway Melody. In Europe, it is ruin... Short sighted people unité to try and overthrow talkies because they do not uinderstand that this boom of the sound, launched by the Ame- ricans, is going to give the French Cinéma the chance of once more be- coming national. Of course, difficul- ties are numerous : technics, money, inspiration, one looks for a way. But one evening, on a screen appears Under the Roofs of Paris by René Clair. « The French Cinéma is born again. « Today this renaissance is affir- med, thanks to you, Raymond Ber- nard, René Clair, Duvivier, Jean Be- noit-Lévy, Marcel l'Herbier, Renoir, — and I forget to mention others — ol i f riends, who, like myself , hâve tired your eyes in the light of the stu- dio lamps, and whose names, beco- ming more and more well known, si- gnify that your invisible personality becomes for the public, an élément of attraction of as great an impor- tance as the face or the sex-appeal of a star. The French Cinéma is born Jany Holt esc l'émouvante interprète de Troïka sur ia Piste Blanche, un film de Jean Dréville again, and is getting stronger because people like Marc Allégret, Pierre Bil- Ion, Marcel Carné, Pierre Chenal, are bringing it the young blood which ail art requires. « In this balance sheet of brains and backbones, I would not think of forgetting the music-writers, the ca- meramen, the decorators, the costu- mers ; I also think of our engineers, and of our technicians. In Hollywood, Lonion, Berlin, the French-made « Debrie » caméras are highly appre- ciated. « Our Cinéma tends to find again its past grandeur. It could in a short time surpass, by its quality, any other production, because already it posses- ses ail the possibilities for doing so — - the talent and the originality of its directors; the personality, the charm, the « finesse » and the intelli- gence of its actors; the verve, the wit, the subtility of its authors, are the éléments of this renaissance. The si- lent cinéma dii not perfectly suit the French tempérament : sound has Un Carnet de Bal Le plus grand film français réalisé à ce jour 166 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ allowed this tempérament to blos- som. » * One must not think that Jacques Feyder's cry of joy before the work of his comrades is pure vanity. Certainly he has friendship for them. But this has never prevented him from judging strictly, and often severly, the work of the Paris stu- dios. If Jacques Feyder esteems that French production is actually good, one may believe him. He thus con- firai the opinion which we hâve already been given by impartial fo- reign personalities. France, for the lest two yeats, has entered upon the CINE FR MPH1E Gaby Morlay, Jean Gabin, vedettes du film de Raymond Rouleau "Le Messager" d'après H. Bernstein. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ best phase of her cinéma activities. Thus, let us draw the attention of our friends, ail the world over, to the French Cinéma. At the same time as they visit the curious and artificial town built on the banks of the Seine, we will advise them to spend a few evenings in Paris Motion Picture Théâtres. They will find there productions of various kind, which, for the greater part, they will not be able to see in their own countries, and which they will certainly enjoy. The Cinéma Art is now a product of the French land, as simple as its flowers and its fruits. P.-A. HARLÉ. FRENCH PICTDRES HEAD EUROPEAN PRODUCTION hy Pierre AUTRE Three months ago, we wrote, in thèse colums, that « the year 1936 had definitely shown the supremacij of French films in France ». And we concluded : « Producers of French films are now tending to aban- don filins of little importance, chiefly made for the local market, in favor of work on a large scale, destined for the International markets ». The last quarter of the year, which is just about to finish, has proved more than one could expect of French production ; the big improvnient of pictures made in 193(5 has born fruit, efforts of the French pro- ducers bave given unexpected resitlts. At the end of this month of June 1937, we can truthfully say : « Not only hâve French films the supremacy in France, but, more- over, they definitely heacH European pro- duction. In quality, they are now second only to Hollywood productions. Never, since the pre-war days of 1912, 1913, 1914, has the position of the French film, been so secure. On ail Continental markets, French pro- duction has again found its réputation. This excellent réputation has been acquired, not by means of propaganda, as, until now, direct propaganda, for French films and stars, never existed abroad, but only by the quality of the films produced and exhi- bited. Exhibition, in Foreign countries, of French films, such as Mayerling, Un Grand Amour de Beethoven, Hélène, La Belle Equipe, Le Roman d'un Tricheur, Jenny, L'appel du Silence, Les Bas-fonds, Nitchevo, s given foreign patrons, the best idea of the quality and ihe originality of the French Production. And, furthermere, thèse pictures hâve shown a defr '-acy on other European productions. n£SF chance for French Industry ** since 1914, as due to its impro- ving quality, its production now takes the second place in the world, following American films. It is only now that we are able to forsee what flight French production will be able to take, provided the leaders of our Indus- try, and everybody connected with it, do their best to encourage and to help it. French Pictures head European production It is not, a matter of pride to say that now, French pictures head European pro- ductions. Facts speak for themselves : If we throw a very quick glance at the productions of other European countries, we find that this is the pure truth. For ins- tance, we are obliged, very impartially, to notice that British films, with a few excep- tions, such as Eléphant Boy, Farewell Again, Wings of the Morning, Love from a Stranger and two programme pictures, Lon- don Melody and Strangers on Honeymoon, are not of such a high standard, and, more- over, are not very appreciated on non- English speaking markets. Since, Henry VIII and The Ghost Goes West, we are still waiting for the big British pictures which will arouse the enthousiasm of the world markets. Will Knight Without Armour or Victoria the Great ? If we consider German production, it is not unfair to say that its quality is no lon- ger up to the standard of the glorious days when Erich Pommer produced Variety, Métro polis, Asphalt, and later Blue Angel, Congress Dances, Tumultes, and when great crowds lined up at the doors of the world cinémas to see Liebelei and Madchen in Uniform. We are still waiting for big German films and the fact that only 5 German speaking films hâve been exhibited in Paris since January lst, which is the lowest number ever reached, shows that German Produc- tion is not what it used to be. Let us continue our tour of Europe : Aus- trian producers who once gave us master- pieces, such as the famous Ùnfinished Sym- phony and Masquerade, seem to hâve stop- ped production of the same quality. Buda-Pest, which once produced some interesting films, also seems to hâve with- drawn big productions. In any case, one does not hear much about films from thèse countries, now. Concerning Italy, we are still waiting for Scipion l'Africain. The enormous success, in Paris, of The White Squadron, which has been carrying on a continuons run since February, in the 500-seater théâtre, Studio de l'Etoile, shows possibilities of good production in this country. But this is the only Italian picture shown hère this year. Let us forget Spanish production, stop- ped by the Civil War. But what about Sweden, which was once one of the best European producing coun- tries, especially for quality ? Sound has corne and Swedish pictures are no longer to be seen on the world screens. The same can be said of Denmark. To conclude, consider Bussian pictures... Until now, the Soviet films were political propaganda rather than entertainment, and for this reason, hâve every often been ban- ned in many countries. As a resuit of this investigation, there is cixxxixixuixxxxxxxxKXxa no doubt that it is the French film which now cornes immediately after American Productions, because of the number of films of good quaiitv. Xo other European country can compete with the numerous big and excellent films which hâve been produced in France this last year. 75 FRENCH PICTURES PRODUCED DURING THE FIRST SIX MONTHS OF 1937 Careful statistics, which hâve just been completed, show that 75 French Featuve Films hâve been produced during the first six months of 1937. Thèse figures hâve never before been reached sincc the advpnt of the « talkie » in France. On thèse 75 films, 30 hâve already been trade shown and exhibited, 25 are comple- ted or in the cutting rooms, and about 20 are in the making. BEST FRENCH FtLMS OF THE HALF-YEAR Hère is a rapid review of the best French films shown since January lst, and espe- cially those of international value. LA GRANDE ILLUSION (The Great Illusion). — Spécial mention should be made of this film, which we place at the head of ail the French films produced and shown this year. It has bee directed by Jean Renoir ; the story, by Charles Spaak and Jean Renoir, deals with French offi- cers, prisoners in Germany, during the Great War. This film constitutes one of the most powerful huinan dramas ever put on the screen ; it is living, natural and true, and everyone will be touched by its sim- plicity ' and the noble thoughts which it inspires. In this film the French, German, English and Russian characters ail speak their own language. There is no attempt at nationalism or internationalism in this film, which has been treated with great impartiality. Cast includes Jean Gabin, who wins more laurels for himself in this film, Pierre Fresnay, Erich Von Stroheim (as good as in his Hollywood films), and the German actress, Dita Parlo. This is one of the greatest achievements of the French cinéma. LES PERLES DE LA COURONNE Pearls of the Crown). — This much tal- ked of film, by Sacha Guitry, which was released in Paris on the eve of the corona- tion of H. M. King George VI of England, and which deals with the pearls in the English crown, is the most ambitious effort of the French cinéma, as far as cost and the luxury of its production is concerned. An original story, very witty dialogue, excel- lent cast with French, English, and Italian stars each speaking their own language; something new and interesting. PEPE LE MOKO. — An excellent film directed by Julien Duvivier, with Jean Gabin, Mireille Ralin, Lucas Gridoux and Line Noro. The subject is an original gangster story, in the Arabian district of Algiers, the Casbah. MADEMOISELLE DOCTEUR. — Direc- ted by G. W. Pabst, a spy story with action in Salonica, during the Great War. German star Dita Parlo, French players : Pierre Blanchar, Pierre Fresnay, Jean-Louis Bar- 167 Margaret Lindsay dans Ile de Furie rault, make up the cast of this interesting film, of which Edmond Gréville will make, in London, an English speaking version, foi- Max Schach. CARGAISON BLANCHE (The Way To Rio). — This is for adult audiences as it deals with white slave traffic to South America. Kate von Nagy and Jean-Pierre Aumont are the stars of this film, which is well directed by Robert Siodmak. GRIBOUILLE. -- Directed by Marc Allé- gret, taken from Marcel Achard's novel ; with Raimu, Gilbert Gil, and a new French talent, charming Michèle Morgan. This ori- ginal comedy, of which the story is very clever, is full of good taste and fine wit, and is considered an outstanding success. Among the other French films shown since January lst, let us note : NUITS DE FEU (Nights of Fire). — Directed by Marcel L'Herbier, starring Gaby Morlay and Victor Francen, a Rus- sian story from Tolstoi's « The Living Corpse » . A NOUS DEUX MADAME LA VIE (So What... Life). — A satirist comedy by Yves Mirande, with Simone Berriau, André Luguet and Jean-Louis Barrault. TROÏKA, ON THE WHITE TRACK. — Di- rected by Jean Dréville, a war smuggling and maternai love drama, in Poland. Jany Holt, Jean Murât, Charles Vanel and Pierre Magnier are included in the cast. BOISSIERE. — An adaptation from Pierre Benoit's novel, directed by Fernand Rivers, with Spinelly. piiiiiiiiiriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuii iiiiiiniiinmnnmus | RAIMU - FERNANDEL j | et JULES BERRY dans j Iles ROIS dd SPORT I = Mite en Scène de Pierre COLOMBIER = HXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXYT Let us also mention some good pro- gramme films which may interest patrons of some foreign countries : La Danseuse rouge (Red Dancer), Rendez-vous Champs- Elysées, Franco de Port (Via Buenos Ayres), Police Mondaine, A Woman of no Impor- tance. FRENCH FILMS COMPLETED BUT NOT YET RELEASED For the first time, French studios hâve shown great activity during the win»"~ season, and it seems that work is regular and that there are no longer periods of two or three weeks during which studio wor- kers were unemployed. The new social laws which resulted in the 45 % increase of the cost of French production, may hâve had the good resuit of balancing and spreading regularity work in the studios. Big French films hâve been made which will probably not be seen before next sea- son. LE MENSONGE DE NINA PETROVNA (Nina Petrovna's Lie), directed by Tourjans- ky, starring Fernand Gravey and Isa Miran- da. This is the only film in which Gravey will appear, in France, this year. Story is in 1900 at the Impérial Courts of Russia and of Austria. Some important parts of the film hâve been shot in the Alps and in Vienna. One remembers that a silent ver- sion of this film was made at the Ufa Stu- dios, Berlin, in 1929, starring Brigitte Helm and Francis Lederer. YOSHIVARA. — A Japanese story with action in the days before the 1905 Russian- Japonese war. The fanions Japonese-Ameri- can star of silent films, Sessue Hayakawa, makes his return in this film of which the story is by Maurice Dekobra, and which has been directed by Max Ophuls. Others in the cast are: Pierre Richard-Willm, Mi- chido Tanaka, and Ronald Toutain. Lavish scenery has been built for this film, sho- wing a whole district of Tokio in 1904. LA BATAILLE SILENCIEUSE (The Silent Battle). — A gigantic police film with action in Paris, Switzerland, Austria, Bulgaria, ail, along the line of the Simplon- Orient-Express. Pierre Billon who directed this film, shot important scènes on location in Bulgaria and in the countries crossed by the railway. Cast includes Pierre Fresnay, Kate de Nagy and Michel Simon. It is expec- ted to be a big picture. REGAIN. — This picture has been pro- duced and directed by Marcel Pagnol, the famous author and director of Topaze, Ma- rins, Fanny and César, and who also made the film Angele, from Jean Giono's novel. Regain in also taken from a novel by Jean Giono, and its action is set in a little vil- lage in the South of France wich has been especially built for the purpose. Fernan- del, Gabriel Gabrio, Orane Demasis lead the cast of this typical and outstanding French film. LA DAME DE PIQUE (The Queen of Spades). — Directed by Fedor Ozep, from Pouchkine's novel. This film has a Russian background and is played by Pierre Blan- char and Madeleine Ozeray. FEU! — A patriotic and maritime dra- me directed by Jacques de Baroncelli, star- ring Edwige Feuillère and Victor Francen. 168 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ DOUBLE CRIME SUR LA LIGNE MA- GINOT (Double Crime on the Maginot Li- ne). - An important spy piétine, directed by Félix Gandéra, frora a novel by Pierre Nord. Action is set in the famous .Maginot Line of Forts on the Freneli border. Stars of the film are Vera Korène ond Victor Francen. Big scenery lias been necessary for this film, for which ail the underground forts hâve been re-built at the studios. LA CITADELLE DU SILENCE (Citadel of Silence)'. - Directed by Marcel Lherbier. This is the only film in which the Freneh star Annabella will play, in France, this year. The .story is in Poland, during the Soviet invasion, in 1920. Pierre Renoir and Larquey are also casted in this film. LE MESSAGER. — This famous play by Henry Bernstein bas been adapted for the screen and directed by Raymond Roul- leau. Stars are Gaby Morlay, Jean Gabin and Jean-Pierre Aumont. UN CARNET DE BAL. — An original picture written and directed by Julien Du- vivier. Ail star Casl : Harry Baur, Marie Bell, Pierre Blanchar, Françoise Rosay, Louis Jouvet, Fernandel, Victor Francen, Pierre Richard-Willm and Raimu. Important scènes on location, shot in Italy and in the Alps. MADEMOISELLE MA MERE. — A charming comedy by Louis Verneuil, direc- ted by Henri Decoin and starring the young, but famous Freneh star, Danielle Darriëux, who will shortly be leaving for America. SARATI LE TERRIBLE. — Jean Vi- gnault's novel, already screened in a silent version, bas now been produced and direc- ted by André Hugon with Harry Baur in the title rôle. Important scènes shot at the docks of Algiers' harbour. Cast also inclu- CINE FR RAPHIE SE ffk jnRQ^f a jm Imfj LXXXXXXXXXXXXXXXXXXXYYTl under tropical sun, with an unit which stayed there for two months. Star of the film is Harry Baur, and the cast includes Raymond Segard, Charles Deschamps, G; le Dita Parlo dans La Grande Illusion. des a new talent, Jacqueline Laurent, and Georges Rigaud, ready to go to Hollywood where he will partner Marlène Dietrich. LES HOMMES SANS NOMS. — A big pictures on the Foreign Légion, mainly pro- duced in Morocco by Jean Vallée. Cast in- cludes Constant Rémy and Tania Fédor. PICTURES IN THE MAKING Among the pictures now in course of production, the most important are : LES SECRETS DE LA MER ROUGE (Secrets of the Red Sea). — This film, direc- ted by Richard Pottier, is expected to be one of the main Freneh films of the year. Story is by the famous Freneh adventurer, Henry de Monfreid, and bas as background, Freneh Somaliîand and the isles of the Red Sea. The main scènes of the film were shot. Larquey. Jules Berry. Armand Bernard, dans le grand film de Pierre Colombier, Le Club des Aristocrates distribué par les Films J. Sefert. by Basset, and last, but not least, Henry d( Monfreild, as «himself». DROLE DE DRAME. — From the En, glish novei « His First Oflfence», by J. Sto! rer-Clouston. Directed by the young Freneh director, Marcel Carné, already famous for his first film Jenny. Action is set in Londonj in 1900, and this détective story is at the) same tirhe a humourous film. Cast inciii des : Françoise Rosay, Louis Jouvet, Micheï Simon, Jean-Louis Barrault, Jean-Pierre AuS mont, and a new talent Nadine Vogel. il is certain that, due to the personality oit the director, and the care taken in the ma- king, this wiî] be one of the biggesi Freneli) films of the year. ABUS DE CONFIANCE A draina by Pierre Wolff, directed by Henri Decoin and starring Danielle Darriëux. NOSTALGIE. — Adapted from a Rus- sian .novel, «The Post Master», by Pouch- kine, is brought to the screen and directed by a Russian director, Tourjansky, with a cast including Georges Rigaud, Harry Baur and Jeanine Crispin. LEGIONS D'HONNEUR. The majority of the scènes for this film were shot, by the director Maurice Gleize, in the Freneh Sahara, as the story deals with the spécial body of Freneh mounted soldiers on drome- daries, known as « Légions d'honneur ». Cast includes Charles Vanel and Abel Jac- quin. J'ACCUSE. — The famous Freneh di- rector Abel Gance, who made Napoléon, is working on the production of a new and talking version of his famous silent film: J'accuse. Victor Francen, Jean-Louis Barrault, Jean Max, Renée Devillers and Line Noro are in the cast. LA DAME DE MALACCA. — An adven- ture film, adapted from .Maurice Dekobra's novel, and directed by Marc Allégret, with Edwige Feuillère and Pierre Richard-Willm. L'ESCADRILLE DE LA CHANCE» — Directed by Max de Vaucorbeil, from a no- vel by the Freneh deputy, Jean-Michel Re- naitour. Outdoor scènes fo this aviation film were made in Morocco. Cast includes Lily Damita and Charles Vanel. SŒURS D'ARMES (Sislers in Arms). - Director of the famous L'Appel du silence, Léon Poirier is now producing Sœurs d'ar- mes, which shows the life of the Freneh he- roine, Louise de Bettignies, in the North of France, invaded by Germany, during the war. Outdoor scènes are being made in Lille and in Brusseïs. Jeanne Sully and Josette Day are in the leading rôles. IRENEE (Le Schi>ountz). -- A new film, written and directed by Marcel Pagnol which is a satire on the studios and cinéma circles. Fernandel is taking the lead. L'HABIT VERT. - - An adaptation of a famous satirist play of the 1910 days on the Freneh Academy. Cast includes besl Freneh stage actors : Elvire Popesco, Vic- tor Boucher, Jules Berry, André Lefaur, Larquev and Meg Lemonnier. ALOHA LE CHANT DES ILES. — Di- rected by Léon Mathot, with Danielle Parola and Jean Murât. Outdoor scènes hâve been shot in Morocco. - ANS D'EFFORTS LES PLUS GRANDS FILNS AVEC LES PLUS GRANDES VEDETTES FRANÇAISES LES DISTRIBUTEURS FWIOIS ADMINISTRATEUR UNIQUE : MAURICE LE; Ml = CHAMPS-ELYSÉES = PARIS ( DIRECTEUR : W. M. SASSOON *ÊLÊPHONE : BALZAC-38-10 Et3Ô- eSH ■ LE SEUL FILM QUE TOURNERA FRANCE CETTE ANNEE M ■CM I^E SORTIRA . POUR LES FETES NOËL LES PRODUCTIONS DAVEN LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS PIERRE i • 1 » 1 .ANCHAR DANS ï •""^^^V. ^S vV^SÏ \ J ■ ■ , :' ■■■ ^ . ■ ■H >*** i 1 * i (LE COURRIER DE LYON) WffSftSBm m AVEC DORVILLE Et JACQUE5 COPEAU MISE EN 5CÊME DE MAURICE LEHNANN VENTE A L'ETRANGER FILMS AGIMAN \J\\ lc0$ ■-?$> *«. S ->X& ô^ vHc>v si* c^ G^ ^ «sas SACHA GUITRY JAC°vm»Emç 5UZY PRIM ***W Va PIERRE^!: Ak >* ^A5 AU* s? fe *< £s ^A ^ ''7 ".,■ ®À r<'lc de dr i le terrible). Ile) and adresses re. Mireille Balin ng star of Pépé le Moko), on lias acquired its own particular character. French •lion is typical : La guindé illusion, Moko, Les perles de la Couronne îe best examples. Il is interesling to note lhat, for the firsi lime, since January lst, the number of French films shown in France bas increa- sed by '.YÀ ', while Ihc number of foreign films shown during the samc period, bas decreased bj au .. The revival of French films which started two years ago bas been accomplished and the French Cinéma now stands secure. The International value of the best French Jilms cannot be discussed. In spite of inaiiy difficultés, independent French Producers hâve achieved a marvel- lous programme of fi.ms which will go ail the world over. Thère will be ab< 140 French fihllijtf^tLjced in 1937. \Y. forsee lhal hjJf>iflS>HTs' number will be of excellent va>8^ïoi yforcVn countries Never, sanec pwAvai' dmys, bas French Production had suTh an çpnbrtunit) of pro- wing ils w\i Pierre .ifilré. URS FRANÇAIS PRES 'Sa 'i\ 3|^2 2 BR /i y -.•-'•X 4» ^^h P— ~ VNîCW^ e; »• [§»" te «ai à| TA* ^^C^ JOUI' LEJ DISTRIBUTEUR) FRMCAI* 122= CHAMPS-ELYSÉES PARIS BALZAC: 38- 10 et 38 -11 rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx? cime n< RAPHIE SE 179 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ eomedy, directed by Pierre Colombier, with Elvire Popesco and Jules Berry. PORTE-VEINE. — A eomedy, with Lu- cien Baroux, directed by André Bertho- mieu. 9 " L'ALIBI. — A draina by Marcel Achard. directed by Pierre Chenal, with Erich von Stroheim, Albert Préjean and Jany Holt. PLANS FOR PRODUCTION OF THE SECOND HALF OF 1937 At the présent time, French producers are working hard on préparation of new films, which will be brought before the caméras in the near future. There are many films an- nounced. The main ones are : La Sonate à Kreutzer, by Tolstoï, The Puritan, by Liam O'Flaherty, author of The Informer, Travail (Labour), by Emile Zola; .4 inan in revolt, by Maurice Larrouy; Hu- meurs, an original story by Simon Gentil- Ion; Alexandra, by Lucie Delarue-Mardrus; French-Cancan, in which Danielle Darrieux will star; Sarjevo, by Joseph Kessel; Naples au baiser de feu, starring Tino Rossi, and Viviane Romance; Mollenard, by O.-P. Gil- bert; Nuits de Prince, by Joseph Kessel; Ya- milé sous les Cèdres, by Henry Bordeaux, of the French Academy, which will be made entirely in Syria. A woman in the' Storm. which will be produced in Dalmatia. Eeole de joie, directed, by Léonide Moguy, a film on French youth. The Joyless street. . .Father Serge, Life of Jean Jaurès, The Cheat (Forfaiture) a talking version of the famous silent film, with Sessue Yayaka- wa. L'empreinte de Dieu, by Maxence van Der Meersch, The Master of silence, by Jac- ques de Baroncelli, The Lyons' mail; The Lafarge Case; S.O.S. Titanic; Volpone. La Marseillaise bv Jean Renoir, etc.. NEW TRENDS OF FRENCH PRODUCTION One can see, by the long enumeration, above, that the French production of 1937 will be the most important, ever. What is important to notice is that small stories, local films, vulgar farces, military sketches, etc., are, little by lit t le being abandoned by French producers, in favor of deeper sub- jects of more interest and capable of enter- taining world audiences. Another characteristic of the French pro- duction is the high number of films of which the majority of scènes hâve been Victor Francen et Camille Bert dans Feu, un film de Jacques de Baroncelli made on location. Soinaliland and the Red Sea for Les secrets de la Mer Rouge; Alsa- ce, for La grande illusion; Italy and the Alps for Un Carnei de Bal; Morocco for Feu, L'Escadrille de la Chance, and Les Hom- mes sans noms; Algiers for Sarati le Ter- rible; Switzerland for Le mensonge de Nina Petrovna; the Sahara for Légions d'hon- neur; Belgium for Sœurs d'armes; Bulgaria, Switzerland, Austria and Corsica for La Bataille silencieuse, etc. If weil established French directors, such as Jean Renoir, Julien Duvivier, Jean Be- noit Lévy, Raymond Bernard, Marcel Lher- bier, Léon Poirier, André Berthomieu, are carring on their work, there is now an outstanding team of new and young French directors : Marcel Carné (Jenng, Drôle de drame), Richard Pottier (Les secrets de la Mer Rouge), Pierre Chenal {L'homme de nulle pari. Alibi), Pierre Billon (Courrier Sud, La Bataille silencieuse), Marc Allé- gret (Sous les yeux de l'Occident, Gri- bouille). New French stars are coming into their own, while young French stars, such as Annabella, Danielle Darrieux, and Georges Rigaud are being claimed by Hollywood. New talents are growing up in the French studios : Nadine Vogel (in Drôle de drame). Jacqueline Laurent ('-^ Sarati le terrible). Michèle Morgan (in Gribouille) and adresses such as Viviane Romance, Mireille Balin (the beautiful young star of Pépé le Moko), and Junie Astor. French production lias acquired its own Personal and particular character. French production is typical : La grande illusion, Pépé le Moko, Les perles de la Couronne are the best examples. R is interesling to note that, for the first time, since January lst, the number of French films shown in France bas increa- sed by 33 ',, while the number of foreign films shown during the saint' period, has decreased by 30 ',. The revival of French films which started two years ago has been accomplished and the French Cinéma now stands secure. The International value of the best French films cannot be discussed. In spite of many difficulties, independent French Producers hâve achieved a marvel- lous programme of films which will go ail the world over. There will be about 130 to 140 French films produced in 1937. We can forsee that half of this number will be of excellent vaine for foreign countries Never, since pre-war days, has French Production had such an opporiunity of pro- vins* its worth! -- Pierre Autre. EN FRANGE APPAREILS I NSTALLES BROCKUSS-SIMPLEX.S.A. 6,rue guillaume-tell.PARIS (i7<) carnot 99-50^51 180 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE *♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ XE DER FRANZOSISCHE FILM HAT WELTGELTUNG Jacques Feyder, Frankreichs gros- ser Régisseur, schreibt im Journal : Die Geschichte der Malerei ist nur eine Wanderung durch Raum und Zeit. Unter dem Himmel von Florenz, auf dem brennenden Boden von Siena entstehen zuerst die Schulen, die ailes iiberglânzen. Dann wandert die Kunst, gleich als wâre sie der Sonne miide, nach dem nebligen Flandern- aus. Niirnberg und Sevilla sind die nâchsten Marksteine. Zu Anfang die- sen Jahrhunderts ist sie in Barbizon. Seitdem... Ruckblickend auf die letzten fiinf- undzwanzig Jahre stell ich fest dass die Filmkunst in Frankreich zur Welt kam. Ihre « Stars », herrlich wie die Sterne an schonen Sommerabenden, trugen unsere Namen: Suzanne Gran- dais, Fabrèges, Yvonne Le Bret; die ersten « Direktoren » waren Léonce Perret, Pouctal, Louis Feuillade; obne Max Linder wiirde es keinen Chariot geben. Charlie Chaplin hat es oft ver- sichert. Ein wenig spater, als die Ateliers von Joinville und von Epinay unter Geschutzfeuer lagen, erwachs an der îauen, goldenen Kiiste des Stillen Ocean'^ Hollywood. Hier finiet die Filmkunst ihren wahren Platz, und durch « Forfaiture » ... erinnern wir uns nur, wie der weissgliihende Stem- pel der Sessue Hayakawa sich der Schulter der Fanny Ward eindriickt — lernte die Welt eine neue Kunst kennen. « Intolérance » von Griffith, « Pour sauver sa race » von Thomas ïnce, William Hart und Bessie Love geben dieser neuen Avt von Filmen ihre Vollendung. Das ist die grosse Epoche der Filme « Triangle :> und « Famous Players Lasky ». Nach dem Kriege diirfen wir das Centrum der Filmkunst nicht mehr in den Vereinigten Staaten von Nord Amerika suchen : die Wechsler draïi- gen in den Tempel. Man dreht Serien von «.• five-reels » in drei Wochen. Plotzîich, eines Tages, grinst iïber den Schwarzwald die Maske des Dr. Caligari zwischen pitoresken Aufnah- men einer E. T. A. Hoffmannschn Stadt. Der Deutsche Film, der wah- rend des Krieges gezwungen war, sich aus Eigenem zii ergânzen, schuf jene phantastischen Erzâhlungen wesent- lich vblkischer Eingebung, ail dièse diisteren Dramen von den « Drei Lich- tern» zu «Nju», vom « Wachsfiguren- kabinett » und der « Silvesternacht » bis zu den rein menschlichen Proble- men des « Letzten Mannes » und des « Variété ». Damit uberschritt die Filmkunst den Rhein. Aber auch in die Deutschen Ateiiers drangen die Handelsleutc-, Man ver- suchte internationale, markgângige Filme zu machen und dem amerika- nischen Film Konkurenz zu machen. Der Kampf dauerte nicht lange. Wie die meisten franzosischen Nach- kriegsproduzenten konnen die deut- schen Produzenten balt uber die ublen Folgen nachdenken, die sich ergeben, wenn der Film seinen Volk- scharakter verliert. Der Tonfilm erscheint : Triumph des « Jazzsânger » und der « Broad- waymelodie ». Das bedeutet in Europa den Zusammembr'uch. Kurzsichtige Menschen bringen eine Reihe von Be- weisen, um den Tonfilm nicht auf- kommen zu lassen, denn sie verstehen nicht diesen «ffex O ^ H. ^w M m ; Victor Francen et Suzy Prim dans l'Appel de la Vie Nuestro cine aspira en hallar de nuevo su importancia de otros liem- pos. El prodria en brève dejar atrâs cualquiera producciôn, pues ya lleva en potencia, todas las posibilidades. El ingenio y la originalidad de sas directores de escena, la personalidad, el encan.o y la tenuidad de sus artis- tas, el nùmen, la sutileza y la gracia de sus autores son los elementos de dicho renacimiento. El cine mudo no convenia que de una manera imper- fecta al temperamento francés; el cine sonoro ha permitido la dilata- cion de su ânimo y de su corazon ». No se vea presuncion en el grito de alegria de Jacques Feyder delante la tarea de sus colegas. Por cierto, tiene amistad para ellos, pero eso no le ha nunca impedido juzgar estricta- mente, y a veces con severidad, el trabajo de los estudios parisienses. Si Feyder estima de buenas pro- priedades la producciôn francesa actual, se le puede créer. Ello con- firma el juicio expresado por perso- nalidades extranjeras muy desapasio- nadas : Francia ha entrado desde hace dos anos en la mejor fase de sus creaciones cinematogrâficas. Llamamos pues sobre las peliculas de este pais, la atenciôn de nuestros amigos del mundo entero. Al misrno tiempo que visiîarân la curiosa ciudad artificial edificada a crillas del Sena. les aconsejamos dedicar algunas noches a los saîones parisienses. Presenciarân alli obras muy dife- rentes, el mayor numéro de las cuales no podrian ver en su propio pais, y que indudablemente les deleitarân. El arte cinematogrâfico en Fran- cia, est hoy en dia, un producto del terruno, tan sencillo como sus flores y sus frutas. P.-A. HARLÉ. 184 rYmXYXXXXXXTXXXXXXXXX^ CINE RAPH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Una Production Importantisima Lejos de infirmar lo que deeiamos en la précédente crôniea del mes de marzo, a propôsito de una producciôn creciente en calidad y en cantidad, los très meses pasa- dos no han hecho mas que fortalecer esta opinion. Hemos trabajado muchisimo, y sucesi- vamente se han presentado peliculas de retumbo internacional, como Les Perles de la Couronne, de una belleza incontes- table; La Grande Illusion, obra de honda emociôn y nobleza, realizada por Jean Renoir como un verdadero acto de fe; grandes producciones como La Danseuse Rouge, Boissièi'e, Mademoiselle Docteur. A Nous Deux Madame la Vie, Nuits de Feu, Gribouille, Ignace, Marthe Richard, han suministrado la prueba que el cine francés no tropezaba con las difficultades del mo- mento y se organizaba en las nuevas con- diciones de trabajo de los estudios. Pero grandes films quedan aûn para sa- lir, que han sido rodados en estos ûltimos tiempos : Le Mensonge de Nina Petrovna, drama de amior realizado en magnificos paisajes, é interpretado por Fernand Gra- vet é Isa Miranda; La Bataille Silencieuse, apasionante comedia de aventuras en el Oriente-Express y en paises balkânicos; La Dame de Pique, rica y patética ilustra- ciôn de la obra de Pouchkine; Yoshiwara, gran pelicula de ambiente japonés; Feu, pelicula maritima de J. de Baroncelli, con Edwige Feuillère y Francen; Troïka sur la Piste Blanche, de Jean Dréville, con Jany Holt, Charles Vanel, Jean Murât; Double Crime sur la Ligne Maginot, pelicula de aventuras en las fortelezas subterraneas de la frontera franco-alemana; La Citadelle du Silence, de Marcel L'Herbier, con Anna- bella y Pierre Renoir; Le Messager, de Henry Bernstein, delicado argumento sen- timental y psicolôgico, con Gaby Morlay, Jean Gabin y J.-P. Aumont. Otros grandes films, rodados en exterio- res por la mayor parte de sus cuadros, son : Les Hommes sans Nom, por Jean Val- lée, sobre la Légion Extranjera; Sarati le Terrible, de J. Vignaud, que André Hugon impresionô en el puerto de Argel, con Har- ry Baur; Les Secrets de la Mer Rouge, de H. de Monfreid, realizado por Henri Pot- tier en la Cuesta de Somalis, tambien con Harry Baur; Arsule, que Marcel Pagnol ter- mina en unos grandos decorados edifica- dos en el madiodia de Francia. No olvidemos la importante producciôn de J. Duvivier titulada Un Carnet de Bal, cuyos diâlogos son de varios autores célè- bres, é interpretada por astres de primer piano como son Richard-Willm, Blanchar, Harry Baur, Louis Jouvet, Marie Bell, etc.. En comedias, tenemos a Mademoiselle ma Mère, de Louis Verneuil, dirigida por Henri Decoin, é interpretada por su espo- sa, Danielle Darrieux; del mismo Louis Verneuil. Fernand Rivers ha realisado Le Fauteuil 47, en cuyo film se nota la pri- mera salida de una joven artista Denise Bosc. Ya que hablamos de principiantes, sefialemos las creaciones interesantisimas de Michèle Morgan en Gribouille; Jacque- line Laurent en Sarati le Terrible; Lucien Xat en Boissière. etc.. Calidad, diversidad, mucho aire y luz, excelentes investigaciones en los cuadros y argumentos, asi se caractériza la produ- cciôn de estos ûltimos meses. LO QUE SE RUEDA Comedias como L'Habit vert, de de Fiers y Caillavet, con André Lefaur, Meg Lemon- nier, Jules Berry, Larquey; Un Coup de Rouge, adaptado de la revista teatral de Dorin y Saint-Granier; Le Club des Aristo- crates, pelicula policia-humoristica, inter- pretada por un conjunto de estrellas, Jules Berry, Lefaur, Popesco, Armand Bernard, Lisette Lanvin, Viviane Romance, etc.. La Dame de Malacca, de ambiente exô- tico, con Pierre Richard-Willm y Edwige Feuillère; J'accuse que Abel Gance hace de nuevo en pelicula hablada; Le Maître de Poste (Nostalgie), de Pouchkine con Harry Baur, Janine Crispin y G. Rigaud; Abus de Confiance, argumento original de Pierre Wolff, con Danielle Darrieux; Miarka la Fille à l'Ourse, de Jean Richepin, llevada ya a la pantalla hace unos veinte anos; L'Alibi, drama de Marcel Achard realizado por Pierre Chenal, con Eric von Stroheim, Louis Jouvet, Préjean y Jany Holt; Drôle de Drame, curiosa pelicula cuya acciôn se desarolla en Inglaterra, hacia el ano 1885, con Jouvet, Françoise Rosay, Barrault, Au- mont, y otra linda principiante, Nadine Vogel; Aloha le Chant des Iles realizado casi todo en exteriores por Léon Mathot ; L'Escadrille de la Chance, pelicula de avia- ciôn rodada en Africa y en Niza, por Max de Vaucorbeil; Légions d'Honneur de Mau- rice Gleize, sobre los camelleros militares; Sœurs d'Armes de Léon Poirier, sobre dos heroinas de la guerra; Irénée (El Schpountz) nueva pelicula satirica de Mar- cel Pagnol sobre el cine; Gueule d'Amour, de André Beucler, dirigida por Grémillon, con Jean Gabin, Mireille Balin y René Le- fèvre; Le Chemin de Lumière, que evoca el conmovedor apôstol Demien, padre de los Ieprosos. LO QUE SE PREPARA La Sonate à Kreutzer (Les Nuits blan- ches de Pétersbourg), de Tolstoï : Le Puri- tain, de Liam O'Flaherty (autor de El So- plon), con Pierre Fresnay; Travail de Emilio Zola; La Révolte de Maurice Lar- rouy, ôon Jean Gabin; Rumeurs con el mismo Jean Gabin; Alexandra, de Lucie Delarue-Mardrus, con Harry Baur; French Cancan de André Puget, con Claude Dau- phin y Danielle Darrieux; Sarajevo de J. Kessel; Le Diamant bleu de Victor Trivas; Trois de Saint-Cyr, de Christian-Jaque; Na- ples au Baiser de Feu, con Tino Rossi y Viviane Romance; Jalouse, con Suzy Prim André Luguet; Mollenard, de O. P. Gilbert, dirigido por Siodmak; La Mort du Cygne, novela de Paul Morand, adaptada por J. Benoit-Lévy; Les Rois du Sport, con Raimu y Fernandel. Se anuncia ademâs obras muy impor- tantes como : Nuits de Prince, de Joseph Kessel; L'Af- faire Lesurques (Le Courrier de Lyon); Yamilé sous les Cèdres, de Henri Bordeaux; Katia le Démon bleu du Tzar, que Danielle Darrieux interpretarâ a su regreso de Hol- lywood; Le Capitaine Benoit y Le Masque de Vitriol, dos peliculas de Ch. Robert-Du- mas; Une Femme dans la Tourmente, que sera rodado en Dalmacia; Tamara la Com- plaisante, de Félix Gandéra; Haute Trahi- son film de espionaje; Ecoles de Joie, de Léonide Moguy, sobre los ninos; très peli- culas de André Hugon : La Rue sans Joie, Le Père Serge; La Princesse aux Clowns; Le Patriote, de Neumann; Jean-Jaurès; Sé- bastopol; Forfaiture con Sessue Hayakawa en el mismo papel de su exito de la ver- sion muda; , L'Empreinte du Dieu, de Maxence van der Meersch; Thomas L'Agne- let, de Claude Farrère; Le Maitre du Si- lence, de J. de Baroncelli; Banzaï, sobre la guerra ruso-japonesa; L'Affaire Lafarge; L'Amour du Monde, proxima pelicula de Marcel L'Herbier; Je f attendais, gran co- media sentimental; S. O. S. Titanic, recons- tituciôn de la tragedia maritima; Peau douce, de Michel Georges Michel; Maman Colibri, de Henri Bataille; Ces Dames aux Chapeaux Verts de Germaine Acremant; Une Femme du Bout du Monde, con Suzy Solidor por primera vez en la pantalla, di- recciôn de Jean Epstein; Volpone, adap- tato de la comedia de Ben Johnson, obra del XVIe siglo inglés; por fin, la deslum- brante Marseillaise de Jean Renoir. No olvidemos Les Cinq Sous de Lava- rède, obra muy popular; Moi le Mort, de Frantz-Toussaint; Le Roi de Bandol y La Femme du Boulanger, ambos dirigidos por Marcel Pagnol; Le Domino LHas gran ope- reta lujuosa; Claudine à l'Ecole, de Co- lette. Como cada ano, muy numerosos son los proyectos. De un modo mâs senalado que en 1936, parece que la producciôn en Fran- cia se orienta hacia titulos y argumentos sumamente importantes, capaces de dar luz a peliculas inteligentes ; se notarâ el poco sitio ocupado en esta enumeraciôn por vodeviles y comedias de escaso interés. Los productores haciendo grandes esfuer- zos en lo que toca a los decorados, no va- cilan en los sacrificios que représenta el enviar companias en paises lejanos con el fin de traer episodios pintorescos y lumi- nosos. Nuestro cine se ahoga menos, toma el saire y enriquece sus imâgenes. Rteconocemos el esfuerzo asombroso delante las dificultades de realizaciôn del momento, y deseamos que la actividad y el ânimo de dichos productores hallen su re- compensa en un mercado ordenado y pro- ductive. Lucie Derain. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE 185 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Aujourd'hui, la Cinémathèque Française EST A LA HAUTEUR DES CINÉMATHÈQUES DES AUTRES PAYS par HENRI LANGLOIS Parallèlement au développement du film parlant, le cinéma a vu naître et gran- dir un courant de plus en plus actif, de plus en plus vaste, pour la création de Cinémathèques où seraient conservés non pas simplement des documentaires ou les actualités, mais les films bons et mauvais appartenant à l'histoire du film. D'abord, au temps du muet, ne recueil- laient les films que quelques collectionneurs amis du cinéma, quelques propriétaires de salles spécialisées (collections Guido See- ber, Mauclaire, Richter) ou encore des or- ganismes d'avant-garde . Il est nécessaire d'entreprendre une vigoureuse action, non plus uniquement sur le plan Syndical, mais sur le plan Confédé- ral en vue de la détaxation. Il est nécessaire que cette campagne soil soutenue par une active propagande qui dépassant le cadre des organes corporatifs, dévoués à l'Industrie, s'étende à la Grande Presse restée, jusqu'ici, à put quelques exceptions, trop indifférente parce qu'igno- rante de nos difficultés. Cette action collective, sur le plan Con- fédéral, n'empêchera 'pas l'action de cha- cun sur son domaine prive. Elle n'empêchera aucun Directeur indé- pendant de donner libre cours à son ima- gination créatrice, à condition que la Folle du Loyis ait pour mentor le calcul précis et, pour contrepoids, les prévisions exac- tes. Il ne faut pas oublier que les plus gran- des découvertes de la science sont nées de 1' « Hypothèse ». \ 193 cxxxxxxxxxiiiiiixxxxxxx: cii\embïï5raph POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. LES PROBLÈMES DE L'EXPLOITATION HÉSITATION DEVANT LA FERMETURE HÉSITATION DEVANT L'AUGMENTATION DU PRIX DES PLACES par René CÉLIER Il est prématuré de tirer les conclusions de celte enquête, puisque nous la poursui- vons. Cependant, il n'est pas inutile d'exposer, dès maintenant, certains enseignements qui se dégagent des conversations que nous avons eues et des lettres qui nous sont par- venues. L'impression dominante est celle du dé- sarroi qui semble s'emparer de l'Exploita- tion et risque de paralyser son activité. Cela est grave pour toute l'industrie. Partout l'inquiétude, l'incertitude, l'hési- tation. Cet état d'esprit n'est pas propice à l'éclo- sion des « idées-forces », au développe- ment des initiatives susceptibles d'ouvrir la voie à de nouveaux progrès. Hésitation devant l'éventualité de la fer- meture. Hésitation en face du projet d'aug- mentation du prix des places. Certes, on pense à cette augmentation, mais la recette supplémentaire qu'elle ap- portera ne sera pas suffisante pour com- penser les charges nouvelles. D'autre part. les directeurs, dans leur majorité, crai- gnent que cette solution soit plus nuisible qu'utile et décourage une partie de la clien- tèle. Cette sorte de pessimisme ne crée pas un climat favorable à la reprise écono- mique. Au-dessus de ces sombres réalités plane une nouvelle menace : celle de la suppres- sion du pourboire, dont le principe a été voté par la Chambre à deux voix de ma- jorité. Il sera difficile de faire face aux dépen- ses nouvelles qu'elle entraînera. Dans de nombreux cas, l'augmentation projetée du prix des places sera entière- ment absorbée par les salaires des placeurs ou des ouvreuses. Alors, où trouver des ressources nouvel- les pour faire face aux autres charges ? Signalons, encore une fois, que si cette question de la suppression du pourboire préoccupe les directeurs, elle inquiète au- tant la plupart des salariés. Nous pourrions citer des centaines d'exemples. Une originale façade réalisée par le Majestic de Nancy. En prévision du vote définitif de celle loi qui ruinera l'exploitation et lésera le personnel, certains directeurs font le pro- jet de supprimer les placeurs. Ont-ils bien réfléchi à la question ? Placeurs et ouvreuses ne peuvent être supprimés qu'à condition d'installer un éclairage spécial en « pénombre » afin de permettre au public de se placer seul. Qui, à l'heure actuelle, se résoudra à en- gager ces dépenses ? D'autre part, cet éclai- rage spécial et nécessaire ne supprime pas tous les inconvénients. Aux heures d'affluence, notamment, et surtout dans les salles à spectacle perma- nent, les spectateurs arrivant les premiers se placent où ils veulent, généralement au bord des rangs. Les spectateurs arrivant par la suite hésitent à déranger les premiers placés. Ils restent debout, obstruent les dégagements, sont mécontents, et tout cela suscite des frictions avec la police et par- fois des procès-verbaux. En résumé, le seul remède est la détaxa- tion complète qui s'imposait, déjà, sous l'ancien régime et dont l'obtention est, aujourd'hui, une question vitale pour le cinéma. Il reste à savoir quels sont les moyens à employer pour faire comprendre ces véri- tés à ceux dont dépend le sort de notre industrie. J'ai écrit plus haut : « partout l'incerti- tude et l'hésitation ». Il est cependant une exception dont il faut faire état. Elle dénote une combativité et un esprit d'entreprises trop rares. Vous en avez trouvé l'expression dans les déclarations que m'a faites Monsieur Robert Lob, administrateur-délégué des Sociétés « Cinéac ». Je ne connais ni ses intentions, ni ses projets... Si je les connaissais je ne pour- rais les divulguer. Mais il est possible que, dans quelques semaines, une surprise nous vienne de ce côté. Et voici ma conclusion provisoire : Il est nécessaire d'entreprendre une vigoureuse action, non plus uniquement sur le plan Syndical, mais sur le plan Confédé- ral en vue de la détaxation. Il est nécessaire que cette campagne soit soutenue par une active propagande qui, dépassant le cadre des organes corporatifs, dévoués à l'Industrie, s'étende à la Grande Presse restée, jusqu'ici, à part quelques exceptions, trop indifférente parce qu'igno- rante de nos difficultés. Cette action collective, sur le plan Con- fédéral, n'empêchera pas l'action de cha- cun sur son domaine privé. Elle n'empêchera aucun Directeur indé- pendant de donner libre cours à son ima- gination créatrice, à condition que la Folle du Logis ait pour mentor le calcul précis et, pour contrepoids, les prévisions exac- tes. Il ne faut pas oublier que les plus gran- des découvertes de la science sont nées de 1' « Hypothèse ». L'un des fumoirs du Royal de Rabat, une sille magnifique. Un jour, un homme intuitif et génial pensa : « Mais peut-être bien qu'elle tourne !... » Galilée pensait que la terre tournait autour du soleil, alors que la science offi- cielle de l'époque la voulait immobile... Il aligna des chiffres et fit des calculs qui vinrent confirmer son audacieuse affir- mation. Imaginez, cherchez, créez. Il est possible que, de l'idée que vous émettrez, se dessine une orientation toute nouvelle pour l'Exploitation qui donnera la fortune aux premiers qui la mettront en pratique. Cette action privée n'empêchera aucun de vous de participer à l'action Syndicale, dans l'intérêt général, qui est fait, ainsi que l'a constaté Montesquieu, de la somme des intérêts particuliers. René Célier. 50% DE FILMS POUR LES FAMILLES ((Commercial» ((Moral» et ((Optimisme)) trois facteurs de succès M. D. Borderie, administrateur - délégué d'Etoile Film, à Lyon, nous adresse la let- tre que voici : Mon cher ami, Au nom du Conseil d'administration de la Société Etoile Film, je viens vous remer- cier pour la courageuse campagne que vous poursuivez dans la Cinématographie Fran- çaise. // faut qu'elle atteigne son but en démon- trant que, dans notre industrie, « Commer- cial», «Moral», «Optimisme », sont trois facteurs inséparables pour obtenir un suc- cès financier dans la production. Etoile Film s'est attaqué particulièrement au problème « Moral », celui-ci étant enfermé dans les limites, où vous l'avez placé, du spectacle de famille. Or. préoccupé, depuis près de deux ans, par la recherche de films pour cette So- ciété, je suis obligé de reconnaître les dif- ficultés qu'un organisme de distribution, poursuivant un but sain, louable, rencontre dans l'industrie cinématographique fran- çaise pour l'accomplissement de sa mission. Parisien devenu Provincial depuis cinq ans. j'ai pu mesurer combien, par certains endroits, il y a la manière de voir « Pa- ris » et la manière de voir «Province ». Or, il ne faut pas oublier que «Paris», c'est quelques millions de spectateurs pos- sibles, et la «Province», c'est tout le reste de la France. Il ne faut pas perdre de vue, de plus, que «Paris», creuset de la production cinématographique française, c'est pour elle un noyau d'hommes, toujours les mêmes, qui conçoivent, discutent, construisent entre eux, dans une seule ambiance, et créent ainsi un produit destiné à être consommé d'abord par un peuple auquel le terme « standard » est loin de s'appliquer. Combien, lorsqu'ils ont été en mesure de poser la première pierre d'une production, ont simplement pensé à cette vérité pre- mière : ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ « // faut que mon film fasse le maximum de recettes, c'est-à-dire qu'il passe dans le maximum de salles et que, dans chaque salle, il attire le maximum de spectateurs. » Comme cela paraît simple, évident, inu- tile à énoncer... et pourtant combien les résultats qui y répondent sont l'exception! J'ai souvent, depuis bien des années, énoncé cette comparaison : Un film à recettes, c'est une pièce de théâtre qui pourrait faire salle comble au Français, aux Variétés, au Gymnase, à l'Am- bigu, au Cirque Medrano, etc., à Paris ; aux Célestins, au Grand-Théâtre, au Théâ- tre de l'Horloge, à Lyon, etc.. Combien de pièces dites à succès sorti- raient victorieuses de cette épreuve? Mais ceci s'explique, car une pièce est écrite pour un salle, pour un public. Le cinéma doit être « fait » pour toutes les salles, pour tous les publics. Et j'affirme, en raison de cela, sans hési- ter, que la formule qui mènera au succès financier, renferme nécessairement les trois facteurs : Commercial. Moral, Optimisme. Mon attention a été également attirée, de- puis bien des années, sur le pourcentage ridicule de la clientèle des salles cinémato- graphiques de la France par rapport aux autres pays, d'une part, et, d'autre part, et c'est sur ce point que j'appuie, sur les va- riations peu importantes des recettes heb- domadaires de l'ensemble des salles d'une même ville. Ceci tend à démontrer que chaque vir' a sa « clientèle cinématographique » com- posée de X personnes et que les films ont pour résultat, du point de vue exploita- tion, de déplacer simplement cette ( li»n- tèle au profit de certaines salles et au dé- triment des autres. Il faut des exceptions comme Veille d'Ar- mes, L'Appel du Silence, pour attirer une nouvelle couche de clientèle au cinéma. Et celle-ci est tellement vaste qu'immé- diatement les recettes font des bonds pro- digieux... quand bien même la clientèle « standard » bouderait au départ, pour être bien souvent entraînée par la suite. C'est cette vaste couche de clientèle pos- sible et qui attend que les producteurs, dis- tributeurs et exploitants ne doivent pas oublier. Vous aurez, mon cher Harlé, bien mérité de l'industrie cinématographique française quand vous aurez avec votre « métier » et les ressources de votre journal fait triom- pher cette vérité. Bien sympathiquement, votre D. BORDERIE. Le Rialto de Casablanca. Les Conseils cfe l'Opérateur la vérification des Bandes En procédant au réembobinage, véri- fier soigneusement l'état des bandes après chaque /)assage. Pour ce faire, tenir les bords exté- rieurs de la pellicu'e entre le pouce et l'index, coté émulsion en dessus. Le mieux est de prendre un fiant de coton nour éviter les coupes, à défaut, on pourra se servir de vieux doigts de gants perdus dans toutes les salles. Donner à la bande, en la pressant entre les deux doigts, une légère forme incurvée, sans exagération. Réenrouler très lentement de manière à sentir sous les doigts les collures, cas- sures, perforations éclatées. S'arrêter chaque fois qu'un choc s'e^t fait sentir. Rechercher de suite la cause et y remédier bien entendu. L'Opéra'eur. CINE Bordeaux BILAN DU 1" SEMESTRE 1937 Bordeaux. — Durant ce premier semestre de 1937, l'exploitation bordelaise inscrivit à ses programmes une quantité importante de grandes productions françaises et étran- gères, dont certaines produisirent des re- cettes fort intéressantes. Il y a eu cepen- dant quelques surprises dans le rendement de certains films, dont quelques-uns, dont on escomptait une grosse recette, n'obtin- rent pas le résultat escompté. D'autres, et c'est le cas en particulier des Trois artil- leurs au pensionnai, eurent une carrière remarquable qui, grâce à un lancement ha- bile et important de notre ami Cousinet, resta quinze semaines consécutives au pro- gramme du Cinéma Intendance et réalisa plus de 35(1.000 francs, se classant ainsi immédiatement après Fannij et César! c'est un record et pour le moins inattendu. sente un énorme succès, en raison de la saison avancée, Du côté «attractions», Tino Rossi, avec comme film : Le petit lord Fauntleroy, fit réaliser à la direction du Français plus de 120.000 francs en cinq jours. Malgré ces résultats satisfaisants, la sai- son d'été s'annonce difficile pour nos salles de premières visions et, malgré un effort réel de programmation, les receltes sont tombées ces dernières semaines. D'autre part, certains exploitants ont ramené leurs prix des places à un niveau quelquefois in- férieur aux tarifs appliqués dans les salles de deuxième et troisième vision, ce qui est une erreur. La saison d'été nous ramène les doubles programmes, dans la plupart des salles; pour ma part je ne pense pas que ce soit une 19» RAPHIE rXITXTXXXXXXXTTTTTTTTTTl Nancy Le résultat de la saison 1936-37 a été supérieur dans toute la région à celui de la précédente L'optimisme a de nouveau régné à Nan- cy et dans la région, par suite de résultats nettement supérieurs à ceux de la saison précédente. On me communique de la Direction des Théâtres G.F.F.A.. que « L'EMPIRE » a aug- menté ses recettes de 40 % et le « PA- LACE » de 45 (/( . Notons que le premier de ces établissements a fait un réel effort en ce qui concerne l'esthétique de son hall. La direction du « MAJESTIC » et de « L'OLYMPIA » (Circuit Siritzky) me con- firme que les recettes des deux salles, au cours de la dernière saison d'hiver, ont dépassé d'environ 12 % les recettes de l'an- née 1935-1936. Quant à la salle « Pathé », son chiffre d'affaires a suivi une courbe régulière. Le cinéma « EDEN » qui, contrairement à l'année dernière, n'a pas été servi par une programmation de qualité suivie, va rattraper son retard. L'épilogue de la saison d'hiver prit fin avec quelques films de qualité; citons : Le Mot de Cambronne (Majestic) ; Mademoi- selle Docteur (Pathé); L'Ile des Veuves (Empire); Une femme sans importance (Pathé); L'homme du jour; Cœur de gueux; Le général est mort à l'aube (Empire). Un bel effort du Flo-ida de Bsrdeaux. belle sa'le moderne du circuit B jnneterre-Sedart En dehors de ce «cas spécial», d'excel- lents résultats d'exploitation furent obte- nus par de nombreux films : Les bas-fonds. Courrier Sud, L'homme à abattre; La mai- son d'en face. Les hommes nouveaux, Mar- the Richard, Arsène Lupin. Cargaison blan- che. Faisons un rêve. Les dégourdis de la 11e, Le Jardin d'Allah, Une Xui< éi l'Opé- ra, Le coupable, Les réprouvés. 27. rue de la Paix. Aventure éi Paris, La brigade légère. ont obtenu d'excellents résultats d'exploita- tion. Pépé le Moko eut une carrière remar- quable au milieu d'avril et réalisa en deux semaines 112.000 francs de recettes nettes. Ces tout derniers temps, malgré un temps radieux et chaud, Les perles de la Couronne réalisèrent plus de 160.000 francs de recet- tes nettes en quatre semaines d'exploitation au Français de Bordeaux; ce résultat repré- bonne méthode; il est déjà difficile de trou- ver de bons filins pour les mois d'été à des conditions raisonnables, à plus forte raison avec le double programme. Celte méthode n'est efficace, à mon sens, (pie pratiquée comme au Capitole, qui chaque semaine donne deux grands films (français en géné- ral, en reprises el choisis parmi les produc- tions dont le succès fut certain. A l'Olympia (direction G.F.F.A.) les ef- forts commencés au cours du premier tri- mestre de la saison 1936-1937 se sont poursuivis depuis, sans interrupption. Cette- salle maintenant marche fort bien et, fait assez rare dans l'exploitation, est arrivée a maintenir chaque semaine ses recettes au même niveau, grâce à une programmation homogène. Gérard Coumau. L'Eventuelle ausmentatfon du prix des places? M. Grégoire. Directeur du « MAJESTIC s (Circuit Siritzky) m'a dit : « J'estime qu'il n'est pas possible actuelle- ment à Nancy d'augmenter le prix des pla- ces, car leur niveau est égal et bien sou- vent supérieur à celui des autres grandes villes de province. « Au sujet des nouvelles charges socia- les augmentations de salaires. congés nayés. allocations familiales, etc..) : pour l'exploitation seule, une augmentation des recettes, ajouta-t-il, pourra compenser ces surcharges de frais. » M. Raffin. Directeur de « L'EMPIRE >: (Circuit G. F. F. A.) : « Il faut attendre l'application de la loi des 40 heures, pour en discerner les con- séquences... Quant à l'augmentation du prix des places, il nous est difficile de l'envisa- ger... M. Jung. Directeur du « PATHE » : « Oui, il faudra probablement augmen ter le prix des places, mais comment le public le prendra-t-il ? » M. Thiébaut, directeur de « L'EDEN » : « Je doute que l'on puisse élever le prix des places. Le public les trouvent déjà trop chères... M.-J. KELLER. Pierre BLANCHAR dans Un Carnet de Bal 1% cxxzxxxiixxxxixxxxxxxix: c"nejwŒ0^Raphie rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx Le Havre La saison a donné d'excellents résultats en ce qui concerne l'accroissement de la clientèle Cette saison 1936-37, constatons-le avec satisfaction, a marqué au Havre un très net progrès sur celle qui la précéda. Dans toutes les salles de notre ville, l'augmentation des recettes comparative- ment à celles de 1 935-1 930 a été très sen- sible. A titre d'exemple, signalons qu'au SELECT l'actif directeur, M. Berroyer, a pu enregistrer, au cours des huit mois écou- lés, .")."). 000 entrées de plus qu'au cours des mois correspondants de l'an dernier. Nous avons eu en effet l'occasion d'ap- précier peu après - voire en même temps - que Paris des films tels que : La Charge de la Brigade légère. Prends la route, Fai- sons un rêve, le Jardin d'Allah, Courrier- Sud, Pa;/es d'Amour (Le SELECT) ; Pépé le Moko, le Mol de Cambronne, L'Homme à abattre. Fosses, l'Extravagant (NOUVEL EMPIRE) ; Un Mauvais garçon, Le Chemin de Rio Ramona, Ménilmontant, Pauvre Pe- tite Fille, Sous deux Drapeaux (ALHAM- BRA) ; San Francisco, La Fille du Rebelle, My mun Godfrey, F ne Nuit à l'Opéra, Code Secret (KURSAAL); Franco de Port (EDEN). Les secondes visions ont marqué aussi une belle activité. Nous avons revu avec plaisir : au PALACE : Les Révoltés du Bounty, La Légion des Damnés, Roses Noi- res, Anne-Marie, Le Capitaine Blood; au NORMANDY : Les Loups entre eux, Le Mot de Cambronne, Le Jardin d'Allah; au GRIL- LON : Show-Boat, L'Argent, Anne-Marie, Nitchevo; au CARILLON : Le Mioche, Les Hors-la-Loi, Vertige d'un Soir, Désir, Pov- drilch; à l'EDEN : Les Bas-Fonds, Le Che- min de Rio, MM. les Ronds-de-Cuir, Un Mauvais Garçon, César, Les Marins de Cronstadt; et au ROYAL : Bichon, Bout de Chou, L'Equipage, Séquoia, Les Révoltés du Bounty. Les recettes ont augmenté. Mais les frais d'exploitation également par conséquence indirecte de l'application des nouvelles lois sociales. Il faut dire indirecte, ce mot con- cernant les frais extérieurs, car, à vrai dire, la mise en vigueur des contrats collectifs n'a apporté, en ce qui intéresse les salaires, qu'une différence très minime. Il est une autre question et très impor- tante qui se pose actuellement : celle de l'augmentation du prix des places. Les directeurs indépendants qui, pour les locations des films, ne bénéficient pas toujours des avantages obtenus par les « circuits », sont partisans d'une hausse parfaitement justifiée. Les représentants des « circuiteurs » ne peuvent évidemment pas prendre de déci- sion. Les « sièges » de leurs organisations étant seuls qualifiés pour décider de l'at- titude à prendre. Il est permis de penser qu'en cas d'une hausse généralisée et raisonnable, le mou- vement serait suivi par les sociétés à sal- les multiples. Pour les propriétaires exploitant direc- tement : Pour MM. Chevallier (LE PALACE), MM. Chometon et Nollet (LE NORMAXDY) ; M. Cartier (KURSAAL). M. Chassain (LE GRILLON et LE CARILLON) ; M. Germond (LE ROYAL); la question ne se pose pas; un « ajustement » des prix apparaît comme indispensable. MM. Berroyer (SELECT). Berthoud (EDEN); Hallamelle (NOUVEL EMPIRE); Braun (ALHAMBRA), suivront les décisions prises par leurs administrateurs parisiens. Marcel LAGNEAUX. Lyon Les Cinémas Lyonnais souffrent de l'application des 40 heures L'exploitation cinématographique dans la Région Lyonnaise et particulièrement à Lyon, subit une incontestable atteinte du fait de l'application des 40 heures et des deux jours de repos. Placés dans l'impossibilité de réagir en raison des prix trop élevés pratiqués pai les journaux et les organisations (l'afficha 1rs directeurs ne peuvent se défendre. latre des plus grands établissements de >nt de plus infériorisés par les évé is qui mirent les firmes Pathé et G. A. en mauvaise posture. ié-Palace a gardé son standing, il •nir qu'il est aujourd'hui le seul and établissement qui, à Lyon, tienne une place digne d'attention. ses côtés, Majestic — Le Coucou — imum, mais avec un nombre treint. Dans les quartiers, des établissements comme L'Eldorado, le Chanteclair, L'Em- pire, le Comœdia, le Gloria, se défendent avec bonheur et alignent très souvent pour les deuxièmes versions, des recettes qui ap- prochent et dépassent, ce que firent les Scala-Tivoli et Royal, jadis classés comme des salles de première importance. Su- zanne MEUNIER. B FERNANDEL lans Un Carnet de Bal Grenoble Des recettes supérieures à celles de 1935-1936 Grenoble. — Sans doute est-il prématuré de vouloir, dès maintenant, apporter sur la saison cinématographique 1930-1937, un ju- gement général, mais on peut, avec intérêt, faire le point des choses. En octobre dernier, on affichait dans l'exploitation un certain pessimisme. Etat d'esprit traditionnel, dont rien ne peut hélas corriger Messieurs les Directeurs, qui, de- puis toujours, n'ont jamais cessé de voir l'a- venir en noir... Il est certain que les perturbations sociales n'étaient pas sans inquiéter, et que d'autre part, l'augmentation du prix de la vie pou- vait inciter une partie du public, à se priver, comme autrefois, de son spectacle favori. Or, nous pouvons dire dès maintenant, que dans toute la région dauphinoise, les recet- tes globales des cinémas pendant les six mois de la saison (octobre 1930 à avril 1937) sont supérieures à ce qu'elles furent pen- dant la période précédente (octobre 1935 à avril 1930). Nous parlons des recettes globales, car certaines salles, plus ou moins bien pro- grammées ont vu leurs résultats baisser au profit de concurrents mieux inspirés, ou plus favorisés par la chance... Cependant -- et à Grenoble particulière- ment — ces résultats auraient encore été meilleurs, si la concurrence des sports d'hi- ver ne se faisait pas sentir avec tant d'a- cuité. Le pratique du ski n'est pas seulement une mode. Il faut loyalement en reconnaître les qualités et les bienfaits, et il est certain que cette vogue des plaisirs de la neige ne fera qu'aller en augmentant. Les salles en subissent malheureusement le contre-coup, car la foule de gens de tout âge, qui se livre au ski, s'abstient d'aller au cinéma. Il appartiendra aux Directeurs de mettre en application une nouvelle politique pour récupérer cette clientèle, qui réserve doré- navant le week-end à la montagne. L'application de la semaine de 40 heures a déjà quelque peu bouleversé les recettes quotidiennes. Dans certaines salles, le ven- dredi qui était jusqu'ici un jour « creux » est devenu plus favorable, par suite des fer- metures d'usines, ateliers ou bureaux, le samedi et le dimanche. Les recettes du samedi n'en ont cependant pas trop souffert, et contrairement à l'opinion qui tend à s'ac- créditer, il faut penser que la semaine de 4(1 heures ne sera pas du tout défavorable à l'exploitation. Mais encore faut-il que les Di- recteurs sachenl s'y adapter. A ce point de vue on ferait bien, de généraliser dans les villes d'importance moyenne, les matinées du samedi qui ne manqueront pas de réunir des spectateurs disposant dorénavant de loisirs plus étendus. De plus, nous voyons se créer un peu par- tout des clubs ou des associations dont le but est précisément de prendre en main cette organisation des loisirs qui, jusqu'ici, manque à notre pays. Là encore, les Direc- teurs doivent s'intéresser à ce mouvement, et en dehors de toute question politique, envi- sager d'apporter leur collaboration à ces ef- forts. — H. Revol. CINE FR RAPHIE SE 197 SXTXXXXXX2 Valence Plus de 34.000 Fauteuils pour 30.000 Habitants Trois grandes salles se partagent, ici, le public. On peut dire que, dans l'ensemble, la programmation est bien faite. Ces trois sal- les sont : Le Trianon 1.400 places L'Alhambra 1.000 — Le Palace 1.200 Ces cinémas l'ont séance ions les soirs, sauf le Palace, qui donne du théâtre ou du music-hall, le lundi. Des matinées ont lieu les lundi, jeudi, sa- medi et dimanche. Contrairement à d'au- tres villes aussi importantes, les cinémas ne donnent qu une matinée le dimanche. 11 y a tout lieu de penser, néanmoins que deux matinées réussiraient pleinement. Les iilms ne restent qu'une semaine à l'af- fiche. Si leur succès est grand, ils sont re- pris six mois ou un an après. Les reprises effectuées, judicieusement ont beaucoup de succès. Admirablement placée, au point de vue communications, Valence bénéficie conti- nuellement du passage de nombreux étran- gers; les populations des villes voisines viennent également nombreuses au chef- lieu, ce qui amène dans les salles, une clien- tèle intéressante. Un très bon film donné à plein tarif peut facilement atteindre 40.000 francs ac- tuellement, et même un peu plus. Malheureusement, les exploitants se sont un peu trop abandonnés à la politique du tarif réduit. Il en est distribué à profusion. Des réductions sont même offertes aux por- teurs de billets de faveur le samedi et le dimanche. li arrive qu'une catégorie de pla- ce affichée 10 francs (plein tarif du diman- che) peut être obtenue pour 4 francs en semaine. On conçoit que dans ces condi- tions le public vienne plus volontiers au cinéma en semaine que le dimanche. Le tarif réduit trop abondamment distri- bué présente de gros inconvénients. Il dis- crédite la valeur du spectacle aux yeux du public; de plus il ne fait pas remonter les recettes d'une salle, et ne profite qu'aux seuls habitués qui, sans prix de faveur, viendraient néanmoins assister au spectacle. A Valence, toutes sortes de « billets de faveur » ont été imaginés. C'est ainsi qu'on a vu des tickets valables pour une saison, et qui donnaient droit pour leur ti- tulaire, à une diminution de 2 ou 3 francs sur la place choisie. ii est certain, que l'exploitation valen- tinoise s'est trouvée dans la nécessité d'en arriver là par le fait qu'il y a trop de fau- teuils à remplir chaque semaine (plus de 34.000 pour une population fixe de 30.000 habitants). Valence possède en effet trois grandes salles, et la concurrence est assez vive. L'établissement qui a un filin sans grande valeur est tout de suite en infériori- té, ce qui n'arriverait pas s'il se trouvait par exemple trois établissements de capacité moyenne. Néanmoins, dans l'ensemble, on peut es- timer que les résultats de l'exploitation sont satisfaisants, et qu'un bon film est toujours assuré de trouver ici un rendement en rap- port avec les possibilités de la place. — H.R. Toulouse Ce que fut la Saison 1936-37 Au cours de la Saison qui vient de pren- dre fin, nous avons vu projeter toute une série de films d'une incontestable valeur artistique, qui furent très appréciés du pu- blic. La plus forte recette de cette saison fui celle de : César, qui réalisa en trois semai- maines, le chiffre record de 451.451 francs Voici maintenant les Films qui ont enre- gistrés les meilleurs résultats : AUX VARIETES César, Le Roi, la Porte du Large, Le Mio- che, Les Hommes Nouveaux, Nitchevo, Courrier Sud, Pépé le Moko, Le Chemin de Rio, Vous n'avez rien à déclarer, Tout vo très bien, Madame la Marquise, Les Loupa entre eux, Les Bus-Fonds, Vertige d'un Soir, Le Roman d'un Tricheur, Le Coupable. Moutonne t, l'Ange du Roger, furent très goûtés et les 6 Premiers Films cités, con- nurent un rendement supérieur. AU GAUMONT Les Temps Modernes, l'Amant de Madame Vidal, L'ne Gueule en or, Jenny, Hélène, Club de Femmes, l'Homme à abattre, Un Mauvais Garçon, Les Mariages de Mademoi- selle Lévy, J'arrose mes Galons, Aventure à Paris, Mister Flow, Le Mort en fuite, Avec le Sourire, La Dame de Vittel, Gigolette, Les Deux Gosses, toutes ces Productions donnèrent ample satisfaction. AU PLAZA Les Révoltés du Bounty, Au Son des Gui- tares, Au Service du Tzar, San Francisco, Une Fille à Papa, Les Demi Vierges, Désir. Paris, Les Jumeaux de Brigthon, Le Géné- ral est mort à l'Aube, La Tentation, Lu Fille du Bois Maudit, Pauvre Petite Fille, Les Amants terribles, Rose-Marie, Oeil de Lynx, détective, Bons pour le Service, l'Espionne Eisa, Tarzan s'évade, l'Assaut, Code Secret, chacune de ces bandes obtint un très bon rendement. AU TRIANOX Michel Strogoff, La Gondole aux Chi- mères, Bach, détective, L'Argent, La Belle Equipe, Tarass Boulba, Les Grands, Un de la Légion, Port Arthur, Messieurs les Ronds de Cuirs, Mon Père avait raison, sont les programmes à signaler, au point de vue du rendement financier. La saison d'hiver se termina dans les dif- férentes salles avec les filins suivants : Un grand amour de Beethoven, Marthe Richard, Mademoiselle Docteur, Les Dé- gourdis de la IV, Le Jardin d'Allah, L.i Bohémienne, Mes Tantes et moi. Une mu1 à l'Opéra, Sous Deux Drapeaux, Cent Bla gués, Eléphant Bog, Prends la Route, Mann la Nuit, Jacques et Jacoite, -La Vie Pari- sienne, Le Faiseur. Dans les Salles de Seconde Vision, il faul mentionner les grosses recettes enregistrées par le « VOX » et « L'OLYMPIA ». ♦- DANS LES SALLES DE QUARTIERS Application des Nouvelles Lois Sociales Le Directeur du « PLAZZA , Vice-Prési- dent de l'Association des Directeurs de Spectacles, nous a dit (pie les nouvelles lois sociales, sont appliquées depuis déjà long- temps dans son Etablissement et que lès modifications survenues ont été faites sans qu'il soit besoin de prendre un personnel supplémentaire. Cependant, les directeurs sont unanimes à déclarer qu'il n'est pas possible d'en- visager une augmentation pour le mois de Septembre. * * * Parmi les différentes Attractions qui oui été de passage cet hiver dans notre ville, citons : Jo Bouillon et son Orchestre, Elyane ('élis, Dolly Flor, Mireille, Jacqueline Francell. Pills et Tabet, Noël-Noël, Gaby Triquet Raquel Meller, Ray Ventura, Délia Col, Al- bert Préjean, Gorlett, Daniel Mendaille, Tichadel et Rousseau. « LE GAUMONT PALACE de Toulouse, nous a communiqué pour en informer nos lecteurs une première liste des films qu'il compte présenter cet été : Blunchette, Lu Brute magnifique, Mazur- ka. Carmen blonde. Le Chant de l'Alouette, Femmes, Le Petit Lord Fauntleroy, Le Van- dale, La vie future, La ville sans loi, l'En- nemi public numéro 1. Les maris de ma femme, Rembrandt, La Peau d'un autre. En reprise : Un de la Légion. Branle-bas de Combat, Mister Flow, Cl;.b de Femmes. La Petite Chocolatière. - ROGER BRUCITERE. Façade du Palace à Av gnon interview de M. Galia sur sa nouvelle salie "Le Yox" Toulouse. Nous avons eu la bonne for- tune de pouvoir interviewer .M. Galia, di- recteur propriétaire de deux cinémas à Tou- louse : « Le Rex » et « Le Yox ». « Je suis satisfait des résultats vraiment intéressants que j'ai obtenus durant les pre- mières semaines d'exploitation de ma nou- velle salle « Le Yox ». « Si je pratique, en matinée, un prix des places relativemenl bas (3 francs par per- sonne), ce n'est pas pour nuire à l'ensemble île la corporation, mais j'estime qu'en ap- pliquant un prix plus élevé, j'aurais lait faus- se route, car j'ai une clientèle différente des salles de première vision, situées au centre de la ville. « J'ajoute que j'ai l'intention de créer en- core une salle de première vision de 1200 à 1500 places, afin d'avoir à Toulouse un véritable circuit ». — R. B. 198 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE "SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ BOULOGNE-SUR-MER Les Kecettes de 1936-37 sont supérieures à celles de 1935-36 SAISON MEILLEURE, AVENIR INQUIETANT Si les recettes faites dans une saison d'exploitation pouvaient réellement con- crétiser la situation des Directeurs de Ci- néma, celle des Exploitants boulonnais se- rait bonne, car les recettes de 1930-37 sont supérieures aux recettes de 1935-36... Certes, les exploitants boulonnais cons- tatent avec satisfaction que le nombre de spectateurs va en augmentant, mais l'ave- nir les inquiète. — Nous sommes contents du rendement de nos salles, disent les Directeurs du Grou- pe Sarche-Girardin qui dirige 3 salles bou- lonnaises sur 4. Le COLISEUM est en aug- mentation sérieuse de recettes ; le REXY — - malgré la limitation de ses programmes par la censure ecclésiastique - augmente également ses recettes et le K.UBSAAL de- meure la grande salle d'exclusivité aux possibilités énormes. Cependant, l'avenir nous inquiète... Le grand point noir à l'horizon, c'est l'augmentation prochaine de nos charges, déjà lourdes. Des ouvreuses, caissières et autre petit personnel ne font pas quarante heures par semaine et, pour la saison d'été, la suppression de la séance de 14 heures le dimanche est un moyen de résoudre la question. Le point difficile, c'est le côté « opérateurs ». Il faudra, non seulement augmenter leur traitement, mais aussi en augmenter le nombre et cela grèvera con- sidérablement notre chapitre dépenses... La capacité actuelle de dépenses des spectateurs ne permet pas, à notre avis, de faire payer un fauteuil plus de 10 francs. Mais, en semaine, le prix du fauteuil ac- tuellement réduit à (5 francs, pourrait sans doute être majoré de 1 franc ou de 50 cen- times... sans provoquer trop de réaction chez la clientèle. C'est une éventualité que nous envisageons pour la saison prochai- ne. G. DE.10B. NANTES LES DIRECTEURS ENVISAGENT L'AUGMENTATION DU PRIX DES PLACES Malgré un début plein de promesses, la saison cinématographique à Nantes n'a pas été meilleure que l'année passée. Telle est l'appréciation que m'ont donné les Directeurs des principales salles Nan- taises : Mme Etzeberg et MM. Pineau et Fernand Jean. - Aucune diminution dans le nombre des entrées, a précisé le Directeur de l'OLYMPIA, mais augmentation des frais généraux. Les lois sociales qui sont à la base de cette augmentation nous obligeront donc à augmenter le prix des places en septembre prochain. Quant aux nouveaux « loisirs » - le mot est à la mode - - procurés par les lois sociales, ils n'ont pas eu jusqu'à présent de répercussion sur le spectacle nantais : les samedis et les lundis n'ont pas enregis- tré d'afflux supplémentaire dans les salles nantaises. — JACQUES MAUFRA. LE DAUPHINE LA SAISON 1936-37 FUT MEILLEURE QUE CELLE DE 1935-36 Si nous en jugeons par les chiffres de recettes que nous avons pu connaître, il faut estimer que dans l'ensemble, la saison qui se termine aura été légèrement meil- leure — en tant que rendement -- que la saison précédente. Tous les grands films de l'année ont été projetés en Dauphiné. On voit même des productions de premier plan passer à Gre- noble ou à Valence, avant même d être don- nées à Lyon, et certains films « sortent » dans les grandes salles d'ici, presque en même temps qu'à Paris. Les grosses recettes ont été réalisées par des œuvres comme César, Les Temps Mo- rernes, Mayerliny, L'Appel du Silence, Le Coupable, Au Son des Guitares, pour citer quelques « gros morceaux ». C'est donc, en général, le film français qui triomphe. Il apparaît que le public s'est détaché de la production américaine. Les versions origi- nales n'ont d'ailleurs aucun succès et le film doublé est médiocrement prisé, sans que le public manifeste pourtant son aver- >r le système du doublage, l'ait le succès d'un film dans notre , c'est moins sa qualité que le lan- lont ce film aura été l'objet dans les journ x. Beaucoup d'oeuvres, très remarquables, ne font pas les recettes qu'elles méritent, parce qu'on n'en a pas assez parlé. Elles passent ainsi inaperçues. LES LOIS SOCIALES ET LE CINEMA Deux points de vue sont à considérer quant aux iniluences des lois sociales sur le cinéma. D'abord, le point de vue du Directeur considéré comme un employeur. Ensuite, les transformations que les lois sociales ont introduit dans les habitudes du public et par ricochet dans la fréquentation des sal- les. Presque toutes les salles de la Région dauphinoise emploient un personnel peu nombreux. Quarante heures et congés payés, ne seront pas pour les directeurs de lourdes charges. Il n'y a qu'à Grenoble, où les cinémas devront penser à embaucher un personnel supplémentaire. Cela com- portera des dépenses nouvelles, mais qui ne nous paraissent pas irrécupérables. Du côté du public, les augmentations de salaires ont ramené au cinéma un grand nombre de spectateurs cpie la « déflation » avait contraints à renoncer à leur distrac- tion favorite. De là 1 augmentation des re- cettes constatée partout. LE PRIX DES PLACES En présence de l'augmentation des frais cpie supportent actuellement toutes les en- treprises (y Compris donc les établisse- ments de spectacles), une augmentation du prix des places est à l'ordre du jour. l'n grand nombre de directeurs sont par- tisans du relèvement des tarifs d'entrées, d'autres c: mbattent cette tendance. Il est certain qu'au mois d'août la question sera tranchée. Hubert REVOL. LILLE LE GRAND SUCCES DU « CINEAC » Les salles d'actualités obtiennent de plus en plus la faveur du public. Le succès de la salle « CINEAC » ouverte à Lille, rue Fai- dherbe, connait depuis ses débuts, une af- lluence réellement encourageante. Filiale des circuits CINEAC de Paris, la salle Lilloise « CINEAC — Grand Echo du Nord » est dirigée par M. F. Delefosse, qui vient des CINEAC de Paris, après avoir di- rigé à l'Olympia, et au Rex. La salle contient 700 places au prix de 2 fr. 50 le matin et 3 fr. 50 1 après-midi et le soir; 4 fr. les dimanches et jours de fête. Le cinéma est permanent; il comprend 3 séries d'actualités (Paramount, Gaumont et Pathé). De plus, des actualités locales repro- duisent les principaux événements, surve- nus dans Lille et environs sont projetées au moyen d'un appareil sonore 16 millimè- tres RADIAL; ces actualités locales sont so- norisées. Cette adjonction au programme a l'avantage d'attirer au CINEAC les membres d'une société ayant participé à la prise de vues ou la clientèle du quartier où l'événe- ment a été filmé. Certaines manifestations attirent une foule très nombreuse; c'est le cas du cou- ronnement que CINEAC de Lille a été seul dans la région du Nord à projeter dans la version en couleurs à partir du vendredi 14 mai au matin, soit 36 heures seulement après la Coronation. L'effort de M. Delefosse fut bien récom- pensé et la façade de CINEAC, décorée spé- cialement pour les fêtes du Couronnement, obtint un gros et légitime succès. — G. DEJOB. LIMOGES UNE VILLE OU, MALGRE LE CHOMAGE, LE CINEMA CONNAIT UN ESSOR REMARQUABLE L'activité de la saison est normale, mais inférieure à celle des mois d'hiver. Les directeurs de Limoges, MM. Devaux, Luze et M. Meinsat ont pris la bonne formule - repasser d excellentes deuxièmes visions plutôt que des premières visions de qualité secondaires. MM. Devaux et Luze ont créés un perma- nent dans leur salle du « REX » qui, pour 3 et 5 francs fonctionne de 14 heures à minuit sans arrêt. Cette innovation a obte- nu un bon succès. De plus, MM. Devaux et Luze ont décidés la création dans un quar- tier populaire de Limoges d'une nouvelle salle de cinéma. Les dirigeants de Limoges Spectacles vont donc posséder 4 salles sur les six existant dans notre ville. Au «CINE-UNION » les matinées à prix réduits pour les chômeurs connaissent toujours la même vogue. Cette salle est très suivie et les films très bons. Questionné au sujet des lois sociales, M. Meinsat, son sympathique directeur, nous a répondu que le « CINE-UNION » avait toujours accordé plus que le maximum à ses collaborateurs; mais qu'au sujet du prix des places, aucune augmentation n'était prévue. Limoges est en net progrès sur le plan cinématographique. Les salles deviennent plus nombreuses et l'exemple magnifique des trois directeurs, MM. Devaux, Luze, Meinsat, mérite d'être souligné; ils obtien- nent des résultats remarquables, malgré plus de 6.000 chômeurs. HENRY BON- NAUD. CIINE FR RAPHIE SE IV9 LES DIRECTEURS D'ALSACE ET DE LORRAINE En Alsace et en Lorraine, on a commencé dès l'armistice à faire de l'exploitation ciné- matographique d'une façon méthodique. Dé- jà pendant et avant la guerre, le cinéma occupait une place prépondérante parmi les spectacles. Les Allemands partis, nos com- patriotes continuèrent l'exploitation des quelques grandes salles qui existaient déjà, ils en construisirent surtout de nouvelles ou procédèrent à la rénovation des cinémas. Pourtant, il ne faut pas oublier que cer- tains directeurs alsaciens exerçaient leur métier déjà bien avant la guerre. Nous nom- merons en premier lieu M. Eugène Lotz, de Colmar, M. Eugène Millier, de Strasbourg et M. Jacques Weill, de Haguenau. M. Eugène Lotz a fondé en 1911 le « Cen- tral », à Colmar, dans la salle des fêtes de laquelle il installa une cabine de projection. Il commença l'exploitation du « Cinéma Central» le 4 novembre 1911. Dix ans plus tard ,M. Lotz s'est rendu acquéreur de l'éta- blissement « Eden » qu'il fit rénover et transformer en cinéma. En 1927, une nou- velle salle, le « Vauban », ouvrit ses por- tes. L'année après, M. Lotz s'assura une part importante dans la Société Vauban, pour prendre à lui seul la direction de ce ci- néma quelques années plus tard. Ci race à l'esprit d'entreprise de M. Lotz, la ville de Colmar possède actuellement trois salles qui totalisent 2.600 places («Central» : 800 places; «Eden» : 1.100, et « Vauban » ; 700 places). Tous ces ciné- mas sont équipés en sonore depuis cinq ans. La première installation fut celle du « Cen- tral», en Western Electric. M. Lotz qui est le doyen des directeurs- propriétaires des cinémas en Alsace et en Lorraine, compte vingt-cinq ans d'activité dans la branche. Défenseur ardent des inté- rêts de l'exploitation, ce vaillant lutteur n'oublia pas pour cela ses devoirs d'exploi- tant et fit toujours respecter les engage- ments qu'il avait pris. M. Roellinger a commencé sa carrière en 1915, au cinéma « Corso » de Mulhouse. Vers la fin de la guerre, il inaugura deux autres salles, V « Apollo » et le « Thalia » qu'il dirigea en même temps que le «Corso». En 1921, la Société du Corso se transforma et devin! la « Nouvelle Société des Cinémas de l'Est», avec M. Roellingci comme administra eur-délégué. Cette nou- velle société fit construire le « Casino ». En 1923, vint s'ajouter le «Cinéma Central» a Dornach, en 1930 le «Populaire » , en 1932 le «Cinéma Palace», qui fut acheté par la Société, toujours sous les auspices de M. Roellinger, et en 1934 le cinéma « Odéon ». Actuellement, M. Roellinger dirige treize établissements : 8 èi Mulhouse, 2 à Belfort, un et Héricourt et 2 èi Sarreguemines. C'est vous dire toute la valeur de l'hommp qui, comme M. Lotz, ne connut', que des amis dans toute la région ! M. Jacques Weill a fondé lui-même le ci- néma « Palace », qu'il exploite encore actuellement ii Haguenau, le 1" juillet 191)9. Très attaché tt sa profession, M. Weill n'a jamais manqué aucun congrès cinématogra- phique national ou international, ni aucune réunion syndicale. Nombreuses sont les re- présentations de bienfaisance et de propa- gande nationale qu'il a données dans son établissement. Il ne passe que des films fran- MM. LATZARUS et HILBER, prop riét.ires du premier Cinéma permanent à Strasbourg en 1907. çais. M. Weill est titulaire de la médaille des Assurances sociales et de celle de la Mutualité. M. Eugène Millier fait partie de notre cor- poration depuis le 10 novembre 1910, date (i laquelle il 'prit la direction du ci- néma « Palace » de Strasbourg, qui s'ouvrit le même jour. 1915, nous le voyons à la direc- tion de V « U.T. » ; depuis 1917, ; / s'occupa en même- temps ({ne de VU. T.. du « Central ». Le 21 février 1921, la Société « Est- Cinéma » le plaça ci la tète du « Ci- néma des Arca- .aoùt 1924, 'M. Mul- ter dirige le « Broglie » {Théâtre Para- mouunt), où il est toujours et, espérons-le, pour longtemps encore. M. Muller est, lui aussi, titulaire de plusieurs décorations. L'activité cinématographique de M. Rog ;• Xardel, aujourd'hui directeur général des principaux cinémas messins, date depuis l'armistice. Le 2."> décembre 1918. il fui ap- pelé à la direction ce V « Eden » de Metz, où il resta jusqu'en mars 1933. Entre temps, il assuma encore trois autres directions, celle du « Royal » (depuis le 11 novembre 1924), celle de la «Cigogne» (devenue «Scala»), depuis le 12 février 1920, et celle du cinéma « Palace», depir's son inaugu- ration le 11 novembre 1927. .1/. Xardel esl toujours directeur ('e ces trois dernières salles; en plus (te cela, il veille aux desti- nées d'un cinéma à Moyeuvre-Grande, H. Jicquei WEIL^ I i recteur du Palace,^ à Haguenau (Bas-Rhin) des ». Depuis .le V L'Empire de Reims a b en su lancer L'Appel du Silence. I' « Eden » (depuis 1919), et de trois ciné- mas à Forbach : le « Palace », / ' Union » cl le «Lorrain» (depuis le 1" mai 1932). Cet homme énergique et d'une activité inlassable, a fondé V « Amicale des Direc- teurs de la Moselle » et le « Syndicat des Directeurs de Cinéma de la Moselle », dont il est le président. Il est officier d'académie, médaillé des Assurances sociales et de la Mutualité. Elia. EN LORRAINE L'exploitation Messine est sans aucun doute meilleure dans ses résultats, que l'exploitation nancéienne. Diverses raisons notoires en sont la cause. Agglomération militaire; moins grand nombre de salles; concurrence limitée puisque M. Xardel (directeur du « Palace », de « La Scala ». du « Royal » et enfin du cinéma « Popu- laire ») et la direction du « Vox ». sont seuls sur la place. Au surplus, le public messin semble assez souple et surtout plus facile à faire sortir de chez lui et à faire entrer dans les spectacles. Enfin, l'exploi- tation .Messine esl peut-être mieux réglée — elle en a les facilités -- que l'exploita- tion nancéienne. Alors que la première s'ef- force à régulariser sa programmation, de façon à ne pas répartir le public dans di- verses salles, c'est-à-dire à ne pas faire ren- contrer dans la même semaine plusieurs films de classe élevée. La deuxième, au con- traire, possède un esprit de concurrence parfois dangereux; quatre grands filins ne peuvent, à Nancy, rencontrer le même suc- cès. Or, le cas se présente assez souvent pour qu'on ait pu vraiment se rendre comp- te du danger, qui n'est pas moins grand lorsque le fait se produit avec la rencontre de plusieurs films médiocres dans la même semaine. Mais un accord entre les dire - leurs nancéiens, serait assez difficile, mal- gré que pas impossible. A Metz, aucune production n'est tenue au delà d'une semaine. Mais les séances per- RAIMU dans Un Carnet de Bal 200 CTXXXXYXTTTYXIIIXIIXIXX3 CI1M1 FRi RAPIÎIF SE manentes permettent de réaliser en huit lours des recettes coquettes. Les reprises ne s'effectuent qu'un an après la première vi- sion. Le public le sait, et afilue dès la sor- tie du film qui obtient du premier coup le succès ou... le contraire, car il est évident que ce dernier cas arrive comme ailleurs. Les bandes allemandes dont « La Scala » s'est réservé la « spécialité », se maintien- nent depuis trois années à une proportion d'environ 60 c/0. Cependant, les compléments sont, neuf l'ois sur dix, en langue française. On constate une baisse dans les rendements des films germaniques et on impute ce fait à la moins bonne qualité de la production de ce pays. Nous nous arrêtâmes au « Palace » où M. Xardel nous lit un accueil chaleureux. Ce directeur est un optimiste. Il nous explique que le début de la saison hivernale s'avère aussi bonne que l'an dernier; il estime qu'on ne peut atteindre un plus haut plafond. Le chiffre record vient d'être atteint : 95.000 francs en une semaine. « Ce Tino Rossi, nous dit M. Xardel a une cote formidable, et je puis vous affirmer que Marinella me donna le sourire. » Les Loups entre eux, passa ensuite : il avait devancé Marinella, Le Secret de Poli- chinelle. Puis viendront : Rose-Marie; Club de Femmes; Bichon; L'Argent; Le Mioche; Roses Noires; Au Service du Tzar; Port- Arthur; Le Roman d'un Tricheur; Au Son des Guitares. — La saison d'été? — Excellente. Le mauvais temps aida beaucoup au succès de L'Appel du Silence; Une Fille à Papa; Une Drôle de Gosse; La Gondole aux Chimères; Debout là-dedans. Nous quittons le « Palace », une salle très confortable, d'un style classique, com- prenant une sonorisation des plus mo- dernes. Nous arrivâmes au «Vox». Ce bon éta- blissement vient à nouveau de rece- voir des améliorations et dans le confort et dans l'aspect, en particulier, celui de la fa- çade que l'on soigne beaucoup. De plus, le nombre des fauteuils vient d'être augmenté. Vue du Cinéma Olympia d'Alger Les appareils Western Electric continuent à donner excellente satisfaction. Nous ne nous en étonnons pas. La programmation du « Vox » prévoit souvent deux grands films dans la même séance. Autrement, les premières parties sont soigneusement triées. La saison d'hiver a démarré de meil- leure façon que l'an dernier, et cela avec Nuit de Folie; Capitaine Blood; Désir. Emeutes; Les Temps Modernes; Bach Dé- tective; Jérôme Perreau; La Femme Tra- quée; Le Vagabond Bien-Aimé; Un de la Légion; Brumes, sont les films de l'avenir du « Vox ». Les prix des places de toutes les salles de Metz n'oscillent pas. Chez M. Xardel, de- puis 1930, rien n'a changé de ce côté. Ce directeur prétend qu'une hausse des prix diminuerait le nombre de spectateurs. Un prix n'allant pas au minimum, pas au maxi- mum non plus. Il est certain qu'il vaut mieux une grande quantité de spectateurs à un prix moyen, qu'une minorité au prix fort. Cependant, il ne faut pas oublier que la production aug- mente ses prix. Résultat : Excellente impression de l'ex- ploitation à Metz. M. J. Relier et R. Sabourdin. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ A L' A. C. E. M. Segret, de l'agence de Marseille, passe à la direction de l'agence de Pa- ris. M. Lethoic, de Bordeaux, passe à la direction de Marseille. C'est avec infiniment de plaisir que nous avons appris la nomination de M. Segret à la direction de l'agence de Paris de l'Al- liance Cinématographique Européenne. M. Segret, après deux années à la direc- tion de l'agence Universal de Marseille, créa en 1932 la première agence de Mar- seille de l'A. C. E., qu'il dirigea avec une compétence et une amabilité qui lui valu- rent la sympathie de tous, secondé par son aimable épouse, Mme Segret, à qui la direc- tion de l'A. CE. vient de réserver également à Paris, un poste très important. Tout en regrettant sincèrement le départ de ces deux fervents cinéastes, nous som- mes très heureux, cependant, de les voir nous quitter pour être appelé à un poste plus élevé, car la chose est rare en cinéma, et c'est là certainement la meilleure consé- cration de leurs brillantes qualités. C'est M. Lethoic, directeur de l'agence de Bordeaux, qui prend la succession de M. Segret. A Mme et M. Segret, nos sincères félici- tations et nos meilleurs vœux de réussite en leurs nouvelles fonctions. A M. Lethoic nos meilleurs souhaits de bienvenue. E. Tosello. Une scène de Yoshivara avee Sessue Hayakava Françoise ROSAY Un Carnet de Bai A NANCY Nancy. — Nous avons eu le plaisir de rencontrer tout dernièrement dans notre ville, M. Simon, le sympathique directeur de l'agence des Films Sonores Tobis de Strasbourg. Ce dernier était accompagné de M. André Lévy, son collaborateur pour notre région. Quoique nouveau dans la cor- poration du cinéma, M. André Lévy sem- ble avoir « manié le métier » depuis fort longtemps. En somme, il récompense ceux qui lui ont accordé leur confiance. Qu'on me permette, en cette occasion, d'envoyer ma vive amitié à cet excellent camarade qu'est M. Hochard, directeur des, agences Tobis. * * * On parle fort d'une entente commerciale qui révolutionnera quelque peu notre exploitation, dès la prochaine saison ; je reviendrai sur cette nouvelle, mais, en attendant, on peut déjà prévoir, pour 1937-38, une lutte extrêmement chaude entre nos salles du centre. La valeur des nrésentations y gagnera. Et nous connais- sons chacun de nos directeurs pour être de taille à produire un effort personnel. M. J. K. AUX TROIS SALLES Marseille. — Signalons volontiers la par- faite régularité d'exploitation des « Trois Salles» où, contrairement à ce que beau- coup auraient cru et même souhaité, les recettes de chaque semaine se maintien- nent à la même échelle qu'à l'ouverture. Félicitons M. Vaccon, directeur, pour cette gestion qui mérite tous les plus vifs éloges. ifigm- . . PHEBUS-FILM PARIS PRESENTE ENCART CONÇU ET RÉALISE PAR / § ï & B '& B 0 0 114, CHAMPS-ELYSÉES - PARIS ' XXXXXXXXXXXXXXXXTXXXXJ ARBES La Saison 1936-37 DISTRIBUÉ TA* PATHÉ CONSORTIUM CINÉMA MtOOUCTION E. CORNlCUON MOI INIfR VENTÉ C. C. a H. RUB O'ASTOAG, îi PARIS AA4 luai AWâMO MUITA02H0D XIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII3 CIIME 207 FR RAPHIE SE TARBES La Saison 1936-37 Pendant la saison d'hiver 193(5-1937, ('émulation a été grande entre les diverses salles de notre cité. Tous les grands suc- cès de la saison parisienne ont passé sur nos écrans dès leur présentation. Les plus fortes recettes de la saison écou- lée ont été réalisées par des films du genre gai. César, Trois Artilleurs au pensionnat, i^es Temps Modernes, Prends la route, Les dégourdis de la 11", ont attiré une affluence considérable. Mais, que sera demain ?... La hausse con- tinue du coût de la vie, et l'aggravation des charges qui pèsent sur toute l'exploita- tion forcera les directeurs à procéder à la prochaine saison, à une révision du prix des places. La promesse que nous avaient faite en octobre, MM. Cléuat et Loufferère, les sym- pathiques directeurs du Rex, d'assurer à leur nouvelle salle moderne, « une pro- grammation de choix » a été largement tenue. Son écran nous a révélé: Au son des gui- tares, César, L'appel du Silence, Samson, Les Loups entre eux, Nitchevo, l'Homme à abattre, Marthe Richard; le succès de ces films d'espionnage a été très vif. La Fille du Rebelie, Mon père avait raison, Le Roman d'un Tricheur. Une mention spéciale pour la présenta- tion - - deux jours après — de lactualité des fêtes du Couronnement. « L'OLYMPIA », qui appartient à la direction du Rex, a eu également une sai- son brillante. Entièrement modernisée en janvier dernier, cette salle maintient sa popularité. « L'OLYMPIA » a offert à sa clientèle: l'rois artilleurs au pensionnat et Les dé' (/ourdis de la 11e, qui détiennent le record des recettes de la saison pour cette salle. On peut citer encore : Cargaison blanche (succès dû à la curiosité) ; Le Mioche, La Dame de Yittel, François 1er (de bonnes scènes comiques avec Fernandel) ; Remous, Les Deux Gosses, Un de la Légion, etc.. La saison écoulée de la vaste salle po- pulaire, le « CATON », a été marquée de réels progrès sur la précédente. C'est ainsi que nous avons eu l'occasion d'y applau- dir : Lucrèce Borgia, Les Temps Modernes, le gros succès de la saison, Les Révoltés du Bountij, Anna Karénine, La Garçonne, Les Hommes nouveaux, Courrier-Sud. Deux films en couleurs fort réussis, Ramona et Le Jardin d'Allah, ont amené de nom- breux spectateurs. Tarzan s'évade a été aussi un succès populaire. A « L'IMPERIAL », que dirige avec autorité Mme Repain, la saison a été satis- faisante. Citons, au hasard, quelques titres : Les Trois Lanciers du Bengale, Symphonie Inachevée, La Porteuse de pain, Anne- Marie, Le Bossu, La Chanson de l'Adieu, Murlha, Le Capitaine Blood, Adémaï avia- teur. Et parmi les premières visions : Une nuit à l'Opéra, David Copperfield, Le Mar- quis de St-Evremont, Les Deux Gamines, Marie Sluart, Un mauvais garçon, avec H. Garât - grand succès à signaler — Le conquérant des Indes, superbe film d'aven- tures; Les deux favoris. * * * A Lourdes, « LE MODERNE » et le « Majestic (Circuit Clédat Louferère) les films sont sortis en même temps qu'aux cinémas de Tarbes, faisant partie du même circuit. La programmation de ces salles était donc de qualité. — J. A. CASTETS. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx. Le Cirque Municipal de Troyes Le cirque municipal de Troyes est une magnifique salle de spectacle, dans laquelle alternent programmes de variétés et ciné- matographiques. Contrairement à ce que l'on peut remarquer souvent en province, le grand public de l'endroit suit avec inté- rêt les efforts de M. Tsaropoulos qui dirige cet établissement depuis quelques années avec une rare compétence. Les plus gran- des attractions, les vedettes en vogue, les films du jour passent au cirque municipal. M. Tsaropoulos veut que son établissement soit au niveau des plus grandes salles pa- risiennes, il y réussit pleinement et son succès est bien mérité. Vue de la Salle du Cirque de Troyes A RABAT " Le Maroc - Jeunesse de la France " La direction du Royal-Cinéma offrait der- nièrement une représentation de gala du film : Le Maroc, Jeunesse de la France. Il serait trop long d'énumérer toutes les notabilités qui, honorant ce jour-là de leur présence la salle élégante et spacieuse du Royal firent à ce documentaire, véritable chef-d'œuvre de goût et d'adresse, le juste succès qu'on ne pouvait attendre. Citons les plus marquantes : Le petit prince Hassan, fils de S. M. le Sultan; M. Noguès, Résident général de la France au Maroc; Le Grand Vizir El Mokri; Si Mammeri, etc.. Elèves et professeurs des écoles musulma- nes, conviés à ce spectacle de choix, témoi- gnèrent, par leur applaudissements, de leur enthousiasme et de leur intérêt. Pierre Budan. Dans la Région du Nord Lille. — Beaux programmes dans la plupart des salles au cours du trimestre à Lille, L'Ange du Foyer, qui plaît et attire surtout grâce à Lucien Baroux, une des meilleures tètes d'affiche actuelles, au Caméo; Fernande! dans François 1" au Capitole, autre grande vedette comique; le même dans Les Dégourdis de la 11" (2* semaine), au Familia; et au Rexy c'est Ben Hur, justement appelé film éternel, car il attire toujours dans cette nouvelle réédi- tion; l'Omnia passe avec succès Ramona; quant aux autres salles, signalons la sortie du Mystère du 421, simultanément au Mondial, à l'Union et au Fives-Palace. Un peu partout dans la région : Pépé le Moko (Société Cécile, de Roubaix), L'Homme à abattre (Eden de Valencien- nes), Le Chemin de Rio et Champagne- Valse (Colisée de Valenciennes). 208 txxxxxx: xxx: Cî^^SSkMPm^ cixxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx MONTE-CARLO M. Peynichou, Directeur des "Beaux-Arts" et du " Capitule L'exploitation à Monte-Carlo représente un cas tout à fait particulier. Si l'on considère la Principauté de Mo- naco elle-même, la population se réduit à 20 on 22.000 âmes, sur lesquelles on ne compte guère plus de 1.000 ou 1.1000 mo- négasques. Le fond de la population est constitué par 8.000 français et autant d'ita liens, par 3 ou 1.000 anglais établis à de- meure fixe, par 3 ou 400 américains... Les deux principaux écrans de l'agglo- mération sont « LES BEAUX-ARTS », à Monte-Carlo, et « LE CAPITULE », à Beau- soleil. Le premier est une salle de luxe, comptant 640 places, avec réfrigération de l'air (système Carrier), chauffage au ma- zout, scène, fosse d'orchestre, loges d'ar- tistes...; l'autre, « LE CAPITULE », est plus vaste, avec 1.000 sièges et deux pro- menoirs. Les deux salles sont équipées en Western Electric; toutes deux sont diri- gées par M. Franck Peynichou, un « an- cien du métier ». Les autres salles sont le Casino municipal de Beausoleil, qui fait aussi du music-hall, la salle du Théâtre du Palais des Jeux où se donnent parfois des représentations cinématographiques, etc.. Ce sera, sans doute, signaler assez net- tement les conditions exceptionnelles de cette exploitation, que de dire que la meil- leur recette de cette saison a été donnée par Roméo et Juliette et Le Grand Zieg- feld... D'une façon générale, les grands films de prestige que les américains ont pris l'habitude de consacrer à la gloire de l'Angleterre (genre Lanciers du Bengale) réussirent à merveille... San Francisco, La Brigade légère, Anthony Adverse, Marie Stuart, Dortoir de Jeunes Filles... vien- nent en tête des recettes. Du côté du film français, la meilleure recette a été fournie par César, dont l'exploitation fut même étendue d'un jour de plus, du jeudi au di- manche; Le Roi, La Porte du Large, Nit- chevo, Au son des Guitares (avec Tino Rossi), L'Appel du Silence, les deux Sacha Guitry... ont eu grand succès. Par contre, les vaudevilles à tiroir, « dits français », ne réussissent guère, ni les films « com- merciaux ». Un grand nombre de spectateurs sont insuffisamment familiarisés avec le fran- çais. M. Peynichou a retenu pour ses pro- chains programmes : Pépé le Moko, Un t« Les Bea x Arts» la belle saPe de Honte Carlo Directeur M. Frank Peynichou. grand amour de Beethoven, Lloyds de Londres, Le Jardin d'Allah. La spécialisation de la clientèle des « BEAUX-ARTS » est telle que passant les Actualités Fox et Pathé, ces dernières sont fournies en tirage spécial, sous-titrées en anglais, car le montage récemment adopté rue Francœur, sur la parole du speaker, serait inadéquat. Plusieurs bons films italiens ont donné, en version originale, de bons résultats et ont attiré une partie de la population ita- lienne locale, tel fut le cas de Casta Diva et, auparavant, de YArmata Azurea, de Les Hommes, quels muffles... P. Michaut. Une scène de Ames à la M r dont G ry Coopcr et Ccorj-e R. fr. sont es de x pr ncipai.x interprètes, a mise en scène est faite par Henry Hathaway à qui nous devons déjà Les 3 Lanciers du Bengale. A AGEN Accord pour L'Augmentation des Piix Les trois directeurs Agenais, MM. Ber- gues (« FLORIDA » et « ROYAL »), Ge nestre (« GALLIA » et « SELECT »), et Laborie («MAJESTIC») se trouvent d'ac- cord, avec une harmonie frappante, sur les deux questions que nous leur soumet- tons : application des lois sociales et aug- mentation des places. Chacun d'eux proclame I excellence de son personnel, grâce à qui le problème des lois sociales, sans être esquivé, n'a pas amené de troubles dans l'exploitation âge- naise. On n'a nulle part à Agen, l'intention d'augmenter les places isolément. La saison qui se termine peut être mar- quée d'une multitude de cailloux blancs. Elle a révélé au public agenais des films de valeur, tels que : Club de Femmes, Hélène, La Porte du Large, La Belle Equipe, Ménilmontanl (Gallia) ; Le Mouchard, Crime sans passion, Le Juif Errant (Sélect) ; Les Mutinés de l'Elseneur, Jenny, César, Le Roi, Les Bas- Fonds, Le Mioche, Le Roman d'un Tri- cheur, Un grand amour de Beethoven, La charge de la Brigade légère, Pépé le Moko (Florida) ; Capitaine Blood (Royal); ce film admirable paraissait digne d'un meilleur sort. Enfin, Les Temps Modernes, Les Ré- voltés du Bounty, Les Marins de Cronstadt, San Francisco, Le Pacte (Majestic) ; on voit que le « FLORIDA » tient nettement la tète de ce palmarès. Chaque grande salle a présenté son film en couleurs; ce fut d'abord Becky Sharp, au « GALLIA », puis La Fille du Bois Mau- dit au « MAJESTIC », enfin, tout récem- ment, Le Jardin d'Allah, au « FLORIDA ». M. Laborie nous promet Ramona et La baie du destin. Il faut noter aussi que le documentaire bien fait, tel que Le Mont St-Michel, par exemple, que donne présentement le « FLORIDA », a toutes les faveurs du pu- blic. Cela pose la question du double pro- gramme, assez discutée. M. Genestre s'en déclare l'irréductible ennemi; M. Bergues, sans se montrer aussi catégorique, prétend que l'on préfère un seul grand film avec .les compléments de valeur. .M. Laborie a constaté que ses spectateurs sont plus inté- ressés par deux grands filins, à condition qu'ils soient l'un et l'autre très soignés. Le « ROYAL » et le « SELECT » vien- nent de fermer leurs portes. Restent en li- ce le « GALLIA », le « FLORIDA » et le MAJESTIC » qui continueront pendant tout l'été à donner des premières visions. Il sied d'y ajouter le cinéma de plein air de la « ROTISSERIE », que M. Laborie va diriger cette année. Signalons qu'au « GALLIA » une reprise très nette s'est manifestée depuis février due à l'activité inlassable du directeur M. Genestre. Nous apprenons qu'il est question de renouveler les sièges pour sep- tembre et nous pensons que cette promes- se se réalisera. Ch. PUJOS. m LOUIS JOUVET dans Un Carnet de Bal mrrr: :XXX3 CII\E FR R/\PHIE SE 209 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Afrique du Nord LE PREMIER SEMESTRE 1937 La vie corporative nord-africaine du premier semestre de 1937 a présenté une activité des plus louables. Tandis que les cinémas « Colisée » et « Ciné-Star » naissaient respectivement à Sfax et à Tunis, le cinéma Dambra réou- vrait à Saint-Arnaud (Département de Constantine), sous le nom de « Variétés », cependant qu'« Isly-Theatre » (Direction Ténoudji), adjoignait à son circuit les éta- blissements « Vox » (Alger) et « Rex » (Oran). Dans nos grandes villes, de très beaux films n'ont pas toujours eu tout le succès escompté, les spectateurs ayant dû maintes fois se partager entre deux ou trois pro- grammes d'égale attirance. Le grand nombre relatif de nos salles de première vision à Alger, Casablanca, Oran et Tunis impose, semaine par semai- ne, la dispersion des faveurs du public el la répartition souvent décevante des recet- tes. Les approches de l'été ne sont pas sans nous montrer certain relâchement chez le public. On a déjà prévu, par-ci par-là. pour la saison estivale, de fortes diminutions du prix des places. C'est, à notre humble avis, une erreur, car grande sera la diffi- culté de ramener les prix à la rentrée. Les exploitants du département d'Alger ont compris que l'union était nécessaire pour la sauvegarde des intérêts corpora- tifs et la défense des revendications. Aussi se sont-ils réunis en un syndicat authen- tique, le « Groupement des Exploitants Cinématographiques du Département d'Al- ger », rattaché au Syndicat commercial lo- cal. Dans les agences, nous avons enregistré la réorganisation de la filiale algéroise de « Radio Cinéma » (films et matériel) et la création de « Filmart ». L'efFort publicitaire de la saison précé- dente s'est agrandi et il nous faut mention- ner Courrier Sud, Les Hommes Nouveaux, Foch, la projection-concours d'Atlantique Sud, avec prix offerts par « Air-France » et « Lana ». PETITES NOUVELLES ■ Les Etabi. Seiberras ont donné le lundi 7 juin, au « Régent > d'Alger, une présen- tation corporative du film Ignace, dont la carrière en public débuta le même jour sui cet écran. ■ De pressante démarches viennent d'ê- tre faites par le « Groupement des Exploi- tants de Cinémas du Département d'Alger» auprès des Délégations Financières, en vue d'obtenir, durant l'été, une suppression si- non une diminution des taxes. ■ Une nouvelles salle de 2.400 places va naître dans le populeux quartier de Bab- El-Oued, à Alger. ■ C'est avec une sincère peine que nous avons appris le décès de M. Pierre Poey, ingénieur de la Société de Matériel Acous- tique à Oran. La Cinématographie Françai- se présente aux familles atteintes par ce deuil ses condoléances émues. ■ On annonce la construction d'une nou- velle salle à Agadir (Maroc). ■ La dernière réunion syndicale à Casa- blanca des « Loueurs et Exploitants de Films », a eu pour objet principal une demande au Protectorat en vue de la réduc- tion des taxes municipales durant l'été et de l'amélioration des charges fixes jour- nalières (police, pompiers). ■ Western Electric procède actuellement au rééquipement des cinés « Alhambra » de Tunis, « Casino » de Sousse et « Vox » d'Alger. — P. Saffar. Maroc Les .Résultats du 2e trimestre 1937 sont satisfaisants On n envisage pas d'augmentation du prix des places Le Maroc ne connaît pas encore la se- maine des 40 heures, mais un dahir c'est-à-dire un arrêté du Grand Vizir vient d'y rendre applicables les congés payés. Cette réforme n'aura pas ici de con- séquences importantes dans l'industrie du cinémn. La suppression des pourboires, au contraire, pourra provoquer une légère hausse du prix des places. Cette augmen- tation serait légimitée également par la hausse des films et du matériel publici- taire. Mais, pour le moment, on ne parle pas de changer le prix des places. Au con- traire des salles, comme le « REGENT » Façade du Col.séî n i ce qui touche à la branche cinématogra- phique. .Malheureusement, par suite de certaines circonstances, plusieurs membres ne pour- ront taire le déplacement, malgré leur vif désir de mettre à profil les multiples avan- tages offerts à cette occasion. Nous espérons que les organisateurs s'ins- pireront des éléments fournis par la Bien- nale de Venise et le Congrès de Fipresci, à Berlin, où chaque participant, dirigeant ou membre tout court, avait en sa posses- sion, dès son arrivée, un carnet comprenant les éléments voulus, les cartes d'invitation ou d'entrée pour les galas, les banquets, les déplacements. De cette façon, de la bonne besogne pourra être faite au cours des quelques jours où les divers représentants et mem- bres se réuniront, se communiqueront les desideratas, les améliorations à apporter, les dispositions à prendre aptes à Facilitei le travail de tous. Nous savons que tous indistinctement sont animés des meilleure;-, intentions, et de cette volonté ardente de On tourne dans un studio belge On reconnaî;ra le metteur en scène français René Hénaff faire de la bonne besogne, de construire et d'en arriver à une entente quasi générale. Une tâche ardue, ingrate et qui demandera de certains des sacrifices et des concessions mais dont résultera un apaisement complet. Nous ne doutons pas un seul instant que le Congrès International du Cinéma, tenu à Paris en l'an 1937, s'inscrira comme une épopée, une nouvelle ère de prospérité dans les annales du septième art. Elle montrera au monde entier que la volonté d'un peu- ple, et surtout du peuple français, est res- tée intacte, une volonté qui ne cherche que la Paix, une paix à laquelle le septième art peut contribuer largement pour la mainte- nir, pour rapprocher les peuples du monde entier. Nous savons que les diverses délégations belges auront à formuler des desideratas al- lant de pair avec les difficultés de l'exploi- tation. Chacun dans son secteur cherchera à conclure des accords, faciliter des échan- ges, trouver des ententes propres à conten- ter les parties en présence. Il nous reste à débattre le prix de l'exclusivité, à trouver des garanties pour des sommes versées par- fois à l'avance pour obtenir la distribution d'un film, mettre un frein à la création de nouvelles salles. Un travail pas toujours gai, difficile à solutionner, mais dont l'effet moral sera énorme si on parvient à la con- clusion des accords prévus. ./. van Heugten. NOUVELLES.. On a repris tout récemment au Studio de Paris, à Anvers, la projection du film La Garçonne, qui a tenu onze semaines. Notons toutefois qu'il s'agit d'une salle n'offrant que 180 sièges. A sa première sortie à An- vers, dans la même salle, le film avait été saisi par ïes autorités et l'exploitant et le distributeur avait été condamnés à des pei- nes diverses. En appel, ce jugement a été annulé et un acquittement général a été prononcé. Dans ces conditions, le film a été remis à l'affiche avec le succès qu'on connaît. Une réclame non prévue par les parties intéressées. Pour l'anniversaire de Cinéac- Anvers, la direction avait convié la presse anversoise à une réception intime au cours de laquelle on a retracé le chemin parcouru. Pour la saison d'été, la direction de l'An- vers-Palace a instauré les séances perma- nentes qui iront de pair avec une notable réduction des prix. A toutes les places, on ne paiera l'après-midi que 3 francs et en soirée 5 francs. Une scène du film La Bataille Silencieuse (Le Poisson CM os) avec Kate de Nagy, Michel Simon, Louis Jouvit, etc. ...DE BELGIQUE Scala se tiendra pendant la période esti- vale aux représentations théâtrales. Un été précoce, de fortes chaleurs, bou- leversement de pas mal de calculs, de pré- visions de recettes. .Malgré cela, notons les remarquables cinq semaines des Perles de la Couronne. VA le succès se maintient. Dans le même ordre d'idées, remarquons encore : Quatre semaines : Les dégourdis de la 11", La Rebelle, l'Homme à abattre. Six semaines : Verts pâturages. Albert Préjean, en représentation théâ- trale et qui tourne également à Paris, fait la navette journalière entre ces deux villes. Une vie d'artiste... Lucien Baroux, en tournée à Bruxelles, a été l'objet d'une réception intime organisée en son honneur. On prévoit l'ouverture prochaine cfl deux nouvelles maisons de distribution dont une disposerait d'une dizaine de films amé- ricains. D'ici peu, nous aurons plus de dé- tails. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Nouvelles... Le vendredi 14 mai, le Roi a assisté au gala organisé à V Agora de Bruxelles. Au cours de cette soirée exceptionnelle, don- née au profit des asiles des soldats invali- des belges et des œuvres du Soir, on a pré- senté le film réalisé par Augusto Genina. L'Escadron blanc. Est-il nécessaire d'ajou- ter qu'un publie des plus sélect assistait à cette manifestation, parmi lesquels plu- sieurs ambassadeurs, ministres, diplomates. A l'initiative de MM. Foulon et Marc Fïuhr, respectivement président et direc- teur général de la Chambre de commerce française de Bruxelles, on a installé un cinéma dans les nouveaux locaux de l'Ecole française de Bruxelles. Cette salle se trouve à la disposition des producteurs français pour y visionner les films destinés à l'ex- ploitation. Serait-ce un premier pas pour une meilleure compréhension de l'exporta- tion du film français ? L'A. P.P. C.B. a prorogé les mandats des membres du Comité général qui se compose comme suit : Président général : Paul Warrie; Vice- président général : Clément Wildiers. Secrétaires généraux : Marc Carghèse et Turfkruyer Marc. Trésorier général : Max Hodeige. Membres : Herbert Delport. Jean Denis, lerd, De Smedt, Roger Huens, Léon Du- waerts, André Cauvin. CINE FR R/XPHIE SE Jean-Pierre Aumont dans Drôle de Drame 211 rTTXXXXXYXXXXXXXXXXXXXXJ •«•de Belgique La Chambre de Commerce française de Bruxelles a organisé au Palais des Beaux- Ails, à Bruxelles, un gala cinématogra- phique. Son excellence M. Laroche, ambas- sadeur de France, honorait de sa présence cette soirée de vulgarisation. On a présenté : La voie triomphale, La Lorraine, Mont- martre, Jeunesse en liberté. Un magnifique programme d'une haute portée artistique. Le cinéma Bristol, chaussée île Water- loo, à Bruxelles, dirigé auparavant par M. E. Van Cauteren (président de l'Associa- tion Cinématographique de Belgique) a été repris par M. .1. Weckx, propriétaire de deux cinémas et des studios Sacal-British. In gala de bienfaisance avec au program- me Port-Arthur et Terres brûlées, avait été organisé à celle occasion. A.L.R.O. Films, qui distribue sur notre marché plusieurs films français dont on trouve les noms dans noire récapitulation, a ouvert ses bureaux place des Martyrs, 14, à Bruxelles. A l'occasion de l'inauguration de son installation, la S.A. belge Alro Films et G. Moeys avaient convié, le mardi 13 avril, la presse, les exploitants et quelques amis. Le département location est dirigé par M. G. Moeys et l'administration compte des gens expérimentés, puisque MM. Ferrand, de Paris, et L. Moors, de PA.C.C. de Bru- xelles, font partie du Conseil d'administra- tion. Good luck... Nouvelles Salles et Reconstructions ANVERS La Zoologie n'a pas réouvert ses portes. Serait-ce une fermeture définitive? Situé à côté de VAnvers-Palace, tout ré- cemment modernisé, le cinéma Empire, par la force des choses, apportera d'importan- tes améliorations à sa salle. D'après les ren- seignements que nous possédons, tout l'in- térieur sera complètement démoli. On en ferait une salle ayant un aspect apte à plaire et contenter' les plus difficile. Nous aurons l'occasion de reparler des projets des directeurs de cette salle. Un nouveau cinéma est actuellement en construction au coin de la rue Alph.-de- Eock et Chaussée Saint-Bernard, à Anvers- Kiel. Cette nouvelle salle est érigée pour le compte de la S.A. Centra, Chaussée de Ma- li nés, 39, à Anvers. L'ouverture est prévue pour la nouvelle saison. Il est fortement question d'une nou- velle salle située à la place Reine-Astrid, de même qu'un groupe disposant des capi- taux nécessaires cherche un emplacement convenant à l'érection d'une autre nouvelle salle. BRUXELLES Deux nouvelles salles sont actuellement en voie d'achèvement. Cinémonde s'ouvrira dans le lieu qui fut autrefois la Brasserie du Luxembourg, tout près de la place de Brouckère. L'exploita- tion se fera sous la forme de salle d'actua- lités. Dans la rue des Bouchers, on transfor- me le théâtre Albert-1". D'ici peu, la réou- verture se fera sous le nom de Studio Stuart. La direction est entre les mains de M. Platon, le directeur de VA.B.C. (studio). GAND D'après un écho nous parvenant de Gand, une nouvelle salle de 1.200 places serait érigée dans la maison située au « Kalen- derberg» et connu sous le nom de «Maison de Van Artevelde ». L'idée émane d'un grou- pement gantois nommé « Gentsche Unie tôt verhefFing van de cinéma ». J PARIS Nouvelles Installations Sonores Un mouvement ininterrompu est à si- gnaler. Des rééquipements, de nouvelles installations là où on donnait encore du muet. La marque Tobis Klangfilm, avec appa- reil Europa, vient de rééquiper une salle de 1.100 places, le Bristol, à Bruxelles. La même marque fournira l'installation complète (projection et son) pour le nou- veau cinéma Cinémonde, qui s'ouvrira pro- chainement à Bruxelles. Zeiss Ikon fournira l'équipement sonore complet et l'installation complète pour les cinémas : Odéon, à Seraing, Alcazar, à Bae- Ien-Nethe, Rio, à Boitsfort-de-la-Montagne, à Charleroi-Français, à Seraing, Lu.vor à Malines, Olympia, à Saint-Nicolas-Liége; Star, à Haveiange, Montegnée-Palace, à Mon- tegnée, Dixy, à Saint-Gilles (Bruxelles), Réo, à Saint-Gilles (Bruxelles), Noua, à Schaer- beck (Bruxelles) et deux salles militaires au camp de Beverloo. Les spécialités Marvnen, de Bruxelles, ont présenté spécialement pour la presse et les exploitants le projecteur ciné sonore 16 "'/'" Debrie. Nous ne doutons pas des possibilités de cet appareil. /dus de. PËERLf&S UUiWIil' KI'.IH MISS SlMPIrëX.SA 6. RUE GUILLAUME-TELL . PARIS ( 17 > .TELEPH.CARNOT 99-50et 99-51 212 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ « IÎNE FR R/VPHIE SE gTTTTTTTTTTTXTXXITTTTTTI Les Films français importés Gexe Film : La Belle de Montparnasse; Franco de port. Tobis : Arsène Lupin, détective. Les ré- prouves. 27, rue de la Paix. Tout va très bien. Madame la Marquise. . Atos : L'homme sans cœur. Belga Films : Ignace. Fiktnçois I"r. Lie des veuves. Monopol Film .Trois artilleurs an pen- sionnat. C. D. L. : Marthe Richard, Ma petite marquise, La grande illusion. Pax iilm : Cœur de queux. Alro Film : Choc en retour, A minuit le 7, L'amour veille. Sedif : Mademoiselle Docteur. Forrester Parant : La maison d'en face, La bète aux sept manteaux. G.P.A. : La chaste Suzanne, Les dégour- dis du 11". Adacfilm et Bodart : Police mondaine. Real Film : Blanchette. Princeps Film : M. Bégonia. G. F. F. A. : Les mariages de Mlle Lévy. Films Adler : Femmes. Pathé : Courrier Sud. Delta Film : .4 nous deux. Madame la Vie. Prochaines acquisitions prévues Rai Film : Secrets de la mer Bouge, le club des aristocrates. Sedif : Nuit de feu. La citadelle du silen- ce. Le Mensonge de Xina Petrovna. Emka : Double crime sur la ligne Magi- not, Pendez-vous aux Champs-Elysées, Vo- leur de Femmes. Alro Films : Boulot Aviateur, Saruti le Terrible. Tobis : La femme sans importance. Ciné Radio : Monsieur Personne. Patbé : La danseuse rouge, La bataille si- lencieuse, Drôle de drame. - J. V. H. La Production belge Gaston Scbonkens, dont les studios sont situés rue Locquenghien. à Rruxelles, réa- lise actuellement Gardons notre sourire, lilm dont l'action se déroule au temps de l'occupation allemande. Si ce producteur belge se tient au genre de ses films précé- dents, nous pouvons nous attendre à un film gai, visant le caractère belge. En tête de la distribution, nous retrouvons notre Libeau, tandis qu'on a fait appel à Pauline Carton, une artiste française. Passeurs d'hommes, dont nous avons déjà parlé est en voie de réalisation. Les inté- rieurs dans un studio de la rue des Champs, à Bruxelles, les extérieurs en Hollande, ou plutôt sur ia frontière hollando-belge. Le scénario est de René Jayet, d'après le récit du père Martial Lekeux. Junie Astor interprétera le seul rôle fé- minin et nous la voyons entourée de MM. Constant Rémy, Paul Azaïs, Jean Galland et Labry. Des artistes belges prendront les rô- les secondaires. Souffrance humaine, abnégation, indéalis- me... trouvent un chaud défenseur en M. Léon Poirier. Il retracera à l'écran les aven- tures héroïques de Louise de Bettignies (in- terprété par Jeanne Sully), de Léonie Van- houtte (Josette Day). On retrouve dans la distribution Thomy Bourdelle. On cherche une artiste belge pour le rôle de Gabrielle Petit, dont le nom figure aussi dans le scé- nario. Cette productions s'intitulera: Sœurs d'armes. Tous les extérieurs seront tournés en Belgique (Bruxelles, Gand, Anvers, Tour- nai). Les prises de vues en studio se feront à Paris. LES PAYSAGES DE FRANCE A L'HONNEUR EN BELGIQUE Bruxelles. - - Une brillante soirée ciné- matographique qui mérite la citation, même tardive, a eu lieu au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles. Organisée par la Chambre de Commerce de Bruxelles et le Centre d'Expansion du tourisme français, elle a constitué un véri- table événement. M. Henri Clerc, chargé de mission du commissariat au Tourisme, présenté par M. Flament, a prononcé une allocution pour nous dire l'importance chaque jour grandissante prise par le film documen- taire. Le public a vivement applaudi La Voie Triomphale qui nous montre la Provence si chargée de soleil, et Montmartre, non pas le Montmartre des fêtards, mais celui de Poulbot, des poètes, des artistes, de Mimi Pinson, du Moulin de la Galette, que couronne fièrement la Basilique. Après un intermède musical très réussi, M. Flament a remercié, au nom des orga- nisateurs, le public d'élite rassemblé pour cette manifestation, ainsi que les produc- teurs, M. J. de Cavaignac, et son actif di- recteur, M. C. Rozan; le réalisateur, Louis Cuny, la B. 1. F. 0., dont l'administrateur- délégué, M. Poels, agent général des films de Cavaignac, à Bruxelles, a si intelligem- ment et si efficacement organisé la distri- bution des films de propagande française en Belgique; enfin notre compatriote, A. Barjon, journaliste de grand talent et spé- cialiste des questions cinématographiques, à oui l'on doit l'initiative de cette mani- festation. La Lorraine nous apparut ensuite, et pour terminer, Jeunesse en Liberté, qui nous incite à pratiquer le canoë sur les belle rivières de France. Dans l'assistance, on remarquait la pré- sence de Mme et M. Marcel-Henri Jaspar, ministre des Transports; Mme et M. Laro- che, ambassadeur de France ; M. Bouché. attaché commercial de l'ambassade de France; le général Riedinger ; MM. de la Sablière, Thorel de Paladine, Molayron, Sylvestre Paris, Monique, de l'ambassade de France; M. Patou, échevin; M. Puttmann, directeur général des Contributions; MM. Foulon, président, Angelard, vice-président, et Fluhr, directeur de la Chambre de Com- merce française de Bruxelles; MM. Ponson, président, et Michelct, directeur de la Chambre de Commerce de Bruxelles; MM. Lambert, bourgmestre, les ministres d'Ar- gentine et de Lithuanie; le vicomte du Parc; Felisay Hardy et de nombreuses au- tres personnalités. Cette brillante soirée avait été précédée l'anrès-midi d'une réception donnée par la Chambre de Commerce française de Bruxel- les en l'honneur de M. Henri Clerc, des organisateurs de cette manifestation d'ami- tié franco-belge et du talentueux réalisateur Louis Cuny. Autour de M. Foulon, le dévoué et actif président de la Chambre de Commerce française, qui faisait les honneurs de la réception, on notait la présence de M. Fluhr, directeur de la Chambre de Com- merce; M. Glauden, directeur des chemins rie fer français; M. Félitaz, directeur de la Vie Française et membre du Comité de la Chambre de Commerce ; M. Jean Coupan. Après que M. Foulon eût salué la pré- sence de M. Henri Clerc à cette intéres- sante manifestation et souligné la position aue la Chambre de Commerce compte adapter dans la propagande menée par le cinéma français en faveur de la science, de l'industrie et du tourisme français, M. Henri Clerc félicita la Chambre de Com- merce pour son heureuse initiative tout en souhaitant que, grâce à une active pro- pagande, la France, qui s'est laissée dis- tancer par des pays étrangers, puisse rat- traper le temps perdu dans le domaine du film documentaire. Raimu dans Gribouille Classification approximative des derniers parlants français Meilleur : Les perles de la couronne. Parmi les meilleurs : La grande illusion, Faisons un rêve. Commercial : Marthe Richard. Ile des veuves. Tous publics : Ignace. Franco cfle port. L'homme sans cœur. Choc en retour, Ma petite marquise, Police mondaine, Minuit le 7. l'amour veille, La chaste Suzanne, La bète aux sept manteaux. Salles populaires : Cœur de gueux, Fran- çois-I"T, M. Bégonia, La belle de Montpar- nasse. Vaudevilles : Trois artilleurs au pension- nat. — J. V. H. Pierre RICH ARD-WILLM Un Carnet de Bal ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR 213 KAPHIE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 JURISPRUDENCE A PROPOS DES ASSURANCES ACCIDENTS DU TRAVAIL POUR LES ARTISTES Le Cas de M. Noguero tombé de cheval Un arrêt de la Cour de Paris vient de statuer après de longs débals sur une im- portante question de droit, qui intéresse au plus haut point les producteurs de filins et les Compagnies d'Assurances. M. Noguero est tombé de cheval il y a déjà quelques années, alors qu'il tournait au studio de la Nicea-Film, le film Baranco. Les artistes cinématographiques sont habituellement soumis à la Loi de 1898 sur les accidents du travail et même le contrat type passé avec l'Union des Artistes con- tient une clause qui ordonne l'obligation pour le producteur de contracter une assu- rance accidents du travail. M. Noguero se basant d'ailleurs sur quel- ques décisions de la Cour de Paris et notam- ment sur le procès connu, intenté par J. Ma- rèse et gagné par elle, soutenait qu'un artiste ne pouvait être soumis à la Loi de 1898. Il a plaidé qu'il avait le droit de s'adres- ser directement au producteur pour lui de- mander la réparation intégrale du préjudice éprouvé. On sait que la Loi de 1898 ne ré- pare que la moitié du risque professionnel. En l'espèce, la faute aurait été pour le producteur de lui avoir fourni un cheval équipé d'une selle mexicaine en mauvais état dont le pommeau s'était détaché et avait provoqué sa chute. Il réclamait 500.000 francs de dommages- intérêts, représentant le capital d'une rente réparant l'incapacité permanente de 25 % dont il était atteint. Le problème était de savoir s'il existait un véritable lien de subordination entre l'artiste et le producteur ou le metteur en scène. par ,\/° Gcoiocs LEILQUE M. Noguero a l'ait plaider qu'il était le créateur de son rôle, qu'il jouait en toute indépendance, devenait ainsi un collabora- teur du film, exerçait une véritable profes- sion libérale et ne pouvait en conséquence être considéré comme un salarié soumis aux lois ouvrières. La Société Nicea-Film et la Société Etoi- le-Film ont au contraire soutenu, par l'in- termédiaire de M* Lévêque, que tous les ar- tistes étaient soumis au studio à une disci- pline scénique qui constituait un lien de dépendance obligatoire avec le producteur ou le directeur de production. L'acteur quel que soit son talent, demeu- re en réalité, dans la véritable usine à ima- ges que constitue le studio, un rouage qui agit en concordance avec tous les autres, doit travailler au commandement, s'arrê- ter, recommencer la scène chaque fois qu'il est nécessaire et s'il est libre de son jeu personne] auquel nul ne peut porter at- teinte, il est soumis à une discipline scé- nique qui constitue le lien de subordina- tion faisant de lui un salarié. Les textes lé- gaux d'ailleurs l'assimilent à un employé. Il faudrait supposer que l'acteur soit à la fois scénariste, directeur de production et metteur en scène pour faire disparaître ce lien de dépendance et si l'on conçoit que Sacha Guitry par exemple ne soit pas dans ses films assujetti à la loi sur les accidents du travail, c'est qu'il est un co-auteur du film ayant à la fois la qualité d'ouvrier de ses propres œuvres et de créateur de cel- les-ci. C'est la thèse qui a été suivie par la Cour de Paris dans le jugement ci-dessous repro- duit. La Cour... ...Statuant sur les appels formés par Noguero Sierra, dit José Noguero, tant à l'égard de la Société Nicea-Film, que de la Société Etoile- Film, d'un jugement rendu le 27 septembre 1935 par le Tribunal de Commerce de la Seine. Considérant qu'il y a lieu à jonction des procédures, vu leur connexité; Considérant qu'au cours d'une prise de vues. José Noguero a été victime d'un accident; qu'il avait été engagé pour tourner le film par le metteur en scène à qui les Sociétés intimées avaient délégué pouvoir à cet effet; Qu'ayant introduit devant la juridiction com- merciale, contre ces société une action en ré- paration du dommage, il se plaint qu'une dé- cision d'incompétence ait été rendue par les premiers juges, au motif de l'attribution ex- clusive aux Tribunaux civils des contestations relevant de la Loi du 9 Avril 1898; Qu'il soutient, à l'appui de son appel, que l'accident dont il a été victime ne constitue pas un accident du travail ; Considérant (pie les Sociétés intimées, en rai- son de l'objet de leur activité, sont des Socié- tés commerciales, et, comme telles, astreintes de plein droit à la législation sur les accidents du travail pour leurs employés, en dehors de toute adhésion facultative; Qu'il est de jurisprudence que l'engagement qui lie les artistes lyriques ou dramatiques aux directeurs de théâtres relève de la compétence du Conseil des prudhommes, laquelle a pour base essentielle, l'existence d'un contrat de louage de services entre les parties en cause; Fred Astaire et Ginger Rieers dans Sur les Ailes de la Dane. Qu'il est manifeste que cette jurisprudence doit être étendue aux engagements contractés en vue de la production d'un film; Que, d'autre part, le législateur a assimilé expressément, dans la Loi du 17 Juin 1919 (arti- cle 2 P.I.) les artistes dramatiques et autres personnes employées dans les entreprises de spectacles publics, à tous ceux qui louent leurs services, pour leur garantir le paiement de leurs salaires en cas de faillite, de.) liquidation judiciaire, ou de déconfiture, au moyen du pri- vilège établi par l'article 549 du Code de Com- merce ; Considérant que José Noguero ne peut trou- ver dans son engagement aucune clause, ni au- cune particularité d'où se puisse déduire que ne doivent pas recevoir application en l'espèce, les règles résultant de la jurisprudence et du texte susvisés ; Que le metteur en scène avec qui l'artiste a contracté n'a, ni expressément, ni implicite- ment, entendu aliéner en faveur de Noguero, tout ou partie de son pouvoir de direction dan; la réalisation du film qui devait s'effectu.-r sous son entière responsabilité artistique et technique, ainsi qu'il était spécifié dans les conventions passées avec les producteurs; Qu'en employant dans la lettre d'engagement l'expression •< collaboration » il n'a fait qu'user d'une terminologie courante à l'égard d'un artiste, insuffisante à conférer à celui-ci une autre attribution que celle d'ouvrier du film, soumis aux directions tendant à en assurer l'heureuse réalisation, ce qui n'exclut pas la mise en œuvre du talent personnel; Qu'il convient de souligner la différence entre l'engagement litigieux et celui de la ve- dette, en l'espèce Tramel, dont le choix paraît avoir précédé celui du metteur en scène et qui était imposé à ce dernier, pour exercer sur le même plan que lui, une action tenue pour nécessaire au succès du film. Qu'en ce qui concerne José Noguero, aucune circonstance de fait ne permet de le consi- 21-4 dérer, à l'occasion de l'engagement souscrit, autrement qu'un locateur de services; Qu'il a reconnu lui-même le caractère de dépendance constitutif du contrat de travail, dans le reçu qu'il a délivré antérieurement à l'action introduite et qui porte la mention sui- vante : « L'accident dont j'ai été victime le 19 janvier 1932 au service des Etablisse- ments Barbier ». Qu'est hors du débat la question de savoir si ce reçu peut être entaché d'une nullité d'or- dre public, au regard de la Loi du 9 avril 1898, alors que Noguero conteste que cette loi lui soit applicable ; Que, pour le même motif, il n'y a pas à examiner la recevabilité de l'action récursoire de l'article 7 de la Loi susdite, action diffé- rente de celle actuellement suivie, et dont il semble que les conclusions d'appel envisagent CIME RAPHIE SE l'exercice contre les Sociétés intimées, pour le compte, et au nom de qui a été conclu le contrat de travail ; Considérant que la juridiction consulaire était incompétente ratione materiae pour con- naître de la demande ; Que la décision qui a reconnu cette incom- pétence a été entreprise à tort. Par ces motifs : et adoptant ceux qui concordent du juge- ment, Joint les procédures. Déclare Noguero Sierra, dit José Noguero recevable mais mal fondé en son appel. L'en déboute, ainsi que des conclu- sions par lui prises à l'appui. Confirme le jugement entrepris, condamne l'appelant à l'amende et aux entiers dépens d'appel, en accorde distraction à Me Parmen- tier, avoué, sous les affirmations de droit. Françoise Rosay et Michel Simon dans Drôle de Drame Deux jugements importants à propos de la vente de Films non livrés Extrait du jugement rendu par la 13" Chambre du tribunal de Première Instance siégeant correctionnellement, te jeudi 24 Mars 1937. Affaire : Production A... contre R... La Société des Productions A..., s'étant portée parte civile représentée par son avo- cat Maître Edgard Dreyfus, a obtenu le ju- gement dont voici un extrait : Premier fait. — Attendu que M. R.... a reçu à titre de mandataire pour la Société A..., : 15.000 francs. — Attendu qu'il a reçu en outre 20.000 francs. - Attendu que l'encaissement, d'après le contrat du 16 avril 1935, devait être fait di- rectement par les Productions A... 2e fait. — Attendu que deux copies de film d'une valeur de 4.000 francs chacune ont été remises par les Productions A... à R... pour être visionnées. — Attendu que ces copies devaient être restituées après la présentation. - Attendu que ces copies n'ont pas été restituées; que le préjudice de ce fait est de 8.000 francs. 3e fait. — Attendu que A... a cédé une co- pie du film et qu'il a reçu de ce chef 4. 490 francs. Attendu que l'encaissement des 4.496 francs, en violation du contrat et dont escompte n'a pas été remis aux Productions A..., par R... Il est passible des peines de l'abus de con- fiance par violation de mandat. 4e fait. — Attendu que R... a cédé après la résiliation du contrat prononcée en vertu de sentence arbitrale, l'exclusivité du film pour l'Afrique occidentale pour 2.500 francs. Attendu que cette copie a permis à R... de toucher une somme de 2.500 francs en tant que mandataire des Productions A... et qu'il ne les a pas restitués. 5" fait. Attendu que R... a cédé des droits d'exclusivité pour la Hongrie et la Rulgarie et qu'il a remis aux Productions A... 20.000 mètres de film vierge d'une va- leur de 15.000 francs. — Mais attendu que R... a non seulement touché ces 15.000 francs, mais aussi 28.305 francs 60 de B..., pour la Rulgarie, cette som- me représentant deux films dont l'un était sa propriété. — Attendu que la partie civile est forte à revendiquer la moitié des 28.305 fr. 60 soit 14.152 fr. 80. — Attendu que les encaissements fraudu- leux en violation du mandat qu'il avait re- çu, se chiffrent à 44. 802 fr. 50 d'où il faut déduire la commission de 7 1/2 % soit 3.318 francs, d'où un préjudice de 41.930 fr. 50, que la partie civile est fondée à réclamer par voie de restitution. Pour ces motifs Condamne R. à 13 mois de prison avec sursis. 200 frs d'amende, 41.930 fr. 50 à la partie civile à titre de restitution et de 15.000 francs à titre de dommages et inté- rêts. Fixe au maximum la contrainte par corps. Extrait du jugement rendu le 3 décembre 1 936, par le Tribunal Civil de Première Ins- tance du Département de la Seine, en l'au- dience publique de Police Correctionnelle de la Douzième Chambre. Affaire A... Films de H... Elsinfors (Fin- lande) contre X... demeurant à Paris. Attendu que la Société A... Film a assigné devant le Tribunal de Police Correction- nelle, X..„ gérant de la Société C. Films sous préventions d'escroquerie et d'abus de con- fiance et demande que X... soit condamné à lui payer : 1° la somme de 3.750 francs à titre de restitution; 2° celle de 2.000 francs à titre de dommages et intérêts. Attendu que X... ne se présente pas, ni personne pour lui bien que régulièrement assigné. Attendu qu'il résulte des éléments de la cause et de documents soumis à l'apprécia- tion du Tribunal, que la Sociéfé C... Films a procédé notamment dans le numéro du 30 juin 1934 de la revue Y... a une publicité en vue de la vente « pour le monde entier » d'un film dénommé Z... Attendu que sur la foi de cette publicité, la Société A... Film a chargé son mandataire, le Sieur H... d'acheter à X... le droit exclu- sif d'exploitation en Finlande du film dont s'agit, que M. H... remit à X... le 22 août 1934, à titre d'acompte sur le prix fixé, un chè- que de 3.750 francs. Le solde du prix soit 11.250 francs étant payé à la livraison du film qui, aux termes de l'accord intervenu, devait avoir lieu courant janvier 1935. Attendu qu'à l'époque convenue la Société A... Film n'a pu obtenir ni la livraison du film, ni la restitution de la somme versée par elle à titre d'acompte, qu'il ressort de documents versés aux débats et notamment d'une correspondance échangée entre H... et X... que le film Z..., objet de la vente consen- tie par X..., la Société A... Films n'aurait re- çu aucun commencement d'exécution et en réalité n'existait pas. Attendu qu'il résulte des faits ci-dessus exposés que X... en employant des manœu- vres frauduleuses destinées à persuader l'existence de fausses entreprises et ayant consisté dans une publicité par la voie de la presse, s'est fait remettre une certaine som- me d'argent, et a ainsi escroqué partie de la fortune d'autrui. Délit prévu et puni par l'article 405 du code pénal. Attendu qu'on ne relève aucun fait pou- vant constituer le délit d'abus de confiance qu'il y a lieu de relaxer le prévenu sur ce chef. Par ces motifs. Donne défaut contre X... qui ne comparait pas quoique régulièrement assigné. Et statuant en son absence. Le re- laxe du chef d'abus de confiance et faisant apolication de l'article 405 précité dont lec- ture a été donnée par le Président, et qui est ainsi conçu : Quiconque en employant des manœu- vres frauduleuses pour persuader l'exis- tence de fausses entreprises, d'un pou- voir ou d'un crédit imaginaire, se sera fait remettre, ou délivrer, ou aura tenté de se faire remettre ou délivrer des fonds, des meubles ou des obligations, quittances ou décharges et aura par un de ces moyens escroqué ou tenté d'es- croquer la totalité ou partie de la fortune d'autrui, sera puni d'un emprisonnement et d'une amende qui sera de 50 francs au de un an au moins et de cinq ans au plus, moins et de 3.000 francs au plus. Vu l'article 463 du code pénal permettant de modérer la peine en raison des circons- tances atténuantes de la cause. Condamne X... à six mois d'emprisonne- ment et à deux cents francs d'amende. Et statuant sur les conclusions de la partie ci- vile. Attendu que le Tribunal trouve dans les faits de la cause, les éléments suffisants d'ap- préciation pour fixer le montant des indem- nités dues. Par ces motifs, condamne X... par toutes voies de droit et même par corps, à payer à la partie civile, 1° la somme de 3.750 francs à titre de restitution et celle de 500 francs à titre de dommages intérêts. Le condamne en outre aux dépens du présent jugement. RAMA-TAHE Cette artiste n'est pas seulement une remarquable comédienne, chanteuse, danseuse, elh est également la dernière descendante de Joséphine de Beauharnais. Aussi, poursui- vant les deslins royaux de sa lignée, elle est actuellement « la reine des Gitans », vedette de Miarka, La Fille à l'Ourse, le film que Jean Choux a tiré de l'œuvre de Jean Richepin. C'est pour interpréter ce rôle passionnant que RAMA-TAHE a consenti à met- ire fin aux lointaines expéditions qui la tinrent éloignée de l'écran pendant ces trois der- nières années. Mais qui avait oublié sa troublante création dans Caïn, de Léon Poirier? [Photo Studio Star) . MANDATAIRE POUR LA VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER w^m^ I6bi*, Champs-Elysées Téléphone : BALZAC 03-01 ■ UNE PRODUCTIj M. D. S. 3 3, RUE DE PO N T I PARIS — ÉLYSÉES 9 MARCELL ANTAL JOHN LODGE 1ER RE RENOIR DANS FILM DE JACQUES DE BARONCELLI AVEC LUCAS GRIDOUX DISTRIBUTION GRANDE RÉGION PARISIENNE : C. F. D. F. 40. RUE DU COLISÉE PARIS-8- - ELYSÉE 27-03 CINElfflûSX^RAPHlE !SE Les Studios de France «W¥T~^^= Le Changement du Jour de Début du Programme et le Réajustement général du Prix des Places Comme suite aux décisions des As- semblées Générales de l'Exploitation, les représentants du Syndicat Français des Directeurs se sont réunis avec ceux de la Chambre Syndicale Française des Distributeurs. Plusieurs réunions ont eu lieu et se poursuivent encore au Siège de l'Asso- ciation des Distributeurs. L'ordre du jour porte notamment sur le changement hebdomadaire de programme, l'augmentation du prix des places, l'application des mesures con- fédérales pour le crédit cinématogra- phique. Usines et de de Développement Tirage en France USINE ECLAIR, STUDIOS ECLAIR, Epi- nay-sur-Seine. FATHE CINEMA, 31), Quai du Général-Gal- liéni, Joinviile-le-Pont. G. M. Film, 7, Quai de Billancourt, Boulo- gne-sur-Seine. LEOPOLD MAURICE, 66, Rue Saint-Denis, Gennevilliers. PARAMOUNT TIRAGE, Studio Paramount, Rue des Réservoirs, Saint-Maurice. LIANO FILM, 12, Rue Danicourt, Malakoff. Un Organisme Spécial de Films pour les Enfants va être créé en Angleterre Londres. - - Au cours d'une réunion or- ganisée par le « Child Film Conférence » du British Film Institut, il a été proposé de former un organisme central non commer- cial pour acheter et distribuer des films destinés exclusivement aux matinées en- fantines. Plus de 90 délégués comprenant ceux du Home Office, duLondon County Council, et du Bureau d'Education, assistaient à cette réunion, où étaient également repré- sentées toutes les branches de l'Industrie Ci- nématographique Britannique. On estime qu'un million de livres de re- cettes supplémentaires pour les exploitants pourraient être obtenues grâce aux séan- ces spéciales pour les enfants. BL; ■s : ^Ki ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CI!V HAPHIE ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦.♦ ♦*♦♦ OPINIONS et PRO DERAIN TURQUAN COMMENT LE FILM FRANÇAIS POURSUIT-IL SON REL EFFORT ACTUEL ? tranche 1937-1938 des « Tobis ». Ce grand film de Sacha Guitry qui groupe plus de cinquante artnstesrlont Raimu Sacha Guitry, Jacqueline p^PWHae. Yvett Pienne, Ermette /aci (iih^UaBi Harding décile Sorel, Arletty, etc.. ^BIIMiellement lilm qui connaît tant en FraSe qXi l'Etrange le plus extraordinaire cngi^MHit. C"est 1 type même du grand film Pjiteijuiuii.il. Dans la Production c I'0^^ls<> p'ace premier lieu une réalisaMm^Ble Jacques Feyder. d'atmosphère très ^Hi^H' constitué par le inonde partieidièrjMneiM coloré d Cirque : ce film promet d^B^flensationncl En même temps se ter million tjeux grand films de Richard Eichberg I HHUBH1"' pour une part importante ai^pîi^P^A^plailes Le Tombeau Indou et Le m^^m^^fcuAilr Des acteurs français : Terte^JWenaaille,' Roger Duchesne, Pola Illery, Kitty Jantzen, Max Michel en furent les protagonistes. Eichberg a rapporté des Indes de merveil- leuses images. Les intérieurs seront tournés aux studios Tobis de Berlin. De plus « Tobis » éditera deux grands films de 2.000 mètres chacun pris au cours des Olym- piades et qui ne sont pas que des documentaires sportifs, mais qui constituent de véritables films, montés, attractifs, hymnes à la joie de vivre, à la beauté de l'effort et du corps humain. Enfin J.-N. Ermolieff produira pour « Tobis » un grand film dramatique d'après Nuits de Prince de Joseph Kessel. Une importante distribution artistique a été prévue pour cette œuvre qui sera dotée d'un budget fastueux. Ainsi « Tobis » est assuré de. douze films pour l'année 1937-1938. Dans cette rubrique sont groupées toutes les in- formations st»r l'activité de I notre industrie. On y trou- | vera également exprimée-. ! les idées les plus diverses I sur l'avenir immédiat du ; film français. aura deux films dans l'année Les producteurs à qui Ion doit de beaux films qui nous ont fait la plus grande réputation artistique à l'étranger comme La Maison dans la Dune, Crime l<> Après quelque temps de détente indispen- sable, la « G«-r'erfl,STfltr\4f*tfr5r?» réalisera, sans doute, •u*ïv<É CONS^TIrm^Np^A 1937- 38, notamn; pROD&tiCTâfc de Kellermann l'auteur de GRAFTOr^fïtTrt""^' vraisem- blablement C'EST A QUOI RÉPONDENT LES INFORMATIONS CI-DESS9!!S. Comme <>n le voit, ■ Patin' -e pi au tout premtei rang des premières maisons ribution, el apporte l« plus films elons que Le Mari '> rété par Simon»' Héliard t partit; de ce bloc. sont d'ores et déjà terminés, ommencé son exploitation xclusivité : La Danseuse inatlantica». directeur de cherio est l'adaptation du Hirsch et de sa biles et le calvaire MAI àUSIflTZICl AMàMID MUITH02H0D à HT AS noiTouaont MJR MOTIAflO rXTTTTTTTITTTTTTTTTTTTT! CINE FR RAPHIE SE 221 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ OPINIONS et PROJETS par L. DERAIN et J. TURQUAN Dans cette rubrique sont groupées toutes les in- formations sur l'activité de notre industrie. On y trou- vera également exprimées les idées les plus diverses sur l'avenir immédiat du film français. COMMENT LE FILM FRANÇAIS POURSUIT-IL SON BEL EFFORT ACTUEL ? Films Sonores Tobis « Tobis » distribuera toute la Production « Regina » soit Mademoiselle ma Mère, La Dame de Malacca. French Cancan. Deux de ces films sont déjà terminés, ou en cours d'achèvement. Le troisième ne saurait tarder à être mis en chantier. De la « Production Sandberg » : Les Perles de la Couronne est l'un des plus beaux élé- ments de la tranche 1937-1938 des films « Tobis ». Ce grand film de Sacha Guitry qui groupe plus de cinquante artistes, dont Raimu, Sacha Guitry, Jacqueline Delubac, Yvette Pienne, Ermette Zacconi, Lynn Harding, Cécile Sorel, Arletty, etc.. est actuellement le film qui connaît tant en France qu'à l'Etranger le plus extraordinaire engouement. C'est le type même du grand film international. Dans la Production « Tobis » se place en premier lieu une réalisation de Jacques Feyder. d'atmosphère très curieuse constituée par le monde particulièrement coloré du Cirque ; ce film promet d'être sensationnel. En même temps se termineront deux grands films de Richard Eichberg qui furent tournés pour une part importante aux Indes Anglaises : Le Tombeau Indou et Le Tigre du Bengale. Des acteurs français : Ferté, Mendaille. Roger Duchesne, Pola Illery, Kitty Jantzen, Max Michel en furent les protagonistes. Eichberg a rapporté des Indes de merveil- leuses images. Les intérieurs seront tournés aux studios Tobis de Berlin. De plus « Tobis » éditera deux grands films de 2.000 mètres chacun pris au cours des Olym- piades et qui ne sont pas que des documentaires sportifs, mais qui constituent de véritables films, montés, attractifs, hymnes à la joie de vivre, à la beauté de l'effort et du corps humain. Enfin J.-N. Ermolieff produira pour « Tobis » un grand film dramatique d'après Nuits de Prince de Joseph Kessel. Une importante distribution artistique a été prévue pour cette œuvre qui sera dotée d'un budget fastueux. Ainsi « Tobis » est assuré de douze films pour l'année 1937-1938. Jean Gabin dans un film de Raymond Rouleau Le Messager, d'après H. Bernstein. Après « La Dame de Pique » Général Production aura deux films dans l'année. Les producteurs à qui l'on doit de beaux films qui nous ont fait la plus grande réputation artistique à l'étranger comme La Maison dans la Dune, Crime et Châtiment, Les Mutinés de VElseneur, Un Grand Amour de Beethoven et L'Homme de nulle part, viennent de terminer La Dame de Pique, une œuvre très belle et d'une grande richesse pleine d'émotion et d'humanité, adaptation par Fédor Ozep de l'œuvre universellement connue de Pouchkine. La Dame de Pique est interprétée par Pierre Blanchar, André Luguet, Marguerite Moréno, Madeleine Ozeray, quatuor admirable. Après quelque temps de détente indispen- sable, la « General Production » réalisera, sans doute, deux films dans l'année pour 1937- 38, notamment une œuvre de Kellermann l'auteur de La Mer, et du Tunnel, vraisem- blablement vers octobre. C'EST A QUOI RÉPONDENT LES INFORMATIONS CI-DESSOUS. Pathé Consortium Douze films, douze films français, tournés en France tel est le tableau de la grande maison française « Pathé Consortium » de qui nous devons rappeler le programme de l'année dernière qui composé des Amants Terribles, production « Pan Ciné » des Jumeaux de Brighton Production « Corniglion-Molinier», et de Courrier Sud, « Pan-Ciné » se trouve, cette année, triplé en nombre. Comme on le voit, « Pathé » se place ainsi au tout premier rang des premières maisons françaises de distribution, et apporte le plus gros programme de films produits en France. En passant, rappelons que Le Mari Rêvé film qui était interprété par Simone Héliard et Pierre Brasseur fait partie de ce bloc. Trois films sont d'ores et déjà terminés. Le premier a commencé son exploitation par une brillante exclusivité : La Danseuse Rouge, production «Cinatlantica». directeur de production Pierre Chichério est l'adaptation du roman de Charles Henry-Hirsch et de sa pièce. La vie, les mobiles et le calvaire d'une espionne involontaire, tels sont les ressorts psychologiques de ce beau film qui fut réalisé par J.-P. Paulin et interprété par Véra Korène, Jean Worms, Jean Galland, Jean Martinelli, Escande. Ludmilla Pitoëff, etc.. Deux films ont été tournés en même temps : Le Messager qui est une. production « Albatros » directeur de production A. Kamenka. est la mise à l'écran dans une forme essentiellement cinématographique de la pièce d'Henry Bernstein. Raymond Rouleau le metteur en scène a confié à Gaby Morlay, Jean Gabin et Jean-Pierre Aumont les trois premiers rôles de cette œuvre tout en nuances et en sensibi- lité. C'est aussi mieux qu'une adaptation, car ce que la pièce laissait prévoir, suggérait, le film le montre : la vie du mari avec sa pre- mière femme, les scènes africaines. Ces dernières ont été réalisées dans le Midi près de Nice, et l'on reconstitua une véridique mine d'or, en faisant sauter des quartiers de rochers, ce qui fit un cadre plus vrai que le vrai où il eût été difficile de tourner. Ajoutons que 222 l'opérateur était J.-N. Kriiger et le musicien Georges Auric et les décors furent brossés par Lourié. Quant à La Bataille Silencieuse, comédie d'aventures, dramatique et mouve- mentée, pleine d'humour et de passion, c'est sous la direction du metteur en scène Pierre Billon, la transposition d'un roman étonnant de Jean Bommart Le Poisson Chinois, inter- prété par Pierre Fresnay, Michel Simon, Alerme et Kate de Nagy. L'ambiance mysté- rieuse du film est créée par les cadres : des fermes et maisons balkaniques et le Simplon- Orient Express. De plus c'est d'un dynamisme fou. « Pathé Consortium » a inscrit à son pro- gramme toute la production du C.C.C. soit Drôle de Drame, l'étrange et originale œuvre de Marcel Carné qui se situe à Londres en 1900, dans des décors pittoresques et d'un style accusé, et où Françoise Rosay, Barrault, Jouvet, Michel Simon, Aumont font des créations d'une piquante nouveauté... puis les futures œuvres produites par M. Corniglion Mobilier : Mollenard. Moi le Mort qui sera tourné en Afrique. Viendront ensuite Une Femme dans la Tourmente, production Aron de Pan-Ciné, qui sera réalisé en Dalmatie, puis Le Domino Lilas, une spirituelle et enchanteresse opérette de Cuvillier qui sera produit par Grafton Film de Londres (Selznick) et pour laquelle on a pressenti Irène de Zilahy et Henry Garât. Jean Murât dans Troïka, sur la Piste Blanche film de Jean Dréville Et enfin il y aura Sarajevo de Joseph Kessel déterminés viendront compléter ce bloc de qui sera une production Albatros. douze films français entièrement tournés en Trois autres films qui ne sont pas encore France. Un Grand Film français LE MENSONGE DE NINA PETROVNA Les éléments tant commerciaux qu'artis- tiques sont si nombreux dans cette production qu'on ne sait par lequel commencer. Son titre : Le Mensonge de Nina Petrovna est le symbole, pour les gens de cinéma, d'une réussite inoubliable. Le film muet fut un énorme succès. Le film parlant modifié dans son sujet, moderne dans sa technique, a été doté de la plus élégante des atmosphères, mi-russe, mi-viennoise, que constituèrent les décors de Piménoff et de Gastyne, et les délicieux costumes d'époque 1880 d'Annenkoff. Le film qui a été mis en scène par Tour- jansky, et nul metteur en scène n'était plus désigné que le réalisateur des Yeux Noirs pour ce film, fut aussi comblé de lumineux extérieurs pris en Suisse, dans la partie du Tyrol aux beaux lacs, au verts pâturages. Enfin on tourna à Vienne même, notamment à la célèbre Ecole d'Equitation. rivale de Saumur pour la Haute Ecole, et des merveilles furent réalisées avec le concours de ce cadre de grande classe. L'opérateur du film, Curt Courant qui fut celui de Amok et de Cette Vieille Canaille, les musiciens Michel Lévine et Hajos, qui firent deux chansons pour le film, ont con- tribué également à la perfection artistique de cet ensemble auquel une troupe de pre- mier ordre donne son complément humain : Le plus célèbre jeune premier, Fernand Gravey, dont ce sera le seul film en France, puisqu'il retourne ensuite à Hollywood, Isa Miranda qui est devenue une des premières vedettes européennes, mais qui aura tourné ainsi avec Le Mensonge de Nina Petrovna son dernier film européen puisqu'elle aussi part pour Hollywood engagée par Paramount mènent le film en tête, entourés d'Aimé Clariond du Français, de Paulette Dubost, dont c'est la rentrée, de Legris. Roland Toutain. René Dary qui fut si remarqué dans Hélène et qui obtient un grand succès dans Trois Valses, enfin d'Aimos, et Gabrielle Dorziat, puis d'une débutante qui sera une révélation : Annie Vernav. « Solar Films » annonce un seul film, mais une super-production qui a été vendue dans le monde entier. M. Kœnigfest me dit qu'il croit à l'avenir brillant du Cinéma français à condition qu'on ne tourne que de grands films. Une scène du film Le Mensonge de Nina Petrovna Après Le Messager Albatros annonce Sarajevo Un titre éclatant, claironnant : Sarajevo. « Albatros », l'une des plus anciennes firmes de production, qui fut à l'avant-garde de toute la production artistique française et à qui l'on doit d'authentiques chefs-d'œuvre, « Albatros » enfin qui vient, cette saison encore, de faire une œuvre de premier ordre avec Le Messager d'Henry Bernstein, mise en scène de Rouleau, interprétation de Gaby Morlay, Jean Gabin et J.-P. Aumont, prépare un film sensationnel : Sarajevo. Sarajevo dont le scénario inédit a été écrit par Joseph Kessel n'est pas un film de guerre. C'est un drame d'amour et de psychologie qui évolue dans la vieille ville serbe de Sarajevo et qui se termine par cet événement d'histoire qui fut la cause de la Grande Guerre. L'œuvre de Kessel qui sera publiée en livre est essentielle- ment humaine et émouvante et n'offre aucun écueil dans sa conception. C'est à l'avance une production retentissante, et M. Kamenka qui en prépare le travail soigneusement n'a encore engagé aucun collaborateur, tant metteur en scène qu'interprètes. + Cinq Films chez Forrester Parant La Chaste Suzanne de Berthomieu, musique de Gilbert, avec Raimu, Meg Lemonnier et Henry Garât, est le premier film terminé de cette tranche de cinq films qui constitue le nouveau programme de « Forrester Parant ». Ensuite viendront L' Escadrille de la Chance qui se termine en ce moment, mise en scène de Vaucorbeil, scénario de J. Michel Renaitour, interprétation de André Luguet et Lily Damita, La Sonate à Kreutzer ou Les Nuits Blanches de Petersbourg, mise en scène de Jean Dréville, avec Gaby Morlay, Vanel et Yonnel, puis le J'Accuse d'Abel Gance, enfin un cinquième film dont le titre n'est pas encore précisé. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Après La Nuit de Feu, La Citadelle du Silence chez Sédif La ci Sédif » s'est fait une spécialité de grands films d'un caractère artistique très prononcé. Apres 1 eille d'Armes, La Porte du Large, la « Sédif » réalisa Trois Six Neuf une comédie légère et gaie dans le style des meilleurs films humoristiques américains. Puis revenant à sa formule ce fut La Nuit de Feu. de Marcel L'Herbier. La Citadelle du Silence que vient de terminer Marcel L'Herbier est, à beaucoup près, l'un des plus grands, l'un des plus importants films dramatiques qui aient été tournés en France. Par la beauté du sujet, par la richesse de son clavier expressif, par l'importance, les proportions gigantesques de ses décors La Citadelle du Silence se présente comme l'un des cinq grands, très grands films de l'année cinématographique. Sa distribution exceptionnellement brillante comprend Annabella. Pierre Renoir. Bernard Lancret. et Robert Le Yigan, entourés de quinze acteurs de premier plan. La « Sédif » distribuera donc sa propre production, et a pris aussi en distribution générale une Production « Solar » : Le Men- songe de Nina Petrovna, Yoshivara pour Bordeaux et Marseille, et La Dame de Pique pour Bordeaux, Marseille et Lille. Trois Superproductions chez Régina Les « Films Régina » viennent de faire tourner aux studios Tobis Mademoiselle ma Mère de Louis Verneuil, une grande comédie gaie et sentimentale mise en scène par Henri Decoin et interprétée par Danielle Darrieux, Pierre Brasseur, Alerme, Robert Arnoux et Pasquali. Mademoiselle ma Mère est l'un des deux films que Danielle Darrieux doit tourner pour Régina », le second étant French Cancan que la gracieuse vedette française doit inter- préter avant son départ pour Hollywood. French Cancan est une comédie à grande mise en scène qui sera l'adaptation d'une pièce de Claude André Puget faisant revivre les beaux jours du Moulin-Rouge, à l'époque du début du French-Cancan, de La Goulue et de l'étonnant Valentin le Désossé. Darrieux sera une danseuse pour l'amour de qui Valentin le Désossé fera mille tours. Valentin sera joué par Claude Dauphin. Une importante distribution, et une riche mise en scène déco- rative entoureront ces meneurs de jeu. Cependant Marc Allègre t réalise une grande production dramatique et fastueuse d'aven- tures exotiques : La Dame de Malacca qui est tirée du roman de Francis de Croisset. Pierre Richard Willm et Edwige Feuillèrc v incarnent deux beaux amants tourmentés et splendides dans le cadre pittoresque d'un paquebot cinglant vers les Indes, ou d'un Palais dans la Jungle malaise. Ces deux grands comédiens sont accompagnés de Gabrielle Dorziat, Jean Wall. Debucourt. Deux autres films seront ensuite entrepris par la grande société française des Films « Régina » qui se place ainsi au tout premier rang des maisons productrices de grands films. VALENTINE TESSIER Notre grande artiste dramatique Valentine Tessier, créatrice des pièces célèbres de Giraud?ux, de La Femme en Fleur de Denys Amiel et actuellement du Voyage de Bernstein, absorbée jusqu'ici presque entièrement par le théâtre, se propose de consacrer à l'avenir une place plus importante au cinéma. Après ses belles inter- prétations, si pleines de talent, dans Club de Femmes et Ménilmontant, nous allons la voir prochainement à l'écran dans Abus de Confiance, film d?ns lequel elle a créé un rôle sympathique et émouvant. Aux Réalisations d'Art cinématographique A peine fondée, cette société surprenait tout le marché cinématographique français par sa première production Jenny. un film étonnant, nouveau, d'une beauté artistique indéniable, et qui mieux est, l'ouvrage d'un jeune : Marcel Carné. Pour son deuxième film, la Société de MM. Rollmer a frappé un grand coup en confiant à Jean Renoir le soin de tourner un scénario de Charles Spaak La Grande Illusion. C'a été un coup de maître, et cet article n'a pas pour but de dire ce que tout le monde sait de cette magnifique production qui a récolté partout l'unanime admiration, et qui se situe au premier plan des grandes œuvres non seulement françaises mais internationales. « Les Réalisations d'Art » ont pris, d'autre part, la distribution et le lancement du film de Jean Renoir : La Marseillaise que ce metteur en scène tournera à partir du 20 juillet. Enfin, Le Puritain, des « Films Derby » sera aussi distribué par leurs soins. 224 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR S§PH,E fïIIIIIIIIIIIIÏYYYYYYYYI Beverly Roberts et George Brent dans La Loi de la Forêt Bientôt Alexanâra chez Elysea-Films Une amusante composition de harles Lemontier dans Cinderella, où il interprète un rôle aussi vivant qu pittoresque. Cet artiste tourne actuel ement dans le Porte-Veine sous la direction de Berthomieu. Alexandra, film que tournera Pierre Chenal, d'après le ro- man de Lucie Delarue-Mardrus: Graine au Vent, sera interprété par Harry Baur, Pierre Lar- quey, Irène Brillant, de la Co- médie Française, et Ludmilla Pitoëff. Le film sera tourné en Normandie. Ce sera une œuvre d'un caractère humain et pathé- tique, où l'on conservera l'at- mosphère de mystère et de poé- sie du livre. Les prises de vues auront lieu au déhut d'août et commenceront par les exté- rieurs, dans un Manoir Nor- mand. Elyséa envisage de tourner un second film après celui-ci, en automne, qui serait à tendances très modernes. Cinaftistica prépare Jalouse Henry Chomette réalisera pour Cinartistica, Jalouse dans les premiers jours de juillet. Jalouse est une pièce d'Alexan- dre Bisson et Adolphe Leclerc. Carlo Rim fait l'adaptation et les dialogues. On verra Suzy Prim et André Luguet interpré- ter les premiers rôles. Le directeur de production est Roger Le Bon. /**"^"*Bl iIL \ " ' te ' :^^ ffZA Si U /- r*-* Il 8 D'nielle Darrieux et Pierre Brasseur dans Mademoiselle ma Mèr« Jean Gabin et Jean-Pierre Aumont dans une scène part icul ière- ment drama- tique du film Le Messager mis en scène par Raymond Rouleau d'après la pièce de H. Bernstein Avec "Regain" Marcel Pagnol a fouiné "Irénée" et prépare deux films Marcel Pagnol vient de tourner un film d'un caractère particulier. Œuvre toute de poésie et de beauté, adaptée du livre de Jean Giono, Regain a été tourné dans un village qui fut bâti exprès, sur une colline provençale, en pleine lumière du Midi. La troupe qui com- prenait Fernandel, Gabrio, Orane Demazis, Delmont et Marguerite Moréno, passa de longues semaines dans ce décor plus réaliste que ne l'eut été un vrai village ruiné. Avec Regain, Pagnol a tourné Irénée ou Le Schpountz, comédie satirique sur les milieux cinématographiques, où l'on verra Orane Demazis, Fernandel, Bélières, Vattier, Odette Roger, Pierre Brasseur sous des aspects nouveaux et inattendus. L'opérateur est Willy, habituel collaborateur de Pagnol. Les « Films Pagnol » annoncent enfin deux autres films dont Le Roi de Bandol que Pagnol commencera bientôt et La Femme du Boulanger de Giono. rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxm ciime FR 225 MPHIE exxxxxxxxxxxx jl rzm xxxx: SE Jean-Pierre Aumont, Alcover et Jouvet donc l'aspect inattendu sous l'uniforme écossais surprendra dans Drôle de Drame film de Marcel Carné, dialogue de Jacques Prévert Adria-Films tournera Sûreté Nationale M. Guichard m'annonce, pour la saison prochaine Sûreté Na- tionale, de Henri Calef et Léo- pold Gomez, que réalisera Wal- ler Kapps. La date des prises de vues n'est pas encore déci- dée. Sans doute Sessue Haya- kawa sera-t-il l'interprète prin- cipal de ce film d'aventures et de police ! Chez Siéra Fil ms Cargaison Blanche, d'après un reportage de J. Masson Le Chemin de Rio, qui a élé pro- jeté en exclusivité cet hiver, sur l'écran du Max Linder, sera distribué au début d'octobre par Sfera Film. Rappelons que cette bande, mise en scène par Siodmak, groupe les noms de Kate de Nagy, Jules Berry, Suzy Prim, Jean-Pierre Aumont. Henri Ullmann tourne un film et prépare un autre film Tandis que Berthomieu tour- ne en ce moment pour Henri Ullmann Porte-Veine, dont Lu- cien Baroux est la vedette, cet actif producteur prépare la pro- chaine réalisation de Marcel L'Herbier : L'Amour du Monde, scénario original de l'auteur de La Citadelle du Silence. La petite DENISE JOVELET, un des meilleurs jeunes espoirs du cinéma français a fait dans La Griffe du Hasard et franco de Port des débuts très intéressants qui permettent de prédire à cette charmante enfant un excellent avenir à l'écran Elvire Popesco, André Lefaur, Jules Berry da s Le Club des Aristocrates de Pierre Colombie' "Alibi" et "Sébastopol" à Tellus-Film Alibi se présente, déjà, à peine commencé, comme une œuvre d'exception. Son scénario signé Marcel Achard, sa mise en scène due à Pierre Chenal, ses protagonistes : Jany Holt, une vedette qui monte, Eric von Stro- heim, Albert Préjean et Louis Jouvet... cet ensemble artistique a recueilli toute l'attention du monde cinématographique. Après Alibi, B. N. Tellus réalisera Sébastopol. d'après un scénario de Roitmann. Ce film sera tourné avec une mise en scène colossale dans la Mer Noire à Sébastopol même. Une troisième production sera faite en décembre. LISETTE LANVIN La sympathique Lisette Lsnvin, dont Jenny reste une des plus émouvantes réations, vient d'interpréter avec beaucoup d'esprit une des scènes les plus vivmtes des Perles de la Couronne. Cette jeune artiste, dont le talent s'affirme chaque jour davantage, après avoir terminé le Club es Aristocrates tourne dans Les Rois du Sport où elle est la partenaire de Raimu et de Fernandel. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La D. P. F. a un Programme de dix Films français A la « Distribution Parisienne de Films », l'activité ne se ralentit pas puisqu'après avoir présenté successivement Monsieur Bégonia1- d'André Hugon, une piquante comédie sati- rique, puis Le Choc en Retour, avec Michel Simon et René Lefèvre. et la grande produc- tion policière de Diamant-Berger : Arsène Lupin Détective, cette Société nous annonce Un Scandale aux Galeries, une amusante comédie moderne de René Sti, production « Diana Films ». Six grands films français suivront ce début de programme bien commencé, au cours de la saison 1937-1938. Deux aspects différents de Roger Legris, qui tcurne actuellement un rôle très important dans Miarka la Fille à l'Ours Fresnay et Kate de Nagy dans Bataille Silencieuse Les Films "Azur" annoncent deux Films Les films Azur produiront à partir de la fin juin aux stu- dios Radio-Cinéma et Photoso- nor Un soir à Marseille, adap- tation cinématographique d'Y- van Noé, dont Colette Darfeuil et Berval seront les vedettes, et Maurice de Canonge le metteur en scène. Fil ms a la C. F. C. C'est au mois d'août que La Compagnie Française Cinéma- tographique réalisera Tamara, Ce film mis en scène par Gan- déra, sera interprété par Victor Francen et Vera Korène. LE 10" COMMANDEMENT, d'après un scénario original d'André Legrand sera commencé en oc- tobre. ce 5? Sœurs d'Armes sera distribué par la C.U.C. On tourne actuellement aux studios Eclair un film de Poi- rier : Sœurs d'Armes, que la C. U. C. sortira en septembre. Le réalisateur de l'Appel du silence a confié les interprétations à des altistes français, belges et allemands. Jeanne Sully, socié- taire de la Comédie Française, et Josette Day évoqueront les deux héroïnes de ce film. Aux Films Héraut Les Films Héraut qui vien- nent de terminer Le Poisson Chinois ou plutôt La Bataille silencieuse, réalisation de Pier- re Billon, d'après le roman de Jean Bommart, qui fut Grand- Prix du Roman d'Aventures, tourneront d'ici l'année pro- chaine, trois films. Des titres sont à l'étude, qui sont choisis comme le fut La Bataille Silen- cieuse, pour leur valeur com- merciale et humaine, et leurs ressources artistiques. Et dès maintenant on peut présager au premier film de cette jeune et vivante Société Héraut, à La Bataille silencieuse un des plus gros avenirs de film d'action et de mystère. Bonzo- Films "R prépare 5? MAURICE EXANDE Cet artiste, dont toutes les créations sont soulignées par le talent, vient d'inter- préter un personnage très vivant dans la Danseuse Rouge. Nous reverrons a nouveau Maurice Escande dans Cinderella et le Messager, deux films dont nous attendons la sortie umeurs Humeurs est un beau scéna- rio original de Simon Gantillon, l'auteur de la célèbre Maya. On dit que Humeurs est une œuvre baignée de poésie et d'émotion. Jean Gabin sera la vedette de ce film sensationnel que réali- sera Jacques Daroy, et ([n'inter- préteront aux côtés de J. Ga- bin : Constant Rémy, Saturnin Fabre, Alexandre Rignault, Cla- rel, Lucas Gridoux, Serge Grave ; Génin, Paul Gastan, et Mines Germaine Dermoz, Ré- sine Poucet, Mouette Dinay, Simone Mareuil. Premier tour de manivelle prévu pour le dé- but de juillet. La musique sera de Jacques Dallin, opérateur Matras. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les Productions Calamy réaliseront TROIS DE SAINT-CYR CINE 227 RAPHIE SE M. Calamy, dont les derniers films, Fn de la Légion et Fran- çois 1er, interprétés par Fer- nande!, ont eu beaucoup de suc- cès, se propose de faire réali- ser Trois de Saint-Cyr, une grande production qui exhal- tera les sentiments d'honneur et de devoir de nos futurs offi- ciers français. Dans l'état actuel des choses, M. Calamy se refuse à donner aucune précision sur la date de réalisation de ce film dont les prises de vues seront dirigées par Christian Jaque. LE CHEMIN DE LUMIERE à International Production Paul Mesnier commence à la fin de ce mois Le Chemin de Lumière, un film dramatique inspiré par la belle figure du Père Damien, qu'on appelle L'Apôtre des Lépreux, et à qui la France a fait, l'année der- nière, un hommage officiel en faisant revenir ses cendres. Orner Englebert avait consacré à ce grand héros de la Charité un livre qui a été adapté en scénario par Noël Renard. M. Mesnier le met en scène, et la troupe d'artistes constituée comprend Germaine Rouer, Alexandre Rignault, Charpin, Marcel Vallée, Anaclara. riiiiiiiiiiniiiiiiiiii: Eden Production prépare un film Sous un aspect inattendu, Georges Prieur est le partenaire de Bach dans Un de la Coloniale, où il a fait une composition d'un haut comique. Cet artiste, qui vient de terminer La Fille de la Madelon, est un des interprètes de Légions d'Honneur. Après avoir produit .4 nous deux Madame la Vie, qui suc- cède à La Tendre Ennemie et à Itlo, Eden Productions n'a pas de projets bien définis, La hausse de 40 à 50 % du devis de production rend le tra- vail de producteur particulière- ment difficile. Le coût actuel des films interdit pour l'ins- tant toute activité aux cinégra- phistes prudents. Il est possi- ble qu'Eden tourne en Ralie un film en participation. Car l'étranger apparaît comme un moyen de salut pour la produc- tion française. Eden Produc- tions reste, pour l'instant, dans l'expectative. 1 D. U. C. a réalisé B0ISS1ÈRE et LE FAUTEUIL 47 La grande production dra- matique de Fernand Rivers, d'après le beau livre de Pierre Benoît : Boissière a été présen- tée. Et succédant à ce film, Le Fauteuil 47, de Louis Verneuil, a aussitôt été entrepris par M. Rivers, qui a confié à Fran- çoise Rosay, Henri Carat et à une débutante de talent : De- nise Bosc, les rôles principaux. La D. U. C. prépare, pour octobre, un grand film d'Yves Mirande, en collaboration avec Fernand Rivers. Cette produc- tion serait interprétée par Lu- cien Baroux. Face à face, Pierre Fresnay et Michel Simon, interprètes du film de Pierre Billon, "La Bataille Silencieuse" d'après "Le Poisson Chinois" F.C.L. a terminé « FED » et prépare « LE PATRIOTE » On se rappelle le succès que remporta le film américain muet où jouait Emil Jannings. sur la vie du Tzar Paul Ier de Russie, d'après Ile roman d'Alfred Neumann. « F. CL. » va donner une version parlante du Patriote et Harry Baur en sera le protagoniste. Le film sera tourné vers le 20 septembre. Rappelons que Feu, réalisation de Jacques de Baroncelli, est au montage et sera bientôt présenté. C'est une grande production drama- tique d'atmosphère maritime, très mouve- mentée, et où se joue un conflit entre l'amour et le devoir remarquablement exprimé par \ictor Francen et Edwige Feuillère, fort bien entourés de Jacques Baumer, Roger Legris, Aimos... Feu a été tourné en partie dans le Midi, à Toulon, et sur les côtes marocaines. SUZANNE DEHELLY Ses amusantes compositions, si habilement dessinées, ont depuis longtemps conquis la sympathie du public. Cette artiste, qui a tourné depuis le début de l'année Arsène Lupin, Cinderella, Mon Député et sa Femme, vient de faire, au music-hall, des débuts consacrés par le succès sur la scène de l'A. B. C. 228 rXXXXXIXrTTTYYTXTIIXXXlJ CIME RAPHIE SE La charmante vedette de La Citadelle du Silence, Annabella, entourée du Comte Volpi, de S. E l'Ambas- sadeur d'Italie et de Mme Cerutti, femme de l'Ambassadeur, lors de la réception qui eut lieu à l'Ambassade pour la remise de la coupe que notre talentueuse artiste a remportée à la dernière Biennale de Venise. Le Programme etjesjrojets de t. C. C. M. Coriiiglion-Molinier a déjà cfiielques titres à l'estime du cinéma français puisqu'il a produit ce film excellent Les Jumeaux de BHghton. Pour « C.C.C. » Marcel Carné a terminé une étourdissante comédie policière, un drame gai, Drôle de Drame enfin, qui est l'adaptation d'une œuvre humoristique an- glaise célèbre chez nos voisins : His First Offence de Storer Clouston, et qui va devenir célèbre aussi en France après la vision du film tourné à Joinville. On ne peut définir Drôle de Drame qui échappe à toute classifica- tion. C'est un drame gai, et voilà tout, mais l'atmosphère en est d'une telle originalité, d'une si curieuse personnalité qu'on se trouve vraiment devant ces personnages de Drôle de Drame comme on le fut, jadis, devant ceux de L'Opéra de 4-Sous. C'est un chef-d'œuvre brillant, nouveau, qui naît, avec l'aide de Louis Jouvet, Michel Simon, Françoise Rosay, .T. -P. Aumont, Alcover, Nadine Vogel, Jean- Louis Barrault, Henry Guisol, Jane Lorv. Madeleine Suffel, des opérateurs Schufftan et Page, du décorateur Trauner qui a composé de poétiques visions du Londres de 1900. Charles David a été le Directeur de production de Drôle de Draine. « C.C.C. » ne s'arrêtera pas en si beau chemin. M. Corniglion Molinier a dans son programme Molenard de O.-P. Gilbert, une œuvre d'aventures qui sera animée par Robert Siodmak. puis Moi le Mort de Frantz Toussaint un grand et beau sujet dressant des officiers dans un noble cadre de désert saharien. Le film L'Ile des Enfants Perdus appartient toujours au programme de « C.C.C. » mais sera retardé. Quatre films pour la Saison chez Sefert Les trois premiers films des « Films J. Sefert » sont Police Mondaine. La Belle de Montparnasse et Ma Petite Marquise. Le quatrième n'est rien moins que ce fameux Club des Aristocrates, mise en scène de Pierre Colombier, d'après un scénario d'Ashelbé et J. Guitton adapté par J.-P. Feydeau, et qui groupe 13 vedettes dans un même film, dont Elvire Popesco, André Lefaur, Jules Berry, Florence Walton, Lisette Lanvin, Armand Bernard, André Roanne, Viviane Romance, Charpin et Pierre Larquey. Pour l'avenir, les projets de cette sym- pathique société restent à déterminer. les Rois du Sport" an ira; films M. d'Aguiar vient à peine de voir le succès couronner son dernier film Ignace, après l'émouvant et populaire Le Mioche, qu'il tourne son nouveau film Les Rois du Sport. dont le réalisateur d'Ignace : Pierre Colombier est le metteur en scène. Le film est interprété par trois grandes vedettes : Raimu, Fernandel et Jules Berry. L'atmosphère est tvpiquement marseillaise. Avec Les Rois du Sport, dont le scénario est de Jean Guitton, un autre film français sera pris en distribution par « Gray Films ». Et, il faut signaler le succès monstre de vente à l'étranger d'Ignace qui. par ailleurs, récolte en France une enthousiasmante popu- larité. Ce qui prouve que les films gais et musicaux ont toujours cours chez nous... et dans le Monde. Andrex qui vient de réaliser une belle création dans Ignace et que nous verrons bientôt dans Gribouille et Carnet de Bal. Pierre Braunberger prépare Forfaiture Forfaiture ! Un titre éclatant, un titre qui fut longtemps, jusqu'à l'avènement du par- lant, le symbole du cinéma dramatique. Une date dans l'histoire de l'art des images vivantes. Forfaiture qui fut jadis, il y a presque vingt ans, réalisé par Cecil-B. de Mille, d'après un roman célèbre de l'écri- vain américain Hector Turnbull, et dont les interprètes conquirent la gloire, éphémère pour l'une, durable pour l'autre. C'étaient Fanny Ward et Sessue Hayakawa. . .Forfaiture va être tourné en parlant, et en français, dans un studio parisien. Pierre Braunberger en a confié la mise en scè- ne à Fédor Ozep. Le scénario, tiré de l'œu- vre de Turnbull, est découpé par les ex- cellents spécialistes Companeez et Juttke, et le grand auteur dramatique Jacques Na- tanson vient d'être engagé pour en écrire les dialogues, qui promettent d'être savou- reux. Comme interprètes, il y aura naturelle- ment Sessue Hayakawa qui reprendra après tant d'années un rôle pour lequel, physi- quement et psychologiquement, il est tout désigné. Le rôle du mari sera tenu par une grande vedette française, c'est-à-dire Victor Francen. Quant à la femme, elle n'est pas encore déterminée. Ce sera également une vedette de tout premier plan. La direction artistique sera assurée par Yves Allégret. Début des prises de vues au début de juil- let. Naturellement, le film sera tourné aux studios de Billancourt. Rappelons que M. Braunberger a pro- duit une comédie de 1.200 mètres : Le Ga- anant, réalisation d'Yves Allégret, interpré- tation de René Lefèvre, Sylvia Bataille, Génin et Saturnin Fabre. Enfin, il se pourrait que M. Braunberger produise un grand film tiré d'un des plus grands succès du film français muet, d'une bande à caractère nettement ironique, et que le metteur en scène et auteur de ce film muet soit l'animateur de cette nouvelle version. Sarati le Terrible chez Gallic Films La grande firme de la rue de Marignan a retenu pour la saison prochaine le grand film dramatique d'André Hugon que ce réalisateur-producteur a adapté d'un roman coloré et puissant de Jean Vignaud : Sarati le Terrible. Sarati le Terrible est une production d'en- vergure. Il fut tourné moitié dans le port et les docks d'Alger, au milieu de la plus bigarrée, de la plus étrange population qui soit au monde, et moitié au studio dans de magni- fiques décors de Duquenne. La diversité et l'éclat de ce film sont augmentés de la présence d'Harrv Baur qui incarne Sarati, et qui est entouré de Georges Rigaud, Jacqueline Lau- rent, Rika Radiffé, Jeanne Helbling, etc.. « Gallic Films » qui nous présenta Les Yeux Noirs, Les Bateliers de la Volga, et qui prépare le lancement de Sarati le Terrible, espère avoir les prochains films d'André Hugon, de grandes productions qui ont pour titres : La Rue sans Joie, Le Père Serge, La Princesse aux Clowns. L'activité de « Gallic Films » reprend dans toute sa force. *> '^vmmfl & #. >.<$ / tf $ ^ £ S # ^7 '# / /#/ / /* « / // ^ # / &. Vf. -^O^r -^ ^r -tv ^ —a- Zï -k- A- •^^^ # fc- ^ -$ #- ^ $■• S- X£ ^ ^ * \\*\ f$r s^rg £ # COMPAGNIE FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE IJR LA PISTE WUkWèm COMPAGNIE FRANÇAISE .CINÉMATOGRAPHIQUE COMPAGNIE FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE J£& CHAATŒ7 COMPAGNIE FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE COMPAGNIE FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE COMPAGNIE FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE MARSEILLE • 53" Bd.LONGCHAMP G LY O N • 75 - COURS VITTON |j LILLE •61-RUE DE BETHUNE q BORDE AUX •26-RUE DU MANÈGE E S VENTE POUR L'ETRANGER: TRANSAT- FILM 29=RUEDEMARIGNAN = PARlS = ÉLYSÉES-22-20 COMPAGNIE FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE 40-42= RUE FRANÇOIS fT= PARIS TEL rËLYSEES 66-44 à 47 x EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 cm "GRAPHIE »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 239 ÊXXXX3 Françoise Morhange, qui fut élue muse de la Radio en débuts cinématographiques dans Jeunes Filles à Par M. Jean Gauthier. La voici photographiée le jour de ravissante auréole de peau blanche signée des essais prometteurs, fera bientôt ses débuts à l'écran, Il est er beaucoup de cette charmante artiste dont la régularité des ge stylisé sont soulignés, sur cette image, par un chapeau de grand style signé Hélène Sorbier. "La Fille de la Madelon" aux Productions de Koster Les producti viennent de ter destiné à un public et d'expl Fille de la Madel les débuts de la leuse Ninon Val quel Georges Pi en scène, a groi médiens, comme Hélène Robert, Georges Prieuf... Les films de ront en septemk film : Dans la Transat Film vend entier ainsi que six autreTTilms Sarajevo, une grande production dramatique et d amour qui se terminera par un événe- ment historique générateur de catastrophes. scénario de Joseph Kessel, production Albatr<>> est le clou du programme de Transat Films » qui en a la vente pour la monde entier. Avec Sarajevo, « Transat » a réuni J'Accuse d'Abel Lance, La Sonate à Kreutzer de Jean Dréville. lilms en cours ou en préparation, Double Crime sur la Ligne Maginot, Troïka sur la Piste Blanche et Aloha le chant des Iles. films récemment terminés, enfin la super- production Le Patriote, avec Harry Baur. Rien que des grands films, des films de qualité et d'attraction internationales. Le Puritain" aux Films f Les Films Derby tonriuront el leur premier ûim : Le qui sera mis en - Musso, avec l'étroite ion de l'auteur, l'écri- dais Liam 0' Fiaher- x_i John Ford tira œuvre : Le Mouchard. Puritain sera interprété P, Fresnay, V. Romance, |ean-l'ieric Àuniont. L'opéra esl Kurt Courait, et Le dé- teur l'iménofl'. ris les livres de ï i ; 1 1 0' ertj seronl réalisés par les rby. aïs no un 1.C.E, Les 'izet Maïs dans •"es sans Nom M. Sernac m'annonf "71 \ partie iln programme iv.E CE. et que hea\' i rî'flr qui et ail en dii\rultés a » ifîl jff * 'If' ' • j u •'• par été. Rumeurs \\ >j\>\fiMf\M'^r/A> Film i.i un film de Jgrosffrf réalisation. 'rl\ - 'a>>JL a teriiiiné- un n" ' 'M^S— — ^P^*»»«*j.iicl l'écran i>ar Simon Gajitiflon. Si£ ui vedette IV.n,i,,i.fcAIHtuI>pjiodi*ction est une '«" " e. cornkblIonmolinîer A ces deux films" s'ajoutent deux productions an^i Sabotage et / a Yfnnulc Barrière, et peut-être v aura-t-il une^tfôifième bande tourneVenl I "■ Rue D'ASTORG, 25 PARIS BORDE AUX • 26 rue du manège E S VENTE POUR L'ETRANGER: TRANSAT- FILM 29=RUEDEMARIGNAN--PARlS = ÉLYSÉES-22-20 6NIE FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE *fc>«4§M«8Uç FPANÇQIS f?- PARIS TEL :É.LYSF.ES 66-44 à 47 WA3 Hj^l.^TÏI Vu CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CINE FR R/\PHIE SE 239 Françoise Morhange, qui fut élue muse de la Radio en 1 935 et qui fit d'excellents débuts cinématographiques dans Jeunes Filles à Paris, vient de se marier avec M. Jean Gauthier. La voici photographiée le jour de la cérémonie, coiffée d'une ravissante auréole de peau blanche signée Hélène Sorbier. Marika, après des essais prometteurs, fera bientôt ses débuts à l'écran, Il est permis d'espérer beaucoup de cette charmante artiste dont la régularité des traits et le visage stylisé sont soulignés, sur cette image, par un chapeau de grand style signé Hélène Sorbier. "La Fille de la Madelon" aux Productions de Koster Les productions de Koster viennent de terminer un film destiné à un grand succès de public et d'exploitation : La Fille de la Madelon, qui marque les débuts de la grande chan- teuse Ninon Vallin, et pour le- quel Georges Fallu, le metteur en scène, a groupé de bons co- médiens, comme Henri Garât, Hélène Robert, Camille Bert, Georges Prieur... Les films de Koster tourne- ront en septembre un nouveau film : Dans la Tourmente. Nero Films prépare larokanowa Tarakanowa, un titre presti- gieux, un souvenir éclatant. Ce fut un grand film muet. Grâce à Néro films et à M. Nebenzahl, ce deviendra un grand film par- lant qui sera tourné partie en Russie, partie en France, et pour quelques scènes en Italie, à Venise. Des pourparlers sont active- ment menés pour la collabora- tion artistique, et la préparation d'un film de cette importance, ne nécessitera pas moins de plusieurs mois. Larquey et Charpin dans une scène du Club des Aristocrates "Le Puritain" aux Films Derby Les Films Derby tourneront en juillet leur premier film : Le Puritain, qui sera mis en scène par Jeff Musso, avec l'étroite collaboration de l'auteur, l'écri- vain irlandais Liam O' Flaher- ty, de qui John Ford tira son chef-d'œuvre : Le Mouchard. Le Puritain sera interprété par P. Fresnay, V. Romance, et Jean-Pierre Aumont. L'opéra- teur est Kurt Courant, et le dé- corateur Piménoff. Tous les livres de Liam 0' Flaherty seront réalisés par les Films Derby. Transat Film vendra "Sarajevo" pour le Monde entier ainsi que six autres Films Sarajevo, une grande production dramatique et d'amour qui se terminera par un événe- ment historique générateur de catastrophes, scénario de Joseph Kessel, production Albatros est le clou du programme de « Transat Films » qui en a la vente pour la monde entier. Avec Sarajevo, « Transat » a réuni J'Accuse d'Abel Gance, La Sonate à Kreutzer de Jean Dréville. films en cours ou en préparation, Double Crime sur la Ligne Maginot. Troïka sur la Piste Blanche et Aloha le chant des Iles, films récemment terminés, enfin la super- production Le Patriote, avec Harry Baur. Rien que des grands films, des films de qualité et d'attraction internationales. Constant Rémy et Suzet Mais dans Les Hommes sans Nom Deux Films français nouveaux chez G.E.C.E. M. Semac m'annonce que Rumeurs fait partie du programme G.E.C.E. et que Neuf de Trèfle qui était en difficultés a été renfloué par sa société. Rumeurs production « Bonzo Films », sera un film de grosse réalisation, avec Jean Gabin. et Jacques Daroy a terminé un découpage qui promet d'être sensationnel d'après l'œuvre spécialement écrite pour l'écran par Simon Gantillon. Signalons que la vedette féminine de ce film sera choisie par référendum dans le public, ce qui est une innovation d'un caractère publicitaire énorme. A ces deux films" s'ajoutent deux productions anglaises : Sabotage et La Grande Barrière, et peut-être y aura-t-il une troisième bande tournée^enJFrance. 242 tixxxxrxxxYxxïxrTTxrmr: Un de la Coloniale, Porte Veine et Abus de Confiance àC.C. F.C. « C.C. F.C. » à qui Ton doit Ces Messieurs les Ronds de Cuir et Sept hommes... une femme a au programme trois grands films. Le premier : Un de la Coloniale de Wulschle- ger est interprété par le populaire Baeh, le second est Porte Veine, une comédie extrême- ment nouvelle et originale. Porte Veine est réalisé par Berthomieu et interprété par Lucien Baroux, Marie Glory, Léon Bélières, Christiane Delyne. C'est une production Henri Ullmann. Enfin « C.C. F.C. » est l'heureux éditeur d'Abus de Confiance, production Udif-Bercholz, qui est réalisé par Henri Decoin, d'après le scénario original de Pierre Wolff, qui en a écrit les dialogues, et l'adaptation est de Jean Boyer. Abus de Confiance sera l'un des films les plus marquants de la saison. Danielle Darrieux y tourne un rôle très poignant de jeune avocate, coupable malgré elle d'un abus de confiance. On y verra le Tribunal pour Enfants qui constituera le clou émouvant de cet émouvant film joué par Charles Vanel. Gabrielle Dorziat, Yvette Lebon, Pierre Mingand, Jean Worms... et Danielle Darrieux. Max Glass prépare Haute Trahison Orientant sa production vers un genre nouveau, Max Glass prépare activement la réalisation d'un grand film, Haute Trahison, qui ne comprendra pas moins de trente-deux rôles principaux. Ce ne sera pas un film d'es- pionnage, mais une œuvre véridique, un drame vécu par un traître. Ce traître n'est autre que le Colonel Bedl, qui livra au gou- vernement russe le plan d'attaque de l'armée autrichienne dans laquelle il servait en 1914, et précipita la ruine de sa patrie. De nombreux personnages historiques revivront dans ce film. Afin de donner à Haute Trahison le caractère qui convient, de nombreux exté- rieurs seront tournés à Vienne et des scènes importantes seront réalisées à l'intérieur du château de Schoenbrun. Max Glass qui fera lui-même la mise en scène du film, est actuel- lement en pourparlers avec Conrad Veidt, pour lui confier l'interprétation du Colonel Redl ; il songe à Harry Baur pour un autre rôle. Aussitôt ce film terminé, Max Glass se pro- pose de réaliser V Homme Mystérieux qui fera renaître les principaux épisodes du procès du trop célèbre Landru. Il a l'intention de n'y montrer uniquement que ce qui a trait à l'action judiciaire de cette affaire. Il ne se mettra du reste au travail que muni d'une autorisation de la censure en bonne et due forme. gXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX! Quatre Films cette Année chez Milo Films Goupil dans une scène du film La Fille de la Made- lon dont Henry Garât, Hélène Robert, Ninon Vallin, de l'Opéra, Aimos, Jeanne Helbling, etc., seront ies principaux interprètes. André Hugon annonce Trois Films André Hugon, qui vient de terminer Sarati le Terrible, nous annonce la sortie de ce film au Madeleine Cinéma vers le 15 juillet, époque où l'exposition sera, on l'espère, défini- tivement terminée, et attirera à Paris la grande foule. Actuellement il travaille simultanément à la préparation de deux découpages : le Père Serge et la Rue sans Joie ; sans savoir lequel de ces deux films sera tourné le premier. Pour la réalisation de la Rue sans Joie, une collaboration américaine est à l'étude, et, André Hugon ne sait pas encore si il tournera à Hollywood ou en France ; personnellement il préférerait travailler à Paris. La Rue sans Joie, dont la distribution réunira six grandes vedettes et quatorze rôles importants sera certainement un très grand film. André Hugon, songe ensuite à retaire une version parlante de la Princesse aux Clowns, qu'il tourna jadis au temps du muet et qui fut le plus gros succès de l'époque après Y Atlantide. « Milo Films » a produit Yoshivara, une œuvre extrêmement importante, réalisation de Max Ophiils, d'après un scénario de Maurice Dekobra. Yoshivara qui fait revivre le Japon de 1860, le Japon des Geishas et des amours romantiques est interprété par Pierre Richard-Willm, Michiko Tanaka et Sessue Hayakawa, et par de nombreux japonais. Les décors en sont très riches et beaux et une très délicate partition musicale en souligne les mille nuances. Après Yoshivara, « Milo Films » a entrepris aussitôt Le Maître de Poste (Nostalgie) adaptation d'une œuvre de Pouchkine, où Harry Baur, Janine Crispin, Georges Rigaud jouent trois rôles bien marqués dans la passion et l'humanité. Deux autres films seront produits d'ici 1938 par « Milo Films » : S.O.S. Titanic d'après un reportage de Pariser paru dans Paris Soir et qui fera revivre l'affreuse tragédie maritime, enfin La Madone des Sleepings de Maurice Dekobra, qui sera incarnée par la fascinante Edwige Feuillère d'ores et déjà engagée pour ce rôle de premier plan. S.O.S. Titanic sera mis en chantier le 15 septembre et La Madone des Sleepings le 15 décembre. Franco de Port et La Fille de la Madelon à Pellegrin-Cinéma Pellegrin-Cinéma qui exploite en ce moment Franco de Port sujet scabreux, mais traité avec tact, vient de prendre en distribution un film de Willie Rozier Les Hommes de Proie, avec Jeanne Boitel, Jean Galland, Jean Max, Etchepare et qui sortira en exclusivité avant l'ouverture de la saison d'hiver ; cette bande sera distribuée dans les quartiers à la rentrée. D'autre part il sera éditeur de La Fille de la Madelon le premier film de Ninon Vallin, dont la distribution comprend en outre les noms d'Henry Garât, Hélène Robert, Aimos, Goupil, Prieur, Jean Dax, Camille Bert, Pauline Carton, Marchai, Jeanne Helbling, Sinoël, Mady Berry et Claire Gér?rd. La mise en scène est de Georges Pallu assisté de Jean Mugeli d'après un scénario original d'André Heuzé et Etienne Arnaud ; la musique est de Jane Bos et François Gaillard, sans oublier Bousquet, l'auteur de la musique de la Madelon qui sera chantée par Ninon Vallin. Ce ne sera ni un film de guerre ni un vaudeville militaire, mais une comédie chantée. Ce grand film sortira vers le 14 juillet avec si possible une présentation de gala au bénéfice d'une œuvre d'anciens combattants. COLONIAL, FILM EXPORT BA17DON SA1NT-LO & Cie Société à responsabilité limitée au capital de 300.000 frs COMMISSION - EXPORTATION DISTRIBUTION AUX COLONIES FRANÇAISES R. C. Seine 251-148 11, Boulevard de Strasbourg, PARIS (10*) cabie-Ad»»» . cinebaudon-paris Même Maison à BRUXELLES, 24, Rue Llnnée TéL ' PROVENCE 63-10, 63-11 -H_ c* V ■£ \ I sj t \ ^ ^ Sm^ At ^ J* VI l 0 j Tel l)4-â S, r ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR • 245 R§phie nrYniiiimiiHiiiiiY! x D uJ -J -J CÛ H en < o U T3 CL o ou o Z 3 0 " U j U "a j ^ W H ù I Z . n j V. en S — oc Z UJ 3 ^ >— I (Il o S u < «- u g I < ce: U- Z O H 5 UJ QO s» OU S H -o 0) 3 >M Une scène très gaie du film de Bach Un de la Coloniale :'P asseur d'Ho mmes Ciné-Sélection M. Capelier est heureux d'avoir vu juste, car la couleur est à l'ordre du jour. Il avait déjà produit Aventure Hawaïenne, un film de première partie réalisé par le procédé Ondiacolor. Sa prochaine production qui sera vraisemblablement intitulée Pour la Gloire aura au moins la fin en couleurs ; le procédé n'en est pas encore choisi. En ce moment il tourne Passeur d^Hommes, film sur l'organisation qui en 1917 faisait évader les prisonniers alliés. Une chose doit être soulignée : il a tenu à ce que les Allemands qui y figurent puissent n'être pas désavoués par leurs compatriotes ; ce ne sont pas des « Boches », ils font leur service et ne sont pas tournés en ridicule : la vérité historique a été respectée. Entre autres scènes il y a une reconstitution d'un conseil de guerre allemand qui reste dans la ligne véridique. Le chef des passeurs d'hommes est Constant Rémy ; parmi les autres interprètes citons Jean Galland, Azaïs, Junie Astor et Dalban qui campe un personnage de Junker absolument saisissant. Jayet assure la mise en scène sous la supervision d'Henry Roussell. Aux Productions Vatrin on prépare 1 ravail Travail d'Emile Zola. Un titre éclatant comme une fanfare. Une promesse de beauté, de grande leçon humaine, de féconde réalisation. Les « Productions Vatrin » ont mis à leur programme de cette année, un film tiré du Travail d'Emile Zola. La préparation très RAIMU - FERNANDEL | et JULES BERRY dans | les ROIS du SPORT) Mise en Scène de Pierre COLOMBIF.P | I poussée, très soignée, l'instant aucun nom, n'est encore arrêtée, certitude que Roger suit son cours. Pour aucune collaboration Mais nous avons la Vatrin qui travaille dans le silence et la discrétion va nous donner bientôt les plus brillantes précisions. En tout cas avec ce titre nul doute que nous ne voyions bientôt naître une œuvre retentissante pour le prestige du cinéma français. Astra la Paris -Films annonce "'Vie de Bohême ' Nous venons de voir l'admirable film de Génina L? Escadron Blanc tiré du roman de Joseph Peyré, et voici qu'« Astra Paris Films » nous annonce pour suivre cette œuvre mar- quante un grand film musical et d'amour : La Vie de Bohême de Geza von Bolvary, inspiré du roman de Miirger et enveloppé de la délicieuse musique de Puccini. C'est Martha Eggerth qui sera Mimi, et Rodolphe sera incarné par Jan Kiepura. Pour la première fois ces deux grands chan- teurs qui s'épousèrent il y a quelque temps, seront réunis dans un même film. Deux grands chanteurs et deux acteurs pleins de finesse et de fantaisie. 246 ixxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx; cii\e FR RAPHIE SE riIIIIIIIIIIIIITIIÎITTTI Véra Korène la belle interprète de Double Crime sur la Ligne Magino'. Chez Film Export Programme important à « Film Export ». En voici les grandes lignes : Le Maître du Silence, production M.D.S., réalisation de Jacques de Baroncelli, inter- prétation de Marcelle Chantai, John Lodge. Pierre Renoir. Forfaiture, production Braunberger. Banzai, réalisation de Richard Oswald pour « Viva Films ». La Madone des Sleepings, qui sera peut-être mis en scène par Baroncelli, et dont Edwige Feuillère sera la vedette. Production : « Milo Films ». Alexandra, réalisation de Pierre Chenal. Production : « Elyséa ». Le Voleur de Femmes, film de Gance terminé. Production : « Mascotte ». L'Affaire Lafarge, production « Trianon » avec Marcelle Chantai, Suzy Prim, J.-L. Barrault, R. Duchesne et R. Karl. Les Travailleurs de la Mer de Victor Hugo. Le Fils du Cheikh, ^d'après lej^film de Valentino. *P* i Simplon Orient Express d'André Beucler. Les Films Berrone terminent Les Secrets âe la Nier Rouge Les « Films Berrone » terminent les Secrets de la Mer Rouge. M. Juan Berrone ne veut, actuellement, annoncer aucun nouveau projet avant la sortie des Secrets de la Mer Rouge. prévue pour cet été. Il est encore très absorbé par ce film, d'une réalisation délicate, que Richard Pottier termine au studio après deux mois d'extérieurs sur les côtes de Somalie. L'œuvre de Monfreid, adaptée par Joseph Kessel, découpée et dialoguée par Carlo Rim, est interprétée par Harry Baur, Gaby Basset. Raymond Segard, Tela-Tchaï, Charles De- champs. Mihalesco, Habib Benglia et Pauley. L'idéal de ce producteur est de continuer à réaliser des films de voyage ; il aimerait, par exemple, faire quelque chose sur l'Indochine. Mais avant tout, nous a-t-il spécifié, il ne veut plus tourner que des œuvres de haute enver- gure, que des productions de grande classe. Les Films Hakim préparent Naples au Baiser de F tu r Après Pépé le Moko, l'un des plus beaux films français de la saison dernière, et Marthe Richard, les Films « Hakim » préparent un seul film pour cette année, mais un film de grande envergure. Ce sera Naples au Baiser de Feu, une œuvre chaude et colorée, qui sera réalisée par Augusto Génina le grand metteur en scène italien qui a donné récemment la mesure de son talent dans VEscadron Blanc. Naples au Baiser de Feu est adapté d'un roman d'Auguste Bailly. La vedette la plus populaire : Tino Rossi en sera la vedette, et ses deux partenaires fémi- nines seront Viviane Romance et Mireille Balin. Le film sera pris pour les extérieurs à Naples même. Escoffier, Lucas Gridoux, Georges Péclet dans Les Hommes sans Nom. Chez W arner Bi 'OS Dans l'énorme production américaine de Warner Bros, la « Warner Bros » de Paris a choisi vingt films de qualité qui seront pré- sentés en versions originales et en versions doublées. Parmi ces films notons Le Roi et la Figurante avec Fernand Gravey. La Légion Noire, Femmes Marquées avec Bette Davis, Le Prince et le Pauvre d'après Mark Twain, Sa Vie Secrète avec Kay Francis, La Tornade, un film d'Erroll Flynn. La Loi de la Forêt, une œuvre en Technicolor. La Warner a engagé pour au moins un film, plusieurs vedettes telles Jean Arthur, Henry Fonda, Carole Lombard, Ginger Rogers, Claudette Colbert, Miriam Hopkins, Warner Baxter, et Charles Boyer. Ces artistes paraîtront dans la nouvelle production actuellement mise en chantier à Hollywood et qui comportera, ceci étant à titre indicatif : Tovaritch de Jacques Deval (Claudette Colbert et Charles Boyer) La Vie d'Emile Zola avec Paul Muni vedette habituelle de Warner, Une Certaine Femme, Jamais depuis Eve avec Marion Davies et Robert Montgommery, Le Chant du Désert en Technicolor, L'Auberge du Cheval Blanc, Sur les Pointes, un film de Ginger Rogers, Le Joueur de Dostoïewsky, enfin Le Livre de San Michèle de Axel Munthe. Notons encore Canal de Panama, et Les Aventures de Robin des Bois. Paul Muni, Bette Davis, Erroll Flynn, Kay Francis, Fernand Gravey, Joan Blondell. Leslie Howard, Edward Robinson. Olivia de Haviland, restent des vedettes Warner Bros. 20^ Century-Fox Le programme de la " Twentieth Century Fox » est important, mais dans le nombre imposant des productions réalisée à Hollywood aux studios Fox, on a sélectionné trente-deux films destinés au marché français qui seront doublés. Il y aura parmi eux deux films d'Annabella qui furent tournés en Angleterre : La Baie du Destin et Sous la Robe Rouge, ce dernier étant également joué par le grand acteur Conrad Veidt, et le premier étant fait en Technicolor. Simone Simon paraîtra dans L'Heure Suprême, et dans Slllz qu'elle tour- nera à son retour de vacances. Enfin il y aura plusieurs Charlie Chan qui sont extrêmement populaires en France, La Mascotte du Régi- ment, une adaptation de « Willie Winklie » de Rudyard Kipling avec Shirley Temple et Victor Mac Laglen. Shirley Temple sera aussi la vedette de Tchin Tchin. A G AL L ET Rid£au£'Fédajne & Rideaux de Scène Fonctionnant Electriquement ou non BUREAUX ET ATELUERS : I7&I9 RUE PAULSOUDAY LE. HAVRE TEL-' 2 UGNtsf6 60-09 nTXXXXTXXXXXXTXITXXXIIS CINE FR RAPHIE SE 247 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les Projets d'Atlantic Film Toujours affable, souriant et méthodique, M. Marcel île Hubsch veut bien nous dire : « Après avoir mis la dernière main au film Aventure en Atlantique, de Marin Ma- rie, qui a été présenté, et au film de Mau- rice Cloche : Symphonie graphique, qui retrace l'histoire de l'écriture et de l'im- primerie, Atlantic-Film va poursuivre la réalisation d'une nouvelle série de films de «trois minutes», notamment sur les questions astronomiques, sur les saisons, sur la météo, sur la formation de l'empire bri- tannique. « Eniin, projet qui nous tient à cœur, nous allons réaliser prochainement des « trois minutes » en couleurs, dont le pre- mier sera intitulé : La France. « En dehors de ces petites bandes, nous préparons un film de première partie de 1.200 à 1.500 mètres, sur le rôle de l'avia- tion maritime dans une formation d'esca- dre et son utilité, qui sera probablement intitulé : Aviation maritime. Trois ou quatre bandes du même métrage suivront, dont les travaux préparatoires sont très avancés, mais sur lesquelles nous ne pouvons nous étendre aujourd'hui, car elles ne seront réa- lisées qu'un peu plus tard et nous vous en reparlerons en temps utile. » La C. G. C. continue son effort à l'étranger La Compagnie Générale Cinématographi- que poursuit sans défaillance son activité pour la diffusion du film français à l'é- tranger, et cela malgré les nombreuses dif- ficultés qu'il y a lieu de surmonter du fait de l'absence presque totale de toute propa- gande officielle. C'est ainsi que la C. C. C. a réussi à ven- dre dans tous les pays du monde les films : Club de Femmes et Un Grand Amour de Beethoven. D'autre part, elle vient de con- clure la vente en Allemagne et en Europe Centrale du film de .1. Duvivier : La Belle Eguipe, qui avait été également placé par ses soins dans les Pays Scandinaves, l'Ita- lie, etc.... Actuellement, la C. G. C. est en train de terminer les ventes des filins : La Dame de Pique, de Fédor Ozep et Sarati le Terrible, avec Harry Baur. Elle s'occupe en même temps du lancement à l'étranger du film Légions d'Honneur en cours de réalisation, magnifique épopée sur les Méharistes saha- riens, et vient d'être chargée de la vente mondiale de deux productions de classe internationale qui seront bientôt réalisés en France, dont la distribution compren- dra de très nombreuses vedettes. Marie Bell et Louis Jouvet dans le film de Julien Duvivier Carn°t de Bal Mme JONES active exportatrice de films français ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ JpH«E Dtxxxxxsxxxxxxxxxrîxxicn LES ACTUALITES. ARMES D; ^ANDE La Circulation des Actualités Étrangères saules Écrans des Etats-Unis ctualités françaises soient projetées e nouvelle fi rident les A til sur ir-^cint *kè ricains pour le Cinéma. Il n'est pas rare qu'un Améri surtout une américaine — aille, films par semaine, sinon un prix d'entrée sont inférieutS_à~X i n France et le régime] ■étant à être ouvert beure au soir assez tar de quartiers, donne à chacur? facilités pour suivre les chose Dans ces conditions — et si l'o ailleurs que 1' eptif », q objectives enfin, sa Près dictoire dans se! — il convient de cinématographiques organes de diffusion les p les Nations Etrangères. souS ment jb&m Bil^AuMiorue i sojMMiffusées ographiques noter que n'est pas uli i *4Jj PT% ^iou_r iMii'emble des Etats-Unis. DarSHS^J Ùp^alles, on ne projette pas un seul jouiniliSfixpalités. mais un montage des meilleurs sr^ts des divers journaux : « Paramount News », « Fox Movie- tone News », « Hearst Metrotone News » l inversai Newsreels », « Pathe News » actualités ne sont pas soumises à 1 i ensure. Composition des Informations Les journaux filmés ne procèdent pas tous «le même pour la composition de leurs Editions américaines. « Fox » et « Paramount », qui dent de puissantes organisations mon- diales de distribution, éditent dans de nom- breux pays un journal d'intérêt et de langue locaux. Us disposent, dans chacun de ces pays, dune organisation de prises de vues qui opère à la fois pour l'Edition locale et, après élimination des sujets d'intérêt limité, pour PEdition Américaine. D'autres firmes, telles que « Pathé Uni- . procèdent par échange de sujets 'les Journaux Filmés Européens aux- quels ils sont liés par contrat. Dans ce qui leur esl soumis, ils sélectionnent les documents ■ir convenance. Hcarst-Metrotonje » opère différemment appuyant sur l'organisme de Presse • t de Reportage Photographique auquel il est alise fréquemment ses propres reportages filmés, qu'il ne diffuse qu'aux U.S. A. Dans chacun de ces exposés, la composition de la bande s'inspire avant tout des goûts d ain de\ ant des )eut s'exprimer à l'aide des (Tintes qui — m'ont assuré des américains — possèdent une piasi générale. Ins plus de 20 salles différentes, j'ai vu bs spectateurs protester et crier violemment Chaque fois que venait sur l'écran le titre Hearst Metrotone News » et avant même qu'ait parue la première image du film. Cette prévention s'appuierait — m'a-t-on affirmé, sur deux faits : la cordiale impopula- rité dont jouit l'éditeur chez la majorité des Américains et le fait que son journal filmé est celu, « accep autres posent J Tr aite le plus de politique en te politique, alors que les îérieaine jnt d le cole sal lou P BOUS [H car [et à lit d exao [ational ,'eille d lartieu incident des taxis>-mrx Champs Klys étaient présents, montrant des < Gros plans d'agents de police d'aspect féroce chargeant, blés anl des assistants. Enfin bref, un chois délibéré de [a seule chose défavorable que l'on ait pu trouver et dont je ne jurerais pas que les vues ■ :ti pas été truquées par un ■ n exemple. Les BUJ( tS se poursuivaient par quelques vues du défilé, prise- de la Nation montrant unique? ment d< • ■ communistes portant des effigi* |iics, chantant des le poing. Le commen- taire \> -otite de la manifestation pathiques aux Américains qui nourrissent un idéal profondément démocratiqui cinéma, cela se sent à la que bauffenr de taxi qui, n i \n\ un i Français, vous déclare avec une sympathie, un intérêt in vous au maintenant votre \ew-Deal ». Je cil iple, mais en 3 semain jour, j'en ai constaté un grand nombre. Incontestablement, la France possède aux U.S.A., aetuellgmgfo, une grande « chance »... j avais départ . vu du non visib .t !•■- I nient à Moscou. Dans • riions : tapage au un profond silence, ; Ique peu horrifié ■jénéralement, mais elles montrent un juclconque mettant, iîemand ou italien, images sont anti- . vtalhl ' a I d e . XSTSSi^^u ° x '"'' de d un-pa\ - i événements ». \ cet les Fêt< s artistiques, Sportives, les Spectacles soient un peu Irop liges par les Actualités Françaises qui placeraient facilement ce genre de sujets à leurs correspondants des U.S. A. Les Italiens, au contraire, semblent avoir très bien compris q!iejW5s?j!I^mjets. diff. aux ï .S.A., leur a^jj^raletfr ûW profitable propagande. C'est^ainsi 480'" Suéd. com. fr. 512'" Fr. com. fr. I090m Fr. pari. fr. 1503"' Fr. pari. fr. 380'" Fr. doc. com. fr. 1205'" Parlé franc. I000m Fr. doc. com.fr. (illl)"1 Fr. doc. com. fr. 350'" Fr. chanté fr. 1200'" Fr. commenté 862"' Fr. doc. son, com. fr. 300'" Esp. com. et p. fr. 8(KI'" Fr. com. fr. 800'" Russe vers. orig. son. pari, juif et dial. orient. 850'" Fr. doc. eon. com. fr. 260'" Am. doc. son. 205"' Norvég. sonore lore 1100'" I , mus. et com. Studio Parnasse St. Film Paris M. G. M. M. G. M. Monog. Pioture, M.A.G.I.C. bff. Nat. Autr. d.u Tourisme M. A. G. I. C. M. A. G. I. C. Robert Mariaud Vernet - Kléber Ed. Vedette, Ci- néd. Loc. Film .Munie, de Gen- nevilliers World P. Corp. Magic Ltd World P. Corp. Magic Ltd World P. Corp. Magic Ltd Mega-Film-Osso Films Epoc Film Epoc Dist. Parisienne du Film Essanay - New- York C.U.C-Mag. de Gr. des Coop. de France Ern. Wettstein, repr. en Fran- ce de la A. P. Svensk Film- industri - S v e n s k a ) Stockholm Luna-Films Soc. « Je vois tout », Distr. Par. de Films Zodiac - Film, P. Chicherio Impérial - Film, éd. par Sédif Prod. René Lin- decker C. C. D. P. F. Prod. René Lin- decker Atlantic-Film Atlantic-Film Prod. Hermès J. K. R. Millet Synd. des Spect. de Barcelone- Comité Anar- cho-Syndical. A. Abonneau Soyuzkino chro- nika - Moscou Off. Cil!. In- ternationa! Films J. K. R. Millet. Synd. des Films Cifesa-I.F.A. Fox-Film Luna-Film Ph. de Croisset Energie Thermique des msrs Fantôme (Le) Terre sans Pain Alpes Bavaroises Lac de Constance Etoile Filante (Envers du cinéma) Ça n'a pas d'importance Vieille Espagne Exercices pour être belle Mains de Paris Ile de Pâques Quand l'Afrique danse Dakar, porte de l'Afrique Au pays des cerisiers en fleurs (Cherry Blossom time in Japan) Barcelone et vie de la colon- ne Durruti Radio Jeunesse en Liberté Andorre Parfums de Fiance Dinande-ie (Danse des Molé- cules, et la volupté du feu) Rhône (Le) Prise de Sietamos 1263'" Fr. com. fr. 1.022'" Fr. pari. fr. 830'" Esp. com. fr. 336"' Ail. com. fr. 330'" Ail. com. fr. 1 :(>(>'" Fr. par!, fr. i:00'" Fr. pari. fr. 280"' Am. doc. -on. 400'" Fr. com. son et ch. 84(1'" Fr. pari. fr. 708'" Belge com. fr. 400"' Belge com. fr. 416"' Fr. com. fr. 240'" Am. doc. coul., s.-t. fr. 1460'" Esp. muet 1474'" Fr. doc. com. fr. 750'" Fr. com. fr. Spardice Roger Richcbé :'ropag. par le Film Paris - Cinr-Lo- cation Paris - Cin -Lo- cation G. F. F. A. Prod. G. Vidil Films GECE Fox-Film Farc-hy Nero-Film-Ifa C.E.P. Bru relies, Cavaignac-Fa-j ris Seal - British - Bruxelles, Ci\-\ vaignac-Parii Centre d'inform et d'ét. afrl caines, Frais ce - Outremer- Film M. G. M. Comité pr l'Es- pagne libre Atlantic-Film Cellia-Film, Ca- vaignac Mon Igloo Coulibaly à l'aventure Relève de la Garde Broadway la Nuit Dans l'ivresse des Neiges Ile Enchantée (Bali) Voix d'Enfants Soleil de Saint-Moritz Vive le Sport Métiers d'Art Carillons (Les) Paysages d'Irlande Jeunesse Chasse à la Baleine Cap au Sud Henri Barbuss3 850'" Fr. com. fr. Cavaignac 500"' Fr. son. et com. fr. Fr. son. et com. Bavm. Elshoud 216"' G. Coutable fr. 820'" Fr. son. et com. fr. G. Coutable 800"' Esp. pari. et Com. Anarcho- son. esp. Syndical. A. Ganin 625m Suéd. doc. coin. Ern. Wettstein, fr. rep. de la A.R. Svensk - Filme indust., Stock- holm. 825" Fr. com. fr. France - Outre - mer-Film 549'" Am. par. angl., s.-t. fr. Warncr-Bros 335'" Am. attr. son. p. angl., s. -t. fr Warner-Bros 650'" Suisse com. fr. Eden-Prod. 750'" Fr. com. fr. Cavaignac 1200'" Fr. doc. mus. rom. Jacq. Poulain 235'" Suisse Ch. de fer Suis- se, Elite-Films 1300'" Fr. doc. sport, com. fr. Films A.L.B. 360'" Belge com. fr. Cavaignac, C. E. son. P. Bruxelles 370"' Belge com. fr. C. E. P. Bruxel- les, Cavaignac 255"' A m. doc. son. Fox-Film 600'" Busse Sonore Cic Gle Franc d'Expl. Cin. 168m Am. D. A. S. c. r. c. 675"' Belge doc. com. fr. Cavaignac 250m Fr. Sonore Comité du mon. à la mémoire d'Henri Bar- busse. FILM DE G.WPABST * k ÎMÀm '■W DE W\ PRODUCTION ROMAIN FINES VENTE POUR LE MONDE ENTIER SOCIETE SINDEX 44. CHAMPS-ELYSEES * PARIS ÏH UNE PRQ >»,. ) ^ M', VE)- \ un te Blanche Doubl. Art. Fr,, Maurice Ju- ven AI lantic Terrain onde - Film. Dfa-A. <:. E. Ufâ-A. C. E. Ufa-A. C. H. Ufa-A. C. E. A. C. E. A. ( .m. <;. m. .1. Y. Bréchi- gnac P. i A. C E., Louis Luçot. Jean Bedôin, C. 1'. !.. F. Munie, de Ville neu\ e-Sl-G. 283 m. Ain. i r. ie e 'in. \|. G. M. i'.iW :iiL;ll;H' intic-Fi Sle l'r. Ul S.H.D.Ï.I <>- Sté li S..I t. M. (1. M Aragon inconnu Retour à la Vie Canal des Deux-Mers Film en relief Ame antillaise Voyage mauve Exempt de Service Le Roy Bois Une Cité pour demain Honolulu, paradis du F que Kermesse funèbre Cuba Tahiti île du rêve Ailes sur le mont Everest Pêcheries d'Automne Chemin de Madagascar Trois petits loups Pierre antique... Monde nou- veau Campagne Mexicaine <$YÏ DISTRIBUÉ PAR PATHÉ CONSORTIUM CINÉMA titre m. Vni._d< litres l'r. 600 m. A m. eiiiii. fr. VENTE lin .S'J."> ni Fr. i oui. fr. c. C. C. ai 7S, RUE DASTORG 21 corn paris : PRODUCTION E. CORNIGL!ON MO! JM-ir. m. dix t.f. i\, i. \l »m. fr. 1 nnet (pour nieii lion ) ire. ( liuet ■1 ^^> 3A1 3U8IXT2IO AM3HO MUITflOZMOD 3HTAH t.OITDUOOJI» flaiHUOM-MOUOIMflOD .3 3TW3V .3 .D .D a: onoTZAO hum .11 SMMM EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CINE CK RAPH1E SE 267 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Jean Murât et Charles Vanel dans Troïka sur la Piste Blanche 4 du Groenland Vie des Peuples (série 3) Cité des contrastes Chasse aux Images Oiseaux migrateurs Voix dans les roseaux Habitants des Champs et des Forêts Gare au Loup Chercheurs d'Or William Shakespeare Filatures Sur les pistes du Sud Or noir 1.200 m. Fr. doc. fr. 185 in. Fr. coin. fr. 450 ni. Ain. coin, fr. Doubl. Art. Fr., Maurice Ju- ven Atlantic Terrain o n d e - Film. 3(50 m. Ail. pari. fr. Ufa-A. C. E. 450 ni. Ail. pari. fr. Ufa-A. C. E. 390 m. Ail. pari. fr. Ufa-A. C. E. 350 ni. Ail. pari. fr. Ufa-A. C. E. S nrcelone De la Joie, de l'Air, de !a Santé Bête sauvage Ecole dez Chevaux de trot Lévriers de la Neige Son autre famille Monsieur es! saisi Feue la Mère de Madame Du Wadi Hawareth à l'Emck Hefer Virtuose du plongeon Montmartre Science et progrès Marche du progrès Panama Pêche au Harpon Discobole (série 3) Crochet Cinématographique Nudistes des Champs-Elysées CrcquigncPcs 310 m. Fr. sonore. 325 m. Fr. sonore. 295 m. Ain. com. fr. (biograph. texte fr.). 1.454 m. Fr. pari. fr. 500 m. Fr. com. fr. 700 m. Fr. com. fr. 322 m. Espagnol. 1.118 m. Fr. muet. 282 ni. Ain. doc. com. fr. 272 m. Ain. doc. coin. fr. 405 ni. Fr. coin. Fr. 1.384 ni. Fr. p. fr. 1.150 ni. Fr. p. Fr. 900 m. Fr. p. fr. co- médie. 800 m. Palestinien., muet. 239 m. Ar. doc. sport. com. fr. 851) m. Fr. com. fr. 29'! ni. Am. doc. en couleurs, com. en fr. 296 m. Am. com. fr. 239 m. Am. coin. fr. 200 m. Am. com. fr. 191 m. Fr. com. fr. 550 m. Fr. com. fr. 1.261 m. Com. fr. p. fr. 1.354 m. Fr. pari. fr. A. C. E. A. C. E. M. G. M. .1. V. Bféchi- gnac P. C. C. A. C. E., Louis Lucot. Jean Bedoin, C. P. L. F. Munie, de Yi'le- neuve-St-G. M. G. M. M. G. M. iCavaignac Atlantic-Film Sté Pr. Alliance S.E.D.I.F. Sté Inipér. Fil"', S.E.D.I.F. Tekufa M. G. M. Celta-Films, Ga- vaignac M. A. G. ï. G. M. A. G. I. G. M. A. G. !. C Para mou nt Atlantic-Film Synchro-Ciné Marzetto Gie Franc, de Dist. de Films Route d'acier Quinze minutes en Espagne Jugend der Welt Frontière*... 6 kms Assassin est parmi nous Atlantic-Sud Malade Imaginaire Paris mon grand village Danse des Masques Match Max Schmeling-Joe Louis Quintuplettes du Canada Ping Pong Grèves d'occupation Aragon inconnu Retour à la Vie Canal des Deux-Mers Film en relief Ame antillaise Voyage mauve Exempt de Service Le Roy Bois Une Cité pour demain Honolulu, paradis du Pacifi- que Kermesse funèbre Cuba Tahiti île du rêve Ailes sur le mont Everest Pêcheries d'Automne Chemin de Madagascar Trois petits loups Pierre antique... Monde nou- veau Campagne Mexicaine Ports en plein air Neige de Printemps Attends-moi je reviens I ransigeons Genève Dans les mers du Sud Maroc, terre des contrastes Danger de la dépopulation Nuits de Paris Un mois à travers l'Union So- viétique Chauffage Electrique Indus- triel Vers une Cathédrale (i00 m. Fr. com. fr. 35(1 in. Esp. sonore avec génér. en fr. 1.050 m. Ail. sonore. 1.250 ni. Fr. comédie p. fr. 1.000 m. Com. fr. p. fr. 1.007 m. Fr. com. fr. 1.500 m. Fr. p. fr. 52(1 m. Fr. son. et pari. doc. sur Paris, con- férencier. 341) m. Fr. ]). fr. 900 m. Am. vers. son. 310 m. Am. p. angl. s. t. f. 270 m. Am. doc. coin. fr. 900 m. Fr. son. pari, i I com. 890 m. Fr. coin. fr. 350 ni. Fr. sonore. 280 m. Fr. com. fr. 235 m. Am. d. p. Ain. 600 m. Fr. com. fr. 480 m Fr. doc. com. fr. 580 m. Fr. Sketch p. fr. 501 ni. Fr. coin. fr. 250 m. Fr. coin. fr. 230 m. A m. doc. vers. sonore. 440 m. Am. doc. son. titres fr. 442 m. Am. doc. son. titres fr. 245 m. Am. doc. son. titres fr. 000 m. Am. com. fr. 825 m. Fr. com. fr. 890 m. Fr. son. et com. fr. 204 m. A m. I). A. S. 708 m. Fr. com. fr. 234 m. A m. doc. coin, fr. s.t.f. 280 m. Am. com. fr. 000 in. Fr. film en re- lief, com. fr. 707 m. Fr. pari. fr. 891 m. Fr. pari. fr. 50 m. Fr. son. et eh. 995 m. Ain. son. com. fr. 750 ni. Fr. com. fr. 475 m. Fr. muet (pour l'accroissement de la population). 540 m. Fr. sonore. 900 m. Fr. muet. 1.500 m. Fr. com fr. 493 m. Fr. com. fr. par Ren-Danou, mus. de .1. Dallin. Sédif I. F. A.-Cie Ra- dio-Cinéma Tobis-Berlin Atlantic-Film ■I. de Casem- broot, P. C. G. G. F. F. A. S. F. C. F. Parimex Denise lîoas H. K. O. Radio R. K. O. Radio M. G. M. Routier, C. F. G. Gray-Film U. T. S., Ger- maine Dulac Elie de Fort. Bacourt M. G. M. Jeff Musso Films .1. K. Ray. Millet F. R. Films, An- drew F. Rru- nelle Raymond Raty, Viva-Film Cinéac M. G. M. Te rra ni o nde - Film Te rra m o n d e - Film Te ira m o n de - Film Fox-Film Ciné-Sélection .1. K. R. Millet Art. Ass. Te rra m o n d e - Film M. G. M. Paramount Louis Lumiire, Fathé Sté des Films Sirius, Gie Fse Ginéni. Sté des Films Sirius, Gie Fse Ginéni. Farchy Ch. P. G. G., éd. par P. Ghicherio Eden-Prod. Ail. Nationale de la populat. G. U. G. .1. Leniare S.D.A.G., prés. par Apei. Sté Lucia-Réa- lita 270 '" <^» ^^. .^^. ^^. ^^. ^^k ^^. ^^. ^^. j^r^. ^^. .^^ /^^ ^^. .^fcv. , FILMS DE LU. R. S. S. NORDFILM rappelle sa SÉLECTION Chefs-d 'Œuvre, DOUBLÉS FRANÇAIS TCHAPABEV LES AMIES DOUBROVSKY Le Trésor du Vaisseau englouti Grands Films en version originale, parlant russe, sous-titrés français Femmes en Révolte (L'Amour et la Haine) Le Nouveau Gulliver Frontière Chemin du Bonheur Ceux du Kolkhoze (Les Paysans) \ Documentaire sensationnel: Brise-Glace « SIBIRIAKOFF » Un voyage arctique du Professeur Olto SCHMIDT, le héros du Pôle 11 Magnifiques Documentaires sur l'U.R.S.S. reflétant toute la vie de ce merveilleux pays Jeunesse Heureuse Fête de la Récolte Symphonie du Pétrole Festival de la Danse Crimée Marche des Avions Moscou port de 5 Mers Peterhoff Mai à Leningrad Marche de la Neige Moscou d'Aujourd'hui FRANCE, BELGIQUE, SUISSE 5, Rue Jean-Mermoz £?.) PARIS^ Tél. : BALZAC 09-22 NORDFILM CINE RAPHIE SE 1 LA CONCURRENCE DE L'EXPOSITION Nous avons signalé l'action entreprise par la Confédération Générale contre la présentation de films spectaculaires à l'Exposition. Au cours d'une entrevue qu'il eut avec M. Lourau, représentant la Confédéra- tion Générale de la Cinématographie, M. Delac, Président de la Classe XIV, proposa de s'entremettre auprès du Commissariat Général de l'Exposition et auprès des Commissariats étrangers, afin qu'aucun film destiné à l'exploita- tion générale ne soit présenté dans cette salle. Cette conversation a été confirmée par l'échange de lettres suivant : Confédération Générale de la Cinématographie. Paris, le 10 juin 1937 Monsieur Charles DELAC, Président de la classe XIV, Exposition Inter- nationale de Paris 1937. Monsieur le Président, M. Lourau nous a communiqué hier au Conseil d'administration de notre Confédé- ration la proposition que vous lui avez fai- te relativement à la projection de grands films dans la salle de spectacles dont le Commissariat général de l'Exposition vous a confié la direction. Etant donné la position prise par la Chambre Syndicale Française de la Pro- duction de Films, Association confédérée qui a renoncé à faire usage de l'offre que vous lui aviez faite de présenter dans cette salle des films français, et désireux de s'as- socier aux raisons qui ont déterminé la dé- cision des producteurs, notre Conseil d'ad- ministration m'a chargé de vous remercier pour votre proposition, et de marquer notre accord à ce sujet. Pour nous permettre de donner aux Di- recteurs de Théâtres Cinématographiques, toutes les précisions, il nous serait parti- culièrement agréable que vous nous confir- miez les termes de la présente lettre. Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Un Carnet de Bal Une super-production de JULIEN DUVIVIER Président, l'assurance de notre parfaite considération. Le Président. Paris, le 11 juin 1937. Monsieur le Président a la Confédération Gén<' raie de la Cinérnatogra- phie. Monsieur le Président, J'ai bien reçu votre lettre du 10 juin, et suis heureux de constater ï'accord qui exis-j te entre votre Confédération et moi, au su- jet de la projection dans la salle de Cinéma de l'Exposition. C'est parce que j'avais cru comprendre que vous désiriez voir des grands films français présentés dans cette salle que ie vous en avais fait la proposition, mais je me réjouis de votre décision qui est cou-' forme au but assigné de l'Exposition. Cette salie a été, en effet, édifiée pour permettre à l'aide de présentations cinéma- tographiques, de prolonger les démonstra- tions forcément limitées et inanimées faites dans les divers pavillons, par les services généraux de l'Exposition. les groupes et classes et Ses Commissariats généraux étrangers. Cependant, il va sans dire que je ne pourrai intervenir pour empêcher la pré- sentation de grands films, si ceux-ci sont demandés par les organisateurs des Con- grès qui ont retenu ou pourront retenir la salle pour leurs réunions, et aussi pour les grands galas, tous d'ailleurs faits sur in- vitations, et où, vous le savez, la présenta- tion de grands films est d'ores et déjà an- noncée. Enfin, j'ai le devoir de vous signaler que le Commissaire Général de l'Allemagne a déjà retenu la salle pour y donner trois fois par semaine, des représentations de grands films. La salle de Cinéma de l'Exposition étant à ce moment considérée comme fai- sant partie du Pavillon Allemand, je ne puis de mon propre chef arrêter ces repré- sentations, mais je me propose d'intervenir immédiatement auprès des autorités alle- mandes de l'Exposition pour essayer de les amener à renoncer à leur projet. Il en est de même pour le Commissaire Général japonais, pour tous les autres Com- missaires généraux étrangers; aucun accord n'étant encore intervenu définitivement, la situation se réglera comme vous me l'avez demandé. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma parfaite considération. Ch. DELAC. Sous-rirres en routes lan TITRA gués pour films parlants -FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 er 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulslon positive, ancienne ou récente ■ des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. 1 f,w ••• ■p*1 PRENEZ SANS HÉSITER.. ***»*$* m^ *«&»« i -M L'llUD[ANT PAUVRE ^50NATE A KRBJï^ ^EIZE ANS lAcHEVAUCHÉEDEULiBE^f GR'Ï^DU HASARD H^HANSOM DU5Q*iVeNfP- i? ENDS LA ROUTE- • -L'APPa DE LA -VIE ^J^Rl BOUILLE ^^E D'A MOU ^ lA valse de mnutf PRODUCT/^ s .^ ^ • QUI COMPREND: DATE DE SORTIE GÉNÉRALE A PARIS TITRE DES FILMS INTERPRÈTES GENRE 20 Août 1937 L'ÉTUDIANT PAUVRE Marilcka Rokk, Ida Wust, Carola Hohn, Jan Heesters, Berthold Ebbecke, Fritz Kampers. Une opérette cinégraphique à grand spectacle, une musique étourdissante, des ballets, des mélodies inoubliables. 27 Août 1937 LA GRIFFE DU HASARD AVEC SAVOY HOTEL 217 Larquey, Georges Rigaud, Germaine Aussey. Hans Albers, Brigitte Horney Une nouvelle formule de film policier gai, plein d'humour et d'entrain où Larquey campe une silhouette des plus amusantes. Un film detrèsgrandemiseen scèneoul'on retrouve avec une vérité frappante l'ambiance de l'ancienne Russie. 17 Sept. 1937 LA CHANSON DU SOUVENIR AVEC L'AFFAIRE CABANO Martha bggerth, Max Michel, Pierre Magnier, Colette Darfeuil, Oudart. Syb Me Schmitz, Sabine Pefers, Ivan Petrovitch. Une mise en scène grandiose, une musique pleine de charme, mettent en valeur la délicieuse Mariha Eggeith qui chante et parle pour la première fois en français dans ce film. Un film policier où l'intrigue rebondit sans cesse pour se terminer de la manière la plus inattendue. 15 Oct. 1937 PRENDS LA ROUTE AVEC L'HEURE DE LA TENTATION Pils et Tabet, Claude May, Alerme. Gustave Frohlich, Lida Baarova. Le Chemin du Paradis I 9 37... Tout le monde chante déjà les airs si entraînants, si populaires de Georges Van Parys. Le dialogue spirituel de Jean Boyer, le jeu des charmants duettistes Pils et Tabet en font un des succès de la saison. Un film dramatique et poignant qui tient, jusqu'au bout, les spectateurs en haleine. 5 Nov. 1937 L'APPEL DE LA VIE AVEC FAUX DÉPART Francen, Suzy Prim, Renée Dev tiers, Daniel Lecourtois, Niady Berry, Boverio. Anny Ondra, Hans Sohnker. Le plus beau rôle de Francen. Un drame sombre et profond qui se déroule dans le milieu si peu connu et cependant si intéressant des hôpitaux. Une aventure d'une extravagante drôlerie, rehaussée encore par le piment de l'exquise Anny Ondra. 26 Nov. 1937 LA SONATE A KREUTZER Lil Dagover, Peter Petersen. Albrecht Schoenhals. Une atmosphère étrange et angoissante d'où se dégage la personnalité puissante de Peter Petersen, nous étre'nt et nous replonge dans l'ambiance du célèbre roman de Tolstoï. 10 Dec. 1937 LA CHEVAUCHÉE DE LA LIBERTÉ Willy Birgel, Victor Staal, Hansi Knoteck, Ursula Grabley. La lutte de la Pologne contre le joug tzariste. . . Un film d'hommes, énergique et sobre, exaltant l'héroïsme et le sacrifice. 24 Dec. 1937 GRIBOUILLE AVEC ANNY A LE BÉGUIN Raimu, Michèle Morgan, Gilbert Gil, Jeanne Provost, Carette. Anny Ondra. Un dialogue étourdissant de Marcel Achard, une mise en scène impeccable de Marc Allégret. Raimu, vedette aimée et connue du public donne la réplique à Michèle Morgan, une jeune inconnue qui, dans ce film magistral, acquiert d'un seul coup la gloire et la renommée grâce à sa beauté, son talent et son expression. Anny Ondra dans une comédie plaisante, remplie d'esprit et de gaîté. 14 Janvier 1938 SEIZE ANS Lil Dagover, Sabine Peters, Géraldine Katt. Le drame de l'adolescence... Ce film nous apporte la révélation de deux jeunes actrices qui, par leur entrain et leur naturel trouveront rapidement le chemin qui mène au cœur du public. 11 Février 1938 GUEULE D'AMOUR avec un film de première partie Jean Gabin, Mireille Balin, René Lefèvre. Une distribution éclatante, de beaux extérieurs, une passionnante histoire d'amour qui tiendra d'un bout à l'autre le spectateur en haleine. i 11 Mars 1938 I LA VALSE DE MINUIT (Titre provisoire) avec un film de première partie Une interprétation grou- pant les artistes les plus en vogue. Une mise en scène fastueuse. Ce film sera l'événement de la saison. L'ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE pwsente: LARQUEY GfOR(5£SERlGAUD DAN5 UNE PRODUCTION P. P. BRADER un film de RENE PUJOL REINE PAULET LOUVIGNY GERMAINE AU SSEY avec- MARCEL SIMON ALCOVER UM E GEORGES VAN PARYS ETTE DARFEUILavec A LE R ME RAOULPLOQUIN L'ALLIANCE CINEMATOGRA L'APPEL DE ^^^lECOURT01S,^^10DRy^BOVÏRIO L- A VIE* i ^BERRYct ^«^ARNOUX PRODUCTION A de PIERRE BRAUER L'ALLIANCE CINÉMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE PRESENTE Un film d'hommes, énergique et sobre, exaltant I héroïsme et le sacrifice. UN FILM DE KARL HARTL DE la U.F. A . AVEC WILLY BIRGEL. VICTOR 5TAAL. HANSI KNOTtCK. URSULA GRABLEY. PRODUCTION- ALFRED GREVEN. réalisation: KARL HARTL ;Mu ^hB * ,**" &« L'ALLIANCE CINÉMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE APRÈS LA FAMEUSE OPÉRETTE DE C. MILLOCKER avec MARiKA ROKK - La WUST - Carola HOHN » an HEESTERS - Fritz K AMPERS - Berthold EBBECKE RÉALISATION : G. JACOBY C'EST UNE PRODUCTION U. F. A. DE • V ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE!.! LA CH AN SON avec MAX MICHEL- COLETTE DARFEUIL -et PIERRE MAGNIER- GERMAINE I ^"^\&> pêausat,on:D. SIEZCKd après ia Pàat estttHOSveNet /mkkow *J Musique :£ûmondNicK *' SOU VIP! H * as/ec MARCEL SIMON et F£LIX OUDART ^/^~^> DATION FRANÇAtSE: SERGE DE POL/GN Y* D,ALOGU£S. , 6E0RGES NEVEUX //s/on RAOUL PLOQU/N * C'EST UN PARLANT de BRUNO OUDAY L'ALLIANCE CINÉMATOGRAPHIQUE EUROPÉENNE présentf laif^t Do cévWRE RÉALIISATION V E I T HARLAN R-ULRICH Production A. C. E. 1937-38 programmes suivants : comprend les 1 LA GRIFFE DU HASARD et en première partie SAVOY HOTEL 217 LA CHANSON DU SOUVENIR et en première partie L'AFFAIRE CABANO PRENDS LA ROUTE et en première partie L'HEURE DE LA TENTATION L'APPEL DE LA VIE et en première partie FAUX DEPART GRIBOUILLE et en première partie ANNY A LE BEGUIN GUEULE D'AMOUR et un film de première partie en préparation LA VALSE DE MINUIT et un film de première partie en préparation et les grands films suivants 1 L'ÉTUDIANT PAUVRE LA SONATE A KREUTZER LA CHEVAUCHÉE DE LA LIBERTÉ qui seront loués seuls SEIZE ANS Pour connaître les dates de sortie se reporter au tableau de la page 2 cixxixxxixixixxxxxxxxxx: îné^ r \PHIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TECHNIQUE porté ;i pensée travers le monde, me firent songer com- ■n il est regrettable que le cinéma n'ait s (>K-(ÉéT ;h'(|ééém^oii (iroiteétBkili ■Jm^ ■■•■ l'fl • F . F ■ ■'y-n^^r .^^ntimeiiufjl pcisiT^^^ii, cinéma, procédé de synthèse sono-vi- i'IIc, peut et doit aux divers stades de iseignement apporter un souffle nou- Il ne me parait pas déplacé qu'un futur lléniste complétât l'enseignemenl qu'il e des textes d'une époque reculée, de es cinématographiques, voire de vues en (ef qui amplifieraient son étude. La mné- •lechnie. qui eût sous la Restauration Une gue extraordinaire, fut ardemment com- itue par les créateurs de l'enseignemenl iderne, qui estimaient qu'il ne suffit pas concurrencer le perroquet pour cpie les jbinges travaillent. Si malgré tout deux hommes d'Etat de présenti' législature, avaient eu un moyen lémotechnique de se souvenir des doc- leçons qu'ils reçurent dans leur jeunesse, l'enseignemenl de Juvénal et de Lucrèce 'ils reçurent à la célèbre école dont je '.lis plus haut, avait été appuyé de films, souvenir des yeux eût suppléé à la dé- llance de leurs mémoires, l'entends les éclats de rire de certains, ni trouver l'idée farce de compléter tude des humanités à l'aide de projec- inématographiques. projection d'un film sur l'ancienne -, avec plans reconstitués, avec ' iiennes et vues terrestres de ce qui n vieille cité, ferait plus, aux di fatuité de penser que d'autres que moi sont Dl ^"^ -f ^ 'f^V. IV1 1 (!t' ,Vn^^^''|" I I IV I ^^ I 4^* \ l^^l ^^% ff ■■■*■■■ llmllo|-eiisel»nl "§H^ I 1^1 I I I ^"^% I : I '^^"'^^^ i^^^i!'ii|i:u^|i-ji .lo!!^/ l'|. I I m m ^^r I ^*J / y auront cru. Je n'aurai pas la je liens seul la vérité, pei fcde Ml*, inenT. si grand qu'il soit, n a pas encore franchi les limites de renseignement secon- daire. Les efforts isolés d'un Painlevé qui se ruine à la recherche de la beauté scientifi- que restent perdus dans un océan d'indiffé- rence. Les Etats-Unis •> campagne d'inves^fga des grandes uni une vaste es élèves ^TRIBUÉ PAR PATHÉ CONSORTIUM CI Nfgl IA PROrUCTIO'- HERAUT FILMS VENTE FILMS TRUST AVENUE HOCHE, 3* PARIS Guy "n partenaire dans une scène amusa dz lombeau Hindou] f\ I . r 1 i^^J I ^ dans le cervelet le ])lus de matières s'im- pose, il faut mettre à la disposition de l'enfant un aide classeur. Au risque de me répéter, j'affirme, de toutes mes forces que seul le cinémato- graphe pariant autorise l'espoir d'un renou- veau. Que .Messieurs les membres du conseil de l'Université ne s'effrayent pas, il n'est il n'a jamais été, il ne sera je question de délaisser les magnifiques biblio- thèques dues à la piété des générations qui nous ont précédées. II s'agit avec leur appui, avec leurs seils, en usant de leur prestige, de leur in- fluence, d'éviter que nous ne soyons les der- niers à utiliser un moyen d'étude dont la puissance n'est contestée que par ceux qui ont des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne point entendre. Au pays du Reich où l'argent est encore plus rare que chez nous, les autorités ont remédié a leur impécuniosité en imposant aux parents une légère taxe, qui sera ver- un fonds de réalisation îles films. Les grandes nations ont compris. Serions- nous plus tardigrades que l'Allemagne, que la Russie? Avons-nous l'esprit si délié que puissions nous désintéresser di que font les autres? rons-nous ré- duits à acheter leurs films*? A.-P. Richard. (aïoum OS 3J) ^> flAS àuaiflTZIQ AMàMID MUITA02HOO àHTAI MOiTouaons 2MJR TUAH3H 3TM3V T2UHT 2MJH il .3HDOH 3UH3VA .»[ 2IAA9 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ I1MEF^^^,R§PHIE EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 TECHNIQUE ET MATER IEL — N° 9 7 3 — du 25 JUIN 1937 Publié sous la Direction Technique de A.-P. RICHARD Abonnement spécial aux douze numéros annuels contenant TECHNIQUE ET MATERIEL FRANCE et Colonies : 50 fp. ÉTRANGER (Union Postale) : 75 fp. Autreê Pays : 85 fp. UNE IDÉE FIXE Il m'a été donné dernièrement de visiter un grand centre scientifique d'enseigne- ment. Les vieux murs y suent le souvenir de noms illustres de morts inscrits au fronton du Panthéon de l'histoire. Dans les cours, la jeunesse étendue sous de frais ombrages potassait ses examens. Le calme du lieu, la vue des cellules où étudièrent aussi tant d'écrivains, d'histo- riens et de scientifiques, dont les travaux ont porté le renom de la pensée française à travers le monde, me firent songer com- bien il est regrettable que le cinéma n'ait pas encore acquis son droit d'asile dans ce temple. Je crois, je suis intimement persuadé que le cinéma, procédé de svnlhèse sono-vi- suelle, peut et doit aux divers stades de l'enseignement apporter un souffle nou- veau. Il ne me paraît pas déplacé qu'un futur helléniste complétât l'enseignement qu'il tire des textes d'une époque reculée, de vues cinématographiques, voire de vues en relief qui amplifieraient son étude. La mné- motechnie, qui eût sous la Restauration une vogue extraordinaire, fut ardemment com- battue par les créateurs de l'enseignement moderne, qui estimaient qu'il ne suffit pas de concurrencer le perroquet pour que les méninges travaillent. Si malgré tout deux hommes d'Etat de la présente législature, avaient eu un moyen mnémotechnique de se souvenir des doc- tes leçons qu'ils reçurent dans leur jeunesse, si l'enseignement de Juvénal et de Lucrèce qu'ils reçurent à la célèbre école dont je parlais plus haut, avait été appuyé de films, le souvenir des yeux eût suppléé à la dé- faillance de leurs mémoires. .l'entends les éclats de rire de certains, qui vont trouver l'idée farce de compléter l'étude des humanités à l'aide de projec- tions cinématographiques. La projection d'un film sur l'ancienne Athènes, avec plans reconstitués, avec vues aériennes et vues terrestres de ce qui reste de la vieille cité, ferait plus, aux divers stades de renseignement que nombre de lectures sur lesquelles des générations se sont successivement assoupies. L'enseignement sono-visuel, plaisanterie d'hier, vérité d'aujourd'hui, fait et fera son chemin. L'idée est en marche, elle se heur- tera à des barrières jugées infranchissables, les barrières tomberont, les préventions s'effriteront; partie de chez nous, l'idée re- viendra enrichie des apports de ceux qui y auront cru. Je n'aurai pas la fatuité de penser que je tiens seul la vérité, d'autres que moi sont aussi persuadés que je le suis de l'excel- lence de ce raisonnement. Malheureusement leur pouvoir n'est pas suffisant, leur dévoue- ment, si grand qu'il soit, n'a pas encore franchi les limites de l'enseignement secon- daire. Les efforts isolés d'un Painlevé qui se ruine à la recherche de la beauté scientifi- que restent perdus dans un océan d'indiffé- rence. * Les Etats-Unis ont entrepris une vaste campagne d'investigation auprès des élèves des grandes universités. Guy Sloux .. et son partenaire dans une scène amusante de Tombeau Hindou] Cette enquête repose sur trois années d'expériences; à la fin de chacune de ces années les élèves ont donné leur avis sur la valeur de l'enseignement cinématogra- phique comparé à l'enseignement verbal. Dans tous les cas, pour toutes les matiè- res, les élèves ont affirmé, par des votes massifs, que la nouvelle méthode est la meilleure, la plus fructueuse, celle dont l'enseignement est le mieux retenu. Je sais que de bons esprits insinueront que la va- leur moyenne des élèves des Universités américaines est en-dessous de celle des nôtres!... Cette plaisanterie, un peu usée, ne nous empêchera point de regretter que les hautes sphères de notre intellect n'aient pas encore saisi qu'il n'est plus possible de retarder l'avènement des méthodes sono-visuelles. Comme père de famille qui, chaque jour voit ce qu'on exige d'un jeune cerveau, comme sportif qui suit les efforts de quel- ques convaincus qui voudraient que le mens sana in corpore sano devint une réa- lité, je constate que, si la nécessité de caser dans le cervelet le plus de matières s'im- pose, il faut mettre à la disposition de l'enfant un aide classeur. Au risque de me répéter, j'affirme, de toutes mes forces que seul le cinémato- graphe pariant autorise l'espoir d'un renou- veau. Que Messieurs les membres du conseil de l'Université ne s'effrayent pas, il n'est pas, il n'a jamais été, il ne sera jamais question de délaisser les magnifiques biblio- thèques dues à la piété des générations qui nous ont précédées. Il s'agit avec leur appui, avec leurs con- seils, en usant de leur prestige, de leur in- fluence, d'éviter que nous ne soyons les der- niers à utiliser un moyen d'étude dont la puissance n'est contestée que par ceux qui ont des veux pour ne pas voir et des oreilles pour ne point entendre. Au pays du Reich où l'argent est encore plus rare que chez nous, les autorités ont remédié à leur impécuniosité en imposant aux parents une légère taxe, qui sera ver- sée à un fonds de réalisation des films. Les grandes nations ont compris. Serions- nous plus tardigrades que l'Allemagne, que la Russie? Avons-nous l'esprit si délié que nous puissions nous désintéresser de ce que font les autres? En serons-nous ré- duits à acheter leurs films? A.-P. Richard. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Réglementation des Dépôts de Films Cinématographiques Les dépôts de celluloïd brut ou façonné sont soumis à la législation des établisse- ments classés comme dangereux, insalubres ou incommodes (loi du 19 décembre 1917) et répartis suivant leur importance dans les trois classes qui groupent ces établissements. Ils sont en première classe quand la quan- tité emmagasinée est, même temporairement, de 1.000 kilos et plus; en deuxième classe quand la quantité entreposée est supérieure à 50 kilos et n'atteint pas, même temporai- rement 1.000 kilos; en troisième classe quand la quantité de celluloïd est comprise entre 10 et 50 kilos. Les dépôts de première et deuxième clas- ses ne peuvent être exploités sans autorisa- tions préalables. Celles-ci sont données après enquêtes techniques si les résultats en sont favorables et par arrêtés spéciaux fixant les conditions imposées dans l'intérêt du voi- sinage. Les dépôts rangés dans la troisième classe peuvent être installés sans autorisation pré- fectorale, après simple déclaration dont il est délivré récépissés aux intéressés. Elles sont soumises à des conditions générales qui s'appliquent à tous les dépôts de même im- portance. 1° L'approvisionnement de celluloïd sera fractionné autant que possible et réparti dans des tiroirs ou des boîtes construites en bois dur ou recouvert de tôle; les boîtes en carton ne seront admises que pour des ob- jets délicats et en petites quantités. 2" Les tiroirs ou les boîtes renfermant le celluloïd seront placés le plus loin possible de la porte de sortie; ils seront tenus à dis- tance des appareils d'éclairage, foyer, cof- fres de cheminée et conducteurs d'électri- cité. 3° Des seaux pleins d'eau et des extinc- teurs seront disposés dans le dépôt. 4" Si le local est situé dans un bâtiment habité ou occupé par des personnes, il sera muni de larges fenêtres. Il ne pourra y être emmagasiné plus de 500 grammes de cel- luloïd par mètre cube. 5" Lorsqu'un atelier de vérification ou une salle de projection de films cinématographi- ques est annexé à un dépôt de ces objets, il devra en être complètement séparé par un mur construit en matériaux résistant au feu. L'atelier ne devra pas renfermer, même temporairement, plus de 10 kilos de films; il sera toujours tenu en bon état de propreté et muni de seaux pleins d'eau et d'extinc- teurs. TECHNIQUES SONORES (Extraits de R. C. A. Review, octobre 1936.) Ce résumé d'étude, par Morris et Nixon, porte sur quelques observations d'ordre pratique pour la construction et l'emploi des auditoriums. Un studio de 70.000 pieds cubiques an- glais ayant un temps de réverbération de 0,9 (seconde) vide, voit cette réverbération tomber à 0,64 lorsque 220 personnes l'occu- pent. On remarquera, dans le cas présent, la différence qui existe avec un studio où l'emploi de matériaux (décors) non appro- priés, augmente cette réverbération. Les auteurs recommandent l'emploi dans la construction de décors qui facilitent l'isolement de l'auditorium. Bien entendu, les travaux d'isolation sont efficaces pour l'amélioration de l'acoustique, mais ne peu- vent rien contre les vibrations du bâtiment. que jouent le placement du micro et la ma- nière de s'en servir. A 1.000 périodes, les micros à charbon et â condensateurs sont pratiquement non di- rectionnels, quoiqu'il soit reconnu que l'effet directionnel, qui subsiste, croît avec la fréquence, et que l'angle de réponse ef- fectif soit d'environ 60 degrés. Le micro à ruban vélocité est bi-direc- tionnel dans les plans horizontaux et verticaux, et l'effet directionnel reste le même à toutes les fréquences. Le micro est utilisable dans l'angle de 90° sur les deux axes, et la réponse décroît de 0 à 90". Les micros à cristal ou dynamiques sphé- riques non directionnels répondent bien dans toutes les directions. Il est concevable que le studio va être le lieu de phénomènes différents selon le Fréquences désirables Absorption 1350 pieds carrés Conciète. . . . 930 R. W 750 Rockoustile. . 1770 Plâtre décoré. Absorption réelle Temps calculé. Temps réel. . . 64 128 2.16 512 1024 2048 1180 40P6 1100 650 790 980 1120 1180 40 680 5 20 50 1290 1400 0.68 0.70 81) 370 80 160 70 470 100 130 55 560 145 90 40 680 370 70 40 600 430 50 40 560 420 50 1030 1150 0.81 0.78 690 720 1.32 1.35 770 800 1.1 1.1 950 1040 0.92 0.88 1160 1320 0.73 0.74 1120 1280 0.73 0.70 6000 960 ~ 510 400 50 1000 1070 0.88 0.88 Il est indispensable d'agir sur les con- duits de chauffage, et surtout sur l'aération et la ventilation. Le facteur, peut-être le plus important qui doit retenir l'attention du technicien, est celui de la réverbération. Le volume de la salle, la fréquence du son écouté par l'observateur, le genre de musique, le rendement et la variété des microphones sont des facteurs capitaux qui influent sur le temps optimum de réverbé- ration apparente. Les propriétés directionnelles des micro- phones influent sur le rapport existant en- tre le son direct et le son réfléchi, de même micro employé, et que l'apparente réver- bération dépendra du son émis et du rap- port de celui-ci avec le microphone. Une autre considération est à observer, celle concernant l'effet plus ou moins non directionnel des deux faces du micro. La compensation de cet effet est prévisible, mais il n'en est pas moins vrai qu'il fauî tenir compte de cet effet. Le microphone non-directionnel néces- site des studios peu réverbérants, et exige un traitement plus sérieux de l'acoustique, que ceux où on utilise des micros plus ou moins directionnels. La relation entre le temps de réverbéra- tion et la fréquence considérée dépend de facteurs connus, mais là l'expérience compte pour beaucoup. Les calculs radio-techniques sont faits pour une gamme de 60 à 8.000 cycles, tan- dis que ceux de l'acoustique des studios sont généralement établis sur 60-6.000. En pratique, le plancher des studios est généralement recouvert de linoléum, ou de tapis bon marché qui absorbent peu. Il se peut que les portes et les fenêtres occu- pent une assez grande surface des murs, ce qui fait, que dans les petits studios, la sur- face à traiter est relativement petite, un peu moins de la moitié de la surface. On peut estimer l'absorption d'un studio de ce type à moins de 55 % à 1.000 cycles. Un point important qui commande la technique acoustique est la décoration. Le constructeur utilisera les chiffres communiqués par les fabricants en retran- chant 25 % des valeurs. Tous les chiffres contrôlés par la National Broadcasting Cl ont vérifié cette assertion. La peinture des surfaces influe, plus ou moins, sur le rendement selon la porosité du matériau, mais altère toujours plus les moyennes et hautes fréquences. Les matériaux Acoustone, Rockoustile, et Acoustic-Ceiotex sont plus efficaces aux moyennes et hautes fréquences. Leurs petites différences dans l'amortissement permettent de varier les décorations où on les emploie. Les plâtres dits acoustiques sont eux aussi intéressants, selon leur mode de fabrication et d'application. A noter qu'à l'usage on observe de petites différences dans les observations; différences dues aux poussières et à l'humidité qui imprègnent les murs, il faut aussi faire entrer dans les calculs les perturbations apportées par les conditionnements d'air et les ouvertures du local. En traitant des formules de Sabine ou de Eyring, on a calculé l'exemple suivant : Sabine 0,05 V t = a t = temps de réverbération en secondes; V = Volume du local; a = Total des différentes absorptions. Evring 05 V t = S loge (1-a) t = temps de réverbération en secondes; V = Volume du local; S = Surface totale; a = Coefficient d'absorption. Nota. — Le temps de réverbération est défini par le temps que met l'énergie sonore à décroître de 60 décibels. Volume, 19.000 pieds cubiques 05 V = 950 Longueur 45 pieds. Largeur 30. Houteur 14. Périmètre = 150. Plancher 1.350 pieds carrés Plafond 1.350 Mur de côté 630 Mur de côté 630 Bout 420 Bout 420 4.800 pieds carrés Il est indispensable dans toute isolation d'auditorium que les surfaces opposées réfléchissantes soient effectivement amor- ties de manière à ce que le son soit effec- tivement diffusé. Les résultats obtenus après de longues recherches, ne doivent pas non plus être considérés comme une fin, mais seulement comme un stade provi- soire. A.-P. R. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR R/\PH!E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Caméréelair "Studio" Le nouveau Caméréelair « Studio » ré- pond aux dernières exigences des techni- ques sonores et couleur. Il y a un an, les courbes de réponse de la plupart des procédés d'enregistrement, n'allaient, pour les deux extrémités du spectre sonore, ni très haut, ni très bas. Disons même que de ce côté, le niveau d'en- registrement des très basses fréquences était si faible, qu'un bruit parasite basse fréquence ne s'inscrivait pas. Il n'en est plus de même aujourd'hui. A cela, est venu s'ajouter un gros progrès de sensibilité des microphones, si bien que l'ingénieur de son se trouve fort gêné pour éliminer de l'enregistrement les bruits acci- dentels, notamment ceux provoqués par les caméras. Ces bruits sont de deux ordres : bruits d'origine mécanique, bruits d ' origine élec- trique. Les premiers proviennent de certains organes mobiles, les se- conds, non moins dangereux, pro- viennent du mo- teur et sont dus à des phénomè- nes magnétiques. On a pensé à utiliser des mi- crophones direc- tionnels à faible champ angulaire, mais ceux-ci mê- mes se sont révé- lés insuffisants quand il s'agit d'enregistrer des plans rappro- chés. Pour répondre aux obligations de la technique sonore, pour remédier aux in- convénients énumérés ci-dessus, le Camé- réelair « Studio » est entièrement blindé, sans que sa silhouette en soit affectée. Ce blindage construit en matériau léger est extrêmement robuste, et ne gêne en rien la manœuvre des accessoires de contrôle qui sont éminemment accessibles. De même l'accès au mécanisme intérieur reste aussi facile que sur les appareils des types pré- cédents. L'avant de l'appareil qui supporte un soufflet avec porte-caches et porte-filtres colorés s'ouvre pour donner l'accès à l'op- tique de prise de vues. Les magasins se montent et démontent avec facilité, l'opérateur pouvant à tout mo- ment s'assurer de leur bon fonctionnement sans avoir à faire de ma- nœœuvre compliquée. Le Caméréelair « Stu- dio » peut recevoir tous genres de moteur avec ou sans réducteur. Moteur triphasé ou in- terlock par exemple. Quel que soit le genre de moteur, quelle que soit sa vitesse de régime; qu'il utilise ou non un réduc- teur, aucun bruit n'est dé- celable, dans les condi- tions d'utilisation les plus rigoureuses, dans les dé- cors les moins favorables à l'acoustique. Mais, comme nous l'avons dit, là ne s'ar- rêtent pas les propriétés du nouvel appareil. En ef- fet, il permet de faire de la couleur par les procé- dés soustractifs, qui jouis- sent en ce moment, d'une grande vogue. Les procédés bichromes qui utilisent les deux pel- licules dites bi-pach exigent : 1" Une superposition rigoureuse; 2° Une fixité absolue des deux pellicules; 3° Un synchronisme de marche et d'ar- rêt absolus des deux films. Les problèmes posés ont demandé l'adop- tion de solutions autres que celles qui étaient suffisantes pour le film ordinaire. Le nouveau Caméréelair « Studio » pos- sède donc une pression intermittente et la stabilisation des pellicules par griffes et contre-griffes. Le réglage du couloir pour le passage de la couleur au noir est simple, et n'exige pas de changement de pièce mécanique. Pour le film ordinaire noir et blanc, les magasins sont du type courant. Pour la couleur ils sont légèrement modifiés et pos- sèdent un débiteur par magasin. Insistons encore sur le point que le Ca- méréelair « Studio » laisse à l'opérateur ia même facilité de manœuvre que l'ancien Caméréelair. HAUT PARLEURS J en*en AMPLIFICATEURS PICKUPS Wèbsier LAMPES AMbRICAINES 1/ VISITRON CELLULES PHOTOELECTRIQUES IMPORTATEURS EXCLUSIFS 13, rue Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine) Tél. : Per. 33-30 et 33-31 Télégrammes : Debor-Levallois - LE SUPER-PARVO DEBRIE EST UNANIMEMENT RECONNU COMME W 2 - LEiPLUS SILENCIEUX - LE PLUS SUR - LE PLUS PRATIQUE - LE PLUS MANIABLE - LE PLUS ROBUSTE IL ASSURE ÉGALEMENT LES MEILLEURS RESULTATS PHOTOGRAPHIQUES ÉTABLISSEMENTS ANDRÉ DEBRIE 111-113, RUE SAINT-MAUR PARIS ;(1 Ie) ui.t ♦♦♦#♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ XXXXXE CIME FR KAPHIC ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ :xxxxxxxxxxi LE NOUVEAU SPOT LIGHT par Jean VIVIÉ Ingénieur civil des Mines chargé c'e,f. oiirt. à l'Ecole Tech n< du Cin< ni .a qualité de luni r que vont-ils entrer d iBpair dans r •i studios? ( le, et la ni donné» alAhane S. esnel à é grandem • réelle d i e à la i iji effet, i>r flfrdlights à ■s circor ut ts de « (ltan lit il;- des incandescenc Cependant, cle, le grand metU oi di cou et I Hérons, i rdinai que la m lire ce lion prismati les rayons lunî l'angle d'ouvertui* donner — par un Beau prismatique d'émergence que po Irai; on peut ainsi beaux prismatiques menter dans de très larges torture du système optiqu Les lentilles de Fresnel constituées par des éléments taillés, p.iis accolés, dont le prix de revient définitif leste assez élevé; c'est alors que la m se au point d'une technique spéciale de m >u- fege du verre a permis d'obtenir dire Ic- nicnl. sans polissage ultérieur, des surf; ces antiques suffisamment lisses pour les bc- de la pratique courante; depuis phi- -iiins années, les ateliers des Andelv , de la Société Holophane fabriquent ain> ed grande série des lentilles à anneaux pris- matiques utilisées notamment pour 1 '< si- gnalisation électrique dans les chemins de fer. La mise au point du procédé de mou- lamp* Jt>"l«> i- KW*"»- •grés; on remarquera la valeur de lux atteinte avec le faisceau le plus concentré, et, par ailleurs, l'uniformité d'éelai renient obtenue par les faisceaux ouverts. Ainsi, la yfo&ftfijpm française montre qu'elle sait.n couleurs gagne chaque jour/lu teiYairf La lentille à éche- lons dcyJlUgalm--^&.*BH-riÉs que, combinée au miroir et l'ensemble coulisse sur un chariot permettant ainsi de donner au fais- ceau lumineux émergeant de la lentille à échelons, une divergence réglable entre 10° et 45"; dans c< conditions, l'angle d'uti- lisation du flux utile de la lampe varie de 70" à 110°. les effets de sifnMuTttage. Sachons, en attendant, utiliser au maxi- mum le spotlight léger de 2 kw., dont la mise en application inaugurera dans les studios une nouvelle ère de qualité... et d'économie. Jean Vivié. LE SUFER-PARVO DEBRI EST UNANIMEMENT RECONNU CfMWf PLUS SILENCIEUX URE ÉGALEMENT LES trtffEtEORS «as auai«T2ia AMàMO MUITKOZklOD ÈIHTA1 3TM3V Tl MOITDUOOHq «►OflTAfljA 2MJR 8MO.JTIHW.MOIV 3UM3VA ,\ 2IAA1 PHOTOGRAPHIQUES ÉTABLISSEMENTS ANDRÉ DEBRIE 111-113, RUE SAINT-MAUR PARIS . (11') ♦♦♦*♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE NOUVEAU SPOT LIGHT par Jean VIV1É Ingénieur civil des Mines chargé de Cours à l'Ecole Technique du Cinéma CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La qualité de lumière et le rendement optique vont-ils entrer de pair dans la tech- nique d'éclairage de nos studios? C'est de- puis longtemps" souhaitable, et la possibi- lité nous en est aujourd'hui donnée par le nouveau spotlight « Holophane S. 2.1100 », utilisant la lentille de Fresnel à échelons. Nous pouvions déplorer grandement, jus- qu'à présent, l'infériorité réelle du maté- riel utilisé pour l'éclairage à la prise de vues; il ne s'agissait, en effet, presqu'ex- clusivement, que de floudliyhts à miroir cellulaire utilisés en toutes circonstances, soit pour donner un éclairage d'ambiance, soit pour créer les effets de « décrochage » ou de « silhouetlage »... : or, ces appareils ne font que jeter de la lumière (au sens propre du mot), sans qu'on puisse en ordon- ner la distribution autrement que par la convergence du faisceau renvoyé par le mi- roir; à ce faisceau de lumière, se super- pose d'ailleurs le rayonnement direct de la lampe, que certains dispositifs à anneaux ne permettent d'éliminer qu'en les absor- bant. Pourtant, il n'est personne qui ne puisse contester la supériorité d'une lumière à rayonnement dirigé, et il n'est — pour s'en convaincre, si besoin est -- que de consta- ter la beauté inégalable des éclairages obte- nus par la lumière solaire. La nécessité du « spotlight » n'a d'ail- leurs jamais été méconnue par les éclaira- gistes de talent, mais le matériel qui fut jusqu'alors mis à leur disposition était d'un rendement restreint; on utilisait, en effet, des appareils à lentille plan convexe capa- bles rie ne capter qu'une portion infime du flux émis par la source lumineuse, environ sous 40 à 70" d'angle, alors que le flux utile des filaments, grille de lampes à incandescence, atteint 120" d'ouverture. Cependant, il y a de cela environ un siè- cle, le grand physicien français Fresnel mettait au point la technique des systèmes optiques à grande ouverture par éléments dioptriques accolés, tels qu'ils furent e'- continuèrent d'être utilisés pour les phares et les projecteurs à longue portée. Consi- dérons, en effet, une lentille plan convexe ordinaire; son diamètre n'est, en moyenne, que la moitié de sa distance focale; si l'on entoure cette lentille d'un anneau de sec- iion prismatique, il sera possible de capter les rayons lumineux émis en dehors de l'angle d'ouverture de la lentille et de leur donner — par un profil approprié de l'an- neau prismatique — la même direction d'émergence que pour le rayonnement cen- tral; on peut ainsi placer plusieurs an- neaux prismatiques concentriques et aug- menter dans de très larges proportions l'ou- verture du système optique ainsi défini. Les lentilles de Fresnel ont été ainsi constituées par des éléments taillés, puis accolés, dont le prix de revient définitif reste assez élevé; c'est alors que la mise au point d'une technique spéciale de mou- lage du verre a permis d'obtenir directe- ment, sans polissage ultérieur, des surfaces obliques suffisamment lisses pour les be- roins de la pratique courante; depuis plu- sieurs années, les ateliers des Andelys de la Société Holophane fabriquent ainsi en grande série des lentilles à anneaux pris- matiques utilisées notamment pour h' si- gnalisation électrique dans les chemins de fer. La mise au point du procédé de mou- Lors de son voyage à Hollywood, Marc Allégret s'est fait expliquer les caractéristiques d'une nouvelle caméra par notre compatriote Robert Florey et le célèbre cameraman Rudy Maté lage pour des qualités de verre résistant spécialement aux fortes températures a rendu possible la confection de lentilles de Fresnel pour des sources lumineuses de grande puissance et d'encombrement ré- duit, telles que les lampes à incandescence de studios cinématographiques. Des deux types de lentilles à échelons étudiés et mises au point dans les diamè- tres de 230 mm. et de 400 mm., la pre- mière a permis la réalisation du Spotlight S 2.000 pour lampes studio à ampoule ré- duite d'une puissance de 2 kw. Le schéma de ce projecteur à très haut rendement montre que la lampe est associée à un mi- roir concave (récupérateur du flux arrière) d'un diamètre égal à celui de la lentille frontale: la lampe est réglable par rapport PFlCOE.CTL.UFk c3£OOQ- De tels chiffres font déjà bien compren- dre la valeur du rendement atteint par le Spotlight S 2000; les courbes relevées au studio de l'Ecole Technique du Cinéma pré- cisent les résultats obtenus; elles montrent la répartition des éclairements obtenus à 7,50 mètres de distance pour quatre régla- ges de divergence différents, 10, 15, 30 et PWOJE.CTE_(-/R AdOOO courbes rcfc.et/ jvec Ismpc Jtvdio Z KWam^ au miroir et l'ensemble coulisse sur un chariot permettant ainsi de donner au fais- ceau lumineux émergeant de la lentille à échelons, une divergence réglable entre 10° et 45"; dans ces conditions, l'angle d'uti- lisation du flux utile de la lampe varie de 70" à 110°. 45 degrés; on remarquera la valeur de 4.000 lux atteinte avec le faisceau le plus concentré, et, par ailleurs, l'uniformité d'éclairement obtenue par les faisceaux ouverts. Ainsi, la technique française montre qu'elle sait rester à l'avant-garde du pro- grès; nos studios cinématographiques pour- ront désormais posséder un équipement de même valeur que celui des studios améri- cains, et par l'application d'une technique chaque jour développée, aboutir à des pro- ductions de haute qualité. Cependant, le film en couleurs gagne chaque jour du terrain. La lentille à éche- lons de 400 mm. de diamètre permettra de réaliser les éclairages plus puissants exigés par cette technique nouvelle et plus ardue; associée aux lampes à incandescence de 5 kw, elle fournira un spotlight de studio de grande puissance, tandis que, combinée avec des lampes à arc, elle donnera aux prises de vues en plein air, l'appoint de lumière indispensable dans les ombres ou les effets de silhouettage. Sachons, en attendant, utiliser au maxi- mum le spotlight léger de 2 kw., dont la mise en application inaugurera dans les studios une nouvelle ère de qualité... et d'économie. Jean Vivié, VI rYTXXIIXTTYYTTIIXXIXXXX: CINE R/\PHIE SE Standardisation ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Caméra à Main LES MÉTAUX DE BLINDAGE SONORE L'Académie of Motion Picturc Arts et Sciences de Hollywood, a récemment publié les conclusions de son Comité de Standar- disation, pour ce qui intéresse les systèmes de synchronisation, de caméras. Les socié- tés suivantes étaient représentées : Colum- bia, Metro-Goldwyn-Mayer, Paramount, R. K. 0. Radio, Twentielh Century-Fox, Uni- ted-Artists, Universal, Warner Bros-First National. Le Sound Recording Committee assistait aux discussions. Les études con- cernèrent surtout les caméras Mitcbell et le Super Parvo Debrie, auxquelles on adapte une lampe de standardisation. Les signaux de synchronisation peuvent être faits à volonté pour le Debrie à 17 ima- ges et demie devant la fenêtre de prise de vues; pour le Mitcbell, cette distance est ramenée à 11 images. Les signes de synchronisation employés au début du film parlant et qui avaient de- puis été abandonnés, reviennent en usage, il est certain que cette fois ils seront défi- nitivement adoptés pour la plus grande fa- cilité du montage. Pour compléter la petite étude parue ici même sur les tôles spéciales applicables à la radio électricité, voici quelques rensei- gnements supplémentaires. Les tôles Rhométal permettent la réalisa- tion de transformateurs M. F. à rendement indépendant de la fréquence, leur utilisa- tion est surtout intéressante pour la télévi- sion et la télédiffusion. Les tôles Mumétal sont à employer poul- ies blindages protecteurs de transfos R. F., d'oscillographes cathodiques. Leur perméa- bilité est de l'ordre de 80.000. Le blindage de ce métal donne vis-à-vis d'un champ alternatif de 50 périodes un coefficient de protection dix fois plus élevé que celui d'un blindage de fer de 2,7 fois plus épais; à épaisseur égale, le Mumétal protège environ 25 fois plus que le fer. On peut, avec un blindage de cette nature, abaisser le bruit de fond dû au champ des transfos de plus de 40 décibals. DANS VOTRE CABINE VOLETS AUTOMATIQUES SONT RÉGLEM ENTAIRES SÉCURITÉ ABSOLUE Chez voire Revendeur habituel ou à : R. AYLMER I ngénieur-Constructeur 22, Rue Château-Landon, PARIS - X' Téléphone : NORD 98-59 Pour l'oscillographe cathodique, les dé- viations du faisceau électronique sont affai- blies dans l'ordre de 160 fois avec un blin- dage de ce métal. Les tôles Anhopter au Nickel 50 'A sont utilisées pour les rayons de transfos R. F., lorsqu'il y a du courant continu superposé au courant alternatif musical. Les aciers Templey, rue de Lille à Paris adressent aux intéressés une interessa.de brochure contenant tous renseignements concernant ces matériaux. Harry Baur et André Hugon à Alger pour les prises de vues de Sarati le Terrible La Télévision A ceux de nos lecteurs qui s'intéressent à la télévision, nous recommandons la lec- ture de l'opuscule Le Tube à rayons catho- diques, édité par Philips-Radio, prix : 5 fr. Ce petit livret de 48 pages, comporte l'étude des tubes à gaz et ceux plus compli- qués des tubes à vide poussé. Les principaux chapitres sont, pour le tube à gaz, Construction, le remplissage de gaz comme moyen de concentration. Pour le tube à vide. Construction, Moyens de concentration, réalisation des tubes à vide poussé pour la Télévision. Les sources d'alimentation. Le dispositif de déviation. Déviation magnétique. Appa- reil de base de temps, Lampes à lumines- cence, Tube relais, Tubes à vide poussé. Synchronisation. Principe de la Télévision : L'émission de films. N'ombre de points de l'image, la ré- ception, l'Ikonoscope, la Modulation de vi- tesse. Conçu en langage clair, sans emploi de termes scientifiques, cet ouvrage doit ren- dre de bons services à ceux de nos lecteurs qui veulent s'initier à la Télévision. Victoria 5, Rue Larrlbe - PARIS I.aborde 15-05 LECTEURS DE SON -CELLULES PRÉAIYIPLI - AMPLI "HIGH FIDELITY" NOUVEAUX REDRESSEURS B. V. par arcs 30/60 amp. MOTEURS, LAMPES, ETC. DEMANDEZ LE NOUVEAU CATALOGUE La maison Arnold et Richter de Munich vient fie lancer une caméra portative qui présente la particularité d'avoir le moteur életcrique d'entraînement placé dans le manche support. Le moteur fonctionne soit sous 12, 24 ou 120 volts. Une tourelle reçoit 3 objectifs 1,8 d'ouverture par exemple de 28 à 70 '""' de foyer. Le magasin est d'une contenance de 60 mètres film standard. L'appareil a une loupe pour la visée directe sur la pellicule. Le prix de l'ensemble rendu en France est d'environ trente mille francs. Le poids est de 3 kilogs 800. Gon ELECTRO- H6canique de Précision - Bl 14, Rue du Quatre-Septembre Tél. 243 RUEIL-MALMAISON ETUDES - CONSTRUCTIONS - SONORISATION PUISSANCE SONORE ET LUMINEUSE EXTRAORDINAIRE QUALITÉ ROB USTESSE PROTECTION DU FILM R. JENSEN LAMPES MÉTALLIQUES APPAREIL BLOC PORTATIF IDEAL Le plus moderne des Projecteurs ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ a\r.m ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*%*,♦♦ ♦♦*.♦ ♦ m >>E Dn Orgue à Cellules Lumineuses ienl de construire en Allemagne un instrument pour l'enregistrement de musique. L'orgue à cellules lumineu Lichtton - Orgel »rès de is, <>n ;i employé cet 01 première fois dans un film. nenl fonctionne ce nouvel instru- it ? uns que le Rira parlant porte sur pellicule non seulement l'image, m;iis n. qu'un appareillage spécial notre oreille. En effet, sur tré in» .étroite ba e LE K Ll BREVETS ni la l.e lu i i Etats-1 ms I, tructrices d'app ut offerl .. leurs princip les libé qu'ils leur resl d'année, duranl lesquelles leu marque qu'ils | ^^ In bruit an aordinain ^^Hh ne suit pas conflrmi ri1 ^^s chell chell inquii Que s'est-il grands trusi tiu ^~ î -être vingt registres sonores (tonalit erses) sont nécessaires, il en résulte que :i besoin de trois, quatre ou six disques chacun «les douze sons; c'est-à-dire m grand orgue possède plus de mille les lampes. l'organiste qui joue n'a pas à se per de cette complication. Il est is de\ant ses deux nu trois claviers su- perposes, absolument comme devant tout autre orgue. Il a exactement les mêmes lc- s pour actionner ses registres. Tout se trouve agencé comme dans un orgue ordi- ule chose qui pourrait l'étonner l qu'il peut régler chacun d< gis- depuis le son le plus faible jusqu'à uplitude la plus grande sans difficultés et ir cet orgue électrique se aussi facilement et exactement régler qu'un appareil de radio. Comme dans l'enregistrement <\'un film, est a mi i les sons d'or- plus difficiles. <>n peut aussi « d le son: on obtient alors des S iiicune oreille humaine n'a entendus, is parasites perturbateurs; on peut nu Irer la voix humaine et réaliser ainsi de maints facteurs d'orgues depuis bien des .innées : le rendement de la htimana ». 11 est encore intéressant de faire remar- quer que l'orgue se lais 1er en cinq mites sur n'importe quelle hauteur de ri; il suffit pour cela de régler en coi quence la vitesse de rotation des disques. un tour de main, il est également possible imiter de nouveaux sons, il suffit ri'em- d'autres disques. Il est enfin ri ihle qu'un tel instrument soi! de remplir de musique le plus mand stade du Le premier concert don1 ellules lumineuses Welte a étonné les audi- • ■I pourtant ce ne fut qu'un début. n a désigne l'orgue connue le roi di s ins- •unients. Le voici maintenant en e devenir un instrument qui atteind erfection. La Chevauchée de la Liberté /^ \POUR LA CABINE LE GONG " UFA ii ./: m sais si vous aimez les Actualités,] le sketch, les films annonces, dessins (mi- mes s'enchainent pêle-mêle et rapide-^ ment. Je ne peux pus le supporter, 'faim que ces divers éléments soient séparés! c/ présentés chacun dans le r qu'un pick-up si //'( (itenr. soii coup de to-cellule. DISTRIBUÉ pAR Lr ""|»ATHÉ CONSORTIUM CINÉMA iiHlcnl a /;•".' \tes. „,. /'n///pappMÉT^;pT;y/s»,TEr gelit. FILMS ALBATROS i si ame- né a 1 AVENUE VION-WHITCOMB PARIS pour toi amené après que mant pour I ii 111- ! ' . R. l'ui- First i ittee tU( . it( L IN DAGE SONORE Pour l'oscillographe cathod lions du blies dans l'ordre de 1' métal. Les tôles Anhopter util i " j L au co br h du courant continu dternatif musical. ntenant '"^v-^ ^ es matériai La maison Arnold et Richter de Mu vient de lancer une caméra portath nte la particularité d'avoir le u életcrique d'entraînement placé dans 1 iie support. Le moteur fonctionni 12, 21 ou 120 volts. Une tourelle 1,8 d'ouverture par exemp] de loyer. Le magasin est d'une contenance d s fi 1 ni standard. L'appareil a une loupe pour la te sur la pellicule. Le prix de l'ensemble rendu en Franc _cst d'environ trente mille frai poids est y^;j kilogs 8UU [ ^ de pàrB^W applicab i quelques rensei- neiits supplémentaii ■ tôles Rhométal permettent la réalisa- tion île l lis .M. F. a rendement indépendant de la fréquence, leur utilisa- tion est surtout intéressante pour la télévi- sion et la télédiffusion. Les tôles Mumétal sont a employer pour les blindi Iransfos M. 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Après de nombreux essais, on a employé cet orgue pour la première fois dans un fdm. Comment fonctionne ce nouvel instru- ment ? Nous savons que le film parlant porte sur la pellicule non seulement l'image, mais aussi le son, qu'un appareillage spécial transmet à notre oreille. En effet, sur la pellicule est enregistré une étroite bande portant une ligne courbée. Lorsque cette bande passe devant la fente étroite d'un obturateur placé devant une lampe, il se produit des variations d'intensité dans la lumière qui frappe la cellule photo-électri- que. La cellule transmet des variations de courant amplifiés à un haut-parleur. Dans le nouvel orgue, ces bandes sonores sont disposées sur un disque transparent, comme la musique se trouve gravée sur un disque de gramophone. Douze disques ana- logues (pour les 12 demi-sons d'une octave) tournent à la même vitesse devant les mul- tiples petites lampes qui projettent leur lu- mière sur les disques pendant le jeu de l'instrument et exercent leur effet sur une cellule électrique. Celle-ci actionne alors le haut-parleur. Attendu que sept octaves et peut-être vingt registres sonores (tonalités diverses) sont nécessaires, il en résulte que l'on a besoin de trois, quatre ou six disques pour chacun des douze sons; c'est-à-dire qu'un grand orgue possède plus de mille petites lampes. Mais l'organiste qui joue n'a pas à se préoccuper de cette complication. Il est assis devant ses deux ou trois claviers su- perposés, absolument comme devant tout autre orgue. Il a exactement les mêmes le- viers pour actionner ses registres. Tout se trouve agencé comme dans un orgue ordi- naire. La seule chose qui pourrait l'étonner c'est qu'il peut régler chacun de ses regis- tres depuis le son le plus faible jusqu'à l'amplitude la plus grande sans difficultés et sans à-coup, car cet orgue électrique se laisse aussi facilement et exactement régler qu'un appareil de radio. Comme dans l'enregislremenl d'un film, on est à même d'enregistrer les sons d'or- gues les plus difficiles. On peut aussi « des- siner » le son; on obtient alors des sons qu'aucune oreille humaine n'a entendus, sans parasites perturbateurs; on peut même enregistrer la voix humaine et réaliser ainsi le rêve de maints facteurs d'orgues depuis bien des années : le rendement de la « vox bumana ». Il est encore intéressant de faire remar- quer que l'orgue se laisse accorder en cinq minutes sur n'importe quelle hauteur de son; il suffit pour cela de régler en consé- quence la vitesse de rotation des disques. En un tour de main, il est également possible d'ajouter de nouveaux sons; il suffit d'em- ployer d'autres disques. Il est enfin remar- quable qu'un tel instrument soit à même de remplir de musique le plus grand stade du monde. Le premier concert donné avec l'orgue à cellules lumineuses Welte a étonné les audi- teurs, et pourtant ce ne fut qu'un début. On a désigné l'orgue comme le roi des ins- truments. Le voici maintenant en passe de devenir un instrument qui atteindra la perfection. LES BREVETS Le bruit circule avec persistance aux Etats-Unis que les grandes sociétés cons- tructrices d'appareils d'enregistrement au- raient offert à leurs principaux clients, de les libérer des licences; sous condition qu'ils leur resteraient fidèles un nombre d'année, durant lesquelles leur matériel serait de la marque qu'ils possédaient lors de la mise en vigueur de cette décision. Un bruit aussi extraordinaire, bien qu'il ne soit pas confirmé, mérite réflexion. La Chevauchée de la Liberté A POUR LA CABINE LE GONG fcl UFA " Je ne sais si vous aimez les Actualités, le sketch, les films annonces, dessins ani- més s'enchaînent pêle-mêle et rapide- ment. Je ne peux pus le supporter, j'aimerais que ces divers éléments soient séparés et présentés chacun dans le cadre qui lui convient et avec une note personnelle. Les Etablissements Iiomoouts nous pré- sentent aujourd'hui un élément qui pour- ra nous aider et séparer les divers élé- ments d'un programme en l'utilisant in- telligemment: le Gong Sonore «Ufu». ce gong se oranene aussi facilement qu'un pick-up soit à l'entrée de l'ampli- ficateur, soit, ce qui est mieux pour beau- coup de raisons, avec l'entrée de la pho- to-cellule. Le gong présente trois louches qui cor- respondent ci trois notes différentes. Pour l'utilisation, l'interrupteur géné- ral est fermé, le volume contrôle est ame- né au réglage de la puissance d'émission désirée (ce réglage a été repéré une fois pour toutes, car il doit être ramené après chaque manœuvre èi zéro pour que la mise en circuit du gong ne s'entende pas dans le haut-parleur), la note est frappée et le haut-parleur émet un son plein qui fixe l'attention sur l'écran. La combinaison de trois touches, la rapidité et l'ordre suivant lesquels les touches sont actionnées permettent les variations les plus diverses. G. G. Aux U.S. A. maints constructeurs tels Mit- chell annoncent le lancement hors licences, sans redevance, d'appareils d'enregistre- ment « Noiseless » à densité fixe ou varia- ble au choix du client. Une maison aussi renommée que Mit- chell ne se lance pas à l'aventure. Si elle ose affirmer une prise de position aussi nette c'est qu'elle est assurée de ne pas être inquiétée. Que s'est-il passé qui ait modifié la posi- tion des grands trusts électriques? Si réelle- ment il s'est passé quelque chose, et là nous avisons honnêtement nos lecteurs que cette nouvelle n'est pas invraisemblable, mais que nous la considérons comme préma- turée, ce quelque chose est intéressant à étudier. Tout examen de la situation au point de vue construction repose sur trois points principaux : 1" Mécanique. 2" Electrique. 3° Physico-optique. La première partie est dans toute cons- truction la plus facile à tourner, à modi- fier, à perfectionner avec prise de brevets. Les techniciens savent bien que nombre de solutions ingénieuses ont été trouvées ces dernières années, par exemple, pour obtenir un déroulement parfait du film enregistré, que ces solutions nouvelles sont brevetables et ne tombent dans aucun brevet. Les constructeurs qui ont une pauvreté d'esprit telle qu'ils copient encore ces an- ciens brevets sont les seuls à risquer les foudres de la justice. La partie électrique elle, n'est pas moins visée avec succès, si on en croit les textes des commentateurs. Cela est bien étonnant pour un profane, mais cela l'est moins quand on sait qu'un puissant trust améri- cain a pu pendant quelques années exiger de détenteurs d'appareils à densité fixe une licence d'exploitation qu'il n'a plus subitement réclamée. A un procès, on a pu lire dans un atten- du qu'une société n'avait pas le droit de poursuivre des contrefacteurs d'un prin- cipe radio-électrique. Le tribunal, cette fois, n'a pas ce jour-là dit : Ces contrefacteurs sont innocents! Il a simplement affirmé que la société n'avait pas le droit de poursuivre ces contrefac- teurs. Pour le « noiseless », dans son principe du moins, on a longtemps cru que la partie électrique était la propriété d'un groupe. Or la base de départ est entre les mains d'une très puissante société indépendante qui s'occupe beaucoup de radio-électricité, mais encore plus de matériel et d'accessoi- res ferroviaires. Les indépendants qui, eux, ne sont pas dénués de toute initiative ont compulsé, expurgé les textes et à force de les malaxer ils se sont aperçus qu'il était possible de trouver des solutions connexes, non pré- vues dans le contexte des libellés de bre- vets. L'art de prendre un brevet ne repose pas seulement dans l'exposé de ce brevet. C'est dans la rédaction des revendications, dans les prévisions des applications que consiste l'ait très spécial de la rédaction des expo- sés. Puis de toutes parts, surtout depuis deux ans, les progrès gigantesques de la science ont bouleversé les prévisions les plus exac- tes, les plus sérieuses. III ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Des solutions excellentes, brevetées, se sont, du jour au lendemain, révélées ca- duques. Le blindage d'un ampli a maintes nuits empêché les ingénieurs radio-électriciens de dormir, jusqu'au jour où un autre ingé- nieur spécialisé a sorti un métal qui met automatiquement le système électrique, con- tenu dans une boite faite de ce métal, à l'abri des courants parasites... et des bre- vets. Et si là seulement l'ingéniosité des chercheurs avait trouvé une faille dans le puissant roc qui leur fait face, divers cas aussi importants que celui-ci sont à citer. Enfin divers brevets capitaux arrivent à l'expiration de leurs quinze années de vali- dité, et il s'avère pour nombre d'entre eux difficile de leur insuffler une vie nouvelle, en les reprenant sous une autre forme. NOUVELLE POLITIQUE DES BREVETS On comprend dès lors que les grandes sociétés aient l'intention d'envisager une politique plus libérale que celle qu'elles pratiquaient jusqu'à ce jour. L'érosion fait son œuvre. Voyons le point de vue physico-optique. Une trace sonore sur émulsion affecte deux formes principales : A densité variable. A aire variable. Une inscription a densité variable est dans le domaine public, les moyens d'exé- cution en étant variés, la précision de ces moyens les fait adopter ou rejeter, mais ils existent. L'inscription à densité fixe (aire variable) est elle aussi dans le domaine public et d'illustres noms sont attachés à sa vulgari- sation. Parmi les plus illustres d'entre eux citons notamment celui de Petersen-Pouî- sen, physiciens dont nous retrouverons plus loin l'histoire. Que reste-t-il donc qui puisse être pro- tégé dans_ les deux synthèses? Immédiatement on pense à la diminu- tion des bruits de fond donnée pour la synthèse variable par un noircissement supplémentaire, qui se superpose, dans le silence et les faibles amplitudes, au noircis- sement réel. La synthèse à aire variable a suggéré aux inventeurs l'idée de noircir la piste sonore d'une autre manière qu'elle ne l'est dans le procédé courant. Ensuite est venue l'idée des doubles et multiples pistes qui ne sont pas des procé- dés où on élimine le bruit de fond de ma- nière délibérée, mais où une certaine dimi- nution de celui-ci, relève de causes élémen- taires telle que la répartition plus logique du blanc par rapport au noir, ce qui offre pour l'exploitation l'avantage d'avoir les rayures accidentelles mieux réparties. Avec un ampli sans souffle, chose cou- rante actuellement, il est admis de dire qu'un procédé très simple dans sa concep- tion a sa chance, et c'est le cas des deux procédés ci-dessus désignés. La qualité du son étant elle surtout fonc- tion de : la qualité de l'ampli; de sa courbe de réponse; de ses possibilités de détim- CINE FR Une très belle photographie des Secrets de la Mer Rouge, film dont Richard Pottier termine les prises de vues. brage; de la fabrication de l'optique; de l'absence de diffusion de l'inscription, en. lumière homogène; de la fidélité et de la précision de l'inscripteur; des qualités de l'émulsion. L'idée d'inscrire sur film une piste modi- fiée se retrouve dans un vieux brevet Trier- gon qui, s'il n'est pas encore dans le domaine public, approche de sa dite d'échéance. Cette idée devait avoir un bel avenir. Elle eût son plein épanouissement avec le lancement du déplacement du point moyen d'inscription qui fut plus ou moins bien exploité, mais qui, nous en sommes persuadés, n'a pas dit son dernier mot. On eut ensuite le volet qui suit l'enve- loppe sonore, ce volet amorti qui donne par ailleurs de très bons résultats, offre l'inconvénient d'être un organe électro- mécanique et les risques qu'il supporte comme tel l'ont fait peu à peu abandonner. On vit ensuite apparaître un procédé sans bruit de fond fort recommandable : la double inscription par triangle et l'exploi- tation en fut activement poussée de divers côtés. C'est alors que sortirent de leur retraite deux très sympathiques revenants, MM. Petersen-Poulsen, qui, cette fois, ap- puyés par un groupe financier, décidè- rent d'attaquer leurs grands rivaux. A ce moment, on vit cette chose surprenante : Les tribunaux du Nord-Europe firent sai- sir les copies des concurrents des inven- teurs danois. On attendit la suite, cette suite vint sous la forme d'un accord de licences. Que se passa-t-i] exactement? Seuls les familiers du sérail pourraient nous le dire. g£PHBE EXXXXXXXXXXXIXXXXXXXXXX3 D'ailleurs, l'important est que la société américaine qui eut si longtemps une alti- tude intransigeante ait mis les pouces. Le brevet capital de Petersen-Poulsen porte en France le numéro 745.806, demandé le 15 novembre 1932, il fut déli- vré le 21 février 1933. La figure 1 du brevet schématise le dis- positif de réalisation. Le résumé comporte 3 paragraphes principaux. Le n" 1 a trois revendications; le n" 2, trois aussi; le n" 3 concrétise ces six revendications. UXE NOUVELLE BATAILLE ? Voici donc le triangle admis à faire va- loir ses droits; tout le monde considère l'idée comme originale, élégante, sans pré- cédent. Nous le pensions jusqu'au jour où un in- génieur français, de grand talent, nous ap- porta le brevet français 572.855 demandé le 8 novembre 1923, délivré le 29 février 1924. L'examen des figures 1, 2, 3 est une im- médiate révélation. La société anonyme sué- doise Aktiebolaget Filmfoion a utilisé un peigne triangle. Evidemment les conclusions du brevet sont totalement différentes de celles du 745. 8(Mi, le but poursuivi n'est pas le même, mais la figure 3 n'est-elle pas la représenta- lion d'un triangle ouvert sur sa base. Quoi de plus facile, dès lors, que de fermer un angle à l'aide d'un artifice mécanique ou optique. Le brevet 372.855 offre encore un autre intérêt, car il prévoit, dans les deux reven- dications du résumé, le calcul des bords d'influence de diaphragme (triangulaire) dans ie but de compenser l'influence des oscillations lumineuses correspondantes aux sons graves, moyens et aigus. Dans ce but. un inventeur français a déposé vers fin 1935, un triangle modifié applicable au procédé double piste à den- sité fixe. Tout ceci n'entache en rien ïa validité du brevet Petersen, mais montre que dès qu'une idée prend corps, elle est, selon l'ex- pression technique, dans l'air, elle donne immédiatement lieu à une suite de brevets, d'exposés, d'échanges d'idées, qui sont si- multanément mis au point dans les divers pays producteurs de films sonores. Il n'est donc pas invraisemblable d'ad- mettre un revirement dans les buts et les méthodes des trusts. Cependant, le bruit court, et cette fois-ci en France, qu'une personnalité connue du film, qui voyage fréquemment entre Londres et Paris, espère bien d'abord obtenir une fusion des brevets de son groupe tenu jusqu'ici à l'écart par les autres trusts. Ceci obtenu, il se chargerait de créer moults ennuis à ses compatriotes, au profit d'un système certes excellent, mais qui ne peut avoir la prétention ni de monopoliser l'industrie de l'enregistrement, ni d'être le seul intéressant. On peut certes beaucoup avec de l'argent, mais heureusement on ne peut pas tout. A.-P. Richard. FOURNITURES GENERALES CINEMATOGRAPHIQUES E. STENGEL Téléphone t BOTZARIS 19-26 Chèques Postaux 396.38 11-13. Faubourg Saint-Martin PARIS (Xe) Charbons : CIELOR-LORRAINE, CONRADTY'S-NORRIS, SIEMENS-PLAN1 A I Lampes de Projection et d'Excitation : YVEL, SULLY, PHILIPS, GECO | Alternatif et Continu, Normaux et Haute Intensité Lumière bleue, Charbons rour Arc à Ciseaux Miroirs, Objectifs, Condensateurs. Lanternes, Bobines, Enrouleuses, Presses à coller. Lanternes PUBLICOLOR pour clichés de publicité et permettant la pré- sentation des génériques en relief et en couleurs. Lanternes de contremarche, Tableaux PRIX DES PLACES. Planchettes à tickets, à monnaie. Plaques de contrôle pour Caisse. Films et clichés de publicité (Livraison rapide et soignée). TICKETS. Cartes de sortie. Bandes annonces (en stock et sur commande). PAPIER fond d'affiches. Bandes encadrement. Vestiaire. NUMEROS de FAUTEUILS. 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Au même stand se trouvera également exposé L'AMPLIFICATEUR DOMINAR dernier modèle sorti des Usines ZEISS IKON, muni d'une paroi en verre. Tout exploitant et technicien du cinéma doit comprendre le STAND ZEISS IKON dans sa visite de l'Exposition pour se rendre compte des derniers perfectionnements de la technique cinématographique. 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Goldwing et au- tres industriels américains, la sortie ré- cente de plusieurrs films technicolor de haute qualité, la préparation par W. Dis- ney d'un film couleur de long métrage, font présager que le règne de la couleur commence. Il commence dans l'incertitude, et s'éla- bore dans la méfiance générale des produc- teurs. L'époque n'est plus où fut fondée le club du noir et blanc pour combattre le nouveau venu, les metteurs en scène l'admettent et les adversaires d'hier seront de chauds partisans le jour où il leur sera loisible de placer le scénario qu'ils ont préparé à cet effet. Le véritable terrain de lutte n'est pour le moment pas en Europe, c'est aux U.S. A. que va se dérouler le combat entre ceux qui croient aux procédés soustractifs et ceux non moins nombreux qui pensent que le film lenticulaire gaufré doit finalement l'emporter. La Colorfilm C'c, Sté Keller Dorian réor- ganisée par deux hommes actifs, qui on! fait leurs preuves dans l'industrie du son, vient de créer un laboratoire à Hollywood, Avenue Santa Monica, West Coast'Labora- tory. Une équiDe de techniciens français par- ticulièrement qualifiés installe le nouveau laboratoire. Ce sont l'ingénieur Vidal, le sous-ingénieur Malherbe, le chef mécani- cien Guigui et l'opérateur Rampioni, ce dernier est d'ailleurs excellent ouvrier de précision. Les machines à développer et les tireuses sont installées, et à l'heure où paraîtront ces lignes ia société aura commencé son activité. Ajoutons que les films tant pour l'origi- nal que pour la reproduction sont fournis exclusivement par Kodak. Cette décision énergique marque le dé- part d'une nouvelle période industrielle, les discussions académiques sont closes, et c'est d'Hollywood que nous viendra, ou la confirmation que les procédés genre Tech- nicolor restent debout pour une longue période ou que le film lenticulaire l'em- portera. Le prix de revient du film lenticulaire, la qualité de la couleur, la richesse des demi- teintes devraient lui permettre de l'empor- ter. Les procédés soustractifs par contre con- servent un léger avantage par leur facilité de projection. Les procédés lenticulaires recherches Kodak) ont fait de gros progrès, en ce qui concerne leur commodité de projection la- quelle n'offre plus de difficultés. On a gagné un neu sur chaque paramètre si bien qu'on neut maintenant offrir à l'exploitation des films qu'elle peut projeter. Le principal argument commercial qui l'emporte sur tous les autres, est le bon marché des procédés lenticulaires, lesquels ne doivent guère revenir plus cher que G Charles Vanel dans une belle vue d'extérieurs de Troïka sur la piste blanche l'actuel noir et blanc, et ceci mérite bien cu'on y réfléchisse, car il semble impossi- ble pour une production européenne de s'adresser à des procédés trichromes sous- tractifs qui multiplient le prix des copies par un coefficient très élevé. A. -P. F. CAOUTCHOUC ^ D T A B L E CONfO.SoW ^D de caoutchouc HUTÇHjNb e et c'oToré aan^'éaPlVuïure e *° réS,Stamnent indéfini' pratiquent Fou—;. * Sue, «• >f £ j,s grandes e(c... ■ »^.. DES CH» lî*. ftVtNU* DES £aWps-^s"5' mm Prix : I Franc N° 10 LA CINÉMATO* EDITION DU 1937 N ±L, Les projets de Pathé-Cinéma pour sa Cinémathèque I6mm ns lecteurs se souvienn nouvelle donl i ■ il pari M. Meignan el nous avons publiée dan; ■c dernier numéro : Pathi •- ) 1 1 1 i t diii\ appareils di dont l'un sera d'une puis •c encore inégalée. ■ ■us avons tout naturelle- amenés à nous enqué- de la cinémathèque qu'i ut, COI ! de aire sq onslrut lut dé- UUlHC thé m '1 pleine i« inisatifhjjH t qu'i] H ■ doni fjijJB es pre- iBv avoi ■ B icueilli B teigne s qui i>B r la m itutioti :iIm;B1 ite ci ifl thèque B t. ■ va l lin l'abord ui ri' cnB e n 151 H et (h (obine: ( lliiicnl.B . cnn s, des s amincBj mm ■ quin- ! H Is lil'Hfl De il tous wjfl lins d< ; ■ B|H lit se- sous fl ''édffl i 16' : Olll rrl,l 1 aV ur oc- II' proclfl k Kv ■ à Ml' parajl Il siM BjUirohé nom ifl ll|lil!JH( Bflnsuiti lilin il lu JUH Si ■■iriliri fur el lia Bsui'i H H collcUH 1 1 H nB ipri'iui JHI « 1 H ttu is cl < IW 1 ■a 1 i ut la H nf\ ijHi Wltt i BfiUwik IsIlluciBflC iU I m %\ À rii'BJM1 H!) vjfsjj / ..) 'wiwHSii ('('"^fff" 'Jn|<>l 1 'WV'rBaf complots B 'X\™W Ui.il un Mj 's y^BBf ; un MlliiBlT ou un dessin). 0§ si nous devions ^ déi iemparer le pre- ,m e chacun des 4B* ce de projection ^Bf Sl'|l| cents Ile ur< •s ? ./. Turquan. Kodascope 16™ Sonore Le Congrès annuel de la Société des Ingénieurs de Cinéma, vient de se tenir à Hollywood (Californie). Les établissements Eastman Ko- dak Rochester y ont présenté un Kodascope sonore 16 Le III1 Consrès international du Cinéma d'Amateur se tiendra en Septembre à Paris sous la présidence d'honneur de M. Louis Lumién Le troisième organisé par la Fj teur qui groupe k sous la direciu Celui-ci congrès qui : lement au ce Le prer par le centr^ Bùnd deutsc Nous si concours inj lieu cr, Be Barcelone le congrès donc cette | dernier Lumière. Les zaine envij gne, Hoth tine, Suèc ad] ^e/nétional du cinej; inçaisc des Club; associations de ^é présider t for fournir quelq 12 S* Itheloti été de le Cl *ees. Vc 6 Si arcelinl 7 SI kaquebof lert le 8 kdhc rtheloT îmbre. pque année le »« mi mm tmm»i "Wfr* 1931 n, Portugal, République Argen- chec^jMWvaquie, Yougoslavie; quelques ;me Jsflcelle des Etats-Unis, sont encore surs fédérations ou associations qua- ce congrès : Réception des délégués étrangers au centre Séance inaugurale du Congrès à bord du Normandie » au Havre (ce paquebot arrive dans ce repart le 8). Septembre. — Séances consacrées aux opérations du mcours international. de ces deux jours, visite officielle de l'Exposition ionale. Les congressistes auront l'entrée gratuite, le Con- grès ayant été agréé par le Ministère des Affaires Etrangères et par le Commissariat général de l'Exposition. 10 Septembre. — Séance consacrée aux travaux du Congrès (délibérations dont l'ordre du jour sera fixé fin juillet). 11 Septembre. — Le matin, réception des congressistes à l'Hôtel de Ville par la Municipalité de Paris. L'après-midi, excur- sion aux environs. Le soir banquet du Congrès. Dimanche 12 Septembre. — Le soir proclamation des résul- tats du concours et gala de projection des films étrangers primés dans la salle de projection du palais du cinéma de l'Exposition. Chaque pays est représenté par deux délégués officiels, mais, en pratique, ceux-ci sont accompagnés par une délégation qui suit l'ordre des travaux; les noms des congressistes seront publiés ulté- rieurement. Jean TURQUAN. un nou- surnoinbié existent normale- lonvel objet bien f ours du meilleur hiateur sur l'Ëxposi- ie 1937. Il sera doté de 100 fram !e concours esl i t cinéaste du l films picscn "!' loin I s puni île films. I. vr. i 5.0UU i deuxième, 3.001 troisième 2.000 fran La Fédération Française des Clubs de Cinéma d'Amateurs sède t) n stand, en formation, au Palais du Cinéma de l'Expo- I°J -l-*»^ mois, une séance • I •. J*fj5s^^>" i:l"* ■^jy\ /-r,Vu 1)1. ICI sera y^TTTarii// au\ i 1 .1 s ,/ folklori- ques a y/v / » 1 /seront la caus / 'cours spe- (l'rix Ray- iiionrr^ PRODUCTION '•>• 16 au 15 novcvÉNTS au siège de la Hialion,ç £Uç bis, avenue Les Inins réalises pourront être projetés** public pendant l'Exposition, avant les opéra- tions du Jury, après avoir ob- tenu l'assentiment de M. Bricon, président de la Fédération. Le film classe premier rece- vra 1.500 lianes en espi lui qui sera classe deuxième on recevra 500. ii-Ji Prix : I Franc LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE EDITION DU 25 JUIN 1937 — N" 973 Les projets de Pathé-Cinéma pour sa Cinémathèque I6mm Nos lecteurs se souviennent fie la grande nouvelle dont nous avait fait part M. Meignan ei que nous avons publiée dan; notre dernier numéro : Pathe construit deux appareils de 16""" dont l'un sera d'une puis- sance encore inégalée. Nous avons tout naturelle- ment été amenés à nous enqué- rir de la cinémathèque qu'il prévoit, corollaire souvent dé- laissé de la construction. Bien que Pathé soit en pleine période d'organisation et qu'il soit malaisé de donner des pré- cisions, nous avons recueilli quelques renseignements qui laissent prévoir la constitution d'une abondante cinémathèque dans ce format. Cette firme va tout d'abord réduire en 1(3""" environ 15( films en une et deux bobines (documentaires, comiques, des- sins animés, etc..) et une quin- zaine de grands films spectacu- laires. De plus tous les films de la collection Jean Brérault se- ront, sous peu, réduits en 16""" Tout cela sera prêt pour oc- tobre prochain, époque à la- quelle paraîtront sur le marché les nouveaux aopareils. Ensuite la filmathèque sera augmentée au fur et à mesure des néces- sités. La collection actuelle en 17,5 comprend plus de 300 grands films et comme cette firme pos- sède les droits en tous formats réduits, il lui sera facile de se constituer une cinémathèque l(i d'une richesse analogue à celle de 17,5 qui possède en ce mo- ment 300 programmes complets de 2 h. 15 chacun (soit un grand film, des actualités, un documentaire ou un dessin). Sait-on que si nous devions voir sans désemparer le pre- mier positif de chacun des né- gatifs, la séance de projection durerait sept cents heures ? ./. Turquan. Kodascope 16 ™ Sonore Le Congrès annuel de la Société des Ingénieurs de Cinéma, vient de se tenir à Hollywood (Californie). Les établissements Eastman Ko- dak Rochester y ont présenté un Kodascope sonore 16 Le IIIe Consrès international du Cinéma d'Amateur se tiendra en Septembre à Paris sous la présidence d'honneur de M. Louis Lumière Le troisième Congrès Inte; m tional du cinéma d'amateur est organisé par la Fédération Française des Clubs de Cinéma d'ama- teur qui groupe les principales associations de cinéastes amateurs sous la direction de son dévoué président fondateur M. Bricon. Celui-ci a bien voulu nous fournir quelques indications sur ce congrès qui se tiendra du 6 au 1 2 Septembre prochain, principa- lement au centre Mercelin-Berthelot, la maison de la chimie. Le premier congrès avait été organisé en 1935 à Barcelone par le centre de Catalogne, le deuxième en 1936 à Berlin par le Bùnd deutscher Film-amateure. N'ous savons qcje depuis l'année 1931 a lieu chaque année le concours international du meilleur film d'amateur (en 1931 il eut lieu en Belgique, en 32 à Amsterdam, en 33 à Paris, en 34-35 à Barcelone et en 36 à Berlin) ; depuis l'année 34-35 le concours et le congrès sont réunis et chacun d'eux porte un numéro; ce sera donc cette année le sixième concours et le troisième congrès. Ce dernier est pie ce sous la présidence d'honneur de M. Louis Lumière. Les nations étrangères qui y participeront sont une quin- zaine environ : Angleterre, Allemagne, Autriche, Belgique, Espa- gne, Hollande, Hongrie, Italie, Japon, Portugal, République Argen- tine, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Yougoslavie; quelques adhésions, dont probablement celle des Etats-Unis, sont encore attendues. Ces pays adhèrent par leurs fédérations ou associations qua- lifiées. Voici le programme de ce congrès : 6 Septembre. Réception des délégués étrangers au centre Marcelin-Berthelot. 7 Septembre. Séance inaugurale du Congrès à bord du paquebot « Normandie » au Havre (ce paquebot arrive dans ce port le 6 et repart le 8). 8 et 9 Septembre. Séances consacrées eux opérations du jury du concours international. Le soir de ces deux jours, visite officielle de l'Exposition Internationale. Les congressistes auront l'entrée gratuite, le Con- grès ayant été agréé par le Ministère des Affaires Etrangères et par le Commissariat général de l'Exposition. 10 Septembre. Séance consacrée aux travaux du Congrès (délibérations dont l'ordre du jour sera fixé fin juillet). 1 1 Septembre. — Le matin, réception des congressistes à l'Hôtel de Ville par la Municipalité de Paris. L'après-midi, excur- sion aux environs. Le soir banquet du Congrès. Dimanche 12 Septembre. Le soir proclamation des résul- tats du concours et gala de projection des films étrangers primés dans la salle de projection du palais du cinéma de l'Exposition. Chaque pays est représenté par deux délégués officiels, mais, en pratique, ceux-ci sont accompagnés par une délégation qui suit l'ordre des travaux; les noms des congressistes seront publiés ulté- rieurement. Jean TURQUAN. Deux concours pour amateurs à l'Exposition On vient d'instituer un nou- veau concours, en surnombre de ceux qui existent normale- ment, avec un nouvel objet bien défini : le concours du meilleur film d'amateur sur l'Exposi- tion de 1937. Il sera doté de 20.000 francs en espèces. Ce concours est ouvert à tous les cinéastes amateurs, du 1 r mai au 30 septembre 1937. Les films présentes devront être de petit format (8""", 9"""5, 10""", 17"""5), sonores, muets, en cou- leurs ou en noir, avoir un mé- trage minimum de 50 métrés pour le 8""" et de 100 mètres pour les autres formats. Ils de- vront èlre remis du 20 au 30 septembre aux Services géné- raux de l'Exposition, 35, rue Saint-Didier à Paris. Nous som- mes à la disposition de nos lec- teurs pour leur indiquer les conditions de présentation de ces films. Le premier prix rece- vra 5.000 francs en espèces, ie deuxième, 3.000 francs et le troisième 2.000 francs. La Fédération Française des Clubs de Cinéma d'Amateurs possède un stand, en formation, au Palais du Cinéma de l'Expo- sition. Une fois par mois, une séance de projection dans la grande salle, de 1.000 places, sera consacrée au cinéma d'amateur. Les manifestations folklori- ques à l'Exposition seront la cause d'un autre concours spé- cial pour amateurs (Prix Ray- mond Poincaré). Ce concours es! ouvert à tous les cinéastes amateurs du 1" juin au 15 novembre, ayant tourné en 8""", 9 """5, 10""" et 17"""5 (noir et couleurs). Les filins devront être remis du 10 au 15 novembre au siège de la Fédération, 205 bis, avenue Daumesnil à Paris. Les films réalisés pourront être projetés en public pendant l'Exposition, avant les opéra- tions du Jury, après avoir ob- tenu l'assentiment de M. Bricon, président de la Fédération. Le film classé premier rece- vra 1.500 francs en espèces. Ce- lui qui sera classé deuxième en recevra 500. PATHE-RURAL LA GRANDE MARQUE DU PETIT FORMAT VOUS PRESENTE SON NOUVEAU MODELE SUPER RURAL 17 5 £/V DÉMOA/STPAT/OA/ dans ses aperces PARIS, 67, Faubourg Saint-Martin LILLE, 2, Place de ia République BORDEAUX, 84, Rue de la Trésorerie > LYON, 45, Av. du Maréchal-Foch MARSEILLE, 90, Boulevard Longchamp/^f PATHÉ-CONSORTIUM-CINÉMA LE PETIT FORMAT XV Les meilleurs Films du Couronnement sont ceux de 16 ml m La couleur en cinéma fait en ce moment grand bruit; le succès de curiosité de cer- taines productions colorées a amiené les producteurs à se lancer à fond dans cette nouveauté. I] est certain qu'un film en couleurs naturelles bien réalisé est agréa- ble à l'œil et fait paraître singulièrement fades les productions en noir et blanc qui l'encadrent. La couleur a ses détracteurs et ses partisans convaincus, mais, comme il faut admettre que, là encore, il y a plus d'amateurs que de connaisseurs et que c'est en somme le gros public qui paye, il faut bien flatter celui-ci, même au prix de quel- ques sacrifices artistiques ! Encore faut-il ne rien exagérer ! On nous a annoncé, récemment, à grand renfort de publicité, des films merveilleux... sur le couronnement du roi d'Angleterre que la « magie des couleurs » devait rehaus- ser de tout son éclat. Nous sommes allés, comme beaucoup, par curiosité, pour voir le film, et nous devons ajouter que la magie (sic) nous a profon- dément déçus, comme beaucoup !... qui sont d'ailleurs de notre avis. Il serait certes préférable de s'abstenir souvent plutôt que de vouloir exhiber à toute force des choses aussi imparfaites. Une personne intéressée à la question, ;'i qui je faisais part de cette réflexion, me répondit en substance : « Que voulez-vous, le principal, c'est le résultat commercial, les salles ont fait le maximum de recet- tes ! » Evidemment, une publicité tapageuse pour un événement par lui-même unique et sensationnel ne pouvait manquer de por- ter ses fruits, d'autant que, comme il esr dit plus haut, l'annonce de la couleur offre surtout un attrait de curiosité ! Mais après... Nous sommes persuadés que pareilles projections, où la couleur était soit absente, soit horrible, a fait parmi les spectateurs de nombreux désillusion- nés. Ce «blufi-», qui a réussi une fois, ne réussira certainement pas aussi bien à l'avenir ! Nous ne sommes par les seuls à penser que de semblables productions font plus de mal que de bien à la cause du cinéma en général, et du cinéma en couleurs en particulier. Il est vrai qu'il y a des circonstances atténuantes : il ne faisait pas très beau à Londres au Couronnement de Georges VI, et, cependant, nous connaissons certains film de 16 mm. qui ont été parfaitement réussis. Cela lient donc au procédé. Il y a de nombreux procédés en couleurs et, comme dans toutes marchandises, à tous les prix! Le cinéma étant une question commer- ciale au même titre que la vente des ter- rains, du pétrole ou des haricots, il n'y a donc rien d'étonnant à ce que certains businessmen soient plus enclins à choisir celui qui dégonfle au minimum les cor- dons de leur précieuse bourse ! Cependant, nous sommes persuadés que, là encore, le format réduit aurait eu son rôle à jouer. Le l(i mm. seul, pour le mo- ment du moins, a à sa disposition le mer- veilleux « Kodachrome » qui est incontes- tablement le procédé actuel le plus par- fait de reproduction des couleurs naturel- les joint aux plus grandes facilités de prise de vues. Ce film n'est-il pas, en effet, de sensibilité avoisinante de la « panchro » normale permettant de travailler dans les plus mauvaises conditions d'éclairage et permettant l'emploi des objectifs les plus divers depuis le plus court jusqu'au plus long foyer. Certes, on nous objectera que ce pro- cédé ne permet pas, pour le moment du moins, les copies nécessaires à l'exploita- tion. Encore que nous pensions que cette im- possibilité soit plus du domaine commer- cial qu'une impossibilité technique, il était fort possible de tourner celle-ci dans le cas précis d'une actualité ne nécessitant qu'une longueur relativement limitée de film apte à la projection. Il eût suffit de tourner plus, de multiplier les appareils de prises de vues, pour qu'une longueur suf- fisante de film puisse passer dans un nom- bre de salles déterminé ! Une autre difficulté : celle de la projec- tion. Là, nous touchons le point délicat. Certes, celle-ci serait depuis longtemps solutionnée... si l'an avait voulu! Il n'est un secret pour personne que le 16 mm. s'est révélé depuis longtemps un concurrent redoutable dont on s'est efforcé de retarder la croissance le plus possible! Nous avons dit, répété et démontré que la projection du 16 mm. sur grand écran était possible si l'en voulait bien prendre la peine de l'éclairer convenablement et que son exploitation était possible si l'on voulait bien prendre la peine de construire un appareil ayant toutes les qualités requi- ses par un appareil d'exploitation et non pas vouloir, comme on l'a fait jusqu'alors, essayer de la projection professionnelle avec un matériel d'amateur ! Là encore, une question de « gros sous » ! Certains se sont imaginé que, puisque le format était réduit, le prix du matériel de- vait être encore plus réduit. Or, en méca- nique, c'est précisément le matériel le plus petit qui coûte le plus cher. Qu'il nous suf- Le Commandant LEPETIT qui dirige avec autorité et compétence le service de la Presse au M nistère de l'Air fise de comparer en prix et en volume une caméra quelque peu perfectionnée à une automobile par exemple ! Il s'ensuit donc des essais imparfaits avec des appareils imparfaits, alors qu'il eut suf- fit de ne pas lésiner sur quelques maigres billets pour mettre au point un appareil convenable ! Heureusement, certains ont compris qu'une plus longue hésitation ne pouvait plus durer et que, risquant d'être débordés par les événements, mieux valait attaquer la question sans plus tarder ! C'est ainsi qu'un de nos grands construc- teurs s'est attelé au problème et en un temps record a sorti un modèle qui n'est déjà plus du bricolage ! La sortie du 16 mm. exploitation n'est donc plus qu'une question de jours. Regrettons que le retard volontaire mis à son apparition ait privé la clientèle des salles d'actualités du plus beau document qui aurait pu lui être présenté ! Le Pilmosound 138 C Depuis plus d'un quart de siècle, Bell et Howell a été dans l'Industrie Cinématogra- phique la source principale de toutes les nouveautés et de maints perfectionnements ou raffinements mécaniques. L'activité de la firme dans la seule bran- che du 16""" sonore est déjà considérable. Trois types de projecteurs sonores sont construits : les Filmosound 120, 130 et 138 C. Il nous a paru utile de décrire ici, dans ses grandes lignes, l'équipement 138 C, ré- cemment créé et répondant entièrement au problème qui se pose à l'heure actuelle en France pour l'exploitation rurale, la péda- gogie, la publicité, etc.. Le Filmosound 138 C est constitué dans ses parties essentielles d'un projecteur Fil- mo pour l'image et d'un système reproduc- teur son-sur-film : dispositif lecteur, ampli- ficateur et haut-parleur. Une mallette contient la totalité de cef équipement. Ses dimensions sont de : 21 X 46 X 74 cms- Poids total 26 kgs. Le projecteur Filmo est admis depui 1923 comme le plus perfectionné du monde grâce à sa projection brillante et au relief incomparable qu'il donne à l'image. La précision de sa construction lui as- Fig. 1 - Bell-Howel FILMOSOUND Modèle 138-C : 750 watts Pour moyennes et petites exploitations BELL & HOWELL Projecteur sonore 16 m m Moteur universel à 2 vitesses contrôlées 24 et 16 images/sec. RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES ET DÉMONSTRATIONS AGENCE BELL & HOWELL 8, RUE DE LA PAIX, PARIS (2e) Une seule mallette pour l'équipement complet Poids total : 28 Kgs. LE PETIT FORMAT XVII re une longue vie de service el une pro- ctioD complète du film. te mouvement intermitteni des griffes est par le type de came harmonique. L'obturateur, à pale unique, a un segment ivcrf de 216 . Il fait trois rotations par image; ceci mne deux obturations par image station? lire projetée sur l'écran. Cette disposition propre à tons les pro- •teurs de cette firme exclue tout scintil- nent, même au-dessus de 1(1 images-se- nde. Le couloir de projection et le cadre pres- nr. minutieusement établis imposent au m. lors de son passage, une planéité loureuse, Des presseurs latéraux m par la tranche. De" bobine à bobine, le film suit dans le ojecteur un chemin court et sans (pie la réservée à l'image et au son toucha une partie métallique fixe du mécanisme, film est entraîné et non tiré. bobines ■itiiu''"'" ■■' ' de maintiennent !e |n 11 X (g garanti pour) volts compei ills sans chaî ton de la reproduction. Cette disposition permet des démari faciles et un fonctionnement sur secteur alternatif ou continu. Grâce à celte solution l.'l.s 0 peut passer instant! muet sans l'aide de transi ou moins fastidieuses tellf tion d'engrenages internes poulies, obturateur, etc.. Le gouverneur électrique d'arbre du moteur permet | 24 images-seconde pour le images-seconde pour le mul Ce changement de régimj la simple action d'un inlerl en service l'une des deux p| uni constituent la partie dateur. LAMPE DE PROJ1 La lampe de projection est de 750 watts. Le centrage automatique du filament est obtenu par culot spécial. L'optique de projection est de ôO """ F. 1,6. Grâce au montage très serré de ses dilfé- renls éléments, ment maximun L'intercbange; tantanée. SYS' Les s employé des dira des lam source une con après redressement, à fréquence inaudible. Un simple tran I clés abaisse la tension .. nant à la lampe. LECTURE 1 . La piste sonore doit système optique de lecture d'un rigoureusement continu (fig. : Le Filmûsound 138 C dispos stabilisateur (fi pensateur flottant (fig. 2 C). Le rayon module pai repris par un petit mire pour être diffusé sur la cell même le châssis amplifii Ce pe à haute fidi i()-/(H)l) ]).s.. (fig. S) a été étudié spéci ment pour la reproduction du film 16 Il utilise les tubes modernes tout ial dont les avantages principaux son) solidité sous un volume réduit el leur qua- lité antimicrophonique. Lu ou in- i ■ ^^— ^^^~ ■ -f ■■■'■■ u pas des conséquences sérieuses installation fixe. e flisp tée sur ait lu petite sous lentil syslèn et pe oché ( sphér L. techn avec d'ex roduil HTCcpt _ence a| Utilisation du courant continu sup- prime ce trouble. Une batterie ne pouvant être consjd une solution très ingénieuse est adoptée : le courant de haute tension fourni par le transformateur eénéstf^TTfcP^J»'amplifica liil e uni saut ,'^^h^. i- du pi n éleeti lique de mal- jorl elle qui sert ■ ions de 46 X ' ' (-ms- 108 FILMS D'AMATEURS PRESENTES CETTE ANNEE AU CONCOURS NATIONAL ALLEMAND Onze mille mètres de pelli- cule, soit 108 films sont arrivés de toutes les parties de l'Alle- magne. «S2 de ces films sont du format 16mm et 19, de 8 71 films sont des documentaires; ce groupe comprend les films familiaux, les films de voyages et d'excursions, les films d'usa- ges allemands, films de sport. Les films joués sont peu nom- breux (14 seulement), ce n'est pas le genre de l'amateur dispose de peu de moyens Les autres sont des film genre dont 3 sont en coule AU MUSEE DES ARTS MODERNES OPHONE avec contrôle de vo- U pour assurer éven- e avec le son du sys- de lecture. e multiples avantages réenroulement automa- Lque SAIGNEMENTS TECHNIQUE ET MONSTRATIONS AGENCE ha9 àuaiflTZia BELL & HO WE t?t!,D MumK>2Mo0 *h™ hoitouoojm 8, RUE DE LA PAIX, PARIS (2e) mjh motiauo BELL HOWELL universel es contrôlées images/sec. r-ule mallelte pour l'équipement complet Poids total : 28 Kgs. LE PETIT FORMAT XVII suri- une longue vie de service et une pro- tection complète du film. Le mouvement intermittent des griffes est assuré par le type de came harmonique. L'obturateur, à pale unique, a un segment ouvert de 210". Il fait trois rotations par image; ceci donne deux obturations par image station- naire projetée sur l'écran. Cette disposition propre à tous les pro- jecteurs de celle firme exclue tout scintil- lement, même au-dessus de l(i images-se- conde. Le couloir de projection et le cadre pres- seur minutieusement établis imposent au film, lors de son passage, une planéité rigoureuse. Des presseurs latéraux maintiennent le film par la tranche. De bobine à bobine, le film suit dans le projecteur un chemin court et sans que la plage réservée à l'image et au son touch.1 à une partie métallique iixe du mécanisme. Le film est entraîné et non tiré. La capacité des bobines utilisées est de ."illll mètres. MOTEUR D'ENTRAINEMENT Le moteur d'entrainement est du type universel couplé au mécanisme par vis hélicoïdale moderne (fig. 1 B). Sur ce même arbre est fixé le rotor à aubes de la soufflerie (fig. 1 A), produisant une ventilation forcée dans la boite à lumière et les parties proches du confon- de projection. Ce moteur est muni d'un gouverneur électrique centrifuge garantissant une vites- se constante à 2 % pour des écarts de tension de 100 à 125 volts (fig. 1 C). En réalité, il peut compenser des varia- tions de 90-130 volts sans changement per- ceptible sur le ton de la reproduction. Cette disposition permet des démarrages faciles et un fonctionnement sur secteur alternatif ou continu. Grâce à cette solution le Filmosound 138 C peut passer instantanément le film muet sans l'aide de transformations plus ou moins fastidieuses telles que substitu- tion d'engrenages internes ou externes, de poulies, obturateur, etc.. Le gouverneur électrique placé en bout d'arbre du moteur permet les vitesses de 24 images-seconde pour le sonore et de 16 images-seconde pour le muet. Ce changement de régime est obtenu par la simple action d'un interrupteur qui met en service l'une des deux palettes vibrantes qui constituent la partie essentielle du régulateur. LAMPE DE PROJECTION La lampe de projection est de 750 watts. Le centrage automatique du filament est obtenu par culot spécial. L'optique de projection est de 50 m'" F. 1,6. Grâce au montage très serré de ses diffé- rents éléments, le système donne un rende- ment maximum. L'interchangeabilité des optiques est ins- tantanée. SYSTEME OPTIQUE DE LECTURE Les systèmes optiques à fente projetée employés dans les projecteurs de 35""" ont des dimensions importantes et nécessitent des lampes d'excitation de 75 watts. Cette source supplémentaire de chaleur jointe à unv consommation appréciable ne présen- Fig. 2 Le film sortant du débiteur inférieur D passe sous le compensateur flottant C et le volant stabilisateur B. Un troisième galet E animé d'un nouvement exempt de saccades, entraîne le film et le débite sur la bobine réceptrice située à l'arrière. tent pas des conséquences sérieuses pour une installation fixe. Une disposition beaucoup plus simple adoptée sur ce projecteur consiste à créer ce trait lumineux de lecture au moyen d'une petite source de lumière de 3/4 d'am- père sous 4 volts d'un condensateur et d'une lentille cylindrique. Ce système optique donne un foyer très court et permet un montage beaucoup plus rapproché du film que les systèmes à len- tilles sphériques correspondants. LAMPE D'EXCITATION Les techniciens du film sonore sont fami- liers avec le fait que l'alimentation d'une lampe d'excitation par le courant alterna- tif produit non seulement un rondement très perceptible, mais une modulation de la fréquence audible de sortie. L'utilisation du courant continu sup- prime ce trouble. Une batterie ne pouvant être considérée une solution très ingénieuse est adoptée : le courant de haute tension fourni par le transformateur général de l'amplificateur. 108 FILMS D'AMATEURS PRESENTES CETTE ANNEE AU CONCOURS NATIONAL ALLEMAND Onze mille mètres de pelli- cule, soit 108 films sont arrivés de toutes les parties de l'Alle- magne. 82 de ces films sont du format 16mm et 19, de 8""". 71 films sont des documentaires; ce groupe comprend les films familiaux, les films de voyages et d'excursions, les films d'usa- ges allemands, films de sport. Les films joués sont peu nom- breux (14 seulement), ce n'est pas le genre de l'amateur qui dispose de peu de moyens. Les autres sont des films de genre dont 3 sont en couleurs. AU MUSEE DES ARTS MODERNES Un film allemand de formai étroit, réalisé par le Professeur Cùrlis, sera projeté au Musée des Arts Modernes pendant l'Exposition. Il permettra aux spectateurs d'admirer les tré- sors artistiques que renferment les musées allemands. après redressement, alimente un oscillateur à fréquence inaudible. Un simple transformateur de 20.000 cy- cles abaisse la tension à la valeur conve- nant à la lampe. LECTURE DE SON La piste sonore doit défiler devant le système optique de lecture d'un mouvement rigoureusement continu (fig. 2 A). Le Filmosound 138 C dispose d'un \-o'ant stabilisateur (fig. 2 B) précédé d'un com- pensateur flottant (fig. 2 C). Le rayon modulé par l'enregistrement esl repris par un petit miroir de profil spécial pour être diffusé sur la cellule montée à même le châssis amplificateur. Ce dernier du type à haute fidélité, 40-7000 p.s., (fig. S) a été étudié spéciale- ment pour la reproduction du film sonore 1 (i""". Il utilise les tubes modernes tout mé- tal dont les avantages principaux sont la solidité sous un volume réduit et leur qua- lité antimicrophonique. En outre les in- fluences parasites extérieures n'ont auc. ne action sur eux. Il comporte, en entrée, un tube (ï.T 7 monté en pantode; un 6C5, triode, comme étage intermédiaire et un 6F6 en pentode de sortie. Liaison par résistance-capacité, polarisations automatiques. L'oscillateur comporte un second tube 0F6. Le volume de son est contrôlé en agis- sant simultanément sur les tensions appli- quées à la cellule photoélectrique et à la lampe d'excitation. Cette disposition pro- longe la vie utile de ces deux éléments, la cellule étant le tube le plus coûteux de l'ensemble électrique. La tonalité variable est obtenue par un filtre étalonné n'introduisant à aucun mo- ment d'atténuation sur les hautes fréquen- ces. La perte de volume sonore est ainsi réduite au minimum. Signalons encore une innovation intéres- sant particulièrement l'exploitant : le châs- sis complet peut se détacher du projecteur sans l'aide d'aucun instrument et quelques secondes suffisent pour le remplacer par un châssis de secours. Le haut-parleur électro-dynamique de 20 cm de diamètre est monté dans la mal- lette de transport elle-même qui sert d'écran par ses dimensions de 46 X 74 cms. MICROPHONE Un circuit d'entrée avec contrôle de vo- lume séparé est prévu pour assurer éven- tuellement le mélange avec le son du sys- tème photoélectrique de lecture. Signalons enfin de multiples avantages pratiques tels que réenroulement automa- tique du film, dispositif d'inclinaison par commande unique, impossibilité de fausse manœuvre dans les organes de commande, logements prévus dans la mallette pour un jeu complet de lampes de secours, 2 bobi- nes de 500 mètres ainsi que tout le câblage. Strattg'. Fig. 3 LE DEBDIE16 m A ARC POUR PROFESSIONNELS ARC AUTOMATIQUES AMP "5TR0NG" AMPLI DUSH-PUllT WATTS MODULÉS CANAUX A VELOURS ET A GALETS RÉGLAGE DE TONALITÉS SOUFFLERIE ET VOLETS DE SÉCURITÉ MOTEUR SYNCHRONE^^ BOBINES 600 MÈTRES^ TRÉPIED MÉTALLIQUE RÉGLABLE. LE PETIT FORMAT XIX PROJECTEUR A ARC POUR FILMS DE 16 ■■'■ SONORES Il est hors de doute que l'exploitation cinématographique des petites salles va connaître au cours de la saison prochaine une évolution radicale; le film de 1G""" y remplacera, bien souvent le standard de 35""". Nous n'avons pas à énoncer ici tous les avantages que les « salles d'actualité » et la « petite exploitation » retireront de celte nouvelle technique : disons seulement que l'image du film de 1(>""" permet une projec- tion aussi parfaite que celle du film de 35,"m sur des écrans de 4 à 5 mètres de large : le tout est d'assurer l'éclairement suffisant de l'écran. Les établissements André Debrie, qui ont réalisé le premier projecteur professionnel 16mm sonore de petite exploitation (avec lampe à incandescence de 750 watts) se devaient de produire le premier poste de projection à arc en format sous-standard; le dessin ci-joint montre l'aspect de ce poste tel qu'il vient d'être réalisé. On retrouve sur ce poste à arc, toutes les parties essentielles du projecteur à lampe de 750 watts à l'exception du groupe moteur-ventilateur; c'est-à-dire, que les im- portants perfectionnements acquis sur le projecteur (dont plusieurs centaines sont en fonctionnement de par le inonde) se retrouvent intégralement dans le nouvel éauipement... mécanisme d'avance à griffes, couloir à cadres-velours, ventilation totale, lecteur à masse tournante équilibrée, etc.. Le projecteur proprement dit, solidaire de son socle à pré-amplificateur de cel- lule, est disposé à l'avant d'un châssis en forte tôle entretoisée renfermant les deux moteurs d'entrainement et de ventilation, et supportant la lampe à arc.  l'intérieur du boitier de mécanisme, une lampe excitatrice de lecture est dispo- sée au-dessus du tube optique à fente. La liaison d'entrainement avec le moteur asyn- chrone est assurée par un arbre à joint de cardan; l'air soufflé par la turbine de ven- tilation à moteur indépendant est conduit par un tube caoutchouté à l'intérieur du boitier de mécanisme, et dirigé par une buse sur la fenêtre de projection. La lampe à arc de 15-25 ampères est du type à charbons horizontaux avec miroir elleptique à ouverture, l'avance automati- que est réalisée par servo-moteur; l'alimen- tation en courant continu 65 volts est assu- rée par un groupe redresseur symétrique à 2 valves Tungar avec self de filtrage et rhéostat de réglage. Le châssis porte sur la face arrière incli- née les commutateurs de mise en marche ainsi que toutes les prises de courant néces- saires pour assurer les branchements élec- triques dans tous les cas possibles d'utili- sation. Ce projecteur â arc est monté à incli- naison variable sur un trépied métallique dont le tube coulissant permet le réglage de la hauteur de projection à 15 cm en plus ou en moins de ia cote standardisée de 1 m. 36. L'amplificateur de puissance est accroché à ce pied par un support anti vibratoire; le pré-amplificateur de cellule reste, comme nous l'avons dit, logé dans le socle du mé- canisme de projection proprement dit. D'aspect robuste et net, laissant toutes les commandes â disposition de la main de l'opérateur, sur le côté droit, le nouveau poste 16mm sonore à arc est d'un fonction- nement irréprochable; la projection est as- surée avec une fixité et une brillance remar- quables, tandis que la lumière blanc bleu- tée de l'arc confère aux images une valeur inaccoutumée. Jean Viviê. A l'Exposition, la C.P.D.E. met à la portée de tous les Secrets de VElectricité grâce au Cinéma La C.P.D.E. possède à l'Expo- sition un palais dans les deux ailes duquel elle a installé qua- tre salles de projection. La contenance de chacune de ces salles est de 60 à 70 personnes. Les appareils qu'elle emploie sont des Debrie 16mm sonores. La projection se fait par trans- parence sur un écran de l'"fi7 sur lm30. On y verra six films éduca- tifs sonores d'une durée appro- ximative de 10 minutes et dont la musique a été spécialement composée par Georges Auric. Ils comprennent des prises de vues normales et des dessins qui renseignent le public sur ce qu'est l'électricité, sur les no- tions élémentaires qu'il faut connaître (intensité, ampère, volt, watt, etc.), les différents modes de production et enfin sur la distribution. Le but de ces films est d'instruire le pu- blic; ils mettent en valeur l'énorme proportion de l'appa- reillage emplové et l'immobili- sation considérable des capi- taux investis. Bref c'est une vul- garisation, une mise à la portée de tous, d'abord de notions techniques, puis de leurs appli- cations, beaucoup plus dispen- dieuses que ne le croit un cha- cun, parce qu'elles nécessitent des travaux colossaux. Toute la partie dessin animé est réalisée par Atlantic Film. Le premier de ces films est intitulé « volts, ampères ». Cette bande de 250 mètres est exclusivement coinnosée de des- sins animés. Les deux suivants sont consa- sacrés à la production; un con- cerne « Les centrales thermi- ques » (éditeur Benoît-Lévy)); il a 265 mètres d'images et 100 mètres de dessins. L'autre in- titulé « Les Centrales hydrau- liques » a été réalisé par J.-C. Bernard en collaboration avec la Société des Forces Motrices de la Truyère; il a une lon- gueur de 300 mètres environ. La quatrième de ces bandes intitulée « Transport et inter- connexions » a été réalisé par Jean Tedesco et pour les des- sins toujours par Marcel de Hubsch; elle a une longueur de 330 mètres dont 130 de dessins. Les cinquième et sixième films ont trait respectivement à la distribution dans les villes et dans les campagnes (réalisa- teurs Jean Tedesco et Atlantic Film); leur longueur est de 330 mètres dont 200 de dessins pour la distribution urbaine et de 250 mètres dont 50 dessinés pour la distribution rurale. J. Turqiuin. Ciné 16 sonore 13 <^"SJ Prochainement... Le Projecteur 1 6 sonore GALLUS LICENCE HUC à défilement continu NE DÉTÉRIORE PAS LE FILM Une production des |[JSINBS (^TLW& Mécanique et Optique de haute précision AGENT GÉNÉRAL POUR LA VENTE : STUDIO TAP ON I E R 12, RUE DE LA PAIX, PARIS, — Téléphone: OPÉRA 69-33 _J XX LE PETIT FORMAT LA FEDERATION NATIONALE DES USAGERS DU CINEMA EDUCATIF RECLAME DES FILMS D'ENSEIGNEMENT Nous publions ci-dessous les vœux émis par la Fédération Nationale des Usagers du Cinéma Educatif. Cette société souhaite que l'Etat consacre une plus (fraude partie de ses crédits aux films d'enseignement, l'ef- fort de ce dernier portant surtout jusqu'ici sur l'équipement en appareils. PREMIER VŒU La Fédération Nationale des Usagers du Cinématographe Educatif ayant constaté : a) Que le développement du cinéma édu- catif et d'enseignement est gravement com- promis par le manque de films convenable- ment adaptés à cet usage et par la qualité souvent insuffisante de ces films; b) Que la presque totalité des crédits affectés au cinématographe éducatif est consacrée aux subventions pour achats d'appareils de projection cinématographi- que, les achats et locations de filins étant presque entièrement laissés à la charge et à l'initiative des cinémathèques, des insti- tuteurs et des collectivités scolaires; c) Que la nécessité de se procurer des fonds pour achats et locations de films peut pousser les éducateurs à l'organisation de séances dites récréatives, mais où la préoc- cupation de faire des recettes substantiel- les peut nuire au caractère éducatif et dé- sintéressé de ces séances et, en tout cas, gène leurs animateurs dans le désir qu'ils ont de ne pas faire sortir l'école et la post- école du rôle qu'elles doivent jouer dans l'éducation populaire; d) Qu'il n'y a aucune raison pour que l'aide financière de l'Etat aille aux appa- reils de projection cinématographique plu- tôt qu'aux films et qu'au contraire il semble que ces derniers devraient être plus parti- culièrement l'objet de l'attention des Pou- voirs publics puisqu'ils constituent la par- tie « culturelle » du cinématographe, celle qui importe le plus et qui, en définitive, coûte le plus cher et a le plus besoin de subvention; e) Que, par suite de la pénurie de films, beaucoup d'appareils de projection cinéma- tographique achetés avec l'aide de l'Etat sont utilisés rarement ou même pas du tout, ce qui constitue un gaspillage, les fonds publics étant dépensés sans qu'une utili- sation correspondante en soit pratiquement' faite; Emet le vœu : Que, à l'avenir, les crédits affectés dans le Budget de l'Etat au Cinématographe Edu- cateur soient presque entièrement affectés à l'achat de films éducatifs et d'enseigne- ment nouveaux, et à la production de films d'enseignement réalisés sous le contrôle officiel. DEUXIEME VŒU La Fédération Nationale des Usagers du Cinématographe Educatif ayant constaté : a) Que, depuis la circulaire ministérielle du 8 Octobre 1935 accordant des subven- tions aux appareils muets et sonores de for- mat 35""" et 16""", le cinéma scolaire et post-scolaire ne s'est pas très sensiblement développé, en dépit de ce qu'on attendait; b) Que, plus d'un an ei demi après l'oc- troi des subventions aux appareils de 16n"n, les films sonores de 16""" utilisables par l'école et la post-école n'existent encore qu'en très petit nombre sur le marché français et qu'on ne sait pas s'il en existera suffisamment dans l'avenir, même dans plusieurs années; c) Que, au contraire, il exige une très abondante collection de films muets et so- nores, utilisables pour la post-école et l'école, dans les autres formats réduits et que, dans ces derniers formats, les films sont moins chers, à durée égale, en muet et en sonore, à la vente et à la location, que les films de format 16""". Emet le vœu : Que la circulaire ministérielle du 8 Oc- tobre 1936 (enseignement primaire, 3me Bu- reau), soit complétée par l'extension aux anoareils pour projection animée muets, sonores et parlants de tous les formats ré- duits du bénéfice des subventions accordées aux appareils de format 16""". LE PROJECTEUR 16 M. S ERICSSON LE MIEUX CONSTRUIT LE PLUS ROBUSTE LE PLUS LUMINEUX LE PLUS PRATIQUE Département Cinéma, 1, rue Rossini, Paris (9e) — Provence 12-93 SONORE L'ANNUAIRE INDISPENSABLE Ce guide précieux du Cinématographiste paraît depuis 1922 Nous disposons encore de quelques volumes de l'édition 1936-1937 Pris à notre Bureau -S© fr. France, franco 4*5 fr. Etranger, franco WO fr. Compte Chèques Postaux 340.28 Veuillez noter que l'édition 1937-1938 paraîtra fin Octobre 1937 Dans votre intérêt et celui de vos clients, j n'attendez pas pojr nous envoyer la documenta- tion qui vous concerne. Merci d'avance. ECRIVEZ DES AUJOURD'HUI A L'ANNUAIRE LE TOUT-CINEMA 19, Rue des Petits-Champs PARIS- Ier Téléphone: RICHELIEU 85-85 LE CYCLOPE Pro|etie tojs les films sonores de 3 5 m ni Couvre a 25 mètres un écran de 4 m. 3 m. Sa lampe équivaut un arc de }o ampères Son carter unique contient 1 600 mètres de film Sa sonorité remplit une salle de 1000 places Est pourvu de nombreux dispositifs de sécurité Se démonte en 5 minutes pour le transport Ne consomme que 1 200 w. soit 10 amp. a 1 10 V. Ne mesure que o m. 97 de haut et pèse 97 kgs. Ne nécessite aucune installation C est un ''tout complet en lui-même Construit p.ir : A. CHARLIN Société à responsabilité limitée aj Capital de 800.000 Francs 181*>is, ROUTE DE CHATILLON, MONTROUGE (Seine) Téléphone ALESIA 44-00 JL 324 rXXYXXTXXYY^XgYXYXXXXXl CIME RAPHIE SE VENTE DE FILMS ■ D'un commun accord entre les Socié- tés Paris Film Production et Réalisa- tions d'art Cinématographique, il a été convenu due Paris Film Production •enrend — à dater de ce iour — la vente à Pétranger de ses deux films : Pépé le ™.oko et Marthe Richard, et. en consé- quence, MM. les acheteurs sont priés de s'adresser directement à la Société Paris Film Production, 79, Champs-Elysées, Paris 1 R. A. ('.., organisme de ventes à l'étran- ger des Réalisations d'Art cinématogra- phique, nous informe qu'il a la vente mondiale exclusive pour les films sui- vants : Jennu, de Marcel Carné. Le Puritain, de Liam O'Flahertv. La Grande Illusion de Jean Renoir. La Marseillaise, de Jean Renoir. VOLEUR DE FESWRŒS 1 La Société Transat Film, 29, rue de Marhman. à Paris, tient à signaler au'elle est seule titulaire des droits d'adaptation cinématogranhiaue mondiaux du célèbre roman de Pierre Frondaie, intitulé Le VoIeur.de Femmes et mie iuscm'à présent aucun engagement n'a été pris par elle concernant la cession de ces droits ou ia production de cette œuvre. (Communi- qués.) CHEZ LES INGÉNIEURS DU SON Conférence sur la sensitométrie La deuxième séance s'est ouverte sous la "•"•ésidence de .M. Paul Montel devant une nombreuse assemblée. M. L.-P. Clerc, em- pêché, s'est excusé de n'avoir pu y assister. M. Montel, dans une brillante improvisa- lion, a tout d'abord précisé le but et l'inté- rêt de ces conférences, puis il a émis le vœu d'une réussite complète. Après avoir remercié M. Monte! pour l'aide qu'il veut bien leur apporter, notre sympathique secrétaire, Robert Ivonnet, a donné la parole au conférencier, notre camarade et ami André Charles. Ce dernier a exposé avec une précision digne des chaleureux applaudissements qui ont accueilli sa péro- raison les principes fondamentaux de la sensitométrie; il a donné en outre les caractéristiques des appareils de mesure qui découlent de l'application de cette science. La discussion générale s'est aiguillée vers les appareils de mesures. Sont notamment intervenus : MM. J. Beudin, P. Bouche!, P.. Ivonnet, I. Landau, P. Montel, E. Pe- naud, A.-P. Richard, etc.. Cette discussion a montré qu'il serait nécessaire de traiter à nouveau la question des appareils de mesure, mais du point de vue travaux de recherche. Les instruments utilisés dans les studios et usines de tirage, dont il avait été question dans la conférence, n'étant con- çus que pour des besoins industriels. |l!!llll!llllllll!!llll!lllllllllllll!!llllll!lllllllll!lii>illl!lllllllillllllllllllllllll>| | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | Iles ROIS m SPORT I Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Angèle, en version intégrale, vient d'être projeté à Paris pour la première fois avec grand succès au Lutetia Pathé. .XIXXXIXIXXX1 Le film sur la Yie du Colonel Lawrence est définitivement abandonné La réalisation du film qui devait dépein- dre la vie du colonel Lawrence Révolte dans le Désert vient d'être abandonnée pour la seconde fois. On sait que ce film devait d'abord être tourné par Zcltan Korda pour London Film. Après de longs préparatifs et plusieurs se- maines de prises de vu.es en Arabie, le film fut arrêté. Récemment la Compagnie de Production de Robert Kane pour 20tl Century Fox acquit les droits de ce film ainsi que ceux de Cyrano de Bergerac, éga- lc nient abandonné par la London Film. La réalisation de Révolte en Arabie fut repri- se scus la direction de Harold Schuslcr, le réalisateur du film en couleurs d'Annabel'a Wings of the Morning (La Baie du Destin). Nous apprenons que la réalisation vient d'être définitivement abandonnée et l'on dit que cet arrêt serait dû cette fois à une intervention du gouvernement Britannique. Harold Schuster prépare actuellement un nouveau film dont la vedette sera Annal bella pour laquelle ce sera le troisième film tourné en Angleterre depuis un an. EN PLEIN MOIS DE JUIN MARIVAUX DIMANCHE 20 JVIK cl HÀaAX&è, 101.060 FRANCS APHIE TTTTTTXTYTTTî CIM ANALYSE ET GK IgUE DES xrxxxxxxxs FILMS Femmes mèdie dramatique ine : Franco-polonai iliration : Bernard-Roland. Dialogues : Roger Ferdinand. > iprétation : Henri Rollan, me huit cl. Jadzia An- an Dax, Raymond U>t. c rateurs: lVi7/y et Maillerait. Production : Les Films Spar- tion : Les Films Marcel l'a- ynol. CARACIfcRE DU FILM. — Sur une situation diamatique -iirale et forte, M. Bernard- Roland a bâti un film émou- vant en maints endroits, au au rythme peut-être un peu lent, mais dont les images t parfaitement mises en e. Quant aux dialogues, nés Roger Ferdinand, ils contribuent à la parfaite te- nue d'un ensemble constam- ment intéressant malgré quel- ques petites imperfections de détail. SCENARIO. — Un industriel • ■ i>i ofondément sa femme, célèbre avocate. Ce- lant, au cours d'un voyage, (luit une jeune fille 7, rue Claude-Masse à La Rochelle. Première insertion : Charente-Infé- rieure, !) Avril CINEMA REX, à Périgueux (Dordo- gne), :!(), rue Gambetta. Vendeur : Clergue. Acquéreurs : Mme Courrèges et M. et Mme Tardy. Oppositions : au siège du tonds vendu, rue Gambetta, Périgueux. Première publication : Avenir de la Dordogne, 13 avril. 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Leni Hiefenstahl à Paris Pierre Autre. L'ouverture du Congrès au Havre. La Chambre Internationale fait appel ci tous les pays M. Ç.-R. Le Gala de la Cinémathèque française ci la Cité Universitaire Lucie Derain. Le concordat G.F.F.A. devant le tribunal. Le Congrès catholique du cinéma s'est ouvert jeudi 5 juillet. M. Martinelli est réélu à la présidence ae l'Union des Artistes Gilberle Turquan, Quatre films français désignés pour la Bien- nale de Venise. Simone Simon à Paris. Georges Rigand part pour Hollywood.. Le travail dans les studios ' Lucie Derain. Analyse et critique de films. Présentations éi Paris. Petites annonces. Premier tour de Manivelle ^-vgf 'sr « LA IF ENQUETE de GREY sera distribué par LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées. — PARIS Tél. : Elvs. 60.00 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8e) Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO LES FILMS <«*» \\\\ l/i tmn R 1ï 36, Avenue Hoche Paris (8 ) C»rnot 30-2 50-22 Adresse leléRraphiquf JESTICFILM PARIS 'ptmàXMIiïSSlB 1 bis, rue Gounod, Paris (17e) Téléphone : YVag. 47-30 g 4 «fi RFRfcV* 0 TELEPH 0 MR 0 TtLÉG. 0 ElYSEf 81-31 ASIMAMBERt ET LA SUITE 0 PARIS 0 8, rue Catulle-Mendès Paris (17e) Tél. Gai. 51-81 et suite 79. Champs-Elysées Adr. Télégr. PARIFILM PARIS F* I L— NI Téléphone: PRODUCTION Balzac 19_45 LES FILMS Marcel Pagnol 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 5b l/?Vr*J^% CONTROLES AUTOMATIQUES 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) Téléphone : Balzac 47-95 Ch.Jourjon Pari/ À ÉPINAy-4-*eWl !l!!i!3 DAM) 15 HUE keTangeb xixf j TtL.BoT75.0405 f \ LES FILMS DERBY PRESENTENT PIERRE FRESNAY VIVIANE ROMANCE JEAN-LOUIS BARRAULT DANS UN FILM DE JEFF MUSSO ' LE PURITAIN * de LIAM O'FLAHERTY DÉCOUPAGE ET DIALOGUES DE L'AUTEUR AVEC ALMAMOREL FREHEL LUDMILLA PITOËFF ALLA DONELL ROSITA MONTENEGRO GENEVIÈVE SOKYA MARCEL VALLÉE PITOUTO C H A R B L AY GEORGES FLAMANT MARCEL DELAITRE LÉON BARY PIERRE LABRY JEANTISSIER ET B O U C O T AVEC MADY BERRY ET ALEXANDRE RIGNAULT Prises de vues : CURT COURANT Décors: PIMENOFF e\ HENESSIER DIRECTEUR DE LA PRODUCTION : ARMAND SIOSSIAN VENTE EXCLUSIVE A LETRANGER FRANCE CONTINENTALE à Réalisations d'Art Cinématographique films derby § 19, RUE DE LISBONNE, - PARIS ' Téléphone: LABOXDE 85-84 40' RUE DU COUSEE' PAR'S <*> Adresse Télégraphique : REARTCINE-PARIS Téléphone : ELYSEES 53-00 ^ Distribué en Belgique par les FILMS ATOS, 29, Boulevard Botanique, Bruxelles rTYT^rTYIXIIYXXXTXXXXXXl CINE*flmni£R/\PHIE r£VUKjse ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE CONGRES INTERNATIONAL PARIS - 1937 Nous saluons affectueusement, à l'heure de leur départ de Paris, les quatre cents congressistes étrangers, représentant officiellement dix-sept pays, qui ont pris pari aux délibéra- tions du Congrès International du Film. Nous adressons également à nos confrères de la Presse cinématogra- phique qui ont assisté aux séances de la Fipresci, au nombre de cent, repré- sentant quinze pays, nos vœux de prospérité pour les journaux qu'ils ré- digent et qu'ils animent de leur esprit dévoué au progrès de notre Cinéma universel. On dh que tous les Congrès se res- semblent. Nous espérons que tous ces camarades de travail qui nous quit- tent aujourd'hui emportent de leur court séjour près de nous le sentiment de la paisible et franche liberté dans laquelle vivent les hommes du métier cinématographique en France. Nous espérons que le souvenir du Congrès de Paris 1937 sera pour eux l'un des meilleurs parmi les brillants « mee- tings » qu'organisent avec une si char- mante émulation les diverses sections nationales, dans la suite des années. On trouvera, dans le présent nu- méro, les premières informations sur le travail réalisé par les diverses Commissions des deux Congrès. Le temps nous a manqué pour réunir, dans cette édition un peu hâtive, les textes très intéressants qui ont été élaborés. Nous les publierons dans notre prochain numéro, qui prendra> de ce fait, une assez grande importance. P.-A. HARLÉ. PREMIERS APERÇUS SUR LE CONGRÈS Le Congrès qui se tint à Paris, au cours de ce.ie semaine, est réellement un très grand événement pour l'industrie du ciné- ma français. C'est, en effet, la première fois depuis l'existence du Cinéma, qu'une manifestation aussi importante se déroule dans nos murs. Quatre cents personnalités représentant les industries cinématographiques de dix- sept pays, à savoir : Allemagne, Belgique, Italie, Yougoslavie, Luxembourg, Norvège, Autriche, Pologne, Suède, Suisse, Espagne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Indes, Japon et Roumanie ont répondu à l'appel de la Chambre Internationale du Film. Cette importance n'a nullement échappé aux pays angio-saxons, lesquels, il y a quinze jours à peine, avaient opposé un non catégorique aux invitations lancées par la C.I.F. A la veille du Congrès, revenant sur leurs décisions, la Grande-Bretagne s'est fait représenter par M. Neville Kearney et l'organisation Hays a autorisé son repré- sentant, M. Harold Smith, à participer aux travaux du Congrès, notamment à ceux de l'exploitation qui préoccupent particuliè- rement les milieux du film américain. Nous nous empressons de dire que les délégués français ont vu avec une satisfac- tion évidente ce changement de la politique de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis et, pour de nombreuses raisons, ils seraient désolés si ce bon début devait rester sans lendemain. A l'heure où nous mettons sous presse, les différentes commissions du Congrès ter- minent leurs travaux. Nous publierons donc l'ensemble des vœux dans notre prochain numéro. Ce léger recul nous permettra de juger d'une façon saine et objective la portée des décisions prises. Dès à présent, tout permet de croire que ces décisions sauvegardant des intérêts di- vers, seront d'un ordre très vaste et ayant trait notamment à des questions de droits d'auteurs, questions juridiques, questions économiques, concernant l'échange des filins au point de vue physique; bref, des questions intéressant tous les pays. Bien entendu, on reviendra également sur la question favorite de la délégation alle- mande : celle qui consiste «à lutter contre les films dits de haine, afin que le Cinéma serve mieux encore le rapprochement des peuples ». Il est très compréhensible qu'au cours d'un congrès réunissant plus de 400 délé- A Rabat pendant que l'on tournait L'Escadrille, mise en scène de Mercanton gués, on ne puisse retenir que des lignes générales. Les problèmes précis et pratiques étant résolus ultérieurement par le Comité exécutif de la Chambre Internationale du Film. Le programme très chargé du Congrès se déroule avec ordre et exactitude. Les organisateurs se trouvent à la hau- teur de leur délicate et très difficile tâche que certaines autorités, celles de l'Exposi- tion, par exemple, n'ont pas toujours faci- litée. Nous espérons que l'industrie saura se souvenir des magnifiques efforts déployés par M. Georges Lourau qui, avec discrétion et modestie, a abattu un travail de géant, MM. Henri Clerc, Chollat, Métayer et Bay- mond Lussiez, sans oublier MM. Aboukaya, Bené Vincens, Chassaing, Arys et tout le secrétariat de la Confédération. Nous regrettons un peu que nos très sympathiques et actifs dirigeants aient eu une légère tendance à s'effacer pendant ce Congrès. II faut tout de même que l'on sa- che que l'organisation du Congrès et des réceptions qui viennent de se dérouler sont l'œuvre de la seule industrie privée fran- çaise et que les Pouvoirs publics ne sont pour rien dans cette manifestation. A ce propos, nous déplorons vivement ([uc, sauf à la séance de clôture, tous les personnages officiels se soient fait seulement représenter, alors que leur présence effec- tive était promise. Les efforts des industriels français méri- taient mieux que cela ! — M. Colin-RevaL ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIt SE La M. Georges LOURAU Président de la Chambre Internationale du Film Réunion plénière du Comité exécutif et du Conseil d'Administration Chambre Internationale du Film de h La séance est ouverte à 10 h. 30, sous la présidence du Professeur Dr Lehnich, Pré- sident de la Chambre Internationale du Film, qui souhaite la bienvenue aux con- gressistes. Lecture est donnée du rapport biennal à présenter par le Conseil d'administration à l'Assemblée générale. Le Comité établit ensuite l'ordre du jour de l'Assemblée générale et examine le rap- port budgétaire concernant l'exercice par- tiel du 1er octobre 1936 jusqu'au 30 juin 1937. On procéda ensuite au renouvellement du Conseil d'Administration. Sont nommés : Allemagne : Professeur Dr Lehnich. MM. Mevdam, Pflughaupt, Scheffler. Belgique : MM. Klaes, Ridelle, Klaesen. France : MM. Chollat, Lourau, Lussiez, Métayer. Italie : MM. Liverani, Scherma, Lom- bardo, de Feo, Roncoroni, Monaco, Castel- lani, Paulucci. Autriche : Dr Pilzer, MM.Ismelski, Hauer. Luxembourg : M. Thill. Tchécoslovaquie : MM. Havel, Holl- mann, Hokoum. Pologne : M. Ordynski. Suède : M. Andersson. Danemark : M. Davidsen. Finlande : M. Ranniko. Hongrie : MM. Bornemissza, Morvay. Suisse : M. Lang. Le Comité exécutif fut ensuite constitué comme suit : Allemagne : Professeur De Lehnich, M. Meydam. Belgique : MM. Klaes, Ridelle. France : MM. Lourau, R. Lussiez. Italie : MM. Roncoroni, Paulucci. Autriche : Dr Pilzer, M. Hauer. Tchécoslovaquie : MM. Havel et Leiser. La présidence de la Chambre Inter- nationale du Film revenant statutaire- ment à la France, M. Lourau, sur la pro- position de la Délégation française, fut élu Président à l'unanimité. Les Vice-Présidents qui, avec le Pré- sident, sont membres de droit de tou- tes les Commissions sont : MM. le Pro- fesseur D Lehnich (Allemagne) ; Ronco- roni (Italie); Havel (Tchécoslovaquie). Le Comité confirma ensuite les droits con- cédés au Comité exécutif par le Conseil d'administration, conformément aux réso- lutions de Paris, du 7 novembre 1935, comme également valable jusqu'en 1939. 11 désigna ou confirma ensuite les diver- ses Commissions de la C.I.F. (Commission juridique, Commission d'économie cinéma- tographique, Commission de films culturels et éducatifs) jusqu'en 1939. Le Comité choisit les membres qui repré- senteront la C.I.F. au sein de la Fédération Internationale des Sociétés d'Auteurs pour examiner le problème des droits d'auteurs au Cinéma. Sont désignés : MM. Lussiez (France), Ruzkowski (Pologne), Havel (Tchécoslova- quie), Piamonti (Italie), Korets (Autriche), Correll (Allemagne), Roeber (Allemagne). On enregistre ensuite l'affiliation de la Chambre Syndicale Cinématographique des Indes à la C.I.F. Puis rapport fut donné de l'action entre- prise pour gagner de nouveaux membres à la C.I.F. La Grande-Bretagne répondit qu'elle exa- minait la question. M. Hays, au nom des Etats-Unis d'Amérique, qu'il était prêt à coopérer avec la C.I.F., mais que pour l'ins- tant, il réservait l'adhésion définitive; le Japon qu'il envoyait au Congrès un délé- gué officiel chargé de demander l'affiliation. Sur proposition de M. Ordynski (Pologne), il fut décidé que le prochain Congrès se LIIIIITTIIIITTTTTITTTTT-! tiendrait en Italie, à Rome, en avril 1939. Le Comité a rendu compte des satisfac- tions données à la C.I.F. par le Comité d'Organisation de l'Exposition Internatio- nale d'Art Cinématographique de Venise 1937. Le Comité exécutif remercia le comte Volpi, Président de la Biennale de Venise pour l'accord de coopération. En vertu d'une résolution prise à l'una- nimité par son Comité exécutif, la Chambre Internationale du Film a adressé au Comité International Olympique la demande sui- vante : « La Chambre Internationale du Film émet le vœu que le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques comprenne, à l'avenir, aussi le film aux Concours d'art olympique. La Chambre Internationale du Film prie de vouloir couronner les meilleurs films fai- sant la gloire de l'idée sportive par des médailles analogues à celles destinées à l'architecture, aux arts plastiques, aux arts graphiques, à la musique et à la littéra- ture. ■» A la fin d'une correspondance étendue à ce sujet, le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques a répondu en date du 17 juin de cette année, comme suit : « J'ai l'honneur de vous informer que le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques, lors de sa dernière réunion de Varsovie, a résolu de ne pas créer une section film dans le cadre des Concours artistiques olympiques, mais de créer une médaille olympique, pareille aux médailles d'alpi- nisme et d'aviation. Cette médaille sera at- tribuée tous les quatre ans, commencé en 1940, au « meilleur film technique faisant la propagande du sport. » « Le Comité exécutif du Comité d'Orga- nisation Olympique se mettra en rapport avec la Chambre Internationale du Film pour organiser ce concours et pour désigner le jurv qui sera chargé d'attribuer cette médaille. » L'unanimité se fit ensuite sur la nécessité, dans chaque pays, d'éviter que certains films portent atteinte à l'honneur des na- tions et excitent les peuples les uns contre les autres. DERNIERE HEURE Les PRINCIPALES DÉCISIONS du CONGRES Voici, résumées brièvement, les décisions du Congrès, contenues dans le rapport tu par M. le Dr Lehnich, au cours de la séance de clôture qui eut lieu jeudi soir, à 18 heu- res, dans la salle annexe du Pavillon du Cinéma, sous la présidence de M. Jean Zay, ministre des Beaux-Arts. Les textes officiels, définitivement mis au point, seront publiés dans notre prochain numéro. Le Congrès s'est prononcé pour : 1. Le libre échange de films culturels et d'éducation; 2. L'importation temporaire de trois mois dans tous les pays, afin de faciliter l'échange des films de spectacle; 3. La création d'un tribunal international et d'un bureau s'occupant des questions ju- ridiques (gages et nantissements); 4. La création d'une base d'archives in- ternationales et d'un bureau de statistiques; 5. Pour la collaboration avec la Biennale de Venise et le Comité des Jeux Olym- piques; 6. Pour le principe de la limitation des salles; 7. Pour la limitation de la concurrence commerciale des appareils de petits for- mats, en n'autorisant la transformation des filins de 35 m/m en 16m/m ou autres qu'après trois années d'exploitation; 8. Pour la création, dans tous les pays, d'archives cinématographiques conservant les films d'enseignement, de même que les meilleurs films artistiques. La création d'un fichier central facilitera l'échange de ces films; 9. Pour que, dans tous les pays, le film soit considéré par les Gouvernements res- pectifs comme marchandise privilégiée en ce qui concerne la question des devises. Le Congrès s'est, en outre, prononcé : a) Sur la question des Droits d'auteurs; b) Sur le film en couleurs qu'il n'estime réellement commercial que lorsque ses prix de revient ne seront pas supérieurs aux prix actuels. Enfin, le Congrès a, une fois de plus, pris la résolution d'empêcher la production et la diffusion de films pouvant porter at- teinte au prestige d'un pays. Le prochain Congrès international se tiendra à Rome, en 1939. Au cours de la séance de clôture, prési- dée par M. Jean Zay, ministre de l'Educa- tion Nationale et des Beaux-Arts, la prési- dence de la Chambre Internationale du Film a été transmise à M. Georges Lourau. V! La soirée de clôture, au Pré-Catelan, réu- nissant près de 500 convives, a été une éclatante réussite. Marcel Colin-Reval. «■ rXXXXXTXXXXXXYXXXXIXXXi; CJINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Démission de M. J. Demaria comme Président de la Confédération Générale do Cinéma français M. J. Demaria devant prolonger son séjour aux Etats-Unis de plusieurs mois encore a donné sa démission comme Président de la Confédération Générale du Cinéma. Par déférence, la Confédéra- tion a décidé de ne nommer le nouveau Président que dans trois mois. Pendant ce temps, la présidence sera assurée à tour de rôle par les quatre Vice-Prési- dents : M. Lussiez en juin; M. Lourau en juillet; M. Chollat en août; Et M. Métayer en septembre. La Délégation française au Congrès La délégation française au Congrès In- ternational du Film, désignée par le Co- mité de la Confédération se compose de tous les membres des Conseils des quatre associations de la Confédération auxquels sont adjoints : MM. Aboukaya, directeur de la Confédération, M* Levêque et Me Mirât, conseillers des producteurs, et M. Fran- çois Hepp, spécialiste des questions de droits d'auteurs. II a été demandé à M. Georges Lourau d'accepter la conduite de la délégation fran- çaise et l'Assemblée des producteurs a donné son adhésion. Les membres de la délégation française aux différentes commissions sont : Economie cinématographique : MM. A. Kamenka, Frogerais, Perrin, Henri Ull- mann. Films éducatifs et culturels : MM. Chollat, de Hubsch, J.-C. Bernard, Borderie; adjoint, conseiller technique : M. J. Benoit-Lévy. Commission juridique : MM. Lussiez, Mé- tayer, Lucien Masson, André Aron, Bern- heim; adjoints, conseillers techniques : M" Levêque, Me Mirât, M. François Hepp. L'Inauguration du Palais de la Lumière et l'Ecran de 600 m. A l'Exposition, le Cinéma est enfin à l'honneur. Une assistance très brillante, d'au moins 1.500 personnes, a assisté à l'inauguration du Palais de la Lumière, si- tué en face de l'Ecole Militaire. Le Cinéma en plein air constitue un des clous de l'Exposition. En effet, la projection se fait sur un écran de (50 ni. de large et de 10 mètres de haut. Les effets panoramiques ainsi obtenus grâce au système de l'hypergonar du Professeur Chrétien, sont remarquables. Le film panoramique de Jean Tedesco : Au fil de l'Eau, a été chaudement applaudi. Tous nos compliments aux ingénieurs de la C.P.D.E. qui ont réalisé cette installa- tion hardie qui fait la plus grande propa- gande pour le Cinéma. — M. C-B. COMPLÈTE CHEZ LES PRODUCTEURS M. GEORGES LOURAU, Président La Chambre Syndicale de la Produc- tion de Films communique: Une Assemblée générale de la Cham- bre Syndicale Française de la Produc- tion de Films a été tenue à son siège so- cial, 39, avenue Victor-Hugo, à Paris, le Ie' juillet 1937 et a enregistré l'adhé- sion de 22 membres nouveaux, Produc- teurs, Editeurs, Exportateurs. L'Assemblée a également procédé au renouvellement du Conseil d'Administra- tion dont le Bureau est dorénavant com- posé comme suit : Président : M. Georges Lourau; Vice-Présidents : M. Alexandre Ka- menka, M. Lucien Masson, M. J.-B. Chas- saing; Secrétaire général : M. Arys Nissotti; Secrétaire général adjoint : M. Henri Ullmann; Trésorier : M. Edmond Ratisbonne; Trésorier adjoint : M. Raymond Artus. LENI RIEFENSTAHL est venue officiellement présenter à Paris ses deux Films « Autour du Film sur les Jeux Olympiques 1936 » et « Le Triomphe de la Volonté » La grande artiste et metteur en scène al- lemande, amie intime d'Adolf Hitler et du Dr Goebbels, Leni Biefenstahl, vient de passer plusieurs jours à Paris où, à la veille du Congrès International du Film, elle est venue présenter elle-même deux de ses films. C'est au cours d'une soirée organisée par la Beichsfilmkammer, vendredi dernier, dans la salle du Pavillon du Cinéma de l'Expo- sition, que nous fut présenté, après un dis- cours d'accueil du Dr Lehnich, le premier de ces films : Autour des travaux effectués pour le film des Jeux Olympiques 1936. Ce film est un passionnant documentaire nous montrant comment Leni Biefenstahl a réa- lisé son film sur les Jeux Olympiques. Ce film, pour lequel 400.000 mètres de films ont été tournés, ne pourra pas — on le con- çoit — être prêt avant la fin de l'année. D'après les images que nous avons vues, dans le film présenté l'autre soir, on peut s'attendre à un document comme on n'en a jamais vu encore sur les sports. Leni Biefenstahl, qui assistait à cette séance et à la réception qui suivit, fut chau- dement acclamée par la Presse Cinémato- graphique Française. Le lendemain, samedi à 18 heures, Leni Biefenstahl nous présentait dans la salle de Cinéma du Pavillon allemand de l'Expo- Une photo inédite du Chancelier Hitler entouré des deux chefs suorêmes du Cinéma allemand le Dr Goebbels et Mlle Leni Riefenstahl. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FB R/VPH1E SE rXXXXXXXXXXXXXXTXXXIXXTl sition — un film qui lui est cher : Le Triomphe de la Volonté, magnifique docu- ment cinématographique sur le Congrès nazi de Nuremberg en 1934. C'est la première fois que ces deux iilms sont présentés publiquement hors d'Alle- magne. Mlle Leni Riefenstahl a bien voulu nous recevoir dans le Palace voisin de l'Opéra où ede était descendue. Leni Riefenstahl est une femme sym- pathique, au visage éclatant d'intelligence, et dont les yeux dégagent un magnétisme auquel il est difficile d'échapper. Le premier mot de Leni Riefenstahl fut pour démentir les bruits qui avaient couru sur sa prétendue disgrâce. « Il y a quelques jours encore, Hitler et le D1 Coebbels assistaient à la pendaison de crémaillère de ma nouvelle maison de cam- pagne. » Et Mlle Riefenstahl nous donne la meil- leure preuve : des photos. Mlle Riefenstahl nous parle de son grand film sur les Jeux Olympiques de 193(5. La seule projection des scènes tournées a demandé plusieurs mois. Et le film monté ne sera pas terminé avant la fin de l'année. Mlle Riefenstahl es- père que ce film ne sera pas boycotté en Amérique comme le sont automatiquement toutes les productions réalisées en Alle- magne. « Mon film est chose uniquement spor- tive et internationale. La politique n'a rien à y voir. » Mlle Riefenstahl, dont le film préféré est La lumière bleue, nous parle de ses pro- jets. Quand le film sur les Olympiades sera terminé, elle compte revenir à des films dramatiques. Elle pense mettre en scène et interpréter Penthéstlée, une œuvre allemande sur les Amazones de l'Antiquité. Elle tournera peut-être aussi Loland, un opéra de Daher. Je demande à Leni Riefenstahl si elle a vu La Grande Illusion, et pourquoi le film est interdit en Allemagne. « On a dit que le film était anti-alle- mand. » Je promets à Mlle Riefenstahl que ceci est absolument inexact et je lui explique que toute la Presse Française — même d'ex- trême droite — a fait un accueil triomphal à ce film dans lequel il n'y a aucune ingé- rence politique. Mlle Riefenstahl, qui est une grande ar- tiste et qui sait juger les choses, m'a pro- mis d'aller voir le film. Mlle Riefenstahl se dit très heureuse de son séjour à Paris qu'elle n'avait pas visité depuis longtemps. Elle espère surtout que les relations en- tre la France et l'Allemagne — cinémato- graphiques et autres — ne feront que s'amé- liorer. — P, Autre. M M. Jean Rodels, directeur de l'Agence Rodels, 8, boulevard Charlemagne, Oran, nous informe qu'il sera de passage à Paris du 10 an 2(i juillet prochain, Hôtel Corona, Cité Bergère. L'OUVERTURE du Congrès International au Havre Mardi matin, un train spécial a amené les 400 congressistes du Film et de la Presse cinématographique au Havre, à bord de Normandie, où a eu lieu l'ouverture du Congrès. Ce fut un tour de force d'organi- sation dont il faut féliciter la Compagnie Générale Transatlantique, car Normandie, arrivée la veille repartait le lendemain. Dans la magnifique salle du paquebot, M. Henri Clerc, Commissaire général du Congrès, prononçait le discours de l'ouver- ture du Congrès, puis suivit le discours du Dr Lehnich que nous publierons dans le prochain numéro. ,. Puis, au nom de la Fédération Interna- tionale de la Presse, et de l'Union Interna- tionale de la Presse filmée, M. Jean Chatai- gner exprima des vœux qui furent très applaudis. Enfin, le représentant de M. Jean Zay, après avoir annoncé que le ministre travail- lait activement avec M. Renaitour (sic), à un projet de réorganisation du Cinéma, dé- clara le Congrès International ouvert. Des télégrammes furent envoyés au Pré- sident de la République, au Président du Conseil, à M. Goebbels, que l'on félicita de la réussite du Congrès de! 1935, et à M. Al- fieri qui organisera le Congrès de 1939. La Chambre Internationale fait appel à tous les pays Au cours de la réception de la presse par les membres du Congrès International, le D' Lehnich, Président de la Chambre In- ternationale du Film a fait une déclaration très nette quant à la position de cet orga- nisme. « On nous adresse souvent le reproche, s'écria le Dr Lehnich, que la Chambre In- ternationale du Film est un organisme à part. Ceci est inexact. La CI. F. fait appel à toutes les nations; non pas seulement aux pays européens, mais aussi à l'Amérique. La Chambre Internationale n'a aucune mauvaise intention à l'égard du film améri- cain. Bien au contraire; nous souhaitons de tout :œur de voir l'Amérique collaborer avt<: nous. Il y a encore trop de problèmes qui nous sont communs et que seule une collaboration franche et sincère peut ré- soudre. » Au cours d'une interview, le Dr Lehnich nous a déclaré en outre : « Je comprends parfaitement que l'Amé- rique et la Grande-Bretagne aient réservé leurs décisions. Ces pays désirent nous voir à l'œuvre; ils veulent être fixés sur les in- tentions des hommes qui se trouvent à la tète de cet organisme. Personnellement, je suis certain que la Chambre Internationale ne pourra se déve- lopper qu'avec l'adhésion de l'Amérique et de la Grande-Bretagne. » Le Gala de la "Cinémathèque française" à la Cité Universitaire Pour sa première séance solennelle, La Cinémathèque Française me pouvait rêver plus belle assistance que ceLe qui s'était réunie mardi soir 6 juillet, dans la très élé- gante salle de la Cité Universitaire Les plus grands comédiens, des éditeurs, des producteurs, des metteurs en scène cé- lèbres, et l'un de ceux qui ont fait du ciné- matographe un spectacle artistique, le créa- teur même du film-spectacle : Méliès, étaient venus consacrer la première séance de la Cinémathèque Française, ; organisée par la Fipresci, avec le concours de Cinémonde. Le dévoué André Robert, Henri Langlois et Georges Franju avaient mis au point un magnifique programme de films primitifs dont la beauté, la conservation, l'intérêt furent éclatants. On vit entre autres un film délicieusement ironique de Méliès : Le voyage au Pôle, deux films coïoriés de Zecca, un dessin animé, le premier dans le monde, du méconnu Emile Cohl, ainsi qu'une judicieuse histoire, des débuts du ci- néma de Grimoin-Sainsonfqui permit de ren- dre hommage à tous les .pionniers: Marey, Grimoin-Samson, • Demény, Reynaud, le Le Concordat "Pathé Cinéma" Les actionnaires sont Convoqués extraor- dinairement, le 26 juillet, en assemb'ée générale ordinaire pour «' délibérer sur le rapport du Conseil, les 'propositions con- cordataires, ainsi nue sur la démission et nomination d'administrateurs. grand Edison, qui ont préparé la voie triom- phale du Cinématographe de Lumière. On vit aussi des bobines de la Naissance d'une Nation, de Grifiith, du Vieux Manoir. de Potemkine, Jules César, film italien d'avant-guerre et dans les films plus récents: La mort de Siegfried, et enfin en terminai- son, la dernière bobine du film prépara- toire sur ies Olympiques d'été de Léni Rie- fenstabl, vision admirable, et le film sur la poste aérienne en couleurs, de Len Lye. Prod. : Cavalcanti-Grierson. Cette belle séance, qui était présentée par le spirituel Fernand Gravey, s'est dé- roulée en présence de M. Bullitt, ambas- sadeur des Etats-Unis, et des ambassa- deur de six pays adhérents à la Fipresci. Le succès de cecte manifestation prouve que la Cinémathèque Française a maintenant sa vie propre, et déjà son passé... Vivant du passé, elle prépare maintenant son avenir. Puisse l'attention des cinématographistes et des amis du Cinéma permettre à cet orga- nisme indispensable à un art comme le nô- tre, de continuer sa tâche utile. — Lucie De- rai n. Caisse Centrale de la Cinématographie A la suite de l'Assemblée générale du 22 juin 1937, qui en a modifié la composi- tion, le Conseil d'Administration de cette Roniété comprend actue''ement : MM. Paul Weill, Georges Lourau, Henri Chollat, Jac- ques Mathot Arys Nissotti, Lucien Masson et Marcel de Hubsch. Il fiiniiiiiiiiiiiiiiiiii: civ Le Concordat l f.f.À. devant le Trivial L'Affaire G. F. F. A. a pris à la troisième Chambre de la Cour une ampleur de plus en plus grande. Toute l'audience de samedi qui a duré de 12 heures à 18 heures, a été prise par la fin de la plaidoirie de M. Geor- ges Levèque, et cehes de Mes Baudelot et Thesmar pour la G. F. F. A. M. Lévèque a montré les opérations dolosives dont s'étaient rendu coupables les anciens admi- nistrateurs de cette société : distribution de dividendes fictifs, majoration d'actifs, augmentation de capital obtenu en dissimu- lant aux actionnaires l'état véritable de la société. Il a montré le caractère purement spéculatif de la fusion et a exposé le dan- ger que ferait courir à toute l'industrie la création d'un monopole tle fait, la consoli- dation d'une concentration « verticale » de la production, de la diffusion et de l'ex- ploitation contrôlée et dirigée par l'Etat. Il a soutenu que la vente des actifs de Gau- mont serait plus favorables pour les créan- ciers que l'homologatur d'un concordat qui reposait sur l'espérance de capitaux imagi- naires, le vote d'une loi nécessaire pour accorder le crédit de 50 millions envisagé paraissant impossible désormais. M" Baudeiot, avocat de la G.F.F.A., a défendu le concordat, n'a pas nié l'appui escompté du trésor public et a soutenu que derrière les syndicats et créanciers devait se trouver une maison étrangère désireuse d'acheter les salles Gaumont..., hypothèse que rien ne permet d'assurer. Samedi prochain, l'affaire continuera, et l'on attend avec quelque impatience les conclusions de l'avocat général qui a versé aux débats le rapport général contre les dirigeants de Gaumont anlérieurs à la li- quidation. De nombreuses personnalités du cinéma assistaient aux débats. L'arrêt ne sera rendu que fin juillet. RAPHIE SE LE CONGRÈS CATHOLIQUE DU CINEMA S'OJV.IRA LE JEUDI 15 JUILLET Le Congrès Catholique du Cinéma, orga- nisé par la Centrale Catholique du Cinéma et de la Radio, s'ouvrira jeudi prochain 15 juillet, au cours d'une réunion d'études qui aura lieu à 14 h. 30, en la Salle du Bon Con- seil, 20, avenue de Saxe. Le programme de cette séance est ainsi composé : « Notre façon de juger les films » , par le R. P. Roguot,, 0. P., Conseiller ecclésias- tique de la C. C. R. « La collaboration apportée au Cinéma par les Catholiques », par M. Oudet, pro- grammateur de l'Association Régionale de Lyon (Région Sud-Est). « Ce que les Catholiques attendent du Cinéma ». par M. le Chanoine Chevrot, Curé de Saint-François-Xavier. Le même jour, à 17 h. 30, aura lieu une réception dans tes salons de l'Hôtel Lute- tia, organisée spécialement pour créer un contact entre les dirigeants des Associations Catholiques de Cinéma d'une part, et les Producteurs, Distributeurs, et Membres de la Presse Cinématographique, d'autre part. Nous tiendrons nos lecteurs au courant de toutes ces manifestations,. — P. A. Marguerite Moreno, La Dame de Pique, devant la caméra Présentation de Gala de la Dame de Pique Mercredi 7 juillet, à 21 heures, àl'Olym- pia, avait lieu, au profit de la Mutuelle du Cinéma et de la Maison d'Orly, un grand Gala organisé par le Congrès du Film, et le principal « clou » de cette manifestation d'art et de charité était la présentation en grande première du film de Fédor Ozep : La Dame de Pique, adaptation de l'œuvre littéraire d'Alexandre Pouchkine. Le temps nous manque pour donner, dans ce numéro, la critique complète de ce film, qui représente l'une des œuvres les plus dé- licates et les plus accomplies qu'on ait tournées en France. La Dame de Pique possède une atmo- sphère de charme, d'étrangeté, d'émotion, quoique finement dessinée, et l'interpréta- tion est de premier ordre avec, en tête, Pierre Blanchar, ' dans un rôle de joueur passionné et d'amant éperdu, rôle où il semble dépasser sa puissante interprétation de Crime et Châtiment. Avec La Dame de Pique, le cinéma fran- çais et la General Production comptent une œuvre d'art qui les honore grandement. — Lucie Derain. i glIIIIIÏIIIIIIÏIITIIIIIl M. MARTINELLI EST RÉÉLU A LA PRÉSIDENCE DE L'UNION DES ARTISTES Le mardi 0 juillet, l'Union des Artistes a procédé, comme chaque année, au renou- vellement de son Bureau. Le dépouillement a donné les résultats suivants : Président : Martinelli; Vice-Présidents : Fernand Francell, Gas- ton Séverin, Duvallès, Raoul .Marco; Secrétaire général : André Burgère; Secrétaires adjoints : Mme Célia Clair- net, Jysor, Morot, Rocquevert. Trésorier général : Bélières. Trésorier adjoint : Pierre Darfeuil; Membres «lu Bureau : Jean Toulout et Lurville. Une modification a été apportée à la constitution du Bureau : le nombre des vice- présidents a été réduit de six à quatre, tan- dis qu'était augmenté celui des secrétaires, poste qui suppose des éléments susceptibles de déployer une plus grande activité. Ainsi que nous l'avions annoncé, le re- nouvellement partiel du Conseil syndical et de la Commission de contrôle de l'Union des Artistes avait eu lieu la semaine précé- dente. En ce qui concerne la section ciné- matographique, cinq membres ont été élus en remplacement des membres sortants, ce sont : Jean Galland et Charles Lamy (sor- tants), Henry Garât, Henri Marchand et René Lefevre. En consultant les résultats des élections dans les différentes sections : dramatiques, lyriques et cinématographiques, on constate une tendance générale à introduire au Con- seil syndical de l'Union des Artistes un grand nombre d'éléments nouveaux choisis parmi les jeunes. — G. Turquan. QUATRE FILMS FRANÇAIS DÉSIGNÉS POUR LA «AIE DE VENISE Nous avons annoncé dans notre nu- méro du 25 juin (page 74), que le Co- mité d'action artistique venait de pro- céder à l'établissement de la liste des films français proposés au Ministre des Beaux-Arts pour l'Exposition de Venise 1937. Ont été retenus : La Grande Illusion, de Jean Renoir; Les Perles de la Couronne, de Sacha Guitry; Un Carnet de Bal, de Julien Duvivier; Et Hélène, de Jean-Benoît Lévy. Ajoutons que ce dernier film vient de recevoir le visa de la censure italienne et sera distribué par Colosseum-Films, de Rome. VOLEUR DE FEMMES La Société Transat Film, 29, rue de Marignan, à Paris, tient à signa- ler qu'elle est seule titulaire des droits d'adaptation cinématographique mondiaux du célèbre roman de Pierre Frondaie, intitulé Le Voleur de Fem- mes, et que, jusqu'à présent, aucun engagement r.'a été pris par elle con- cernant la cesscon de ces droits ou la production de cette œuvre. (Com- muniqué.) Au Syndicat professionnel de Défense des Artistes et Artistes de Complément du Cinéma français AVIS Les membres du Syndicat Profession- nel des Artistes et Artistes de Complé- ment du Film Français, G5, Faubourg Saint-Denis, se réuniront en Assemblée générale le 13 juillet prochain, aux fins d'élection des membres du Conseil syn- dical de cette organisation. Les Artistes , du Film trouveront tous détails compté- \ mentaires au siège, de 16 à 18 heures, tous les jours ouvrables. Le secrétaire adjoint du S.P.A.A.C.C.F. Films Français, Pierre TEHUS. \2 vXXXXXXX TXX3 CINE R/VPH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CE QUE SERONT «LES ANGES NOIRS» LA PREMIÈRE ŒUVRE DE MAURIAC ADAPTÉE A L'ÉCRAN C'est Willy Rozier, dont la dernière réa- lisation, Les Hommes de proie, obtint un très gros succès au Normandie, qui a entre- pris, non sans audace, la mise en scène d'une des œuvres les plus caractéristiques de François Mauriac : les Anges Noirs. Le sujet très âpre du roman a été adapté à l'écran par son auteur, en compagnie de Willy Rozier. Ceux-ci se sont attaches, tout en conservant l'esprit et les situations du livre, à rendre les personnages très vivants, très expressifs, en même temps qu'ils mul- tipliaient les scènes extérieures, propres à acentuer le mouvement, à animer l'action. Comme dans presque toutes les oeuvres de Mauriac, les Anges Noirs ont pour cadre un château des Landes, cerné de bois de pins, et un des villages les plus caractéristiques de cette région. Toute une famille, dont les membres rivalisent d'hypocrisie, d'âpreté et d'égoïsme, y dissimulent leurs passions, leurs haines, leur amour immodéré de l'ar- gent. Chaque caractère fouillé, buriné par le grand écrivain landais, est interprété par un artiste parfaitement adapté à son rôle, c'est un film où il n'y a pas de petits rôles. Henri Rollan, Suzy Prim, Germaine Der- moz, Charpin, Fîorelle, André Fouché, Pau- line Carton, Paul Bernard et une très inté- ressante débutante, Dina Balder, en animent les principaux personnages. C'est au château de Bellegarde, près de Souston, dans les Landes, que Willy Ro- zier, assisté de Didelot et de Bertoux, tourne les principales scènes de cette production Burdiga Films, dont le directeur commer- cial est B. des Aubrys. Les images sont pho- tagraphiées par Bujard et Tahar. Une im- portante partition musicale, écrite par Ya- îove, accompagnera le film. — G. T. AUGUSTO GENINA Le célèbre réalisateur à qui MM. Hakim viennent de confier la mise en scène pour le grand film de Tino Rossi, Naples au Baiser de Feu, d'après l'oeuvre d'Auguste Bailly. Michel Simon et Viviane Romance feront également partie de cette grande production dont les prises de vue commenceront courant du mois. SIMONE SIMON EN VACANCES A PARIS Après 22 mois d'absence, Simone Simon est arrivée d'Hollywood, pour passer ses vacances en France : courtes vacances puisque notre célèbre compatriote se réem- barquera le 7 juillet sur le « Normandie ». La 20th Fox, pour qui Simone Simon a tourné successivement Dortoirs de jeunet filles, 3 jeunes filles à la recherche du bonheur et l'Heure Suprême, avait organisé vendredi dernier une réception de la presse en l'honneur de sa vedette. Simone Simon, toute heureuse de se retrouver à Paris, se prêta complaisam- ment aux supplices de l'interview et des dédicaces de photographies. Elle nous annonça ses prochains films : Canal de Suez et P. C. C. Simone Simon entourée de Journalistes Français RECTIFICATIF C'est par erreur que dans notre précédent numéro, nous avons men- tionné le nom de Raymond Bernard comme metteur en scène du film Na- ples au baiser de feu et le nom de Augusto Genina comme metteur en scène de Marthe Richard au service de la France. C'est le contraire qu'il faut lire. C'est en effet Augusto Genina qui assurera la mise en scène de Naples au baiser de feu, cette importante production dont les prises de vues commenceront très prochainement. Georges Rigaud part pour Hollywood Georges Rigaud, le sympathique jeune premier français, va partir pour Hollywood le 15 juillet, à .bord du Champlain. Après avoir pris contact avec les diri- geants de Paramount, lors de son passage à New-York, il rejoindra aussitôt la capi- tale du Cinéma. Pour ses débuts, il sera le partenaire de Marlène Dietrich dans Minuit, dont la mise en scène sera supervisée par Ernst Lu- bitsch. Gageons que ce film, dont le pre- mier tour de manivelle sera donné fin juil- let, sera attendu en France par les admira- trices de Georges Rigaud, avec autant d'in- térêt que d'impatience. riiiiiiiiiiiiniiiiiiii: ciné 13 MPHlL niiiiiiiiiiiiiiiiniii: ILES DIRECTEURS PARISIENS ONT PRIS DEUX TRÈS IMPORTANTES DÉCISIONS Changement de Programme le Mercredi et plein Tarif le Vendredi L'Augmentation du Prix des Places est décidée sous réserve Le Bureau directeur du Syndicat Fran- | çais avait convoqué, à une réunion géné- I raie extraordinaire, les Directeurs, syndi- ■ qués ou non, de la Région Parisienne. Elle I s'est tenue mercredi 7 juillet, au Palais des Fêtes, rue Saint-Martin. Malgré la saison, les Directeurs furent nombreux. A la séance assistaient égale- ment les dirigeants des grandes firmes dis- tributrices. En effet, les questions à l'ordre du jour intéressent non seulement l'Exploitation, I mais elles sont susceptibles d'entraîner des répercussions sur toute l'Industrie. Les débats, qui se prolongèrent tard dans l'après-midi, furent mouvementés, parfois ».' houleux. 11 m'est apparu, à nouveau, que la tâche la plus ardue pour les militants du Syndicat Français était de faire comprendre à certains de leurs collègues, quel était leur véritable intérêt... Il me sera impossible de citer les noms de tous les Directeurs qui apportèrent leurs observations ou firent des interruptions. Je m'efforcerai, cependant, de donner une physionomie exacte de la séance. Disons, simplement, que MM. Garnier, Lallement, Bastide, Spinasse, de Lobel, pour ne citer que ceux-là, tinrent le langage de la raison et, intervenant utilement à plusieurs repri- ses, contribuèrent à la décision finale. Les deux grandes questions à l'ordre du |; jour étaient : 1° Le changement de jour de programme; 2° L'augmentation du j)rix des places. Raymond Lussiez, qui préside la réunion, : expose avec clarté les raisons qui militent en faveur de ces réformes. Elles ont été adoptées, après de longues et minutieuses études, par une Commission mixte composée des Distributeurs et des • Directeurs. Nous nous trouvons là en pré- sence d'un accord complet entre la Distri- bution et l'Exploitation. En ce qui concerne le changement de jour, le point de vue de la Commission mixte est celui que nous avons déjà exposé à nos lecteurs : Le vendredi a perdu son caractère de jour de début de programme. C'est l'opi- nion générale qu'il est devenu, en quelque sorte, un samedi. Les Lois sociales ont en- traîné une baisse considérable de recettes le samedi qui était, autrefois, un bon jour. Il ne faut pas se borner à subir les incon- vénients de la situation nouvelle, mais pren- dre les mesures susceptibles de l'améliorer. Or le fait d'avancer le jour du changement de programme aurait une influence heu- reuse sur les recettes de la semaine. De toute façon, le vendredi devenait im- possible, notamment pour la raison sui- vante : le directeur qui s'apercevait ce jour-là du mauvais état d'une copie était dans l'obligation de la conserver jusqu'au lundi, ce qui était désastreux pour le pu- blic et pour la recette. Ceci admis, il s'agissait de choisir le nou- veau jour. Le jeudi, qui avait été envisagé, ne fut pas adopté pour de nombreuses rai- sons. La principale est l'objection soulevée par les distributeurs — car il faut rappeler que ces problèmes, qui ont été étudiés en com- mun ont fait l'objet de décisions communes — qui seraient dans l'impossibilité de livrer tous les programmes le jeudi avant la ma- tinée, si le changement avait lieu ce jour. Il en résulterait, également, des inconvé- nients pour les directeurs qui n'auraient pas le temps de faire une répétition ni de véri- fier les copies avant la première séance. Le mercredi a donc été adopté. Ce jour donne le temps de o lancer » le pro- gramme de la semaine et de réaliser des recettes avant la s coupure » du week- end. A partir de quelle date la réforme doit- elle entrer en vigueur ? Afin de léser le moins possible les intérêts des distribu- Après la première sortie au Lutetia Pathé, la version intégrale d'Angèle vient de passera l'Olympia. Ainsi Angèle commence une nouvelle carrière teurs, dont le programme exploité lors de la dernière semaine du régime actuel, ne pas- serait dans les salles que cinq jours au lieu de sept, la Commission s'est arrêtée sur une des plus pauvres semaines de l'année : celle du 11 août. A cette époque, beaucoup de sailes sont fermées, et de nombreuses au- tres louent les films à forfait. Ainsi la ré- forme pourra être établie avec le minimum d'inconvénients. Toutes ces questions sont fort complexes et chacune d'elles conduit à l'examen d'une quantité de problèmes secondaires qui peu- vent avoir une grande importance sur l'ave- nir d'une exploitation. Par exemple, il est certain que le ven- dredi étant devenu un samedi quant aux re- cettes, les places, ce jour-là, devront être vendues au prix fort. Le Président expose ensuite les raisons qui justiiieronl une augmentation générale du prix des places. Tous les prix augmentent dans des pro- portions considérables et il cite, notam- ment, le charbon et le mazout, dont les prix ont presque doublé. On se demande comment il serait possible de faire face à ces dépenses nouvelles en maintenant les prix actuels des places. Cette augmentation doit avoir lieu très prochainement, en mettant à profit l'époque à laquelle les spectateurs sont le moins nom- breux. L'ambiance se créera ainsi, petit à petit et sans heurt. D'autre part, un grand nombre de directeurs, envisageant un chan- gement possible des prix, ont évité de com- mander leurs carnets à souche. Ils vont se trouver démunis et dans la nécessité de commander. Il importe qu'ils soient fixés très rapidement. A ce moment, il fut question des billets imprimés avec le label de la Confédération de la Cinématographie. C'est là une ques- iion importante que je n'ai pas le temps d'étudier aujourd'hui et je ne cite le fait que pour mémoire. Nous y reviendrons. De quelle façon et dans quelle proportion y a-t-il lieu de procéder à ceite augmenta- tion ? De nombreux systèmes ont été étudiés par la Commission mixte avec le souci de mé- nager tous les intérêts. Le Président les passe en revue. Tous ces projets ont été repoussés en raison de leur complexité et des difficultés qu'eut soulevé leur appli- cation. Il fallait procéder d'une façon simple et pour le Directeur, et pour le Public. Voici ce qui a été arrêté : Les places au-dessous de 5 francs, 14 HlXIXXrTlTTTTTTTTTTTTTTl c'est-à-dire jusqu'à 4 fr. 95, seront aug- mentées de 0 fr. 50; De S francs à 9 tr. 95, augmentation de 1 franc; De 10 francs à 14 fr. 95, augmenta- tion de 1 fr. 50; De 14 fr. 95 à 20 francs, augmenta- tion de 2 francs; Liberté au-dessus de 20 francs. Ces augmentations, surtout celles qui portent sur les places inférieures, sont mo- destes en comparaison avec l'augmentation du coût de la vie. La Commission mixte a été guidée par le désir de conserver au « Cinéma » son caractère démocratique, en tenant compte du fait que, la plupart du temps, les spectateurs qui prennent les pla- ces au moindre prix appartiennent à des familles nombreuses. Après une longue discussion sur les diffé- rents problèmes exposés, après de nombreu- ses explications, on passe au vote. La ques- tion se pose de savoir si l'on votera à main levée ou par appel nominal. On décide de voter, en premier lieu, à main levée, et si, de cette consultation, se dégage une indis- cutable majorité, il sera inutile de recourir au second système. C'est, en effet, ce qui se produit sur les deux premiers points : « Faut-il changer le jour du début du programme ? » Une majorité qui frise l'unanimité se pro- nonce pour l'affirmative. Et : « Quel jour y a-t-il lieu de choisir? » Ces décisions n'intéressent pour l'instant que la Région Parisienne : Paris, Seine. Seine-et-Oise, Seine-et-Marne. Avant le vote sur la question de l'aug- mentation du prix des places, l'assemblée fut agitée. Les interpellations et les ques- tions se croisaient; les partisans du statu quo et du changement se heurtaient. C'était presque du tumulte. M. Raymond Lussiez, surmené à l'heure actuelle, donnait des marques de fatigue et s'efforçait de ramener le camie. Il voulut que tous les orateurs pus- sent se faire entendre. En somme, il semblait bien que tout le monde fût hostile à la proposition et qu'elle ne sciait pas adoptée. Mais il suffit de s'entendre et l'on finit par tomber d'accord, lorsque quelques di- LE l«r ANNIVERSAIRE DU CERCLE TECHNIQUE DU CINÉMA Le cercle technique du Cinéma qui grou- pe quelques uns des meilleurs éléments de la technique du Cinéma français vient de fêter au cours d'un diner simple et foit aaréable son premier anniversaire. Furent présents nos as opérateurs, Perinal, Bache- let, Louis Page, Kelber, Hayer, Claude Re- noir, Bach, René et Chrisian Gaveau, Ré- gnier, Agostini, Lallier, Thomas, Paskine, Habib, etc.. les décorateurs Douarinou. Aguettand, Schild, Péqueux (photog.), Car- rere (ing. de son), Saim-Léonard (monteur) Aubry, chef de l'inspection des cabines chez Pathé, M. Oliver, de Siemens. Enfin, fuient également présents, Mme Denise ' Batcheff, directrice de Synops, M. Feldmann, directeur technique des S u- dios de Billancourt, M. Meyer, directeur de l'Usine Pathé, M. Roland Tuai en qui nous allons avoir un nouveau directeur de pro- recteurs parvinrent à « extérioriser » les sentiments et les craintes de la majorité. Il y a, à la base de tout, la question du « réajustement » des prix. Certains direc- teurs ne se sont pas encore conformés aux barèmes établis. Et ceux auxquels ils font celte concurrence ne jpeuvent, encore, aug- menter leurs prix. Je: résume ici, en trois lignes, une discussion qui dura fort long- temps. Ceci exposé, le vote! eût lieu et la presque unanimité des directeurs présents (à six ou sept voix près) se prononça en faveur de l'augmentation ci-dessus indiquée, à par- tir de la date du 11 août, mais aux condi- tions suivantes : duction de grand aveaiir. Nous espérons viVement que le cercle technique du cinéma; poursuivant son bel effort de la saison 1936-37, ralliera au cours de sa deuxième année d'existence tous les éléments intéressants de la technique du Cette augmentation ne doit pas porter sur les prix pratiqués actuellement dans cer- taines salles, mais bien sur ceux qui de- vraient y être pratiqués. L'est-a-dire qu avant qu'il soit procédé à l'augmentation, il faudra, d'abord, « réa- juster », et que la Commission ait pris, avant le 11 août, des mesures pour appli- quer et faire respecter le barème. Elle a du travail en perspective. Toujours est-il que voiià une grande As- semblée, Elle sut prendre des décisions importantes et eue maïquera une date aans itusioiie de l'Exploitation. Il faut féliciter les chefs du Syndicat fran- çais et son Président, Raymond Lussiez, d'avoir pu, après un long travail, parvenir à ce résultat. Et il faut également louer les dirigeants de la Distribution et leur compréhension des intérêts de l'Industrie et de 1 esprit de collaboration dont ils ont fait preuve. Mais ce n'est pas tout. Il ne suffit pas de prendre des décisions. Encore faut-il les appliquer. A ce sujet, M. Raymond Lussiez fut amené à deux re- prises à faire des déclarations très nettes que je résume brièvement : S'adressant aux Distributeurs, il leur fil remarquer que les décisions prises par l'As- semblée pouvaient, parfois, gêner certains intérêts particuliers. Mais il affirma que les vœux de la majorité seraient respectés et les réformes appliquées dans le cadre du Syndicat. Mais il appartient aux distributeurs de prendre, de leur côté, des mesures pour faire appliquer ces décisions par tout le monde. Il ne peut y avoir deux poids et deux mesures. Il ne faut pas que les grands circuits bénéficient d'un traitement de faveur en face de l'Exploitation indépendante. Ils doivent se plier à la loi commune, aussi bien en ce qui concerne le jour et la date du changement de programme qu'en ce qui concerne le prix des places. Dans le cas contraire, il ne saurait plus y avoir d'union en faveur de laquelle le Syndicat français n'a cessé de lutter. — René Célier. Buck Jonss dans La Course Infernale (Vicrès films) cinéma français. Ainsi, il existera en France, le digne pen- dant du puissant groupement des techni- ciens du film américain : The Motion P'c- tares Ingeneers dont on connaît le remar- quable travail. ^- (- **• VISAGES DE FRANCE Fred d'Orengiani nous fait savoir qu'il a réalisé en août 1935, en collaboration avec Dimitri Kirsanoff, un film Visages de France dont le succès aussi bien en France qu'à l'étranger a confirmé la valeur com- merciale et artistique de cette production. Il s'étonne qu'un producteur annonce dans la presse un autre film Visages de France, ce titre étant sa propriété depuis deux ans. (Communiqué.) ^- ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 15 RAPHIE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXS SE .1- UN FILM DE MARCEL PAGNOL LA MAMÈCHE C'EST MARGUERITE M O R E N O « C'est une vieille cavale toute noire; la zia Mamèche c est son nom. Cette femme, ça fait au moins quarante ans qu'etie est là-bas. Je me souviens, moi, de quand etle est arrivée, hlte se mcitait sur te laMS et elle chantait. lJuis, son homnie est mort. lJuis, son petit est mort... C'est nieme quetque chose de curieux ça!... » C est ainsi que la Mameche est décrite dans le livre de Giono. Personnage étrange et quelque peu halluci- nant, la Mamèche est la folle du village d'Au- bignane, une silhouette noire qui hante les mai- sons en ruines. Llle vit dans l'église abandon- née ou ailleurs. Habillée de détroques, elle va pieds nus dans les broussailles.. C'est la seule compagnie de Panturle puis- que tous sont partis. Sans cesse, elle gémit ou elle jure. Avec son accent rauque de Piémontaise, elle insulte la Maaone, puis la supplie. Le drame de sa vie et la solitude ont ébranlé sa raison. Mais cependant, dans cette raison troublée, une lumière se fait; la grande lumière : pour que renaisse Aubignane, il faut une femme à Panturle. C'est son sens de la matern.té qui le lui a fait comprendre. Bien sûr, cette femme, ce n'est pas elle. Elle est trop vieille et puis... Mais elle ira en chercher une à Panturle. « Si je t'en mène une ,moi, de femme, tu la prends ? — Oui, je la prends ! dit Panturle. Et la Mamèche disparaît. Panturle ne la reverra plus, mais sans qu'il sache comment cela a pu se faire, un jour vien- dra la femme que la Mamèche lui avait pro- mise. Cette femme, c'est « Arsule ». Arsule qui sera la résurrection de Panturle et du vil- lage d'Aubignane. C'est la première fois que Marcel Pagnol fait appel au talent de Marguerite Moréno, mais quel rôle magnifique est échu à cette re- marquable artiste ! L'interprétation féminine de Regain, avec Marguerite Moréno et notre grande Orane De- mazis, nous renseigne déjà sur la valeur de l'in- tensité dramatique de la nouvelle production de Marcel Pagnol. éê REGAIN 99 16 gXXXXXXXYYXXXXXXIXYXXTTI CI1ME TR R/\PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ On annonce ■ MAMAN COLIBRI commen- cera le 20 juillet. U CLAUDINE A L'ECOLE sera réalisé pour les films Régent par Serge de Poligny. Adaptation et dialogues: Jacques Constant. ■ NAVIGATEURS. — Jean Monti et Jean Godard, dieux spécialistes du documentaire et des ports, tourneront ensemble un grand film documentaire sur la marine marchande. ■ LE VENIN. — La pièce rf'Henry Bernstein sera réali- sée cet automne par Marc Allé- gret avec Charles Boyer dans le râle qu'il créa à la scène. Production: André Daven. Mar- cel Achard adaptera l'œuvre de Bernstein pour l'écran. ■ MYLORD L'AHSOUILLE. Ce film suivra LE VENIN et Charles Boyer en sera aussi la vedette. Mais les prises de vues ne seront réalisée que pendant l'été de 1938 en deux versions: américaine et française. M FORFAITURE sera mis en scène par Fédor Ozep, dialogué par Jacques Natanson, et le scénario tiré d'Hector Turnbull sera découpé par Juttke et Companeez. ■ LA GLU aura Marie Bell comme protagoniste. Pr.: L. S. ■ ARTS ET TECHNIQUE. — Jacques Aubin tourne un docu- mentaire sur l'Exposition 1937. ■ LE TYPHON. - Cette piè- ce de l'auteur hongrois Melchior Lengyel, qui fut jouée à Paris par Gémier, et qui fut adaptée en Allemagne avec Inkijinoff, sera réalisée en version fran- çaise par Richard Oswald, avec Sessue Hayakawa. Le titre ori- ginal est: TAI FOOU. Richard Oswald ne va pas, comme l'as- sure Paris-Soir, tourner son pre- mier //7m en France, mais son second, car il fit ici, en muet, CAGLlDSTRO pour Albatros. M YAMILE SOUS LES CE- DRES. — La distribution grou- pe, ainsi que nous l'avions an- noncé: Jean Servais, Alla Do- nell, Louis Saint-Calbre, Geor- ges Shamas, Harry R. Wad- ding.ton. Mise en scène de Char- les d'Espinay. ■ HERCULE sera tourné sous peu par Maurice Tourneur, sur un scénario de Carlo Rim. (7- COPYBOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures Joinville LA SONATE A KREUTZER. — Jean Dréville continue son film adapté de Tolstoï par An- dré-H. Legrand. Gaby Mor- lay et Yonnel sont Mme et M. Podznicheff. Production Adria Films. Le 19 juillet, J. Benoît-Lévy commencera LA MORT DU CY- GNE, avec Yvette Chauviré, de l'Opéra, et Mia Slavenska, ve- dette yougoslave. Serge Lifar s'occupera de toute la partie chorégraphique, fort impor- tante. Musique de Szyfer. M. Carré travaille dépà à un immense décor reconstituant l'intérieur de l'Opéra de Paris. On fait les mixages du MEN- SONGE DE NINA PETROVNA et de LA BATAILLE SILEN- CIEUSE (Poisson chinois)). • François Ier LES SECRETS DE LA MER ROUGE. — Terminaison cette semaine. Production : Berrone. On commence: CEUX DE LA DOUANE. Le Travail cl La Villetfe MIRAGES et A VENISE UNE NUIT sont en terminaison; ce dernier est au travail de « gla- ce » . J'ACCUSE. Abel Gance tourne des scènes dans Paris. Production : F. R. D. On prépare : JALOUSE, d'Henry Chomette, d'après A. Bisson. Production : F. R. D. Vedette féminine :: Suzy Prim. N'ce (G.F.F.A.) L'ESCADRILLE DE LA CHAN- CE se termine. Nicaea Films On prépare LE CHANTEUR DE MINUIT, dont les prises de vues commenceront le 19 juil- let. Dans la Piscine des «Secrets de la Mer Rouge» Imaginez un irréel, un merveilleux décor tout blanc et or, seulement marqueté de dentelles s'ouvrant sur le ciel bleu... une décoiwevrte idéalement illusionniste... et l'ornement de plantes vertes et d'une vaste piscine où s'irise un jet d'eau... Dans cette piscine de marbre, des femmes aux beaux corps nus nagent... tandis qu'indiscrètement, l'opérateur filme les évolu- tions des sultanes... Plus tard, j'ai eu l'occasion li'assister à une scène pleine de tension dramatique entre Harrg Baur (le pacha) et son fils Raymond Ségard. S'agirait-il de la délicieuse fiancée de Raymond Ségard, Sultana, que je trouve ensuite en lète-à-tête avec la caméra qui scrute son visage... celui de Téla-Tchaï, tzigane aux yeux verts, devenue habitante de la côte somali?... Les scènes du film de Richard Pottier se suivent et ne se ressemblent guère. Après des passages de beuverie et des rixes, où interviennent Habib Benglia, Gaby Basset, Mihalesco, notam- ment, voici les fastes et la vie toute de mollesse et de luxe de l'appartement des femmes du Pacha, où celui-ci, jamais n'entre... Et quand on sait ce que Pottier a ramené comme merveilleuse" images de Djibouti et de la côte Rouge... on peut attendre avec- confiance Les Secrets de la Mer Rouge, une épopée de l'aventure, un grand film français. — L. D. i I On opère Jean Murât dans Aloha le Chant des Iles Mise en scène de Léon Mathot Porte des Ternes On tourne : 1° UNE CLASSE DE MATHEMATIQUES- 2" LA METHODE GEDALGE, films do- cumentaires réalisés par le Cen- tre de Documentation Techni- que « Radio Cinéma ». On monte les décors pour le film UN SOIR A MARSEIILE, production Azur-Films, dont les extérieurs viennent d'être terJ minés. Auditorium : Prochainement doublage de CAVALLERIA. Pro- duction : Doublages artistiques Français. LA ROUTE DESER- TE, un film « British Pictures »)\ LES FUSILIERS MARINS DE- BARQUENT, de « Republic Pic- tures ». En extérieur : LES ROUTES MOUVANTES, film documen-j taire sur la navigation intérieu- re en France. Au montage : On vient de terminer le montage de LE CRI- ME DU DOCTEUR CRESPI, ver-j sion française d'un film dej « Republic Pictures ». Place Clichy UN COUP DE ROUGE est au montage (Ratisbonne). MIARKA LA FILLE A L'OUR- SE. — Jean Choux a donné jeu- di les premiers tours de mani- velle de ce film adapté de J. Ri-I chepin, production Doru. Opé-I rateur : Willy. Interprètes : lia- ! ma Tahé, Suzanne Després, Roger Legris, José Noguéro, Marcel Vallée, Bélières, Da- lio, Jean Touiout, Jane Fusier- Gir, Elmire Vautier, Nutzi Ip- céanu. Musique d'A. Honegger. En extérieurs UN SOIR A MARSEILLE. Maurice de Canonge tourne à Marseille les extérieurs de ce film, scénario de René Sarvil, adapté par Yvan Noé. Colette Darfeuil, Berval, Milly Mathis, Larquey, Charpin, Sinoël, Jane Fusier-Gir en sont les interprè- tes. Pr. : Azur Films. Dans les environs de Dour- dan, TourjansAy tourne les der- nières scènes du MAITRE DE POSTE, dans un décor de ferme transformée en relais de poste russe. Pr. : Milo Film. Le Coin des Abonnés ■ Bernard Lancret tournera sous la direction de Jean Dré- ville dans Maman Colibri. B Henri Rollan est la vedette des Anges Noirs, que réalise Willy Rozier, d'après l'œuvre de 1 Mauriac. * rXTIXXIXXIIXIXXXXXXXXTX CIINE KK RAPHIE SE 17 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ les studios Billancourt Epinay (ECLAIR) ALOHA LE CHANT DES LES. — Léon Mathot a tourné n extérieurs cette semaine au ré-Catelan, puis dans les aéro- romes parisiens, notamment à 5uc et au Bourget-Aéroport C.F.C.) ALIBI. - - De nombreux dé- ors ont été montés de ce film Billancourt. (Tellus Film). On a tourné : ECOLE NOR- MALE, de René Guy-Grand. .Enregistrement : Film de la :.p.d.e. Mixages pour : SARATI LE TERRIBLE (Hugon). Francœur LE PURITAIN. — Jeff Musso met en scène ce roman de Liam ''Flaherty. Interprètes : Pierre iFresnay, J.-L. Barrault, Vivia- ne Romance, Alex Rignault, Alla Donnell, J. Tissier, Delaî- tre, Mady Berry, Rosita Mon- ténégro, Geneviève Sorya, Léon Bary, Marcel Vallée, Georges Flamant, Pitouto. Opérateur : Curt Courant. Dé- cors : Piménoff. Musique : Jac- ques Dallin et Jeff Musso. Pr.: Films Derby. Dir. de produc- tion : Siossian. Ed.: R.A.C. Courbe voie LE PLUS BEAU GOSSE DE ■ FRANCE est fini. (Nicole Film.) On sonorise : LES HOMMES SANS NOM. (Votre Film.) On prépare : TITIN DES MARTIGUES, que René Pujol mettra en scène pour les pro- ductions Vondas, avec Alibert et Larquey comme protagonis- tes. Début le 20 juillet. Bruxelles PASSEURS D'HOMMES, que tournèrent Jean Galland, Ju- nie Astor, Constant Rémy, La- bry, Azaïs, est au montage. Pr. : Sobel Films et Ciné-Sélection. Berlin GUEULE D'AMOUR se tourne à Neu-Babelsberg. LES ROIS DU Pierre Colombier ducteur d'Aguiar film gai que jouent SPORT. - et son pro- tournent ce Raimu, Fer- Lil Dagover, Sabine Peters et Géraldine Kitt dans Seize Ans nandel, Carette, Jules Berry et Lisette Lanvin sur un scéna- rio de Jean Guitton. Décors de Jacques Colombier. ALIBI. -- Une immense boîte de nuit ultra-cbic, et très origi- nale, conçue par Lourîé, occu- pe un grand plateau. Dans ce dé- cor de noce nocturne, le profes- seur Winkler (Eric von Stro- heim) choisira celle qui lui as- surera un alibi (Jany Holt). Près de la frêle entraîneuse Dany (Margo Lion) dont l'influence sera fatale. On prépare : FORFAITURE que joueront Victor Francen, Sessue Hayakawa, Louis Jou- vet et Sylvia Bataille. On igno- re qui aura le premier rôle fémi- nin. VICTOR BOUCHER est reçu Académicien dans L'HABIT VERT Si le titre du film que réalise en ce moment Roger Richebé aux studios de Neuilly est couleur verte, la vie de ce film semble orientée vers le rose. Tout est à l'optimisme, et nul film n'a été tourné ainsi dans une telle atmosphère de joie, de confiance et de bonne humeur. C'est ainsi que j'ai pu voir le comte Hubert de Latour- Latour reçu à l'Académie et prononcer son discours de récep- tion... Et le Duc de Maulevrier qui recevait le récipiendaire avait la figure avenante et célèbre de André Lefaur, tandis que le frais académicien était tout sourire et tout esprit puisque... c'était Victor Boucher. Je ne vous conterai pas à la suite de quelles aventures Vic- tor Boucher, amant d'une dame, est contraint, surpris par le mari, d'expliquer qu'il recherche auprès de cette dame un appui pour entrer à l'Institut... Ces aventures, nous en voyons, ce jour, une partie, et non des moins comiques, et non des moins impo- santes. Le décor est vaste et fort réaliste. L'assemblée est élé- gante. Dans la tribune : Palau et Gaston Secrétan, Morton et l'admirable Larquey campent de réjouissantes figures. Tandis que l'ensemble de l'interprétation ne comprend que de grandes vedettes telle la scintillante Elvire Popesco, la mousseuse et blonde Meg Lemonnier, et l'étourdissant Jules Berry. L'opéra- teur est Isnard, le décorateur d'Eaubonne. Marcel Lattes a com- posé la musique de L'Habit vert, que Louis Verneuil a adaptée à l'écran de la pièce célèbre de de Fiers et Caillavet. Directeur de production : Pierre Schwab. Assistants de M. Richebé : M. Cohen et Jean Mamy. Courbevoie (LA SEINE) On monte les décors pour plu- sieurs jours, du film MIRAGES qui se termine. (Production : Campeaux.) On prépare les décors des pre- mières scènes de FORFAITURE, production : Braunberger. Epinay (TOBIS) LA DAME DE MALACCA. — Après avoir tourné dans la rue chinoise, cette formidable re- constitution est provisoirement abandonnée pour des décors de boudoir et d'appartement chez le Gouverneur (Jacques Co- peau). (Régina). On prépare : FRENCH CAN- CAN (Régina). Neuilly L'HABIT VERT. M. Richebé poursuit son film. On prépare UN DEJEUNER DE SOLEIL, que Marcel Cohen mettra en scène et qui sera in- terprété par Gaby Morlay. Il s'agirait de la pièce d'André Bi- rabeau. Production: Richebé. On annonce ■ MISTINGUETT sera l'in- terprète d'un film de La Fou- chardière, où elle incarnera une chiffonnière qui gagne le gros lot à la Loterie nationale et devient propriétaire d'une écurie de course dont un cheval gagnera le Grand National de Li- verpool... une chançarde, quoi! Prod.: Delac. Réalisation de Henri Diamant-Berger. ■ LE CLIENT DE CHEZ MAXIM'S. Fernand Rivers réalisera ce scénario d'Yves Mi- rande. ■ SHYLOCK ou LE GRAND MARCHAND DE VENISE s'ajou- terait au très important pro- gramme de réalisations d'An- dré Hugon. ■ NAPLES AU BAISER DE FEU commencera à Naj>les d'ici un mois. Metteur en scène: Gé- nina. Interprètes : Tino Rossi, Viviane Romance, Mireille Ba- lin. Pr.: Hakim. ■ HONFLEUR sera tourné par le peintre Palmeiro, qui fit VILLAGE PRES DU CIEL. ■ LE MARTYRE DE MADA- ME LAFARGE, d'Ernest Fornai- ron, sera tourné par Pierre Chenal, avec Marcelle Chantai, Pierre Renoir, Sylvette Filla- cier, Robert Le Vigan, Mar- celle Géniat, Roger Duchêne. Pr. : Trianon Film. H LE CHANTEUR DE MI- NUIT. — Ce film qui sera bien- tôt commencé à Nice aura Jean Lumière comme protagoniste, entouré d'une troupe qui est pour l'instant non encore arrê- tée. Le metteur en scène est le réalisateur de QUELLE DROLE DE GOSSE et de TRAIN DE PLAISIR, notre ami Léo Joan- non. Les dialogues seront d'An- dré Hornez, et la musique, jouée par l'orchestre Ray Ven- tura, sera du compositeur cé- lèbre Paul Misraki, l'auteur de TOUT VA TRES BIEN MADA- ME LA MARQUISE. Production: Actor Films. M VIVE L'AMOUR sera réalisé par Maurice Mairgance. ■ LE MAITRE DU SILENCE. — Ce film, qui commencera en août est doté de la mise en scène de J. de Baroncelli et d'une interprétation de classe avec Marcelle Chantai, Pierre Re- noir, John Lodge, Lucas-Gri- doux, Jim Gérald. Prod.: M.D.S. î\ MUELLE 59, FAUBOURG POISSONNIÈRE, 59 PARIS Téléphone : PRO 51-09 Le costumier de : Kermesse Héroïque Aventure à Paris Vous n'avez rien à déclarer? Yoshivara Les Dégourdis de la 11e a exécuté tous les costumes des Perles de la Couronne ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RXPH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Un de la Coloniale Comédie (G) Origine : Française. Réalisation : Wulschleger. Auteur : Yves Mirande. Interprétation : Bach, Thérèse Dorny, Gilbert Gil, Saturnin- Fabrc, Pierre Magnier, Mar- guerite Templey, Georges Prieur, Yvette Lebon, Numès fils, Rellys, Georges Tréville, Mme de Morlay, Pierre Feuil- lère, Roger Legris. Opérateur : Colas. Studios : Francœur. Enregistrement : R. C. A. Production : U. D. I. F. Edition : C. C. F. C. CARACTERE DU FILM. — Un film de Bach est fait pour distraire. Celui-ci ne contre- viendra pas à cette nécessité. Il fera rire, et il n'est nulle- ment vulgaire ni grossier. Si son principal personnage : Piéchut, cantinier militaire, préfère le saucisson de Lyon et le vin blanc au sandwich de caviar et au thé, s'il n'a- bandonne pas sa simplicité quoiqu'il ait hérité de 5 mil- lions de dollars, cela permet à Yves Mirande, qui le créa de toutes pièces, de brosser autour de lui et de sa for- tune immense quelques sa- voureux caractères ma. iris et cupides. Tout le film se passe dans une caserne, il a été pris pour sa majeure partie dans une authentique caserne de la coloniale en Provence, et il est éclatant de soleil, de vé- rité et de bonne humeur. SCENARIO. — Piéchut, re- venu de la coloniale à Dakar, finit son engagement de com- missionné comme cantinier. Aj)rès ses heures de service comme musicien, il gère la can- tine avec sa femme. Un héritage énorme de 5 millions de dollars en fait un être à part, et toute une nuée de quémandeurs, de fournisseurs, et même le comte et le marquis des environs s'abattent sur lui. Sa fille est jolie, les fils des familles rui- nées voudraient l'épouser. Mais, après avoir é'alé ses largesses et causé quelques dégâts car « l'argent salit tout ce qu'il tou- che», selon le colonel, Piéchut partira de la caserne, nanti d'un congé pour son reste de temps. Et, ayant compris que sa for- tune allait le changer, il laisse sa fille se fiancer au petit avo- cui'lon qu'elle aime. TECHNIQUE. — La franche manière de Wulschleger ne change pas, et il en use large- ment avec le bon comédien Bach et toute sa troupe qui est mené avec entrain et liberté. Le film se laisse voir. C'est un grand compliment. Sa réalisa- tion est solide, ses images clai- res, et tout cela a l'air « vrai », les décors sont justes. Une bon- Les Deux Sergents Drame d'époque doublé (G) Origine : Italienne. Réalisation : E. Guazzoni. Auteur : D'Aubigng. Interprétation : C. Cervi, M. Doro, L. Ferida. Doublage : A. Rigaud. Studios : Tirrenia, en Italie. Production : Mander Film. Edition : Lux, Compagnie Ciné- matographique de France. L'action de ce drame d'es- pionnage et d'amour en marge de i'épopée napoléonienne dé- bute à Paris, en 1805. Lin lieu- tenant dérobe, pour l'amour d'une belle espionne, des plans secrets. Son ami, le capitaine Raoul est compromis et on le croit capable de trahison. Tout est contre lui, et incapable de prouver son innocence, il disparaît, sur les conseils de sa femme, qui a confiance en lui. Six ans passent. Le capitaine Raoul a refait sa vie et il est maintenant sergent dans un ré- giment de Napoléon. Il est de- venu l'ami intime d'un autre ser- gent. Par pitié pour une pauvre femme, les deux amis enfrei- gnent un règlement sévère. Raoul est condamné à mort. Mais il veut revoir sa femme avant de mourir; son ami prend sa place en attendant son re- tour. Pendant ce temps, l'ancien traître est revenu en France tuer l'espionne qui s'était mo- quée de lui, puis il se livre et proclame l'innocence de son an- cien capitaine qui sera gracié et réhabilité. Cette production mélodrama- tique, qui n'est peut-être pas aussi émouvante qu'elle voudrait l'être, a été mise en scène avec soin et application, par le réali- sateur E. Guazzoni. L'atmosphè- re épique de cette époque a été bien rendue, mais ce sont les dé- tails un peu trop souvent con- ventionnels de cette histoire qui nous empêchent de nous atten- drir comme il conviendrait aux malheurs du brave capitaine et de sa famille. Le doublage est très correct et l'interprétation, qui ne groupe que des acteurs italiens peu connus en France, joue avec une conviction digne d'éloges sans restrictions. — v. — ne chanson fait regretter qu'on i n'entende pas Bach plus sou- vent. INTERPRETATION. — Bach, hilare, finaud, étonné, est meil- leur ici qu'il fut jamais. Thé- I rèse Dornv, parfaite actrice, Georges Prieur, Magnier, Satur- nin-Fabre, Marguerite Templey, l Gilbert-Gil. Roger Legris, Pierre Feuillère, Numès fils sont tous excellents. Yvette Lebon est gen- tille et joue avec beaucoup de fraîcheur et de jeunesse. — X. Yoshiwiira Drame japonais (G) Origine : Française. Réalisation : Max Ophiils. Auteur : Maurice Dekobra. Interprétation: Pierre Richard- Witlm, Michiko Tanaka, Ses- sue Hayakaiva, et Lucienne Lemarchand, Gabriello, Ca- mille Bert, Paulais, Foun-Sen, Roland Toutain, etc.. Studios : Joinville. Enregistrement : R. C. A. Musique : Paul Dessau. Prises de vues : Schuftan. Décors : André Barsacq. Production : Milo Films. Edition : Lux. CARACTERE DU FILM. — Voici, récrite à l'usage des spectateurs qui aiment l'exo- tisme, une nouvelle Vie des Geishas... Des souvenirs de Loti et de tous ceux qui par- coururent le Japon pour y gla- ner des impressions de jar- dins miniatures, de volcans fa- tidiques et de très « honora- bles suicides » flottent dans l'esprit de celui qui voudra cependant regarder « Yoshi- wara » avec un œil neuf. U lui sera facile alors de s'émou- voir au récit de cet amour désespéré que deux hommes, un coolie jaune et un officier blanc, un Pu«se, éprouveront pour une geisha, fille noble qui se vendit pour racheter le pa- trimoine familial. Le scénario de Maurice Dekobra a une vertu de sacrifice oui fera pleurer les cœurs tendres. Ce scénario qui comporte aussi des faiblesses et des Ulogis- mes se passe à Tokio en 1860, et sa douceur presque totale se corse vers sa fin d'une double mort, celle des deux amar*';s séparés par le sort. L'atmosphère de « Yos- hiwara » est d'une délicates- se d'estampe. Aucun carac- tère n'est trop réaliste, tout est nuancé, estompé, très fin, comme vaporeux. Et l'on suit cette légende vivante bercée d'une grave et douce musique, animée par un homme de goût et un artiste dans des paysages de sopg,e et des dé- cors de maisons de papier... Le public a paru, lors de la présentation, suivre avec émotion ce ravissant mélo- drame où je suis sûr que Margo pleurera et qui est une grande et luxueuse produc- tion française. La rentrée de Sessue Hayakawa constitue d'ailleurs un atout non négli- geable. SCENARIO. — Le lieutenant Obrénoff, chargé par son com- mandant de rester à Tokio pour accomplir une mission confi- dentielle et rembarquer plus tard avec un document de la dé- fense japonaise, s'éprend d'une geisha: Kohana, fille noble con- duite au Yoshiwara (quartiei réservé) par la ruine de sa mai- son. Pour les beaux geux dé. Kohana il oublie la gravité de sa mission, et, guetté par un coolie: Isamo, qui aime secrè- tement Kohana, il est attiré au Yoshiwara dans un guet-apens Il confie à Kohana le document en lui demandant de le portei au bateau de guerre russe qui ancre dans le port, mais Koha- na est arrêtée, jugée et condam- née à mort. Eue remet pour- tant le document, un faux, à Obrénoff. Mais le coolie Isamo et une femme du Yoshiwara re- joignent Obrénoff avant l'appa- reillage et le supplient de sau- ver Kohana. Quittant le bord, blessé, Obrénoff arrive trop lard, et meurt dans la chapelle russe où, quelques semaines plus tôt, il rêvait avec sa bien- aimée d'un mariage solennel... TECHNIQUE. — Max Ophiils à qui nous reprocherons l'épar- pillement de l'intérêt et l'abus de scènes embrumées, a réalisé d'adorables visions de jardins japonais, et un pittoresque Yoshiwara fleuri de geishas. Des scènes comme le bain des geishas dans leurs tonneaux, les trois évocations de la vie fu- ture rêvée par Obrénoff et Ko- hana... passage de grâce et d'harmonie, véritable féerie vi- suelle... enfin la scène de pani- que, dans la campagne à peine sortie des ombres de la nuit, puis la mort très noble dans la chapelle orthodoxe, sont des morceaux essentiellement « ci- néma » qui font pardonner cer- taines fautes d'un scénario point toujours bien équilibré, et des côtés désagréables du carac- tère de l'officier russe, lequel est peut-être un amoureux ma- gnifique, mais un bien mauvais officier et un patriote détesta- ble. Très belle photographie, musique expressive, montage sans grand rythme, un peu mou, avec, pourtant, quelques beaux enchaînements d'images. INTFRPRFTATTON. — Mi- chiko Tanaka, petite Japonaise authentique, joue avec une grande élégance de gestes et d'attitudes son rôle d'aristocrate du Yoshiwara ; Pierre Ri- chard-Willm a belle prestance, mais on dirait qu'il manque de conviction. Sessue Hayakawa a toujours son beau masque pathé- liaue. mis il paraît gêné par le fait d'avoir à jouer en parlant une langue qu'il connaît mal, alors qu'on entend une autre voix, car il fut doublé. Bonnes compositions, notamment de Toutain, amusant jeune midship, Camille Bert, Gabriello, éton- nant majordome d'une maison de thé... et de Lucienne Lemar- chand, qui est exquise. *n ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE IS.-P 19 fR R/VPHIE ■SE [XSXXXXXIXIXXIIIIXIIYTTI EUIL ''vu mm ';r ta t Notre confrère Jacques Noël est décédé subitement le diman- che 4 juillet. C'est en plein tra- vail, assurant les lourdes fonc- tions de commissaire général du Congrès de la Fipresci, que Jac- ques Noël a été terrassé par une crise cardiaque. La levée du corps a eu lieu jeudi 8 juillet à 8 h. 45, à l'hô- pital Paul-Marmottan, 19, rue d'Armaillé, en présence d'un grand nombre de ses amis. Les délégués du Congrès de la presse ont rendu un hommage émouvant au regretté confrère qui laisse une veuve éplorée et quatre enfants. Nous leur exprimons nos con- doléances attristées et émues. Nous apprenons, avec vif re- gret, la mort de Mme Joannin, survenue à Limours (S.-et-O.), le 23 juin. Le service funèbre a eu lieu le 26 juin dans la plus stricte intimité. La défunte était l'épouse de M. Joannin, l'actif et sympathi- que directeur de l'Agence Pa- ramount de Lille. Nous présentons à M. Joan- nin l'expression de nos senti- ments très sincères de condo- léances. — G. Déjob. C.F.C. ■ Vendredi 2 juillet, au Coli- sée, la Compagnie Française Ci- nématographique a présenté en exclusivité deux grandes pro- ductions viennoises : Quand l'Alouette chante, avec Martha Eggerth à la voix de crislal et Son Dernier Modèle, avec la grande vedette du muet Camilla Horn, qui fait dans ce film une rentrée sensationnelle et une création inoubliable. Tourjansky vient de donner le dernier tour de manivelle de Nostalgie, d'après Le Maître de poste, de Pouchkine, dont Harry Baur, Jeanine Crispin et Geor- ges Bigaud sont les vedettes. Bappelons que cette production est distribuée dans les régions de Lyon et Marseille par la Com- pagnie Française Cinématogra- phique. LE DIRECTEUR ERNEMANN A PARIS On apprend que dans la dé- légation allemande qui viendra pour le Congrès International du Film, se trouvera également M. Alexandre Ernemann, Direc- teur des Usines Zeiss Ikon. LE COIN DES ABONNES ■ Maurice Vaccarino, qui fut assistant de Jacques Tour- neur et de Pottier, pour Si j'étais le Patron, vient de réaliser un petit film documentaire sur Marseille. La Trouble atmosphère d'une Boîte de Nuit... ALIBI Un décor d'une ampleur peu commune... tout y est clair, brillant, lumineux,,, et cependant comme voilé... d'une luxueuse beauté, mais assourdie... L'orchestre joue des blues voluptueux que dansent lentement des couples en « grand soir ». Au bar, sur les hauts tabourets, deux femmes parlent. L'une a le visage pathétique de Jany Holt. C'est Hélène l'entraîneuse; I autre c'est une habituée, une fille de nuit aussi": Dany, qui a l'étrange voix rauque et les yeux bleus de Margo Lion. ' Le blues fini, une autre danse commence... et Hélène danse, les yeux perdus dans son rêve. Nous avons vu, auparavant, le numéro du professeur Win- kler, un télépathe de grande renommée. Cette scène, qui fera frissonner sur l'écran, est réalisée par Pierre Chenal avec une extrême simplicité qui n'en exclut ni la vigueur ni l'épouvante. II faut avoir vu le visage mobile et sensuel' d'Eric von Stroheim (qui est Winkler) se crisper, les yeux plissés s'éclairer d'une lueur fulgurante, pour comprendre quel personnage est campé. Alibi, réalisation de Chenal, est un scénario original de Marcel Achard. Les interprètes principaux sont : Eric von Stro- heim, Louis Jonvet, Jany Holt, Albert Préjean, Margo Lion, Fun- Sen, Maurice Bacquet, Véra Flory, Philippe Richard, Mad Siamé, Laura Marvel, Roger Blin. Prise de vues de Ted Pahle, avec R. Mercaton. Décors : Lourié et Piménoff. Directeur de production : J. Nash. Produc- tion : B. N. Films, distribuée par Eclair Journal. L. D. LA FÊTE CHAMPÊTRE DES REPRÉSENTANTS Nous avons eu la joie d'assister, samedi dernier 26 juin, à la Fête champêtre des Représentants, placée sous la présidence de M. Louis Aubert, Député et Président d'honneur de l'Amicale, et de Léopold Pruvost, Président honoraire qui, de passage à Paris, avait tenu à venir retrouver ses amis. A 9 heures, nous étions tous réunis au Capitol e-Pathé, rue de La Chapelle, où deux cars et un nombre impressionnant de voi- tures, particulières prirent le départ pour une petite plage des bords de l'Oise, « Toutevoie ». A l'ombre des grands arbres, une table fleurie, de 125 couverts avait été dressée sur une terrasse du restaurant de l'Oise. Déjeuner amical d'où la gaieté n'était pas exclue, parmi le personnel des Maisons de location que leurs diri- geants avaient tenu à faire profiter d'une belle journée. De nom- breux représentants avaient suivi le mouvement, et avec eux quel- ques directeurs : MM. Jousseaume, Ferber, Tenot, Cenac, E'senstein, Vignal, Mauze, Victorian, Baudon Saint-Lo, Kœmpgen, Dornois, Ter Po- gossian, etc., avaient abandonné leurs salles pour quelques heures. Comme chaque année, Mme Germaine Lix et M. Jean Cyrano étaient venus participer à la fête. Celle-ci débuta par un concours de pêche pendant lequel un malheureux poisson de 25 grammes -- au moins — fut pris par l'ami Tomachot, qui, de ce fait, s'octroya tous les prix. Après le déjeuner, une bataille de serpentins fit rage, puis un jeu pour les Dames fit d'heureuses gagnantes de lots divers. Le bal fut ensuite joyeusement accueilli et la danse des chaises amusa follement par- ticipants et spectateurs. Pendant ce temps, certains avaient préféré faire du canot ou bien s'ébattre dans la piscine établie sur le bord de l'Oise. Bref, cette fête, très bien organisée par le Bureau de l'Ami- cale et sa Commission des Fêtes, et pendant laquelle le soleil avait tenu à se montrer, fut des plus réussie. Aussi, c'est bien à regret que nous nous séparâmes à 8 heures du soir pour rentrer à Paris. Les Abonnements à notre Revue peuvent être réglés à notre Compte Chèques Postaux Paris 702-66 PROMOTION Notre excellent confrère, M. Millot, de l'Écran, vient, à titre militaire, d'être promu officier dans l'ordre de la Légion d'Hon- neur. Nos vives félicitations à M. Millot. A BRUXELLES Etablissements Louis van Goitsenhoven. Après plus de huit ans d'acti- vité aux Etablissements L. van Goitsenhoven, à Bruxelles, M. Colson Henri — bien connu dans la corporation ■ — vient de cesser, à la date du 1" juillet, les importantes fonctions qu'il occupait dans cette société. M. Colson quitte les Etablissements van Goitsenhoven en parfait ac- cord avec cette firme, laquelle tient d'ailleurs à rendre ici hommage aux remarquables qualités dont a toujours fait preuve l'intéressé dans l'exer- cice de ses fonctions. ON PRESENTE <( LA DAME DE PIQUE » Au moment où nous mettons sous presse, la General Produc- tion et la S.E.L.F. ont présenté, le jeudi 8 juillet, à 10 heures, au Marignan, le film de Fédor Ozep, La dame de Pique. Les princi- paux interprètes de cette belle production qui s'annonce comme une des plus remar- quables de la saison, sont : Pierre Blanchar, Madeleine Oze- ray, André Luguet, Palau et Marguerite Moréno. Tous ces ex- cellents artistes ont réalisé des créations étonnantes ; Pierre Blanchar a campé une halluci- nante silhouette d'officier russe en proie à la passion dévorante du jeu, tandis que Marguerite Moréno, la comtesse Tomski, remportera un véritable triom- phe dans ce rôle qui s'écarte pourtant bien loin de ceux qu'el- le interprète habituellement. La Dame de Pique est sortie en exclusivité à l'Olympia jeudi 8 juillet. r CHANGEMENT D'ADRESSE Les Films Charles Bau- ché et les Films Eclat, ac- tuellement 56, rue Galilée, tranféreront leurs bureaux 14, rue Lincoln, à partir du 15 juillet avec le même nu- méro de téléphone : Ely- sées 70-71. J DE NOUVEAU .' DOCUMENTAIRES J.-K. RAYMOND-MILLET (7, rue Mazarine, Paris)). Terres créoles. 800 mètres. (Première exclusivité : Scala.) (Histoire de la Martinique.) Concert Caraïbe. 900 mètres. (Première exclusivité : Mari- gnan.) (Martinique, Guadelou- pe, Barbade, Trinidad, Vene- zuela, Curaçao, Colombie, Pa- nama.) Naissance du Rhum. 400 mè- tres. (Première exclusivité : Ma- rignan.) Le chemin de Madagascar. 850 mètres. (Première exclusi- vité : Colisée.) 20 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIt SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LES FILMS NOUVEAU) 12 NOUVEAUX FILMS 4 FILMS FRANÇAIS La Dame de Piqie (Olympia). Cinderella (Paramount). Les" Hommes de Proie (Normandie) Le Cantinier de la Coloniale i Pa- ramount). 7 VERSIONS ORIGINALES Madame poursuit Monsieur (Wo- . .man Chase s Man) (Miracles). Crimes en haute mer {China Pas- sage) (Panthéon). Sur l'avenue {On the avenue) (Bal- zac). I ne jeune fille délurée (Smurlest girl in town) (Panthéon). Panique à la Radio (Aubert Pa- lace). Son dernier modèle (Cotisée). La jeunesse du poète (Pigalle). 1 FILM DOUBLE Quand l'aloaette chante (Colisée). NOUVELLES SOCIETES SOCIETE IVEXPLOITATIOONS CI- NEMATOGRAPHIQUES DE BOULO- GNE-BILLANCOURT. Siège : 4G bis, boulevard Jean-Jaurès, Boulogne-Bil- lancourt. S. R. L. au capital de KO. 00 francs. Associés : Mme Pacros Marie, veuve de M. Armand Jouet; M. Henri Jouet; M. Charles Babin. M. Jouet a la signature sociale, qui sera donnée sous la l'orme suivante : Pour la Société E. C. B. B. : Le Gérant autorisé. Le Droit, 14 juin 1937. SOCIETE MONTMARTROISE DE SPECTACLES, R. L. 50.000 fr. Siège social : 7, avenue de Clichy, Paris (17e), Objet : exploitation de salles et, notamment, sous le nom : Les Mirages, de celle sise 7, avenue de Clichy. Gé- rants : M. Alcide Castille, 1(1 bis, ave- nue de la Grande-Armée, Paris; M. Pierre Chamlmrd, 15, rue Germain-Pi- lon, Paris. Ils agiront conjointement. Journal spécial, 3 juin. AUGMENTATION DE CAPITAL SOCIETE CINEX, à Paris (Scala). - Capital porté à 1.2011.(1(10 lianes par l'apport de 300.000 fr. par M. Georges Paquiër, 7, avenue Niel, Paris. Gazette du Palais, lit juin. FAILLITES 1" SOCIETE NORD-IMMOBILIER, S. A. au capital de 60.000 fr., ayant eu pour objet la construction et la gestion d'immeubles, et ayant exploité une salle d? cinéma, 61, rue du Châ- teau-d'Eau, Paris, dont le siège était même ville, 6, rue de Madrid, actuel- lement sans siège connu; 2° BERT (Pierrel. ayant exploité sous le couvert de la Société Nord Immo- bilier, une salle de cinéma, sise à Paris, 61, rue du Château-d'Eau, ac- tuellement sans domicile connu. Syndic : M. Lemonnier, 18, rue Sé- guier, Paris. Jugements du 8 juin 1937. AVIS D'APPEL M. NISSOTTI (Aristide-Edouard) ayant exploité à Tunis le Casino Mu- nicipal à l'enseigne du Palmarium, et actuellement domicilié à Paris, 70, avenue des Champs-Elysées, A fait appel du jugement du Tribu- nal de Commerce de la Seine en date du 8 juin l'avant déclaré en état de faillite. MM. les créanciers intéressés au maintien de ladite faillite sont priés de faire parvenir immédiatement leurs titres de créance à M. Germain, syn- dic, rue Christine, 7, à Paris. Affiches Parisiennes, 17 juin 1937. VENTES D'ETABLISSEMENTS CINEMA L'ETOILE, Oran. Fonds de commerce d'établissement de projec- tions cinématographiques, exploité à Oran, rue d'Ajacciô, 3. Vendeur : Benguigui ou Ghigui (Abraham). Acquéreur : Trouehaud (Louis-Ho- noré). Oppositions : étude de Me Bu rat, no- taire à Oran. Première publication : Dépêche Oranaise, 10 juin. (Bulletin Officiel du 12 juin 1937.) PETITES ANNONCES DEMANDES D'EMPLOI Programmatrice expérimen- tée, cherche situation. Libre de suite. Case M. Y. P., à la Revue. Opérateur, 24 ans, meill. réf. demande place sérieuse. Case B. G. C, à la Revue. Aide-opérateur, excellentes réf. cherche place. Case G. L. P., à la Revue. Homme à toutes mains (pu- blicité, affichage, entretien, con- trôle, etc.), recherche emploi Paris, banlieue. Prétentions mo- destes. Georges Maury, 81, rue Da- reau, Paris (14e). Ancien chef de service (jeune, énergique) connaissant à fond location 35 mm. et for- mat réduit. Libre de suite. Case R. R. R., à la Revue. Professionnel recherche sal- le, même fermée. Case P. V. A., à la Revue. Opérateur électricien, fem- me caissière, demandent emploi Province, logés de préférence. Très sérieuses références. Case B. L. L., à la Revue. Chef de Poste au courant se- crétariat et exploitation, exe. réf. recherche emploi sérieux toutes régions. Case F. F. F., à la Revue. Ex-directeur d'agence très au courant commercialement et administrativement de la dis- tribution. Actuellement libre, cherche situation analogue. Case B. B. B., à la Revue. Ex-régisseur théâtre, Paris, sollicite emploi régie ou assist. metteur en scène, sérieux, com- pétent et très au cour, des quest. cinéma, désirerai entrer rapport avec producteur pour exposer méthodes permettant réaliser énormes économies. Case A. M. G., à la Revue. Ancien directeur de salle cherche place chef de poste. Sé- rieuses références. Case C. B. M., à la Revue. Opérateur-mécanicien, de- puis 25 ans, réf. de premier or- dre, ferait plusieurs remplace- ments par semaine. Case C. C. C. à la Revue. VENTE CINEMA A vendre à Lorient, Immeuble et fonds de commerce de ciné- ma neuf. 450 places, bien situé. S'adresser Armor Palace, Lo- rient. VENTE MATERIEL A vendre : Tungar 12-15 ampères, 1.000 francs. Case L. L. L., à la Revue. A vendre deux lanternes Bauer, avance automatique, en excellent état de marche, avec 4 miroirs 250 mm. et 2 transfor- mateurs Mélodium, courant al- ternatif. Occasion unique à sai- sir. Cinéma Vauban à Angers (Maine-et-Loire). A céder, deux transforma- teurs statiques pour alimenta- tion de lampe à arc sur alterna- tif. Primaire 110 volts, secon- daire 25 volts 90 ampères. En- tièrement neufs, prix exception- nel. Case M. C. D., à la Revue. A vendre bas prix, décors de théâtre et 32 fauteuils à bas- cule. S'adresser Royal, 31, rue No- tre-Dame-du-Pré, Pont-Audemer (Eure). 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DIVERS La Société Keller Dorian Colorfilm Corporation, résidant aux Etats-Unis d'Amérique, pro- priétaire des brevets français : 583.345 du 28 septembre 1923 pour « Dispositif thermo-élec- trique pour machines à gaufrer et autres applications » et 694.438, du 19 juillet 1929, pour « Amélioration de la prise de vues des films en couleurs à sup- port gaufré », serait désireuse de traiter pour la concession de licences d'exploitation de ces brevets. Pour renseignements techni- ques, s'adresser à MM. Lavoix, Gehet et Colas, ingénieurs-con- seils, 2, rue Blanche, à Paris. Voiture publicité automobi- le. Occasion rare. Maillot 49-46. Directeur d'Ecole, ancien ci- néaste, prend en pension enfants de 6 à 12 ans, soins et vie fa- miliale. Ecrire Guérard, Bavent (Cal- vados). A louer, 92 av. des Ternes, Hôtel 15 pièces, dont atelier aménagé pour manipulation films avec blockaus pour stockage. Salle proj. Libre juil- let. 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S'adresser pour renseigne- ments : à M" Lepage, notaire vendeur à Meaux, 50, rue Saint- Nicolas, rédacteur et déposi- taire du cahier des charges; à M0 de la Ménardière, avoué à Meaux, 6, rue Gambetta; à M. Bardy, liquidateur, syndic, à Meaux, 57, avenue de la Répu- blique. Imp. de La Cinématoqraphie Française, 29, rue Marsoulan. Paris. Le Gérant : P. A. Harlé. LES GRANDES FIRMES DE FRANCE Ile Secrétariat Cosmopolite FTABLIT |jes SOUS-TITRES et des SYNOPSIS ï traduit en toutos langues = Echos, Scénarii, Découpages Listes de Dialogues |PRIX TRÈS |NTÉBESS\NTS = 18, rue Fourcroy, PARIS Téléphone : Carnot 37-58 Vient de paraître LE TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ DU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Franco : 45 francs Compte Chèques Postaux 'Ml\2X LE TOUT-CINEMA 19, rue des Pi- lits-Champs (1"). MICHAUXxGUÉRIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FILMS 2. 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Compte chèques postaux w> 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n» 291-139 Directeur ; Paul Aapiite HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAI. Rédaction et Administration: 29, rue Marsoulan, Paris (12*) Adr. Télegr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanle, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- ble-Croatie-Slovéniie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne, Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS ACIMANSOn 122 Cdampî €lyiéeî. PARIS. BALZAC 78-10 Ï8-Ii LE! BAI-FOND) LE) DEC0URDIJ DE LA 11! VOUS N'AVEZ RIEN A DECLARER? Martha EGGERTH PARLL ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR L<\ PREMIERE FOIS DANS LA CHANSON DU SOUVENIR ciiiiiitiiiiii: «;E HIUMÊKO (OMIKM Après le Congrès de Paris 1937. Comment la France conçoit la collaboration Internationale. Discours de M. Georijes Loti- rait, Président de la Chambre Internatio- nale du Film. Résumé des vœux adoptés par le Congrès. Rapport moral de la Chambre Internationale du Film, lu par le Professeur Dr Lehnich. Le Congrès a défini sa position devant les droits d'auteurs. Le 7e Congrès de la Presse cinématographique et de la Presse filmée. l'ne puissante Société lyonnaise entreprend la production de grands films français Le Pavillon du Cinéma est toujours fermé . . M. Colih-Reval. Cocktail-Billancourt : L'Ailbi. Le circuit Kahn comprend trois des plus bel- les salles de Nice E. Epardaud. Afrique du Nord P. Saffar. Inauguration d'une deuxième salle et Maza- gan P. Saffar. Au Syndicat des Directeurs du Nord et du Pas-de-Calais. Les nouveaux tarifs concernant les timbres sur les affiches. Une chambre suisse du Cinéma. A partir du 11 août, le changement de pro- gramme se fera le mercredi M. Colin-Reval. Le Mioche à Berlin. Mort de M. Léon Lansac. Le Politeama de Nice détruit par un incendie. L'équipement du Pavillon du Cinéma. Analyse et critique de films. Présentations à Paris. Petites annonces. I 15 JUILLET PREMIER TOUR DE MANIVELLE — 47-26 = Adresse télégr. : Trustcin iCOMPAGNIE FRANÇAISE j CINEMATOGRAPHIQUE 40, rue François-I" Elysées : 66-44, 45, 46, 47 Adr. télégr. : Cofraciné ST. Avenue des Champs-Elysées PARIS (VHP) Téléphone : Balzac 10-38. Câbles : LEREBEN-PABIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tél. : Elysées 19-45 à ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 56, rue de Bassano. — PARIS Elys. 34-70 (4 lignes groupées) Inler-Elvsées 31. R K O RADIO F I $ 52, CHAMPS-ELYSEES # S PARIS. BALZ. 54-55 ?l FILMS SOVIÉTIQUES Production 1 936- i 937 Exclusivité po la BELCIGUE io FRANCE la SUISSE L'QFFICE Cinématographique | international L Ronct-Pont aesChamps-Elysées ' PAR I S-8 Tél. ELYSEES 36-04 R. HORVILLEUH 14 bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-90 v*iS* Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 LA 13" ENQUÊTE de GREY sera distribué par LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées. -- PARIS Tél. : Elvs. 60.00 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8") Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO **% 36, Avenuf Hoche Paris (8) Carnot 30-2 . 30.22 Adresse télégraphique JESTICFILM PARIS LES FILMS EPOC TasSo1 ^E BERR* OTlïEPHO OTÉLtGO ELYSEE ai 31 ««Ml [TU SUITE 0 PARIS 0 1 bis, rue Gounod, Paris (17e) Téléphone : Wag. 47-30 8, rue Catullc-Mendcs Paris (17") Tél. Cal. 51-81 et suite taps-llfsCes | Adr. 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CHAMPS-ÉIYSÉES, PARIS UN FILM PAOPACE ET D'AMOUR D * * * A > r ^ j y D'APRES UN ROMAN DE JEAN-MICHEL RENAITOUR AVEC SIMON E H ÉLI ARD ARNAUDY ENRICO GLORI ET JAQUE CATELAIN x MISE EN SCÈNE: MAX DE VAUCORBEIL DIRECTEUR DE PRODUCTION : JACQUES D'AURAY uUpAM.TANETOUfiNEBA00.ONFuMcE^ ANNEE EN î UROPE VENTE POU8 IËT8ANGE» : CINIMPÉRIA 114. CHAMPS ÉlYSÉES. PARIS UN F1LM ^ F0UE '*" RAIMU HENRI GARAT MEG. LEMONNIER DAN. .^^im. — uaamie JN FILM DE QUALITÉ RÉALISE PAR BERTHOMIEU L'ANNÉE DUCENTENAIRE DE L'ARC DE TRIOMPHE VERRA SUR VOS ÉCRANS LE DÉFILÉ TRIOMPHAL FORRESTER-PARANT LA CHASTE SUZANNE LA BÊTE AUX SEPT MANTEAUX LA GUERRE DES GOSSES LA MAISON D'EN FACE C I N D E R E L L A L'ESCADRILLE DE LA CHANCE LES NUITS BLANCHES DE ST-PÉTERSBOURG J'ACCUSE r A :l À 0 il ENCART RÉALISÉ PAR ) CL/ iJ LrJ UJ 'JW \XJ , U V_/ I I 4, CH A MPS É L Y S EES, P A R I S UNE MAGNIFIQUE HISTOIRE D'AMOUR ET D HÊR< GE WEST FMSsuFO(?r..!OLIDES DE IR EST C O M M I IClG>AB^UELMORl4iftN¥s... 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Balgtc 58-95 ASiMCiS : Lille - Marseille - Bo^deaux-Nahcy fYXXXXIXXXXXXYXTYYTYYXX] CINE PRAPHIE SE 19 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ APRÈS LE CONGRÈS DE PARIS i937 UNE GRANDE RESPONSABILITÉ INCOMBE AU CINÉMA FRANÇAIS Comment le Cinéma Français conçoit les moyens de l'Action Internationale Discours prononcé par M. Georges Lourau Président de la Chambre Internationale du Film à la séance de clôture du Congrès International du Film. Paris 1937 ■j En me désignant comme Président de la Chambre Internationale du Film, l'Assemblée générale de cette Association, ici réunie, vient d'honorer la Cinématographie française, puisque c'est en ma qualité de délégué de la Confédération Générale de la Cinématographe que vous m'avez élu. C'est donc au nom de la Cinématographie française que je vous remercie pour cet honneur et je prends la parole pour vous dire comment le Cinéma français conçoit les moyens de l'action internationale de la Chambre Internationale du Film et les conditions de son dévelop- pement. Au préalable, j'a:merais évoquer la tâche délicate dont vient d'être délivré mon prédécesseur qui a su élever, dans une période aussi incer- taine, un organ'sme exposé, par sa nature même, aux accidents qui me- nacent la première enfance. Qu'il me soit permis, en votre nom à tous, Mesdames et Messieurs, membres ce ce Congrès, de saluer et de remer- cier ici, en la personne de M. le Ministre Lehnich, son chef responsable, la Cinématographie allemande à qui nous devons la conjonction excep- tionnelle — je dirai tout à l'heure pourquoi — qui a donné naissance à la Chambre Internationale du Film et permis à dix-sept pays de for- mer le noyau autour duquel pourront être constituées les assises générales de la Cinématographie mondiale. M. le Ministre Lehnich, le IIe Congrès International du Film vous exprime, par ma voix, ses chaleureux remer- ciements. La création de la Chambre Internationale du Film est, il faut bien le dire, une matière digne d'observation attentive. Le Commissaire général de ce Congrès, mon ami Henri Clerc, l'exprimait l'autre jour devant vous, en des termes excellents et il ne m'en voudra pas, je l'es- père, si je reprends ici ses conclusions. De quoi s'agit-il? Simplement de ceci : Les représentants les plus qualifiés de l'industrie et du commerce cinématographiques des principaux pays d'Europe se sont concertés pour créer une organisation internationale susceptible de devenir le centre per- manent d'une collaboration étroite et vivace de la cinématographie mon- diale, aussi bien sur le plan matériel que dans l'ordre moral. Je ne voudrais pas que l'Assemblée relevât dans mes paroles une expression de suffisance. Onématographiste moi-même, délégué du grou- pement français des industriels et des commerçants de la Cinématogra- phie, je n'avais jamais réalisé — comme a pu le faire, avec sa lucidité coutumière doublée de l'acuité de vues de l'observateur impartial, notre ami Henri Clerc — qu'il pouvait y avoir, dans notre formation, quelque chose d'exceptionnel. Mais il importe de rappeler, en toutes circons- tances — ne serait-ce que pour maintenir notre mutuelle conviction et L'imposînte arrivée des 400 Congressistes à la gare maritime du Havre. On sait que la séance inaugurale eut lieu à bord de « Normandie». pour gagner d'autres que nous à notre confiance — que lorsque nous nous sommes réunis, c'est parce que nous étions persuadés que le fait de détenir, en quelque mesure que ce soit, ce moyen prodigieux d'expres- sion de la pensée qu'est le film, que ce fait comporte des devoirs d'une nature spéciale. Et c'est, il faut bien le dire, tout autant pour déterminer le régime spirituel de nos échanges que pour mieux assurer la protection des intérêts matériels, légitimes aussi, dont chacun de nous a la charge, que nous avons ressenti le désir de nous grouper. La preuve, je la trouve dans deux ordres de faits : d'une part, dans les textes mêmes des réso- lutions adoptées par ce Congrès, résolutions qui, toutes, sont fondées sur notre idéal commun, à savoir que la Cinématographie ne peut recon- naître un succès matériel comme valable que si ce succès se superpose à l'accomplissement de notre mission spirituelle. D'autre part, dans la pré- sence ici, parmi nous, formant le gros de l'effectif des Congressistes, des Directeurs de Théâtres cinématographiques. A quel besoin, à quelle réa- 20 CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 CINE FR RAPHIE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXYXX1 Dans la salle de théâtre du Normandie pendant la séance d'ouverture du Congrès (Photo St-Gale de la Presse) lité correspondrait cette présence d'entreprises, dont la zone d'action est territorialement limitée et qui n'ont de rapports qu'avec les Distributeurs de leur propre pays, si ces Directeurs n'avaient pas saisi l'intention et la portée de notre action collective? Ils savent ce que nous attendons d'eux et de leur contact quotidien avec le spectateur, avec le public pour qui nous travaillons. Ils savent que c'est à eux de veiller, en dernière analyse, à ce que le plaisir de ce public n'ait jamais pour contre-partie l'abaisse- ment de son niveau intellectuel ou moral, mais que, bien au contraire, il convient de mettre en fait que l'action récréative, pour être valable, doit être conditionnée par une élévation de ce niveau. Mesdames, Messieurs, qui dirigez l'exploitation de nos théâtres, permettez que je m'adresse plus particulièrement à votre nouveau Président, à mon ami Raymond Lus- siez et que je lui exprime notre confiance en votre collaboration loyale, et nos remerciements pour votre assiduité. Mais, peut-on dire, des vœux de Congrès, des résolutions, la pré- sence même des Congressistes peut-être plus attirés par l'imprévu du voyage que par le sens de leurs responsabilités morales, tout cela est bien platonique. N'y a-t-il pas, dans ces activités déployées, dans ces réunions, dans ces discours, une déperdition d'énergie sur laquelle il serait utile d'exercer une surveillance? Soyez sans inquiétude, Mesdames, Mes- sieurs, ce n'est pas votre pensée que j'exprime, ni la mienne. Mais il faut prévoir l'objection. Eh quoi!... Du fait que l'on ne disposerait pas d'au- tres moyens que le concours des bonnes volontés, l'entreprise ne vaudrait pas d'être tentée? C'est la première des questions relatives aux moyens d'action de la Chambre Internationale du Film. A cette question, je réponds qu'il n'a jamais été dans la pensée de ses créa- teurs et de ses dirigeants d'en faire autre chose qu'un ins- trument de statistique générale, un centre d'études cultu- relles, juridiques et économiques et un lieu de réunion au service de tous ceux qui, par leurs fonctions privées ou officielles, ont le moyen d'agir dans leur pays en vue de l'objet que j'évoquais tout à l'heure et qui s'appelle, tout simplement, le progrès de la Cinématographie. La Chambre Internationale du Film est déjà et doit demeurer un appareil destiné à grouper les expériences et les suggestions individuelles et à les commu- niquer aux associations nationales pour permettre à ces dernières, selon les usages, les goûts et les méthodes propres à chacun des pays adhérents d'acquérir, plus rapidement que par une évolution isolée, cette maturité qui leur permettra de remplir plus utilement leur rôle international en étroite collaboration avec toutes les autres associations nationales. Et je touche ici à la principale des questions qui se posent con- cernant les moyens d'action de la Chambre Internationale du Film. Per- mettez-moi d'aborder ouvertement un problème que certains se sont posé et se posent peut-être encore. Il s'agit de savoir si la Chambre Interna- tionale du Film n'est pas ou ne peut pas devenir l'instrument mis au service de tel ou tel intérêt particulier ou d'intérêts d'une nature spéciale et étrangère à l'essence même de la Cinématographie. Il est évident que rien, en logique, ne s'oppose à la construction d'une pareille hypothèse — ■ mais ce qui compte, c'est la réalité. Cette réalité c'est, pour la Cinématographie française, qu'à aucun moment, et sous aucune forme, elle ne pourrait donner son concours à une organisation qui ne se propose pas un objet purement cinématographique et de portée universelle. Il en aurait été notamment ainsi si l'action de la Chambre Inter- nationale du Film avait dû être celle d'un groupement continental euro- péen dirigé contre les pays qui constituent, à l'heure actuelle, les prin- cipaux producteurs du marché mondial. J'ajoute que notre Confédération ne doute pas que les intentions ces autres adhérents de la Chambre Internationale du Film soient rigou- reusement les mêmes sur ces deux points. Et puisque j'ai pris la liberté d'aborder avec aussi peu de précautions et d'une façon aussi peu confi- dentielle un sujet qui ne pourrait être brûlant que dans une conjoncture dont la seule pensée me fait écarter l'hypothèse, je demande à ceux qui, de bonne foi, ont pu avoir des inqu:études à ce sujet, de me dire si le meilleur moyen d'assurer à la Chambre Internationale du Film une ac- tion conforme à son objet n'est pas d'adhérer à cette formation et de prendre une part active à ses travaux et à sa direction. Pour moi, pour l'organisation française que je représente, je ne crains pas de déclarer publiquement que la Chambre Internationale du Film n'atteindra son véritable rayonnement que le jour où elle sera, de par l'adhésion de tous les pays, la Chambre Universelle du Film. La présence à nos séances de travail du représentant à Paris de l'organisation Hays, M. Harold Smith, et de M. Neville Kearney, représentant de l'Industrie britannique, me semble un signe particulièrement favorable aux vœux d'une collabora- tion universelle qui restera l'essentiel de mon développement. C'est dans cette pensée et dans cet espoir que la Cinématographie française accom- plira son temps dans l'exercice de la présidence. Enfin, il me plaît d'exprimer à M. le Ministre de l'Education Na- tionale, qui a bien voulu accepter la présidence des séances solennelles de ce Congrès, notre gratitude pour le fait qu'il a marqué ainsi son estime et son intérêt pour la mission dont se réclame la Chambre Internationale du Film. i Qu'il me soit permis de lui dire que nous sommes tous animés par le désir véritable de servir la grande cause de la civilisation et la compré- hension mutuelle des peuples. Peut-être ces paroles seront-elles accueillies par certains avec scep- ticisme. Des incidents dont certains récents pourraient faire croire qu'il est chimérique d'imaginer qu'un temps viendra où le film ne servira plus de moyen d'excitation entre les nations. Je pense, quant à moi, que l'existence même de ces incidents, qu'il serait vain de vouloir dissimuler, rend particulièrement impératif l'engagement pris par les membres de la Chambre Internationale du Film de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour s'opposer à la circulation des films susceptibles de porter atteinte à la bonne entente entre les peuples, ainsi que d'en appeler à leur Gouver- nement respectif pour les assister dans l'exécution de cet engagement. C'est dans cet esprit, et convaincu que c'est encore par l'action dynamique que l'on assure le plus utilement la réalisation d'un pro- gramme, que je remercie le Président et les membres des Commissions. Grâce à eux, grâce à leur travail, des progrès sérieux ont pu être accom- plis au cours du Congrès, tant pour organiser la Chambre Internationale du Film que pour donner un support matériel à l'accomplissement de son idéal. fc { \ 3 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/IPHIE SE 21 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les chefs des délégations à l'Elysée. Au centre M. Georges Lourau, entouré de MM. Dr Oswald Lehnich, Luigi Freddi, Richard Ordynski, Aamot, Rannikko, V. Wokoun, Franjo Scholz, Nickels, Dr E. Lanske, Bornemissza, Klaes, Van Cauteren, Jalmar Davidsen, J. Lang, Paranjpée, Henri Clerc, Arys-Nissoti, etc. Les principaux Vœux et Résolutions du Congrès International du Film 1937 Sur la proposition de la Confédération Générale de la Cinématographie, la Cham- bre Internationale du Film a confié la pré- sidence à M. Georges Lourau. Le Comité exécutif et le Conseil d'admi- nistration de la Chambre Internationale du Film ont nommé vice-présidents : M. Roncoroni (Italie). M. Havel (Tchécoslovaquie). M. Ordynski (Pologne).) M. Lehnich (Allemagne). La constitution du Comité exécutif et de Conseil d'administration, ainsi que celle des trois commissions de la C.I.F. ont été approuvées. Le Comité exécutif et le Conseil d'admi- nistration de la Chambre Internationale du Film soulignent en confirmant les décisions de Venise, la nécessité d'empêcher la pro- duction et la diffusion de films pouvant porter atteinte à l'honneur et au prestige des pays affiliés à la Chambre. La Fédéra- tion Internationale des directeurs de ciné- mas a pris la même résolution. Le Comité exécutif et le Conseil d'admi- nistration ont approuvé la frappe d'une mé- daille pour les concours olympiques du film organisés à l'occasion des Jeux Olym- piques. Ils ont approuvé avec satisfaction la convention amicale conclue entre la Chambre Internationale du Film et la di- rection de l'Exposition Internationale d'art cinématographique à Venise. La Motion Picture sociéty of India a été admise comme membre de la Chambre In- ternationale du Film. Le prochain Congrès international du film se tiendra en 1939 à Rome. 1 La Commission juridique du film a approuvé les principes fondamentaux qui sont à prendre en considération au moment de l'acquisition des droits d'une œuvre des- tinée à être portée à l'écran. C'est avec sa- tisfaction que la Commission a appris qu'en Italie, les pourparlers entre les pro- Le Banquet de clôture du Congrès au Pré-Catelan a réuni près de 500 convives. ducteurs de films et les représentants des auteurs ont abouti à des résultats qui semblent correspondre aux principes de droit soutenus par la C.I.F. , de sorte que nous pouvons formuler l'espoir de voir ces accords prendre force de loi. I Une commission spéciale qui s'occu- pera des questions particulièrement diffici- les des droits de gages et de nantissements a été constituée. ■ La Commission d'étude pour faciliter l'échange international des films (commis- sion économique du cinéma) a déclaré né- cessaire la centralisation statistique sur le cinéma international, établies selon des di- rectives bien définies. A l'avenir, la Commission d'étude sera 22 consultée avant toute publication de sta- tistiques émanant de la Chambre Interna- tionale du Film. ï Dans le fout de faciliter l'échange des films spectaculaires, les pays mem- bres de la Chambre Internationale du Film devront faire pression auprès de leurs gou- vernements respectifs, afin d'obtenir une libre importation temporaire pour que, pendant trois mois, il soit possible de vi- sionner les films non vendus sans acquitter les droits de douane. 1 II a été jugé urgent de créer un tri- bunal arbitral international. Enfin, la com- mission a étudié les problèmes techniques et économiques que soulèvent le film en couleurs, la télévision et le film en relief. La commission est d'avis que le film en couleurs ne sera exploitable que lorsque ces films pourront être réalisés et présen- tés sans augmentation de frais. 1 En ce qui concerne les questions des devises, il a été décidé que les mem- bres de la Chambre Internationale du Film devront entreprendre une action commune pour que dans tous les pays le cinéma, à cause de son énorme portée éducative et sociale, ait le même traitement que les marchandises privilégiées. S La Commission du film éducatif, pré- sidée par M. de Féo, a décidé de faire ac- centuer dans les différents- pays les avan- tages accordés au film d'éducation et de CINE rR RAPHIE SE tlIIIIIITTTYYYYIIIÏIIÏII culture; elle demande à toutes les organi- sations de s'employer auprès de leurs gou- vernements pour que ces derniers encoura- gent la production et la diffusion des films d'éducation. Elle a également décidé d'en- treprendre une action dans tous les pays adhérents à la Chambre Internationale du film pour qu'il soit créé des archives ciné- matographiques destinées à grouper et à conserver les films éducatifs et artistiques. Elle étudiera la possibilité de créer un fi- chier central destiné à faciliter l'échange international des films groupés dans les archives; une collaboration étroite entre ces cinémathèques doit rendre possible la création de ce fichier. Résumé des Vœux de la Fédération Internationale des Directeurs de Cinémas Au Cinéma de l'Exposition, la séance ire crocure eu Congrès p.ésidée pir M. Jean Zay, Ministre des Beaux-Arts. Voici M. Georges Lourau prononçant son discours ■ La Fédération Internationale des Di- recteurs de Cinémas a examiné les ques- tions de la taxe sur le droit des pauvres; elle continuera son action pour en obtenir un abaissement général, ces taxes n'étant pas conformes au rôle éducatif et social du cinéma. H La Fédération est d'avis que le for- mat réduit — en ce qui concerne la pro- jection de films spectaculaires — constitue une concurrence pour les salles de ciné- mas. En conséquence, les films ne devront être transformés en format réduit qu'après trois années d'exploitation. ■ La Fédération demande la limitation de la construction dans le cas où il n'y a pas nécessité de nouvelles salles. ï Dorénavant, le président et les quatre vice-présidents de la Fédération Interna- tionale des Directeurs de cinémas feront partie de droit du conseil d'administration de la Chambre Internationale du Film. 1 M. Raymond Lussiez a été élu prési- dent de la Fédération Internationale des Directeurs de cinémas. La vice-présidence, que détenait jusqu'à présent la France, revient à l'Allemagne. Ht krei La h m m p CE QU'EST LA CHAMBRE INTERNATIONALE DU FILM Le Rapport moral du Conseil d'Administration de la Chambre Internationale du Film lu par le Ministre Professeur Lthnich, Président de la Reichsfilmkammer j, IBI — Le projet de créer une organisation internationale du film date du Congrès international de Berlin en 1935. C'est au cours des travaux de ce congrès que furent définis les devoirs de cet organisme international du cinéma. — Les travaux préliminaires réalisés par les commissions des branches diverses des industries cinématographiques de différents pays ont été exprimés dans le vœu de la Commission générale du Congrès internatio- nal de Berlin 1935. En voici la teneur : « Les travaux du Congrès ont persuadé tous les participants qu'à l'avenir une col- laboration internationale devient nécessaire non seulement pour les branches de l'indus- trie entretenant déjà de par leur travail des relations internationales, mais aussi pour toutes les branches qui doivent poursuivre, en collaboration, le travail commencé au Congrès de Berlin. « Pour ces raisons, et à l'unanimité des participants, le Congrès décide : la création d'une Chambre Internationale du film qui se composera des représentants des Asso- ciations nationales des divers pays. Les statuts de cette organisation seront établis h Venise, par les représentants des asso- ciations des pays intéressés. En vue de l'uni- fication des travaux, il sera constitué une commission ayant à sa charge la réception des déclarations d'adhésion et des projets concernant les statuts, tout en tenant compte des propositions soumises par les diverses organisations nationales. » Après l'achèvement de ces premiers tra- vaux d'organisation, on constitua la com- mission des droits d'auteurs sur le film, et lors de la séance tenue le 20 août 1936 à Venise, se constituèrent : 1" La Commission d'Etude pour faciliter l'échange international de films; 2" La Commission relative aux questions artistique et éducative du film. Les dernières commissions ne s'apprê- tent que maintenant à aborder leurs travaux qui, jusqu'à présents furent réalisés dans le cadre du Comité exécutif et du Conseil d'ad- ministration. Par contre, les travaux de la Commission des droits d'auteurs, présidée par M. Raymond Lussiez, ont déjà obtenu des résultats tangibles. — Cette commission commença par s'oc- cuper des questions du droit d'auteur du film et parvint à un résultat qui va être présenté à l'approbation de l'assemblée gé- nérale. Ces résultats serviront de bases et de directives pour les organisations des di- vers pays intéressés. — Lors de la dernière réunion, à Paris, en mars dernier, l'importance des travaux de la commission du droit d'auteurs s'est accrue d'une façon telle que cette commis- sion s'est vue attribuer la compétence pour toutes les questions de droit cinématogra- phique. Cette résolution sera également sou- mises à l'approbation de l'assemblée géné- rale. - La commission d'étude, pour faciliter l'échange international de films créée lors de la séance du Comité exécutif de Venise, s'est proposée une tâche de grande enver- gure. Les travaux préliminaires pour l'éta- blissement de statistiques uniformes et in- ternationales ont déjà été réalisés. Cette commission aura une tâche particulière- ment difficile; en effet, on n'ignore pas les difficultés de l'économie internationale, les barrière douanières, la question des devises et autres. Sur ce terrain, la commission aura à réaliser des travaux très importants. — En créant la Commission des films artistiques et culturels présidée par M. le Dr De Féo on a tenu compte du développe- ment considérable des questions éducatives et artistiques dans le domaine du cinéma. En dehors des questions économiques et juridiques, les problèmes culturels et artis- tiques feront, à l'avenir, l'objet d'une étude particulièrement approfondie. C'est précisé- ment ce domaine qui offre un grand nom- bre d'occasions pour une collaboration ami- cale et internationale. — Considérant le fait que les concours et les compétitions cinématographiques sont très indiqués pour élever le niveau artisti- que et culturel des films de tous les pays producteurs, la Chambre Internationale du Film s'intéresse beaucoup à ce genre de CEE manifestations internationales et offre ses serviees sincères et actifs à l'Exposition In- ternationale d'Art cinématographique de Ve- nise. De plus, nous nous sommes mis en rapport avec le Comité olympique pour que, dorénavant, le film prenne régulièrement part à l'Olympiade de l'Art. La Commission artistique et culturelle du film s'occupe tout particulièrement du libre échange des films éducatifs et documentai- res, ceux-ci étant les meilleurs agents pour mieux faire connaître et estimer les peu- ples. Nous ne manquerons pas de signaler que nous avons jeté les premières bases pour la création d'un Institut international des archives juridiques et du droit cinémato- graphique. En outre, la Chambre interna- tionale du Film possède sa propre publica- tion -- L'Interfilm — où sont insérées tou- tes les informations officielles émanant du Conseil d'administration et du Comité exé- cutif. Désormais, la Chambre Internationale du Film continuera ses travaux sous la prési- dence de la France. Sans doute les résul- tats obtenus au cours de ces dix-huit der- niers mois sont-ils plus importants que nous ne l'osions espérer; cependant, un nombre infini de problèmes restent à résoudre, soit dans le domaine juridique, soit dans le do- maine économique, artistique ou éducatif. CINE 23 RAPHlt SE rrrmrrzTTTTTT A bord de Normandi , la séance d'ouverture du Congrès, de gauche à droite : M. Luigi Freddi, Jean Chataigner, Professeur D' O. Lehnich, le représentant de M Jean Zay, MM Georges Lourau, Henri Clerc, M. le Directeur du S.rvice Maritime de la C" Générale Transatlantique, représentant M. Cangardel, M. Raymond Lussiez, M. Georges Lévêque La collaboration de toutes les délégations est nécessaire pour obtenir la solution de ces questions internationales. Je me fais un devoir de remercier tous ceux qui, sous la présidence de mon prédécesseur et sous ma propre présidence, ont consacré leurs efforts à la coopération dans le sein de la Chambre Internationale du Film. Je profite de l'occasion pour adresser mes remercie- ments à MM. les Présidents des diverses commissions: MM. Lussiez, président de la Commission juridique; Meydam, président de la Commission d'économie cinématogra- phique; l)r De Féo, président de la Com- mission artistique et culturelle du film. * * * Ce rapport a été approuvé à l'unanimité par l'Assemblée générale. LE CONGRES A FIXE LA POSITION 00 CINEMA DEVANT LE DROIT D'AUTEUR Rapport approuvé par la Commission des Droits d'Auteurs Les principes relatifs à l'acquisition des droits d'auteurs sur les œuvres utilisées pour la confection d'un film : 1" Œuvre originale (roman, nouvelle, œuvre dramatique, etc.); 2 Manuscrit, scénario; 3 Musique déjà éditée ; 4" Musique spécialement créée pour le film (avec ou sans collaboration du com- positeur au processus de la confection du film; soit qu'il y participe comme chef d'orchestre, soit qu'il adapte la musique au film ou qu'il contrôle l'adaptation de la musique, etc.). En vertu des lois nationales, le producteur d'un film, avant d'utiliser cinématographi- quement une œuvre protégée, est tenu de demander l'autorisation du titulaire du droit d'auteur (de l'auteur ou de son ayant-cause, notamment de l'éditeur). D'autre part, le producteur doit être en mesure d'acquérir du titulaire du droit sur l'œuvre cinématographiquement utilisée (de l'auteur ou de son ayant-cause, notamment l'éditeur), tous les droits nécessaires à l'ex- ploitation du film issu de l'adaptation ci- nématographique d'une telle œuvre, sans être exposé à des prétentions supplémentai- res; notamment il doit être en état de met- tre le film à la disposition des directeurs de cinémas sans charge de tantièmes. I Pour que les contrats conclus avec les ti- tulaires des droits sur l'œuvre cinématogra- phiquement utilisée remplisse ces deux fonctions, il faut donc que le producteur acquière les droits suivants : 1" Le droit d'adapter une œuvre au film (film muet, film sonore, film parlant, film en couleurs, film en relief ou de tout autre genre réservé à l'avenir) et d'exploiter le film ainsi créé (reproduire, mettre en cir- culation, représenter et exécuter publique- ment) sans que le titulaire du droit d'au- teur sur l'œuvre cinématographiquement utilisée puisse encore faire valoir ses droits. Réserves d'une exception provisoirement consentie à l'égard de la musique pour les cas où la législation ou la jurisprudence nationales accordent aux sociétés de percep- tion le droit d'exécuter la musique cinéma- tographiquement utilisée et qu'en vertu de ce droit les sociétés de perception récla- ment des tantièmes aux directeurs de ciné- mas ; 2" Le droit de traduire l'œuvre pour l'adapter à un film sonore ou parlant ou pour faire de la propagande pour ce film. y compris le droit d'exploiter des versions de ce genre (versions et synchronisations en langues étrangères, tirage du film en lan- gues étrangères, etc.); 3" Le droit d'employer le titre de l'œu- vre comme titre du film ; 4" Le droit de présenter l'œuvre et le film créé d'après cette œuvre par voie de la T. S. F. (y compris la télévision); .V' Le droit d'utiliser l'œuvre cinémato- graphiquement à plusieurs reprises et de la traduire à plusieurs reprises dans la même langue ou dans une autre, même après coup. II Est réservée, par contre, au producteur, la décision des questions suivantes : 1" Si et de quelle manière le nom de l'auteur ou de son ayant-cause sera men- tionné dans le film et dans les annonces re- latives au film (y compris les moyens de la publicité); 2° Si l'utilisation cinématographique de l'œuvre sera réalisée et, en cas d'une telle utilisation de l'œuvre, quelles modifications l'œuvre aura à subir (problème des chan- gements portant atteinte à la nature de l'œuvre, des déformations ou des mutila- tions); 3" Si des personnes autres que l'auteur et son ayant-cause seront chargées d'établir le manuscrit, le scénario ou la musique; 4" Si le film sera confectionné par le pro- ducteur contractant ou par un tiers (film donné en commission; aliénation des droits). III Il reste à examiner si le producteur de- vra se faire céder, au delà des droits men- tionnés, les droits visant l'exploitation de l'œuvre par des moyens autres que le film, à savoir : 1" Les droits mécaniques, notamment le droit de l'enregistrement sur disques ; 2" Les droits d'exploiter les adaptations autres que cinématographiques de l'œuvre, notamment celles d'un conte, d'un roman, d'une pièce de théâtre, etc.; 3° Les droits d'éditer l'œuvre si celle-ci 24 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ n'a pas encore été publiée, notamment les droits d'édition sur le scénario ou sur la musique spécialement créée pour le film. Au cas que le producteur concède ces droits (voir suprà) à l'auteur ou à son ayant- cause, il faudrait examiner si le produc- teur du film devra stipuler une participa- tion aux recettes tirées de l'exploitation de ces droits. LE TRIBUNAL ARBITRAL INTERNATIONAL Sur la proposition de M. Georges Lévê- que, la Commission juridique a adopté le vœu que dans chaque pays soit dressée une liste d'arbitres susceptibles d'être choisis par les parties pour solutionner leurs différends internationaux en si- gnant volontairement un compromis d'ar- bitrage. + Les Chefs de Délégations reçus par le Président de la République Allocution prononcée le 7 juillet 1937 devant M. le Président de la République par M. Georges Lourau, Président de la délégation française au Congrès Inter- national du Film, Paris 1937. Monsieur le Président, Ma qualité de chef de la Délégation fran- çaise au Congrès International du Film com- porte — entre autres attributions — celle d'avoir l'honneur de vous présenter mes col- lègues chefs des délégations étrangères. Mais auparavant — et si vous voulez bien m'y autoriser — je voudrais vous dire succinc- tement la raison d'être de ce Congrès. Ce Congrès n'est pas autre chose que l'As- semblée générale d'une association internatio- nale dénommée « Chambre Internationale du Film ». Cette Chambre Internationale du Film elle-même fut constituée au mois de novembre 1935, à Paris, conformément aux décisions pri- ses dans ce sens quelques mois plus tôt, à Ber- lin, où la Cinématographie allemande avait con- vié les personnalités les plus autorisées de l'in- dustrie et du commerce cinématographiques des principaux pays, à participer à un Congrès dont l'éclat vit encore dans le souvenir de ceux qui y assistèrent. De par la volonté de ses fondateurs — de RAPH1E SE Les Congressistes sur le Pont de Normandie par celle des représentants des seize pays ratta- chés à cette Organisation, la Chambre Interna- ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ tionale du Film est aujourd'hui en mesure de réaliser son objet qui est, avant tout, de favori- ser une collaboration active et vivace de tous ceux qui, par leurs fonctions, sont en mesure d'exercer une influence salutaire sur les activités cinématographiques nationales et internationales. Plus impérieuse que dans toute autre bran- che de l'activité humaine, la nécessité de cette collaboration s'est imposée à ceux que nous re- présentons : producteurs de films, distributeurs, directeurs de théâtres cinématographiques, chefs d'entreprises techniques détenteurs, de par leurs occupations particulières, du mode d'expression de la pensée la plus moderne — le plus puis- sant peut-être — et qui, par là même, impose à ses dirigeants des devoirs d'une nature parti- culière. Si, en effet, le souci légitime des inté- rêts matériels qui nous sont confiés avait pu, à lui seul, constituer un mobile déterminant de la création de cette Chambre Internationale, la connaissance de nos obligations d'ordre moral a été — il faut bien le dire — l'argument déci- sif en faveur de cette formation internationale. Il me faut, en outre, Monsieur le Président, vous confier en quoi le Congrès revêt, pour nous autres Français, une importance capitale — ce n'est pas qu'il se tienne à Paris et que nous ayions eu l'honneur d'en assurer l'organisation matérielle. Non. C'est que, à 1 issue du Con- grès, le siège de la Chambre Internationale du Film sera transféré à Paris et la présidence en sera dévolue à un représentant de l'organisation nationale française, j'ai nommé la Confédéra- tion Générale de la Cinématographie. C'est donc à notre pays que vont être confiées pour une durée de deux années, des attributions lour- des de responsabilités. Qu'il me soit permis de dire que nous n'avons pas d'autre ambition que d'atteindre, si la chose est possible, au succès véritable que l'organisation allemande, qui nous a précédés, a remporté dans l'exercice de ces fonctions. Avant de vous présenter mes collègues, veuil- lez m'accorder, Monsieur le Président, la liberté de vous exprimer toute notre gratitude. En répondant favorablemeent à notre demande d'audience, en nous autorisant à vous commu- niquer la nature et la portée de nos préoccupa- tions, vous avez voulu marquer l'intérêt que vous portez à la Cinématographie. Soyez-en remercié au nom de la Cinématographie tout entière, qui trouvera dans votre bienveillance un encouragement véritable et une justification de la mission dont elle se réclame — mission ma- gnifique et mission qui a de la grandeur — puisque le film exerce son action dans le do- maine de la pensée et puisque, mis au service d'une cause valable, il peut concourir puissam- ment à la mutuelle compréhension des peuples. COLONIAL, FILM EXPORT BAUDON SA1NT-LO & Cie Société à responsabl ité limitée au capital de 300.000 frs COMMISSION EXPORTATION DISTRIBUTION AUX COLONIES FRANÇAISES 11, Boulevard de StraSbOUrg, PARIS (10*) Cable-Adress* l CINEBAUDON -PARIS R. C. Seine 251-148 Même Maison à BRUXELLES, 24, Rue Llnnée Tél- : p*°vence 63-io. 63-n *♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Pavillon du Cinéma est toujours Fermé Le magnifique Pavillon du Cinéma, dont l'inauguration a eu lieu le 29 juin, est toujours fermé, l'aménagement inté- rieur étant insuffisant, voire inexistant. On peut bien dire que le soir de l'inau- guration, les cinéastes animés d'un peu d'amcur-propre — et il y en a encore — ont été très déçus en voyant ces quel- ques maquettes par trop stylisées. Le Cinéma français est en train de jouer son prestige. Aussi ne sommes- nous pas les seuls à penser que, tout en recherchant et en dénonçant les fautifs de cet état de choses, l'industrie doit mettre tout en œuvre pour équiper ce pavillon, qui compte parmi les plus beaux de l'Exposition. Nous devons cela aux visiteurs et aux enfants de France auxquels on a peut- être appris que le Cinéma est né chez nous. — M. Culin-Reval. CINE 25 RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ UN IMPORTANT BUREAU DE SCÉNARIOS VIENT D'ÊTRE CRÉÉ La Société des Auteurs et Gens de Let- tres, dont le siège est sis à Paris, en l'hôtel de Massa, 38, faubourg Saint-Jacques (Odéon 0()-15), vient de créer, dans le sein de sa Commission du cinéma, que dirige Maurice Renard, un bureau de scénarios. La direc- tion de ce bureau a été confiée à M. Mau- rice Maréchal, assisté de M. Emile Darbon, tous deux bien connus dans l'Industrie ci- nématographique. Le but de ce bureau de scénarios est de publier et de vendre pour adaptation ciné- matographique, les œuvres, romans, contes et nouvelles, dont les auteurs sont membres de la Société des Gens de Lettres. ON YÀ TOURNER « ANNA KARENINE » EN RUSSIE Un roman de Tolstoï qui sera tourné enfin ailleurs qu'à Hollywood, à Londres ou à Paris. On annonce qu'une version fil- mée d'Anna Karénine va être tournée en Russie. Ce film fut déjà réalisé en muet et en parlant à Hollywood avec Greta Garbo dans les deux versions. «Le Mioche» triomphe à Berlin Nous avons signalé le magnifique accueil que le public berlinois a fait au délicieux film de M. d'Aguiar# Le Mioche, avec Lucien Baroux, voici la façade du Marmorhaus, une des plus jolies salles du centre de Berlin. Avec ce film M. d'Aguiar a fait une belle œuvre sociale en même temps qu'une grande œuvre de propagande pour notre pays. UNE PUISSANTE SOCIÉTÉ LYONNAISE ENTREPREND LA PRODUCTION DE GRANDS FILMS FRANÇAIS Un quart d'heure avec les Messieurs de «Ces Dames aux Chapeaux Verts» Des personnalités de tout premier plan du monde industriel et commercial de la ré- gion lyonnaise vien nent d'être gagnés à la cause du Cinéma fran- çais. Il vient, en effet, d'être créé à Lyon la Compagnie Industrielle et Commerciale Ciné- matographique (C. I. C. C.) par M. Joannés Villard, Président de la Société Etoile Film, M. Pierre Maillot, in- dustriel à Roanne, et M. Raymond Rorderie. Ce dernier, un ami de vieille date, n'est pas un inconnu dans la corporation. Séjournant M. Raymond BORDERIE Administrateur-Délégué de la C. I. C. C. M. Jean MORARD Administeur-Correspondant à Paris de la C. I. C. C. annoncé la réalisation de Ces dames aux chapeaux verts. - Ce premier film, nous dit M. Ror- derie, répondra aux idées de notre société, c'est-à-dire : réaliser des films très français, optimistes, amusants et sains. C'est en effet le choix des su- jets de films qui est à la base de nos préoccupations. « Parisien devenu provincial de- puis bientôt six ans, j'ai pu mesurer combien, par beaucoup d'endroits, il y a la manière de voir « Paris » et la manière de voir « Province » « Or, du point de vue Cinéma, il ne faut pas oublier que Paris, c'est quelques millions de spectateurs pos- sibles, et la Province, c'est tout le reste de la France ! « Le souci de tout producteur, lors- qu'il est en mesure de poser la pre- mière pierre d'une production, est que son film fasse le maximum de recet- tes, c'est-à-dire qu'il passe dans le ma- ximum de salles, et que, dans chaque salle, il attire le maximum de spec- tateurs. « En France, ce problème est parti- culièrement ardu à résoudre, car il M. Pierre MAILLOT Président de la C. I. C. C. actuellement à Paris, en compagnie de M. Pierre Maillot, Prési- dent de la C.LC.C, et de M. Jean Morard, ad- ministrateur, corres- pondant à Paris, M. Raymond Borderie, ad- ministrateur délégué de la Société, nous a 26 Kxxxxxxxxxxxxxxxïxxaxxan nous faut créer un produit qui s'adresse à tous les publics. « J'affirme, en raison de cela, que la for- mule qui mènera un film au succès dans l'exploitation, renferme nécessairement les trois facteurs : humain, sain, optimiste. « Il faut des exceptions, comme L'appel du silence, Les perles de la Couronne, etc., pour attirer une nouvelle couche de clien- tèle au Cinéma. Et celle-ci est tellement vaste qu'immédiatement îes recettes font des bonds prodigieux... « C'est cette vaste couche de clientèle possible et qui attend, que les producteurs, distributeurs, exploitants, ne doivent pas oublier. « Avec Ces dames aux chapeaux verts, nous pensons atteindre notre but; le film sera très drôle. Les prises de vues commen- ceront le 20 août prochain et les extérieurs seront tournés en Touraine, au château de la Mauvoisière; le film bénéficiera, outre des éléments authentiques et pittoresques du terroir tourangeau, d'une interprétation comprenant Marguerite Moréno, Pierre Lar- quey, Catherine Fonteney, Alice Tissot, Mady Berry, Pierre Magnier, Numès fils, .Micheline Cheirel, etc.. Tout en ayant des idées très nettes sur le plan artistique et spectaculaire, les admi- nistrateurs de la CI.C.C. ne perdent pas de vue le côté industriel et commercial. A ce sujet, M. Pierre Maillot nous définit sa politique d'une façon très précise : « Tout comme en Amérique, nous dé- clare M. Maillot, il est possible, en France, d'enfermer le problème cinématographique dans les limites industrielles et commercia- les normales. En ce qui nous concerne, nous pensons posséder les éléments propres à réaliser ce programme. » Nous pensons que la corporation pourra faire confiance à la grande Société lyon- naise qui vient de naître. Ce n'est, en effet, qu'avec l'appui de nos grands centres de la Province que le cinéma français deviendra une industrie réellement nationale. IMAGE et SON No 16 Ernemann France distribue actuellement le n" 1() de la revue intéressante de Zeiss Ikon, à tous les exploitants en France et en Afrique du Nord. Les directeurs et opéra- leurs et cinémas qui ne la reçoivent pas directement peuvent en faire la demande à Ernemann France, 18, 20, rue du Faubourg- du-Temple, à Paris. Cette revue contient en outre, un article très instructif sur les différents systèmes des films en couleurs. M. Max Laemmle (Film Export) nous communique sa nouvelle adres- se : 10, rue Pauquet (Passy 83.22-3). «W4 Andrews Engclman (Vu par Chenal) Une amusante caricature d'Andrews Engelman dessinée par Pierre Chenai nrYYiTniiiiiïmiiiiin Cocktail-Billancourt pour " L'ALIBI I Cette semaine, Eclair-Journal nous avait conviés au Studio de Billancourt où, à l'oc- casion des prises de vues de l'Alibi, un cocktail amical nous attendait. Dans un décor d'une ampleur peu commune, Pierre Chenal poursuit la réalisation de l'Alibi. Le décor représente une luxueuse boîte de nuit où la jeune Hélène, rôle qu'inter- prète Jany Holt, est entraîneuse et où le Professeur Winkler, télépathe de renommée mondiale, exerce ses talents avec une dé- concertante maîtrise. C'est à Eric von Stroheim qu'on a confié le rôle du Profes- seur Winkler. A chacune des tables, encombrées de bou- teilles de Champagne, sont assises des jeu- nes femmes élégantes et des hommes en ha- bit. Au bar, sur les hauts tabourets, Jany Hoit est en grande conversation avec Margo Lion, Vera Flory, Genia Vaury Mais voici un personnage sympathique qui fait son entrée; sa démarche n'est pas très assurée, il titube légèrement, va de droite, de gau- che, pour, finalement, se percher, non sans difficultés, sur l'un des tabourets du bar. D'une voix criarde, il s'adresse au barman : « Un whisky ! » C'est Préjean qui, dans L'Alibi, joue le rôle complexe d'un inspecteur qui se lais- sera prendre à son propre jeu et tombera amoureux de la blonde et souriante Jany Holt. Mais Pierre Chenal n'est pas tout à fait satisfait de la soûlographie de Préjean. La scène est recommencée une fois, deux fois; à la troisième reprise enfin, Préjean titube à souhait. Le traditionnel : « Cou- pez ! » est lancé. Chenal a choisi un nouvel angle de prises de vues pour la scène qui suit. Ted Pahl règle ses lumières... la réalisation de l'Alibi se poursuit. On sait que le scénario et les dialogues de l' Alibi sont de Marcel Achard. Cette pro- duction B.-N. Film, dirigée par J. Nash et H. Blondy et distribuée par Eclair Journal, est interprétée par Stroheim, Préjean, Jany Holt, Jouvet, Mad. Siamé, Margo Lion, Foun Sen. Les décors sont de Lourier et Pime- nofi'. Jany Holt et Margo L on dans " L'Alibi RUTH CHATTERTON ET ANTON WALBROOK SERONT LES VEDETTES DU "RAT" Le producteur britannique Herbert YVil- cox - - actuellement à New-York, où il est parti présenter une grande production, Vic- toria the Great, avec Anna Neagle et Anton YValbrook -- vient d'engager Ruth Chatter- ton pour être la vedette féminine du nou- veau film anglais Le Fat, dans lequel An- ton YValbrook jouera le principal rôle mas- culin. Le Rat est basé sur une pièce d'Ivor No- vello qui fut tournée en muet avec Ivor Novello lui-même dans le rôle de l'Apache. film* 7kis,Ru.e deTéheran I "CHANTEUR DE MINUIT'W JEAN LUMIÈRE fa p>&i&TaxILoJL- . ^ê^^â^MéMêMk^M^^&^^^^^^& SCÉNARIO ET DÉCOUPAGE J.COMPANEEZ ET ÏÏ.JUTTKE D'après le film immortel oie CECIL B DE MILLE va '•y. PARIS-MARSE/LLE- LILLE A D'AGU/AR A Ce 5 ,Rue d'AUMALE PARIS A F R 1 QUE DU NORD . A4 A ROC - FILM BELGIQ UE SOCIÉTÉ DES FILMS EAAKA _ BRUXELLES SUISSE . WEISMA AIN EMMEL K A TOA/F/L M _ 55 LOWENSTR ZURICH VENTE A L'ÉTRANGER FIL M EX PORT , PA R I S , 1/6 Bis CHAMPS ELYSEE S ms CECE enFenF acuc. . . ■ » n C'EST UNE PRODUCTION SPECTACLES DE FRANCE DISTRIBUTION GRANDE RÉGION PARISIENNE FILMS G E C E, 8, rue catulle-mend PARIS - Téléphone: G AL. 51-81 et la ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE 29 FR RAPHIE SE JXXIXJXIXIXXXà^ UN FILM DE MARCEL PAGNOL éé REGAIN 99 GAU BERT C'EST E. DELMONT Nul n'a oublié le vieil Amédée à' Angéle. Dans cette production remarquable de Mar- cel Pagnol, toute gonflée de sève provençale, où la profonde émotion et le rire tour à tour ont saisi le public avec autant de force, Amédée, c'était un valet de ferme, le compagnon de Sa- turnin. Long, sec et sans cesse penché vers la terre, on sentait qu'il lui appartenait pour tou- jours. C'était une âme de rustre, mais cette âme, à ton insu, était emplie de sentiments qui at- teignaient souvent la grandeur antique. L'interprète de ce rôle, E. Delmont, était connu, certes, mais ce fut cependant une révé- lation. On eut quelque étonnement en voyant l'interprète et le personnage se confondre avec autant d'aisance. E. Delmont ne jouait pas. il vivait son rôle de paysan, de valet de ferme. Nous allons revoir cet excellent acteur, dans Regain, film dans lequel il vient de faire une création plus émouvante encore que celle d' Amédée. E. Delmont sera le vieux Gaubert, le forgeron d'Aubignane, un de ceux qui étaient restés là dans le village abandonné et qui s'en ira un jour parce qu'il a quatre-vingts ans, qu'il est trop vieux et qu'il a peur de mourir comme une bête, loin de ceux qui lui sont chers: son fils et ses petits-enfants. Il partira pour al- ler mourir ailleurs, proprement, comme tout le monde. Gaubert, Giono nous le décrit ainsi : « Maintenant, Gaubert, c'est un petit homme tcul en moustache. Les muscles l'ont mangé. Ils n'ont laissé que l'os, la peau qui est dure comme de la peau de tambour. Mais il a trop travaillé, et plus avec son cœur qu'avec ses bras; ca fait maintenant comrrie une jolie. » E. Delmont a composé de Gaubert une sil- houette inoubliable et, au grand succès qui attend Regain, il apportera la large part de son talent. «M C.S.P.F Une 0<2UU2 KoLît que . • . Le Lie de Id rrofe (2//IOA %Jyr\c\îc8L\s rro\rès d'un joli petit avion bleu de Méditerranée... Oui, précise- t-elle, je tombe à l'eau, je me traîne jusqu'à une île déserte de l'archipel polynésien. Et j'y vivrai en compagnie de mon rival Régis, capitaine français, car moi je suis Anglaise, Ecossaise, je suis l'Honorable Betty Stanlon, fille du Lord du même nom. Mon père voulait me faire épouser un imbécile — c'est le char- mant Adrien Lamy qui a accepté de jouer ce rôle ingrat — je préfère me lancer dans la grande compétition aérienne... Et cela se terminera par une aventure de rêve, par des péripéties dra- matiques au cours desquelles des pirates menaceront notre vie; enfin par notre retour à la civilisation... — ' Mais, fais-je, ce n'est pas une fin ça... Qu'advient-il de votre beau roman, car j'espère que vous vous aimez tous les deux. A leurs côtés se trouve la spirituelle Arletty, qui offre sous le soleil intermittent de cette journée d'été parisien, l'étonnant spectacle d'une fenyne en robe du soir et grand chapeau de cérémonie, avec sa cape de renards argentés, alors qu'elle est censée assister au départ de Jean Murât à 6 heures du malin... — C'est mon mari lointain, mais comme je suis vedette de cinéma, je joue les épouses affectueuses... ça me sert de publi- cité. Mais, je ne m'opposerai vas trop longtemps au bonheur d'un époux qui m'indiffère... Ayant ainsi appris les grandes lignes de l'amusant et origi- nal scénario tiré du roman de C.-A. Gonnet, je rends la liberté aux deux aviateurs rivaux qui montent dans leurs avions jumeaux et décollent presque en même temps, lancés dans le ciel qui s'empanache de nuages roses. Alerme, Lord Stanton, regarde sa « fille », ou plutôt le point noir qui l'emporte... Après plusieurs tentatives par divers éclairages, G ave au peut enfin tourner l'envol des avions qui partent dans l'enthousiasme d'une foule d'amis bien stylés, figurants impeccables. Les banderolles et les drapeaux claquent au vent, les cris d'espoir montent en l'air... Et quand nous revenons vers Paris, après ces quelques heures passées sur l'aérodirome, nous enten- dons et voyons un terrible avion rouge qui vole, hélice calée, roues en l'air... c'est Michel Délroyat qui vient faire d'acrobati- ques souhaits de réussite aux protagonistes de Aloha, le Chant des Iles. " Lucie Derain. 38 txxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx? CÏtô^mSRAPt] ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'ÉCRAN PANORAMIQUE « DU PAVILLON DE LA LUMIÈRE » A L'EXPOSITION INTERNATIONALE PARIS 1937 Tout d'abord, il faut souligner qu'aucune projection de ces dimensions n'a jamais été réalisée, aussi bien dans une salle qu'en projection extérieure. Cet écran panoramique a une surface de 600 mètres carrés, soit une longueur de 60 mètres, sur 10 mètres de haut. Or le plus grand écran qui a été réalisé dans une salle de spectacles est celui du Gaumont-Falace, qui, normalement, a une surface de 100 mètres carrés et qui peut s'agrandir jusqu'à 200 mètres carrés lorsque certaines scènes du film projeté permettent un effet panoramique. Pour obtenir une luminosité suffisante des port une fois sec, a été recouvert par plu- sieurs couches d'un vernis isolant pour évi- ter les réactions possibles du support de chaux et de sable sur l'écran proprement dit. Ce vernis a été ensuite recouvert par six couches successives de blanc de zinc. En- fin, celles-ci ont été recouvertes par un vernis adhésif sur lequel ont été projetées les perles au moyen d'un pistolet spécial à air comprimé. Il faut souligner que cet écran est direc- tionnel, c'est-à-dire qu'il donne son pou- voir réfléchissant maximum sous un angle de diffusion de 43" d'ouverture environ. Une partie du formidable Ecran panoramique de 60 m. de large sur 10 m. de hauteur. Un des clous de l'Exposition. images projetées, il a fallu, d'une part, em- ployer des arcs extrêmement puissants, et surtout, étudier la question du pouvoir ré- fléchissant de l'écran. Après divers essais, le meilleur résultat a été obtenu avec un écran composé d'une toile sur laquelle sont projetées des petites perles de verre rigoureusement sphériques. Toutefois, il ne pouvait être question, pour un écran extérieur, et surtout pour de telles dimensions, d'employer une toile per- lée. Il a donc fallu étudier la pose des perles à même le mur. Cet écran est d'abord constitué par un premier support de quelques centimètres d'épaisseur composé d'un mélange de chaux et de sable très exactement dosé. Ce sup- En dehors de cet angle, c'est-à-dire lors- que le spectateur se trouve placé vers l'une des extrémités de l'écran, le pouvoir réflé- chissant est diminué environ de moitié. Néanmoins, l'écran du Pavillon de la Lu- mière, dans sa position actuelle, permet au minimum a 4.000 personnes d'assister à la projection, dans d'excellentes conditions de visibilité et de maximum de luminosité. Il est intéressant de remarquer que la lu- minosité de cette projection géante est mê- me supérieure à celles obtenues dans beau- coup de salles de cinéma projetant sur des écrans dont les dimensions moyennes sont de 5 mètres X 4 mètres. La projection proprement dite est réali- sée par deux projecteurs Simplex Standard à obturateur-ventilateur arrière, qui permet- tent d'employer 250 ampères par arc sans échauffement dangereux pour la pellicule. Ces projecteurs sont entraînés en syn- chronisme par un troisième appareil Sim- plex identique aux premiers, au moyen d'un accouplement mécanique constitué par des axes à cardans. Ce troisième projecteur d'entraînement comporte également un lec- teur de son Thomson. Ce projecteur central est lui-même en- traîné par un moteur d'une puissance de 1 CV. 1/2. Chaque Simplex est équipé avec un ob- jectif Taylor Hobson « Ultimum » extra lumineux, d'un foyer de 120 mm. et de l'ou- verture de F/2ZÔ. Devant chacun de ces objectifs, se trouve un autre système opti- que dû au Professeur Chrétien. Ces dis- positifs permettent d'obtenir une image beaucoup plus longue, donnant ainsi l'ef- fet panoramique désiré. A noter qu'à la prise de vues, il est néces- saire d'avoir deux caméras prenant en som- me chaque moitié du film, et que ces deux caméras sont également équipées avec les optiques du Professeur Chrétien. Chaque moitié d'image est, en somme, projetée sur les deux appareils extrêmes et on reconstitue ainsi à la projection le pa- norama qui a été pris par les deux caméras. A noter que le Simplex de droite projette sur la moitié gauche de l'écran, et inver- sement. Les raccords des deux images ont été at- ténués au moyen de caches spéciaux. Chaque projecteur Simplex est équipé avec lanterne Hall et Connolly à charbons tournants, à avance automatique et à con- trôle thermostatique. L'intensité employée de chaque arc est de 250 ampères sous 70 volts. Comme cette projection tout à fait spé- ciale nécessitait des plages lumineuses ri- goureusement homogènes, on a été amené à employer des condensateurs Bauch et Lomb extra-lumineux pour concentrer la lu- mière de l'arc sur la fenêtre de projection. Les arcs Hall et Connolly sont alimentés par une commutatrice spéciale de 800 am- pères 110 volts. Le problème de l'égalité et de la stabilité de lumière n'a pu être réa- lisé qu'avec ce type de lanterne Hall et Con- nolly. Des différences apparaissent quelquefois et sont dues souvent au tirage des deux films 35 mm. Le troisième appareil, dont nous n'avons pas encore parlé, et qui est évidemment en- traîné en synchronisme avec les deux au- tres, puisque c'est par lui que le mouvement est transmis aux deux appareils, permet du fait du système sonore, d'obtenir une musique synchronisée avec différentes scè- nes de film projetées. Ce troisième appareil comporte d'ailleurs également le défilement d'images qui sont alors projetées sur un écran central de 300 mètres carrés (30 m. X 10 m.) et pendant ce temps, la projection des deux appareils extrêmes est obturée au moyen d'un film opaque. Il est évident que cette projection tout à fait spéciale et jamais réalisée jusqu'ici, a soulevé des quantités d'autres petits pro- blèmes de moindre importance mais qui, néanmoins, ont dû être résolus. La mise au point d'une telle projection demandait un an de travail, puisque les premiers essais ont commencé en juillet 1936. La réalisation de la projection et la cons- truction de l'écran sont le résultat d'une étroite collaboration de la Société Brockliss- Simplex avec les services compétents de la C.P.D.E., avec le Professeur Chrétien pour la question des optiques hypergonards et avec M. Jean Tedesco, réalisateur du film. COMPAGNIE INDUSTRIELLE COMMERCIALE CINÉMATOGRAPHIQUE SOCIÉTÉ ANONVME CAPITAL: 250.000 FRS Registre du commerce LVON . B-IO.S93 ADRESSETÉLÉGRAPHIOUE : I N DUSC I N - LVON DÉPARTEMENT D i fe Ct J-OIl SiégeSociai LYON. 7. Place Ampêre.Tél Franklin 15-81 Correspondance PARIS J MORARD. Administrateur 4-, Rue Verdi I16fi Telépn Gurenberg 14-28 LYON, LE 19 Juillet 1937 Monsieur, La Cie INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE CINÉMATOGRAPHIQUE se présente à vous avec un programme bien déterminé, ayant pour but une production suivie et rationnellement œuvrée. Elle réalisera ses films avec le souci de les construire sur les bases fondamentales suivantes : - humaines - saines - optimistes - spécifiquement françaises Cette politique est la conséquence d'études approfondies, confirmées par des personnalités particulièrement compétentes de l'Industrie cinématographique. Elles ont montré, en conclusion : d'abord : - qu'il faut réaliser des films attractifs pour tous les publics - pouvant être vus par tout le monde - (films " humains ") ensuite : - que le Cinéma, pour la majorité des spectateurs, doit être familial (films " sains ") - - que ceux-ci, de plus, lui demandent de les laisser à la sortie - après les soucis de la journée - sur une impression de détente, de confiance dans le lendemain (films optimistes). enfin : - que l'Etranger demande, surtout, à nos films, de lui apporter ce qu'il ne peut mettre dans les siens : " le parfum, le goût de notre terroir ". Ces films ont donc un pouvoir réel de diffusion dans le monde entier (films "spécifiquement français "). La Cie INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE CINÉMATOGRAPHIQUE est convaincue que les directives qu'elle s'est imposée sont une "GARANTIE DE SUCCES" DANS L'EXPLOITATION DE SES FILMS, en même temps qu'elles doivent aider - du moins elle l'espère - le Cinéma français à tenir, à travers le monde, le rôle qu'il peut et doit jouer. La Cie INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE CINÉMATOGRAPHIQUE serait heureuse que son programme ait votre approbation, et elle veut croire que vous voudrez bien l'aider à le réaliser pleinement, en vous assurant ses productions . Le CONSEIL D'ADMINISTRATION Sortie: NOVEMBRE 1937 compagnie COMMERCIALE Ci MARGUERITE MORENO j MICHELIN CES AU CHAPEAU d'après le Roman de Madame GB CATHERINE FONTENAY PIERRE GABRIELLE FON1 de la Comédie-Française MADYI ALICE ' Production /-* (dans le rôle de IL RÉALISATION Eli MAURICE industrielle VOUS L'ATTENDIEZ! MATOGRAPHIQUE en PIERRE LARQUEY : CHEIREL r\\ ItO VERTS •■ ÎMAINE ACREMANT MAGNIER GEORGES MAULOY \N NUMES FILS 3ERRY "ISSOT iVE qu'elle a créé) DAPTATION DE CLOCHE Production ;OMPAGNIE INDUSTRIELLE COMMERCIALE CINÉMATOGRAPHIQUE PRÉSENTE EN COMPLÉMENT DE PROGRAMME avec " CES DAMES AUX CHAPEAUX VERTS " DES PRODUCTIONS DE CLASSE EN 2 BOBINES TERRE D'EFFORTS ET DE LIBERTE !... Reportage sur la TERRE de FRANCE réalisé avec la collaboration de MAURICE CLOCHE ISSANCE DISQUE Réalisation de BORIS KOVALENKO n cou rs de avec le co JEANNE AUBERT FREDO GARDONI JAZZ JO. BOUILLON BETOVE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CINÉllAjJj^RAPIliE rXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXXTl 7' CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA PRESSE CINÉMATOGRAPHIQUE ET DE LA PRESSE FILMÉE DECISIONS DU CONGRES FIPRESCI M. Casini, Président ; M. Jean Chataigner, Président- Fondateur ; M. P. A. Harlé, Vice-Président-Fondateur Le nouveau Président de la Fédéra- tion Internationale de la Presse Cinéma- tographique (Fipresci) est M. Casini, chef de la délégation italienne. Il est nommé pour deux ans. M. Jean Chataigner, Président sor- tant, a été l'objet des vifs remercie- ments des Congressistes, pour l'excel- lent travail qu'il a fait pendant sa pré- sidence et l'esprit d'union qu'il a su maintenir dans les débats, tant dans les séances plénières que dans celles du Comité Exécutif. Il est membre à vie du Comité. Le 8 Congrès de la Fipresci se tien- dra à Berlin. La prochaine session du Comité Exé- cutif aura lieu à San Remo, en janvier 1938. La Presse Filmée demande un régime spécial de circulation des films d'actua- lité à travers les frontières. La Presse Internationale insiste pour qu'on cesse de produire des films dits d'espionnage, hostiles à un pays voisin. S'il en est fait encore, la Presse les boy- cottera. Les films d'amateurs doive .t avoir li- berté de circulation de pays à pays. Un vœu demande qu'ils soient assimilés aux films éducatifs. La dignité professionnelle des jour- nalistes a fait l'objet d'un important dé- bat. La question est maintenant nette- ment définie. DÉCISIONS PRISES PAR LE COMITÉ EXÉCUTIF (12e SESSION) Le Comité Exécutif, Statuant à l'unanimité. 1" Admet comme membre correspondant, M. Erno Ineze (à Oraden), au titre de la Rou- manie. 2" Ajourne à sa prochaine session l'exa- men de la demande d'affiliation, en qualité de membre correspondant, de M. Evv Frie- drich (Luxembourg). 3" Prend acte de la demande de démission de l'Association professionnelle de la Cri- tique cinématographique française. Regrette que celle-ci n'ait pas usé des facilités à elle accordées par les résolutions votées à Vienne le 17 janvier 1937, et établies conformément aux précédents et aux statuts de la Fi- presci. Prend note, sur la proposition des délégués de l'Association professionnelle de la Presse cinématographique française, que les représentants de l'Association profes- sionnelle de la Critique cinématographique française pourront toujours s'entendre avec celle-là pour constituer la Section na- tionale française dans le cadre des susdites résolutions. Constate que, pour le prochain exercice de la Fipresci, la Section nationale fran- çaise est uniquement composée de l'A. P. P.C.F. Et nomme comme Vice-Président national français, pour cet exercice, M. Gaston Thierry. 4° Ayant réexaminé la proposition d'adhésion de la Fipresci à l'Union Interna- tionale des Associations de presse, propo- sision introduite par l'U.I.A.P., Vu la décision du Chapitre VIII des réso- lutions de la Session de Vienne, en janvier 1937; Revu les décisions 3', paragraphe C, ali- néa 3, et 15" du 5'* Congrès de Bruxelles 1935, et 7" de la Session de Berlin, en jan- vier 1936; autorise le directeur permanent de la Fédération à appliquer ces dernières résolutions en faveur de l'U.I.A.P. Et déclare qu'il n'y a pas lieu de lier la Fédération autrement. 5° Décide de porter à l'ordre du jour de sa treizième session (janvier 1938) la ques- tion de la revision du règlement du Prix biennal de la Fipresci. Délégués au Congrès Le Congrès, Statuant à l'unanimité. Approuve le rapport de sa Commission des mandats, rapport ainsi rédigé : La Commission des Mandats du 7" Con- grès international de la Fipresci, régulière- ment constituée en séance du 5 juillet 1937, ayant siégé le G juillet, sous la présidence de M. Léon Duwaerts, Directeur permanent de la Fédération, MM. René Bayer (Alle- magne), Fontana (Italie) et Charles Ford (Pologne), désignés par le sort conformé- ment à l'article 28 cîes statuts, étant pré- sents, Déclare, après avoir examiné les man- dats et pouvoirs des différents délégués : 1" Que sont représentées régulièrement au Congrès six sections nationales, savoir : Allemagne, par MM. Kôhn, Bayer et Olimsky; Aulriehe, par MM. Deutsch-German, Ge- sek et von Pfaundler; Belgique, par MM. Clément Wildiers, Turfkruyer et René Lejeune; France, par MM. Gaston Thierry, Colin- Reval et Druhot; Italie, par MM. Casini, Fontana et de Tomasi; Pologne, par MM. Ruszkowski et Charles Ford. 2" Que l'Union internationale de la Presse Filmée a, en application de l'interprétation de l'article 114 des statuts, désigné : MM. Henri Piron (Président), Loubignac (Fran- ce), et Szarvasy (Autriche), comme délégués effectifs, et MM. Chinn (Angleterre) et de Meuter (Belgique), comme délégués sup- pléants. 3" Que les membres correspondants ci- après sont présents : Pays-Bas : M. Vier- hout; Hongrie : M. Latja; Luxembourg : M. Grégoire; Cité du Vatican : M. Mene- ghini. 4" Que se sont excusés : MM. Jean Clavel (Canada; .1. Freixes Sauri (Espagne); Mau- rice Kincler (Etats-Unis d'Amérique); Al- berto Armando Pereira (Portugal); et Erno Incze (Roumanie). 5" Que la présidence est représentée par MM. Jean Chataigner, Président effectif, et P. -A. Harlé, Vice-Président fondateur. 6° Que les organes permanents sont re- présentés par : MM. Léon Duwaerts, Di- recteur permanent de la Fipresci; Maurice Widy, secrétaire-trésorier de la Fédération, el M' André Cauvin, conseiller juridique. 7" Que la Commission financière du Con- grès est, par application de l'article 29 des statuts, régulièrement constituée comme suit : Président : M. Henri Piron, Vice-Pré- sident de la Fipresci; Secrétaire-trésorier : M. Maurice Widy (Organes permanents) ; Rapporteur : M. Meneghini (Cité du Va- tican); Vérificateurs des comptes : MM. Vierhout (Hollande), Olimsky (Allemagne); Membres : MM. Lejeune (Belgique), Latja (Hongrie), de Tomasi (Italie), Grégoire (Luxembourg), Ruszkowski (Pologne), Meu- ter (U.I.P.F.). 8" Que les droits de vote nationaux seront, conformément à l'article 24 des statuts, exercés par : MM. Deutsch-German (Au- triche), Kôhn (Allemagne), Wildiers (Bel- gique). Fontana (Italie), Thierrv (France), Ruszkowski (Pologne), Piron (U.I.P.F.). 9" Que les droits de vote consultatifs se- ront par application de l'interprétation de l'article 2 des statuts, exercés par : MM. Meneghini (Cité du Vatican), Vierhout (Hol- lande), Latja (Hongrie)), Grégoire (Luxem- bourg). 10" Que l'élection du Président de la Fé- dération se fera, conformément à l'article 8 des statuts, au vote secret. Trésorerie de la Fédération Le Congrès, Statuant à l'unanimité. Approuve le rapport de sa Commission financière, rapport ainsi rédigé : La Commission financière du 7e Congrès international de la Fipresci, régulièrement constituée en séance du 5 juillet 1937, sié- geant le (i juillet, sous la présidence de M. Piron, ses pouvoirs ayant été validés par approbation, par le Congrès, du rapport de la Commission des mandats, après audition de AI. Maurice Widy, secrétaire-trésorier de la Fédération; discussion du rapport de celui-ci, examen des comptes de la trésore- rie, et vérification de ceux-ci, opérée par MM. Olimsky et Vierhout; Sur proposition de son rapporteur, M. Meneghini : 1" Approuve et accepte, à l'unanimité, les comptes de la Fipresci et le rapport du Trésorier; 2" Fixe, pour les prochains exercices, les 44 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR R/\PHIE SE Les Membres du Congrès International de la Presse Cinématographique devant le Siège de l'A. P. P.C. Française On reconnaît de gauche à droite: Maître Cauvin, MM. Duvaerts, Widy, Harlé, Bayer, Vierhout, Latja, Chataigner, Mann, Deutch-German, Souillac, Wildiers, Lejeune, Turfkruyer, Druhot.Kôhn Piron, Meneghini, Thierry. Les femmes des délégués sont au premier rang. cotisations annuelles des sections nationa- les à 1(50 belgas et celles des membres cor- respondants à 40 belgas; 3" Radie, pour non-paiement de ses coti- sations, M. Eric Winter, membre correspon- dant, à Bussiim (Hollande). 4° Suspend momentanément, suite à la guerre civile espagnole, la cotisation de M. J. Freixes Sauri, membre correspondant à Barcelone. 5" Emet le vœu de voir les organes per- manents étudier le moyen de fixer tempo- rairement la cotisation annuelle des mem- bres correspondants de Hongrie, Roumanie, et Yougoslavie à un taux moins élevé que celui actuellement en vigueur. Questions traitées dans le rapport du Directeur permanent de la Fipresci Le Congrès, Statuant à l'unanimité. Approuve le rapport du secrétaire géné- ral et toutes les résolutions prises au cours de la onzième session du Comité exécutif (Vienne, janvier 1937), notamment les mo- difications apportées aux articles 11 et 16 des Statuts. Décide que : 1" Les réunions du Bureau de la Fipresci se tiendront, au cours des exercices 1937- 1938 et 1938-1939, à Bruxelles, siège de la Fédération et des organes permanents, 2" La treizième session du Comité exécutif de la Fipresci aura lieu en janvier 1938 à San Remo. 3° Le huitième Congrès international de la Presse cinématographique aura lieu en 1939, à Berlin. Charge les organes permanents et les Sec- tions nationales intéressées des mesures d'organisation de ces diverses assemblées. Question traitée sur rapport du Bureau Le Congrès, Statuant à l'unanimité. Prenant acte de ce que la Confédération internationale de la Critique a discuté, le 25 juin 1937, de l'opportunité de l'affilia- tion à la C.I.C. de groupements cinématogra- phiques, Se félicite de l'œuvre réalisée jusqu'ici par la Fédération internationale de la Presse cinématographique, à laquelle les différentes Associations et membres corres- pondants affiliés renouvellent leur attache- ment et leur dévouement; Proclame que la Fipresci, fondée le 0 juin 1930, réunissant à l'heure actuelle des représentants de quinze nations, et colla- borant avec l'Union internationale de la Presse filmée, qui groupe des délégués de dix pays, est le seul organisme qualifié pour défendre, dans le monde, sur le plan inter- national, la dignité et les intérêts pro- fessionnels des journalistes cinématogra- phiques. La dignité professionnelle des journalistes cinématographiques, leurs droits et leurs devoirs Le Congrès, Statuant à l'unanimité Après avoir discuté la question de la di- gnité professionnelle et examiné les droits et devoirs incombant aux réels journalistes cinématographiques, rend hommage aux efforts accomplis par certaines de ses Asso- ciations affiliées, qui ont déjà inscrit dans leurs statuts nationaux, des règles destinées à sauvegarder les droits moraux et l'indé- pendance de leurs membres. Exprime le vœu qu'à l'avenir les Sec- tions nationales de la Fédération considè- rent comme attentatoires à la dignité profes- sionnelle et à la bonne renommée des grou- pements les composant, toutes pratiques tendant, par complaisance ou intérêt, à avi- lir la profession journalistique ou à créer une collusion entre la publicité et le tra- vail du rédacteur cinématographique. Frais de transport et droits de douane des journaux filmés Le Congrès, Statuant à l'unanimité. Après rapport de M. Henri Piron, Prési- CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 dent de l'U.I.P.F., approuve la résolution adoptée par l'Union internationale de la Presse filmée, résolution ainsi conçue : « L'Union Internationale de la Presse filmée, ayant examiné la situation des jour- naux d'actualité de la Presse filmée, dans les principaux pays d'Europe, vis-à-vis des droits de douane et de transport, Constate que la Presse filmée est taxée exactement au même tarif que les films à scénario, que, par conséquent, aucune dif- férence n'est faite entre les films d'exploi- tation commerciale et les journaux filmés; qu'il y a là une anomalie, puisque les jour- naux de la Presse écrite bénéficient, dans la plupart des pays, d'un régime de faveur, étant exonérés de ces droits, et souvent de réductions importantes sur les transports ferroviaires; Demande aux gouvernements européens, et principalement aux ministres des Finan- ces des pays d'Europe, de faire examiner par leurs services compétents, les possibi- lités d'exonération, ou tout au moins d'abaissement des tarifs douaniers des jour- naux filmés; Adresse la même demande aux Directions des chemins de fer nationaux; Décide d'envoyer la présente requête à tous les gouvernements d'Europe, ainsi qu'à la Société des Nations; Emet le vœu de voir les Gouvernements accueillir favorablement les propositions de l'Union internationale de la Presse filmée; Et passe à l'ordre du jour. » Situation douanière du film d'amateur Le Congrès, Statuant à l'unanimité. Ayant pris connaissance du rapport de M" André Cauvin, conseiller juridique de la Fipresci, sur la situation douanière du film d'amateur. Estime qu'il est utile au développement de cette activité cinématographique de faci- liter l'échange de ces films entre pays; Considérant que les barrières douanières sont actuellement un obstacle à cet échange. Décide d'engager chaque pays individuel- lement à l'établissement d'une législation li- bérale et d'attirer l'attention des organes compétents de la S.D.N. et de l'I.C.E. sur l'intérêt qu'il y aurait à compléter la con- vention internationale existante en matière de films éducatifs, en y incorporant les films d'amateurs. Films tendancieux Le Congrès, Statuant à l'unanimité. Après rapport de M. Deutsch-German et déclarations de MM. Kohn et Chataigner, Rappelant l'article 5, alinéa 7, de ses sta- tuts, Attire à nouveau l'attention des membres de la Fipresci sur certains films d'espion- nage ou de haute trahison, qui n'ont pas de caractère essentiellement historique et ont été réalisés dans des conditions regret- tables; Prie les Sections nationales de faire les démarches qu'elles estimeraient nécessaires auprès" des autorités, des producteurs et des distributeurs de leurs pays. Bureau international d'information Le Congrès, Statuant à l'unanimité. Entérine le Règlement du Bureau interna- tional d'information tel qu'il a été établi par le Comité exécutif en sa session de Vienne de janvier 1937 (Cf. Bulletin men- suel de la Fédération, février 1937, page 4 et suivantes); Approuve le rapport présenté par le Di- recteur du Bureau pour le premier semestre 1937. XXXXXXXXXX3 CIIME fR R/YPHIF SE 45 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'Union Internationale de la Presse filmée Le Congrès, Statuant à l'unanimité. Approuve le rapport à lui présenté par M. Jean Loubignac, secrétaire généra] de l'U.I.P.F., sur l'activité de l'Union interna- tionale de la Presse filmée, depuis le 18 jan- vier 1930, date de sa fondation, Et félicite les dirigeants de l'U.I.P.F. Présidence Le Congrès, Statuant au vote secret, les modalités prescrites par le Titre V des statuts ayant été respectées, Elit, pour deux ans, comme Président ef- fectif de la Fipresci, M. Gherardo Casini, Président de la Section italienne de la Fé- dération, et ce, à l'unanimité des voix effec- tives et consultatives. Président fondateur Le Congrès, Statuant à l'unanimité, sur proposition de son Président effectif, M. Casini, remer- cie le Président effectif sortant et non rêé- ligible, M. Jean Chataigner, de l'œuvre pro- fonde et féconde réalisée par lui à la tête de la Fipresci; Revue la décision du Chapitre VI des ré- solutions de la onzième session du Comité exécutif, Proclame que M. Jean Chataigner siégera dorénavant à vie au Bureau, avec voix délibérative, comme Président fondateur de la Fédération. Remerciements Le Congrès, Statuant à l'unanimité, Remercie ses différents rapporteurs, Remercie le Président Jean Lhataigncr pour la façon parfaite dont il a dirigé ses débats, Remercie la Section française pour la parfaite organisation de sa septième ses- sion. DISTINCTION Nous avons le plaisir d'annoncer, que suite à la onzième session du Comité exé- cutif de la Fipresci, tenue à Vienne en jan- vier 1937, le gouvernement autrichien vient de décerner la plaque de Grand Officier de l'Ordre du Mérite d'Autriche à MM. Jean Chataigner, Président fondateur de la Fédé- ration internationale de la Presse cinéma- tographique, et Henri Piron, Président de l'Union internationale de la Presse filmée. L'insigne de cette haute distinction leur a été remis par M. le Conseiller von Pfaun- dler, que nous remercions très sincèrement. La Presse Filmée doit être affranchie des Servitudes Douanières Rapport du Président de l'Union Internationale de la Presse Filmée A la réunion du Comité Exécutif de Vienne, le 14 janvier dernier, j'ai été chargé d'établir un rapport sur les conditions dans lesquelles se trouvait la Presse Filmée vis- à-vis de la Presse écrite, au point de vue économique et douanier. En effet, la création de journaux filmés d'actualités dans les différents pays d'Eu- rope et d'Outre-mer, a créé une situation to- talement différente de celle qui existait avant l'apparition de la Presse Filmée. C'est-à-dire que les lois et ordonnances en vigueur vis-à-vis du film en tant que paiement de droits de douane, n'ont pas prévu, à l'époque où elles ont été crées, une différence entre le film de scénario et le film d'actualités. Or il saute aux yeux que cette différence est manifeste et qu'on ne peut assimiler à un film de scénario qui est exploité pendant des années, un journal d'actualités qui doit être amorti en quelques semaines. C'est pourquoi nous avons voulu attirer l'attention des Pouvoirs publics sur la diffé- rence qui s'impose dans la taxation des films de scénario et d'actualités. Le raisonnement que nous tenons est d'au- tant plus juste qu'avant nous, la Presse écrite a obtenu pour elle, des Pouvoirs pu- blics, des tarifs préférentiels et même, dans un grand nombre de cas, la levée complète des taxes douanières. Les rapports que nous avons demandés aux différentes associations de Presse Fil- mée des pays étrangers ont été pour nous une source de renseignements, condensés dans les quelques lignes de ce rapport, qui va nous permettre d'entreprendre une cam- pagne pour obtenir la réalisation de cette juste revendication. Je dois un remerciement tout particulier aux associations étrangères qui ont répondu à notre appel, notamment aux Associations de Presse Filmée de France, d'Angleterre, d'Allemagne, d'Autriche, de Belgique, de Pologne et de Grèce. Nous avons toutefois le regret de cons- tater cpie le questionnaire que nous avons envoyé à l'Italie est resté sans réponse. L'ensemble des renseignements obtenus - et qui ne sont qu'approximatifs -- nous fait constater que les droits d'entrée pour pellicule exposée sont : En France, de 5 francs le mètre pour le film positif et de 25 francs pour le négatif; En Angleterre, de ô d. par pied en tarif plein et de 3,5 d. par pied en tarif préfé- rentiel; ce dernier tarif ne peut pas être appliqué aux films d'actualités; En Allemagne, 2.000 R.M. aux 100 kilogs; En Autriche, de 20 couronnes autrichien- nes par 100 kilogs; En Hollande, les taxes douanières sont quelque peu compliquées, mais on peut en déduire, d'une façon générale, qu'elles s'élè- vent à près d'un quart de la valeur globale; En Pologne, on pays 20.000 zlotys par 100 kilogs; En Grèce, les droits d'entrée sont élevés également. On compte 2 drachmes métalli- ques par kilo, plus 75 % sur la taxe d'entrée, plus différents autres impôts et taxes de transaction; En Belgique, le film exposé non développé paie 34 centimes au mètre et le positif 52 centimes. Ces différents exemples montrent suffi- samment combien est lourdement chargée l'industrie du film, ce qui, pour la Presse Filmée, devient une charge écrasante. Nous constatons, en effet, que les droits d'entrée pour la Presse écrite n'existent pas dans de nombreux pays, notamment en France, en Angleterre, en Allemagne, en Autriche, en Hollande, en Pologne, en Grèce et en Belgique. D'autre part, la Presse écrite bénéficie, dans de nombreux pays, de tarifs de trans- port de faveur, notamment en France, en Allemagne, en Autriche, en Hollande et en Belgique, alors que ces mêmes pays n'ac- cordent aucune réduction à la Presse Fil- mée. Il résulte de ce court exposé que la situa- tion de la Presse Filmée dans le monde, au point de vue douanier et transport par chemins de fer et avion, ne jouit pas des tarifs spéciaux qu'elle devrait obtenir; il est donc à souhaiter que les Gouvernements, se rendant compte de l'importance de la Presse Filmée, lui accordent les mêmes fa- cilités qu'à îa Presse écrite. C'est dans ce but que je vous soumets le vœu suivant, qui sera adressé, si vous êtes d'accord, à tous les pays affiliés à notre Union : « LTTnion Internationale de la Presse Filmée, ayant examiné la situation des journaux d'actualités de la Presse Filmée dans les principaux pays d'Europe, vis-à- vis des droits de douane et de transport. constate que la Presse Filmée est taxée exactement au même tarif que les films de scénario, que par conséquent aucune diffé- rence n'est faite entre les films d'exploita- tion commerciale et un journal filmé; qu'il y a ici une anomalie, puisque les journaux de la Presse écrite bénéficient, dans la plu- part des pays, d'un régime de faveur, étant exonérés de ces droits et, d'autre part, bé- néficient souvent de réductions importantes sur les réseaux ferroviaires; demande aux Gouvernements des pays d'Europe, et prin- cipalement aux Minisires des Finances de ces pays, de faire examiner par leurs ser- vices compétents les possibilités d'exonéra- tion ou tout au moins d'abaissement des ta- rifs douaniers des journaux filmés; adresse la même demande à la Direction des Che- mins de Fer Nationaux; décide d'envoyer la présente requête à tous les Couverne- ments d'Europe ainsi qu'à la Société des Nations; émet le vœu de voir les Gouverne- ments accueillir favorablement les proposi- tions de l'Union Internationale de la Presse Filtrée, et passe à l'ordre du jour. » Paris, le 5 juillet 1937. Le Président : H. PIRON (Bruxelles). 4ô ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIt SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦* LES FILMS NOUVEAUX 9 NOUVEAUX FILMS 1 FILM DOUBLE Révolte ù Dublin (Rex) 8 VERSIONS ORIGINALES Le Fantôme radiophoniqae (Wahe up and live) (Avenue). L'énigmatique Mr. Moto (Think fast, Mr. Moto) (Avenue'. A Paris tous les Trois (Iuiet him in Paris) (Marbeuf). Feu Jim Blake [The Présidents mystery) (Aubert Palace). Les derniers hors-la-loi (Penrod one Sam) (Apollo). La lumière verte l Apollo). L'Affaire Garden (Gaîté Roche- ehouart). Le Chemin du Reto-ir (Normandie). ■ C'est Pierre Richard-AVillm qui sera la vedette du film Ta- rakanova, dans lequel il inter- prétera le rôle du comte Orlow. Cette production Neroiilm se- ra mise en scène par Fedor Ozep qui commencera les pri- ses de vues fin août prochain. ■ ANACLARA, qui vient de tourner dans L'ESCADRILLE, sera une des vedettes de MU- SIQUE DE CHAMBRE que va réaliser Paul Mesnier. fl Viviane Romance, qui est la vedette du PURITAIN, .sera la principale interprète de NA- PLES AU BAISER DE FEU. ■ Denise Jovelet, la jeune in- terprète de FRANCO DE PORT et LA CBIFFE DU HASARD vient de tourner dans LA CITA- DELLE DU SILEXCE le rôle iFAnnabella enfant. ■ L'opérateur René Gaveau vient d'être engagé pour tour- ner MAMAN COLIBRI, dont les prises de vues commenceront le 26 juillet. AVIS La Société Nordfilm avi- se sa clientèle qu'à partir du 15 juillet 1937, ses services de location et d'édition seront transférés S, rue Jean-Mermoz (ex rue Montaigne) , Paris (8') Tél. Balzac 09-22. •if ON RECHERCHE Les Productions Artisti- ques de France (50, rue de Rome à Paris (Laborde 69-60), M. Darche directeur, ne sont plus à cette adresse. Nous serions reconnais- sants au lecteur qui pourra nous donner la nouvelle adresse. PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration de la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur. DEMANDES D'EMPLOI Excellente secrétaire, très capable, sérieuses réf. dans ciné- ma, cherche place ou rempla- cement. Case L. B. B., à la Revue. Opérateur-mécanicien, de- puis 25 ans, réf. de premier or- dre, ferait plusieurs remplace- ments par semaine. Case C. C. C. à la Revue. Caissière-comptable, s é - rieuses réf., cherche place dans cinéma Paris. Case .1. D. 0., à la Revue. Professionnel recherche sal- le, même fermée. Case P. V. A., à la Revue. 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DATES RETENUES Mardi 27 juillet, Eclair Journal, Feu. <• UN CARNET DE BAL » A LA BIENNALE On sait que, chaque année, les œuvres les plus représenta- tives du Cinéma international sont présentées à la Biennale de Venise où s'affrontent ainsi les meilleurs films de chaque na- tion. Nous sommes heureux d'ap- prendre que le film de Julien Duvivier, Un Carnet de Bal, vient d'être choisi par le minis- tère de l'Education Nationale comme une des productions les plus qualifiées pour représenter le cinéma français à la Ve Expo- sition Internationale d'Art ciné- matographique à Venise. Rappelons que ce film est in- terprété par les plus grandes vedettes françaises: Harry Baur, Marie Bell, Pierre Blanchar, Fernandel, Louis Jouvet, Raima, Françoise Rosay, Pierre Ri- chard-Willm. ùnp. de La Cinématonraphie Française, 29, rue Marsoulan, Paris. Le Gérant : P. A. 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Pierre Autre Un grave conflit a surgi dans la corporation. La question du changement de programme Marcel Colin-Reval. Les Distributeurs polonais à Paris. M. Stein, Directeur et Superviseur de la Co- lumbia pour l'Europe continentale. Mme Marlène Dielrich à Paris. La C.F.C. poursuit son important programme de production. Le Cinéma grand vainqueur à toutes les éto- iles du Tour de France. POUR LES DIRECTEURS : Région du Nord Armand J 'an. Bordeaux. (i. Couniau. Nancy M.-J. Relier; Le Palmurium d'Antibes en faillite. Accord Siritzky-Sofrexi. Le travail dans les Studios. Lucie Dcimmi. Analyse et critique de films. Les présentations à Paris. Les Petites Annonces. 15 JUILLET PREMIER TOUR DE MANIVELLE t la 6Ulf.il L'Qrrici Cinématographique | nternational 6, Rona-Pomt aes Champs-Elysées PARI S-8 Tél. ELYSEES 36-04 = 36, avenue Hoche, Paris (8e) = Tél. : Wagram 47-25 — 47-26 = Adresse télégr. : Trustcin ICOMPAGNIE FRANÇAISE = CINEMATOGRAPHIQUE B. HOBVILLEUB 14 bis, av. 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La Radio lance aux quatre coins delà France les dernières nouvelles de la course... # # JAMAIS AUCUN FILM N'A BENEFICIE DUNE TELLE PUBLICITE PARTOUT LE PUBLIC ATTEND IGNACE PARTOUT LE PUBLIC RÉCLAME LES ROIS du SPORT HA ■ "> i« q * nm RAIMU - FERNANDEL JULES BERRY DANS Les ROIS DU SPORT Production : A. d'Aguiar Scénario de : Jean Guitton Dialogues : Henri Jeanson Mise en scène : Pierre Colombier LISETTE LANVIN GEORGES FLAMENT DO U M EL M A U P I NITA RAYA CARETTE 15 me semaine de succès au MAX-LINDER I t FERNANDEL DANS IGNACE Production A. d'Aguiar Opérette de : Jean Manse Musique : Roger Dumas Mise en scène : Pierre Colombier ALICE TISSOT et SATURNIN-FABRE NITA RAYA CLAUDE MAY DANY LORYS ANDR EX R E D G I E P. 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ROBERT Paroles et dialogues de André HOMEZ Musique de Paul MISRAKI Orchestre Ray VENTURA t\ cfoi -riltus . 7 HsfRui de *ïékét a vl * * RAIMU - FERNANDEL JULES BERRY DANS Les ROIS DU SPORT Production : A. d'Aguiar Scénario de : Jean Guitton Dialogues : Henri Jeanson Mise en scène : Pierre Colombier LISETTE LANVIN GEORGES FLAMENT DOUMEL M A U P I NITA RAYA et CARETTE 15 me semaine de succès au MAX-LINDER I t FERNANDEL DANS IGNACE Production A. d'Aguiar Opérette de : Jean Manse Musique : Roger Dumas Mise en scène : Pierre Colombier ALICE TISSOT et SATURNIN-FABRE NITA RAYA CLAUDE MAY DANY LORYS ANDR EX R E D G I E P. MAGNIER et RAYMOND CORDY et CHARPIN (3 *+Y-1* GRAY-FILM 5, Rue d'Aumale, PARIS (9e) - Tél. : TRinité 6i-8i, 61-82 A * * * * Y + * * ortent leurs grâ- ces et leurs immenses talents. ■ CAVALCADE DE NOS PE- RES. - Charles Philipp nous informe qu'il a acquis les droits pour un film portant ce titre. La Villefte On annonce J'ACCUSE se termine (avec le camion Western des studios de Rillancourt). On finit les ulti- mes décors de L'ESCADRILLE (F.R.D.) On plante les décors de JALOUSE d'Henri Chomette. ■ SAINTE-HELENE, un grand film historique sur Napoléon (L'Aigle agonisant) sera tourné par Léon Mathot pour C.F.C., d'ajjrès un scénario de Charles Spaak. ■ JE T'ATTENDAIS, de Jac- ques Natanson, sera réalisé par Marcel Blitstein que supervi- sera Pierre Billon. Pr. : Phare Production. U MAXIMILIEN (L'AVENTU- RE MEXICAINE). — La réalisa- tion du film MAXIMILIEN (L'A- VENTURE MEXICAINE) est confiée par M. Charles Philip au metteur en scène Tourjans- ky. Les opérateurs partiront dans quelques jours .pour le Mexique où seront tournés les extérieurs. I IVAN LE TERRIBLE. — La réalisation de ce film qui a été arrêtée à cause du décès (/'Alexis Granowsky est de nou- veau en préparation. ■ JEAN-FRANÇOIS DE NAN- TES, d'Henri Jacques va peut- être voir le jour. En effet, Al- bert Préjean en serait l'inter- prète principal, et le film se- rait évidemment tourné en Ven- dée. ■SANS ESCALE du Comman- danat Bléry, réalisation (/'Yves Mirande et Sandoz, doit être interprété par Jean Murât. TOUS RISQUES "»« ÉTUDE oe TOUS CONTRATS COMPAGNIES FRANÇAISES LLOYD'S ts CABINET LE CHARTIER & DARDONVILLE fonts El IS7I - beau a raaimjimj usiui uuhlmd Fa 54. FAUBOURG MONTMARTRE. PARIS (91 TRUDA1HE 71-86 20 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Cinéma brillant vainqueur à toutes les Etapes du Tour de France Nous avons annoncé, ii y a quelques jours, ('excellente initiative prise par M. d'Aguiar, l'actif directeur de Gray Film, qui a entrepris une grosse campa- gne publicitaire pendant le tour de France cycliste. Cette campagne, la pius importante qui ait jamais été faite dans le domaine cinématographique, touche toute notre industrie. En effet, nos correspondants nous si- gnalent que, sur tout le parcours, le travail de propagande de M. d'Aguiar suscite la plus vive curiosité et les di- recteurs de sailes s'en montrent parti- culièrement ravis. C'est pourquoi nous pensons bien faire en publiant ici l'intéressant article que M. Paul Souillac a consacré à cette nouvelle formule publicitaire. Sur tout le trajet du Tour de France cy- cliste, un camion Gray-Film donne en projection publique à toutes les haltes une bande publicitaire pour le dernier succès de Fernandel, Ignace, et pour sa prochaine création, Les Rois du Spor! qu'il interprète avec Rahnu et Jules Berry. Le camion Gray-Film est agencé d'une manière toute spéciale à ses fins publici- taires. Il porte sur ses flancs de vastes pancartes; et un appareil de projection qui y est contenu permet de le transfor- mer rapidement en cinéma ambulant. 11 transporte en outre tout un important ma- tériel de propagande : imprimés, photos, petits ballons, etc.. Certes, on a déjà pris des (initiatives publicitaires dans le cinéma, qui ont porté dans tous les coins de France la légitime gloire de grandes productions; mais nous croyons que c'est la première fois que le Tour de France cycliste est le promoteur d'un grand lancement au cinéma. On n'attendait pas moins que cette ini- tiative de la part de M. d'Aguiar, un homme aux conceptions hardies et inlei- ligentes, qui n'est pas seulement un grand producteur de films, mais qui s'est tou- jours montré particulièrement habile et heureux à en assurer le succès. C'est à Gray-Film que revient le lancement de l'inoubOiable Golgoflha; on lui dcjit l'im- mense succès de ce film remarquable, Le Mioche. Fernandel a aujourd'hui la grande vedette, nous le devons pour une large part à M. d'Aguiar qui nous présenta tour à tour Le Cavalier Lafleur, Jim la Hou- lette, Ferdinand le Noceur, Un de la Lé- gion, dont la sensation fut si profonde. Josette... A présent, Fernandel a un public consi- dérable; mais ne peut-on encore augmen- ter ce public? N'y a-t-il pas un effort à faire, pour amener au cinéma ces 90 % de Français que les statistiques implacables accusent de s'abstenir? Exciter la curiosité des foules, faire naître en elles le désir de voir un film en leur donnant l'impression que ce sera très bien, et très intéressant, c'est le but des bandes publicitaires, qui passent dans les cinémas en supplément de programmes. Bien faites comme il arrive souvent, et on sait qu'à Gray-Film elles sont particuliè- rement soignées, il n'est pas douteux qu'elles atteignent souvent leur objet. Le spectateur d'un film est alléché par ce que lui montre d'un autre film la bande publi- citaire. .Mais l'inconvénient est que ces bandes ne sont vues que par les spectateurs qui viennent déjà au cinéma. Elles prêchent des convertis. Or, il faut aller à tous ceux qui méconnaissent encore le film ou le boudent; il faut travailler en pleine pâte de la foule. k Aucune occasion n'est meilleure que le Tour de France. On sait l'immense curio- ■HBDAN ;» ,ROI5ou5PORT M. d'Aguiar et Pierre Colombier devant le camion Gray-Film sîté que cette grande épreuve soulève dans tout le pays pendant près d'un mois. De tous les coins de France, on suit par Je journal, à la radio, les étapes des coureurs, en attendant de les voir arriver dans sa ré- gion. Alors, sur tout le parcours, les curieux se pressent; on vient tle tous les alentours, et parfois de fort loin, pour voir passer le Tour de France. Chaque arrivée, chaque dé- part, dans les principales villes, est une grande manifestation populaire... Intéresser ce nombreux public où il y a des amateurs de cinéma et d'autres qui y vont moins ou guère, à deux productions sensationnelles, et cela successivement dans toutes les régions françaises, n'est-ce pas un coup de maître? Nous croyons que ce sera très réussi. Sans doute, il fallait pour une pareille expérience des films possédant tous les éléments de succès. Avec Ignace, dont la présentation publicitaire sur les boulevards à Max Linder fait sensation, -par son Fer- nandel cocasse devant lequel s'arrêtent tous les badauds et tous les étrangers venus à Paris pour l'Exposition, avec Les Rois du Sport où nous aurons encore Fernande] et des vedettes comme Raimu et Jules Berry, vous pensez bien que les bandes publici- taires que projettera le camion de Gray- Film à toutes les étapes du Tour de France auront vraiment une portée inégalable. Une pareille publicité acquiert une valeur ex- ceptionnelle et il suffira aux directeurs qui Le camion Gray Film sur la Place de la Concorde avant le départ du Tour passeront plus tard ces films de s'y référer pour constituer une atmosphère essentielle- ment favorable et d'un profit certain. Nous applaudissons donc à cette initia- tive, qui est aussi ingénieuse qu'originale et productive, et qui représente un vérita- ble effort de conquête des grandes foules au cinéma français. Délégués par la Svenska 20 Universitaires suédois visitent les Studios parisiens Envoyés par la grande firme suédoise Svenska, vingt étudiants des Universités de Gotenbourg, Upsal et Stockholm, délé- gués par le millier d'adhérents à un grou- pement d'étudiants cinéphiles : La Stu- dentees Film Studio, ces sympathiques universitaires enthousiastes du cinéma ont visité notre Exposition, certes, mais sur- tous nos studios principaux, notamment les plateaux où Pierre Chenal tournait Alibi, où Marc Allégret terminait La Dame de Ma- lacca, ainsi que celui de Jean Dréville, Les Nuits Blanches de Saint-Péïersbourg. M. Wettstein représentant de la Svenska à Paris, les pilotait dans les studios, et nos sympathiques et jeunes visiteurs, conduits par M. Gunnar Lindstrom (du groupe de Stockholm) furent fort intéressés par l'am- pleur du travail fait en France, et les con- ditions techniques du cinéma français. Ils devaient terminer ce voyage au do- maine du cinéma français par la vision des trois films français les plus importants : Les Perles de la Couronne, La Dame de Pi- que et La Grande Illusion. Ajoutons que Studentees Film Studio projette dans ses studios privés les meil- leurs films d'art du monde entier, notam- ment les films de Bené Clair, réalise des films amateurs, sur format standard, enfin étudie les possibilités d'organiser une Ciné- mathèque des chefs-d'œuvre de toutes les époques. Félicitons-nous que des organismes sem- blables à la Cinémathèque Française nais- sent dans un pays comme la Suède, où rayonna la plus pure flamme d'art cinéma- tographique. — Lucie Derain. :*•;>,• >V*. m H ma » ■ »e X? *> % %.. K. i \ # ^ %. % IXJ LU LUI L1_J ce ce ce ce Ce cO ad _J LU _i Cû cû ce < SI .51 U_l 2: u 1 L>. 1 — Cl- U_l > < < $ z\ I — ce LL_I Ce U_l CO 1 — Ce U_l OO CO cO cO LU >< ZL O tu ZL O -LU ZL g tu ZL O -LU 00 ZL O O 0 0 ZL O 1 _J _J X 1 9 < LU ce CC ce: Ce -LU Ce -LU ce ■LU OC < LUI |_U ce O LU en LU LU en LU LU LU lO LU ZÎû — ce cû 1 5 h- ZD h- ZD 1— ZD 1 — ZJ 1 — ZD f— 33 LU Q UJ i 0 O h- O h- O h— O h- O ce Où < 21 1 ^4 " ço cO 00 tO 00 < 21 < 0; O û Q Q Q Q ce —1 ce Q O _j O _J O _J 0 _l O _J 9 ^O O 1 > O O O 0 O VJ == ^ O 0 < èï > W s ^ < < < < r\ < ûc LU < LU JJ [I X (j ^ b U_l cû ^J -» LL 2: u — ' ^ — » 5? D'EXPL" DU FILM L'AMOUP VEILLE Cû u O CQ 5: ZD 6 cû s: ZD _J O cû ZD 1 O TANDARI FILM ni 3= JÛÛ * U w W ^ CO CO W Zl LU I — 1 1 U_l < c*. < ^e 5: 1 z. ze: 6 i— LUI nc: zl F— Zl ZL < 1 1 1 O ce 00 (JL-J 1— U < — ) Ce >UJ >- LU >- ce U_l de U— cû 0 1 ce O ce _J 00 Q: ce LU 1 — ^ ' 5 VANEL »E AUMONT AZAÏS : ROUER GAPAT E FPANCELL FIELD DORZIAT ELIÊRES TEPHEN < 1 O u 1 < O ce WYATT ,RGO DUNNE 30UGLAS MOORE GRANT X Q 0 en 01 Ce -1 O LU ^ CC UJ UJ LARQUEY E GAËL MICHEL SIMON RENÉ LEFEVRE CHARLE JEAN-PIERE PAUL GERMAINE HENRY JACOUELIN ALICE GABRIELLE LÉON B PIERRE S LU < zl z. < IRÈNE MELVYN 1 GRACE CARY ce < y Ce DOLORÈ: CHESTE < JZ f— ce < PIERRE JOSSELIN POUR LOUER, ADRESSEZ-VOUS AUX LILLE 41=RUE DE 5ÉTHUNE BORDEAUX -1 7 bjs = RUE BOUDET 7b|s= RUE DE TÉHÉRAN PARIS = (VIII) TEL: CARNOT 00-17 à OOH6 AGENCES: MARSEILLE 43 =RUE SÉNAC STRASBOURG 3 = RUE DU DOME LYON 75=COURS VITTON ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦je CINE FR 25 RAPHÎE gYTTTTTTTTTXTTTTTTTTTTTI ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS La Baie du Destin F/7/7! «'// Technicolor doublé (G) Origine : Britannique. Réaiisation : Harold Schuster. Interprétation : Annabella, Henry Fonda, Leslie Banks. Studios : Londres. Production : 20th Fox. Editions : 20th Fox. CARACTERE DU FILM. — L'aventure compliquée et mé- lodramatique qui est contée dans ce grand film est tirée d'un roman célèbre dans les pays anglo-saxons. Nous y raisons connaissance avec des grands seigneurs écos- sais et des bohémiens aristo- cratiques, puisque l'héroïne est fille d'un roi Gipsy. « La Baie du Destin », qui est tourné en couleurs naturelles nous révèle un nouvel aspect et toute la diversité de notre délicieuse compatriote Anna- bella qui va éblouir la France entière. SCENARIO. — Une jolie et brune Gipsy, remarquée par un Lord écossais, devient sa fem- me. Le seigneur meurt dans un accident de cheval. Reniée par sa belle-famille, la bohémienne retourne à sa roulotte puis quit- te l'Angleterre. Cinquante ans j)lus lard, sa petite-fille, qui est princesse de Villafranca, re- tournera en Ecosse avec sa grand'mère, propriétaire d'un cheval de course qui gagnera le Derby d'Epsom. Comme la petite princesse bohémienne sera aimée d'un jeune Améri- cain sportif et cavalier qu'elle aimera, elle rompra ses fian- çailles avec un grand seigneur espagnol pour épouser l'Améri- cain, non sans avoir été recon- nue dans la famille de son grand-père comme l'héritière du nom. TECHNIQUE. — Le film re- gorge en images séduisantes, no- tamment en très beaux paysages d'Ecosse. Techniquemeent, pour ce qui est de la couleur, ce film est un gros progrès sur ce qui a déjà été fait. Enfin, on aimera les tableaux du Der- by, les défilés de gardes en uni- forme rouge, la parade bohé- mienne... tout cela rutilant, bi- garré, plaisant. La progression dramatique du film est plaisan- te, et les scènes sont réalisées avec esprit, on ne regrette qu'une certaine confusion dans l'exposition du sujet. INTERPRETATION. — Les- lie Banks, solide et sobre co- médien; Henry Fonda, char- mant jeune premier, entourent notre compatriote Annabella qui, en brune gipsy, en jeune garçon adolescent et effronté, puis en ravissante jeune prin- cesse, est diversement mais éga- lement charmante. — x. — Le Fauteuil 47 Comédie (A) Origine : Française. Réalisation : Fernand Hivers. Auteur : Louis Verneuil. Interprétation : Françoise Ro- say, Baimu, André Lefaur, Henry Garât, Denyse Bosc, Seller, Jeanne Helbling, Mar- celle Yrven, Nina M y rai, Ri- vers cadet, Marcel Vidal, Pier- re Juvenet. Opérateurs : Bourgassoff et Barrère. Décors : René Renoux. Enregistrement : Melodium. Production : F. Rivers. Edition : D. U. C. CARACTERE DU FILM. Avec le Fauteuil 47, nous som- mes au théâtre et au théâtre boulevardier, celui de M. Louis Verneuil. Les fluctua- tions d'un jeune ménage for- mé, par malentendu, d'une jeune fille à la page et d'un jeune homme qui venait pour entretenir la mère et non pour épouser la fille amuseront et feront certainement rire. Trois parfaits comédiens : Raimu, remarquable en pro- fesseur de gymnastique, vul- gaire mais bon père, Fran- çoise Rosay, brillante demi- mondaine et actrice réputée, enfin André Lefaur, baron pit- toresque, ont su donner à ce fdm une saveur comique qui le rendra très populaire. SCENARIO. — Gilberte Bou- langer, grande actrice, vient de rompre avec son amant. L'assi- duité d'un spectateur qui depuis trois mois occupe le même fau- teuil, le 47, la touche. Elle fait venir le fauteuil 47, mais une erreur précipite aux pieds de la comédienne un baron élégant, riche et très épris. Cependant, Gilberte a une fille : Loulou, très bien élevée, et qu'elle veut ma- rier. Le père légitime : Treil- lard, brave homme vulgaire, voudrait arracher sa fille au milieu de luxe maternel. Un jeune homme se présente chez Gilberte : Paul Séverac, depuis six ans amoureux fou de l'ar- tiste. Un malentendu fait croire à Gilberte qu'il vient pour sa fille. Le mariage a lieu. Mais Paul est frivole, Loulou a mau- vais caractère, et un adultère double va se consommer. Non, car Gilberte, rentrant de tournée remet tout au point, séduit son gendre qui sent flamber son an- cienne passion, lui fait renvoyer sa maîtresse et enfin le rend à sa fille qui, elle non plus, n'avait pu tromper son compagnon. TECHNIQUE.— Correcte. De jolis décors encadrent des scè- nes dirigées comme au théâtre. Photographie régulière. Quel- ques jolis enchaînements de scè- nes au début (la photo de Gil- berte). Cessez la Torture Drame doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : George Marshall. Dialogues : Jacques Monteux. Doublage : Studios Fox Saint- Ouen. Interprétation : Robert Kent, Henry Armetta, Gloria Stuart, Alan Dinehart, Sara Haden, Edward Bromberg. Studios : Fox Hollywood. Production : Sol Wurtzel. Edition : 20 Th Century Fox. Ce drame essentiellement sen- timental se passe à New-York et dans un village minier des Etats-Unis, et les héros en sont de grands médecins, savants et chercheurs. Le cas de conscien- ce que pose le film est le sui- vant : Doit-on abréger les jours d'un incurable qui souffre atro- cement? doit-on tuer par pitié? Les Américains ont exposé avec émotion ce sujet, non sans broder autour de cet assassinat par pitié toutes les variations de publicité et de scandales que la presse est capable de faire autour d'une affaire retentis- sante. Des à-côté satiriques al- lègent la lourde et dramatique atmosphère de Cessez la tor- ture qui, pour la plupart des scènes évolue dans un hôpital de recherches, et dans une ca- verne où gît un savant condam- né à l'immobilité jusqu'à la mort. Le caractère sombre, ar- du, sobre du fdm est donc, je le répète, compensé par les pas- sages de gaieté, de fraîcheur, et le joli roman que vît la femme du savant avec l'assistant de son mari. Le procès pour assas- sinat est fertile en rebondisse- ments et en effets saisissants. Film très parlant, Cessez la torture a été doublé intelligem- ment et les interprètes : Glo- ria Stuart qui, dans les situa- tions les plus tragiques, garde une robe intacte et des cheveux soigneusement mis en plis et bien bouclés, Robert Kent, beau garçon fin, Armetta, amusant Ita- lien au jargon drôle, et Brom- berg (le savant Godfrey) rendent véridiques leurs rôles. INTERPRETATION. — Fran- çoise Rosay joue avec tact et àbatage le rôle de la brillante mère d'une jolie fille. Lefaur est un élégant et hautain baron, amant en titre... et Raimu donne du père vertueux et bon un dou- ble aspect comique et sensible. Denyse Bosc promet, par sa grâce et sa gentillesse d'être une future Gaby Morlay. Henry Garât est sympathique et chante deux chansons, discrètement. Jeanne Helblling paraît avec élé- gance. Seller est, comme tou- jours, l'idéal maître d'hôtel. LA MARCHE DU TEMPS N 4 R. K. O. - RADIO FILMS (G) Un intéressant document sur le cancer et les recherches que cette horrible et mystérieuse maladie a provoquées aux Etats- Unis. Ainsi apprenons-nous que les charlatans de la médecine qui promettent des traitements curatifs merveilleux pour des sommes souvent très fortes, ces soi-disant guérisseurs sont lé- gion en Amérique. On leur fait une guerre acharnée. Par le pro- cessus très particulier de ces re- portages, nous suivons le paral- lélisme des deux combats : le combat contre la maladie, et le combat contre les profiteurs du cancer. A la S.D.N., la Marche du Temps consacre une étude qui est incomplète, mais fort ins- tructive. Le rappel de tous les dangers auxquels la paix euro- péenne a échappé passe devant les yeux, brassé comme une ma- tière dynamique, avec autant de tact que de rapidité. Le troisième numéro est « moins actuel ». Il s'agit de re- chercher les origines du jazz et de cette musique « hot » ou mu- sique « swing » dont le rythme vertigineux fait fureur en Eu- rope comme en Amérique. Plus fantaisiste que la plupart des reportages de La Marche du Temps, ce petit film est conduit à toute vitesse, et nous Tait en- tendre quelques morceaux de jazz bien syncopé. LA MARCHE DU TEMPS N 5 R. K. O. - RADIO FILMS (G) Mort subite, tel s'intitule ce premier film. Etrange Amérique. L'image nous apprend qu'il a suffi pour des milliers d'Amé- ricains affolés d'automobile d'apprendre par un article de magazine qu'un accident d'auto avait été affreusement « soldé » pour que la proportion des ac- cidents diminue notablement depuis la parution dudit article rempli d'effrayantes descrip- tions. Cela se continue par un re- portage d'une actualité attrayan- te sur l'Irlande moderne qui s'industrialise, augmente sa pro- duction commerciale, mais lutte contre l'Angleterre en favori- sant l'usage de la langue gaéli- que. Ce film est, de tous ceux que La Marche du Temps a déjà donnés, le plus étonnant et le mieux fait. La question du travail des enfants aux Etats-Unis a fourni la matière du troisième film de La Marche du Temps n° 5. Bonne exécution, avec des com- mentaires très pertinents. 26 *►♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦%♦♦♦ rviAX REINHARDT A PARIS Le grand metteur en scène Max Reinhardt, qui va entre- prendre tout prochainement pour Warner Bros la réalisa- tion de Les joueurs, d'après l'œuvre de Dostoiesvky, avec Bette Davis et Errol Fiynn dans les personnages principaux, est actuellement à Paris. Il doit -se- cendre inccessam- ment à Salzbourg où, assurant la direction artistique du Festival d'été, il montera cette année le Faust de Goethe. ■ Dans le film La griffe du hasard (Production Alliance Cinématographique Européen- ne), un des principaux per- sonnages s'est vu attribuer le nom de Daroy, le metteur en scène bien connu de La guer- re des gosses. Prévenue de cette coïnci- dence par M. Jacques Daroy lui-même, l'Alliance Cinéma- tographique Européenne a te- nu, pour lui manifester son désir d'éviter toute équivo- que, à indiquer au public dans le générique de ce film, que les noms attribués aux per- sonnages sont de pure fan- taisie. C'est avec joie que nous enregistrons cet accord in- tervenu entre une grande fir- me productrice et un metteur en scène dont l'éloge n'est plus à faire. UNE ANNEE DE GUERRE CIVILE Depuis un an, la plus doulou- reuse des guerres civiles déchi- re l'Espagne. La Grande Presse a résumé les principaux événements qui ensanglantèrent la péninsule. Mais combien sont plus sug- gestives les relations que nous donne le Cinéma. L'écran fait revivre toutes les péripéties du grand drame : soulèvement au Maroc, premiers triomphes des Nationaux en Andalousie, à Burgos, en Na- varre, en Vieille-Castille. Leur échec devant Madrid, prise de Badajoz et d'Irun, épisodes du siège de l'Alcazar de Tolède et sa délivrance, nouveaux assauts infructueux devant Madrid, abandon de Guernica et de Du- rango, malgré la résistance acharnée des Basques, prise de Bilbao. Ces documents filmés, d'un prix inestimable pour les his- toriens de l'avenir, sont présen- tés par F.A.G. Au même journal : curieuse cérémonie de l'élection, à Varso- vie, du Roi des Tziganes, peu- ple mystérieux dispersé sur toute la Terre. A Bayonne : fêtes pittores- ques et. pleines d'animation : des courses landaises sont or- ganisées sur la place publique. Les animaux, malgré le nom- bre et l'agilité de leurs adver- saires, mettent souvent ces der- niers en péril... au cours d'une corrida pleine de fantaisie. (France-Actualités-C:>uniont : La Firme qui s'af f±ri±.è !) Photo de travail de L'Alibi dont Pierre Chenal poursuit la réalisation d'après un scénario de Msrcel Achard. On reconnaît de gauche à droite, Pierre Chenal, les opérateurs Mercanton et Nick.Jany Holt, le chef-opérateur Ted Pahl et Louis Jcuvet. Cliché Eclair-Journal ADJUDICATION D'APPAREILS CINEMATOGRAPHIQUES POUR L'ENSEIGNEMENT Une adjudication aura lieu en août prochain à Athènes, pour la fourniture au ministère de l'Enseignement public, d'appa- reils cinématographiques à l'usa- ge de l'enseignement. Pour de plus amples rensei- gnements, s'adresser à la léga- tion de Grèce. LA SOCIETE VOTRE FILM NOUS COMMUNIQUE : Contrairement à certaines in- formations de presse, le scéna- rio du film Les Hommes sans nom est de MM. Jean des Val- lières et Jean Vallée. Le découpage est de M. Jean Vaîllée et les dialogues ont été écrits par M. Jean des Vallières. JE VOIS TOUT Les cinq magazines Je vois tout. A, B, C, D et E, actuelle- ment en exploitation, sont dis- tribués dans la Grande Région Parisienne, exclusivement par la société : Distribution Parisien- ne de Films, 05, rue Galilée, Paris (Communiqué). ♦ Rue Vezelay LE COMPOSITEUR DU DES- SUS. — Musique de Claude Pingault, qui interprète le com- positeur; ce film de 1.200 m. est réalisé par Paul Mesnier avec Jeanne Helbling et Pierre Sté- phen. Pr.: Onatec Films. Maurice Dekobra, Sessue Hayakawa, Roland Toutain à la sortie de la présentation de " Yoshiwara ". Aux Films Cristal En accord avec M. Léon Worms, la Société des Films Cristal ayant repris sa liberté pour la Région du Midi, nous prie d'aviser MM. les Direc- teurs qu'ils seront, dès le 2 juillet, visités régulièrement et exclusivement par M. Sam Lévy, son Directeur régional pour le Midi. La livraison des films, ain- si que leur publicité sera as- surée à Marseille par M. Ro- quais qui, sous la raison so- ciale : " Centralisation de dépôt et Distribution Films et Matériel » vient d'ouvrir un bureau, 138, rue Consolât, à Marseille. Nous ne pouvons que félici- ter les Films Cristal de leur heureux choix, MM. Sam Lé- vy et Roquais étant fort con- nus dans le Midi où ils ne comptent que de bonnes ami- tiés. VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER : CHARLES PHIUPP 79, Avenue des Champs-Elysées, PARIS Téléphone : ELYSÉES 62-85 i gYXIÏXXXXXXXXTITXXTXXXXl CINE FR RJPHIt rxxxxxxrxxxxxxxxxxxxx^ LES FILMS NOUVEAUX 6 NOUVEAUK FILMS 3 FILMS DOUBLES Le Fou des lies [The White wo- mun\ (Paramôunt). La Chevauchée de la Liberté (Rex). .S'« vie secrète (Rex). 3 FILMS EX VERSION ORIGINALE Première (Studio de l'Etoile). L'Homme qui se retrouve (Colisée). Qualitu Street iColisée). VENTE DE SALLES Fonds de commerce de Cinéma, Ca- fé et logeur en garnis, exploité à Beaucourt (Territoire de Belfort). Vendeur : Mme veuve Spenlenhauer, née Singer. Acquéreur : Calonne. Oppositions : au domicile de l'ac- quéreur, à Beaucourt, 24, rue de Dam- pierre. Première publication : La Républi- que de l'Est, 13 juin. M. DEPAUX (Maurice) a cédé aux époux DAMUR-LARDANS le tonds de commerce de cinématographe situé à N'eut chat el-en-Bray (Seine-Inférieure), passage Brasseur, connu sous le nom de MODERN CINEMA.. Oppositions : au fonds vendu. Première publication : Journal de Neufchâtel-en-Bray, •"> juin. RESILIATION DU BAIL consenti par les époux BRIQUE-SCHNEIDER à Jean RAYMOND, d'un établissement de cinématographie, sis à Mirecourt (Vosges)), avenue Victor-Hugo. Oppositions : aux époux Briqué, à Mirecourt. Première publication : La Plaine des Vosges, (i juin. DROIT AU BAIL de locaux situés à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) où était exploité précédemment un com- merce de salle de cinématographe. Vendeur : Société La Cellophane. Acquéreurs : Trochain-Giraud, Oppositions : étude de M* Villain, notaire à Lamotte-Beuvron (Loir-et- Cher). (Bulletin officiel du 1!) juin 1937.) M. BRACHET et Mme VIOIER, son épouse, ont cédé à M. AZULAI et à Mme FASCELLI, son épouse, le fonds de commerce de théâtre-cinéma dé- nommé EDEN-CINEMA, rue Saint- Clair, à Cassis-sur-Mer (R.-d.-R.). Oppositions : agence Lieutaud, 107, La Canebièrc, Marseille. Publications marseillaises, 9 juin. Fonds de commerce de Casino, débit de boissons et location de cabines de bains, sis à La Seyne (Van, quartier des Sablettes, précédemment exploité par M. Labrosse. Vendeurs : Mme Nogue, veuve La- brosse, et Mme Labrosse épouse Re- naud. Attributaire : Mme Labrosse, épou- se Renaud. Oppositions : M" Olivier, notaire, La Seyne. Première publication : Les Coulis- ses, Toulon, 12 juin. (Bulletin Officiel, 23 juin.) PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration de la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur. DEMANDES D'EMPLOI Excellente secrétaire, très capable, sérieuses réf. dans ciné- ma, cherche place ou rempla- cement. Case L. B. B., à la Bévue. Opérateur-mécanicien, de- puis 25 ans, réf. de premier or- dre, ferait plusieurs remplace- ments par semaine. Case C. C. C. à la Bévue. Caissière-comptable, sé- rieuses réf., cherche place dans cinéma Paris. Case J. D. 0., à la Bévue. Aide - opérateur, projection mécan. électr. cherche place Paris. Case B. B. P., à la Bévue. Connaissant cabine, vérif. expédit. publicité films, 7 ans même maison. 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Compte chéqu.- postaux n° 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Dirccttar i Paul Auguste HARLÉ Rédacteur en chel : Marcel COLLN-KKVAL Rédaction et Administration t 29, rue Marsoulan, Paris (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements t France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Alrlqut du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Llthuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Koumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark (■ritnde-Bretagiie Indes Anglaise», Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 ir. Pour tous ciiungeiii uts d'adresse, uous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. LES DISTRIBUTEURS FRAISAIS AGIMAMOn 122 Champ; BjiéeS. PARIS. BALZAC 18-10 96-11 LE) BA1-F0NDJ LEV DECOURDIJ DE LA 11! VOUS N'AVEZ RIEM A DECLARER? Martha EGGERTH PARLL ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS LA CHANSON DU SOUVENIR ♦ ciiiiiiiiiiiii: CE NUMÉRO CONTIENT t L'Industrie cinématographique américaine a pris une haï die initiative. Deux cent mille écoles américaines seront équipées Marcel Colin-Reval. C'est par erreur que M. Arys-Xissotti avait été déclaré en faillile. Pour la franchise douanière des actualités. L'exode des vedettes françaises vers Holly- wood Pierre Autre. L'Assemblée Pathé-Cinéma. — Nomination d'un nouveau bureau ■ M. Colin-Reval. .1 la Biennale de Venise. La Grande Illusion reçoit le meilleur accueil à l'étranger. POUR LES DIRECTEURS : Les Directeurs d'Alger ont obtenu l'exonéra- tion de la taxe municipale pour l été. Le conflit de la « programmation », vers l'apaisement M. C.-R. A Nice, l'ne mise au point de M. A. Cari. Les salles de plein air en Afrique du Xord. lslythéâtre a adjoint à son circuit le Majci- tic de Iione Accord H.A.C.-Edelstein. Piésen ation de Sarati le Terrible. Chez Osso. à Lyon. Le travail dans les studios Lucie Derain. L'Habit Vert. Analyse et critique de films. Une grande première à Hollijowod. Le programme des Films Osso. Les Présentations à Paris. Petites Annonces. LA TECHNIQUE ET LE MATERIEL . . A.-P. Richard. Le Petit Format Jean Turquan. CXXXXXYXXXXXXXT MM. HAKIM préparent UNE DEUXItME PRODUCTION SENSATIONNELLE PARIS F I LM PRODUCTION pour la saison prochaine ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ „ !C LES GRANDES FIRMES DE FRANCE FILMS ALBATROS , Avenue Vion Whitcombe, PARIS-16" Tél. : JASMIN 18-96 ■FILMS de l'U.R.S.S. = FRANCE, BELGIQUE = et SUISSE |sELECTION EXCLUSIVE fNORDFILM = 3, rue du Colisée, | Paris (8e) iTéléphone : Balzac 09-22. 37, Avenue des Champs-Elysées PARIS (VIIIe) Téléphone : Balzac 10-38. Câbles : LEREREN-PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tél. : Elysées 19-45 à ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 56, rue de Rassano. — PARIS Elys. 34-70 (4 lignes groupées) Inter-Elvsées 34. R K O RADIO F I = PRODUCTION-LOCATION : &,Rue Puteaux TéirMARcadet i PARIS XVI I? 9965» 95 01 '95 09 = 36, avenue Hoche, Paris (8e) = Tél. : Wagram 47-25 — 47-26 = Adresse télégr. : Trustcin ICOMPAGNIE FRANÇAISE j CINEMATOGRAPHIQUE 40, rue François-Ier Elysées : 66-44, 45, 46, 47 Adr. télégr. : Cofraciné 52, CHAMPS-ELYSEES^ PARIS. BALZ. 54-55 * sBUM&s Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées. — PARIS Tél. : Elys. 60.00 LA ir ENQUÊTE de GREY ET BIENTOT CLAUDINE A L'ÉCOLE FILMS SOVIÉTIQUES l>c;L5iVitc |. 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RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ UNE INITIATIVE HARDIE DE L'INDUSTRIE CINEMATOGRAPHIQUE AMERICAINE 200.000 Ecoles s'équipent aux Etats-Unis TROIS MILLIARDS DE RECETTES PAR AN Une information que nous estimons particulièrement importante nous est parvenue de New York : L'industrie du Cinéma américain a pris l'initia- tive de pourvoir les 200.0CK) écoles des Etats-Unis d'appareils de projec- tion, de réaliser et de diffuser, en collaboration étroite avec les autori- tés du corps enseignant, des films scolaires. Décision banale, dira-t-on. Non pas. Le cinéma s'attaque à l'une de ses plus grandes tâches. Les Américains, gens pratiques, ne se perdent pas dans des considéra- tions théoriques et philosophiques. Froidement, ils parlent chiffres. Voici donc, dans toute son objecti- vité, l'exposé tel que nous le trouvons publié dans la presse américaine. Jusqu'à ce jour, seulement 8.806 écoles des Etats-Unis possédaient un appareil de projec- tion. Mais voici que l'industrie du cinéma améri- cain annonce que dorénavant elle s'occupera officiellement de la réalisation et de la diffu- rcn du film d enseignement. La Fondation Rockefeller consacrera 75.000 dollars et l'organisation Hays 50.000 dollars à cette nouvelle entreprise dont le quar- tier général est fixé au 1 600 Broadway à New York. La direction est assurée par les plus impor- tants membres de l'organisation Hays: M. G. M., Paramount, R.K.O., Twentieth Century Fox, Educational, United Artists, Universal et War- ner Brothers, et une commission groupant les plus émmentes personnalités de l'enseignement américain. Déjà on a commencé à rechercher et à clas- ser tous les documentaires et courts sujets qui ne sont plus dans l'exploitation, afin d'étudier et de déterminer leur emploi dans les écoles. On utilisera également tous les documents extraits des films déjà amortis. Cette collection sera complétée par les films réalisés par Eastman Kodak, Electrical Re- search Products, Western Electric et d'autres compagnies qui, depuis des années, se sont spécialisées dans le film d'enseignement. En- fin, en pleine collaboration avec les membres de l'enseignement, on entreprendra la réalisation de films d'enseignement. Dès maintenant, la M.P.P.D.A. envisage la distribution de ces films. Nous ignorons encore l'organisation matérielle de la diffusion, mais il est question de créer, en commun, un orga- nisme comprenant des centaines d'agences et de cinémathèques diffusant les films dans les éco- les. Toutes les grosses sociétés seraient action- naires et administrateurs de l'organisme de dis- tribution. Plusieurs centaines de milliers de dollars, dit-on, seront nécessaires pour parfaire l'orga- nisation de base. On pense que la Rockefeller Foundation et the Andrew Carnegie Founda- tion s'intéresseront financièrement à cette affaire. On dit aussi qu'en octobre dernier la M. P. P. D.A. (organisation Hays) a sollicité du Pré- sident Roosevelt une aide financière atteignant 1 73 millions de dollars environ pour subvenir aux deux premières années de travail : Equipement des écoles, classification des films, l'instruction « visuelle » de 5.000 insti- tuteurs et professeurs ,etc... Cette information, se hâte d'ajouter notre confrère « Motion Pictures Herald », a été dé- mentie. Seulement, 5 millions de dollars (près de 1 30.000.000 de francs) ont été nécessaires à la M. P. P. D. A.-Educalor Organisation, Florence Marly, Foun-Sen et Philippe Richard dans L'Alibi, film de Pierre Chenal pour recenser, vérifier et classer tous les films existants. Anticipant les craintes des direc- teurs de salles qui pourraient voir dans le Cinéma d'enseignement un concurrent, la M. P. P. D. A., a signé un accord avec le corps enseignant d'après lequel tous les films ne seront projetés que pendant les cours de 9 heures du matin à 3 heures de l'après- midi. Les films ne pourront être pro- jetés que dans la classe. Donc, pas de cinéma post-scolaire — ou mu- nicipal — dont il est tant question en France et qui réellement représente une sérieuse concur- rence pour les salles de spectacle. Seuls, les films qui ne sont plus en exploita- tion peuvent être utilisés pour l'enseignement. Quant aux bénéfices de cette entreprise, notre confrère américain nous cite des chiffres astro- nomiques que nous autres, européens, seront tentés de taxer d'immoraux. En estimant que le prix de location de la bobine sera de 1 -^50, chaque école en pro- jetant 10 bobines par semaine, verserait 540 $ par an. Les 200.000 écoles des Etats-Unis verseraient par conséquent annuellement 1 08 millions de dollars, soit près de 3 milliards de fîmes. Les frais de la distribution sont évalués à 1 1.300.000 $. La production de 360 bobines à 10.000 $ par bobine, soit 3.600.000 $ et le coût des copies à raison de 6 -f pièce — soit 8.640.000 $. En partant de cette base, l'af- faire laisserait un bénéfice de 84.460.000 Jf, soit plus de 2 milliards de francs. i * * * Nous ignorons si ces calculs s'avéreront exacts, mais ce que nous devons retenir, c'est : 1 " la collaboration de l'industrie du cinéma américain avec le corps enseignant; 2" la créa- tion de centaines de cinémathèques pour la dis- tribution de milliers de films; 3" l'équipement de 200.000 écoles; 4" la détermination des conditions de projection de ces films qui ne viendront pas concurrencer le spectacle cinéma- tographique. En France, il y a 50.000 écoles à équiper; une collaboration entre l'industrie et le corps enseignant y serait certes très utile et des plus souhaitables. On a créé la Caisse Centrale de la Cinéma- tographie, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas créer une Centrale du Film Educateur en collaboration avec le Musée Pédagogique, par exemple. Marcel Colin-Reval. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Annulation de la déclaration de faillite de M. Arys-Nissotti La Chambre Syndicale Française de la Production de Films (Confédération Générale de la Cinématographie) com- munique : Le 24 juillet 1937 la 3 Chambre de la Cour d'Appel de Paris ayant pris connaissance de l'enquête éta- blie par M' Germain, syndic de failli- tes et après avoir entendu en sa plai- doirie M Jean Mirât, a rendu un arrêt infirmant le Jugement du Tribunal de Commerce de la Seine qui avait pro- noncé, par erreur, la faillite de M. Arys-Nissotti. Cet arrêt fait disparaître toutes les conséquences juridiques du Juge- ment de première instance. ■ On a terminé à Gabès (Tunisie), la construction du cinéma « Atlantide », dont les propriétaires sont MM. Saada, Sau- veur et Raphaël Scozzaro. Cet établissement est doté de G00 places. Jean -Louis Barrault et Viv ane Romance dans Le Puritain ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦4 Pour la franchise Douanière des Actualités L'Allemagne est prête, si la récipro- cité est établie, à décréter le régime d'exemption des droits de douane. Nous avons publié, il y a deux semaines le rapport de M. Piron, Président de l'U- nion Internationale de la Presse Filmée, adopté par le récent Congrès de Paris. Les représentants internationaux des ac- tualités ont protesté contre l'assimilation des journaux filmés aux films spectacu- laires, et ont demandé, par résolution, la liberté douanière, ou, à défaut, une forte diminution des frais de douane. Nous apprenons de Berlin que M. Weide- mann, vice-président de la Reichsfilmkam- mer et vice-président de l'Union Interna- tionale de la Presse Filmée, vient de décla- rer que l'Allemagne était décidée à décré- ter le régime d'exemption des droits de douane sur les journaux filmés à condition que les autres pays prennent une décision semblable. Nous croyons savoir que l'Union Interna- tionale de la Presse Filmée qui fait partie, on le sait, de la Fipresci (Fédération In- ternationale de la Presse Cinématographi- que) a déjà engagé des pourparlers qui icrmettent d'espérer un bon résultat. L'EXODE DES VEDETTES FRANÇAISES VERS HOLLYWOOD Le Cinéma français est en train de per- dre quelques-unes de ses meilleures vedet- tes Il ne se passe plus de semaine sans qu'un acteur, ou une actrice française, ne soit en- gagé pour Hollywood. Après Charles Boyer, Simone Simon, Fer- nand Gravey, Germaine Aussey, Georges Higaud, Danielle Darrieux, Isa Miranda, Annabella, on annonce le prochain départ de Jean Gabin, Mireille Ballin, Yvette Le- bon, Michèle Morgan. D'autres vont encore suivre. A première vue, on devrait se réjouir de voir ainsi passer à la consécration interna- tionale des acteurs de chez nous, qui, de leur image et de leur voix, iront porter dans le monde entier le salut de la France. Belle propagande, dira-t-on. Il ne faudrait cependant pas raisonner à la légère : On peut être très fier et remer- cier nos amis américains de l'honneur qu'ils nous font en engageant nos meilleurs acteurs, mais on a également le droit de s'inquiéter en voyant peu à peu nos stu- dios se vider de leur sang le plus jeune, et le plus ardent, de ceux que nos produc- teurs avaient découverts et formés, à des prix très élevés. Les gens d'Hollywood se trompent rare- ment : ce ne sont pas nos ingénues de 45 ans, ce ne sont pas nos jeunes premiers « blanchis sous le harnais », qu'ils vien- nent chercher. Ce qu'ils nous prennent, ce sont nos meil- leurs talents, les plus jeunes, les plus nou- veaux. Si cet exode continue, la saison pro- chaine, tout le « dessus du panier » des ve- dettes du Cinéma français se trouvera à Hollywood. Et qu'y feront-elles? On nous annonce que Georges Rigaud sera le partenaire de Marlène Dietrich, Da- nielle Darrieux jouera avec Gary Cooper, Annabella avec William Powell. Tout cela est fort beau : mais voyons impartialement - - ce qui est advenu aux acteurs français qui ont déjà tourné à Hol- lywood. Quels sont les grands succès remportés par Charles Boyer de l'autre côté de l'Atlan- tique : est-ce Mondes Privés, où il jouait avec Claudette Colbert, Cœurs Brisés, avec Katharine Hepburn, Shanghai, avec Loret- ta Young, Le Jardin d'Allah, avec Marlène Dietrich. Nous n'avons pas encore vu Marie Walewska, où Boyer est le partenaire de Greta Garbo, et incarne un Napoléon amou- reux. Boyer a eu toutes les chances : il a tourné aux côtés des premières vedettes américaines. Et malgré -cela, le Boyer que nous avons vu dans les films de Hollywood égale-t-il seulement un instant l'admira- ble interprète de L'Epervier ou de Mauer- ling? Et toutes nos autres vedettes, que sont- elles devenues? Fernand Gravey qui a tourné un seul film à Hollywood, a déclaré qu'un acteur français engagé à Hollywood ne devait, sous aucun prétexte, perdre le contact avec la France. Hollywood est un redoutable Moloch qui a sans cesse besoin de sang frais et jeune. Il paye, certes, très cher et c'est bien là que se trouve le grand danger pour le Cinéma français. Nos vedettes étant l'objet d'une concurrence internationale, ont évidem- ment tendance à revendiquer des salaires se rapprochant de ceux des artistes amé- ricains. C'est normal, mais désastreux pour nous qui ne disposons pas de l'immense marché anglo-saxon. Il ne faut voir ici aucune animosité con- tre un Pays ami, dont les Producteurs font avant tout du commerce, c'est-à-dire enga- gent les meilleures vedettes mondiales, à des tarifs que pas un producteur euro- péen — M. Korda excepté — n'est capable de payer. Mais pour une vedette française qui de- viendra célèbre en Amérique, ne devons- nous pas regretter que des artistes qui ex- cellaient chez nous, soient employés outre- Atlantique dans des films insuffisants, con- traires à leur tempérament et, par consé- quent irrémédiablement perdus pour notre public. Craignons que le Cinéma français ne subisse un jour ou l'autre le triste sort du Cinéma suédois : il y a douze ans, toutes les vedettes, tous les metteurs en scène sué- dois, furent engagés en bloc par Holly- woos. Et sauf le cas exceptionnel de Greta Garbo, on sait ce qu'il advint des autres : Lars Hanson, Victor Sjostrom, Maurice Stiller, etc.... De ce jour-là, il n'y eût plus de Cinéma suédois. Nous ne pensons pas que la situation de- vienne aussi désespérée; les ressources ar- tistiques de la France sont illimitées. Et rien ne nous empêche d'adopter un système de formation des vedettes garantis- sant les besoins de notre production. Pierre Autre. — ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINL RAPHIE SE L'Assemblée Pathé Cinéma Nomination d'un Nouveau Bu zau Lundi 26 juillet, étaient convoqués au Marignan-Pathé, en assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de Pathé- Cinéma. L'assemblée avait à se prononcer sur un projet de concordat à soumettre au Tribunal de Commerce et sur le renouvel- lement du bureau du Conseil des action- naires. Le projet de concordat lu par M. Robert Dirler prévoyait une réduction de 50 % sur les créances, une réduction au quart des actions et l'annulation pure et simple du capital social de la Société de gérance. Du bilan lu par M. Dirler, nous avons retenu que de l'exercice allant du mois d'octobre 1935 au mois de septembre 193(i. la Société a enregistré un bénéfice net de plus de huit millions de francs. M. Verdet-Klébert et M. Lucien Favre firent des réserves sur le projet de concor- dat tel qu'il était proposé et posèrent cer- taines questions à M. Dirler, questions con- cernant la déclaration en faillite, le dé- part de MM. Brunet et Aboucaya mem- bres du bureau, et leur remplacement par M. Neuville de la Société Pathé Frères. De son côté, M. Dirler donna lecture d'un jugement du tribunal de commerce annu- lant les gages cédés par Pathé-Xathan au Crédit du Nord après le 5 juin 1934, date à laquelle le tribunal a reporté la cessa- tion de paiement de Pathé Cinéma. Ces gages comportent, d'après les attendus, 30.00(1 actions Pathé Cinéma, 80.000 actions d'Omnium Cinéma, etc.. Le premier vote rejetait le projet de con- cordat. M. Dirler annonça alors à l'assemblée que 154.000 actions à vote plural détenues par M. Bernard Natan, représenté par M. Dolfuss, ont pris part au vote. D'après les dires de M. Dirler, un jugement du Tribu- nal de Commerce avait placé ces actions sous séquestre; mais ce jugement ayant été infirmé en appel ces actions ont donc pu participer au vote. Le deuxième vote concernant le renou- vellement du mandat du Conseil des action- naires présidé, par M. Robert Dirler, eut pour résultat 320.000 voix pour et 407.000 voix contre. M. Dirler et son groupe quittèrent la salle. Séance tenante, on passa au vote du nou- veau Conseil des actionnaires. Furent élus: MM. Lucien Favre, Georges Descours, Cla- rac, Jacques Thibaut, Marcel Hayet et Ver- det-Kléber, qui représentent l'ensemble des intérêts de Kodak, du Crédit du Nord et de la Banque de l'Union Parisienne. A la Biennale de Venise Il est définitivement confirmé que l'Egyp- te et l'Inde participeront à l'Exposition de Venise avec quelques films des plus inté- ressants. La participation indienne est or- ganisée par la « Motion Pictures Society of India » de Bombay, qui est l'organe re- présentatif de l'industrie cinématographi- que indienne. La production suisse sera aussi représen- tée par ses meilleurs films. COMMISSION D'ADMISSION DES FILMS Cette commission a commencé ses tra- vaux le 26 juillet 1937, sous la présidence de M. le Comte Volpi. Ainsi que nous l'avons annoncé la se- maine dernière, la Chambre Internationale du Film y sera représentée par M. le Minis- tre d'Etat, Dr Lehnich et M. M. Aboucaya, directeur de la Chambre Internationale du Film représentant le Président de la C.I.F., M. Georges Lourau. La commission comprend, en outre, deux représentants des nations qui ne font pas partie de la CI. F. et quatre experts dési- gnés par la Présidence de l'Exposition. On Nouveau Journal filmé en Angleterre Si Kaddour Ben Ghabrit à Francois-ler Son Excellence Si Kaddour Ben Ghabrit, Ministre du Maroc à Paris, est venu au Stu- dio François I" pour assister aux dernières scènes des Secrets de la Mer Rouge, tour- nées par le meteur en scène Richard Pot- tier, avec Harry Baur, l'auteur Henry de Monfreid, Benglia, Téla Tchaï. A partir du mois de septembre, la mai- son anglaise Sound City Distributors édi- tera toutes les semaines un nouveau jour- nal d'actualités cinématographiques : Na- tional News. Pendant les prises de vues du film Les Secrets de la Mer Rouge, au Studio François Ier, Son Excellence Si Kaddour Ben Ghabrit et Richard Pottier Le représentant du Sultan (qui, on le sait, est le plus parisien des Marocains) suivit avec un vif intérêt le jeu des artistes, qu'il félicita chaleureusement. Il témoigna sa vive satisfaction au décorateur qui sut re- constituer avec un goût parfait le magnifi- que décor du Palais de Saïd-Ali splendide évocation de l'architecture arabe. Dans quelques semaines, Les Secrets de la Mer Rouge seront présentés au public — et ce film s'annonce sans contredit comme l'une des plus grandes productions fran- çaises de la saison. — M. B. Danielie Darrieux dans Abus de Confiance LA GRANDE ILLUSION reçoit le Meilleur accueil à l'Etranger A la suite de nos articles publiés dans nos numéros du 21 mai et du 23 juillet, nous apprenons avec une grande satisfac- tion que la belle œuvre de Jean Renoir, La Grande Illusion, vient de recevoir le meilleur accueil en Italie. En outre, le film vient d'être acquis par la Yougoslavie et la R.A.C. se trouve actuellement en pour- parlers pour la vente de ce film en Alle- magne. Ces informations nous permettent de supposer que les autorités allemandes ont abandonné l'intention de faire inter- dire cette bande en Allemagne, en Italie et dans certains pays de l'Europe centrale. S'il en est ainsi, nous en sommes fort aises, car, nous pouvons bien le dire, une action quelconque contre La Grande Illusion au- rait été jugée, en France, comme parfaite- ment injuste et aurait, sans aucun doute, provoqué une grande ombre dans cette col- laboration internationale dont, justement, le cinéma allemand s'est fait le défenseur. Il ne nous reste plus qu'un espoir à expri- mer, celui de voir projeter à Berlin un lilin aussi courtois pour la France que l'est La Grande Illusion pour l'Allemagne. Ce n'est évidemment pas le film Mon Fils, Monsieur le Ministre qui nous donnera cette satisfaction. DERNIERE HEURE De Venise, on vient d'informer la R. A. C. que les Allemands viennent de faire une opposition à la présentation de « La Grande Illusion » à la Biennale. Le Comité, appuyé par le Président de l'Ex- position, a passé outre à cette opposi- tion malgré l'insistance des autorités allemandes. Les Bas-Fonds à New-York Arthur Mayer et Joseph Burstyn vien- nent d'acquérir pour les Etats-Unis les droits de distribution du filin de Jean Re- noir : Les Bas-Fonds qui sera intitulé en Amérique : Lower Depths. xxxxxxxxrrm cii\e KR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Après « Les Vignes du Seigneur » et « Le Roi » voici « L'HABIT VERT » Robert de Fiers... Le prestige de cette signature est pour une œuvre un gage de succès. La fortune de Robert de Fiers tient au miracle : cel auteur d'avant-guerre lit rire après la guerre; cet homme, qui écrivit pour le théâtre, continue à faire rire au cinéma. Le comique de Robert de Fiers n'est ni l'es- prit, ni l'humour, ni la loufoquerie, ni le gag, ni le comique de mots, ni le comique de situations : c'est tout cela. Cela échappe aux modes et aux définitions, c'est la drô- lerie tout court. On rit, on rira toujours, car ce comique est éternel. Le cinéma se l'est à son tour adjugé avec bonheur, en ajoutant ses ressources à celles du théâtre et sans jamais trahir l'esprit des œuvres qui portaient là signature du grand de Fiers. II suffit de rappeler le succès universel remporté par Les Vignes du Seigneur et plus récemment par Le Roi, ces deux grandes réussites du cinéma français. C'est dire que L'Habit vert, d'après la pièce de R. de Fiers et G. A. de Cavaillet, réalisé par Roger Richebé, fait son entrée au monde sous d'heureux auspices. L'Habit Vert, c'est comme son nom l'in- dique, une satire de l'Académie. Le public s'étonne parfois de voir entrer dans l'il- lustre assemblée, un personnage falot tt distingué, nanti d'un nom décoratif et dont on chercherait en vain les œuvres écrites. C'est que le public est naïf et s'imagine que l'Académie est une assemblée d'écrivains. L'Habit Vert se chargera de le détrom- per en narrant l'histoire d'une pareille candidature au milieu d'une action irrésis- tible que seule la fantaisie de R. de Fiers et G. A. de Caillavet pouvait imaginer. Une adaptation discrète de Louis Verneuil trans- forme en grand film cette grande pièce, et Elvire Popesco , et Victor Boucher dans l'Habit Vert cela semble si facile qu'on est tenté d'ou- blier le mérite de l'adaptation. Tant pis pour Louis Verneuil, qu'il ne s'en prenne qu'à sa diabolique adresse A voir ce film, on a peine à croire qu'il n'ait pas été directement écrit pour la troupe de premier plan qui l'interprète : troupe merveilleusement homogène et dont chaque élément pourrait être une tête d'af- fiche. Pas une vedette et rien que des ve- dettes. Qui, mieux qu'Elvire Popesco, pouvait in- ■-:- ie-Adres.« t cinebaudon-paris Même Maison à BRUXELLES, 24, Rue Linnée TéK: PROVENCE 63-10. 63-11 rTTIXIIIXIXITXXIXIXXXXTl CINE m On annonce ft LE MAITRE DU SILENCE. — Marcelle Chantai, P. Re- noir, John Lodge, Lucas-Gri- doux, Ernest Ferny et Jim Gé- rald seront les protagonistes de ce film que Richard Pottier mettra en scène, J. de Baron- celli étant souffrant. Début courant d'Août. On verra beau- coup d'extérieurs. Studios à Nice. Pr. : M. D. F. I LA PROIE ERRANTE. - Jacques Houssin réalisera pro- chainement pour le compte des productions Jean Berton, un film intitulé LA PROIE ER- RANTE. La vedette du film sera Lîly Palmer. 1 LA LIBERTE. - Le film LA LIBERTE, inspiré de l'œu- vre de M. Léopold Netter, est réalisé par la société Les Films Artistiques Français, avec Mau- rice Escande et Germaine Rouer, tous deux de la Comé- die-Française, dans les rôles principaux. Ce film retracera l'histoire de la statue de La Li- berté érigée dans la rade de New-York, et illustrera l'aven- ture de Bartholdi, et de la fem- me qui lui servit de modèle. •M BALTHAZAR. — Au dé- but de septembre, Jules Berry tournera BALTHAZAR, d'après la pièce de Léopold Marchand. L'adaptation cinématographi- que sera faite par J.-H. Blan- chon et l'auteur. 1 L'IMPERATRICE DE LA NUIT. C'est J. de Baron- celli <]iii portera et l'écran ce roman de Maurice Dekobra. On travaille activement à la préparation de ce film. Les ve- dettes les ]>lus importantes ont été sollicitées. La date défini- tive du premier tour de mani- velle sera fixée très prochaine- ment. Production G allia Film. 1 L'ESCLAVE BLANCHE. - Augusto Génina, qui nous a donné le beau film L'ESCA- DRON BLANC, est en train d'é- tablir avec ses collaborateurs la ligne du scénario définiilf de son film L'ESCLAVE BLAN- CHE. Augusto Génina tourne- ra les « extérieurs » en Afri- que, d'après une conception nouvelle et dans un cadre qui jusqu'il maintenant avait échap- pé à l'objectif de la caméra. m LE DRAME DE SHAN- GHAI. — Pour évoquer les exis- tences troublantes qui animent l'action pleine d'imprévu de son prochain film LE DRAME DE SHANGHAI (d'après O.-P. Gil- bert), G.-W. Pabst s'assurera la collaboration des éléments les plus en vue du cinéma fran- çais. Les Anges Noirs sont terminés L'adaptation à l'écran de l'œuvre de François Mauriac, Les Anges Noirs est terminée. Ce film, réalisé par Willg Bozier assisté de Didelot et d'André Bertoux a été entièrement tour- né en extérieurs. Comme dans presque toutes les œuvres de Mauriac, Les An- ges Noirs ont pour cadre un château des Landes, cerné de bois de pins, et un des villages caractéristiques de cette région. L'interprétation comprend : Henri Bollan, Suzy Prim, Ger- maine Dermoz, Charpin, Flo- lelle, André Fauché, Pauline Carton, Paul Bernard et une très intéressante débutante, Dina B aider. Ce film, réalisé par les pro- ductions Burdiga Films, direc- teur B. des Aubrgs, est très at- tendu. Sujet expressif, à]>re, vi- vant, tourné dans les grands pins des Landes, il suscitera une curiosité peu commune. Les images sont photogra- phiées par Bujard et Tahar. G. T. FORFAITURE. Marcel L'Herbier a donné le premier lour de manivelle du film par- lant adapté par Companeez et Juttke, du célèbre roman d'Hector Turnbull et du film muet de Cecil B. de Mille. Le directeur de production est Yves AUégret. Les prises de vues sont de Schufftan, assisté de A. Dantan. Robert Gys a brossé les décors. Régie artis- tique Goulianski. Victor Francen, Sessue Hayakawa, Lise Delamare, Lucien Nat, Sylvia Bataille cl Louis Jou- vet sont les protagonistes de ce iikn dramatique dont Jacques Natanson a écrit les dialogues. Prod. : Société du Cinéma du Panthéon. Montsouris LIBERTE. Jean Kemm I tourne les intérieurs de ce film. JEAN BENOIT-LÉVi TOURNE LA MORT DU CYGNE Dans un décor représentant la scène de l'Opéra de Paris, j'ai vu évoluer tout le gracieux corps de ballet de notre pre- mière scène nationale. Vn essaim de petites danseuses de 14 à l(i ans, ainsi que les grands premiers sujets virevoltaient, tournaient dans des ronds et des jetés-bailus de la plus belle harmonie. Derrière sa caméra, l'opérateur Burel enregistrait cette scène, et le metteur en scène, Jean Benoît-Lévy , semblait satis- fait de cet imposant ensemble qu\ a été réglé, comme le seront toutes les danses de La Mort du Cygne, par le grand danseur Serge Lifar que j'aperçois à son poste derrière les techniciens. Une apparition de rêve : une danseuse toute rousse et toute blanche, Mia Slavenska, interprète du rôle de la danseuse étran- gère dont la gloire massante plongera dans la douleur l'étoile française, interprétée par Yvette Chauviré, de l'Opéra. La Mort du Cygne est l'adaptation de la nouvelle de Paul Morana' qui permet èi Jean Benoit-Lévg, assisté de Marie Epstein, de composer le premier grand film français sur la danse clas- sique et sur l'Opéra de Paris. Toutes les grâces et l'atmosphère de notre Académie Natio- nale ainsi que la perfection de la chorégraphie française se trou- veront jointes à la délicatesse de la nouvelle de Paul Morand dans le film La Mort du Cygne. La musique est du compositeur Szyfer, chef d'orchestre de l'Opéra et les beaux décors évocateurs de Carré Les deux vedettes Mia Slavenska et Yvette Chauviré ont comme partenaire Jean Périer qui joue le directeur de l'Opéra. UN SOIR A MARSEILLE. - Maurice de Canonge dirige : Colette Darfeuil, Larquey, Berval, Lucien Galas, Péclet, Fusier-Gir, Sinoël, Yvonne Ro- zille, Saillard, Génia Vaury et Milly Mathis dans cette pi- quante comédie de mœurs mar- seillaises. Pr.: Azur. On double : ROUTE DESER- TE, CAVALERIE et LES FUSI- LIERS MARINS DEBARQUENT (Radio-Cinéma). La Villelte J'ACCUSE. Abel Gance termine ce film. ETES-VOUS JALOUSEE Henri Chomette réalise cette comédie de Bisson. Roger Le Bon est directeur de produc- tion. René Renoux a fait la dé- coration. Les interprètes de cette œuvre toute de psycholo- gie sont : Suzy Prim, Gabrielle Dorziat, André Luguet, Char- pin, Renée Dennsy. St-Laurent du Var (NICAEA FILMS) LE CHANTEUR DE MINUIT. Léo Joannon tourne dans un très joli décor de Wakhévitch représentant un pensionnat de jeunes filles, grand «complexe» comprenant le dortoir, la salle à manger, le hall, et les scènes où paraissent une vingtaine de jolies filles de 14 à 20 ans. On y remarque notamment Yvette Lebon el Jacqueline Pacaud. Neuilly UN DEJEUNER DE SOLEIL. - Marcel Cohen réalise la piè- ce d'André Birabeau, dont Pierre Schwah est directeur de production. Supervision de Ro- ger Richebé. Interprètes : Ga- by Morlay, Jules Berry, Char- les Dechamps, Marcelle Praince. Billancourt LES ROIS DU SPORT. Dans les grands décors du Pa- lace Parisien et au Cirque Me- drano ont été prises d'impor- tantes scènes de ce film comi- que où Raimu, Fernandel, Ca- rette, Lisette Lanvin et Jules Berry sont vedettes. On prépare des décors pour FORFAITURE. (Braunberger.) TOUS RISQUES J—S." ETUDE oe TOUS CONTRITS COMPAGNIES FRANÇAISES LLOTD'S CABINET îuABTIER & OARDONVILLE mofl a i87i - ban i wwbmb wbêê i bmb fa 54. FAUBOURG HOKTMARTBE, PARIS (9*) - TéL: TBUOAIH 71-66 îjnxrcr"""**""""^ CINEt FI 13 R/VPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ s les studio u Les Croix de Bois de «J'accuse» Un cimetière tout simple, petit, émouvant. Quelques arbres dénudés par le vent d'automne. C'est la nuit. Un homme circule dans cette campagne noire, indi- quée par quelques collines lointaines qu'illuminent des éclairs intermittents. Le vent fouette la cheve- lure blanche du promeneur, il s'offre à sa rude caresse, et soudain, en une hallucinante vision, il entrevoit le réveil des morts de la guerre, de ceux qui tombèrent pour que meure la lutte des hommes. Et Jean Diaz sourit en voyant, un à un, les morts se lever d'entre les tombes, fan- tômes immatériels et san- glants. Cette scène est l'un des moments culminants du film d'Abel Gance qui sera le prolongement et la suite du J'accuse muet (selon son au- teur). Elle est tournée dans un décor d'une simplicité bouleversante. Le décora- teur, Henri Mahé a d'ailleurs exécuté de parfaits ensem- bles. Victor Francen, qui joue Jean Diaz, me dit sa joie de collaborer à une telle œuvre de paix et de noblesse. La distribution de J'ac- cuse comprend, avec Fran- cen, Line Noro, Renée Devil- lers, Delaître, Jean Max, Mar- jolaine, Saillart, André Nox, Paul Amiot, Cahuzac. Opéra- teur : Roger Hubert. Assistant Saint-Léonard. Directeur de production : Rossi. — L. D. COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures Joinville LES NUITS BLANCHES DE SAINT-PETERSBOURG. — Jean Dréville, assisté de Robert Paul, continue ce film qui tou- che à sa fin. LA MORT DU CYGNE. -^- Les prises de vues se poursui- vent. Francœur LE PURITAIN. - - Dans des décors de tavernes et de rues de Dublin, Jeff Musso et Liam O'Flaherty avec le grand ca- meraman Curt Courant tour- nent l'oeuvre de O'Flaherty. Vi- viane Romance, Pierre Fres- nay, Jean - Louis Barrauit jouent de très dramatiques scè- nes. Ajoutons que Geneviève Sorya fait une création intéres- sante, et qu'on aperçoit aussi Rignault, M. Vallée, Mady Berry, G. Flament, Pitouto, Charblay, Labry et Léon Bary. Place Clichy MIARKA LA FILLE A L'OUR- SE. — Pour les productions Doru, Jean Choux tourne ce film qui évolue dans le pitto- resque milieu des tziganes ;Iè Provence. Signalons qu'Arthur Devère joue dans ce film une curieuse figure. Renée Devillers, A. Courtois qui aux côcés de Victor Francen interprètent L'Appel de la Vie. Courbevote PHOTOSONOR TITIN DES MARTIGUES — René Pujoi a commencé à Courbevoie les intérieurs de cete production Vondas. Ali- bert, Paulette Dubost, Lar- quey, Suzanne Dehelly, Ai- mos, Marguerite Pierry, Rel- Iys, Mynio Burney, Jim Gé- rald sont les amusants inter- prètes de cette comédie pleine de gaieté et de lumière. Au dé- but d'Août , la troupe se ren- dra à Martigues même pour réaliser les extérieurs qui se- ront baignés de soleil. 1 L'AS. — Ajoutons aux noms déjà cités, ceux de Jean Worms et de Charpin. A Aubignane Marcel Pagnol tourne Le Schpountz Pour aller à Aubignane, on tourne à gauche eï en haut de la montée à droite, on trouve deux petits chemins parfumés de thym et de lavande; ô gauche, celui de Fontainebleau (mais oui!!), à droite celui de Pagnol. Du haut d'un raidillon, tout juste accessible aux voitures, nous apercevrons le village si souvent décrit par la presse. Et, tout en bas, un Mas avec tout autour une vingtaine de voitures dont plusieurs camions de la firme « Yaourt,Meyerbood et Cie >>, Studios de France... Il s'agit, pensons-nous, de camions maquil- lés pour les prises de vues du film de Marcel Pagnol sur les coulisses du cinéma. Arrivés près du Mets, où, parait-il, repose M. Pagnol lui- même, nous apercevons au milieu d'un champ fraîchement labouré le groupe si reconnàissable d'une troupe qui tourne, avec leurs accessoires coutumiers, girafes, cuméras, travelling, réflecteurs jaunes qui donneront à Gabriel Gabrio et à Blavette le ton bronzé de circonstance. Blavette (le rémouleur d'Angèle) est ici un brave employé de chemin de fer qui demande à Gabrio (Panturle) s'il peut venir s'installer avec ses petits sur ce coin de Provence perdue et qui renaît ci la vie grâce à l'amour d'une femme, Arsule (Orane Demazis). Derrière la caméra, nous reconnaissons Willy, le maître opérateur entouré de son équipe dans une tenue dont seul le soleil de Provence est responsable. Quant à l'objet de ma visite je l'avais totalement oublié, telle- ment pris par te jeu des artistes et pa\r le travail plein de pa- tience du personnel technique qui devait se défendre contre le bruit et l'envahissement de ce petit coin de Provence qui, grâce à Marcel Pagnol connaît une affluence qu'il n'a sûrement pas connue, même au temps de sa splendeur. — P. Favre. On annonce ■ NAPLES AU RAISER DE FEU. - - C'est Vincent Scotto qui écrira la musique de ce fu- tur succès que chantera Tino Rossi. Mireille Balin, Viviane Romance et Michel Simon sont les partenaires du barde corse. ■ SHYLOGK LE MARCHAND DE VENISE est inscrit après LE PERE SERGE et LA RUE SANS JOIE au proyramme de production (/'André Hugon, mais non LA PRINCESSE AUX CLOWNS prématurément an- noncé. ■ SERASTOPOL est en ac- tive préparation. Companeez et Juttke en font le découpage pour Tellus Film. M LE CLIENT DE CHEZ MAXIM'S d'Yves Mirande pré- cédera aux productions Fer- nand Rivers : LA GOUALEUSE r/'Halévy et Marot que M. Ri- vers tournera cet hiver ■ RALTHAZAR serait tourné dfaprès la pièce de Léopold Marchand avec Jules Berry. Adaptation de J.-H. Blanchon. fl L'IDIOT DU VILLAGE, scénario de Jean Guitton sera réalisé par Christian Chambo- rant, co-réalisateur de POLICF MONDAINE. ■ CLAUDINE A L'ECOLE, Blanchette Brunoy, Alerme, Margo Lion, Pierre Brasseur, Fusier-Gir et Suzet Maïs in- perprèteront l'œuvre de Co- lette que mettra en scène Ser- ge de Polig,ny avec l'accompa- gnement musical original de Misraki. ■ CEUX DE LA DOUANE, dont les intérieurs furent ré- cemment tournés rue Fran- çois Ier se termine dans la ré- gion vallonnée du Nord, j>rès de la frontière belge, vers le Mont Cassel, le Mont Noir et le Mont des (Jais, objectifs qui fu- rent fameux pendant la grande guerre. Toute la troupe prend part aux ultimes scènes de ce film original dont Tramel joue le principal rôle. ■ SIDI RRAHIM sera réalisé par Onetec, la firme qui vient de tourner LE COMPOSITEUR DU DESSUS au studio de la rue Vézelay. Le metteur en scè- ne sera Paul Mesnier, et enfin un grand film sur les chasseurs alpins, dont les majeures par- ties seront prises à Nice et dans les sites alpestres au début de l'automne. M UN HOMME sera prochai- nement tourné. C'est, parait-il, une histoire de bas-fonds pari- siens. Etait-ce bien utile? EDinay (ECLAIR) ALIBI. — Le scénario de Marcel Achard trouve sous la ferme direction de Pierre Che- nal une transmutation intelli- gente. Le film est en voie d'a- chèvement. fXXXXXXXXTXXXYXXXXXYXXY: CI1ME FR R1PHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILM: Trois dans un Moulin Comédie Origine : Française. Auteur : Pierre Weil. Réalisation : Pierre Weil. Dialogues : Jean Mitry. Interprétation : Colette Dar- feuil, Fernande Saala, Mau- rice Maillot, Nino Costantini. Production : Bianco. Edition : Cinédis. CARACTERE DU FILM. — Sur un sujet un peu flou et qui aurait demandé à être travail- lé davantage, le jeune réalisa- teur Pierre Weill a bâti un film qui se recommande sur- tout par une excellente fac- ture, par d'harmonieuses pri- ses de vues, et par un travail d'équipe très intelligemment ordonné et mis au point. Et puis, le film se déroule en grande partie en extérieurs, joliment choisis, et cela mé- rite bien, croyons-nous, une mention spéciale. SCENARIO. — Trois an- ciens étudiants amis se retrou- vent dans la vie par hasard; la crise actuelle ne les a ]nts épar- gnés et ils n'ont guère réussi. Ils décident de se retremper au sein de la nature et d'exploiter le moulin que possède à la campagne la cousine de l'un d'eux. Et voilà les « trois » dans un moulin, auxquels vient s'adjoindre un quatrième com- pagnon que la malhonnêteté d'un banquier vient de ruiner. Mais survient bientôt une fem- me mystérieuse dont les quatre jeunes gens s'éprennent, mais la jeune femme disparaîtra un beau soir de leur vie sans avoir commis trop de dégâts et tout rentrera dans l'ordre. TECHNIQUE. — Simple, mais habile dans ses moyens limités. Production plaisante où l'on trouve quelques réminiscences de films bien connus, comme Le Pain quotidien de King Vidor, par exemple, mais qui porte en elle-même assez d'originalité pour nous plaire. INTERPRETATION. — Co- lette Darfeuil montre beaucoup de charme dans le rôle de l'in- connue, et l'on comprend fort bien la profonde impression qu'elle produit sur les quatre compagnons, dont le chef de file est incarné par Maurice Maillot avec allant et autorité. Raimu dans Gribouille Les Derniers hors la Loi Comédie doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : William Mac Gann. Interprétation : Billy Mauch, Frank Craven. Doublage : Roger Woog. Production : Warner Bros Firsl National. Edition : Warner Bros First National. Un excellent film de pre- mière partie, relativement assez court, puisque sa projection ne dure que soixante minutes, qui n'a d'autre prétention que de di- vertir le public et qui y réussit parfaitement. Le scénario, qui rappelle un peu celui de Emile et les Détec- tives, met en scène une dou- zaine de jeunes garçons qui s'im- provisent détectives et qui font arrêter, après une suite de pé- ripéties rondement menées, une bande de redoutables malfai- teurs. L'ensemble est frais, char- mant et mené dans un excellent mouvement, et puis, c'est joué par une équipe de gosses qui sont tous plus naturels les uns que les autres. Bref, un film très agréable, fort convenablement doublé et qui n'a qu'un défaut, celui de paraître trop court. V. Sous le Masque Drame d'aventures doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation : Malcolm Saint- Clair. Dialogue français : Jacques Monteux. Doublage : Studios Fox Saint- Ouen. Interprétation : Peter Lorre, Brian Donlevy, Ralph Mor- gan, Thomas Back, Helen Wood, Earl Fox. Doubleurs : Maurice Porterat, Maurice Lagrenée, Mireille Y von, Charles Castelain, Mi- chel André. Studios : Fox Hollywood. Production : 20 Th. Century Fox. Edition : 20 T'A. Century Fox. Voici une histoire d'espionna- ge et d'aventures parfaitement bien menée. L'intrigue corsée depuis le départ évolue dans le milieu des lignes aériennes amé ricaines et présente des person- nages qui jouent tous, ou près que, un double rôle. On y voit notamment Peter Lorre, le remarquable tragédien allemand qui fut jadis vampire, interpréter un officier mysté- rieux et un espion non moins mystérieux, et certain aviateur joue aussi un rôle derrière le- quel, sous le masque, il dissi- mule ses noirs desseins. Accidents, vols de documents pour une puissance étrangère, recherche des coupables, naufra- ge d'un avion, meurtres... tout est bien combiné pour intéres- ser de bout en bout et pour que la morale soit sauve, les amou- reux seront sauvés, et l'un des bandits, se repentant, permettra que le principal coupab.e soit englouti par les flots, préservant ainsi le seul type loyal de toute l'affaire. Le film est traité en plein mouvement, par moments, il y a même du flottement et quel- que embrouillamini dans les in- trigues, mais tout s'éclaire à la fin. Film moyen mais réalisé avec cette clarté que mettent les Américains à conter leurs his- toires les plus plates. A remarquer la création de Peler Lorre, et celles de Brian Donlevy et du séduisant Thomas Beck. L'accident final est très bien exécuté. — x. — mms GBOBmm RÉALISATION FORMIDABLE Wm C? Française Cinématographique -40 rFrar?(oîs1e-r Paris . VOLPONE OU LE RENARD, la pièce a plus extraordinaire de Ben Johnson, traduite dans tout les langues, jouée 2 ans consécutifs à l'Atelier. u L U Les prises de vue commenceront le 28 Septembre 1937. Ile de France Films, 41, Rue François Ier, Paris ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CII\E FR RAPHIE 9c tlIIIIIITHIITTTTITITT^ Eddie Cantor et Shirley au micro. Hollywood. — Une grande « première de gala » a marqué la présentation mondiale du nouveau film de Shirley Temple La Mascotte du Régiment (We Willie Winkie) au Carthay Cir- cle d'Hollywood. On sait que ce film consti- tuera l'une des plus grandes productions de l'année et que sa distribution réunit, outre Shirley Temple, des artistes comme Victor McLaglen et C. Aubrey Smith. Enfin, c'est une œuvre qui porte la marque du producteur Darryl Zanuck et la signature du grand metteur en scène, John Ford. On reviendra ultérieurement sur le caractère de La Mascotte du Régiment, sur ses qualité- et sur le fait que nous découvrons une nouvelle Shirley Temple, aussi mutine et charmante qu'autrefois, avec en plus une M. et M<"c Temple et leur fille Shirley à la première à Hollywood de "La Mascotte du Régiment" CE QUE FUT A HOLLYWOOD LA (( PREMIÈRE )) DU NOUVEAU FILM DE SHIRLEY TEMPLE: « LA MASCOTTE DU REGIMENT )) Sonja Henie et Tyrone Power à la première à Hollywood de La Mascotte du Régiment. personnalité plus affirmée, le jeu et les intonations d'une ve- dette, dans des situations aussi vraisemblables qu'émouvantes. N'oublions pas que Wee Willie Winkie, dont le film est tiré, a été écrit par Rudyard Kipling qui a situé son action dans un régiment de Lanciers du Ben- gale. Mais revenons à la « pre- mière ». Le tout Hollywood avait hissé le grand pavois, la ville était en fête et sur les ave- nues conduisant au théâtre, une foule enthousiaste s'était amas- sée. La façade du cinéma était éblouissante de lumière. Eddie Cantor en personne, l'un des hommes les plus populaires des Etats-Unis, opérait devant le microphone de la Radio, art dans lequel il est passé maître. Tour à tour arrivèrent, salués par des acclamations qui per- mettaient de mesurer leur célé- brité respective : Victor Me Laglen, Darryl F. Zanuck, les trois Ritz Brothers qui n'avaient rien trouvé de mieux que d'ar- borer un kilt authentique, Cé- sar Roméro, Constance Bennett, June Lang, Michael Whalen, Gregory Raton", Don Ameche, Jack Haley, Jean Hersholt, Pe- ter Lorre, Tony Martin, Alice Faye, Sonja Henie, Tyrone Po- wer, Ann Sothern, C. Aubrey Smith, May Robson, Douglas Fairbanks, Warner Oland, Léo- pold Stowkowski, Dolorès del Rio, etc.. Toutes ces gloires patentées de l'écran avaient tenu, par leur présence, à ma- nifester leur sympathie à la plus jeune et peut-être la plus grande vedette mondiale. Dans la salle, l'atmosphère des grands « Gala première » Eddie Cantor présente Shirley. était recréée. Maître des céré- monies, véritable directeur du Protocole, Tyrone Power, s'a- vança sur scène et présenta les protagonistes. Les Ritz Brothers à la première Eddie Cantor présente au micro Victor Mac Laglen. Cinquante stations radiopho- niques avaient branché leurs antennes sur le Carthay Circle. Ainsi, aucun des détails de cette soirée, qui devait marquer une date dans l'histoire d'Holly- wood, n'échappa à plusieurs millions d'auditeurs. Le film commençait à faire paraître ses images sur l'écran; il tint tout ce qu'il promettait Pour la première fois de sa carrière la petite Shirley Tem- ple assistait à la présentation officielle de l'un de ses films. En guise de conclusion elle dé- clara : — C'est le plus grand jour de ma vie parce que c'est la pre- mière de mon film... Et malicieusement elle ajou- ta : — ...et peut-être aussi parce qu'aujourd'hui je ne suis pas allée à l'école! ASSISTERA-TON POUR LA PREMIERE FO"5 A UNE PRESENTATION DE FILM DANS UN TRAIN ? On dit que La Bataille silen- cieuse (Le Poisson chinois), le film réalisé par Pierre Billon avec Kate de Nagy, Pierre Fres- nay, Michel Simon, Alerme, Abel Tarride, Renée Corciade, Pierre Sergeol, etc.. et dont la sortie en public est fixée au début de septembre, sera présentée à la critique et à la presse dans un wagon aménagé en salle de pro- jection qu'on rattachera à un rapide international. C'est, croyons-nous, pour la première fois qu'une « géné- rale » de l'écran se déroulera sur rail. De toute façon, ce n'est qu'un projet et il ne nous reste qu'à attendre avec patience la con- firmation ou l'infirmation de cette nouvelle. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE MPIHE £TXXXXIXIXXXXXXXXXXIXXX3 SE TECHNIQUE ET MATERIEL — M° 9 7 S — du 30 JUILLET 1937 Publié sous la Direction Technique de A.-P. RICHARD Abonnement spécial aux douze numéros annuels contenant TECHNIQUE ET MATERIEL FRANCE et Colonies : 50 fp. ÉTRANGER (Union Postale) : 75 fp. Autres Pays : 85 fp. LA TECHNICITE LES TECHNICIENS FRANÇAIS SONT-ILS INCAPABLES DE SE GROUPER ? Nous avons relevé dans le journal : Le Travailleur du Film, sous la signature de M. André Blanchar, un article où l'auteur souhaite la création d'un Club technique destiné aux membres du syndicat Jarville. L'idée est bonne en soi et il est naturel que le plus humble travailleur puisse s'ins- truire, cette faculté ne devant pas être uni- quement réservée à un petit nombre, mais nous croyons, comme on le verra plus loin, que les efforts se dispersent par trop ce qui nuit à leur efficacité. Où est le temps Jarville où nous défen- dions ensemble le cinéma d'avant-garde, l'idée que l'image compte pour quelque chose au cinéma, ou que ce dernier est un art spécial. Nous effarouchions certes aussi le bourgeois, mais avec un petit nombre de cinéastes on aidait à la propagation de conceptions artistiques que le parlant n'a pas complètement réussi à tuer. A ce moment là, nous faisions table rase des préférences politiques ou syndicales, il n'en est plus de même aujourd'hui et trop souvent, on nous annonce la création d'un nouveau groupement à tendance nouvelle. S'il est des terrains sur lesquels les opi- nions les plus diverses peuvent conjuguer leurs efforts, il nous semble que c'est sur ceux de l'art et de la science. On peut avoir des idées diamétralement opposées sur les moyens de faire le bonheur de ses contem- porains, on ne peut pas concevoir une tech- nique scientifique autrement qu'elle n'est, c'est-à-dire qu'on ne peut la considérer que comme moyen stable d'évolution dans le progrès. Le premier club de tecbnique cinémato- graphique fut fondé par L. Lobel à la So- ciété Française de Photographie, la section connut un moment un vif succès. Nous luttâmes des années durant aux côtés du précité, mais la dureté des temps lit que nombre de membres de cette section ne purent payer, et la cotisation assez éle- vée, et celles d'autres groupements profes- sionnels auxquels ils appartenaient. L'éditeur Lajeunesse pour appuyer le développement d'un journal qu'il fondait, voulut créer une association technique. Cette association eût une courte durée. Présidée par André Debrie, aidé de Paul Thomas et de nous-même, elle donna de très brillantes séances. Seul André Debrie peut dire combien lui coûtèrent les dites séances, et combien il fut difficile d'ame- ner rue de Vaugirard à l'Ecole Technique les rétifs de la corporation. Il y a aussi l'Association Philomathique à laquelle se dévoue, depuis longtemps, P. Perrin. D'autre part, la section de la Société Française toujours sous l'égide de L. Lobel et de Bonnerot qui nous a succédé, tente d'amener à elle les techniciens, lesquels peuvent aussi participer aux travaux de la section scientifique animée par L. P. Clerc et Labussière. Plus récemment, un groupe de techni- ciens du son avec Leblond, Ivonnet, Charles et Boucher ont donné à l'Ecole Technique avec l'aide du directeur de l'Ecole Tech- nique de l'école, M. Montel, deux séances d'un grand intérêt. La première sur la sen- sitométrie, la seconde sur l'acoustique. La première, grâce à un battage intensif avait donné une salle bien garnie, la se- conde faite par M. Kogan et qui était par ailleurs remarquable groupait deux dou- zaines de personnes. C'est à proprement parler décourageant. Ce phénomène général évolue de la ma- nière suivante, à la première séance, la bonne volonté des auditeurs est si appa- rente que les promoteurs ont tout lieu de Photo de travail montrant un des impressionnants extérieurs de La Citadelle du Silence de Marcel L'Herbier Voici une carrière où travaillent les prisonniers politiques ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE 3t ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ se féliciter de leur initiative, à la seconde, c'est moins brillant, quant aux autres, à moins d'amener le mouton à cinq pattes, elles se déroulent devant une mer de banquettes. A cela, il y a de multiples causes, la pre- mière et la plus importante est que le Fran- çais a horreur des études collectives ou non; la seconde est qu'après une dure jour- née de labeur, on dort debout et qu'il est pénible de faire un effort de pensée pour suivre le professeur. Enfin, il faut graduer le degré de la tech- nicité par rapport au degré d'éducation des auditeurs, car on risque ou de trop vulga- riser, ou de se placer à un niveau supérieur à celui des élèves. Le seul moyen de pouvoir compter sur un auditoire est de compléter la séance par une attraction, il ne s'agit pas de montrer une vedette en liberté, ce qui aurait le plus vif succès, mais plus modestement de pro- jeter des passages instructifs de films cotés. Chaque fois que cet essai a été tenté, il a parfaitement réussi; chaque fois, par contre qu'on s'en est tenu aux choses du métier, exposées par un as ou non, l'échec a été total. Nous devons aussi citer, parmi les efforts méritoires, le Cercle Technique fondé par des techniciens découragés des groupe- ments syndicaux, qui décidèrent un jour de fonder un groupement au sein duquel sont bannies statuairement toutes discus- sions qui sortent du cadre de l'art et de la sciences cinématographiques A ce cercle, appartiennent des personnalités de toutes tendances. La cotisation, assez élevée, éloigne mal- heureusement nombre de sympathisants. Un groupement absolu de tous ces efforts dispersés serait immédiatement souhai- table. Nous ne nous leurrons pas; ce groupe- ment sera très difficile à tenter d'abord, à mener à bonne fin ensuite. Il nous semble que la Société Française de Photographie et de Cinématographie pourrait, avec l'Ecole Technique, s'enten- dre, afin que l'essai fut fait d'une Confédé- ration Technique qui grouperait du plus modeste ouvrier au plus grand metteur en scène, sans distinction de tendances ou de convictions. Le plus grand écueil, croyons-nous, n'est pas dans la bonne volonté, car nous osons espérer qu'on peut encore, en France, compter sur celle-ci, mais sur la pénurie des fonds nécessaires pour mener à bien l'œuvre. Peut-être pouvons-nous espérer que l'En- seignement Technique pourra, un jour, trouver l'argent qui permettra de fonder la maison du cinéma ou chacun trouvera suivant ses possibilités et ses capacités, de quoi se meubler l'esprit, faire des essais, ou tenter la chance. A.-P. Richard. Précis d'Acoustique Extraits d'une Conférence de M. Kagan L'énergie vibratoire se propageant sous forme d'ondes élastiques et venant frapper notre tympan parcourt nombre d'éléments et subit maintes transformations avant de provoquer la sensation caractéristique audi- tive. Grosso modo, les choses se passent comme suit : le tympan, actionné par la pression sonore extérieure, transmet, au moyen des trois osselets logés dans l'oreille moyenne et formant un transformateur d'adaptation, les vibrations à l'oreille in- terne remplie d'un liquide. Les figures 1 et 2 schématisent cette transmission. Dans l'oreille interne se trouve l'élément très im- portant : la membrane basilaire, auquel on accorde le pouvoir excitatif du nerf auditif. D'après la théorie de la résonance — per- mettant actuellement d'expliquer le plus grand nombre de phénomènes concernant l'audition — la membrane basilaire forme avec le liquide qui l'entoure un système de résonateurs accordés, se mettant à vibrer à un endroit ou à un autre suivant la hauteur du son agissant et provoquant, précisément à l'endroit de l'agitation maxima, l'excita- tion du nerf auditif. On en déduit une ré- partition de fibres nerveuses excitées sui- vant la fréquence conforme à la figure 3. L'analyse — la sensation de la hauteur d'un son — se trouvant ainsi esquissée, con- sidérons la perception de l'intensité sonore. D'après la théorie de l'excitation des nerfs, l'excitation nerveuse primaire suscite un processus électrolytique progressif (fig. 4). indépendante de l'intensité d'excitation conforme au principe de « tout ou rien ». C'est par contre le nombre des impulsions engendrées qui traduit l'intensité d'excita- tion, de sorte que nous pouvons localiser sa perception dans le processus nerveux. Or, ainsi qu'on vient de le voir, le sys- tème résonnant logé dans l'oreille interne doit être doté de par sa constitution d'un amortissement notable étendant l'agitation de Iâ membrane basilaire à toute une zone Nous donnons ci-après un ex- trait de la belle conférence faite par M. Kagan, à la section du Syndicat des Ingénieurs de Son. Emettons l'espoir qu'elle pourra être utile à ceux qui ne purent ou daignèrent se déranger pour l'en- tendre. A.-P. R. plus ou moins grande suivant l'intensité de l'excitation (fig. 5). Il en résulte, entre des sons agissant simultanément, des interfé- rences diverses telles que battement, ef- fet de masque et autres. Ces brèves notions physiologiques de Fenêtre ovale Oreille \ externe ^ Fenêtre rondlt Oreille l Oreille mouenne vi interne 7777m W7ZT///////////A li Trompe oL £ut>ta.ch.e Fig. 1. — Oreille moyenne schématisée lier 1* Elnei* Fenêlre Ovale l'audition étant rappelées, passons aux phénomènes globaux; à la sensation d'au- dition elle-même. Ses propriétés pratique- ment importantes, avant tout, les limites de perception aussi bien au point de vue de la hauteur des sons qu'à celui de l'in- tensité sont connues grâce à une série de recherches très approfondies. L'ensemble des sons audibles forme l'aire de sensa- tion auditive délimitée par les seuils d'au- dibilité et de sensation douloureuses. On distingue, en outre, toute une autre série de seuils : le seuil de durée, de même que les seuils de sensibilité pour la hauteur et pour l'intensité sonore. La courbe de Bekesy indique comment la sensation dépend de la durée de l'exci- tation. Le seuil de sensibilité de l'intensité in- dique la variation nécessaire d'intensité pour provoquer une variation de la sensa- tion. Il atteint à peu près 20 % en inten- sité ou 10 % en pression sonore, l'oreille n'étant pas capable de toute façon de per- cevoir des différences plus petites. Une autre caractéristique du sens auditif d'une importance capitale c'est la gamme d'intensités perceptibles. Elle est énorme! Dans le domaine d'extrême sensibilité elle couvre environ 12 puissances de 10 en s'é- tendant de 10-,c w/cnr jusqu'à 10-" w/enr. Pour illustrer l'ordre de grandeur des éner- gies suffisant à créer une sensation audi- tive : 10-16 \v/cm2 est l'énergie lumineuse d'une bougie à 12 km, la pression corres- pondante de moins 1/1000 de barye (2) est celle dans un tube ou l'on a fait le plus / Ba« / Ape. Fenêtrf renie HembTdne OiSiU-ire F/y. 2. — Oreille interne schématisée (limaçon (lérouK (1) Fletcher et Munson, Journal of Ihe Acouslical Society of America, vol. V, 1932. p. 82. (2) 1 barye ()r/ cm". 1 dyne /cm" ou env. 10- ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ grand vide possible et enfin l'amplitude du mouvement des particules aériennes a cette pression est de l'ordre de 10-s cm, c'est-à- dire de celui des dimensions atomiques. Mesure de la sensation auditive. Ayant ainsi réuni les faits principaux caractérisant la sensation auditive, cher- chons les moyens de la mesurer, d'expri- mer par des chiffres exacts ce que ressent un individu doué d'un sens auditif normal par suite d'une excitation sonore. Ce pro- blème une fois tombé entre les mains des ingénieurs --il n'y a qu'une dizaine d'an- nées — ceux-ci ne pouvaient continuer des mesures s'exprimant en termes vagues comme : très fort, fort, etc., mais se de- vaient à leur mentalité de trouver pour la sensation auditive une unité nette et pré- cise : le décibel, si souvent méconnu. Les confusions fréquentes sont certainement dues au fait que l'on a désigné à la fois deux unités de mesure du nom de décibel. D'abord le cas général : quand il s'agit de mettre deux énergies en rapport pour ex- primer de combien l'une est supérieure h l'autre, on peut le faire de plusieurs fa- çons : par exemple, une énergie est tant de fois supérieure à l'autre; ou bien, une éner- gie représente tel pourcentage de l'autre. Et il n'est pas à craindre que ces différen- tes façons d'exprimer un même état de cho- ses ne soient pas comprises. Or, si les éner- gies peuvent être de très différents ordres de grandeur on a préféré, pour des raisons de simple commodité, choisir une échelle logarithmique, en la définissant comme suit : E, Différence en db = 10. log 10 - E. où Ei et E3 représentent les deux valeurs d'énergie dont le rapport mutuel nous inté- resse. Cela signifie tout simplement qu'au cas où Ei serait par exemple égal à 10 E*, on pourrait l'exprimer soit en disant que Ei est 10 fois plus grand que E2 ou que Ei est 1.000 % de E,, ou enfin que Ei est de 10 db au-dessus de E,.. L'avantage éminem- ment pratique de cette dernière façon de s'exprimer ressort dès que les variations de niveau deviennent très grandes, ainsi que c'est le cas dans les mesures électro- acoustiques. Si par exemple Ei = 35.480 E2, il est certainement plus commode d'opérer avec la façon identique de s'exprimer en parlant de Et au-dessus de E2 de 89 db. Lorsque l'on s'intéresse aux rapports mu- tuels de grandeurs linéaires, tels que l'am- plitude, la pression sonore et autre, que nous désignerons par Pi et P2, il résulte de la définition donnée : E, Différence en db = 10 log — E2 Pi P. = 10 log ( — )2 = 20 log — P2 P. Voilà donc l'une des définitions du déci- bel. Sa clarté ne laisse certainement rien à désirer. Il n'en va pas de même, paraît-il, quand nous passons précisément à l'unité de la sensation auditive. Ici aussi la vaste éten- due des intensités perceptibles, ainsi que la loi de Fechner (3), régissant tous les orga- nes de sens, tout au moins approximative- ment, plaident en faveur "d'une échelle loga- ritbmique. Conformément à la définition s» ïs ?0 Distinct Ac là fsnctrt ovale (en "J m ) Fiij. .1. — .Vnaivse des sons le long de Ij membrane Imsilairc. Cour**t Katnon at^ve Courant Fig. 1. — Impulsions électriques dans les nerfs. r-- - "■ ._ --, :j J \ (]'• .-' y t \ 0'r>u» i, L fiiiVt c.iU [ ■.%) /•'/;/ .">. -- \ ni|ilil mu- cle l.i membrane lia.sijaire |iour en iltili'ui i -onslmili' de .') hiirycs. 100 90 80 1 7 O o60 >/ a) t350 .340 Ai -iso O iûOO p.pj . •9) Us v> 0 10 00 50 40 50 go Réeliu.fctonàVnfcen.si.ké e Fig, 6 — Niveaux de sensations fractionnaires. A lit l'C (l'exemple : pour qu'un bruit de 80 db. nous paraisse réduit à moitié, une réduction de -."H intensité d'environ 10 db. suffit. III ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ précitée, on définit donc comme suit la sen- sation auditive ou « force » d'un son de 1.000 périodes par secondes (p. p. s.) : Ei Pi Force en db = 10 log — = 20 log - E, P„ où Ei et Pi représentent l'énergie et la pres- soin sonore du son à mesurer, et Eo Po les valeurs respectives correspondant au seuil d'audition. Le facteur 10 n'est introduit que pour des raisons de commodité, étant choisi de façon à éviter les calculs avec des fractions de l'unité. En effet, un décibel correspond à peu près au seuil de sensibi- lité de l'intensité. Si l'on se borne à étudier la force d'un son de 1.000 p. p. s., on voit que les deux décibels se distinguent uniquement par le fait que l'unité de force est ancrée à un niveau de référence déterminé. Ce niveau adopté aux Etats-Unis et tendant à s'impo- ser d'une façon générale est : JE„ = 10-16 w/cnr ce qui correspond à une pression sonore de : Po = 2,04.1 0-4 baryes à 20° cent, et 76 cm de colonne de mercure Et les sons autres que 1.000 p. p. s.? Leur force doit être déterminée par comparai- son avec celle du son normal. Deux constatations fondamentales s'im- posent surtout pour des niveaux de force faibles. 1" L'intensité nécessaire pour provo- quer la même force est fonction de la fré- quence. 2" La variation nécessaire d'intensité pour produire la même variation de force est également fonction de la fréquence, mais en plus fonction de la force. Des ex- périences nombreuses dictent de donner des exemples précis à l'appui : 1 II faut, pour provoquer la force de 30 db à 50 p. p. s., une intensité d'environ 40 db au-dessus de celle nécessaire pour pro- voquer cette même force à 1.000 p. p. s. 2° Il faut, pour provoquer une variation de force de 30 à 60 db à 50 p. p. s., une varia- tion d'intensité d'environ 10 db seulement contre 30 db nécessaires pour cette même variation de force à 1.000 p. p. s. Mais, pour porter le niveau de force de 80 à 110 db, toujours à 50 p. p. s., il faut une variation d'intensité d'environ 25 db. Pour terminer, encore un exemple parmi les pièges que tend une échelle logarith- mique : Deux sources égales de bruit agissant simultanément ne créent qu'une intensité de 3 db au-dessus de celle résultant de l'une des deux : 2E Différence en db =10 log — = 3 db E Par contre la force communément res- sentie comme la moitié ou le quart d'un ni- veau initial s'établit par variation de l'in- tensité suivant figure 6. Vous voyez : la question de l'unité est, en effet délicate, et c'est pourquoi j'ai cru devoir insister. Ceux parmi vous qui sont passés eux-mêmes par ce petit calvaire m'excuseront et les autres ne m'en vou- dront pas, j'espère, de leur avoir facilité la compréhension en entrant dans les détails. (3) La loi de Fechner dit que la sensation est proportionnelle au logarithme de l'ex- citation. LA PREUVE de la qualité des appareils ZEISS IKON esï érablie depuis longtemps. On connaît en France depuis 30 ans les projecteurs Ernemann, leur qualité parfaite, leur fonctionnement impeccable, et on a apprécié depuis 2 ans la nouvelle fabrication des équipements sonores 100 % ZEISS IKON Il est des plus intéressant de se rendre compte des principales installations faites où commandées depuis le mois d'Avril 1937 où figurent entre autres les suivantes : EQUIPEMENT AVEC : SAINT-ÉTIENNE : Cinéprix EQUIPEMENT AVEC : PARIS : Trocadéro, 18, rue de Passy Ernemann VII Ernon IV T Le Courteline Ernemann VII PAIMBCEUF : Familia Ernon IV T Salle de Fête Suresnes Ernemann VII FALAISE : Cinéma-Théâtre Ernon II T Maison de Blanc Ernemann II CHATEAUROUX : Apoilo Ernon IV Œil de Paris Ernemann IV T NOGENT-LE-ROTROU : Cinéma Ernon IV T Gaîfé Argenteuil Ernon IV T NANCY : Cinéma du Parc Ernemann II Bonaparte Ernemann IV POMPEY : Casino Ernemann 1 Cinépolis Ernemann IV T CONDOM : Théâtre Ernon II T DREUX Cinéma Ernemann VII CONDOM : Kursaal Ernon II T BAGNOLES-DE-L'ORNE : Casino Ernemann II VALENCE d'AGEN : Apoilo Ernon II T GUINGAMP : Ciné du Vally Ernon IV T FEZ (Maroc) : Cinéma Ernon II T SAINT-ÉTIENNE : Cinéma Ernon IV T DJIBOUTI (Somali) : Cinéma à. Pariant Ernon II T EXPOSITION 1937 Pavillon International : ZEISS IKON "DOMINAR" IKOrN ERNEMANN - FRANCE 18-20, rue du Faubourg- du -Temple, PARIS (XIe) OBERKAMPF 95-64 (6 lignes groupées) ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦_♦♦♦♦ CI v SE.KAPHIE tlITTTTTT M. Alexandre Ernem in à Paris Parmi les hôtes venus à Paris, pour le Congrès International du Film, on a remar- qué M. A. Ernemann, directeur général des Usines Zeiss Ikon à Dresden. M. Ernemann a occupé, pendant de lon- gues années, le poste de directeur techni- que des établissements Ernemann, qui ont fusionné avec la maison Zeiss Ikon, dont il est aujourd'hui le directeur général et qui englobent la fabrication des appareils photo, films, appareils scientifiques de toute sorte, et notamment des usines qui construisent les postes pour cinéma. Il a profité de son séjour à Paris, non seulement pour participer aux travaux du Congrès International du Film et visiter l'Exposition, mais encore pour s'assurer du fonctionnement de son agence créée il y a deux ans à Paris et portant son nom : So- ciété Ernemann-France. Lors du déjeuner offert par Ernemann- France à son chef, celui-ci a eu l'occasion de rencontrer s agents de province ainsi qu'un certain nombre des membres de la corporation. Parmi ceux-ci se trouvaient des exploitants qui ont été les pionniers des projecteurs Ernemann (l'un d'eux pré- tendait spirituel lemlêltrf qu'il était né avec un petit Ernemann dans sa poche). Les discours prononcés ont témoigné du désir des usines Zeiss Ikon de contribuer au développement de l'exploitation, en met- tant toujours à la disposition de leurs clients les meilleurs instruments de travail et de mériter leur confiance; ils ont témoigné aussi de l'admiration de la corporation pour les efforts constants apportés par M. Ernemann et ses usines au développement de la technique. Une conférence des agents Zeiss Ikon a suivi le déjeuner où tous les détails relatifs au nouveau système sonore « Dominai' » qu'Ernemann-France vient de créer, ont été donnés. D'UNE ERREUR Si vous demanilez à un jeune écolier ce qu'il pense de la bataille de Valniv, vous obtenez à peu près ceci : La bataille de Valmy fut gagnée par Kel- lermann, « Dumouriez ayant politiquement mal tourné est le plus généralement ou- blié ». Il y avait des volontaires sans souliers, mais avec un chapeau, comme menus acces- soires des fusils et un moulin. Les uns mirent les autres au bout des au- tres, ce qui signifie que les volontaires mi- rent leur chapeau au bout de leurs fusils. Ils crièrent « Vive la Nation! » (les vo- lontaires). Les Prussiens, pris de peur, con- sidérèrent un instant les défilés de l'Ar- gonne, et en firent autant. Du temps du feu Tyran descendu aux en- fers, il existait un certain de Gribeauval, qui avait inventé, ni plus ni moins que le canon à culasse, de plus, il avait doté cet instrument d'une portée très supérieure à ceux de nos adversaires. Le deuxième bu- reau de Coblentz, farci de ci-devants amis de Gribeauval, savaient de quoi il retour- nait. Méfiez-vous des pousse-dragées de la ca- naille, avaient-ils dit à leurs petits amis et protecteurs, ils font des dégâts. Munis de ce sage avertissement, les sup- pôts des despotes étaient aux trois-quarts battus; ils essayèrent bien d'approcher leurs batteries, mais en vain. Une seule y parvint et cela faillit se gâter dans les rangs des défenseurs du droit et de la liberté. Un de nos caissons d'artillerie fit explo- sion, le général Kellerniann renversé de son coursier, eût la présence d'esprit de se sou- venir qu'un général de son époque devait être obligatoirement à cheval. Sa réappari- tion sur cet animal emplit les recrues d'ad- miration; de la peur, panique la plus dé- gradante pour un guerrier, elles passèrent à un réconfortant enthousiasme. Les Prus- siens découragés et qui recevaient des pro- jectiles, marque Gribeauval, firent demi- tour. Nous avons aussi dans le cinéma nombre de Gribeauval qui sont régulièrement ou- bliés dans les communiqués laudatifs de la presse. Le cinéma, écrit-on, a été une nou- velle fois sauvé par le Grand Machin et le Petit Chose. Notre cinéma, répète-t-on gravement, s'est considérablement amélioré, grâce aux talentueux X., Y., Z. Les dits talentueux, pour se persuader que c'est vrai, se passent alternativement Frank Vosper dans "Le Secret de Stamboul" (V'crès-Films) le séné et la rhubarbe, ils créent la légende qui sera la voûte historique de demain. Le cinéma est de plus en plus l'œuvre d'un seul. Cette contre-vérité s'installe au premier plan de l'actualité avec toute la force de l'hérésie, une hérésie indéracina- ble, car elle a pour point de départ un in- térêt commercial, plus encore qu'un besoin de gloire. Nous savons de façon pertinente, que ce ne sont pas nos protestations, qui parvien- dront à amener un changement dans l'o- pinion qu'on se fait sur les valeurs ciné- graphiques, nous n'en continuerons pas moins à songer que le cinéma est un art infiniment complexe, une œuvre d'art re- devable à plusieurs de sa définition et de son poli. — A. -P. R. RECHERCHES SUR LA PRODUCTION Dans un article récent paru dans Inter- national Photographies, Cecil B. de Mille signale, pour le Plainsman les recherches qu'il fait depuis plus de six mois avec Gary Cooper, Jean Arthur, etc.; un certain nom- bre d'écrivains et jusqu'au chef indien Thunder Bird, de la tribu Cheyenne, col- laborent à la préparation du film. Le même journal, sous la plume de Mary- King Hunter, donne une série de conseils sur l'emploi de la couleur au cinéma. A vrai dire, ce sont plutôt des apprécia- tions sur ce que la couleur peut suggérer, on y apprend ainsi que le bleu turquoise dénote la culture, que le rouge est un sti- mulant... hé hé ! ! A côté de ces appréciations quelque peu fantaisistes, l'auteur fournit des détails intéressants sur ce qu'on peut obtenir par suggestion, par l'emploi judicieux de mé- langes colorés. FOURNITURES GENERALES CINEMATOGRAPHIQUES Téléphone t BOTZARIS 19-26 — Chèques Postaux 396.38 E. STENGEL 11-13. Faubourg Saint-Martin PARIS (X') charbons: ciELOR-LORRAiNE, coNRADTVS-NORRis, siemens-plania j Alternatif et Continu, Normaux 6t Haute Intensif Lampes de Projection et d'Excitation : YVEL, SULLY, PHILIPS, GECO ( Lumière bleue, Charbons OUT AfC à Ciseaux Miroirs, Objectifs, Condensateurs. Lanternes, Bobines, Enrouleuses, Presses à coller. 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Pièces détachées pour appareils « GAUMONT SEG 29 et 31-CM-CMCB » et PATHE. vt TXXXXXXXXXJ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LA PAGE DE LA CABINE LES AMORCES Les bandes-amorces portent, au début de chaque bobine, un cadre marqué : Tête- image ou Head-Picture, et à la fin, un au- tre "cadre marqué : Pied-image ou Foot- Picture Ces cadres peuvent servir de repères car ils donnent le sens de la projection : Tête (Head) et Pied (Foot)) indiquant respecti- vement le Haut et le Bas de l'image. Ils doivent surtout indiquer à l'opérateur (et à la vérificatrice du distributeur, quand elle existe) les limites extrêmes de l'amorce. La partie de la bande comprise entre ces cadres doit être maintenue intacte et ne doit jamais être volontairement coupée ou ré- duite. AMORCES DE PROTECTION En dehors de ces deux cadres, la bande est appelée « amorce de protection » et peut être faite de n'importe quelle chute de film. Elle doit être maintenue à longueur suffisante. Au moins un mètre pour les ac- crochages successifs sur les bobines. L'opérateur aura donc la précaution, en recevant son programme, de vérifier cette longueur et de la compléter si la vérifica- trice du distributeur l'a oublié ou négligé. BANDES D'IDENTIFICATION Les indications permettant l'identifica- tion de la bobine sont notées à chaque dé- but et fin sur une bande d'au moins cin- quante centimètres. Celles-ci sont portées sur chaque cadre et donnent, avec le titre de la bande, le numéro de la partie. A la fin, l'indication spéciale : Fin de la par- tie. L'avantage de ces longues bandes n'a pas besoin d'être signalé aux opérateurs. Mal- heureusement, il y a encore pas mal de cadres transparents marqués : le premier : Image, et ensuite, 2, 3, 4, jusqu'à 10. Pour le chargement synchronisé dans le lec- teur de sons : dix cadres transparents mar- qués : le premier : Son, et ensuite, 22, 23, 24, jusqu'à 30. Chaque cadre numéroté est séparé du suivant par un cadre noir. Le cadre Son se trouve être ainsi le vingtième après le cadre Image et donne la synchro- nisation. De même le cadre de la bande de chargement Son, se trouve être le vingtième après le cadre de la bande de chargement Image 4, et ainsi de suite. De cette façon, l'opérateur, en amenant la bande de chargement Image devant le projecteur, trouve immédiatement un ca- dre numéroté d'un cadrage et d'une lec- ture faciles. D'un coup d'œil, il note le nu- méro inscrit dans le cadre qu'il place dans la petite fenêtre du projecteur et place le numéro correspondant de la bande de char- gement Son devant le trait lecteur : Image - Son, 2-22, 5-25, etc. La lecture des chiffres se fait par trans- parence et la durée de 3a bande-amorce se trouve considérablement augmentée. Le chargement et l'effort de traction du départ ne s'exerçant plus sur un seul endroit comme c'est le cas avec une bande à un seul Start, mais au hasard sur l'un quel- conque des dix départs. BANDE DE LANCEMENT Entre le Start-Image et la première image du film, la bande est appelée : Bande de lancement. Sa longueur est de 12 pieds, soit 3 m. 65 environ (1 pied = 30 cm. 5). A partir de trois pieds de la première image, chaque pied est marqué dans un cadre transparent dans lequel est inscrit par G. Guimbertaud tiennent à adopter, libre à eux de se servir de cette bande comme ils l'entendent, mais qu'on punisse impitoyablement ceux qui font de nouvelles marques par-dessus les repères du standard et qui mutilent la bande de chargement. Cette standardisation réalisée par l'Aca- demy of Motion Picture des Etats-Unis n'est nullement négligeable, car pour n'importe quel type d'appareil, il y a toujours un nu- méro de la bande de lancement correspon- dant à la vitesse de démarrage du moteur. Ce qui permet d'avoir la certitude qu'au moment du changement, les premières ima- ges se trouvent dans la fenêtre de projec- tion. NOIR DE DOUBLAGE Les trois derniers pieds de la bande de lancement sont noir-opaque et servent au doublage éventuel sur l'écran. Les séparations d'images de certaines bandes sont marquées par un large trait transparent qui est visible à l'écran si le changement est manqué, ou si, par exem- ple, l'opérateur veut faire un changement trop juste sur des fondus. De même poul- ies départs sur le rideau, ce trait blanc empêche toute réussite. Ce n'est pas mutiler la bande que de sup- primer ce morceau et de le remplacer par du noir. Je ne manque pas de le faire cha- que fois que je reçois des bandes avec de telles amorces. Je vous conseille d'en faire autant, car il est préférable de faire des enchaînements le plus exactement possible et de laisser sur l'écran les fondus quand ils existent, plutôt que de débuter la pro- jection de la bobine qui enchaîne cinquante centimètres ou plus, après la première commandes de changement, z-m NOIR DE DOUBLAGE BANDE MARQUES D'IDENTIFICATION TIRAGE AMORCE tireurs qui continuent à porter l'indication unique, et le plus souvent mal écrite à la main, si bien qu'après une cassure et un collage (les accidents sont fréquents dans les bandes-amorces), on ne sait plus ce que l'on a en mains. Des repères intéressant le tirage : Nu- méro de négatif, longueur, etc., peuvent être portées à l'extrémité de cette bande. AMORCE DE CHARGEMENT La partie comprise entre la bande d'iden- tification et la bande de lancement est l'amorce de chargement. Les bandes américaines portent, pour le chargement dans le projecteur, un cadre marqué : Start, ensuite, un repère placé 19 cadres plus bas, représenté par un lo- sange traversé d'un trait, qui doit être placé devant le trait lecteur. Quelques bandes tirées en France portent: pour le chargement dans le projecteur, dix le chiffre indiquant en pieds la distance qui sépare ce cadre de la première image Numérotage de 3 à 11, le douzième pied étant le cadre marqué Start-Image. Ce der- nier se trouvant à 3 m. 65 de la première image, le 10 à 3 m. 05, etc. Ces numéros servent de repères à l'opéra- teur pour faire ses enchaînements correcte- ment. Nous devons adopter cette unité d'un pied pour la commodité du travail. Certains opérateurs objectent qu'on aurait pu adop- ter une « unité-seconde » et qu'on aurait pu marquer la bande en chiffres-seconde. Je n'en vois pas l'avantage, car quatre se- condes de déroulement de la bande de lancement sur un appareil qui démarre len- tement ne correspondent pas à la longueur déroulée pendant quatre secondes sur un appareil qui démarre brutalement. D'ailleurs, le pied comportant seize ima- ges, et vu l'élasticité de la seconde qu'ils image, pour éviter ce blanc malencontreux. Je coupe également la longue litanie : « opérateurs, ne coupez pas cette amorce...» qui ne fait qu'allonger la bande. Ce supplé- ment nous gêne terriblement au moment du chargement. Si vous recevez des observations du dis- tributeur, dites-lui exactement pourquoi vous l'avez fait : pour faire les enchaîne- ments exactement. FIN DES BANDES REPERES Les marques de fin sont faites par le tireur dans le négatif. Un point rond, en haut et à droite, à hauteur, entre le troisième et le quatrième trou, sur quatre images et se superposant à la projection. Ces marques sont suffisantes pour ne pas échapper à l'attention de l'opérateur. Même ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ eif RAPHIE SE VII ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ dans les images les plus noires, elles appa- raissent entourées d'un petit cercle blanc. Ces marques sont ainsi réparties sur les lins de bandes : un premier groupe de quatre points commande le démarrage du moteur et est inscrit sur la bande à 12 pieds (3 m. 65 environ) de la dernière image. Un deuxième groupe de quatre points com- mande le changement Image et Son et est inscrit sur la bande à un pied (30 cm. 5) de la dernière image ou de la fin du fondu. Lorsque vous recevez une bande qui n'est pas repérée, ce qui arrive encore fréquem- ment pour les bandes tirées en France, fai- tes vos repères aux distances indiquées plus haut. Mais faites-les avec un crayon gras de la couleur qui vous plaira : rouge, noir, jaune, bleu. De cette façon, si l'opérateur qui reçoit la copie après vous ne veut pas s'en servir, il en fera de nouvelles après avoir très f;; ment effacé les vôtres. Vous ferez de mèn les marques que vous trou- vez sur la ci que vous recevez ne vous plaisent pas. NO DE DOUBLAGE Une bande d noir opaque doit être main- tenue à la fin de chaque bobine, après la dernière image, pour permettre le doublage sur le noir de début de la bobine suivante, au cas où le changement serait manqué ou si l'opérateur veut faire un changement sur fondu un peu plus long. Il est important que cette bande so, maintenue au moins à une longueur d'un mètre. Viennent ensuite la bande d'identification fin et l'amorce de protection, qui, comme celle du début, doit être maintenue en de- hors du cadre Pied-Image ou Foot à plus d'un mètre. — G. Guimbertaad. TECHNIQUE AMÉRICAINE La Société des Ingénieurs Spécialisés du Cinéma Américain S. M. P. E., vient de te- nir une de ses grandes réunions dites Con- vention du 24 au 28 mai à Hollywood. Ces réunions sont avant tout, deux fois par an, le moyen de resserrer les liens d'a- mitié qui unissent les membres de la famille technique cinématographique. Constatons avec mélancolie que nous sommes incapa- bles de faire une seule fois ce que les Amé- ricains font bi-annuellement depuis vingt ans. Cette convention, comme ses précédentes, a eu ses visites de studios et d'usines, ses réceptions, ses récréations. Il ne faudrait pas croire que le plaisir est le seul motif qui anime ces réunions, qui donnent lieu à des communications d'ordre scientifique du plus vif intérêt. Tous les six mois, les techniciens amé- ricains les moins enclins à se documenter, ceux qui n'ont pas le temps de lire les ou- vrages techniques apprennent, par voie de presse ou en est l'état d'avancement du ci- néma américain. Les conventions coûtent évidemment fort cher, mais les grandes firmes productrices nationales aident toutes la S.M.P.S. dans la tâche qu'elle s'est tracée. A la dernière assemblée, plus de 45 com- munications ont été faites. De ces dernières nous extrayons les suivantes : Les rayons X mous pour les petites étu- des biologiques (Kodak). Le film d'éducation (Erpi). Les problèmes spéciaux de l'ingénieur de studio (Fox-Film). DANS VOTRE CABINE VOLETS AUTOMATIQUES SONT RÉGLEM ENTAIRES SÉCURITÉ ABSOLUE Chez voire Revendeur habituel ou à : R. AYLMER Ingénieur-Constructeur 22, Rue Château-Landon, PARIS Téléphone : NORD 98-59 Un nouveau point de vue de l'éclairage (Gaudio). Recherches sur la question de la perfo- ration ou connexion avec le problème de la couleur (Rapport du comité de la cou- leur). Le nouveau procédé Agfa-Color (Agfa- Ausco). Différents problèmes en cinéma des cou- leurs (Dufay). Une nouvelle light-valve (Klangfilm). Mesures d'enregistrement (W. Lindsay). Contrôleur de n;veau acoustique pour en- registrement (Aicholtz). Progrès acoustiques (Kundson). Réduction du bruit de fond en haute fidé- lité (Raker). Méthodes applicables au pick-up (Max- field). Standardisation en matière de densités (Tuttle et Kerner). Détermination objective de la granula- tion (Goetz). Rains de fixage et leurs propriétés (Crab- ree). Applications pratiques de la méthode du P. H. (Allison). Reproducteur magnétique (Begun). Equipement de petits laboratoires (A. Reeves). R. C. A. équipement sonore et applica- tions à divers tracks (Diminick). R. C. A. Développement de la Télévision (Beal). Henri Roussell supervsant les prises de vue de Passeurs d'Hommes. On reconnaît à côté de lui Albert Dutruch administrateur de la production et l'excellent opérateur Asselin. HAUT PARLEURS len*en i tfr AMPLIFICATEURS PICKUPS Wèbsier LAMPES AMhRICAINES W V/S/TRON CELLULES PHOTOELECTRIQUES IMPORTATEURS EXCLUSIFS 13, rue Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine) Tél. : Per. 33-30 et 33-31 Télégrammes : Debor-Levallois Exportation temporaire de Matériel Cinématographique L'administration des Douanes vient de décider qu'il ne serait délivré de passa- vant pour le matériel cinématographique d'origine étrangère : appareils de prise de vues, appareils photographiques et maté- riel d'enregistrement, etc., que sur présen- tation soit de la quittance de Douane (quand il s'agit de marchandises importées directement de l'étranger) ou de la facture d'achat quand il s'agit de marchandises étrangères achetées en France. (Express transport.) ^ CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXJ CINt FILMS INDÉFORMABLES Nous avons déjà signalé les remarquables Ira vaux de A. Charriou et Suzanne Valette sur différents points concernant la photo- chimie. Ces deux savants viennent de pu- blier dans le bulletin de la Société Fran- çaise de Photographie, partie photogram- niétrie (janvier 1937), le résumé des étu- des dont les avait chargés le ministère de l'Air pour déterminer les causes de dé- formation des films, et rechercher le mode de préparation de films indéformables. Tout film comprend : 1. Un composé cellulosique; 2. Un solvant; 3. Un plastifiant. Le composé cellulosique est soit du ni- trate de cellulose ou de l'acétate, en par- tant, pour le premier corps, des acide, nitrique et sulfurique, pour le second, des acides acétique et sulfurique, réagissant tous trois sur du coton. On préfère, pour le moment, les combi- naisons dites : dinitrate et dïacétate. Le solvant est le plus souvent de l'alcool mélangé à l'éther pour le nitrate, et l'acé- tone pour l'acétate. Le solvant, autrement dit stabilisateur de composé, est le plus souvent le camphre pour le nitrate, et des phosphates organi- ques complexes pour l'acétate. Les coefficients d'allongement en fonc- tion de l'humidité atmosphérique sont de (i.l)l '< par degré hygrométrique pour le nitrate, et 0,02 à 0,05 % pour l'acétate, pour une humidité qui ne dépasse pas 90 %, au-dessus, le coefficient augmente rapide- ment. Il est à noter que le retrait se fait plus lentement que rallongement. Un film trempé dans l'eau peut avoir un allongement allant jusqu'à 0,5 7c. Après séchage, le film, con- tracté, devient plus petit qu'avant tout traitement; le mode de séchage est d'ail- leurs, fait bien connu dans la pratique, va- riable avec le mode de chauffage. Un sé- chage intense augmente cette contraction, comme en fait foi le tableau ci-dessous. Mode Contraction de séchage pour cent Nitrate 24 heures à 18° 0,15 12 « à 40" 0.23 Acétate 24 « à 18° 0,26 5 jours à 18" 0,31 30 ' « à 18" 0,32 60 « à 18° 0,34 !)(» « à 18" 0,30 Trois mois après trempage dans l'eau, on peut considérer les dimensions du film comme stabilisées. Les films du commerce donnent pour les conditions de traitement les plus favora- bles une contraction supérieure à 2,1 ',. Les auteurs concluent que les liquides et le séchage sont les principaux responsables de cette contraction. Ils en déduisent : 1" Que l'eau se combine avec le com- posé cellulosique; 2" Que les solvants résiduels se dissol- vent dans l'eau, ainsi que les plastifiants; 3" Que le séchage peut aussi provoquer Pévaporation des solvants. Fait curieux, le fait de couler la solu- tion cellulosique sur des surfaces métalli- ques, avec évaporation rapide, donne lieu IX ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ dF 4 Fernandel dans le Schpountz de Marcel Pagnol dans la masse cellulosique à des tensions internes analogues aux défauts de trempe des métaux, ou aux fils des verres, ces ten- sions internes modifiées par le lavage et le séchage modifient la structure du film. De ceci les expérimentateurs ont conclu à l'abandon du film nitrate, en raison de sa composition, et surtout parce que le cam- phre plastifiant s'évapore à la température ordinaire, pour se rallier à l'adoption du film acétate. Après de longs essais, ils ont adopté comme plastifiant le triphénylphosphate. Ils font remarquer qu'on ne peut prati- quement dépasser la dose de 30 '., pour le plastifiant sous peine d'abaisser forte- ment les qualités de résistance du produit. Les films obtenus avec le produit indiqué ont, 90 jours après le trempage, une défor- mation au maximum de 0,05 (/c. Le composé est rendu faiblement hygros- copique en utilisant des acétates de cellu- lose, ou acide acétique, se rapprochant (\u triacétate. Un film à 60 % d'acide acétique a une contraction réduite à 0,04 %, la ré- sistance peut aller jusqu'à 7 kg par milli- mètre carré pour le film séché en acide acétique. Un film réduit à 100°, nouvelle idée des inventeurs, devient indéformable au 1/10.000- près. Avec un film triacétate à 02,5 % d'acide acétique, stabilisé par chauffage à 100". on obtient une résistance mécanique de 9 kg. par millimètre carré, ce film est stable, incombustible, indéformable de plus, n'oï- frant pas d'acidité libre, ils n'influent pas sur les émulsions délicates. Victoria LECTEURS DE SON -CELLULES PRËAMPLI - AMPLI "HIGH FIDELITY" ' ÛUVEAUX REDRESSEURS B. V. par arcs 30,60 amp. MOTEURS, LAMPES, ETC. NOUVEAU CATALOGUE 7 ■ m rrrric 5, Rue Larrios - PARIS -8' I.aborde 15-05 DEMANDEZ LE Ce film est obtenu grâce à un nouveau processus de fabrication où les acides sont éliminés par des solvants organiques; au- cun plastifiant n'est incorporé au produit. Pour I'émulsionnage on a abandonné le substraleur (lien entre le support et l'émul- sion) à la gélatine, l'alcool et l'acétone, et on a employé après maints essais le chlo- rure de méthylène dans une formule conte- nant : eau, gélatine, alcool méthylique, alcool éthyplique, chlorure de méthyline, alun de chrome, acide salicylique. La contraction des films fabriqués selon ces méthodes ne dépasse pas 0,015 %. L'emploi du chlorure de méthylène né- cessite, pour les machines de coulage et de séchage, certaines précautions renforcées, les vapeurs de ce produits étant plus toxi- ques que celles de l'acétone. En ce qui concerne les déformations lo- cales, qui furent longtemps la bouteille encre, on peut dire que l'opération de re- cuit les élimine pratiquement. Deux usines françaises vont lancer le nouveau support pour la photogrammétrie, mais il est à présumer que le cinéma ne tardera pas à profiter de cette remarqua- ble étude. Les deux chercheurs ont bien mérité de la science française; nous sommes heureux de les féliciter chaleureusement de leurs recherches. fl Rouben Mamoulian vient d'achever la réalisation de High, Wide and Handsome, avec Dorothy Lamour, Irène Dunne et Ran- dolph Scott. S La « découverte » de Three Smart Girls, Deanne Dnrbin, est la vedette du film 100 Men and a Girl (100 hommes et une jeune fille). ■ La célèbre artiste américaine Hupe Ilampton va reparaître dans le film musi- cal en Technicolor : Riviera. Jérôme Kern écrit la partition. X ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEWmjTÛR/IPHIE Réflexion sur le Cinéma ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Installation Brockliss-Simplex à l'Exposition Internationale de Paris 1937 Le cinéma soviétique est actuellement l'objet de très violentes attaques qui ten- dent à démontrer que le plus clair de ses mérites repose sur le bluff dont on l'en- toure. Porté aux nues par les uns, honni par les autres, le cinéma russe continue, sans méri- ter les excès d'honneur dont on le cou- vre, où l'ignominie réservée d'ordinaire à des suppôts de plus grande envergure. Au travers des attaques ou des éloges, on perçoit trop souvent les mobiles politiques qui guident les critiques, lesquels usent d'ailleurs, on doit le reconnaître, des armes que le cinéma soviétique a lui-même for- gées. Il n'est plus de critique possibie dans une atmosphère d'orage, il n'y a plus à espérer de sagesse lorsque les passions soni déchaînées. Cependant, il n'est pas encore interdit de s'élever au-dessus de la mêlée, il n'est pas défendu de trier le bon grain de l'ivraie. Pour comprendre le cinéma russe, on doit se le représenter comme un moyen éduca- tif, de raison entre un gouvernement et la masse. La masse conservant son droit de criti que en ce sens qu'elle peut très bien s'abs- tenir d'aller voir le film, ce qui arrive eu Russie comme ailleurs. Là-bas, il arrive ;;ussi qu'un film n'a aucun succès, dans ce cas, il est retiré de la circulation, je n'ose- rai affirmer que cette référence est inscrite au crédit du réalisateur, mais il ne semble pas qu'on lui en tienne un grief aussi ri- goureux qu'on le fait ici. Le cinéma russe ne peut guère être jugé que dans son cadre, et nous avouerons franchement avoir éprouvé une désillusion assez vive en revoyant en France des films que nous avions écoutés à Moscou ou à Leningrad. L'ambiance n'y était plus. Un palmier est une fort jolie chose en Algérie, ce ne peut être plus qu'un balai sous un ciel de suie. Néanmoins, je trouve injuste de nier la valeur d'œuvres telles que celles de Pu- dowkine, Eisenstein, E. K. K. Ermler, Les frères Wassilliew, Vertotl'. Les films : Tchapaiev, La Jeunesse de Maxime, Le Nouveau Gulliver, Les Trois chansons de Lénine, Le Lieutenant Nanl. sont des films qui font honneur à la pro- duction qui les a réalisés. Les Marins de Cronstadt, mentionnés en Amérique parmi les dix meilleurs films européens, sont de la nrême veine. Que la tendance politique de ces films soit discutable, qu'il soit regrettable que d'aucuns les emploient pour leur propa- gande là n'est pas exactement l'affaire, là n'est pas le véritable terrain de discussion. Le seul point auquel il faille s'attacher est la démonstration technique de leurs dé- fauts et de leurs qualités. Un cinéaste russe soumis à des contin- gences très dissemblables de celles aux- quelles nous sommes habitués, est obligé de composer avec l'esprit de conformisme qui couvre l'empire. De même lui faut-il quel- que courage pour ne pas être intoxiqué par le virus de l'auto-admiration, latent chez le citoyen russe. Malgré ces conditions défavorables à l'évolution de la pensée et à la libre cri- tique, nous devons, nous, « qui pouvons encore nous permettre de tout écrire *, re- connaître que le cinéma soviétique a sou- vent bien mérité de l'art. En dehors du principal défaut dit de tendance, le cinéma soviétique et c'est là une des qualités reste et restera spécifi- quement russe. Le lui reprocher s'est mé- connaître sa raison d'être, c'est lui enlever son cachet. Les Russes parlant de l'Occident n'ou- blient jamais d'ajouter : chez vous, en Eu- rope... oui, chez nous en Europe, car la Russie est encore une puissance d'Asie avec ses immenses réserves artistiques, théâtrales ou cinégraphiques. Que la production soviétique ait produit d'infâmes navets, nin parmi ses supporters n'oserait le nier, qui ce cinéma soit négli- geable, nul non plus n'a le droit de l'affir- mer. Que les cinéastes français aient beaucoup à se louer de leur contact avec les cinéas- tes russes, qu'ils aient pu réellement créer un courant d'idées et de commerce entre les deux nations? On peut en douter, devant le peu de résultats enregistrés depuis deux ans, mais cela n'est pas en cause pour le moment A.-P. RICHARD. En dehors de la plus grande projection du monde, dont nous avons donne quel- ques détails, et qui a été réalisé entiè- rement par Brockliss-Simplex, il convient également de souligner que cette Société a réalisé, avec la Western Electric pour la partie sonore, l'installation complète, tant au point de vue appareillage que canalisa- tions électrique de la cabine du Pavillon de l'U.R.S.S. Cette cabine est équipée avec système Western à base universelle, projecteur Sini- plex Standard à obturateur-ventilateur ar- rière et lanterne Peerless à courant alter- natif. D'autre part, la Société Brockliss-Sim- plex, spécialisée depuis longtemps dans les installations de cabines, a installé pour le compte de la Société Philips, les installa- tions de cabines suivantes: Pavillon de la Découverte; Pavillon de la Marine marchande; Pavillon de la Norvège; Pavillon de la Hollande; Pavillon de la Belgique; Pavillon des chaussures Bâta. Enfin, au Pavillon de Photo-Ciné-Radio, On remarquera une installation R.C.A. Hau- te fidélité, montée sur le nouveau piédestal Super-Simplex, dont les caractéristiques as- surent une stabilité de projection rigoureu- sement parfaite. Sur ce pied est monté, avec la tête sonore R.C.A., un mécanisme Super- Simplex dernier modèle et une lanterne Peerless-Magnarc, dont sont équipées la ma- jeure partie des bonnes salles de France et de l'étranger. Brockliss Simplex S. A. Le premier dessin anîme de Ion; métrase Actuellement, Walt Disney travaille en- core au fignolage de Blanche-Neige. Les scènes sont revues les unes après les autres jusqu'à la perfection. Ce sera le premier dessin animé de grand métrage. Walt Disney n'est pas en- core suffisamment satisfait et son film ne verra vraisemblablement le jour qu'à Noël. P. Bourgeon. Assurez le confort de vos salles de spectacles par les procédés de ventilation ^IfiODÏB Economiques, rationnels, efficaces U I l Rue Emile Boutrais FONTENAYVsBOIS (Seine) Téléphone : TREMBLAY 04-37 L'Aération générale de Votre Salle, son renouvellement en air extérieur ou conditionné, l'élimination des fumées, sont aussi indispensables en hiver qu'en été, et peuvent être réalisés et assurés économiquement par une installation appro- priée à vos besoins et à l'importance de la salle : - Aération naturelle par les aspirateurs OVO statiques ou mécaniques combinés. Ventilation Générale avec insufflation et distribution d'air. Conditionnement de l'air par groupe monobloc " AÉRODYNE " (lavage et rafraîchissement en été, chauffage en hiver). TOUS PROJETS ET DEVIS SUR DEMANDE Prix : I Franc NO I ■ LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE EDITION DU 30 JUILLET 1937— N° 978 France-Ecran va constituer une Cinémathèque 16 m/m Une nouvelle association « France-Ecran » vient de se constituer. Son comité de pa- tronage, qui comprend entre autres les noms de MM. Ar- quillière, de l'Union des Artis- tes, Bardoux, de l'Institut, le général Niessel, le bâtonnier de Saint-Auban, Jacobson, président de la Société des Ingénieurs civils, etc., a l'in- tention de créer une cinéma- thèque 16""" par réduction de films de 35 et ultérieu- rement la production de films de 16'""'. Ces films seront destinés aux formations sco- laires, aux patronages, aux petits exploitants, aux scouts, aux foyers du soldat, etc.. L'esprit dans lequel se- ront choisis les programmes nous fait applaudir aux ef- forts de cet organisme nou- veau. Le Cinéma d'Amateur à l'Exposition Nous avons signale, dans no- ire dernier numéro, le concours du meilleur film sur les mani- festations folkloriques à l'Expo- sition, réservé aux cinéastes amateurs, et nous en avons pu- blié les conditions. Ajoutons qu'à cet effet des entrées gratuites seront déli- vrées; pour cela, il suffit de s'inscrire à la F.F.C.C.A., 205/>/.s- avenue Daumesnil. Le Film d'Enseignement en Hongrie On vient de produire en Hon- grie le premier film éducatif sonore. Jusqu'à présent, les films pédagogiques qui étaient tournés dans les studios du « Bureau du Film hongrois » étaient muets. Le scénario de cette bande intitulée Le Heller roulant, a été inspiré par la Caisse d'E- pargne de la capitale, pour don- ner aux élèves des Ecoles com- munales le goût de l'épargne; le film a une longueur de 350 mètres. Il pourra être projeté à volonté en parlant et en muet. Le Cinéma et le Rail Nous avons appris qu'un wagon de luxe vient d'être équipé avec un Pathé rural. On annonce par ailleurs que c'est à bord d'un train qu'aura lieu la première du film « La Bataille silencieuse ». LE CONGRES INTERNATIONAL ET LE PETIT FORMAI Peu de Progrès, et pas d'Initiatives Du point de vue foriv^t réduit, le travail du récent Congrès International du Cinéma, nous a franchement déçus. A notre connaissance, un seul vœu a été adopté par la Fé- dération Internationale des Directeurs de Cinéma. Le voici: La Fédération est d'avis que le format réduit — en ce qui concerne la projection de films spectaculaires — constitue une concurrence pour les salies de cinémas. En conséquence, les films ne devront être transformés en for- mat réduit qu'après trois années d'exploitation. Ce vœu sera peut-être appliqué en France, mais nous avons la certitude qu'il ne 5e sera pas dans d'autres pays, en Allemagne, par exemple. En outre, cette décision s'avérera totalement inopé- rante dans son application, car comment contrôlera-t-on l'origine des 500 ou 1.000 films étrangers de format ré- duit qui prochainement vont paraître sur le marché français? Dans un avenir très proche, il faudra faire un travail constructif en créant une sorte de réglementation du for- mat réduit. C'est, principalement au producteur qu'il appar- tient de se prononcer dans cette affaire. Personne, plus que lui, n'a intérêt à ce que son film ne soit pas concur- rencé par une bande de 16 m/m ou de 17 m/m 5. Il faut qu'il prenne i'initiative de fixer les limites de la concurrence du petit format : « Tels films peuvent être projetés en classe de telle heure du matin à telle heure du soir. » « Tels films peuvent ou ne peuvent pas être projetés dans les patronages, les séances postscolaires, les asso- ciations politiques, etc.. » « Création du fameux état civil du film dont parlait M. Chollaî afin de rendre impossible la déformation des films projetés par des groupements politiques ou autres — question très importante car cette déformation se pratique actuellement sur une assez grande échelle. » Bref, dans le domaine du petit format, tout reste à faire. On fera bien d'y penser, car les 4.000 appareils de format réduit fonctionnant actuellement en France, repré- sentent un circuit très important pouvant encaisser jus- qu'à 400.000 francs pour un bon film. Le petit format doit faire partie intégrante de notre industrie et de notre profes- sion. Il faut lui donner un cadre dans lequel il pourra se développer sans toutefois devenir une gêne pour son frère aine le film de 35 Pour cela, il suffit d'ailleurs de s'inspirer de l'exem- ple américain dont nous parlons en tête de cette revue. Marcel COLIN-REVAL. Dne Coopérative de Production en 16 m/m Nous apprenons la constitu- tion d'une coopérative de pro- duction de films en 16""", dont le siège sera, 47, rue de la Vic- toire. La raison sociale sera « Les jeunes artisans du ciné- ma ». Nous croyons savoir qu'elle portera ses efforts sur le film éducatif, le documen- taire et le film artistique. tin Nouveau Projecteur Sonore 16 m/m Kodak Nous avons été les premiers à signaler le mois dernier la présentation à la session de la S.M.P.E. en Amérique du nou- veau projecteur Kodak 10""" so- nore. Nous tiendrons, en temps voulu, nos lecteurs au courant des innovations de cet appareil. D'ores et déjà, nous pouvons dire qu'il comprend 2 vitesses. 16 et 24 images-seconde et une lampe de 750 watts. Un silence complet est obtenu du fait que le mécanisme trempe dans un bain d'huile. lin Reportage Sonore sur le Bol d'Or Nous avons eu dernièrement l'occasion d'assister au studio .Micro-Synchrone, rue des Pe- tits-Champs à la projection d'un film sonore tourné par M. Slrat- ty sur la course du Bol d'Or, événement sportif tout récent, avec une caméra sonore R.C.A. C'est un excellent reportage à tous points de vue; du fait que l'appareil se transporte avec la plus grande rapidité, le repor- ter peut se trouver immédiate- ment là où il juge nécessaire de saisir quelque actualité. Succès des Amateurs Allemands En Hongrie s'est tenu derniè- rement le Congrès du cinéma d'amateur. Les films allemands ont remporté 3 premiers prix, 4 seconds prix et 3 troisièmes prix. XII LE PETIT FORMAT LE CINEMA EDUCATIF EN GRANDE-BRETAGNE Des Eléments remarquables mais manque de Centralisation La question du cinéma d'enseigùemeni ri du film éducatif n'est pas chose nouvelle en Grande-Bretagne, mais depuis deux ou trois années, cette branche particulière de l'Industrie cinématographique a pris un développement qui ne cesse de s'intensifier. Au contraire de l'Allemagne et de l'Ita- lie, le cinéma d'éducation est en Grande- Bretagne une affaire absolument privée, où l'Etat n'intervient qu'à titre de client, soit comme producteur de filins, soit comme acheteur d'appareils de films. La raison du grand développement mar- qué depuis quelques années par le cinéma éducatif en Grande-Bretagne, provient prin- cipalement de la multiplication et de la simplification d'emploi des appareils de projection sonore de 35""" et de 1(5""", ven- dus maintenant à des prix très accessibles. Uu autre facteur important a été l'essor pris par le cinéma de petit format -- 16""". Les films sonores de 1(5""" peuvent être pro- jetés, non seulement dans les classes, mais aussi dans les grandes salles des écoles : préaux, etc.. La résolution du problème de la standar- disation du 1(5'"'" sonore a été aussi un fac- teur important dans le développement du film de 1 ()""". Le cinéma est maintenant utilisé dans la plupart des universités, collèges et écoles de Grande-Bretagne. Le nombre des appa- reils achetés et installés en 1935 et 193(5 est très élevé. Le chiffre exact n'est pas offi- ciellement connu, mais nous ne sommes pas loin de la vérité en disant qu'il y a actuel- lement plus de 2.000 projecteurs de 16 utilisés pour l'enseignement en Grande-Bre- tagne. Pour bien comprendre le fonctionnement du cinéma d'enseignement outre-Manche, il est nécessaire de passer en revue les diffé- rents organismes privés qui s'occupent de la question. Le principal est le « British Film Institute », qui a des pouvoirs quasi* officiels. LE BRITISH FILM INSTITUTE Le British Film Institute a, été créé en octobre 1933. Son but était de mettre en relations, d'une part les gens qui produi- sent, distribuent et exploitent les films, et, d'autre part, les personnes intéressées dans les possibilités artistiques, éducation- nelles et culturelles d'utilisation des films. L'idée originale de la création de cet Institut fut un rapport publié en 1932 par la Commission de Films Educatifs et Cul- turels ,et intitulé : « Le Film dans la Vie Nationale ». Cette idée put devenir une réalité, quand, en 1932, le Gouvernement britannique fît voter le « Sunday Performances Act ». Une partie des recettes faites par les cinémas enfin autorisés à ouvrir le dimanche, fut destinée à alimenter un « Cinematograph Fund », c'est-à-dire une caisse spéciale uti- lisée pour le développement du film comme moyen de distraction et d'éducation. Peu de temps après, les représentants de l'Industrie cinématographique britannique et les représentants des organismes éduca- tifs et culturels se mirent d'accord pour constituer le « Film Institute ». ORGANISATION ADMINISTRATIVE Le contrôle administratif du « British Film Institute » est assuré par un président et un conseil de neuf gouverneurs, choisis de manière à ce qu'ils représentent à éga- lité l'Industrie cinématographique britan- nique (production, distribution et exploi- tation), les organismes éducatifs et cultu- rels, et les intérêts du public, ceux-ci étant exprimés par les membres de l'Institut, dont tout le monde peut faire partie? Le Conseil a nommé, pour l'assister, un Comité de Conseillers, choisis parmi les représentants de la Science, de l'Art, de la ' L'Oscillographe Cathodique " (Gaumon-British-Instructional) Musique, de l'Education, de la Littérature, des Mouvements sociaux et du Cinéma; sous ses angles artistiques, techniques et com- merciaux (professionnel et amateur). ORGANISATION D'ACTION Le travail de l'Institut se fait par des commissions spéciales et un personnel spé- cialisé sous l'autorité d'un directeur géné- ral et d'un secrétaire. ACTIVITE DE L'INSTITUT Le but général du « British Film Insti- tute » est d'encouragés l'utilisation et le développement du cinéma comme moyen de distraction et d'éducation. Ses objets plus spécifiés sont : 1° Etre un centre d'informations pour toutes les questions concernant le cinéma en Grande-Bretagne et à l'étranger, spécia- lement pour les questions d'éducation et de culture générale. 2" Influencer l'opinion publique et faire apprécier la valeur du cinéma comme moyen de distraction et d'enseignement. 3° Conseiller l'enseignement, les organisa- tions diverses, et les particuliers, sur les films et les appareils à utiliser. 4° Faire la liaison entre l'Industrie du Cinéma et les organisations éducatives du pays. 5° Encourager les recherches pour toutes les possibilités d'utilisation du film. (i" Etablir un dépôt national de films d'utilisation courante. 7" Etablir un catalogue descriptif et cri- tique des films de valeur éducative et cul- turelle. 8" Renseigner et conseiller les départe- ments du Gouvernement ayant rapport avec le cinéma. 9" Donner des certificats d'attestation aux films éducatifs, culturels ou scientifiques. 10° Prendre en mains toutes les ques- tions similaires pour l'Empire britannique. PREMIERS RESULTATS DU TRAVAIL DE L'INSTITUT Au cours de ses quatre premières années d'existence, le « British Film Institute » est devenu un centre d'informations incompa- rable. Ses services sont utilisés, non seule- ment par le public, mais aussi par les dé- partements du Gouvernement, les Domi- nions, les Colonies, les membres de l'Ensei- gnement, les Collèges et Ecoles, les « Film Societies », et l'Industrie du Cinéma. Le rapport de l'année 1935-36 montre que le nombre des membres, qui était de 400 au 30 juin 1935, est passé à 597 un an plus tard. Pendant cette même période, près de 2.000 demandes de renseignements ont été reçue:; par l'Institut. L'Institut publie, depuis sa création, une revue trimestrielle Sight and Sound, dans laquelle sont étudiées, en détail, toutes les questions concernant le cinéma — artis- tiques, techniques, éducatives. L'Institut publie en plus un bulletin men- suel adressé à tous ses membres, et dans lequel sont passés en revue tous les nou- veaux films parus, quels qu'ils soient, avec une mention spéciale sur leur valeur édu- cative et artistique, et sur le genre de per- sonnes auxquelles ils s'adressent. Du 1" juillet 1935 au 30 juin 1930, 828 films ont été ainsi examinés. LA « NATIONAL FILM LIBRARY » La constitution de la « National Film Li- brary », représente un des plus importants et des plus précieux travaux de l'Institut. Il s'agit d'une cinémathèque nationale dont le premier but est de préserver pour la postérité des copies de tous les films — à fiction ou non — présentant un intérêt spé- cial, soit par leur qualité technique, soit par leur importance dans l'histoire du cinéma, soit par leur valeur documentaire ou scienti- fique. Les autres buts de cette « National Li- brary » sont : Ie Former une collection nationale de films pouvant être loués à des organisations scolaires et autres ou à des particuliers. 2" Créer un centre de location de films documentaires et éducatifs, destinés aux écoles, églises, clubs, groupes d'étudiants, institutions et organisations diverses La « Library » comprend actuellement près de 400 films dont plus de 300 font par- tie de la section de préservation et ne peu- vent être loués. Les films loués par La « National Film Library » sont destinés uniquement à des séances privées, et ne peuvent être projetés en séances publiques. LE PETIT FORMAT XII- Les films sont loués exclusivement aux membres de British Film Institute on aux sociétés annexes. Le prix de location est de 12 fr. 50 par bobine et par jour pour les films de 35""" et de X francs pour les films de 16""". La plupart de ces films sont muets. Les 65 films éducatifs que possède actuel- lement la « National Film Library » sont chissés de la façon suivante : Agriculture : 2 films muets 35""". Biologie : 1 film muet 10""". Communications : 5 films (dont 3 sonores 35 ). Géographie et voyages : 10 films. Mathématiques : 1 film. Industrie : (Automobile, Electricité, etc. : 23 films. Santé publique et Hygiène : 4 films. Apprentissage : 1 film. Divers : 2 films. Histoire du cinéma : 8 films. LONDON FILM SCHOOL Le British Film Institute organise chaque été, depuis deux ans, des «Summer Schools» (écoles d'été), destinées aux membres de l'enseignement. Des cours théoriques et pratiques ont lieu pendant quinze jours : les professeurs et ins- tituteurs peuvent ainsi devenir des projec- tionnistes experts et en même temps se ren- seigner efficacement sur les différentes utili- sations du cinéma comme moyen éducatif. La prochaine session de cours aura lieu à l'Université de Londres, du 26 juillet au 6 août prochain. Le British Film Institute, dont on peut voir l'importance essentielle dans le déve- loppement du Cinéma éducateur en Angle- terre est préside Le Président d'A les Cleland. .M. Baker y rc films, C. M. Wool Fullel, les exploil par le Duc de Sutherland. inistration est Sir Char- ente les distributeurs de les producteurs et W. H. ils anglais. SCOTTIS, FILM COUNCIL Le « British Film Institute » comprend une branche annexe qui est le « Scottish Film Council ». Celui-ci n'est autre que la section écossaise de l'Institut. Cette branche fonctionne de façon indé- pendante, et de la même manière que l'Ins- titut. Elle possède son comité de direction, représentant diverses associations cinémato- graphiques, éducatives et autres d'Ecosse. Depuis septembre 1935, Le Scottish Film Council publie un bulletin mensuel qui tire à 6.000 exemplaires. FILM INSTITUTE SOCIETIES Le « British Film Instituées » comprend neuf branches locales connues sous le nom de « Film Institute Societies ». Elles ont pour but de développer l'emploi du cinéma artistique, éducatif et culturel sur les terri- toires qui les concernent. L'activité de ces sociétés comprend des projections de films documentaires ou d'in- térêt, des conférences sur les aspects divers du cinéma, des expositions d'appareils de 16mm pour les professeurs et les instituteurs, des séances de cinéma destinées aux enfants, la création de clubs de cinéma d'amateur avec projection et concours, la production de films documentaires locaux, la création de salles de lectures où l'on peut consulter les publications sur le cinéma, etc.. Ces « Film Institute Societies », qui ne sont encore qu'au nombre de neuf existent à Becontrce, Brighton et Hove, Bristol, Chi- chester, Manchester, Liverpool, Salford et à Belfast (Irlande du Nord) et à Londres. La « London Film Institute Society » est la plus importante. Ses membres sont au nombre de 400. En plus de conférences faites par lvor Montagu, Lotte Beiniger, Hugh Gray, Al- bert Cavalcanti, Basil Wright, Miss Mary Field, des séances spéciales de cinéma où fu- rent projetés des filins documentaires et des grands filins anglais et étrangers, ont eu lieu cette saison. BUREAU CENTRAL DE FILMS D'EDUCATION Fondé en 1932, le « Central Information Bureau for Educational Films » s'occupe uniquement des films d'enseignement et ne rivalise donc pas avec le travail général du British Film Institute. Ce bureau a publié une « Encyclopédie nationale » des films éducatifs qui est tenue à jour grâce à un bulletin mensuel « Film Progress ». Il s'agit de passer en revue tous les films documentaires ou d'intérêt pouvant être utilisés par l'enseignement. Le bureau a organisé une Librairie Cen- trale de films éducatifs comprenant princi- palement des films muets de 16™"" qui sont à la dispositions des professeurs et institu- teurs. AUTRES ASSOCIATIONS Il s'est formé dans de nombreux centres anglais ou écossais, des associations de pro- fesseurs utilisant le film pour l'enseigne- ment. Nous citerons notamment la London School's Film Society qui vient de réaliser son premier film d'enseignement : Indus- trial Reqairements. Ce film est une leçon de #'/ Opération simpleN en chambre noire: La mise d'un film Opérations délicates en plein jour: Le noyautage du film Un progrès remarquable vient d'être réalisé par « Dirmar » avec son nouveau chargeur pour lilm de 9mm5. Ce charg?ur comporte deux boîtiers s'ouvrant et se fermant séparément; l'un utilisé pour la mise d'un film en chambre noire, l'autre pour réaliser en pleine lumière le noyautage du film qui est la partie la plus délicat >. du chargement. En outre, le couloir du film comporte des bosselures qui empêchent la lu- mière de pénétrer à l'intérieur du chargeur et réduisent également l'adhérence du film. Le couloir du film est démontable, ce qui permet le >> t! ■ yage complet et facile. Ce chargeur, entièrement métallique, ?st incassable. PRIX DE VENTE IMPOSÉ 30 FRS. Agents généraux : ÉTABLISSEMENTS MANUELS 80, RUE DU FAUBOURG SAINT-DENIS, PARIS - Provence 73-80 d> 979 6 AOUT 1937 aï Réart ciné - Paris R R V II R H R h IHI Kl A n A I R E Diderot 85-35 (3 lignes group.)v "", Pa ■ Téléphone Compte chèques postaux n° 702-66, Pari» Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur i Paul Anfute HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel CUL1N-REVAL Rédaction et Administration i 29, rue Marsoulan, Paris (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements i France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonle, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela, 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne. Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS -..„. , 122 Champ; Bwèef. PARIS. , LE) BAI-FOND) LE) DEGOURDI) DE LA 11! VOU) N'AVEZ RIEN A DECLARER? Martha EGGERTH PARLL" ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS LA CHANSON DU SOUVENIR cxxxxxxxxxxxxx: CE «UNflKO CONTIENT s Contre l'exode des artistes français. Une décision de la Confédération Générale de la Cinématographie. Le cinéma français occupe de 56 à 65 % du marché français. — Comment la produc- tion française récupèrera-t-elle les 240 millions investis en 1937 Ce que sera « La Marseillaise ». — Les pri- ses de vues commenceront le 16 août pro- chain. . La date de la cessation de paiement de Pa- thé Cinéma est reportée au 5 juin 1934. Trois films français en Allemagne. M. Noé Bloch est mort. La Confédération s'élève contre certains abus. Le film français en Suisse. POUR LES DIRECTEURS : A l'Association des Directeurs de Marseille. Etoile Film ouvre une agence à Bordeaux. A Toulouse les changements de programme se feront les mardis, jeudis et vendredis . , Le Conseil municipal a oublié le Cinéma. Quatre salles Sirilzky à Marseille. Le travail dans les ftudios Analyse et critique de films. Quota anglais Liste des films critiqués en juin et juillet 1937. Les Présentations à Paris. Les films nouveaux. — Les petites annonces. MM. HAKIN préparent DEUXIEME PARIS F I LM PRODUCTION pour la saison prochaine ^^^mixxxixxxxxxixxxjxxxxxirxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxzxxxxxxxxx^ LES GRANDES FIRMES DE FRANGE , FILMS ALBATROS , Avenue Vion Whitcombe, PARIS-16" Tél. : JASMIN 18-96 ]flLMSdel'U.R,S,S. = FRANCE, BELGIQUE = et SUISSE JSELECTION EXCLUSIVE INORDFILIYI = 3, rue du Colisée, ^ Paris (8e) iTéléphone : Balzac 09-22. 1 PRODUCTION-LOCATION 37, Avenue des Champs-Elysées PARIS (VIII<0 Téléphone : Balzac 10-38 Câbles : LEREBEN-PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tél. : Elvsées 19-45 FILMS SOVIÉTIQUES Production 1936- i937 Exclusivité peur la FRANCE la BEIGIGUE et la SUISSE l'Office Cinématographique | NTERNATIONAL PARIS-8 I. ELYSÉES 36-04 ;36, avenue Hoche, Paris (8e) j-Tél. : Wagram 47-25 — 47-26 : Adresse télégr. : Trustcin JCOMPAGNIE FRANÇAISE j CINEMATOGRAPHIQUE 40, rue François-I" Elysées : 66-44, 45, 46, 47 Adr. télégr. : Cofraciné 14 R. HORVILLEUR bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-96 ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 56, rue de Rassano. — PARIS Elys. 34-70 (4 lignes groupées) Inter-Elysées 34. R i< O RADIO 52, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8e) Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO LES FILMS CRISTAL 63, Champs-Elysées. — PARIS Tél. : Elys. 60.00 LA 13™ ENQUÊTE de GREY ET BIENTOT CLAUDINE A L'ÉCOLE = 8, rue Catulle-Mendès Paris (17e) Tél. Gai. 51-81 et suite *M£r LES FILMS 36, Avenuf Hocha Paris (81 Carnot 30-2 50-2. Adresse telegraphiqU' JESTICFILH P.RIS /fcRi^LtiflSffiîS PARIS FILM PRODUCTION 79. = Champs-Elysées f Adr. Télégr. = PARIFILM S Téléphone: = Balzac 19-45 = 1 bis, rue Gounod, Paris (17«) Téléphone : Wag. 47-30 OlflEPHO OTfLfG. 0 m/Lfilr' mmml tUA SUITE 0 PAR|5 g Compagnie Financière Cinématographique PARIS 10, RUE SAINT-MARC GUT. 84-IO et suite LES FILMS Marcel Pagne! f 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 Ë jmmxsS CONTROLES AUTOMATIQUES 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) Téléphone : Balzac 47-95 Ch.Jourjon Pont/ À é>IHAy-4-6EIMt UN FILM A TOUT CASSER !! Après la | 5 semaine d'exclusivité dïGNACE au MAX LINDER, la Direction de ce Cinéma a été obligé de faire réviser son installation de fauteuils fortement ébranlée par les rires des spectateurs. (Rigoureusement exact) GRAY-FILM, 5, Rue d'Aumale, PARIS. : û CO LU Û to z o a: LO Z < CO o 'CD ça fM il l_ z a m 0 o -J ™ c ■a o .22 Z <=> eo N < N 2 < O ce û_ I CO as -a as co C_ 7 as O >- c— C3 _i CO «J =3 k . W as CJ < £=3 as u taX o l/> as LU S3 -LU ref < z z g in Z < 10 a: D < Z û es es CO CO S < oc LU Z Z o (/) h- o z il a a ï z S » LU . U S z OC LU Lu d û- LO Û Q LO _J OC LU D s- M 11 a. u. >- LU -I OC < Z U LU û El o < U OC '■O OC II < < < te LU Z z o LO !" 3 £ O ^ _i l/l 2 IL S Û oc te. z w ri < ►" eo as LO LU LO D LU D a «/) LU OC LO LU û LU Z oc < < -i a. H < Z Z O z LU Û. D < tac D LU 00 m on m on O H U LU _J "LU LO LU I U Z < Cl. =) O Û_ LO LU I- < Û LO O > N 0£ O LO Z < Û < I- LU ce D LO D O I- U Z O Z C£ Z> O cû LO < \- LO X D < LU Û a± O cû < LO LO LU U z LU < LO LU h- D O H U) ; U) ce lu O o. Z O c£ D O cû LO < al \- LO U_ D < LO LO LU U Z LU < LO LU h- D O >- LU D a ce < >- or ce LU OÙ LO LU «A I CL < z u O > ■ N ui û Z ui - ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Ci R/\PHIE SE rTTTTTYTTTTTXTTTXTTTTTTl DES MESURES CORPORATIVES S.1NT PRISES A ET TECHNICIENS FRAHÇAL TRAVAILLANT L'ÉGARD DES ARTISTES A L'ETRANGER La Chambre Syndicale Française de la Production de Films (Confédération Générale de la Cinématographie) communique : Le Conseil d'Administration au cours de sa séance du 4 août 1937, a pris la résolution suivante : /^ALLEM. 6%/ DIVERS 2>% • ; ANgLET;::;-2V5:\ //////////////////// = Amérique 34, 5% = Considérant que la situation créée par le dé- part systématique pour l'étranger d'artistes et ce techn.ciens français constitue une atteinte incontestable aux intérêts de la cinématogra- phie française, Que l'ensemble des producteurs français est ainsi privé de la légitime contre-partie des ef- forts, des risques et des sacrifices consentis pour la formation et le perfectionnement de ces col- laborateurs artistiques et techniques. Que par ailleurs, distributeurs et directeurs de théâtres cinématographiques sont également touchés dans leurs intérêts; que c'est cependant par leur action combinée avec celle des pro- ducteurs que ces artistes et techniciens parvien- nent à la notoriété. Que le public, sans lequel n'existe aucun succès, d'aucun ordre est justifié à se considé- rer comme détenteur d'une créance qui com- porte, pour les techniciens et les artistes, l'obli- gation morale de consacrer leur talent à la création de films dans l'esprit et dans la langue de ce public, Décide que désormais des mesures corporatives seront prises à l'égard des artistes et des techniciens qui ne se conformeraient pas aux principes ci-après : a) n'accepter d'engagement à l'é- tranger que pour un film au maximum par an, b) collaborer à au moins un film tourné en France dans cette même période. Le Conseil décide de porter cette décision à la connaissance des intéressés par voie de la presse et par une communication adressée aux associations professionnelles d'artistes et de techniciens. Comment le Cinéma français amortira-t-il les 240 Millions investis en 1937 ? Tout récemment, un de nos confères du soir a pubhé en page 1 des statistiques sur le marché du cinéma français. Les chiffres que contenait cet article nous avaient un peu sur- pris. Aussi nous sommes-nous appliqués à faire une étude identique, afin de savoir quelle place occupait véritablement le film français sur son propre territoire. Cette étude nous a été grandement facilitée par la documentation de premier ordre que pos- sède l'organisation Chéret, qui est, on le sait, l'expert officiel de la Confédération Générale. Voici donc quelques premiers chiffres basés sur le nombre de passages de tous les films pen- dant le premier trimestre 1937 dans les salles de la France continentale. Le total des passa- ges enregistrés par l'organisation Chéret se mon- tent à 80.000, soit les 4/5 de l'activité totale du cinéma en France, en format standard. Si l'on distingue les grands films de plus de 2.000 mètres, les compléments de programme de 600 à 2.000 mètres, et les courts sujets de moins de 600 mètres, nous obtenons le tableau suivant : 5 4 - 'o 1 ^^^^^^^M mmmmmm = AriELRIQUE = i Amer. 11,5 %j HFrainceIT 49 % 1 IFranceI 42 % 1 Films d Films de Films d« 2000 m 600 à 2000 m. 600 m. Français. . . 53,93 % 83,27 % 42,24 % Américains 34,45 » 11,60 » 48,89 » Anglais . . . 2,37 » 0,37 » 1,08 » Allemands . 6,15 » 2,72 » 2,86 » Etrang. div. 3,10 » 2,04 » 4,93 » 100 100 % 100 % Grands films de plus de 2000 m. Compléments de projections de 600 à 2000 m. Courts sujets de moins de 600 m. Le marché de la France continentale (Paris excepté) pendant le 1er trimestre 1937 Au total, le film français occupe 56 %, le film américain 33,86 %, le film anglais 1,83 %, le film allemand 5,03 % et les films étrangers divers (italiens, soviétiques, etc..) 3,28 %. On remarquera ainsi que pour l'ensemble des films, les productions en langue française représentent 56 % du total des passages; si l'on distinguait les films en langue française tournés à l'étranger, ce pourcentage serait en- core de 53 %. Et si cette statistique, au lieu d'être basée sur le nombre de passages, portait sur le chif- EXgIXXXXXYTYYTXZXXXXYXT; CINE FR RAPHIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ fre des locations, les films français atteindraient certainement un minimum de 65 %. Ce pourcentage, enfin nettement établi, es- sayons maintenant de savoir par quelles sommes il se chiffre. Pour cela, nous nous reportons au rapport de M. de Carmoy, adopté par le Con- seil National Economique et où nous trouvons, pour l'année 1934, la répartition des recettes des salles françaises, lesquelles s'étaient élevées à 832 millions de francs. En retranchant de cette somme les taxes : 1 75 millions, les 60 % revenant aux direc- teurs : 394 millions, les 30 % revenant aux distributeurs : 79 millions, il nous reste 1 84 millions. De ces 1 84 millions, 65 % sont donc reve- nus à la production française, soit près de 1 20 millions, auxquels il convenait d'ajouter les re- cettes de la France d'outre-mer et celles des pays étrangers, soit 35 millions environ. Au to- tal, les producteurs français ont donc encaissé en 1934, une somme de 155 millions pour une dépense de 1 89 millions. Donc, 34 millions de déficit. Or, en 1934, le coût d'un film français s'é- levait, en moyenne, à 1.500.000 francs. Cette année, tous les devis de production ont été bouleversés. Un film revient, en moyenne, à 2.250.000 francs. Si donc, en 1937, les salles de France en- caissaient près de 850 millions de francs, le déficit de la production française se chiffrerait, au minimum, à 70 millions de francs, les capi- taux investis dans la production française de 1937 étant évalués à 240 millions environ. Nous publions ces chiffres, non pas pour alarmer la corporation, mais simplement pour fournir, à la veille de l'augmentation du prix des places, une base d'étude qui contribuera peut- être à rendre les idées plus objectives. Il s'agit de trouver 70 millions. Diminuer le coût des films? On ne peut y penser puisque la majorité des films sont, ou déjà réalisés, ou en cours de réalisation. La seule planche de salut réside donc clans l'augmentation des recettes provenant ou d'un nombre de location plus important, ou d'un réajustement général du prix des places. Le nombre et le taux des locations dépendront en- tièrement de la qualité des films. Il n'en est pas de même du prix des places dont on va discuter les nouveaux tarifs. La question qui préoccupe toute l'industrie est de savoir dans quelles proportions il faudra aug- menter les prix d'entrées. Si l'on prend comme point de départ la production française, le pro- blème est évidemment simple. En effet, si l'on veut réduire le déficit de la production française de 50 millions environ, il faut augmenter les recettes de 350 millions. De cette somme, 70 millions iront au fisc, 1 68 mil- lions aux directeurs, 33 millions 6 aux distri- buteurs, 50 millions aux producteurs français (compte tenu de la proportion de 65 %) et 28 millions aux films étrangers. L'exploitation française devrait donc faire une recette globale de 1 .200 millions au lieu de 850 millions, ce qui indiquerait une hausse du prix des places de 35 % environ ; le prix moyen du billet, actuellement de 3 fr. 50, de- vrait être porté à 4 fr. 75. Dans ce cas, il resterait à l'ensemble de la production française un déficit de 25 millions. Surtout que l'on ne croit pas que nous vou- lons émettre ici la prétention d'imposer une con- clusion quelconque. Nous n'ignorons pas que cette étude ne montre qu'une face du pro- blème, celle de la production. Or, il est certain que la partie la plus importante est celle de l'exploitation proprement dite. A combien se chiffreront, en effet, les nouvelles charges im- posées à l'exploitation : salaires, charbons, électricité, affichage, etc.? Les 168 millions que nous prévoyons ici suffiront-ils? On ne le saura qu'après un an d'expériences. Autre problème grave : Comment le public réag:ra-t-il devant l'aug- mentation du prix de la vie et quelle sera la proportion de la désaffectation des specta- teurs? La plus grande prudence est, par conséquent nécessaire. On ne pourra agir que progressivement en tenant compte des réactions du public. De toute cette étude, il ressort trois vérités et ce seront certainement celles qui se déga- geront des études syndicales : 1 " Producteurs et directeurs doivent travail- ler la main dans la main pour sauver l'indus- trie et le spectacle du cinéma en France; 2" Les producteurs doivent tout mettre en œuvre pour faire des films de qualité, tout en maintenant la moyenne des frais de produc- tion au-dessous du niveau de deux millions, ce qui est certainement possible. De leur côté, les directeurs doivent réussir, dans des proportions raisonnables, un réajus- tement du prix des places; 3" Toute l'industrie devra entreprendre une action commune contre les taxes, lesquelles vont dépasser, cette année, 200 millions de francs. C'est évidemment dans cette somme que se trouve le déficit des producteurs et des direc- teurs français. C'est avant tout dans la diminution des taxes que l'industrie du cinéma français trou- vera son équilibre et son salut. Marcel Colin-Reval. CE QUE SERA LA "MARSEILLAISE LES PRISES DE VUES COMMENCERONT LE 16 AOUT // Mercredi dernier, la Société du film La Marseilaaise et M. Jean Renoir ont reçu la presse pour donner des précisions sur le film La Marseillaise. Tout d'abord, ce film n'aura pour patron- nage que celui du gouvernement et il ne sera subventionné par aucun organisme. Seules les souscriptions publiques pour- voieront aux frais de réalisation. Quant au sujet du film, M. Jean Renoir nous en parla longuement avec beaucoup de simplicité et de sincérité. Il évoqua les difficultés auxquelles se heurtaient les auteurs du scénario en vou- lant dégager de cette matière énorme un sujet simple, clair, compréhensible et animé par une action continue. — Il s'agit, en effet, nous expliqua M. J. Renoir, de montrer avant tout le peuple et ses réactions pendant cette grande aven- re; de cette foule il s'agit de dégager des individus qui feront comprendre les réac- tions de la masse. Ces individus, nous les avons trouvés. Ce seront trois Marseillais : un commis de la douane, un portefaix et un maçon, que l'on suivra avec le batail- lon des Marseillais allant de Marseille à Paris. Grâce à ces trois individus, le film aura son unité d'action. — C'est volontairement que nous éviterons les grandes figures de la Révolution : Ro- bespierre et autres, leurs théories et leurs arguments. Nous voulons, en effet, éviter le fatras historique avec costumes. - Le film doit être très lisible. D'un côté il y aura le peuple, de l'autre le roi entouré de gens intelligents et de bonne foi. Nous tenons à dégager les pensées du peuple et les idées royales. — Le roi jouera d'ailleurs un rôle très important dans le film, de même que la reine Marie-Antoinette. Jean Renoir nous expliqua qu'il aurait aimé trouver une femme possédant l'accent charmant de la reine. II aurait aimé que ce rôle soit joué par une actrice allemande ou autrichienne. Le film aura un prologue, une sorte de monologue du roi Louis XVI résumant la situation de l'époque. L'action commencera à Marseille au mo- ment où la Marseillaise fut adoptée par les Marseillais et le film se terminera par la prise des Tuileries, le 10 août, et le dé- part du roi; cette dernière scène du con- tact du roi avec la foule, Jean Renoir la veut particulièrement émouvante, voire poi- gnante. Enfin, La Marseillaise, commençant par un prologue, se terminera par un épilogue montrant en quelques images symboliques la victoires des armées françaises. * * * Jean Renoir a étudié son sujet à fond; il regrette de ne pas pouvoir faire plusieurs films pour traiter cette matière si vaste. D'après l'exposé de M. Jean Renoir, il nous semble, très sincèrement, qu'un très grand film traité avec impartialité et tact sera tourné en France, à la fin de ce mois. M. C.-R. | RAIMU - FERNANDEL | j et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT | = Mi?e en Scène de Pierre COLOMBIFR = rTTIIIIXXXXXXXXTXXYXÏYX! Ci R/VPH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Dite de Cessation de Paiement de Paine est reportée au 5 Juin 1934 Tribunal de Commerce de la Seine. Jugement en date du 19 juillet 1937, qui reporte et fixe au 5 juin 1934 la date de la cession des payements de la fail- lite : 1° Société de Gérance des Cinémas Pa- thé, S. A. au capital de 25 millions de francs, etc.. avec siège à Paris, rue Fran- cœur, G; 2" Société Pathé Cinéma, S. A. au capital de 136 millions de francs, ayant pour ob- jet l'exploitation des studios, le développe- ment et le tirage de liims à formats réduits et généralement tout ce qui concerne l'in- dustrie cinématographique et ayant ex- ploité de concert avec la Société de Gé- rance des Cinémas Pathé un fonds de com- merce d'exploitation et de prise en gérance des salles cinématographiques et attrac- tions de toute nature, avec siège à Paris, rue Francceur, G. + Trois Films Ira.içais en Allemagne La Conrad Urban Filmvertrieb und Verleih éditera, au cours de la saison 1937-38, trois films français : « Le Roi », « Le Mioche » et « La Belle Equipe » de Julien Duvivier. <> Le Roi » a été présenté le jeudi 5 août au Capitol am Zoo. « La Belle Equipe » (Uns lachte das Gluck i a été présenté avec un très beau succès à l'Ufa Theater Kurfiïrstendamm et « Le Mioche » (Vater sein dagegen nicht) a reçu un accueil enthousiaste pendant son exclusivité au Marmorhaus de Berlin. C'est la première fois qu'une société allemande présente aux directeurs alle- mands un programme composé en ma- jeure partie de films français. Nous tenons à souligner cette preuve de bonne volonté qui est dans l'esprit même de l'accord franco-allemand si- gné tout récemment. A la Biennale de Venise M. Richard Ordinsky remplacera M. Georges Lourau La Chambre Internationale du Film com- munique : Dans l'impossibilité de se rendre à Ve- nise pour y représenter la Chambre Syndi- cale Internationale du Film et participer aux délibérations du jury du Festival d'Art Cinématographique, M. Georges Lourau, Président de la Chambre Internationale du Film a délégué, pour le représenter, le pro- fesseur Richard Ordinsky, Président (Tu Comité Supérieur de la Cinématographie polonaise et Vice-Président de la Chambre Internationale du Film. La Chambre Syndicale Française de la Produc- tion de Films a prié M. Henri Clerc, qui fut com- missaire général du Congrès International du Film Paris 1937, dï la représenter au cours du festival d'Art cinématographique du 10 au 31 août à Venise. M. Henri Clerc a bien voulu accepter cette mis- sion. | RAIMU - FERNANDEL | j et JULES BERRY dans j (les ROIS du SPORT] = Mise en Scène de Pierre COLOMBIF.R = M. Iloé Bloch est mort Noé Bloch, un 'les plus grands produc- teurs européens, l'est plus. Samedi der- nier, une crise ca diaque a eu raison de NOÉ BLOCH sa forte santé, de son activité et de son courage. Lundi dernier, à 11 heures, de nombreux amis l'ont accompagné à sa der- nière demeure, au cimetière de Bagneux. La Chambre Syndicale Française de la Pro- duction de Films était représentée par M. Georges Lourau son président, M. Alexan- dre Kamenka, vice-président, M. Simon Schiffrin, membre du Conseil d'administra- tion et M. Fernand Vincent, directeur de la Chambre Syndicale Française de la Pro- duction de Films. Noé Bloch, administrateur-délégué de Ciné France Film, Capitole Film et des Productions Alliance, est un de ceux qui ont le plus fait pour le prestige du cinéma français. Ii aimait la France et, dès 1918, il s'est installé à Paris où il a tourné en collaboration avec Alexandre Kamenka pour les Filins Albatros : Les Ombres qui pussent avec Mosjoukine, Lu Muison du Mys- tère, Tempête, etc.. Ce fut, on le sait, une des plus brillan- tes époques du film français. Puis, Noé Bloch devint administrateur de la Westi pour laquelle il tourna Michel Strogoff et Les Misérables. Plus lard, Noé Bloch travaillait à Ber- lin pour la Ufa, et il réalisa Le Diable blanc; mais il revint en France pour tour- ner Casanova et Shéhérazade. Pour Osso, il tourna Le Chant du Marin, L'Hôtel olps Etudiants, Le Chanteur inconnu; pour Pa- llié, il tourna ensuite L'Ordonnance, Amok ci le magnifique Equipage. Enfin, tout ré- cemment, en association avec M. Lucache- vilch, il réalisa pour la Sédif : La Porte du Large et La Nuit de Feu. Cette énumération, qui est loin d'être complète, montre l'activité fantastique de cet homme qui avait atteint sa soixante- deuxième année. Noé Bloch laisse de nombreux amis qui, tous, furent ses collaborateurs et qui le pleurent très sincèrement. La Confédération s'élève contre certains Abus La Chambre Syndicale Française de la Production de Films (Confédération Géné- rale de la Cinématographie) communique : A la suite d'une enquête à laquelle elle a procédé, la Chambre Syndicale Française de la Production de Films s'est vue dans l'obligation d'intervenir auprès d'un producteur de films, non adhérent, la société << Les Films Ré- gent », dont l'administrateur-délégué est M. Jacques Haïk. Cette intervention s'est traduite par l'échange de lettres suivant : 1" Chambre Syndicale Française de la Production de Films, 39, avenue Victor- Hugo. que c'est vous qui, sous le couvert de la So- ciété Les Films Régent, éles le producteur du film Claudine à l'Ecole. De votre propre aveu, vous ave: engagé, pour cette produc- tion, des fillettes et des jeunes filles que vous rémunérez à raison de 10 francs par jour pour 12 heures de service. Par ailleurs, vous ne possédez pas d'autorisation régu- lière de l'inspection du travail. Nous vous invitons, en conséquence, à régulariser immédiatement, ti l'égard de vo- tre personnel, une situation qui constitue, tout (i la fois, un abus scandaleux et une at- teinte grave aux intérêts moraux de la Ci- nématographie, Par ailleurs, nous saisissons le Conseil Paris, le 2 Août 1937. .Monsieur Jacques Haïk, 63, avenue des Champs-Elvsées, Paris. Monsieur, Nous vous confirmons les déclarations qui vous ont été faites par les deux délégués de notie Chambre Sgndicale qui vous ont rencontré same< Nous avons appris, non sans surprise, | RAIMU - FERNANDEL j | et JULES BERRY dans | Iles ROIS m SPORT! = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ d'Administration de la Confédération Géné- rale de la Cinématographie des résultats de notre enquête afin que le Conseil Confédé- ral prenne à l'égard de cette production les mesures qu'il estimera conformes aux inté- rêts généraux dont la Confédération a la charge. Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués. Le Président Georges Lourau. 2° Les Films Régent, 63, avenue des Champs-Elysées, Paris. Paris, le 3 août 1937. Chambre Syndicale Française de la Production de Films, 39, avenue Victor-Hugo Paris. Messieurs, L'insolence des termes d'une lettre en date du 2 août, signée Georges Lourau, qui m'est parvenue hier soir, m'empêche d'y faire la moindre réponse. Votre Chambre Syndicale, qui se pro- pose la sauvegarde des intérêts moraux de la cinématographie, a certainement inscrit la courtoisie comme l'un des premiers moyens pour atteindre son but et je serai, pour ma part, tout prêt à répondre à qui- conque appartenant à votre organisation qui voudra bien s'adresser à moi en obser- vant les règles élémentaires de la bonne éducation. En attendant de vous fournir ces indica- tions, je me bornerai aujourd'hui à vous déclarer que les allégations de l'étonnante lettre sus-visée sont mat fondées et grossiè- rement inexactes. Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance de mes sentiments distingués. L' Administrateur-Délégué : J. Haïk. Les Films Régent A la suite de la réception de la lettre des Films Régent, la Chambre Syndicale a pris des mesures propres à faire ces- ser les abus qui justifient son interven- tion. -■Jt R/VPHIE L'ENGAGEMENT DE DANIELLE DARRIEUX PAR UN1VEBSAL VAUT 20 MILLIONS Le chiffre de vingt millions que nous avions laissé sous-entendre récemment vient d'être confirmé au cours du procès opposant Danielle Darrieux à M. Rabino- vitch, lequel, à la veille du départ de la vedette, fait valoir un droit d'option signé en décembre 1935. On sait que l'engage- ment d'Universal Film, signé pour une du- rée de cinq ans, comporte la réalisation annuelle de deux ou trois films à Holly- wood, avec possibilité de tourner deux films par an en France. AU PAVILLON ALLEMAND, DNE BELLE INITIATIVE L'accès du cinéma au Pavillon d'Alle- magne est taxé — depuis le 19 juillet — d'un droit d'entrée de 3 francs. Le mon- tant intégral de ce droit d'entrée est versé aux Œuvres de Bienfaisance du cinéma français. |l!llilllllilllllll!llll!!lllllll!llllllll!llllllllllll!IIIIIMIl!llllllllllllill!lllllllll<| RAIMU - FERNANDEL | et JULES BERRY dans § lus ROIS du SPORT 1 = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = ^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinii^ EXXXXXirXIIXXTTTTIXXXTTl Rapides Progrès de la Télévision en Grande Bretagne De Londres, on annonce que la Société « Scophony » a fait le 12 juillet dernier, une démonstration sur écran de 1 m. 50 sur 1 m. 20. La direction de cette société estime qu'elle sera prête avant la fin de l'année à donner des représentations publiques, où l'on pourra voir sur les écrans de 500 ciné- mas par exemple les ballets de « Covent Garden ». On a montré aussi des appareils d'appartements de 60 sur 56 cm. D'autre part, la B. B. G. annonce qu'à partir du 6 septembre auront lieu des séances journalières entre 9 et 10 heures le matin et entre 3 et 4 heures de l'après-midi, six jours par semaine. Germaine Roger, l'un a de nos plus délicieuses vedettes s'est embarquée cette semaine pour New-York où elle interprétera aux French Casino les plus célèbres chansons françaises. LES tarifs postaux viennent d'ê- tre triplés pour les journaux et périodiques. Afin de nous permettre de poursuivre notre ef- fort de présentation, de rédaction et de diffusion, nous prions instam- ment tous nos lecteurs et amis de souscrire un abonnement à notre revue. Compte chèques postaux, Pa- ris : 702-66. ...et aux Etats-Unis La Société des Producteurs et Distribu- teurs Américains (M. P. P. D. A.) vient d'é- tudier un rapport très détaillé de M. A. Mortimer Prall, montrant qu'aucune indus- trie n'est mieux placée que celle du cinéma pour tirer parti de la Télévision qui, dans un temps plus ou moins éloigné, s'imposera d'une façon ou de l'autre; l'industrie du ci- néma aurait intérêt dès maintenant à s'an- nexer la télévision, en commençant par acheter et exploiter un des réseaux déjà existants. « LE MESSAGER » A VENISE ■ A la suite de la projection devant la Com- I mission de Censure du film Le Messager, le 'Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts a décidé d'envoyer ce film à l'Exposition Internationale Biennale de Ve- nise, pour représenter la production fran- çaise. C'est la meilleure preuve de la qualité et de l'importance de cette production Alba- tros, distribuée par Pathé Consortium Ci- néma et interprétée par Jean Gabin, Gaby Morlay, Jean-Pierre Aumont. Cette année, la participation de notre pays comprend donc cinq films : Les Per- les de la Couronne, La Grande Illusion, Un Carnet de Bal, Hélène et Le Messager. * * * ■ Nous apprenons que la direction des tra- vaux à l'Exposition Internationale des arts cinématographiques de la Biennale de Ve- nise a confié l'installation des cabines de projections à la S. A. Cinémeccanica de Milan, dont les agents exclusifs pour la France sont les Etablissements Cinélume, 3, rue du Colisée, à Paris. ' ■ Xous apprenons que, très prochaine- ment, on entreprendra la réalisation de Cavalerie motorisée, avec Noël-Noël et Alexandra (Graines au Vent), avec Harrg Baur. (/?. A. C. distributeur.) Albert Préjean et Louis Jouvet dans L'Alibi que réalise Pierre Chenal d après un scénario de Marcel Achard. | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT ( = Mite en Scène de Pierre COLOMBIE R = +♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ RAPHIE glXTTTTTTXTTTTYXTXXXXX^ POUR LEl DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. LE CONSEIL MUNICIPAL DE TOULOUSE A OUBLIÉ LE CINÉMA Au cours de la séance du lundi 20 juil- let 1937 le Conseil municipal de Toulouse réuni en séance publique sous la présidence de M. Ellen Prévôt, maire de Toulouse, a examiné la question concernant l'applica- tion et la répartition de la taxe sur la pu- blicité radiophonique. Voici le compte rendu de cette séance : La séance ouverte à 17 h. 40, .M Valats, adjoint au maire, donne lecture d'un rap- port tendant à l'application à Toulouse d'une taxe sur les recettes de publicité de la radiodiffusion. Cette taxe, qui est de 13 pour cent pour la publicité en langue fran- çaise et de 48 pour cent pour la publicité en langues étrangères, est prévue par des lois du 13 août 1920 et du 20 mars 1930, et son assiette est régionale. Les villes bénéfi- ciaires en sont actuellement Paris, Bor- deaux, Lyon, Nice et Toulouse. Elle est des- tinée à alléger les charges de certaines ca- tégories de spectacles. Dans la délibération qui est adoptée par le conseil municipal, le rapporteur propose de faire bénéficier de cette disposition, dont le produit permettra de remplacer ou d'atténuer les droits perçus : 1. les œuvres laïques préscolaires et postscolaires; 2. les établissements et théâtres qui jouent des opéras et des opéras-comiques et n'arrivant à subsister que par l'octroi d'importantes subventions officielles; 3. la régie munici- pale du Parc des Sports, pour les manifes- tations sportives et artistiques organisées sous son contrôle. A notre grande surprise, nous cons- tatons que le conseil a oublié le cinéma. Or, on n'ignore pas que cette taxe a été spécialement créée pour alléger les taxes frappant le spectacle, théâtre et cinéma en particulier. Le Syndicat des Directeurs de Toulouse fera bien de rap- peler aux édiles le texte de la loi per- mettant de remplacer le droit des pau- vres par la taxe publicitaire prélevée sur les émissions radiophoniques s'ap- pliquant aux villes de France pourvues de postes émetteurs. C'est en vertu de ce décret que la taxe a été abaissée à Paris de 10 à 8,75 % et à Nice de 10 à 7,25 %. Gary Cooper, principale vedette avec George Raft d'un grand film d'aventures maritimes " Ames à la Mer " mis en scène par Henry Hataway, ré lisateur inoubliable de "Les Trois Lanciers du Bengale". ■ Une directrice de cinéma de Lunéville, qui avait fraudé le fisc en « truquant » les recettes vient, par un jugement confirmé par la Cour d'Appel de Nancy, d'être con- damnée à diverses amendes formant un to- tal de un million de francs. (Cinéma Spect.) Quatre Salles Siritzky à Marseille Ainsi que nous l'avons signalé, M. Si- ritzky vient de conclure un accord avec la Sofrexi, d'après lequel, à partir du mois d'octobre, les « Variétés » de Tou- louse, le « Capitole » et le « Majestic » de Marseille passeront sous son con- trôle. Quatre grandes salles de Marseille seront, par conséquent, programmées par le circuit Siritzky puisque, ainsi que l'a signalé notre confrère « Cinéma Spectacles » l'a Odéon » et l'a Eldo » feront partie de ce circuit à partir de septembre. | RAIMU - FERNANDEL | j et JULES BERRY dans j Iles ROIS du SPORT 1 = Mite en Scène de Pierre COLOMBIER = LA FIRME OUI 5 AFFIRME DANS TOUS LES DOMAINES DE L'INFORMATION FILMÉE FRMG ACTUAUTÉS GKUMONT JOURNAL FILME VIVANT / ,) IMPARTIAL (( LLV VARIÉ V MODERNE LE PLUS RAPIDEMENT ET LE MIEUX INFORME GRACE a ses envoyés spéciaux attitrés dans toutes les capitales du monde ites les Manifestations de l'Activité Humaine Andrews Engelman dans la dernière production d'Alexandre Korda The first and the last Inauguration de " Cinémonde à Bruxelles Une nouvelle salle d'actualités : « Ciné- monde » vient d'être inaugurée à Bruxel- les. Cette salle, très luxueuse, pourvue des derniers perfectionnements de la techni- que, est la propriété de la Société Anonyme Cinéma du Passage des Postes dont M. Nel- lens est président du Conseil d'adminis- tration. j RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT | = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = XX3 CINE RAPHIE SE mmiTn A TOULOUSE Les Changements de Programmes se feront les Mardi, Jeudi et Vendredi Le Plaza a changé son jour de début de programme et l'a fixé au mardi au !:eu du jeudi. Le Gaumont-Palace, débute le jeudi, au lieu du vendredi, mais cette mesure r.e serait que provisoire, cette salle adopterait probablement le mercredi comme à Paris. S L'Olympia et Le Cinéactal ont effectué leur fermeture annuelle. CINEMA EN PLEIN AIR ■ Un essai avait été tenté par la direc- tion du Fémina, pour doter notre ville d'un cinéma pariant de plein air, dans les environs de Toulouse, à la Potinière. .Malheureusement cette tentative a échoué, le public n'ayant pas répondu à l'appel des organisateurs. i Les Sélections Cinégraphiques du Sud- Ouest, nous annoncent, par l'intermédiaire de leur sympathique directeur-propriétaire M. Chassignet, l'importante et intéressante production pour la saison 1937-1938 qu'il distribue sur la région toulousaine et bor- delaise : En tête de liste, le beau film de Julien Duvivier : Un Carnet de Bal, avec Harry Baur, Françoise Rosay, Fernandel, etc., puis Ignace, la triomphale opérette avec : Nita Raya et Fernandel; La Chaste Suzanne, avec Henry Garât, Raimu, Meg Lemonnier, trois grandes productions françaises. AU VOX (Salle de deuxième vision) M. Galia, propriétaire de cette salle, vient de faire installer un système de réfrigéra- tion, par ventilation, qui renouvelle l'air toutes les cinq minutes et fait de cet éta- blissement, un des plus frais de notre ville. QUELQUES NOUVELLES ■ Les Nouveautés, une des grandes salles de notre ville, a changé de propriétaire. M. Galia, en a fait l'acquisition, ce qui porte à trois le nombre de salles de son circuit tou- lousain. Les Nouveautés ont fermé leurs portes, M. Galia leur faisant subir diverses trans- formations. L'équipement sonore actuel va être rem- placé par des Tobis Klangfilm; les fauteuils seront changés et la salle recevra une dé- coration nouvelle. Les travaux seront ter- minés fin août. Les spectacles de cet établissement com- prendront les meilleures productions fran- çaises et les plus importantes tournées théâ- trales y seront engagées. * * * NAISSANCE Nous avons appris la naissance au foyer de M. Grima, le sympathique directeur de l'Agence Metro-Goldwyn-Mayer, d'un fils prénommé Jacques. Nous prions Mme et M. Grima de trouver ici nos plus sincères félicitations et nos meilleurs vœux pour leur fils. Roger Bruguière. Etoile Film ouvre une Agence à Bordeaux et étend ainsi sa zone d'activité à tout le sud de la France et à l'Alsace-Lorraine Poursuivant son programme de réorgani- sation qui l'avait amenée, en décembre der- nier, à ouvrir une agence à Marseille, ce que nous avons signalé en son temps, la So- ciété Etoile Film vient d'installer une nou- velle agence à Bordeaux, 20, rue de Grassi : Directeur : M. Roger Cozon. Nous apprenons qu'elle s'est assurée pour cette région, la distribution de Ren- dez-vous Champs-Elysées interprété par Ju- les Berry, Larquey, Micheline Cheirel et au- tres excellents artistes. Elle y distribuera également Sœurs d'Armes, le dernier film attendu de Léon Poirier qui doit, dans cette région, battre les records de recettes de L'Appel du Silence. La Société sera bientôt en mesure d'an- noncer une autre production importante et dont elle assurera la distribution. Nous connaissons trop Etoile Film et ses dirigeants pour ne pas suivre, avec le plus vif intérêt le développement sans cesse ac- cru de cette Société et souhaitons à la nou- velle agence la plus entière réussite auprès des directeurs de la région. FORFAITURE MARCEL CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXZXX3 c Association des Directeurs de Cinémas de Marseille La situation d'attente qui s'était créée, relativement au règlement des salaires entre le Syndicat des Opérateurs et la Section de la petite exploitation dépendant de l'As- sociation des Directeurs, vient de recevoir sa solution : « // ne sera pas dérogé aux salaires tels qu'ils ont été fixés par le contrat collectif, seul le règlement de l'échelle mobile sera modifié et jouera à raison de 1 fr. par jour de supplément chaque fois qu'il y aura un écart de 20 points, au lieu de jouer à cha- que écart de 17 points, condition appliquée à la grande exploitation. » M. ïhévenet, qui représente et préside la Section des Petits Exploitants, est venu au nom de cette dernière donner son accord sur les bases ci-dessus, à M. Fougeret, pré- sident de l'Association, qui, maintenant que cette affaire est réglée, engage vivement tous les membres de bien vouloir se con- former aux accords pris et à se mettre en règle envers leur personnel. "Mademoiselle ma Mère" succède aux "Perles de la Couronne" Après avoir battu tous les records du Ma- rignan (13 semaines d'exclusivité — alors que le plus gros succès jusqu'à présent : La Kermesse Héroïque avait eu une exclu- sivité de 9 semaines au Marignan). Les Per- les de la Couronne, le désormais célèbre film de Sacha Guitry, va commencer maintenant sa seconde exclusivité à l'Im- périal. Un autre film de classe succédera sur l'écran du Marignan aux Perles de la Cou- ronne, c'est Mademoiselle ma Mère, que vient de terminer Danielle Darrieux. ■ Le cinéma Ce Soir, 2, rue des Italiens, Paris, vient d'installer des appareils de pro- jection sonore modèle «Victoria VII», fa- briqués par la S. A. Cinémaccanica de Mi- lan, dont les agents en France sont les Eta- blissements Cinélume, 3, rue du Cotisée, à Paris. D'autres cabines sont en cours de mon- tage. | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | (les ROIS du SPORT I = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = 11 RAPH1E SE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 VIVIANE ROMANCE qui jouera aux côtés de Tino Rossi, avec Michel Simon et Mireille Balin, dans le film Naples au Baiser de Feu que mettra en scène Augusto Génina 'Ùh^ c& c£cv4ie FORFAITURE CC**~ £yL*AAA. cl ZtbCjeJt&f 12 *♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/YPH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Feu ! Marine d'abord Drame maritime (A) Origine : Française. Réalisation : Jacques de Ba- roncelli. Dialogues : Steve Passeur. Interprétation : Victor Fran- cen, Edwige Feuillère, Ber- geron, Roger Legris, Solange Sicard, Camille Bert, Beau- champ,Aimos et Jacques Bau- mer. Opérateur : Robert Le Fébvre. Décors : Wackhévitch. Musique : Jacques Ibert. Montage : Delannoy. Enregistrement : W. E. Studios : Billancourt. Production : 0. Danciger de F. C. L. Edition : Eclair Journal. CARACTERE DU FILM. — En voyant Feu! Marine d'a- bord, on évoque les autres bandes qui traitèrent de su- jets similaires et se passè- rent dans des cadres sembla- bles : escadre et patrouil- leurs de mers... et cette com- paraison est tout à l'avantage du film français de J. de Ba- roncelli qui paraît avoir dé- passé son habile Nitchevo, et composé avec une histoire bien nouée, une œuvre drama- tique très « public » et de li- gne artistique sensible. Feu! Marine d'abord se déroule à Casablanca et Tanger, dans le milieu des officiers de ma- rine, et met aux prises deux êtres qui devraient être ad- versaires ; un officier chargé de traquer les trafiquants d'armes, et une jolie femme qui n'est autre que le chef du trafic d'armes. Une émou- vante histoire d'amour se mêle aux péripéties de cette chasse à l'homme et l'his- toire se termine comme elle devait se terminer, par la mort de l'aventurière sur son cargo chargé de munitions, que le torpilleur commandé par l'officier Frémiet fait sauter après l'avoir arrai- sonné sans résultat. Marine d'abord... avant tout senti- ment, avant tout amour hu- main. Le titre de ce film dit bien sa noble résonance, et nous vibrons avec le héros Frémiet, campé par Francen qui, avec Edwige Feuillère, joue cette œuvre destinée à remporter partout le plus mérité des succès de grande envergure. SCENARIO. — Le Comman- dant Frémiet est chargé de pourchasser sans arrêt les tra- fiquants d'armes qui ravitail- lent les dissidents marocains. Il fait la connaissance à Casa- blanca d'une jolie femme : Ed- wige Elno, importatrice de *ruits et primeurs, qui donne <:hez elle à Tanger de splendi- des réceptions. Edwige est en réalité chef d'une audacieuse bande de trafiquants d'armes. Son associé Di Larco envoie, sans le lui dire, un chargement d'armes sur la côte, et, à cause de ce chargement, un fortin est attaqué par les rebelles, Fré- miet prend la tête d'une co- lonne de secours, et 80 fusiliers sont tués au cours de l'engage- ment, et Frémiet blessé. Nommé Capitaine de Frégate sur son lit d'hôpital, Frémiet voit arri- ver celle qui hante con cœur : Edwige Elno. Rétabli, il assiste à ses fêtes. Elle sait qu'il la tra- querait sans merci s'il savait son identité. Elle voudrait fuir cet amour, mais, sur le point d'être arrêtée, par une mala- dresse d'un de ses agents, elle vient passer avec Frémiet sa dernière nuit de liberté. A l'au- be, Frémiet apprend qui est celle qu'il aime, et dont il vou- lait faire sa femme. Sa haine contre cet horrible métier qui coûta la vie à tant de ses cama- rades s'exprime plus fort que sa reconnaissance d'amant. Les complices d'Edwige viennent l'enlever et la transportent sur un cargo chargé d'armes qui prend le large. Frémiet prend la direction de la poursuite. Ayant rattrappé le cargo, il l'arraisonne. Il sait qu'Edwige se trouve à bord, mais son de- voir commande. Edwige empê- che ses complices de se rendre et se fait sauter, dans un der- nier sourire d'amour. TECHNIQUE. — Le film est mené très vivement, très vigou- reusement. Bien sûr, l'histoire ne manque pas d'un certain côté mélodramatique, lequel pourrait déplaire à certains snobs, mais la grande foule qui aime vibrer aux beaux senti- ments s'enthousiasmera pour cette émouvante histoire d'a- mour parfaitement rendue, dans de beaux décors de rades ma- rocaines, ou de salons de style africain où circulent figuration et artistes bien stylés. Le dialo- gue de Passeur est sobre et juste. Très belle photographie de Robert Lefebvre. Les scènes finales, des dernières dix minu- tes sont d'un grandissant pathé- tique. INTERPRETATION. — Fran- cen, qui porte merveilleuse- ment l'uniforme, joue avec son exaltation tendre le rôle du Commandant Frémiet, et Ed- wige Feuillère est parfaite en aventurière que l'amour éveille à l'honneur. Aimos est, comme toujours, excellent, Roger Le- gris, Jacques Baumer sont re- marquables, chacun dans son rôle, et l'on remarque la sym- pathique Solange Sicard, Ber- geron, Camille Bert. — x. — Sarati le Terrible Drame réaliste (A) Origine : Française. Auteur : Jean Vignaud. Réalisation : André Hugon. Interprétation : Harrg Baur, Georges Rigaud, Jacqueline Laurent, Rika Radifé, Dalio. Jeanne Helbling, Pierre de Guingand, Nadine Picard. Opérateurs : Bayard, Tahar. Décors : Duquenne. Enregistrement : Radio. Studios : François Ier. Musique : Vincent Scotto et J. Janin. Production : André Hugon. Edition : Gallic Films. CARACTERE DU FILM. — Voici incontestablement un film pittoresque. Il est tiré du roman de Jean Vignaud et se déroule dans le milieu grouillant, coloré, des docks du port d'Alger. De ces ta- bleaux puissants qui s'ordon- nent naturellement sous un ciel bleu, André Hugon a tiré de massives images. Déjà par son côté documentaire sur le travail de cet immense port d'Alger, Sarati le Terrible est un film intéressant. Mais il comporte une intrigue pleine de caractère qui oppose un homme solide et cruel : Sa- rati à une jeune nièce trop ai- mée et à son fiancé, un dé- bardeur d'origine aristocra- tique. Ce film, très dramati- que, se termine au reste par un suicide saisissant. Les amateurs d'émotions fortes en auront pour leur argent, et je ne saurais dire que ceci : Sarati le Terrible est destiné à un large public qui aime les histoires nouvelles dans des décors originaux, et les ad- mirateurs d'Harry Baur le re- trouveront sous une incarna- tion d'une variété et d'une puissance indéniables. SCENARIO. — César Sarati, oui loue sa maison de la Kas- bah à la plèbe des porteurs du port d'Alger et les rançonne comme des esclaves, amasse une grosse fortune pour sa nièce Rose, qu'il aime profondément, jalousement. Sa maîtresse, Ré- médios, l'éclairé d'ailleurs sur l'équivoque de sa passion, et un geste hardi effraye définitive- ment la petite Rose qui est amoureuse d'un jeune et beau débardeur : Gilbert que Sarati a appris être le Comte de Kéra- dec, joueur et débauché. La pu- reté et la tendresse de Rose ont décidé Gilbert à rejeter ses vi- lains instincts. Pourtant, une nuit, ayant endossé le dernier lambeau de sa vie passée : son habit, il se rend à une fête sur un yacht, et perd sur parole une somme importante. Il comprend qu'il faut changer entièrement de vie et de peau, restera sur le port d'Alger qu'il commandera un jour, en ayant transformé son mode d'existence, et rem- placé les hommes par des grues du déchargement. Sarati, qui lui a donné Rose en mariage est durement frappé autant dans son amour pour la petite que dans sa puissance désormais sa- pée. Et, au lendemain des noces de Rose et de Gilbert, il vient à la villa nuptiale et s'éventre aux pieds du lit, tandis que la petite mariée rêve à son bonheur naissant. TECHNIQUE. — Le film a un peu de mal à démarrer, mais dès que Gilbert entre dans l'histoire non comme un com- parse, mais comme un pion du grand jeu, l'intérêt croît. On suit les luttes de la petite Rose contre son terrible oncle. L'at- mosphère est bien brossée. Les prises de vues sont belles, sur- tout dans les extérieurs pris à Alger, dans le port et sur des collines dominant la Méditerra- née. Les dialogues manquent parfois de truculence et le mon- tage de fermeté. Il y a passable- ment de longueurs qui peuvent être supprimées. La scène finale est violente, pénible, mais par- faitement composée. INTERPRETATION. — Har- ry Baur, qui abuse un peu de sa présence dans ce film, a com- posé un impressionnant Sarati, violent, insulteur, féroce, aux bajoues répugnantes, au ventre menaçant, à l'invective conti- nuelle. Il faudra qu'il surveille sa prononciation, il n'est pas toujours très compréhensible. Une délicieuse trouvaille dans ce film : Jacqueline Laurent qui a visage frais et jeune, sen- sibilité fine, et voix jolie. Ri- gaud est un séduisant Gilbert, Dalio affirme ici, comme dans chaque film nouveau, qu'il a un tempérament remarquable de comédien. Sa création du dé- bardeur philosophe et tubercu- leux est saisissante. Jeanne Helbling et Pierre de Guingand passent élégam- ment. — x. — ERNEMANN A L'EXPOSITION 1937 Mardi 27 juillet, a été inau- guré, par M. le ministre du Com- merce, le Pavillon Internatio- nal, qui se trouve au Champ-de- Mars, à côté du Palais de la Lumière. Dans ce pavillon, est installé le stand cinéma Zeiss Ikon, où sont exposés un nouveau mo- dèle du projecteur Ernemann VII et l'amplificateur Dominar. Il est à noter que projecteur et amplificateur ont des parois en verre, de façon que l'on puisse observer l'intérieur de ces appa- reils. a ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ INE R/\PH!E SE Tchin-Tchin Comédie sentimentale doublée Origine : Américaine. Réalisation : William-A. Seiter. Interprétation : Shirley Tem- ple, Robert Young, Auteur : Dialogues français : Jacques Monteux. Studios : Fox Hollywood. Doublage : Fox Saint-Ouen. Enregistrement : Western Elec- tric. Production : 20 Th. Century Fox. Edition : 20 Th. Century Fox. CARACTERE DU FILM. — Un film de Shirley Temple est toujours un spectacle agréa- ble et frais, reposant. Tchin- Tchin n'échappe pas à cette règle et me semble même être l'une des meilleures produc- tions. Shirley Temple a gran- di, elle joue pourtant toujours avec sa gentillesse enfantine, et ses évolutions dans une Chine bien campée, et sur un luxueux paquebot moderne in- téresseront sans l'apport d'u- ne invraisemblance burlesque comme ce fut le cas dans d'autres films de cette mi- gnonne vedette. Danses, chants, péripéties sentimen- tales encadrent la petite Shir- ley Temple et ses partenaires qui sont tous des comédiens de talent. SCENARIO. — Barbara, sur- nommée « Tchin-Tchin », dont tes parents ont été tués en Chi-\ ne, est conduite à Shanghaï à la* veille du pillage d'un village par des bandits. A Shanghai, son guide ayant filé avec ses taëls, elle est recueillie par le riche et insouciant Tommy Randall à qui elle sert d'interprète. Il dé- cide de l'emmener en Amérique avec lui, mais s'étant éloigné et ne la retrouvant plus à son re- tour, ne s'inquiète plus d'elle. Mais Barbara a été emportée dans les cales du bateau, car elle s'était cachée avec son chien dans le spider. On la découvre et Tommy Randall peut enfin veiller sur elle en même temps que la charmante Suzanne Car- ter. Tchin-Tchin doit être remi- se au consul de Singapour et sera ensuite mise à l'orphelinat. Tommy décide Suzanne Carter à l'épouser, ce qui lui permet d'adopter Tchin-Tchin. Mais l'ancien fiancé de Suzanne s'ar- range pour que les deux époux se croient des torts mutuels afin de divorcer à l'arrivée à San- Francisco. Heureusement Tchin- Tchin prouve au juge que ses deux parents adoptifs s'adorent. TECHNIQUE. — Bonne réa- lisation. INTERPRETATION. — L'a dorable Shirley Temple joue avec une simplicité et une gen- tillesse parfaites; son double vocal : Colette Borelli, s'adapte si bien à son modèle qu'on croit entendre Shirley. Le couple sympathique Robert Young-Ali- ce Faye et l'amusant Teacher, valet modèle, sont plaisants à voir. — x. — Voici que'ques unes des premières scènes de " Forfaiture '' réalisé par Marcel L'Herbier, avec Victor Francen, Sessue Hayakawa, Louis Jouvet, Lise Dehmare, Sylvia Bataille, Lucas Gridoux, Lucien Nat, Œttly et Eve Francis Dialogues de J. Natanson; Scénario de Jean Auriol, Companeez et Juttke ; Découpage techniqne d'André Cerf ; Directeur de Production : Yves Allégret ; Régie généra'e : Madame Gculian; Chef Opérateur: Schufftan ; Opérateur: André Dantan ; Photographe: Forster. (Prod. Panthéon Pierre Braunberger). 13 Ne tuez pas Dolly Comédie dramatique (A) Origine : Française. Auteur : Ashelbé. Réalisation : Jean Delannoy. Interprétation : Dinuh Sinéty. Pauline Carton. André Roan- ne, Annette Doria, Jean 77s- sic-, Hamilton. Production : Astor Film. Edition : Cinédis. CARACTERE DU FILM. — Un film dramatique, de court métrage, dû à l'auteur de Pépé-le-Moko, le détective Ashelbé. L'action, basée sur une situation inédite et origi- nale, nous montre une enquê- te policière menée parallèle- ment par deux détectives, l'un malin et adroit, l'autre, gaf- feur et stupide. Bref, un aima- ble film de première partie, très convenablement réalisé. SCENARIO. — Dolly, la fille d'une chanteuse célèbre, a été enlevée par des « kidnappas » . Un détective astucieux retrouve sa trace grâce à une émission de T.S.F. truquée. Et les ravisseurs sont arrêtés après diverses pé- ripéties. TECHNIQUE. — Un peu sommaire et sans grande origi- nalité. Sauf le coup de théâtre final, le sujet ne s'y prêtait guè- re. Le dialogue est assez amu- sant; la photographie claire, mais sans recherche. INTERPRETATION. Mme Dinah Sinéty, qui tient le rôle de la cantatrice, a une très bel- le voix, comme il se devait. Jean Tissier est un amusant policier gaffeur et Hamilton montre du pittoresque dans le personnage du subtil détective. — v. — LA MARCHE DU TEMPS N 6 R. K. O. - RADIO FILMS De temps en temps, il faut bien rire un peu. C'est sans doute pour cela que, contrastant avec un saisissant document sur le plan Townsend (qui consiste à doter les vieillards de soixan- te ans et au delà d'une rente de 4.000 francs par mois à dé- penser dans les trente jours), et avec une étude sur la nouvelle Turquie et sur son chef : Mus- tapha Reniai, surnommé Ata- turk, La Marche du Temps nous fait visiter les étonnantes foi- res que sont les deux fêtes an- niversaires constituées au Texas pour la commémoration de la libération de ce pays par le gé- néral Houston. Si le reporter a voulu ridicu- liser les ordonnateurs de ces fastes ingénus et un peu cho- quants, il y est très bien par- venu. Et on le croira volon- tiers en entendant le descendant du général Houston déclarer qu'il ne sait vraiment si l'on cé- lèbre la naissance du libre Texas ou celle du music-hall... Varié, ironique, et pour son film sur la Turquie, passion- nant et nourri aux problèmes de l'heure présente, le n° 6 de La Marche du Temps est le meil- leur de la série. (4 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR On annonce ■ HERCULE, de Carlo Rim donnerait l'occasion de réunir Gaby Morlay et Fernandel. HERCULE sera tourné à Mar- seille vers la mi-aoùt. Son ac- tion mettra en scène les milieux journalistiques bien connus de l'auteur qui dirigea longtemps l'hebdomadaire Vu. M LA PROIE, scénario de Jacques de Bénac, sera réa- lisé par Jacques Houssin en octobre pour les Films Berton Lilli Palmer, jeune viennoise devenue vedette de cinéma à Londres en sera la protagoniste aux côtés de von Stroheim et de Pierre Fresnay. ■ La Société Ile de France Films vient d'engager Raimu pour interpréter le rôle de Volpone dans le film « Vol- pone » ou « Le Renard »f d'après Ben Jonson. Cette So- ciété est également en pour- parlers avec Jouvet pour le rôle de Mosca, et avec Mar- cel L'Herbier pour la mise en scène. ■ CHERI-RIBI. — C'est Jac- ques Constant, à qui l'on doit l'adaptation et les dialogues de CLAUDINE A L'ECOLE, qui écrira le scénario de CHERI- BIBI, d'après l'œuvre célèbre de Gaston Leroux. ■ L'ALIBI. — La semaine dernière, Pierre Chenal a tourné des scènes nocturnes très intéressantes à la Gare du Nord où la foule, très dense, a pu assister à une arrestation mouvementée et dramatique d'Albert Préjean. ■ SIDI-BRAHIM. — Paul Mesnier annonce qu'il va por- ter à l'écran, un scénario sur les chasseurs alpins, SIDI- BRAHLM, de Noël Renard. ■ Guy Zuccarelli réalise un documentaire sur la culture du cacao et la fabrication du cho- colat. La partie transformation vient d'être tournée dans une grande usine des environs de Paris. Opérateur : Robert Bat- ton. Producteur : Pierre Dieu- donné. (Alésia Film.) DANS UN PALAIS DE MONGOLIE MARCEL L'HERBIER REALISE « FORFAITURE » Un admirable décor qui est la reconstitution « inter- prétée » d'un authentique palais de grand seigneur mongol, vient de s'élever au studio où l'on tourne les pre- mières scènes de Forfaiture, version parlante, moderni- sée, du grand succès de ja- dis. Et Marcel L'Herbier est le prestigieux réalisateur du nouveau Forfaiture. La monumentale « suite » décorative, qui a été compo- sée par Robert Gys, oft're aux visiteurs éblouis l'harmo- nieux ensemble de ses pièces hautes et claires, aux étoffes divinement peintes, aux murs revêtus de panneaux de bois laqués d'or et d'écar- late, et ses meubles merveil- leux, ses statuettes de jade et de jaspe, ses bouddahs énig- matiques, ses bibelots aux tons d'arc-en-ciel... On pourra voir dans For- faiture, grand film français, resplendir, au cours de scè- nes d'un parfait exotisme, ces chefs-d'œuvre de pa- tience, de goût et de beauté qu'ont lègues aux hommes les artistes de l'Asie millénaire. A film exceptionnel, cadre exceptionnel. — L. D. Rue Vezelay On termine LE COMPOSI- TEUR DU DESSUS (mise en scène de Paul Mesnier) dont on va bientôt commencer les extérieurs. Francœur LE PURITAIN vient d'être achevé. Le 20 août on commen- cera CLAUDINE A L'ECOLE, dont on tourne actuellement les extérieurs. La Willette ETES-VOUS JALOUSE. — Henri Chomette tourne des scènes d'intérieur. St-Laurent du Var LE CHANTEUR DE MINUIT. — Léo Joannon a donné le pre- mier tour de manivelle fin juillet, dans le nouveau grand plateau des studios de Saint- Laurent-du-Var. Le célèbre chanteur de la radio Jean Lu- mière, Yvette Lebon, Jean Tissier, Gilbert Gil, feront par- tie de la distribution. TEMPETE SUR L'ASIE. — Le célèbre réalisateur de tant de films à succès Richard Os- wald, va entreprendre en sep- tembre la réalisation de TEM- PETE SUR L'ASIE. Distribution dans le monde entier par Film- export. ♦ Courbevole (STUDIOS DE LA SEINE) JMPHIE riIIIIIIIIIIIIÏIIIIITTIIY^ Le Travail dan QUAND FERNANDEL BOXE A MÉDRANO POUR j" LES ROIS DU SPORT "Q I Au dehors, dans la rue des Martyrs, la pancarte « Clôture annuelle » n'empêche pas les badauds et promeneurs de s'arrê- ter devant l'entrée des artistes. La vue de messieurs en habit, visages ocrés, et de dames en robe du soir et grand décolleté, non moins ocrés, étant bien faite pour épater les curieux. A l'intérieur, le cirque Medrano offre un fouillis de monde, et, sur la piste, on peut voir un ring érigé avec ses lumières crues et ses cordes pâles. Pour l'instant, les deux combattants s'affairent consciencieusement, l'un a une musculature formi- dable, les cheveux blonds de nordique. C'est Anderson, cham- pion d'Europe des poids mi-lourds. L'autre, au sourire commu- nicatif, mais c'est Fernandel, et je vous assure que le combat n'a pas l'air fait au « chiqué ». Pendant une pause, Fernandel me renseigne : « Vous com- prenez, mon manager, Raimu, de qui je veux épouser la fille, n'a rien trouvé mieux pour me faire gagner contre un adver- saire notablement supérieur, que de droguer ledit boxeur, et tandis que je le cogne, lui, tout doucement, se sent envahi par un irrésistible sommeil. Et voilà comment je deviens « roi du sport ». Oui, mais ce que Fernandel ne me dit pas, c'est la suite... le véritable champion survient après le triomphe et met Fer- nandel knock out pour avoir usurpé son nom... Comment cela se terminera-t-il ? C'est le secret du spirituel scénario de Jean Guitton que Pierre Colombier tourne dans une variété de décors et de scènes qui fera des Bois du Sport la grande production gaie qu'on attendait. Lisette Lanvin, fiancée de Fernandel; Jules Berry, impré- sario fantaisiste, Carette, Georges Flament, prennent part aux scènes et, dans les gradins, une foule bruyante, bigarrée et « nature » de figurants enthousiastes du « noble sport » mani- feste des émotions bien jouées à chaque ordre jeté dans le brouhaha affolant de cette sensationnelle prise de vues. L. D. UNE FEMME AU BOUT DU MONDE. — Jean Epstein a commencé les prises de vues. l'Ut. jé4KA4£*Vt£*i>é~ Pt>0&1it*eU£lX.„ FORFAITURE o*x yTTTTTTTTTTTTXTTYTYTYT ClT T 15 sus les studio ■;> Pathé (JOINV1LLE) LA SONATE A KREUTZER. — Jean Dréville a terminé les prises de vues de ce film. LA MORT DU CYGNE. Jean Benoît-Lévy continue son film. Epinay (ECLAIR) L'AFFAIRE LESURQUE (ou LE COURRIER DE LYON) (Production M. Lehmann). Les prises de vues sont commen- cées. L'ALIBI se termine. François Ier MAMAN COLIBRI. — Jean Dréville a tourné cette semaine les premières scènes (F. R. D.). Billancourt FORFAITURE, Marcel L'Herbier a tourné les premiè- res scènes de son nouveau film interprété par Victor Fran- cen, Sessue hayakawa, Louis Jouvet, Lise Delamare, Syl- via Bataille, Lucas Gridoux, Lucien INat, Oettly, Eve Fran- cis. Photographe Forster. LES ROIS DU SPORT. — On tourne les derniers raccords. LE MAITRE DE POSTES est au montage. On double THEODORA DE- VIENT FOLLE. Radio-Cinéma On double CAVALERIA. (Dou- blages Artistiques Français.) ■ En extérieurs. A Nice, on tourne LE CHANTEUR DE MI- NUIT (Production Actor Film). r? GABY MORLAY ET JULES BERRY DAN5 UN «DÉJEUNER AU SOLEIL» C'est un véritable événement : pour la première fois, Gaby Morlay et Jules Berry tournent ensemble dans le film tiré de l'amusante pièce de Birabeau : Un Déjeuner au Soleil. Ces deux artistes ne se sont, en effet, pas retrouvés depuis le Théâtre des Capucines de Berthez, où ils ont créé ensemble Simone est comme ça. Jules Berry est ravi de son rôle. Homme du monde ruiné, il est loué par Gaby Morlay pour la courtiser en public ann d'attirer sur elle l'attention des autres hommes. On devine ce que peuvent être les situations d'un sujet sem- blable, animé par deux artistes comme Gaby Morlay et Jules Berry. C'est un véritable feu d'artifice. L'interprétation comprend en outre Marcelle Praince, Jac- ques Baumer, Josseline Gaël, Charles Dechamps, Génin, etc.. La mise en scène est assurée par Marcel Cohen, un jeune en qui M. Roger Richebé a placé une grande confiance. Marcel Cohen a été l'assistant de M. Berthomieu et de M. Roger Ricin bé dans L'Habit vert. L'opérateur est notre as Thirard, et le directeur de pro- duction M. Pierre Schwab. Nous pensons qu'avec cette production les Films Roger Richebé tiendront un succès certain. r^ COPY-BOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures Berlin (UFA) GUEULE D'AMOUR, film termine. Le R/VPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+♦♦♦♦♦♦♦ ON TOURNE TITIN DES MARTIGUES René Pujol continue aux Studios Photosonor la réali- sucton de Titin des Marti- yues qu'il a commencé le 19 juillet. Aux côtés d'Alibert, nous avons pu voir ta charmante Pauletie Dubost ainsi que Larquey, Reltys, Suzanne Dehelty, Marguerite Pierry, Jim Gerald et Myno Burney. Cette semaine, des scènes importantes seront tournées dans un champ de foire, en- tièrement reconstitué au stu- dio avec ses stands de tir, ses loteries, ses baraques de forains et de lutteurs. Titin des Martigues sera un film de bonne tanneur et de gaieté et l'action emmè- nera les spectateurs dans les lieux les plus divers, depuis une modeste chambre d hô- tel jusqu'aux appartements somptueux d'un palace; de- puis le Palais des Sports et le Vel d'Hiv, jusqu'au Bal Ta- barin où ils pourront assister à une lutte inénarrable qui met aux prises une négresse avec Totoche qui n'est autre que l'amusante Suzanne Dehelly. D'importants extérieurs ont déjà été tournés à la foire de Bordeaux et à Paris à celle du Trône ainsi qu'au Vel d'Hiv pendant les G jours. Le son est enregistré sur Western Electric et le film est réalisé par les Produc- tions Vondas. ■ SAHARA. — Marco de Gastyne annonce une oeuvre originale de Maurice Dekobra et Albert Villemetz qui serait tournée en extérieurs en Afri- que et en studios à Nice. ■ Après avoir annoncé L'IM- PERATRICE DE LA NUIT, de Maurice Dekobra, mise en scè- ne de J. de Baroncelli avec probablement Edwige Feuil- lère comme vedette, voici que l'on parle également de la réa- lisation prochaine de LA MA- DONE DES SLEEPINGS 1937. TOUS RISQUES [&»».." ÉTUDE oi TOUS CONTRATS COMPACNUS FRANÇAISES IXOTO'S CABINET LE CHARTÎER & DAROONVILLE '«■ou u un - i 54. FA0B00RS ^OHTUARTBE. PARIS (S1) TU.: TRUQilK 71-66 On annonce ■ NAPLES AU BAISER DE FEU. — Jeudi dernier, Tino Rossi s'est rendu à Naples, ac- compagné de Mireille Balin et de Viviane Romance où il tournera, sous la direction d'An- gusto Gênina. Les dialogues de NAPLES AU BAISER DE FEU, ont été écrits par Mar- cel Achard et Henri Jeanson. La musique en est due à Vin- cent Scot^o; c'est dans les stu- dios de Nice que seront tournés les intérieurs de cette produc- tion. Michel Simon complète le quatuor des vedettes de ce film (Prod. Hakim). 1 SAINTE-HELENE. — La Compagnie Française Ciné- matographique va prochaine- ment porter à l'écran un grand ti.m historique sur Na- poléon, intitulé SAINTE-HE- LENE, d'après un scénario original oe Charles Spaak. Réalisateur : Léon Mathot. ■ TAMARA LA COMPLAI- SANTE. — Félix Gandéra, avec la collaboialion de Jean Delannoy, donnera le premier tour de manivelle de TAMARA LA COMPLAISANTE, d'après le roman de Georges André- Cuel, le 17 septembre aux stu- dios de la Vitlette. Ce film, qui évoquera la vie rude des mar- chands de fourrures de Sibérie sera interprété par Victor Francen, Véra Korène, Régine Poncet, Lucas Gridoux, Co- lette Darfeuil. Chef opérateur : Nicolas Hayer. Ingénieur du son : Gérardot. Directeur de production : Mugeli. Décors de L. Aguettand. ■ CEUX DE LA DOUANE. — Le metteur en scène Simons, qui vient de terminer dans la région lilloise les extérieurs principaux de son nouveau film CEUX DE LA DOUANE dont les protagonistes sont Tramel, Ginette Leclerc, Robert Ly- nen, Line Dariel, Jacques Va- renne, Danielle Lorek et Pal- myre Levasseur (Simons joue aussi un rôle important dans son film), viendra très prochai- nement aux studios Eclair à Epinay réaliser pour cette im- portante production de Bruitte et Delemar quelques raccords de transparence avec la glace. /ï T\ MUELLE 59, FAUBOURG POISSONNIÈRE. 59 PARIS Téléphone PRO 5109 Le costumier de : Kermesse Héroïque Aventure à Paris Vous n'avez rien à déclarer? Yoshivara Les Dégourdis de la 11e a exécuté tous les costumes des Perles de la Couronne IÔ gxxxiixrrxxxxTxrixxirxT! ciNC^ULL.R\PHir ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ APRES «GUEULE D'AMOUR» L'ALLIANCE CINÉMATO- GRAPHIQUE EUROPÉENNE TOURNERA TROIS AUTRES FILMS ESSENTIELLEMENT FRANÇAIS Gueule d'Amour, avec Jean Gabin, vient d'être achevé à Berlin. Les producteurs se montrent ravis de ce film. Aussi M. Raoul Ploquin vient-il d'annoncer que d'ici avril prochain, il réalisera trois autres films es- sentiellement français ne comportant pas de versions allemandes. Le premier de ces films sera réalisé dans les studios Ufa de Berlin, en novembre, avec Jean Gabin. Voici Victor FRANCEN et Renée DEVSLLERS dans " L'Appel de la Vie " qui sortira au début de la saison prochaine et dsnt la pre_se entière a fait l'éloge lors de sa sortie en exclusivité. Ce film qui a toutes les qualités reqjises pour plaire à tous les publics sera accueilli dans les salles de Paris et de Pro- vince avec le même enthousiasme que lors ee sa sortie en exclusivité. ■ Le gouvernement tchécoslovaque vient d'interdire le film soviétique La Dernière Nuit, réalisé spécialement pour commémo- rer l'anniversaire de la révolution d'oc- tobre. I Cette année, encore aucun film fran- çais n'a été importé en U.R.S.S. fl On projette à nouveau des films fran- çais dans les salles de l'Espagne républi- caine. EDWARD L. KLEIN A PARIS M. Edward L. Klein, directeur de la mai- son World-Wide-Pictures, Ltd, 52 Shaftes- bury avenue, Londres, séjourne actuelle- ment à Paris, à l'Hôtel du Jubilé, 125, ave- nue des Champs-Elysées. M. Klein est venu visionner les plus récentes productions françaises pour sa compagnie, dont le siège est à Londres, et qui a des bureaux à New- York, et à Toronto, au Canada. World-Wide-Pictures possède également les droits pour toute l'Europe d'un certain nombre de films américains et britanniques pour lesquels des pourparlers ont déjà été engagés en France. "LE GRAND AflLUR D'AORIENNE LECOUVREUR' Il se confirme que le metteur en scène Alexandre Volkoff pousse activement les préparatifs du film Le Grand Amour d'Adrienne Lecouvreur dont les principaux interprètes seront : Yvonne Printemps, dans le rôle d'Adrienne, et Pierre Fresnay dans celui de Maurice de Saxe. La réalisa- tion de ce film est prévue pour le début d'octobre. ■ Le Ministère des Finances vient de faire connaître le montant des recouvre- ments effectués au titre de la taxe sur les spectacles, au cours des cinq pre- miers mois de Tannée 1937 (jusqu'à fin mai) . Cette taxe s'est élevée à 37.830.000 supérieure de 4.059.000 aux évalua- tions budgétaires. | RAIMU - FERNANDEL | et JULES BERRY dans 1 (les ROIS dii SPORT) = Mi«e en Scène de Pierre COLOMBIER MARCEL cca*, ^ÙZàaa^. CUL EL L 'H E R B T E R. icto:r_ e :r a :w c e jst S E S S TJ- E Rl A "Y" A JK A. "W JA- LOUIS JOUVET LISE DELÀMARE «t SYLVIA. BATAILLE mL* t < LES ACTEURS FRANÇAIS SONT LES MEILLEURS DU MONDE..." YVES MIRANDE en fait l'éblouissante démonstration dans LE CLOWN ET L'AMBASSADEUR PITTORESQUE GAIETÉ ÉMOTION CHARME UN FILM 100 FRANÇAIS FRANCIA-FILM - 14, Rue Marignan - Elysées 87-77 (I) Déclaration du célèbre metteur en scène Max Reinhart (7 Juillet 1937). 16 *♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE i: "SE ïïYTYlfYYT Ce que sera le Nouveau Quota anglais Le « White Paper » (Le Livre Blanc) du gouvernement anglais, contenant les pro- positions sur lesquelles sera basé le nou- veau quota, est paru à Londres jeudi der- nier, et a causé une grande sensation dans les milieux cinématographiques. Contrairement à ce qu'on attendait, ce livre blanc ne contient pas de clause de qualité pour les films dits de « quota », ni de clause concernant la limitation des sal- les de cinéma de films britanniques. Ses points principaux sont une réduc- tion du quota actuel pour la première an- née et une indication évidente que le gou- vernement reconnaît les difficultés présen- tes de la production cinématographique anglaise. Voici les grandes lignes du livre blanc : 1" Le quota des exploitants (nombre mi- nimum de films britanniques à projeter) pour l'année 1937-38 est réduit de 20 % à 15 %; 2" Le quota pour les filins «le grand mé- trage sera de 15 % pour les distributeurs, et de 10 % pour les exploitants, la première année de la nouvelle législation; 20 % poul- ies distributeurs et 15 % pour les exploi- tants la seconde année; ensuite le quota s'élèvera jusqu'à 30 % pour les distribu- teurs et à 25 % pour les exploitants au cours des dix années suivantes; Ahbert dans Titin des Martigues | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | (les ROIS du SPORTÎ = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = "I 3" Pour bénéficier du quota, les films bri- tanniques devront coûter au moins 15.000 livres, soit 2 millions de francs; 4" Les films britanniques coûtant plus de 45.000 livres, soit 6 millions 800.001) francs. compteront pour deux films dans le calcul du quota des films britanniques édités ou projetés; 5° Etablissement d'une clause de récipro- cité pour les pays projetant des films bri- tanniques : la projection d'un certain nom- bre de ces films à l'étranger pourra rem- placer le quota pour ies maisons éditant en Angleterre des films provenant de ces paya .Mais on ne pourra pas remplacer de cette façon, plus de la moitié des films obliga- toires du quota; 0" Etablissement d'un quota distinct pour les films de court métrage, qui partira de 10 % pour les distributeurs et de 5 % pour les exploitants et s'élevant respectivement à 20 % et 15 % dans les dix années qui sui- vront la promulgation de la loi. Nous donnerons, dans un prochain ar- ticle les commentaires que nécessite ce texte qui va être très discuté et dont cer- taines clauses pourront être sujet à modifi- cation avant la promulgation définitive de la loi. — Pierre Autre. 6l £&* A x JEAN LUMIERE £ YVETTE LEBON SATURNIN FABRE GILBERT GIL JEAN Tl SS1ER. ALIDA ROUFF GiOm FELLS JACQUELINE PACAUD Adoi-FlU* ALEI2ME — -, — ..*. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ t NE 19 RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M. A. B3AUNSTEIN REPRESENTANT A PARIS DE L'AGENCE AD SCHULBERG Depuis le 1" mai 1937, M. A. Braunstein, 78, avenue des Champs-Elysées, Paris (8°), télé- phone : Elysées 99-90, repré- sente l'Agence Ad Schulberg de Londres, en France. On sait que c'est Mme Schul- berg qui a fait engager Danielle Darrieux par I'Umversal et Fer- nand Gravey par Mervin Le Roy (Warner Brothers), ("'est égale- ment par le même intermé- diaire que Mireille Balin vient d'être engagée par la M.-G.-M. M. ROBERT TRILLO, DIRECTEUR DE R.K.O. POUR LA HOLLANDE, A TROUVE LA MORT DANS LA CATASTROPHE AERIENNE DE HAL La catastrophe aérienne de Hal, près de Bruxelles, qui sur- vint la semaine dernière, a fait une victime parmi les membres de l'industrie cinématographi- que américaine et hollandaise : M. Bohert Trillo, directeur de B.K.O. pour la Hollande, qui a trouvé la mort dans cet épou- vantable accident. Liste des Films critiqués pendant les mois v./ Juin et Juillet 1937 York Adieu Paris, bonjour New Aventure en Atlantique. Bo'llot Aviateur Haie du Destin (La) Cantinier de lu Coloniale Chai lie C.han à l'Opéra Cinderella Cessez la Torture Deux Sergents [Les) Dame de Pique (fia) Escadron blanc il.') Femmes Fièvre de Cheval (Une) Fauteuil 47 (Le) Grande Illusion (l.u) Gribouille Hommes de Proie (Les) Jeunesse du Poète (La) Marche du Temps (n" 3) Mon Député et sa Femme Marche du Temps (l-.">i Nuit silencieuse (La) On a tué Phares de France Petit Rossignol Roi et la Figurante (Le) Sf,";i Francisco Sa Vie secrète Treizième Enquête de Grey l/.i Troïka sur la Piste blanche. Tarzan s'évade Yoshiwara Américain Français français Anglais français Américain Français Américain Italien Français Italien Français America in Français Français Français Français Russe Américain Français America n Français Américain Français Russe Américain Américain Américain Français Français Américain Français Doublé Commenté l'a riant Doublé Parlant Doublée Parlant Doublé Doublé Parlant Doublé Parlant fiançais Doublé Parlant Parlant l'allant Parlant Parlé russe Commenté l'allant Commentés Commenté Doublé Commenté Parlé russe Parlant anglais et doublé • Doublé Doublé Parlant Parlant Doublé Parlant Comédie music. Documentaire. Comédie). Com. en couleurs. Comédiq. Coin, policière. Com. musicale. Drain ;. Dr. historiquft. Dr. romantique. Dr. héroïque. Coin, dramatique. Comédie. Comédie. Dr. d'atmosphère. Com. dramatique. Dr. d'aventures. Dr. biograpilique. Reportage. Coin, vaudeville. Reportage. Docum "ntaire. Dr. journalisme. Reportage. Com. dr. en roui. Com. musicale. I' aine. un drainai ii policier. Dr. Dr. d'aventur< Aventures. Dr. japonais. R. K. O Atlantic. . Cinédis. . Fox C. C. F. C. ... Fox. . Fc rrester- Pa ra nt Fox Lux S.E.L.F Astra Paris-Film M. Pagnol. . . Warner Bros. . D.U.C R. A. C A. C. E Pellîgrin O. C. I R. K. O Petit. . R. K. O Fiatfllm Warner Bros. Cinéka O. C. I Warner Bros. . M.-G.-M Warner Bros . Cristal C. F. C. M.-G.-M Lux '.'71 0711 971 377 974-5 970 976 y"7 97-1-5 976 972 973 973 977 971 971 970 97li 973 976 977 973 973 970 976 971 97(1 971 9"0 972 972 974-5 M. NASH, EN TERMIMANT "L'ALIBI PREPARE " SEBASTOPOL " C'est sur un plateau des Studios Eclair, en regardant Pierre Chenal diriger une scène délicate de L'Alibi, que nous avons ren- contré .1. Nash, l'actif administrateur des Productions B. N. Film, qui assume en initie les délicates fonctions de directeur de pro- duction. - L'Alibi se termine, nous dit-il. Ce sont les tout derniers jours de studio. 11 restera encore quelques jours d'extérieur à Paris et en banlieue, mais peu de chose en somme, et je pourrai me consacrer uniquement à la prochaine production B. X. Film, Sébas(oi>tjl. Là, j'aurai un gros travail en perspective, car vous devez savoir que nous irons tourner une bonne partie du film sur les bords de la Mer Noire. « Je ne peux encore vous donner les noms de ceux qui inter- préteront le film, mais je vous assure que Sêbastopol réunira une distribution véritablement sensationnelle dans laquelle figureront les noms de plusieurs grandes vedettes internationales. La troupe technique fait également l'objet de toute notre attention; plusieurs grands noms de metteurs en scène et d'opérateurs ont été pro- noncés et si je ne peux encore vous les confirmer, je puis vous assurer sans fausse modestie que nous aurons comme collabora- teurs les meilleurs parmi les meilleurs. « Nous pensons pouvoir commencer en septembre. Vous voyez que vous n'aurez pas longtemps à attendre pour pouvoir annoncer la distribution de Sébasi'opol. » Le jeune directeur de production s'exprime avec une telle conviction que nous ne doutons plus et que nous attendons avec Une impatiente curiosité les renseignements qu'il nous promet. Jean Murât et Danièle Parola dans Aloha, le Chant des Iles de Léon Mathot DEUIL C'est avec regret que nous avons appris le décès de Mme Barbaza, mère de M. Barbaz:i. Nos sincères condoléances à .M. Barbaza. ■ La nouvelle adresse de la Société I.F.R. (M. Charles d'Espinay, directeur), est 116, Champs-Elysées. Balz. 02-30. FORFAITURE 20 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR KAPHIt SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦+# LES FILMS NOUVEAUX 16 NOUVEAUX FILMS 4 FILMS FRANÇAIS Mademoiselle ma Mère (Marignan). Mon Député et sa Femme (Para- mount). La Tour de Xesles (Rcx). Saiati le Terrible (Madeleine). 12 VERSIONS ORIGINALES Ville de l'Or (Normandie). Match aux Etoiles (Normandie). La Route déserte (Aubert-Palace). La Fin de Mrs Cheyney (Champs- Elysées). Puits X" 3 (Apollo). Meiutre d'un Aristocrate (Apollo). Capitaine courageux (Paris). Charlie Chan à l'Opéra (Balzac:. Déjeuner gratis (She had to eati (lîalzac).' Vne Fiancée .s'enfuit (There goes wy Gir.) (Lord-Byronl. .1 vos Ord.es Midame (Trouble for tw'o) (Aviriue). A la Lante.ne verte (Sinner take ;illl (Avenue). PRESENTATION Double crime sur la Ligne Maginot — la première et la plus formidable production réa- lisée à ce jour sur nos célèbres fortifications de l'Est - - sera présenté à Paris au début de septembre, et sortira en exclu- sivité à La Baule le 17 août. LE NOUVEL ALMANACH INTERNATIONAL OU CINEMA VIEVT DE PARAITRE L'édition 1937-38 de l'Inter- nalionaî Motion Picture Alma- nac, des Publications Quigley, de New York, vient de paraître. Cet almanacb, qui compte près de 1.400 pages, comprend les renseignements les plus com- plets et les plus variés sur l'In- dustrie cinématographique dans le monde entier. La moitié de ce livre est con- sacrée aux biographies des 14.640 artistes, metteurs en scè- ne, personnalités cinématogra- phiques, journalistes de tous les pays. On peu se procurer cet inté- ressant ouvrage auprès du re- présentant en France des Qui- g'ey Publications, notre colla- borateur Pierre Autre, au bureau du Motion Picture Herald, 6 bis, impasse Sandrié. Tél. : Opéra 67-90. Prix du volume (franco): 5 dollars. PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration de la Revue décline toute res- ponsabilité nu-»"1 à |pnr tenpiir. DEMANDES D'EMPLOI Electricien projectionniste cherche place dans un cinéma à l'entretien, Paris ou banlieue. Bonnes références. Case R. V. L. à la Revue. Lettreurs à façon, généri- ques, titres, sous-titres, toutes copies étrangères, travail soigné à la main, fond b^nc ou noir. Case C. P. P. à la Revue. ACHAT MATERIEL On demande à acheter 200 strapontins en parfait état avec dossier si possible. Case T. E. P., à la Revue. VENTE MATERIEL Vente après expropriation: Matériel et mobilier de cinéma, scène, décors, cabine complète installée en 1936. Renseignements: s'adresser à Mme De Padova, 43, rue Con- dorcet, Paris. 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Les Présentations a Paris Informations de la Confédéral! n Générale de la Cinématograpbi: (Communiqué en application de l'article IV fin décret du 2f> juillet 1935.) Cette semaine aucune présentation DATES MARDI 31 AOUT Apollo, 10 h., \V. B. First Natio nal. Femmes marquées. VENDREDI 3 SEPTEMBRE Marignan, 10 h., Osso. Les Secrets de la Mer Rouge. LUNDI 6 SEPTEMBRE Vicres. Le Secret de Stamboul. MARDI 7 SEPTEMBRE Marignan, 10 h., S.E.D.I.F. Le Mensonge de Mina Pelrovna. MERCREDI 8 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., S.E.D.I.F. La Citadelle du Silence. RETENUES JEUDI 9 SEPTEMBRE Marignan, 10 h., C.C. F. C. Le lJorle-\'ei:ie. VENDREDI 10 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., C. C. F. C. Abus de Confiance. MARDI 14 SEPTEMBRE Marignan, 10 h., C. F. C. Double Crime sur la Ligne Magi- not. JEUDI 10 SEPTEMBBE Grands Spectacles Cinématogra- phiques. l'n Coup de Rn-we. MARDI 21 SEPTEMBRE Marignan, 10 h., C. F. C. Aloha, le Chant des lies. A vendre : 450 fauteuils bon état. Cinéma Marceau, 80, avenue Marceau, Courbevoie. Défense 14-86. A céder : appareils sonores américains état neuf complets avec lecteur moteur lampes à arc amplificateurs. Voir De Korsak, liquidateur, 17, faubourg Saint-Martin, Paris. A LA CAISSE GENERALE DES RETRAITES DE LA PRESSE FRANÇAISE Le Conseil d'Administration de la Caisse Générale des Re- traites de la Presse Française, s'est réuni le 30 juillet sous la présidence de M. Georges Bour- don, Vice-Président. A l'ouverture de la séance, M. Georges Bourdon a rendu, en quelques mots, hommage à la mémoire du regretté Président de la Caisse, M. Henry Simond, dont le fauteuil présidentiel était resté vide. « Notre première pensée, a dit M. Georges Bourdon, doit être pour le grand Président que nous ne verrons plus à cette place. Nous sommes les pre- miers à savoir ce que la Caisse lui doit : d'abord la vie, puis la durée et la prospérité. « Quels que soient les méri- tes du collègue que nous choi- sirons plus tard pour occuper ce fauteuil, nous savons à l'a- vance qu'il ne fera jamais ou- blier son souvenir ». Le Conseil a remercié M. Georges Bourdon des termes dans lesquels il a su exprimer, devant le cercueil de M. Henry Simond, la pensée de tous les membres de la Caisse. Après que M. A. M. Chauchat, secrétaire général, eût exposé les questions en instance, le Conseil s'est borné à expédier les affaires courantes et il s'est ajourné à la rentrée d'octobre. FORFAITURE Imp. de La Cipfmatographie Française, 29, rue Marsoulan. Paris Li Gérant ; P. A. HAgLÉ. 1» LES GRANDES FIRMES DE FRANCE Ile Secrétariat Cosmopolite FTABLIT jdes SOUS-TITRES el des SYNOPSIS =E traduit en toutes langues Echos, Scénarii, Découpages Listes de Dialogues PRIX TRÈS INTÉRESSANTS 18, rue Fourcroy, PARIS Téléphone : Carnot 37-58 El. réparation : le: TOUT- Cli 4ÉIIVIA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ OU MONDE CI'-ltMATOGRAPMIOUE Envoyez changements, modifications, etc.. LE TOUT-CINEMA 19, rue des Petits-Champs (1er). Rapid Universal Transport Tél. : Tiud. 01-50 TRANSPORTS RAPIDES DES FILMS TOUTES DIRECTIONS TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FUMS 2.. 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Cdi/< MOVIPICNE.WS RATH LONDON ■ Aimnnenienl\ • i- 3 pal in. mMBSmm RIVISTA MENSIIE. R O M A Vie Emonuele filiberlo. 19b Telel. 760 588 Les INFORMATIONS et les ABONNEMENTS peuv. n être transmis par LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE, 0*yi#Mj. IHJtAàlCll^ £M (D/M18BB ®B[KEm auprès i œuvre d AUdU5TE BAILL GENIN/l I MICHEl^flMO MiREiLirreÀi VI VI AN El PO u Adaptation et dialogue de MEtiRI JEANSON >rd Franc* RAPHIE FRANÇAISE Vendredi 1» Août 1 9 .1 7 - X » » H « lE de UAI* O avec MLADOHE **H«^ïï!ïï do //^ouchard1 Découpaqe et Dialogue Auteur VALLÈS LÊOM ^ PIERRE LA»* BOOCO-Ï BER*Y p\TOUTO 3EAH ^SiER Rl E P INAY-S U R - S EINE vous trouverez: Idi/oioLôU • 9 ê TOUT CE QU'IL FAUT /tfâWl HéiidM; / ^^-- — s ajiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin^ = 19* ANNÉE = CIME = PRIX t 5 Francs = iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii LE CINEMA FRANÇAIS »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Idéalisations d'Art Cinématographique JENNY LE PURITAIN RAMOUNTCHO LA GRANDE ILLUSION LA MARSEILLAISE Ventes exclusives pour l'Etranger R. A- C. 19. 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S., Uruguay, Venezuela. 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark (■runde-Rretagne. Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. nlllllllllllllllllllllllllllllllilllllllllllllllr TTTTTTTTTTTTT^ LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS _.„, , 122 Chompî €lyséey. PARIS. _, AGIHANSOn BALZAC 78-10 Ï8-II l LE1 BA1-F0NDJ LE) DEGOURDI S DE LA 11! VOU) N'AVEZ RIEN A DECLARER? CE NUMÉRO CONTIENT t EDITORIAL : La télévision est-elle un dan- ger P.-A, Harlé. Progrès de la télévision en France Pierre Autre. Les actualités ne peuvent changer leurs dates. L'Exposition de Venise est ouverte Pierre Michaut. L'industrie cinématographique anglaise n'esl pas satisfaite du livre blanc Pierre Aiitrà. POUR LES DIRECTEURS : Un appel du groupement des exploitants du Syndicat commercial d'Alger aux déli-JJ- tions financières Paul Saffar. Nancy, Quelques salles ont changé leur jour de programmation M. J. Keller. Les meilleurs films du mois (pour l'étranger). Le travail dans les studios Gilberte Turqua Analyse et critique de /Unis. Les films nouveaux. Les petites annonces. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦« MM. HAKIM préparent Hf DEUXIEME PRODUCTION SENSATIONNELLE PARIS FILM PRODUCTION pour la saison prochaine 3 ixiiiiiiiiiiiiiiinixxixxixxxxx; LES GRANDES FIRMES DE FRANCE FILMS ALBATROS 7, Avenue Vion Whitcombe, PARIS-16» Tél. : JASMIN 18-96 IFILMSdeTU.R.S.S. FRANCE, BELGIQUE et SUISSE ^SELECTION EXCLUSIVE NORDFILIYI Nouvelle adresse = 5, rue Jean-Mermoz iTéléphone : Balzac 09-22. 1 PfOUCTION'LOCATION ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 37, Avenue des Champs-Elysées' 56> rue de Bassano à *>v9 rue uc uassauu, PARIS Téléphone : Balzac 10-38. IE1>S' 34"70 (4. lignes groupées) Câbles : LEREBEN-PARIS Inter-Elvsées 34. Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 ; 4-,Rue Puteaux I PARIS XVII S TélîMARcadet 5?.65« 95.01 «9509 Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tél. : Elysées 19-45 FILMS SOVIÉTIQUES Frcducr.cn !936- i 937 ■ Exclusivité peur la FRANCE la BELGIQUE et la SUISSE - L'QFFICE Cinématographique International .6, Ro-a- Pemt ces Champs-Elysées PARI S-8 Tél. ELYSÉES 36-C4 » K O RADIO F I LES FILMS CRISTAL ojj 63, Champs-Elysées. — PARIS 'D)j! Tél. : Elys. 60.00 LA ir ENQUÊTE 52, CHAMPS-ELYSEES ?}\ de GREY PARIS. BALZ. 54-55 ^T BIENTOT : . CLAUDINE A L'ÉCOLE 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8e) Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO = 36, avenue Hoche, Paris (8e) = Tél. : Wagram 47-25 — 47-26 = Adresse télégr. : Trustcin ICOMPAGNIE FRANÇAISE I CINEMATOGRAPHIQUE LES FILMS 14 R. HORVILLEUR bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-96 40, rue François-Ier Elysées : 66-44, 45, 46, 47 Adr. télégr. : Cof racine *M*r 36, Avenue Hoche Paris (8') Carnot 30-21 30-22 Adresse :~E[J télégraphique ^ JESTICFILM TC P»RIS 1 bis, rue Gounod, Paris (17e) Téléphone : Wag. 47-30 jrftEPHQ OTÉLfeù* toSff 8131 AGIMAMBERÏ R LA SUITE 0 PARIS D Compagnie Financière Cinématographique PARIS 10, RUE SAINT-MARC GUT. 84-IO et suite 8, rue Catulle-Mendès Paris (17e) Tél. Gai. 51-81 et suite 79, Champs-Elysées | Adr. Télégr. S „ , „ PARIFILM = PARIS | r— I L. |V1 Téléphone: 5 PRODUCTION Balzac 19-45 = 116, bis, Ch. -Elysées PARIS (8e) Tél. : Balzac 03-01 Adr. tél. : Cassvan-Paris LES FILMS Marcel Pagnoli 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 1 fi ÀmMmm CONTROLES AUTOMATIQUES 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) Téléphone : Balzac 47-95 CH.Je>URJOt£i sa? •À ÉPtKAy-*-b«ne ^IIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIlllllllllllllllllllllllMIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlillM llllilllirF= — - "VOLPONE" OU LE RENARD, èce la plus extraordinaire de Ben Jonson traduite outes les longues dans s* Un Film de Les prises de commenceront le 28 Septembre 1937. Ile de France F: 41, Rue François- Ier, Paris, Balzac 31-14- ♦>!-<-* on tourne. un film de MARCEL L 'HERBIER VICTOR FRANCEN SESSUE HAYAKAWA LOUIS JOUVET LISE DELAMARE et SYLVIA BATAILLE Dialogues de JACQUES NATANSON * PARIS-MARSEILLE-LILLE A D'AGUIAR& C'e 5, RUE D'AUMALE PARi 'S AFRIQUE DU NORD MAROC-FILM IDEAUX COMPTOIR COMMERCIAL CINEMATOGRAPHIQUE RÉGION DE LYON: DODRUMEZ A LYON BELGIQUE .SOCIÉTÉ DES FILMS EMKA BRUXELLES SUISSE. WEISMANN EMMELKATONF/IM 5S.LOWEhJSTR. ZURICH MENTE A L ÉTRANGER FILMEXPORT PARIS 1/6 h,s,CHAMPS ELYSÉES _.' I ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FB kaphie cxiiiixxiiiiiiiiiiiiiii: est- La Télévision elle un Danger ? Les séances de projection télévisée qui sont données l'après-midi au Pa- villon de la Radio, près du Pont Alexandre, méritent de retenir notre attention. De petits écrans y montrent, en images animées aussi précises que celles de nos salles, des vues de plein- air. Celles-ci sont saisies directement par des appareils d'exploration vi- suelle aussi légers que nos caméras d'actualités. Le progrès technique est donc très net et les constructeurs d'appareils de radio peuvent envisager, pour un temps prochain, le lancement de pos- tes récepteurs de télévision auprès de leur clientèle parisienne. Les nou- veaux procédés permettront aux Postes d'Etat, qui ne donnaient jusqu'à pré- sent que des émissions de danse et de chant sans grand intérêt, une trans- mission instantanée d'actualités sen- sationnelles. Dans la course à l'information, la télévision sera alors bonne première si sa rédaction est bien organisée. * * La radio devient donc un concur- rent direct de la presse imprimée et de la presse filmée. Mais ces deux formes de presse se sont-elles nui l'une à l'autre? Je ne le pense pas. Elles ont accru le goût du public pour les images, accentué le carac- tère sensationnel des informations, mais se sont en somme soutenues plus qu'elles ne se sont gênées. La troisième presse, radiodiffusée, gagnera de la précision en s'ad joi- gnant les images. Mais son obligatoire concision, son absence de « montage » visuel, laisseront leur valeur specta- culaire aux journaux filmés qui res- teront longtemps les seuls à pouvoir entraîner leurs spectateurs dans un « tour du monde en un quart-heure ». A condition... Et ici nous entrevoyons la plus grave menace pour le cinéma-exploi- tation. A condition que les journaux d'ac- tualités, oui sont un élément très im- portant, de plus en plus important, des programmes des salles, ne soient pas publiés, en outre et avant elles, par les postes de radiodiffusion. A condition que les films de spec- tacle, par une conséquence toute na- turelle de cet emploi des actualités, ne soient pas, à leur tour, radiodiffu- sés en concurrence des salles de ci- néma patentées. * * * Voilà exactement le point dange- reux. Il est évident que les producteurs, s'ils trouvent dans les postes de télé- vision une nouvelle clientèle, leur loueront nos films. Il est certain que si un poste de ra- dio est en même temps société-mère ou société-filiale d'une firme dis- tributrice de films, il utilisera cette source commode de programmation. Il convient donc, et les Anglais nous ont déjà précédé dans cette voie comme je l'ai signalé il y a un an, d'établir, dès à présent, une conven- tion précise des rapports de l'exploi- tation, de la production et de la télé- vision, en ce qui touche à l'usage de la pellicule. La chose est d'autant plus délicate que nous avons affaire, dès mainte- nant, à une télévision d'Etat, appuyée sur 270 millions de recettes (taxe et droi5: sur les lampes) et à une indus- trie radioélectrique fortement centra- lisée. P.-A. HARLÉ. LISE DELAMARE vedette féminine de Forfaiture, joue le rôle tenu autrefois par Fanny Ward. Les Actualités ne peuvent changer leur Jour La Chambre Syndicale Française de la Presse Filmée, réunie le 5 août 1937, a été dans l'obligation de constater, après études de possibilités matériel- les et techniques menées auprès de chacune des maisons d'actualités, qu'il était impossible de changer le jour de distribution des journaux d'actualités. Cette distribution sera, en consé- quence, assurée comme par le passé. Au cours de la même séance, la Chambre Syndicale Française de la Presse Filmée procéda au renouvellement de son bureau. Ont été désignés comme président : M. Roger Weil-Lorach (Pathé-Journal), en rem- placement de M. Charles Michel, décédé ; vice-président : M. Abbott (Paramount-Ac- tualités) ; secrétaire général : M. Jay (France-Actualités). Progrès de la Télévision en France Des Démonstrations ont lieu tous les Jours au Pavillon de la Radio, à l'Exposition La télévision qui, depuis des années, n'était pas sortie, en France, du domaine expérimental, vient de faire, semble-t-il, un pas de géant. C'est tout au moins ce qu'il nous a été permis de constater vendredi dernier, quand nous avons assisté aux transmissions organisées par le Service de la Radiodiffusion française, au Pavillon de la Radio, à l'exposition. Un studio de prisés de vues pour la télé- vision a été, en effet, installé dans ce bâti- ment : tous les jours de 4 à 6 heures, des acteurs, chanteurs, danseurs, viennent pa- raître devant les caméras et leurs images sont transmises — actuellement par câble — à des appareils récepteurs mis à la disposi- tion du public. Inutile de dire que le son correspondant est également transmis à des hauts parleurs récepteurs. En plus des prises de vues de télévision en studio, des vues sont également enregis- >♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R£PHIE riIIIIimiTïTTTTTTYYTYl SE trées en extérieurs, grâce à des caméras por- tatives, aussi mobiles et aussi souples que les caméras de cinéma. Ces caméras sont reliées au studio de transmission par un câble de 300 mètres : nous avons pu ainsi observer dans les appareils récepteurs des images d'extérieurs prises sur les bords de la Seine : premiers plans de passants, vus à distance moyenne et éloignée. Les images que nous avons vues sont encore petites : elles ne dépassent pas 35 centimètres de côté. Elles se forment sur le fond de la lampe cathodique du récepteur, et sont observées à travers un miroir à 45" qui réfléchit ce fond de la lampe catho- dique. Ces petites images sont en tout cas excel- lentes, et atteignent au point de vue netteté et luminosité, la qualité des images cinéma- tographiques. Elles sont en blanc et noir bien contrastés, et d'un beau relief. On espère dans un délai non éloigné rece- voir des images plus grandes : il ne faut pas compter augmenter les dimensions des lampes cathodiques, mais en poussant la finesse des images formées sur le fond de ces lampes, il sera possible de les agrandir optiquement. Le système, qui était utilisé vendredi der- nier par les P.T.T., était le système Thom- son-Houston. La radiodiffusion essaiera successivement ensuite le système Barthé- lémy et le système Radio Industries (de France). UN REEL PROGRES TECHNIQUE Le système Thomson Houston, qui est basé sur les brevets américains R. C. A. (iconoscope) et sur les brevets anglais E.M.I., est certainement très proche parent du système anglais Marconi-E.M.L, que nous avons pu examiner voici plusieurs mois à Londres. Comme dans tous les systèmes de télévi- sion, les opérations se font en trois phases : Prises de vues; Transmission; Réception. La prise de vues, dans ce système, se fait à l'aide de caméras spéciales qui ressem- blent étrangement aux caméras de cinéma, aussi légères et aussi mobiles. Mais si l'on ouvre la boîte extérieure de la caméra, au lieu de système de défile- ment de film et de bobines, on voit der- rière l'objectif une espèce de lampe effilée se terminant par une grosse boule : c'est l'iconoscope de la R.C.A. Cet iconoscope se forme de deux parties essentielles : une petite plaque rectangu- laire, et dans le tube effilé un « canon d'électrons ». Schématiquement, voici comme les choses se passent : L'image de l'objet que l'on prend — nous ne pouvons pas dire photographie — vient se former sur la plaque rectangulaire. Cette plaque est une surface sensible à la lumière et est formée de minuscules cellules photo- électriques — 500 par mm2. Cette surface est bombardée par le canon électronique qui la balaye d'un faisceau cathodique chargé d'électrons. Le balayage se fait très rapi- dement en dessinant des lignes de droite à gauche et de haut en bas... La vitesse est de 455 lignes par seconde, c'est-à-dire que la surface est explorée en un cinquantième de seconde (une ligne en un dix millième de seconde); cette définition de 455 lignes est la plus haute qui ait été réalisée à ce jour en télévision. Il s'agit maintenant d'amplifier ces cou- rants et de les transmettre. Grâce au sys- L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE ANGLAISE N'EST PAS SATISFAITE DU LIVRE BLANC La clause du prix minimum est très combattue Nous avons donné dans notre dernier nu- méro les grandes lignes du projet définitif du nouveau quota anglais qui a été publié voici quinze jours en un livre blanc (white paper). Les réactions de l'industrie cinématogra- phique britannique vis-à-vis de ce « livre blanc » ne semblent pas très favorables: certaines, même, sont entièrement hosti- les. Cette hostilité provient surtout des indé- pendants — aussi bien producteurs que dis- tributeurs et exploitants — qui voient dans le nouveau projet de quota une menace con- tre leur existence. C'est la clause que « seuls les films ayant coûté plus de 15.000 livres — soit 2 mil- lions de francs - - pourront compter dans le quota, pour les distributeurs comme poul- ies exploitants » qui est la plus combattue. Certains producteurs indépendants allè- guent que beaucoup de films qui ont coûté seulement 10.000 livres, soit 1 million 300.000 francs, ont fait plus de locations et gagné plus d'argent que de grands films de 25.000 livres. « Seule la qualité compte; et les sommes dépensées ne signi- fient rien. » « Il y a de la place pour des films bon marché bien faits et pour de grands films spectaculaires d'un prix élevé. » Beaucoup de personnes de l'industrie pen- sent que cette clause réduira le nombre de films produits en Grande-Bretagne et n'amé- liorera en aucun cas la production. « Tout ce que l'on y gagnera ce sera un nombre plus important de films américains produits en Grande-Bretagne et le cinéma britannique n'y trouvera aucun avantage. » « Ce qu'il faut, c'est aider et consolider une véritable production britannique. » L'Association des Exploitants (C.E.A.), l'Association des Ciné-Techniciens exami- nent la question, et vont établir un cahier de protestations et de revendications. P. A. tème de l'iconoscope on peut amplifier ces images électriques dans un rapport qui n'avait jamais pu être obtenu précédem- ment. Ceci était un très grand obstacle au développement de la télévision, qui exigeait une quantité de lumière si grande qu'on ne pouvait pas prendre d'extérieurs. . .Par fil, ces courants sont transmis à l'an- tenne d'émission de la Tour Eiffel et trans- formés en ondes qui sont captées par les appareils de réception. L'émission se fait sur une longueur d'on- des très petite — six mètres — longueur qu'on ne peut dépasser du fait de la haute fréquence du balayage — 455 lignes — qui occuperait sur une longueur d'ondes plus élevée une bande beaucoup trop large d'ondes et brouillerait les émissions habi- tuelles de radio. Le défaut de cette petite longueur d'onde, c'est que sa portée ne dépasse guère la portée visuelle. Emises du sommet de la Tour Eiffel, les ondes ne pourront être reçues que dans un rayon de 80 kilomètres. Actuellement, les transmissions que nous avons vues se font uniquement par câble au studio du Pavillon de la Badio. L'émetteur est très près du récepteur, et il n'y a pas de transmission par onde. Cela explique sans doute la belle qualité des images que nous avons vues : nous pour- rons seulement juger réellement les résul- tats que lorsque les transmissions se feront par sans-fil. Devant ces résultats, on se préoccupe déjà — et avec raison — de la concurrence possible de la télévision pour le cinéma. Pierre Autre. | RAIMU - FERNANDEL j | et JULES BERRY dans § Iles ROIS dd SPORT I = Mite en Scène de Pierre COLOMBIE R = Rouben Mamoulian, David Sarnoff, A, Giannini, J.-S. Hummel et Jacques Théry sont arrivés de New-York à bord du « Normandie » Le magnifique paquebot de la French Line «Normandie», qui vient de battre un nouveau record, est arrivé lundi dernier au Havre ayant à bord plusieurs personnalités importantes de l'industrie cinématographi- que américaine : David Sarnoff, président de la Badio Corporation of America (B.C.A), et de la National Broadcasting Company (N,B.C); J.-S. Hummel, directeur général pour l'étranger de Warner Bros; le metteur en scène Rouben Mamoulian; Jacques Théry, auteur français, scénariste chez Columbia Pictures à Hollywood; Atti- lio H. Giannini, président de la Bank of America et des United Artists. Avaient dé- barqué à Southampton, pour se rendre à Londres: le metteur en scène King Vidor, James Fitzpatrick, l'auteur de films docu- mentaires; Michael Balcon, l'ancien direc- teur de Production de Gaumont-British, maintenant en charge de la production bri- tannique M.-G.-M. — P. A. Royan aura-HI ses Studios? Nous apprenons à l'instant que M. Cousinet, directeur d'une importante maison de location, ainsi que de nombreu- ses salles dans notre Sud-Ouest; adminis- trateur du Casino municipal de Royan, vient de soumettre au conseil d'adminis- tration de la Société des Casinos un proiet de transformations de l'immense bâtiment des magasins des décors en studios de films. Ce projet est réalisable dans un dé- lai rapide. S'il est accepté, il permettrait de revaloriser un actif important de la Société des Casinos et de doter « La Cote de Beauté » de studios parmi les plus modernes de France. Gérard COUMAU. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIINE#^BM£PHIE cxxxxxxxixxxxxxxxxxxxxx: ANACLARA qui vient de faire une création des plus vivante dans L'Escadrille, est une des vedettes d ; Musique de Chambre. DERNIÈRE HEURE NOUVELLES DE VENISE Mardi 10 août, à 17 heures, a eu lieu à Venise (Lido) la séance d'inaugura- tion du V" Festival International d'Art Cinématographique. Cette cérémonie s'est déroulée sous la présidence de son Excellence Dino Alfieri, Ministre de la Culture populaire dans la grande salle de projection (1.300 places) du magni- fique bâtiment nouvellement édifié par la direction du Festival. La Chambre Internationale du Film était représentée par son président, as- sisté de MM. Roncoroni, Ordynsky, Ha- vel, vice-présidents et de M. Marcel Aboucaya, directeur de la C. I. F. A la suite des discours prononcés en présence d'un millier d'invités, par son Excellence le Comte Volpi, président du Festival, et par M. Georges Lourau, pré- sident de la C. I. F., son Excellence Dino Alfieri proclama solennellement l'ouver- ture du Festival. Au cours de son allocution, le prési- dent de la C. I. F. a exprimé les félicita- tions et les remerciements de son asso- ciation aux ministres italiens, au direc- teur général, Luigi Freddi et aux orga- nisateurs du Festival, MM. le comte Volpi, Maraini et Ottavio Croze. Il a ensuite exprimé le désir d'une col- laboration plus intime de la C. I. F. avec Venise. Le soir, à l'hôtel Excelsior, un grand dîner a été offert par le président de la C. I. F. en l'honneur de son Excellence Dino Alfieri. | RAIMU - FERNANDEL j | et JULES BERRY dans j (les ROIS du SPORT! Mite en Scène de Pierre COLOMBIER = L'EXPOSITION DE VENISE EST OUVERTE Le choix de nos champions peut être discuté mais ils doivent se classer brillamment La Ve Exposition Internationale d'Art Ci- nématographique vient de s'ouvrir à Ve- nise; les séances de projections ont com- mencé le 10 août, sur la terrasse réservée, proche de l'hôtel Excelsior du Lido. Jus- qu'au 3 septembre, les meilleures produc- tions des deux mondes vont se succéder. Venise cette année, et le Lido, sont fort courus; la présence du duc de Windsor, ci- devant Edouard VIII, consacre, sur le plan mondain, le rapprochement politique qui s'accomplit entre l'Italie et la Grande-Bre- tagne, et signilie le retour des sujets britan- niques vers les lieux de séjour de l'Italie, qu'ils avaient à peu près désertés depuis la campagne d'Abyssinie. Les « hautes per- sonnalités » ne manqueront pas, cette an- née encore, pour relever le ton mondain et artistique de la grande manifestation véni- tienne, et l'on annonce déjà, pour telle ou telle soirée «nationale», l'arrivée de per- sonnages notoires ou illustres. LA LISTE FRANÇAISE La France sera représentée sur l'écran du Lido par cinq grands films et seulement trois « premières parties ». Ce sont : Le Messager, de H. Rouleau, avec Gaby Morlay, Jean Gabin, J.-P. Aumont; Un Carnet de Bal, de Julien Duvivier, avec Harry Baur, Raimu, Louis Jouvet, Ma- rie Bell, Françoise Rosay; La Grande Illusion, de Jean Renoir, avec J. Gabin, Eric von Stroheim, Fresnay, Dita Parlo; Hélène, de Jean Benoît-Lévy, avec Made- leine Renaud, Le Vigan, Constant Rémy, J.-L. Barrault; Les Perles de la Couronne, de Sacha Gui- try, avec Sacha Guitry, Mlle J. Delubac, C. Sorel, Raimu, Signoret... Ainsi que Marin Marie seul sur l'Atlanti- que, Symphonie graphique (M. Cloche), d'Atlantic Film, et Atlantique Sud, le beau reportage de M. Forestier, sur la liaison aérienne France-Argentine-Chili (G.F.F.A.). LE COMITE D'ACTION ARTISTIQUE Cette sélection peut paraître un peu brève; la France, aux termes du règlement, pouvait envoyer huit films; quatre inédits et quatre déjà édités; elle n'a pas usé de la plénitude de cette possibilité. Comme les années précédentes, le Comité d'Action Artistique s'est réuni pour établir, à titre consultatif, la liste des films qui doit être présentée au Ministre de l'Educa- tion nationale, lequel prononce le choix. Le Comité a siégé, cette fois, sous la prési- dence de M. A. Sarraut, Ministre d'Etat, qui en avait été nommé président après le dé- cès de M. de Jouvenel; M. A. Sarraut a tenu à assister aux séances, marquant ainsi l'in- térêt qu'il attache à une participation effi- cace de la France à la manifestation ita- lienne, devenue, on réalité, une manifesta- tion mondiale d'art cinématographique. Les films, en outre, à Venise même, pas- sent devant une commission d'admission, qui les agrée définitivement; puis ils sont répartis entre se; nces d'après-midi, séances du soir et soiré s de galas nationaux. II fallait d'abord" déblayer; le Comité forma une sous-commission qui se chargea de voir les films, de procéder à une pre- mière éliminauon. Dans bien des cas, il tahut que ia sous-commission se rende à la salle de vision F. I. F. beaucoup de fiims écant encore inachevés. La sous-com- nussion réserva dix films; le Comité n'en retint finalement que quatre, dont la liste fut présentée au Ministre et adoptée par lui. ELIMINATOIRES Comme à l'ordinaire, les fiims de « théâ- tre a l'écran » se sont trouve écartes en raison ue leur trop abondant dialogue d une part, et, u'autre pari, uu reproche qui leur est lait couramment à l'étranger de netre pas suliisamment « du cinéma ». Egalement un certain nombre de films se sont trouvés écartes par le caractère sca- breux de ieur sujet, ou certaines vulgarités ou grossièretés du dialogue, ou des situa- tions douteuses introduites çà et la comme un piment... il est inutile, ici, de mention- ner des titres : chacun peut dresser la liste de ces films proscrits. En outre, cette fois, le Comité s'est trouvé devant un problème, sinon nouveau, mais qui n'avait jamais atteint pareille ampleur : c'est celui des films d'atmosphère étran- gère, et notamment russe. C'est pourquoi ont été écartés des filins, souvent très estimables — et qui, au point de vue de la technique offrent parfois des moments de réussite incontestable — tels que Troïka, Les Bas-Fonds, Nuits de Feu, Les Nuits Moscovites, La Dame de Pique (de M. Ozep), etc.. Dans le cas du Mensonge de Nina Petrov- na (de M. Tourjansky), une raison, encore, a pesé sur la décision du jury consultatif; ce même sujet a déjà été traité par les Al- lemands, dans un film dont Brigitte Helm avait été la magnifique protagoniste, et il ne semblait pas opportun de se mesurer avec cet ouvrage antérieur, dont beaucoup de personnes ont conservé un souvenir marquant. Ecartés également les films d'espionnage, en dépit des qualités que beaucoup ont su Pourtant, des objections et des polémiques qui naissent en ce moment à leur sujet. Pourtant, des objections et des polémiques, La Grande Illusion a triomphé, pour l'en- semble de ses qualités cinégraphiques ex- ceptionnelles, la valeur humaine de l'in- trigue, la conviction généreuse qui l'anime, la tendance apaisante de son esprit. Réservé ou interdit en Italie comme en Allemagne, et en plusieurs autres pays, reçu chaleureu- sement ailleurs, il sera curieux de voir quel accueil sera fait au dernier ouvrage de M. Jean Renoir par le public internatio- nal — et italien — des soirées de l'Exposi- tion, public si souvent agité et (en ce qui | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | |les ROIS do SPORT | = Mise en Scène de Pierre COLOMBIF.R = ►♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ concerne les Italiens) volontiers frondeur, prompt autant à acclamer qu'à siffler... M. Léon Poirier, trop sensible, semble-t- il, à ce qu'il a injustement considéré, l'an passé, comme un échec, avec L'Appel du Silence, a renoncé à présenter au Comité son récent film : Sœurs d'Armes. On remarquera aussi l'absence du nom de M. L'Herbier. La Citadelle du Silence, encore au montage, sera peut être agréée et présentée, en dernière heure, à Venise même, directement au Comité d'admission. ABSENCE DU FILM SCIENTIFIQUE FRANÇAIS Le choix des trois films de première partie ne peut être l'objet que d'une seule remar- que : il est bien court. L'art français du documentaire, du reportage filmé, sera très bien représenté par ces trois films remar- quables. Pourtant nous manifestons, cette année encore, le vif regret que la produc- tion française de films scientifiques et de films éducatifs ne soit point admise. Il s'agit là d'une branche essentielle du ciné- ma. Nous persistons à penser que des films tels que La Formation de l'Ecorce terres- tre, de M. Jean Painlevé, ou l'enregistre- ment de L'Eclipsé totale de Soleil du 19 Juin 1936, enregistrée à Beloretchevskaïa (Caucase), par M. Leclerc; un film d'ûltra- microcinéma, tel celui que l'illustre Doc- teur Comandon, vient de consacrer à cer- taines propriétés du Phosphore et qui en- registre, probablement pour la première fois, les mouvements browniens; peut-être le nouveau film de M. Jean Painlevé sur la Quatrième Dimension, réalisé pour la Section de Mathématique du Palais de la Découverte de l'Exposition de Paris 1937, d'après un scénario du professeur Saint-La- giie, ou tels films de M. Jean Brérault pour l'enseignement primaire (Les Leviers, par exemple, ou Le Principe d'Archimède) ou de M. Marc Cantagrel pour les enseigne- ments techniques, professionnels ou indus- triels... auraient mérité de figurer dans une sélection de la production cinématographi- que française. Pierre Michaut. CINE RAPHIE rYXTXTXXÏXYXXXXXXXXXXXXl SE | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | (les ROIS du SPORT | Miie en Scène de Pierre COLOMBIER = ni? Voici RAIMU, le grand RAI7.U qui a campé un Gribouille formidable. " Gribouille" qui a remporté un triomphe formidable lors de sa présentation et dont la sortie qui aura lieu en septembre, est attendu avec impatience par le grand public. C'est une production André Daven, mise en scène par Marc Allégret d'après un dialogue de Marcel Achard et distribué par l'Alliance Cinématographique Européenne. ■ Georges Rigaud, qui vient d'arriver à Hollywood, où un contrat d'un an le lie à la Paramount, tournera en septembre le film Minuit, avec Marlène Dietrich. Sous-titres en routes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 et 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'Importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. Six Records battus • Après une exclusivité sensationnelle au Mangnan, le plus grand succès de Sacha Guitry, Les Perles de la Couronne quitte les Champs-Elysées pour être projeté sur les Boulevards, à l'Impérial. Cette production exceptionnelle a battu tous les records du Marignan et détient maintenant six magnifiques records : Record de durée : 13 semaines, détenu précédemment par la Kermesse Héroïque, 9 semaines. Record du plus grand nombre d'entrées: 156.081. Record de la plus forte recette générale. Record de la plus forte recette de la pre- mière semaine. Record de la plus forte recette de la deuxième semaine. Record de la plus forte recette journa- lière. Il est hors de doute qu'à l'Impérial il poursuivra sa brillante carrière, pour le plus grand plaisir des nombreux spectateurs qui ne manqueront pas d'aller l'y applau- dir. _ u ^_ ( m T£f LEPLUSANGO SUJET D'ACTUALITE "C'est notre devoir decerfjî impossible, par^yH^jïrr moyens honorables, tou nouvelle jj^§&0^ part nous. " ^RQiëKf5VEl.T CELUI TRAITE PAR ABEL GANCE DANS . J'ACCUSE VICTOR FRANCEN DANS u™ o-ABEL GANCE t UNE TRAGÉDIE DES TEMPS MODERNES AVEC L I N E N 0 R 0 JEAN MAX ET RENÉE DEVILLERS Directeur de production JEAN ROSSI CUN D'ENTRE DUS QUI SE JOUE DANS "J'ACCUSE' 'ente pour l'Étranger : RAN SAT-FI LM S 9, rue de Marignan » A R | S «o/P» Distributeurs ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIlMÉf^^RAPHIE « FR^EpBSlSE 13 ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦ POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. LA GRANDE PITIE DES CINEMAS ALGÉRIENS Un Appel du Groupement des Exploitants du Syndicat Commercial d'Alger aux Délégations tinancières M. Raoul Messerschitt ému par les do- léances ues directeurs de cinéma du dé- partement d'Alger a enumére, dans un ar- ticle paru dans Lu Dépêche algérienne, la liste impressionnante des charges lis calés qui écrasent l'exploitation algéroise. Nous publions ci-dessous quelques pas- sages de son article et sommes entièrement de l'avis de l'auteur quand il réclame le se- cours des pouvoirs publics et, en particu- lier, des Délégations financières pour cette industrie dont le pouvoir de diliusion esl plus utile encore en Algérie que dans la métropole. « Le cinéma résistera-l-il longtemps en- core à ce tir savamment réglé et abondam- ment nourri? Le public en jugera lui- même par les éléments, forcément simpli- iiés, de ce problème, que nous allons met- tre sous ses yeux. Et d'abord le chapitre des taxes. Il y a, en premier lieu, la taxe d'Etat, instituée pendant les hostilités au proiit des œuvres de la grande guerre et qui, injuste- ment, a survécu à celle-ci. Son quantum, plus lourd en Algérie qu'en France, atteint 9 p. 100 des recettes. Il y a ensuite la taxe municipale dont l'incidence est également plus sensible que dans la Métropole. Il y a enfin le droit des pauvres, dont le taux est uniformément de 10 pour cent. Ces trois taxes, à elles seules, absorbent ensemble jusqu'à 24 p. 100 des recettes, étant entendu qu'il s'agit des recettes bru- L'EXPLOITATION NORD-AFRICAINE EN FACE DES NOUVELLES LOIS SOCIALES Un différend collectif du travail survenu le 15 juin 1937 entre les Cinémas Seiber- ras de Tunis et le Syndicat général des Em- ployés de Tunis (section spectacles) a été soumis à l'arbitrage de M" Bessis et de M* Pernet qui ont rendu une sentence arbi- trale commune d'après laquelle les condi- tions de travail et de salaires prévues par la convention collective du 19 avril 1937 sont applicables à toutes les entreprises de spec- tacles de Tunis et doivent être respectées dans toutes leurs clauses par les Etablisse- ments Soiberras, que ladite convention soit ou non sigi.éc par eux. | RAIMU - FERNANDEL j | et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT 1 = Miie en Scène de Pierre COLOMB1FP = tes. C'est-à-dire que, lorsque une recette exiguë n'arrive pas à couvrir les frais en- gages, les taxes, perçues quand même, creu- sent un peu plus le deiicit de l'exploitant. On voudra bien noter que ces charges fiscales sont particulières aux spectacles cinématographiques pour qui elles consti- tuent un handicap d'autant plus lourd qu'elles s'ajoutent a toutes celles qui attei- gnent les autres industries, comme les im- pôts cédulaires et la taxe à la production. Outre ces impositions qui écrasent, véri- tablement, on le voit, les exploitants, ceux- ci ont à supporter d'autres dîmes singu- lières. Sait-on, par exemple, que la musique des iilms parlants sonorisés dans une pellicule, louée ou achetée à prix d'or, acquitte, en sus, des droits d'auteurs comme si elle était exécutée au cours d'une audition sympho- nique; que le représentant de la Société des Auteurs a droit à la délivrance gratuite d'un certain nombre des meilleures places, qu'il revend pour son propre compte? Je n'en finirais plus d'énumérer les tri- buts de toutes sortes payés par le direc- teur d'une salle, qui doit même acquitter les frais des postes de police et de sapeurs- pompiers, dont les services sont gratuits pour tout autre que lui. Il y a donc là une situation très grave et qui met en péril une grande industrie dont la débâcle serait la ruine de milliers de travailleurs. » Bref, si l'on veut élever le débat jus- qu'au plan national où l'intérêt algérien rejoint l'intérêt français, on ne man- quera pas d'observer que la charge écra- sante des frais généraux obligera les exploitants à faire un appel de plus en plus important à la production étrangère. Paul Saffar. | RAIMU - FERNANDEL j | et JULES BERRY dans § Iles ROIS du SPORT | = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = Les exploitants oranais se sont réunis récemment sous U présidence de M. Teumu. directeur du circuit Seiberras d'Oran. a l'effet de constituer un sous-comité d'Oranie du Syndicat Commercial Algérien. (Exploi- tants cite cinémas et de music-halls, 40" groupe.) Semblable initiative va être très prochai- nement réalisée pour le département de Constantine. CHANGEMENT DE PROGRAMME A PARIS Ainsi qu'il en a été décidé, le chan- gement de programme s'est fait, cette semaine, le mercredi 11 août. Cepen- dant, les salles de circuit conservent le jeudi tant que les journaux d'actuali- tés ne seront pas livrés les mercredis. Avenue de Saint-Mandé se construit le " Courteline " Une nouvelle salle de 1.000 places est en construction au 78 de l'Avenue de Saint- Mandé, en face du débouché de la rue du Rendez-Vous. M. et Mme Devilleneuve, les propriétaires-directeurs, comptent faire l'ouverture au milieu d'octobre. Projec- teurs Ernemann, fauteuils Martin Peybert, le «Courteline», ainsi nommé parce qu'il est proche de la maison qu'habita le spiri- tuel écrivain, sera aménagé, chauffé et ven- tilé de la façon la plus moderne. 14 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+ NANCY Quelques Salles ont changé leur Jour de Programmation Depuis quelques semaines, l'Empire, le Pathe, le Palace et le Caméo ont modifié leur jour de programmation qui débute actuellement le jeudi, en attendant qu'une date fixe soit définitivement adoptée (on parle du mercredi, comme à Paris). Le Ma- jestic n'a pas «bougé», car, depuis long- temps, le jeudi représente son jour de chan- gement. Quant à l'Eden, il maintient, jusqu'à nouvel ordre, le vendredi, ainsi que l'Olym- pia. On se demande comment le public va s'y retrouver ? Il ne faut pas l'oublier, lui et sa dose d'habitude, dans ce problème. qui n'est cependant pas si délicat que l'éven- tuelle augmentation du prix des places. L'Empire clôture pour diverses améliora- tions... Le Pathé, avec ses nouveaux et beaux fauteuils, fait déjà un meilleur « sourire » au moderne... L'Eden va certainement suivre le même exemple... Le Caméo, sous le contrôle d'une nou- velle direction, à laquelle nous souhaitons nos vœux de pleine réussite, a subi d'heu- reuses transformations. La présence constante du beau temps re- présente une absence, également constante, des spectateurs. Puis les vacances détermi- nent un calme à peu près général... En pre- mière vision, de très rares bons films, ci- tons cependant : Puits en Flammes, Soupe au Lait (qui travailla), Le Baron Grégor à l'Eden; Cinderella au Majestic (cette salle, contrairement aux autres années, présenta à nouveau plusieurs films passés) : Le Fauve, Rembrandt. Au Pathé, à l'Empire: Mayerling, mais trop nombreuses furent les reprises pour que nous les citions ; choix judicieux; pas un seul « simple » programme (une erreur : deux grands films avec la même artiste). Enfin, pourquoi oublier à jamais des films comme : Back Street, David Golder, Poil de PIZELLA s'est tué dans un Accident d'Auto Le sympathique Pizella, dont tous les amis appréciaient la bonne humeur et dont le public aimait la voix charmante, a trouvé la mort dans un terrible accident. Alors qu'il roulait vers Deauville, condui- sant lui-même sa voiture, l'auto fit une em- bardée après la traversée d'un caniveau et vint s'écraser contre un arbre. L'artiste fut tué sur le coup tandis que les deux autres personnes qui l'accompagnaient étaient griè- vement blessées. Pizella n'avait que quarante ans. D'ori- gine napolitaine, il avait débuté sur la scène du Casino de Paris, voilà une dou- zaine d'années, en compagnie de son ami Maurice Chevalier. Depuis, il avait obtenu de fréquents succès, que ce soit dans l'opé- rette ou dans le tour de chant. Le cinéma avait utilisé avec succès les nombreux dons de Pizella. L'an dernier, il avait tourné, à Berlin, des rôles très impor- tant dans la Souris bleue, Les Deux Favo- ris, La Peau d'un Autre. Sa gaieté, son entrain séduisirent tous ceux qui virent ces films. La mort de Pizella atteint profondément ses nombreux camarades. Aimé de tous, il ne comptait que des sympathies et ne laisse que des regrets, ^lllliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinu: | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | Iles ROIS w SPORT | = Mise en Scène de Pierre COLOMBIFP = Illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllillllllllllllllllllllllllllllllllllliillllli Carotte, etc., et aussi d'autres que Nancy ignore ? No Man's Land, Notre Pain quoti- dien. La liste est plus longue et intéressante! M. J. Relier. LE CLOWN ET L'AMBASSADEUR (Yves Mirande) Francia-Films, 14. Rue Marignan, Elysées 87-77 Attention à l'Incendie . .Si vous n'avez pas de lampe de ca- drage... Une lampe de cadrage n'est pas un luxe superflu sur un projecteur. C'est au contraire un dispositif de sécurité con- tre l'incendie et, à ce titre, devrait être obligatoire sur tous les projecteurs. Pour cadrer correctement son film dans l'appareil de projection, l'opérateur n'ayant pas de lampe de cadrage est obligé d'éclairer la petite fenêtre de pro- jection. Dans certains cas, une balladeuse, ac- crochée tant bien que mal derrière cette petite fenêtre remplira cet office. Or, une balladeuse ne peut pas toujours être neuve, et la lampe n'est pas ou est peu protégée par une armature la mettant à l'abri des chocs. Le fil, après avoir traîné est usé, l'isolant, trop faible, se laisse percer par des petits fils cassés à l'inté- rieur de la gaine. Risques constants d'ac- cident ou de court-circuits à proximité de la bande. Dans d'autres cas l'opérateur, pour ca- drer, allume l'arc, et soulève un peu le volet à main de la lanterne et tout à fait le volet de sécurité du projecteur... Ou encore, ouvre tout à fait le volet à main de la lanterne et un peu... ou trop, le volet de sécurité. Le film risque de s'enflammer à tous moments. L'Opérateur. Façade du Cinéma Royal de Biarritz (Salle Siritsky) pour L'Escadron blanc ■ Oran compte depuis peu une nouvelle agence de distribution de films : « Algéria Films ». ■ .1/. Vallet, directeur des Etablissements Seiberras pour le Maroc, vient d'être atta- ché à la direction générale de ces établis- sements à Alger. Il conserve cependant l'ins- pection des salles marocaines de ce circuit. M. Leroux, venant de Tunisie, où il appar- tenait à la même firme, le remplace à Ca- sablanca. — P. S. |IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII1IIIIIIIIIIIIII1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH^ | RAIMU - FERNANDEL | et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT) Mite en Scène de Pierre COLOMBIER =— i »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE 15 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Mademoiselle ma Mère Comédie (A) Origine : Française. Auteur : Louis Vemeu.il. Réalisation : Henri Decoin. Adapt. cinémat. : Jean Boyer. Dialogues : Louis Verneuil. Prises de vues : L. H. Burel. Décors : Jacques Krauss. Montage : Marguerite Beaugé. Musique : Van Parys. Direct, de prod.: Arys Nissotti. Studios : Tobis (Epinay). Enregistrement : Tobis Klang- film. Interprétation : Danielle Dar- rieux, Pierre Brasseur, Aler- me, Robert Amoux, Larquey, Pasquali, Marcel Simon, Christiane Isola, Gilberte Gé- niat, Andrée Poldy. Production : Réqina. Edition : Films sonores Tobis. CARACTERE DU FILM. — On retrouve dans cette adap- tation cinématographique de la comédie de Louis Verneuil du même nom tous les élé- ments oui en firent le succès au théâtre. Mademoiselle ma Mère est un film très amu- sant, basé sur une idée origi- nale, qui vaut par son suiet, par la qualité de ses dialo- gues, spirituels et légers, sans aucune vulgarité, et par son interprétation, avec en tête Danielle Darrieux. Made- moiselle ma Mère, c'est une jeune fille un peu fantasque oui a épousé — en mariage blanc — un vieux monsieur veuf, Ieauel a déià un fils de 25 ans. Belle-mère et beau- fils tombent amoureux, et le mariage blanc sera annulé pour faire place à un vrai ma- riage entre les deux ieunes gens... Si l'exposition du su- iet est un peu longue, toute la suite se passe très rapide- ment : les personnages sont bien typés, et, sans être d'une aua'ité cinématogra- phiaue exceptionnelle, ce film constitue, sans aucun doute, une agréable distraction, et doit plaire à tous les publics. L'exploitation en sera facile avec les noms de Louis Ver- neuil, auteur connu, et des interprètes : Danielle Dar- rieux, Piere Brasseur, Aler- me et Larauey. SCENARIO. — Jacqueline Vignot (Danielle Darrieux), jeune fille ultra-moderne, et quelque peu fantasque, refuse d'épouser le quatorzième fiancé que lui propose son père (Mar- cel Simon). Pour avoir la paix, elle propose le mariage au pre- mier venu. Ce premier venu n'est autre qu'Albert Letournel (Alerme), riche veuf, dont le fils Georaes (Pierre Brasseur), àqé de 25 ans, termine ses étu- des de médecine. Georges ne voit pas d'un bon œil le ma- riage de son père avec cette pe- tite « folle ». En réalité, Jac- queline n'a pas voulu entendre parler d'autre chose que d'un mariage blanc, et, malgré Unî- tes les supplications de M. Le- tournel, elle refuse de devenir réellement sa femme. Elle passe sa vie à s'amuser, à sortir avec un jeune fêtard, Julien Moreuil (Robert Amoux), ami de son mari, et à courir les boites avec des gigolos. L'inconduite de sa belle-mère déplait à Georges qui n'entend pas que le nom qu'il porte soit ainsi ridiculisé. Il la fait suivre par un détective, et veut l'empêcher de sortir. Fu- rieuse, Jacqueline lui annonce qu'elle trompera son mari avec le premier imbécile venu. Ce- lui-ci ne peut être que Moreuil, et, en effet, Georges rejoint Jac- queline et celui-ci dans un ca- binet privé d'une auberge de banlieue. Rien « ne s'est pas- sé » : i7 met Moreuil à la porte, et veut faire la morale à Jac- queline; celle-ci, un peu grise, lui saute au cou : et les deux jeunes gens s'aperçoivent qu'ils s'aiment. Quelle situation! Mais Jacqueline lui avoue que son mariage était un mariage blanc: il sera annulé en cour de Rome, et « Mademoiselle ma Mère épousera son beau-fils ». TECHNIQUE. — Henri De- coin, dont c'est le premier film, a consciencieusement mis en scène cette comédie dont il a scrupuleusement suivi les gran- des lignes, mais à laquelle il a donné «de l'air», par des scè- nes d'extérieurs en rade de Monte-Carlo, et par des décors nombreux et variés. Il y a quel- ques bonnes idées cinématogra- phiques comme les photos qui s'animent pour faire revivre les scènes d'inconduite de « Made- moiselle ma Mère ». Début un peu long, mais en- suite rythme nerveux et mon- tage bien fait. Le film est vi- vant et assez bien composé. Belle photographie. INTERPRETATION. — Da- nielle Darrieux nous a profon- dément déçus dans toutes les scènes du début : elle force son jeu, crie, remue et est très aga- çante. Veut-elle jouer à la grande vedette arrivée? Ce se- rait dommage, car Danielle a bien du talent, et elle le prouve dans la seconde moitié du film, où, dans les scènes sentimenta- les avec Pierre Brasseur, nous retrouvons en elle la sensible rt délicate actrice que nous révéla Mayerling. Pierre Brasseur est excellent, plein de sensibilité, d'humour et de tact : Alerme, Larquey, Robert Arnoux, sont parfaits dans les autres rôles. — o. — L'Amour en Première Page Comédie doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Tay Garnett. Interprétation: Loretta Young, Don Ameche, Tyrone Power, Slim Summerville. Dial. franc. : Jacques Monteux. Production : Fox Film. Edition : Fox-Europa. L'Amour en Première Paye appartient à la série de ces charmantes comédies améri- caines pleines d'humour, de rythme et d'entrain que l'on voit depuis quelques années avec un plaisir toujours nou- veau. Et pourtant, le scénario de ces films ne varie guère : il s'agit toujours de deux jeunes gens de sexe différent qui ne peuvent pas se sentir dans les premiers mètres et qui finissent par tomber dans les bras l'un de l'autre à la fin de la bande. Ici le jeune homme est un jour- naliste qui réussit à prendre, par; surprise, l'interview d'une ravis- sante jeune millionnaire. Pour se venger, la jeune fille fait an- noncer, dans tous les journaux, son prochain mariage avec le jeune reporter qui devient, mal- gré lui, l'homme du jour. Et, après bien des péripéties, cela se termine, comme prévu, par un long baiser photogénique entre Loretta Young, qui est la charmante et insupportable ieune millionnaire et Tvronc Power, qui incarne le sympa- thique journaliste. Don Amèche dans un rôle de rédacteur en chef irascible, au coup de poing facile, et Slim Summerville, co- casse juge de paix, donnent la réplique aux deux principaux interprètes. -- v. — Le Député de la Baltique Drame parlé en russe (G) Origine : U. R. S. S. Réalisation : Sarkhi et Khei- fitz. Studios : en Russie. Production : Lenfilm. Edition : 0. C. I. Une production soviétique d'une grande classe, telle se présente à nous cette bande réa- lisée avec le maximum de sin- cérité et jouée avec non moins de sincérité par une troupe d'artistes remarquables en tête desquels on applaudira surtout l'acteur chargé du soin de faire revivre devant nous le savant Polejaiev, élu député de la Bal- tique par les marins de la Ré- volution de 1917. Evidemment, Le Député de la Baltique est avant tout un film de propagande soviétique, mais c'est aussi un film qui compte du point de vue strictement ci- néma. Et cela ne peut manquer d'intéresser bien des specta- teurs, en dehors de toute consi- dération politique. Il y a dans ce film de nombreuses scènes remarquables comme la con- férence du savant aux matelots, son discours lorsqu'il vient d'être élu député, ainsi que tous les épisodes de rue traités avec force et vigueur. La technique est excellente et se fait surtout remarquer par sa précision. Quant à la photographie, elle est de tout premier ordre, comme est également de tout premier ordre l'interprétation tout entière, où chacun joue avec une flamme et une foi qui ne se démentent pas un seul instant. — v. — Une attitude étrange de Pierre Blanchar dans un Carnet de Bal 16 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE On annonce ■ LA PLUS BELLE FILLE DU MONDE NE PEUT DON- NER QUE CE QU'ELLE A. — Dans le courant de ce mois, Di- mitri Kirsanoff entreprendra la réalisation de ce film pour la Société Le Trident. Il travaille activement, en ce moment, au découpage de son scénario. ■ BALTHAZAR. — C'est dans le midi que sera donné, en sep- tembre, le premier tour de ma- nivelle de cette production dont le réalisateur est Pierre Co- lombier. Jules Berry incar- nera la pittoresque figure du banquier Balthazar. H VOLPONE. - Les prises de vues de VOLPONE ou LE RENARD, la pièce la plus ex- traordinaire de Ben Johnson, commenceront le 28 septembre. Production Ile de France Films. M LE CLOWN ET L'AMBAS- SADEUR. - Yves Mirande a été chargé par Francia Film de la réalisation de cette produc- tion toute de gaieté, d'émotion et de charme. ■ UN DRAME A SHANGHAI {d'après SHANGHAI - CHAM- BARD ET C°). — P.-O. Gilbert a quitté Paris pour l'Autriche. Là, dans la propriété du célè- bre metteur en scène G.-W. Pabst, « Funflurm », auteur et réalisateur terminent le scénario du film. Pierre Fresnay a été pressenti pour en interpréter un des rôles principaux. ï LA CHANSON DE VENUS. — C'est le 1er septembre que Walter Kapps donnera le pre- mier tour de manivelle de ce film de jeunesse et d'aventures, qui sera distribué par Vicres Films. M LE DIABLE DE LA SIBE- RIE. — Les Productions Max Glass se proposent de réaliser cette œuvre d'Alfred Neumann, auteur du PATRIOTE, sur le troublant personnage russe, Ras- poutine. COPYBOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures A TABARIN ON TOURNE TITIN DES MARTIGUES En pleine canicule, sous la chaleur accablante accrue par les projecteurs, René Pujol tourne au bal Tabarin des scènes pour son film 77- tin des Martigues. Grande figuration : public en tenue de soirée, jolies femmes, applaudissent Ali- bert qui chante, tandis que les girls dansent autour de lui. Trois caméras enregis- trent plusieurs fois la scène... Paillette Dubost, partenaire de Alibert, attend, vêtue d'un petit maillot, que son tour vienne de tourner. Vincent Scotto qui écrivit la musique de ce film donne des instructions à l'orchestre YVal Lewis qui joue, mais dans le « vide », car le son : musique et chanson, sera enregistré en auditorium. Rappelons qu'en plus de Alibert et de Paillette Du- bost, la distribution de ce film comprend Larquey, Rel- lys (un comique marseillais qui sera une révélation nous confie l'ami Drouth), Suzan- ne Dehelly, Jim Gérald, re- venu enfin d'Angleterre, Ai mos, Marguerite Pierry, My- no Burney, Louvigny et René Sarvil. Ce sera un grand film gai, plein de mouvement et de bonne humeur... de la bonne humeur marseillaise! Liam O'Flaherty, l'auteur du Puritain, dont Jeff Musso vient d terminer la réalisation Nice (G.F.F.A.) On monte les décors des PI- RATES DU RAIL, dont les pri- ses de vues en studio commen- ceront la semaine prochaine. R/\PHIE SE ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦( Le Travail Ai Epinay LE COURRIER DE LYON. — Maurice Lehmann, produc- teur du film, assisté de Claude Autant-Lara, dirige les prises de vues. La distribution étince- lante réunit les noms de Dita Parlo, Pierre Blanchar, Dor- ville, Alcover, Jacques Co- peau, Monique Joyce. L'ALIBI. Pierre Chenal tourne les scènes ultimes. On sonorise le documentaire sur l'Ecole Normale Supérieure de René Guy-Grand. Berlin (UFA) GUEULE D'AMOUR, dont les prises de vues sont entièrement terminées, est au montage. Billancourt FORFAITURE. — La réalisa- tion de ce film se poursuit sous la direction de Marcel L'Her- bier, dans de somptueux dé- cors dont Robert Gys est l'au- teur. On tourne la scène du caba- ret chinois avec Jouvet, Ses- sue Hayakawa, Victor Fran- cen, Lise Delamare et Sylvia Bataille. AU TEMPS DES CERISES. — La réalisation de cette pro- duction commencera prochaine- ment pour la société du film LA MARSEILLAISE. Le camion sonore partira dans quelques jours avec J. Renoir et ses interprètes tourner les exté- rieurs de LA MARSEILLAISE. Au montage, LES ROIS DU SPORT. — Le dernier tour de manivelle a été donné en exté- rieurs à l'Etoile et à la Con- corde. Un Coup de Feu au Théâtre de Saint - Pétersbourg Grande assemblée à l'Opéra de Saint-Pétersbourg, craquant sous les uniformes et les robes endiamantées. Un grand virtuose: Toukachevsky, va exécuter la fameuse Sonate à Kreutzer de Ludwig van Beethoven. Dans la foule serrée et enthousiaste un homme arrive, monte au balcon. Ses yeux hagards, son visage convulsé témoignent de sa folie passagère. Il tire un pistolet, vise au loin, vers la scène illuminée où le virtuose tire de son violon des sons admirables. Et le coup claque plongeant la foule dans une panique indes- criptible. Le violon a été brisé par la balle, le violoniste indemne, très beau sous sa pâleur regarde l'homme qui vient d'essayer de le tuer. Et de l'orchestre on se désigne le meur- trier qui a raté son crime, le pauvre mari jaloux, cet ardent et mélancolique Poznydcheff, qui croit sa femme coupable d'aduL tère et a voulu châtier celui par qui il souffrait l'enfer. Jean Dréville, calmement, posément, avec la collaboration de son dévoué assistant Robert Paul, dirige cette importante scène qui sera tournée en deux fois: premièrement on tournera la scène du coup de revolver et du violon brisé par plusieurs plans; deuxièmement, on enregistrera la panique de la foule, les remous causés dans cette élégante assistance par ce scan- daleux attentat. Cette scène multiple sera l'un des « clous » du grand film Les Nuits Blanches de Saint-Pétersbourg, adaptation du roman de Léon Tolstoï : La Sonate à Kreutzer. Les protagonistes du film sont la pathétique Gaby Morlay (Hélène Poznydcheff), Jean Yonnel (Poznydcheff), Pierre Renoir (Voronsky), Jacques Erwin (Toukachevsky), Edmonde Guy (Sot nia), ainsi qu'Any Rozanne et André Bervil. Les opérateurs sont Michel Kelber, assisté d'Agostini. Locakoff a brossé les décors avec PiménofF. La musique est d'Adolphe Borchard, et l'on en- tendra plusieurs morceaux de Beethoven, notamment la Sonate à Kreutzer. Neuilly UN DEJEUNER DE SOLEIL. — La réalisation se continue dans les ravissants décors d'Eaubonne. Gaby Morlay et Jules Berry rivalisent d'en- train et de spontanéité. Les ré- pliques jaillissent avec un na- turel et une vérité étonnants. Les noms de Jacques Baumer et de Josseline Gaël sont ve- nus s'ajouter à la distribution. SM.aurent du Var LE CHANTEUR DE MINUIT. — Léo Joannon, termine les extérieurs de ce film dont la vedette est le chanteur célèbre de la radio, Jean Lumière. Yvette Lebon, Saturnin Fabre, Alerme, Gilbert Gil, Jean Tis- sier, Alida Rouff, Georges Fells, Jacqueline Pacaud, en sont les brillants interprètes. gryTYXIXXXXXIIXXXXIIIXXXrT CINEftf ns les studios 17 RAPHIE rXXTXTXXXXXXXXXXTTTXXTXI SE Joinville LA MORT DU CYGNE — Jean Benoît-Lévy poursuit la réalisation, parmi un essaim de danseuses. Serge Lifar rè- gle les ensembles chorégra- phiques. François rr MAMAN COLIBRI. Jean Dréville tourne d'importantes scènes assisté de Robert Paul. Jean Paqui, du théâtre Dau- nou, vient d'être engagé pour compléter l'interprétation déjà très nombreuse de cette produc- tion. Courbevoie (STUDIO DE LA SEINE) LA FEMME DU BOUT DU MONDE. — La réalisation se poursuit à une cadence régu- lière. Jean Epstein dirige la mise en scène du scénario qu'il a tiré du roman de Alain Ser- dac. ■ • Germaine Rouer, Vanel, Le Vigan, Beauchamps, Phi- lippe Richard et J. Vilmont tournent dans un décor repré- sentant une auberge située sur une île perdue, près du pôle. Les autres interprètes du film sont Jean - Pierre Aumont, Azaïs, Alexandre Rigault. La musique est de Jean Wiener. F rancœur Les prises de vues de CLAU- DINE A L'ECOLE commence- ront ici le 28 août. En extérieurs ■ CLAUDINE A L'ECOLE. — Serge de Poligny poursuit à Chartrettes, la réalisation de CLAUDINE A L'ECOLE, le film que Jacques Constant adapta et dialogua d'après l'œu- vre de Colette. On sait que le rôle de Claudine a été confié à une jeune artiste Blanchette Brunoy. A ses côtés, nous ver- rons Max Dearly — qui incar- nera le père de Claudine avec la fantaisie qu'on lui connaît — puis Pierre Brasseur, Suzet Maïs, Marg,o Lion, Jeanne Fu- sier-Gir, Ketty Pierson, Bo- vério, Léon Larrive, etc. D'im- portantes scènes de nuit sont tournées cette semaine avec le concours d'une nombreuse figu- ration féminine. Willy et Go- reaud sont les opérateurs de CLAUDINE A L'ECOLE, dont la production est dirigée par André Dugès. Les intérieurs sont prévus pour la seconde quinzaine d'août aux studios Pathé, rue Francœnr. La Villelte ETES - VOUS JALOUSE. Henri Chomette poursuit la réalisation dans de jolis dé- cors dessinés par René Re- noux. Suzy Prim, André Lu- guet, Gabrielle Dorziat, Char- pin et Renée Dennsy, sont les interprètes du film. On prépare TAMARA LA COMPLAISANTE que Félix Gandéra viendra tourner ici en septembre. La Garenne LA VIE DES ARTISTES. — Bernard Roland a commencé un documentaire sur les artis- tes dont Henriette Lafond, Henri Conty. notre confrère du Reporter du Studio, Pau- lette Poupart et Jacques Al- lain sont les interprètes. Pro- duction : Spardice. Une scène impressionnante de Double Crime sur la Ligne Maginot. On reconnaît Victor Francen, Vital, Henri Guisol et Albert Weiss. Miarka danse devant le roi des Tziganes Miarka, c'est-à-dire Rama Tahé, danse devant le roi des Tzi- ganes Louigi, soit José Noguéro. Lui la regarde, pâle de désir; il sent monter en lui la griserie de cette danse ardente. Les petits pieds nerveux de la tzigane martellent le sol en cadence. Une musique venue d'on ne sait où guide les pas... Et apparaît l'oncle furieux (Dalio) et voici l'instituteur (Mar- cel Vallée) et le curé (Félix Oudart). Mais l'enchantement des gitans ne cessera pas pour cela, car on apprendra que Louigi est aussi de la race tzigane... et qu'il est même le « Roi » désigné par la Vougne (rôle qu'inter- prète l'admirable Suzanne Després). Roger Legris joue l'Innocent. Il y a une belle petite ourse de quatre ans : Jeannette, qui joue, comme on le pense, un rôle important dans le film; elle est présentée par son dresseur. Miarka la Fille à l'Ourse sera un des plus pittoresques films de la saison. Arthur Honegger a écrit pour lui une partition originale, et les dialogues sont de l'auteur dramatique Fernand Crommelvnck. — L. D. Neuilly (RADIO-CINEMA) Au doublage : ROUTE DE- SERTE, un film de British Pic- tures (version française Radio- Cinéma). Au montage: La version fran- çaise de CAVALERIA. (Doubla- ges Artistiques Français.) ROUTES MOUVANTES, film documentaire sur la navigation intérieure en France. (Produc- tion : Centre de Documentation Technique Radio-Cinéma.) Place Clichy MIARKA LA FILLE A L'OUR- SE. — Jean Choux termine ce film. Rama-Tahé interprète le rôle de Miarka avec une grande et noble sincérité; elle est en- tourée d'une troupe d'excellents artistes. Gilberte Turquan. Courbevoie (PHOTOSONOR) TITIN DES MARTIGUES. — René Pujol a tourné des scè- nes mouvementées au Vel d'Hiy. Dans l'immense hall du Palais des Sports, le champion de catch, Kola Kwariani a livré un combat sans merci à... Jim Gérald. Alibert interprète le pre- mier rôle de ce film; les autres interprètes sont Paulette Du- bost, Larquey, Rellys, Mar- guerite Pierry, etc.. e^eeiSTREMe/v?> FIDÉLIT STUDIOS-PRISE/DE VUE - SYNCHRONISATION 3B-S ET 5, B? D'AURELLE DE PALADINES PARIS.XVII6 TÉL.GALVANI 53-49 18 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE [iiiiiiiimiiTTTiiiiir Die wictiligen Filme des Monats LA GRANDE ILLUSION Régisseur : Jean Renoir. Darsteller : Pierre Fresnay, Jean Gabin, Eric von Stroheim, Carette, Dalio, Dita Parlo. Hersteller : Réalisations d'Art cinémato- graphique. Urauffiihrung : .Marivaux, 15 juni 1937. Dieser sehr schône Film ehrt die Franzôsiche Filmproduktion. Er schildert das Leben franzôsischer Offiziere als Kriegsgefangene in Deutschland, zuerst in einem Lager, dann in einer Festung mit ebensoviel Kunst wie binreissender Drama- tik. Den Film zeiehnet wahrheitsgemàsse und richtige Reobacbtung der Lagertypen aus, ein lebendiger Dialog voll von klugen Eindriicken von diesem Krieg, der fur aile obne Unterschied ein Unglùci ist. Dieser Film ist voll lebendiger und mitreissender Scenen. Die Deutschen, die darin auftreten, sind mit klugem Takt gescbildert. Die Ar- beit des Régisseurs Jean Renoir, der sowohl. Kùnstler wie Mensch mit Herz ist, und seines Mitarbciters Charles Spaak, der ihm das Ruch geschrieben bat, ist ohne Riick- halt zu loben. Aile Darsteller spielen her- vorragend : Pierre Fresnay, Jean Gabin, Dita Parlo, die gliinzend eine deutscbe Biiuerin spielt, und Eric von Stroheim, der den Fes- tungskommandanten darstellt. LA DAME DE PIQUE Régisseur : Fédor Ozep. Darsteller : Pierre Bianchar, André Lu- guet, Madeleine Ozeray, Marguerite Mo- reno, Palau, Abel Jacquin, Roger Legris. Hersteller : General Produktion. Ein wirklich auf das Bild gestellter, hoch- kiinstlerischer Film nacb einer Novelle von Puschkin, die einen jungen hervorragen- den russischen Offizieren Petersburg um 1835 schildert, den seine Spielleidenschaft verriickt macht und entehlrt. Zu der eben- durchpulsten, fantastischen Handlung kom- men herrliche Dekorationen, die ohne Ge- schmaksfehler und bis ins Kleinste russisch sind. Die Handlung wird hervorragend ent- wickelt und ist eindrucksvoll und drama- tisch. Die Darstellung ist gliinzend mit Pierre Bianchar, der seinen romantischen Helden mit gluhender Dramatik spielt und der so aussiebt, wie wir uns einen Spieler eben vorstellen, mit Marguerite Moréno, die im Gegensatz zu ihren ùblichen Darstellun- gen mit Kraft und Blut die Rolle der Pique Dame verkôrpert, und mit Madeleine Oze- ray, die frisch und reizend ist. Ferner mit Abel Jaquin, Palau und André Luguet. TROÏKA SUR LA PISTE BLANCHE Régisseur : Jean Dréville. Darsteller : Vanel, Janv Holt, Jean Murât. Hersteller : C.F.C. Urauffiihrung : ara 18 juni 1937 im Made- leine Cinéma. Jean Dréville hat mit viel Sorgfalt und Schmiss in interessanten Dekorationen dièse romantische Geschichte eines Waffen- schmuggel und einer ungliicklichen Ehe gedreht. Der Film spielt in einem tief im Schnee Arersunkenen Schloss in Polen. PIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHJ j RAIMU - FERNANDEL | 1 et JULES BERRY dans 1 OIS n SPORT The most important films oi the month Las grandes peliculas francesas del mes = Mite en Scène de Pierre COLOMBIER = LA GRANDE ILLUSION (The Great Illusion) Director : Jean Renoir. Cast : Pierre Fresnay, Jean Gabin, Erich von Stroheim, Carette, Dalio, Dita Parlo. Production : Réalisations d'Art Cinémato- graphique. First Run : At the Marivaux Cinéma, from June 15th 1937. This outstanding films is one of the best achievements, not only of the French but of the world cinéma. It brings to the screen the lives of French oflicers, priso- ners in Germany, during the Great War, firstly in a concentration camp, later in a well guarded fortress. The characters are living and the players are ail excellently cast: Jean Gabin gives an outstanding performance in the rôle of Maréchal, a mechanic, risen to the rank of Lieutenant; Pierre Fresnay as the aristo- crat French officer, de Roeldieu, and Erich von Stroheim as the German officer, Von Rauffenstein, enter completelv into their alloted roies. Dita Parlo plays the part of a German peasant war widow, to perfec- tion, and Dalio, as the Jewish officer in the French army, is also worthy of men- tion. The dialogue — which is alternalively in French, German and English — shows a deep understanding of human nature and is at ail times full of interest. LA DAME DE PIQUE (The Queen of Spades) Director : Fédor Ozep. Cast : Pierre Bianchar, André Luguet, Ma- deleine Ozeray, Marguerite Moréno, Pa- lau, Abel Jacquin, Roger Legris. Production : General Production. This film, directed by Fédor Ozep, is the adaptation of Pouchkine's novel of the same name. Pierre Bianchar is excellently cast as the brilliant young Russian officer, in Petersbourg in 1835, whose passion for gambling brings him dishonour, and even- tually drives him mad. Marguerite Mo- réno gives a fine portrayal of the old lady, known as the «Queen of Spades», because of a secret she is said to possess and which assures success at cards. Madeleine Oze- ray is delightful as the young girl who supplies the love interest. Production and technical work are good and the artistic photography and music deserve spécial mention. TROÏKA SUR LA PISTE BLANCHE (Troïka, on the White Track) Director : Jean Dréville. Cast : Charles Vanel, Jany Hoit, J. Murât. Production : C. F. C. First Run : Madeleine Cinéma, June 18th, 1937. Directed by Jean Dréville, this is a war smuggling and maternai love draina, the action of which is set in Poland. Charles Vanel is cast as an adventurer, Steinberg, whose wife, Jany Holt, discover that the man she was forced to marry is a trafficker in arms. To buy her silence he causes their son to be taken from her, with the promise that if she aids him in his unsa- voury work, her son will be returned to her. Jean Murât is an aviator who saves the si- tuation by killing Steinberg after a chase across the «White Track» in Troikas. This film contains severai good outdoor scènes in the snow. and luxurioux settings of the interior of an old Polish castle. LA GRANDE ILLUSION Director : Jean Renoir. Reparto : Pierre Fresnay, Jean Gabin, Eric von Stroheim, Carette, Dalio, Dita Parlo. Producciôn : Réalisations d'Art Cinémato- graphique. Estreno en exclusividad : desde el 15 de junio en el Marivaux. Esta magnifica pelicula que honra la producciôn francesa evoca con arte y emo- ciôn la vida de oficiales franceses prisio- neros de guerra en Alemania, en un campo, y luego en una fortaleza. Se nota mucha verdad y observacion, asi como tipos muy acertados, un dialogo lleno de vida y rico en impresiones sobre la guerra, el corazôn, el dolor igual para todos, escenas de grande animaciôn, personajes de alemanes presen- tados con tacto é inteligencia. El trabajo de Jean Renoir, realizador, en colaboraciôn con Charles Spaak, autor del escenario y dialoguista, es de aîabar por todos concep- tos. Todos los interprètes ban desempena- do sus papeles con una perfecta sensibi- lidad. LA DAME DE PIQUE Director : Fédor Ozep. Reparto : Pierre Bianchar, André Luguet, Madeleine Ozeray, Marguerite Moréno Palau, Abel Jacquin, Roger Legris. Producciôn : General Production. Aqui va la adaptaciôn, en une pelicula muy artistica, de la novela de Pouchkine, que nos muestra en la Rusia de 1835, de que modo un joven oficial cae al crimen por su pasiôn al juego. Un ambiente srnna- mente evocador, ha sido creado con deco- rados autenticamente rusos. La accion crece interés é intensidad dramâtica. Los artistas muy bien en sus respectives pa- peles, Pierre Bianchar, el jugador, Margue- rite Moréno que nos muestra un aspecto muy nuevo de sus dotes, la graciosa Made- leine Ozeray, Abel Jacquin, Palau y André Luguet. Los vestidos, la mûsica, todo va perfectamente y artisticamente arreglado. TROÏKA sur la piste blanche Director : Jean Dréville. Reparto : Charles Vanel, Janv Holt, Jean Murât. Producciôn : C. F. C. Estreno en exclusividad : desde el 18 de junio en el Madeleine. Jean Dréville ha realizado con mucho cuidado y elegancia, en lujuosos decorados, esta historia romanesca de trâfico de armas y de casamiento desdichado. En castillo en Polonia, encerrado por las nieves. Perso- najes: un aventurero, su mujer quién ignora el trâfico de su esposo, un aviador que la salvarâ de deshonor matando a Steinberg después de una carrera en troïka. Charles Vanel ha campado un sorprendente aven- turero. Jany Holt es una artista de rostro original y al juego inteligente. Movimiento, magniiicas escenas de nieves, y un perse- guimiento en troïka, tradato con una belleza alucinadora. MIS | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT) = Mite en Scène de Pierre COLOMBIER = __ ~::~^~ GABY MORLAY UN FILM DE JEAN DREVILLE INSPIRÉ DES ŒUVRES DE TOLSTOÏ Scénario d'André H. LEGRAND ONNEL m «A DISTRIBUTEURS Sociétaire de la Comédie Française JACQUES ERWIN ANY ROZANNE EDMONDE GUY PIERRE ^ENOIR Assistant de la mise en scène et découpage : ROBERT- PAUL Directeur de la Production : CHARLES GUICHARD Musique dADOLPHE BORCHARD Vente à l'Etranger : T R ANS AT- FI LMS, 29, Rue de Marignan LES NUITS BLA NCHES DE SJPETERSBOURG '^Â. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE 21 riTTiniiiiiiiiiiiiiiii^ DEUIL Nos confrères apprendront avec tristesse la mort de M. Gus- tave Deschamps, directeur îles Family et Sélect d'Angoulême. M. Gustave Deschamps était parmi les exploitants les plus sympathiques. Nous prions sa famiile et particulièrement son fils, M. .Michel Deschamps, d'agréer l'expression de nos vi- ves condoléances. CONCOURS DU FILM « MONSIEUR PERSONNE » On nous informe que, con- formément à l'article 4 du rè- glement de ce très important concours, M0 Botcazo, huissier à Paris, procédera, ie vendredi 20 août, à la proclamation des premiers résultats. Ce dépouillement en public aura lieu dans la salle du Ci- néma Lux, 70, rue de Rennes, à l'issue de la matinée, soit vers 18 h. 30. LE GALA DE CINE-FRANCE JEUDI PROCHAIN Notre confrère Ciné France vient d'organiser, pour le jeudi 19 août, à 20 h. 30, un gala de bienfaisance au profit de la Lé- proserie de Valbonne. Ce gala, qui sera filmé par les actualités ainsi que radiodif- fusé, se déroulera sur la Seine, à bord d'un bateau de l'Exposi- tion. De nombreuses vedettes de l'écran ont promis leur con- cours. On dînera et dansera. Pour tous renseignements, té- léphoner à Wagram 02-02 à Ciné France, 13, rue Rendant, Paris, 17'. « LE RAT » PRODUCTION HERBERT WiLCOX SERA DISTRIBUEE DANS LE MONDE PAR R. K. O. RADIO A la suite du grand succès au Radio Music Hall de New York de la production britannique d'Herbert Wilcox, Victoria la Grande, Pliil Reisman, direc- teur général pour l'étranger de R. K. O. Radio, a annoncé que Radio Pictures distribueraient également dans le monde entier, la nouvelle production de Her- bert Wilcox, La Fat, avec Ruth Chatterton et Anton Walbrook. NOUS AVONS RENCONTRE LILY P AIMER QUI INTERPRÉTERA " LA PROIE " A son passage à Paris, la charmante viennoise Lily Palmer, qui est devenue une grande vedette du cinéma britannique où elle a créé La Grande Barrière. Mau- vaise Graine (version an- glaise), Sunset, avec Tullio Carminati, a reçu la presse parisienne au côté du scé- nariste Jacques de Bénac, au- teur du film qu'elle doit tour- ner à Paris, en octobre poul- ies Productions Berton : La Proie. Lily Palmer, qui a un vi- sage rond et frais, aux grands yeux clairs, et dont la photogénie indiscutable la rapproche des « Simone Si- mon » et « Danielle Dar- rieux » fut, jadis, interprète de l'opérette Victoria et son Hussard au Moulin-Rouge et chanta « Caprice Viennois ». C'est là que Korda la vit, l'entendit et l'engagea. Lily Palmer est heureuse de tourner prochainement à Paris. Elle me dit surtout qu'elle se réjouit d'avoir pour partenaires probables Pierre Fresnay et Eric von Stroheim. Jacques Houssin, qui fit le délicieux Rendez- vous Champs-Elysées, met- tra en scène La Proie où Jacques de Bénac a dessiné une adorable ligure de petite chanteuse populaire espiègle et tendre qui est mêlée à une histoire tragique où émerge la personnalité d'un grand fabricant d'armes et de mu- nitions... Le film sera tourné en oc- tobre. — L. D. Dernière Heure Activité de nos Représentants à Venise <( L'INNOCENT » SERA LE PROCHAIN FILM DE MAURICE CAMMAGE Maurice Cammage, délaissant provisoirement la comédie vau- devillesque, va réaliser trois films avec Noël-Noël. Le pre- mier de ces films, dont les pri- ses de vues commenceront au début de septembre, porte com- me titre provisoire, L'Innocent. Le scénario est de Georges Cha- perot et de Noël-Noël. A la fa- i veur d'un véritable « drame co- j inique », il nous présente un personnage chaplinesque qui devient, malgré lui, après une succession d'aventures burles- ' ques, le complice de redouta- ' blés malandrins. Aux côtés de Noël-Noël - qui répondra dans ce film au sur- nom de « L'Eglantin » -- nous verrons une pléiade d'artistes très connus. De nombreux enga- gements seront signés celte se- maine. COMMUNIQUE Contrairement à certaines in- formations de Presse, le scéna- rio du film Les Hommes sans Nom est de MM. Jean des Val- lières et Jean Vallée. Le découpage est de M. Jean Vallée et les dialogues ont été écrits par M. Jean des Vallières. La Commission d'Admission du Festival International d'Art Cinématographique Ve- nise 1937, dans laquelle M. René Jeanne représentait le gouvernement français et M. Marcel Aboucaya, le prési- dent de la C. I. F., a retenu tous les films français propo- sés par M. Jean Zay, Minis- tre de l'Education Nationale. L'ensemble des films a pro- duit une profonde impression sur les membres de la com- mission. M. Henri Clerc, délégué par la Chambre Syndicale arri- vera à Venise le 17 août. Enfin, les producteurs fran- çais ont édité, sous le signe de leur Chambre Syndicale, une magnifique plaquette qui contient, entre autres choses, les déclarations de M. Louis Lumière, son Excellence le Comte Volpi, Ottavio Croze, directeur du Festival. Cette plaquette, qui sera distribuée à Venise, servira en outre, à la propagande gé- nérale du film français à l'é- tranger, par les soins de la Chambre Syndicale. Le Puritain DISTRIBUÉ EN BELGIQUE par LES FILMS ATOS 29, Bd Botanique, 29 BRUXELLES Le Puritain VENTE A L'ÉTRANGER R. A. C. 1 9, Rue de Lisbonne PARIS LE PURITAIN DISTRIBUÉ EN FRANCE par LES FILMS DERBY, 40, Rue du Cotisée, PARIS Ely 53-00 Quelle que soit l importance de votre salle, vous pouvez assurer économiquement son confort atmosphérique par une installation ŒODÏB Toutes installations d'aération naturelle VENTILATION GÉNÉRALE (soufflage e\ aspiration) CONDITIONNEMENT DE L'AIR par groupe monobloc " Aérodyne" (Breveté S. G. D. G.) avec distribution d'air, rafraîchissement ou réfrigération pour l'été et avec réchauffage pour l'hiver. TOUTES ÉTUDES ET DEVIS SUR DEMANDE AÉRODYNE 2, Rue Emile-Boutrais, FONTENAY-sous-BOIS (Seine) r ■ ■ . - a Téléphone : , Société Anonyme - jremblay 04-37 *♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIINE FR RAPHIE ■SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦** LES FILMS NOUVEAUX ■> NOUVEAUX FILMS 1 FILM FRANÇAIS Yoshiwara (Olympia). 3 FILMS DOUBLES Le Roi et la Figurante (Rex). Soupe au Canard (Paramounlt. Savoy- Hôtel (Moulin-Rouge). 1 VERSION ORIGINALE La Lo du Milieu (Normandie). MODIFICATIONS DE SOCIETES Les associés de la S.R.L. dite So- ciété AENESSMANN ont apporté les modifications suivantes : La Société prend la dénomination suivantes : CINEMA LE PALAIS DES ARTS. Siège social : 325, rue Saint- Martin. Le capital social reste fixé à 150.000 francs. M. Félix Silly est désigné comme seul gérant pour une durée illimitée. SOCIETE AENESSMANN, S.R.L., 325, rue Saint-Martin. M. Max AENESSMANN, 96 bis, rue Beaubourg, à Paris, a cédé à M. Fer- ziand Lallemand, 53, rue Rochcchouart, 10 parts d'une valeur nominale de 1.000 francs lui appartenant dans la Société Aenessmann. La présente cession a été signifiée à M. F. SILLY, gérant de la Société. M. Max AENESSMANN a cédé à M. Félix SILLY 65 parts de 1.000 francs lui appartenant dans la S.R.L. SOCIE- TE AENESSMANN. Par l'effet de cette cession, M. Max AENESSMANN a cessé de faire par- tie de la Société et a donné sa démis- sion de gérant. Mme Germaine AENESSMANN, veu- ▼e de M. Gaston VERMEERSCH, de- meurant à Paris, 75, avenue Niel, a cédé à M. Fernand LALLEMAND, 53, rue Rochcchouart, 10 parts de 1.000 francs sur les 75 lui appartenant dans la S.R.L. Aenessmann. Mme veuve Vermeersch a donné sa démission de gérant. M. Jacques PICARD, demeurant à Malakoff (Seine), 23, rue Béranger, et Mlle Marcelle TURPIN, épouse de M. Georges COSTES, assistée et auto- risée par son mari, demeurant ensem- ble à Malakoff, 23, rue Béranger, ont loué à la SOCIETE D'EXPLOI- TATIONS MODERNES, dite Société SEMO, S.R.L. en formation, au capi- tal de 25.000 francs, dont le siège so- cial est à Malakoff, 47, avenue Pierre- Larousse, représentée par ses gérants, MM. Morgenstein et Semac, le fonds de commerce de cinéma ex- ploité à Malakoff, Seine, 47, avenue Pierre-Larousse, et dénommé BIJOU- CINEMA. En conséquence, à partir de cette date, la Société SEMO exploitera di- rectement et pour son propre compte ledit fonds de commerce sans aucune intervention ni responsabilité quel- conque pour M. Picard et Mme Turpin. PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration de la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur. OFFRES D'EMPLOI On demande : un secrétaire sténo-dactylo connaissant ciné- ma; un homme connaissant service intérieur et vérification. Ecrire Nord Film, 5, rue Jean- Mermoz, Paris (8e). DEMANDES D'EMPLOI Ancien commerç. exe. réf., très distingué, de bon. présent, plusieurs distinct, honorif. ac- cepterait emploi secret, admi- nis. contrôle inspect. surveill., etc. Ecrire T. 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Aucune opposition ne sera recevable passé le délai d'un mois de la publication. Les Présentations à Paris Informations de la Confédération Générale de la Cinématographie (Communiqué en application de l'article IV du décret du 25 juillet 1935.) Cette semaine aucune présentation DATES MABDI 31 AOUT Apollo, 10 h., W. B. First Natio nal. Femmes marquées. VENDBEDI 3 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., Osso. Les Secrets de la Mer Rouge. LUNDI 6 SEPTEMBBE Vicres. Le Secret de Stamboul. MABDI 7 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., S.E.D.I.F. Le Mensonge de Nina Petrovna. MEBCBEDI 8 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., S.E.D.I.F. La Citadelle du Silence. RETENUES JEUDI 9 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., C.C. F. C. Le Porte-Veine. VENDBEDI 10 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., C. C. F. C. Abus de Confiance. MABDI 14 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., C. F. C. Double Crime sur la Ligne Magi- not. JEUDI 16 SEPTEMBBE Grands Spectacles Cinématogra- phiques. l'n Coup de Ronge. MABDI 21 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., C. F. C. Aloha, le Chant des Iles. CESSIONS D'ETABLISSEMENTS ■ M. et Mme Auclair ont cédé à M. Pierre de Médicis tous leurs droits dans l'association à participa- tion formée entre eux et M. et Mme Léon de Médicis ayant pour objet la construction et l'exploitation d'une salle de cinématographe, concerts, théâtre à Clamart, 32, rue de Paris, et notamment dans un établissement cinématographique exploité à la mê- me adresse. Oppositions: au siège de l'établis- sement commercial, 32, rue de Pa- ris, à Clamart. La Loi du 22 juillet 1937. ■ Vendeurs : Lignier Léon et Hen- riette Boutique. Acquéreur : Dussert Marcel. Fonds de commerce de cinéma, bar et dancing, dit « FAMILIA », sxploité à Guise, 59, rue Camille-Desmoulins. Oppositions : au siège dudit fonds. Première publication : L'Avenir, 25 juillet 1937. | Vendeur : M. Jugy. Acquéreur : M. Guilhot. Fonds de commerce de cinéma-théâ- tre exploité à Gemenos (Bouches-du- Bhône), boulevard Gouthière, nommé « BEX ». Oppositions : étude de M» Seguin, notaire à Aubagne (Bouches-du-Rhô- nel. Semaine Judiciaire de Marseille du 24 juillet 1937. ■ Vendeur : M. Thomas. Acquéreur: Société IDEAL CLNEM\. Droit au bail d'une salle .de ciné- ma exploitée à Bosendael (Nord), 66, rue de la Mairie. Oppositions : étude de Me Allèmes, notaire à Dunkerque, 27, rue David- d'Angers. Première publication : Nord Mari- time. 17 juillet 1937. ■ Vendeur : Mme veuve Palmade, née Bonnefond. Acquéreur : M. Charles Palmade, son fils. Tous ses droits dans le bureau de loueur de films et transactions com- merciales cinématographiques, dé- nommé PALMADE ET FILS, exploité à Lyon (Bhône), 9, rue des Archers. Oppositions : M. J. Lepin, conseil juridique, 58, rue de l'Hôtel-de-Villc, Lyon. Première publication : Moniteur Ju- diciaire, à Lyon, 16 juillet. BIALTO, fonds de commerce de ci- néma, exploité à Libourne (Gironde), 3, allées de la République. Cédant : Merlet (Claude). Acquéreur : Marcel Tastet. Oppositions : en l'étude de Me André Coyne, rue du Président-Carnot, 27, Libourne. Première publication : La Chroni- que du Libournais, 4 juin. FAILLITES | Tribunal de commerce d'Antibes. Jugement déclaratif de faillite en date du 16 juillet 1937. Société du Cinéma PALMARIUM, S.R.L., dont le siège social est à Antibes (A. -M.), 12, pi ice Mact. ■ Jugement du 26 juin 19937. TAILLEBOIS (Roger-Lucien) ayant exploité en gérance libre le fonds de commerce de cinéma MAGIC CITY, 178, rue de l'Université, à Paris, et de- meurant actuellement même ville, 18, rue de Montessuy. Syndic : (iatté, 1. boulevard Saint- Michel, Paris. COLONIAL FILM EXPORT BAl'DOX SAINT-LO &J |Cie Société à responsabilité limitée au capital de 300.000 frs COMMISSION - EXPORTATION TRIBUTION AUX COLONIES FRANÇAISES R. C. Seine 351-148 11, Boulevard de Strasbourg, PARIS (lO*) cabie-Adre.M . cinebaudon-paris Même Maison à BRUXELLES, 24, Rue LInnée m : PROVENCE 631°- 63 » Iœp. de La Cinématographie Française, 29, rue Marsoulan, Paris. Le Gérant : P. A. Harlé. " \h LES GRANDES FIRMES DE FRANCE Ile Secrétariat Cosmopolite FTABLIT |les SAUMURES et des SYNOPSIS = traduit en toutes langues = Echos, Scénarii, Découpages Listes de Dialogues | PRIX TRÈS INTÉRESSANTS S 18, rue Fourcroy, PARIS = Téléphone : Carnot 37-58 En préparation : LE TOUT- CINEMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ DU MONDE ClNl MATOGRAPHIOUE Envoyez changements, modifications, etc.. LE TOUT-CINEMA 19, rue des Petits-Champs (1er), Rapid Universal Transport Tél. : Trud. 01-50 MICHAUX&GUÉRIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FIIMS 2. RUE DE ROCROY Tel:TRUD. 72Ô1 PARIS(IO^) ÔIIGN F. «4 TRANSPORTS RAPIDES DES FILMS TOUTES DIRECTIONS 2, Rue Thimonnier PARIS (IXe) / Ptyuï votre PUBLICITÉ | «•r te LANCEMENT | de v-trs films = Y«s& I A F F I C H ES ILLUSTRÉES AFFICHES PHOTO PHOTOLITHO POUR TOUS VOS TRAVAUX ADRESSEZ -VOUS A L'IMPRIMERIE DE CUVE RAPHIE ISE 29, rue Marsoulan, PARIS (12*) Téléphone : BJDEROT 85-35 (3 lignes groupées) SCENARIOS BROCHURES ENCARTAGES ■ D E ■>■• I A N T S SEULE IMPRIMERIE SPÉCIALISÉE POUR LE CINÉMA IMPORTATEURS -EXPORTATEURS FRENCH MOTION Mllltt CORP. 126 WEST 46 TH STREET NEW YORK, U. S. A. Câbles : TAPERNOUX NEW YORK Distribution de Films français en Amérique. Exportation de Films américains en Europe. 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A. C. 19, RUE DE LISBONNE LAB Paris 85-84 Martiia EGGERTH PARLE ET CHANTE EN FRANÇAIS POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS LA CHANSON DU SOUVENIR <^ RRVITR HEBnomftDAIRE Téléphone : . Uerot 85-35 (3 lignes group.) Compte chèques postaux n» 702-66, Paris Registre du Commerce, Seine n° 291-139 Directeur i Paul Aurait* HARLÉ Rédacteur en chef : Marcel COLIN-REVAL Rédaction et Administrations 29, rue Marsoulan, Paris (12*) Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris. Abonnements t France et Colonies : Un an 120 fr. — Union Postale, Afrique du Sud, Allemagne, Argen- tine, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Ca- nada, Chili, Congo belge, Cuba, Egypte, Es- pagne, Esthonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Libéria, Lithuanie, Luxembourg, Maroc espagnol, Mexique, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal et colonies, Roumanie, Ser- bie-Croatie-Slovénie, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie, U. R. S. S., Uruguay, Venezuela, 170 fr. — Autres Pays. Chine, Danemark Grande-Bretagne, Indes Anglaises, Italie, Ja- pon, Norvège, Suède, U. S. A., 220 fr. Pour tous changements d'adresse, nous envoyer l'ancienne bande et UN franc en timbres-poste. CTTTTTTTTTTTTYTTTTTTT3 LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS 122 Champ* Elysée*. PARIS. AGiMAnjon BALZAC 78-10 J8-II LE) BA1-F0ND) LE) DEC0URDI) DE LA 11! YOU) N'AVEZ RIEN A DECLARER? f- CE NUMÉRO CONTIENT Fous nos films doivent aller au Canada Un Carnet de Bal en première estivale à Aix- les-Bains La télévision aux Etats-Unis et en Grande- Bretaijne A l'Exposition, le gala du film allemand aura lieu le 3 septembre. René Clair va tourner en anglais le Mort en Fuite avec Maurice Chevalier. La Confédération s'élève contre certains abus. Pour diffuser le film français en Angleterre. POUR LES DIRECTEURS : Enquête sur l'exploitation Région du Nord Trois nouvelles salles verront le jour à Tu- nis au cours de la suison prochaine Concours du meilleur slogan pour Pathé-C.on- sortium-Cinéma. Le travail dans les studios Les présentations à Paris. Les films nouveaux. Les petites annonces. P.-A. Harlé. Pierre Roux. Pierre Autre. René Célier. Armand-Jean. Paul Satfar. Gilberte Turquan. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ MM. HAKIN préparent I PARIS FILM PRODUCTION pour la saison prochaine ZXXyTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTYirrYYYTTTTTTTTTTTTTTTTXTTTTTTTTyTI |iiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinii iiiiitiiiiiii i iiiiiiiiiiiiiiiiiiinii iiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiii iiiiinii iiiiiimiiiii muni muni n i imnn LES GRANDES FIRMES DE FRANCE IIIIII'.IH | FILMS ALBATROS = 7, Avenue Viun W'hilcoiube, = PAR1S-16" = Tél. : JASMIN 18-96 IFILMS de l'U.R.S.S. = FRANCE, REI.GIQUE = et SUISSE |SELECTION EXCLUSIVE INORDFILIYI = Nouvelle adresse 1 5, rue Jean-Mermoz IJTéléphone : Balzac 09-22. = ^KUWLl ION-LOCATION ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 37, Avenue des Champs-Elysées .„ , „ n.nro P\RIS (VIII") i°6, rue de Rassano- — PARIS Téléphone :' Balzac 40-38. E1>'s- 34-'° <4 n%"es groupées) Cables : LEREBEN-PARIS Inler-Elysees 34 ; 4-, Rue Puteaux ; PARIS XVI lî TélIMARcadet S965«950l «95 09 Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tél. : Elysées 19-45 FirMS SOVFÉTÎQUES Production 1936-1937 E.clujivité peur lo FRANCE lo BELGIQUE ot la SUISSE L'QfFICE cinématographique International 6,Ron3-PoinrdesChafrps-Elysées PARIS-8- Tél. ELYSÉES 36-04 "rTï^f^f7§S "v^."VY.*v=?.-VT .** R K O RADIO 52, CHAMPS-ELYSEES PARIS. BALZ. 54-55 Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 LES FILMS CRISTAL Tél. : Elvs. 60.00 ii-v>ii-'<ïi-**ti "^*C^"W''ïi- "C=i-- *ïi- »^«- ii~,%ii-*wA-*«i ■•&&%$ jl 63, Champs-Elysées. * PARIS LA ir ENQUÊTE de GREY ET BIENTOT CLAUDINE A L'ÉCOLE 8, rue Calu Paris Tél. Gai. 51 lle-Mendès (17-) 81 et suite ^4-ï^ 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8e) Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO •36, avenue Hoche, Paris (8«) [Tél. : Wagram 47-25 — 47-26 | Adresse télégr. : Trustcin ^COMPAGNIE FRANÇAISE j CINEMATOGRAPHIQUE 40, rue Françols-I" Elysées : 66-44, 45, 46, 47 Adr. télégr. : Cofraciné 14 R. HORVILLEUR bis, av. Rachel, Paris Marcadet 70-96 LES FILMS E\i toi ^ ffrtn ES 36, Avenu Hoche Paris (8 C«rnol 50-2 ^ . JO-2 ^--" Adresse z^_ irletiraphiqu §^ JESTLF'LM |C P»MS tumma I bis, rue Gounod, Paris (17e) Téléphone : Wag. 47-30 flrtlEPBO oiCKG.0 firSff 8131 AGIMANBW nusuire o pABIS o Compagnie Financière Cinématographique PARIS 10, RUE SAINT MARC GUT. 84-IO et suite 79. = Champs- lïysÉBs | Adr. Télégr. S PARIS PARI"LM | F I L_ «VI Téléphone: § PRODUCTION Bal2ac 19.45 = Filmexport] 116, bis, Ch. -Elysées ; PARIS (8e) Tél. : Balzac 03-01 Adr. tél. : Cassvan-Paris : LES FILMS Marcel Papol| 13, rue Fortuny, 13 i PARIS Téléph. : Carnot 01-07 = iê[T\ % CONTROLES AUTOMATIQUES 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) À épiNAy-4-bewe Téléphone : Ralzac 47-95 mm Illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll Illlllllllllllllllllllll Illllll'llllinilllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllirilllllllllllllll Illllllllllllllllll Illlllllllllllllllllllllllllllllllll Sur les 1.000 scénarios qui sont portés chaque année à l'écran, il en est beaucoup d'excellents qui donnent d'excellents films. Mais, une fois sur mille, un producteur trouve un sujet exceptionnel qui donne naissance à l'un de ces films dont les années n'effacent pas le souvenir, car ils marquent d'une empreinte indélébile le cœur et l'imagination des foules du monde entier. Ces films exceptionnels sont extrêmement rares. La France en produit un en ce moment et ce film ILM DE JEAN BENOIT LÉVY ELLE DE PAUL MORAND • CHORÉGRAPHIE DE SERGE LIFAR • MUSIQUE DE SZYFER • * * * ■k Vous y verrez Vous y frémirez Vous y pleurerez Vous y souffrirez Vous y vivrez Vous y rirez l'attachement passionné d'une petite danseuse de douze ans pour une étoile de la danse. au moyen dramatique qu'elle imagine pour la défendre de la concurrence menaçante d'une étoile étrangère. avec cette malheureuse devenue infirme : un sort, pour une danseuse, pire que la mort. devant ses remords et la grandeur d'âme de sa victime sacrifiant tout à leur commun idéal. avec tout ce petit monde des « rats de l'Opéra » dont la plus âgée n'a pas encore quinze ans. aux incidents comiques provoqués par les gamineries de cette pétulante jeunesse. VOUS y partagerez leurs secrets, leurs jalousies, leurs espoirs, ^ ^~^~ leurs ambitions, les petits drames de leur vie quotidienne. VOUS y pénétrerez avec elles dans un milieu plein de pittoresque ^^^^-^— — — ^^— ^^^— et que l'écran ne vous a jamais montré. VOUS y retrouverez l'émotion que vous avez ressentie lorsque se ~— — ~^ ^^~—-~~^~^ déroulaient devant vous les images de « LA MATERNELLE ». Vous y trouverez Vous y admirerez en plus la mise en scène la plus spectaculaire dans le cadre le plus grandiose qui se puisse imaginer. les somptueux ballets qui font de l'école de Danse de l'Opéra de Paris, la première du monde. VOUS y entendrez une musique de toute beauté choisie parmi ^^^^^~"^^~~^~~"~~" les chefs-d'œuvre des plus grands maîtres. ÉDITIONS VIGOR FILMS Messieurs les Directeurs de Cinéma, Messieurs les Acheteurs pour l'Étranger, jamais un film n'a réuni autant d'éléments pour enthousiasmer votre public, émouvoir son cœur, émerveiller ses yeux, éveiller sa curiosité, satisfaire son goût de la belle musique. Tout y est réuni pour faire de "LA MORT DU CYGNE" l'un de ces incontestables chefs-d'œuvre que l'on ne se lasse pas de voir et de revoir et qui sont pour vous une mine d'or inépuisable. La chance passe ! ne la laissez pas échapper ! Vente pour l'Étranger : "FILM VICTORIA" 7bis, rue de Téhéran PARIS CARNOT 00-12 à 00-16 PALLAS FILM »,, 61, Avenue Victor-Emmanuel-lll, PARIS (8e) Tél. : BALZAC 02-80 Télég.: LONDOFILM PARIS VENTE POUR LE MONDE ENTIER (sauf les pays de langue anglaise) .■ ■ DISTRIBUTION PRODUCTION MISE EN SCÈNE 1 MIDNIGHT ULTIMATUM (Parlant anglais) H.-B. WARNER RICHARD CROMWELL ROBERT DOUGLAS HAZELTERRY HERBERT WILCOX NORMAN WALKER LONDON MELODY (Parlant anglais) ANNA NEAGLE TULLIO CARMINATI ROBERT DOUGLAS HERBERT WILCOX HERBERT 1 WILCOX M00NLI6HT SONATA '.' (Parlant anglais) PADEREWSKI CHARLES FARREL MARIE TEMPEST LOTHAR MENDES LOTHAR 1 MENDES LIMELIGHT (Film musical anglais) ANNA NEAGLE et le Grand Chanteur ARTHUR TRACY HERBERT WILCOX HERBERT WILCOX THE GANG SHOW (Parlant anglais) RALPH READER STUART ROBERTSON GINA MALO HERBERT WILCOX ALFRED GOULDING 1 WINGS OVER AFRICA (Parlant anqlais et version doublée en français) JOAN GARDNER IAN COLIN JAMES HARCOURT STAFFORD PRODUCTION LADISLAS VAJDA el les deux prochains films anglais de 1 £) RENÉ CLAIR (^ 1 | ^^ avec JACK BUCHANAN V"' f 1 ■ 1 FORFAITURE un film de MARCEL L 'HERBIER avec HH I ■ VICTOR FRANCEN SESSUE HAYAKAWA LOUIS JOUVET LISE DELAMARE SYLVIA BATAILLE Dialogues de JACQUES NATANSON PARIS -MARSEILLE - LILLE : A.D'AGUIAR & C/e . S, RUE D'AUMALE ."PARIS BORDEAUX .COMPTOIR COMMERCIAL CINEMATOGRAPHIQUE RÉGION DE LYON: DODRUM EZ . LYON AFRIQUE DU NORD: MAROC-FILM BELGIQUE: SOCIÉTÉ DES EILMS EMKA . BRUXELLES VISSE: WEISMANN EMMELKATONFILM. S5,LOWENSTR . ZURICH VENTE A L'ETRANGER: FILMEXPORT. PARIS . 116 &,r, CHAMPS-ELYSEES ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TOUS NOS DOIVENT ALLER lENj^g^RAPHIE rTTTXTTniIXXXXTXIXXXSin FILMS AU CANADA Les occasions de converser avec les représentants de notre industrie à l'étranger sont assez rares. Je m'em- presse de dire un mot sur la récente entrevue que notre ami Robert Hu- rel m'a réservée auprès du directeur général de la Compagnie Cinémato- graphique Canadienne, M. De Sève. J'ai trouvé un homme animé de ce patriotisme canadien que tous nos voyageurs ont signalé et dont Maria Chapdelaine a indiqué l'esprit. Les Canadiens français tiennent à leur indépendance spirituelle et lut- tent, race nouvelle en terre améri- caine, pour conserver ce langage ori- ginal, cette autorité morale, ce goût des choses anciennes, héritages dont ils sentent la profonde richesse. Le film de langue française, comme le livre et le journal, a retrouvé sa place au Canada, et les Canadiens veulent la défendre, même si la dis- tance et le jeu des concurrences com- merciales risquent de nous en faire oublier l'importance! M. De Sève nous demande de faire l'union pour soutenir la C.C.C. dans sa programmation. Il se charge du reste, et ceci n'est pas négligeable quand on constate qu'en 7 ans la so- ciété fondée par Robert Hurel a ap- porté 15 millions aux producteurs français et 6 millions à nos ateliers de tirage. Confiez vos films, et tous vos films à la Compagnie Canadienne! IDES LYONNAIS CHEZ PATHÉ A-t-on remarqué le nom de Jacques Thibaud parmi les nouveaux adminis- trateurs de Pathé Cinéma? C'est bien le célèbre violoniste. Celui-ci est un homme d'affaires fort avisé, dit-on. On se souvient qu'il a créé à Lyon, avec notre ami Borderie, la Compagnie des Grands Artistes Internationaux qui annonce en ce moment une nouvelle série de « docu- ments » musicaux dont la mise en scène sera certainement bonne. M. Georges Descours,, M. Verdet Kléber, des Papeteries de Rives, MM. Fabre, Clarat, Ayet, sont des indus- triels lyonnais fort connus et de solide réputation. Nous comptons bien qu'ils vont ré- veiller pour de bon le vieux coq Pathé. STATISTIQUES OFFICIELLES D'après le relevé des fiches de la Censure, la Statistique Générale de la France vient de publier des indica- tions sur les films produits et importés chez nous en 1936. Voici le tableau de base: Nationalité Films ou catégorie Dî+de 1.200'" De— de 1 200" Ensemble Français? 153 201 354 Etrangers : Pari, français ou doublé. " 229 10 248 Sous-titres fran- çais 302 87 380 Sonore » 138 138 Coram. en franc.. 3 102 105 Dessin animé... » 63 (53 Pari, étranger... 48 8 56 Muet 1 1 7 8 Total des étrang. 583 424 1.007 Ensemble 736 625 1.361 Les différences que l'on relève en comparant ces chiffres à nos propres calculs annuels proviennent de ce que nous nous basons sur les films réelle- ment sortis et non seulement censu- rés. Nous tranchons l'année exacte- ment au 31 décembre. Cependant, ces chiffres officiels confirment utilement nos indications. Dans le détail, les 583 films étran- gers de plus de 1.200 mètres projetés l'an passé se répartissent de la façon suivante : 386 américains (contre 350 en 1935), 77 allemands (contre 104), 50 anglais (contre 33), 17 autrichiens (sans changement), 17 russes (contre 9), 8 espagnols (contre 13), 6 tchè- ques (contre 0), 6 égyptiens (contre 1), 5 italiens (contre 15), 3 belges (contre 0), 2 polonais (sans change- ment), 2 arabes (sans changement), 1 suisse (sans changement), 1 hon- grois (contre 2), 1 palestinien (con- tre 0), 1 mexicain (contre 2). Rappelons qu'en 1935, la statisti- que officielle relevait : 267 films fran- çais dont 135 de plus de 1.200 mètres, M. J.-A. DE SÈVE Directeur Général de la Compagnie Cinématographique Canadienne. 978 films étrangers dont 562 de plus de 1.200 mètres; ensemble 1.245 films dont 697 de plus de 1.200 mètres. Le nombre des petits films a égale- ment progressé à 201 contre 132 en 1935. Le métrage total est passé de 400 kilomètres à 451, en améliora- tion de 11 %. Bons signes de vitalité industrielle. P.-A. HARLÉ. UN CARNET DE BAL en première estivale à Aix-les-Bains Noire confrère Pierre Roux, le distingué directeur du Rex de Valréas, a pu assister à la première du Carnet de Bal dont beau- coup de ses collègues attendent avec inté- rêt la sortie. Voici quelques notes que M. Pierre Roux a bien voulu nous envoyer : Le vendredi 13 a vu la première repré- sentation du fameux film de Julien Duvi- vier, Un Carnet de Bal. Cet honneur de pre- mière est échu au Rex, d'Aix-les-Bains, un très coquet établissement, mais dont la di- rection semblait submergée par le succès du film. Mme Chiappe honorait la représentation de vendredi. Samedi, salle comble. Diman- che permanent de 14 h. à 24 h., un monde fou. J'ai deux opinions. — Une toute person- nelle. — L'autre, d'un exploitant. Elles ne peuvent être identiques, car le film sort des sentiers battus . Personnellement je trouve le film magnifique. Photos splendides (Lac 10 a: ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE Herbert Marshall, Marlene Dietrich et Melwyn Douglas dans Ange, dont le metteur en scène est Ernst Lubitsch. italien, Savoie). Interprétation (il était per- mis d'en douter) remarquable. Très beau dialogue. Enfin une œuvre maîtresse. ' Le succès d'exploitation du film? Un très gros atout. La distribution. Le prestige du metteur en scène. (Il faudrait habituer les spectateurs à connaître nos metteurs en scène : signe de garantie). Il y aura aussi l'originalité du sujet et la valeur prodigieu- sement comique et humaine de la scène Raimu. (l'est vraiment « pagnolesque ». Mais dès le début, on est saisi, subjugué par une intrigue que l'on voudrait deviner, sans jamais atteindre le but. Quelle admirable scène que celle où Françoise Rosay et Marie Bell s'affron- tent! Et l'évocation du premier bal, avec la valse, tournée au ralenti, ce qui lui donne — costumes aidant — un rythme aérien et féerique. Des encadrements sonores remarquables aux scènes d'Harry Baur (Les Petits Chan- teurs à la Croix de Bois) et de Pierre Blan- char (le grouillement du port de Marseille). La scène P. Richard-Willm est splendide par ses paysages de neige et son avalanche réalisée de mains de maître. Willm est très bien et nous change un peu des officiers qu'il nous joue habituellement, Jouvet aussi parfois (quel cynisme). Et la révélation de Robert Lynen, devenu bel adolescent, qui termine le film d'une façon inattendue. Je ne peux pas mieux comparer le film qu'à un conte philosophique imagé par un maître. Il donne beaucoup à réfléchir, et demeure vivace bien après sa vision. Il m'a fait un peu penser à Grand Hôtel. Mais aucune comparaison à faire. Pour une fois, les Français sont nettement supérieurs. Il faudra passer Un Carnet de Bal, avec- toute la publicité, et les honneurs que l'on doit à une grande œuvre. Avertir le public qu'il verra une œuvre nouvelle et vraiment belle, sera faire du bon travail. Ceux qui n'y verront que ses grands interprètes au- ront tort. Le film forme un tout qui ne peut être dissocié. C'est la base des chefs- d'œuvre. Pierre Roux. | RAIMU - FERNANDEL | et JULES BERRY dans j \m BOIS bu SPORTJ = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = RAPHIE rXXXIXTXXXXXXTXTXXTXXXXl PROGRÈS DE LA TÉLÉVISION AUX ÉTATS-UNIS ET EN ANGLETERRE La « Commercialisation », peut-être pas immédiate, approche à grands pas Le Président de R.C.A., David Sarnoif, a confiance dans la Télévision Dans son dernier numéro, La Cinêmato- graphie Française a annoncé l'arrivée en France, venant de New York, à bord du \<}rmandie, de M. David Sarnoff, président de la Radio Corporation of America, la puissante R.C.A. M. SarnofF n'est resté que deux jours à Paris : il s'est rendu à Salzbourg pour assister aux festivals de musique et pour signer un contrat avec le fameux chef d'orchestre Arthur Toscanini, qui don- nera une série de concerts radiophoniquf s l'hiver prochain, aux Etats-Unis. Interrogé, pendant son court séjour à Paris, sur le sujet brûlant de la Télévision, M. Sarnoff a répondu que celle-ci était à la veille de prendre un grand développe- ment : « Les problèmes soulevés par la Télé- vision sont étudiés dans les laboratoires R.C.A., de Camden City. Aucun service commercial n'a été encore créé, car il fau- dra encore de grandes améliorations à apporter aux émetteurs et aux récepteurs pour obtenir de bonnes conditions de vi- sion, et surtout pour augmenter les dimen- sions des images que l'on peut observer. « Néanmoins, je suis convaincu des possibilités de la télévision, comme grand service public, à la fois national et inter- national. « R.C.A. a dépensé un million de dollars pour la construction d'une station émet- trice de télévision au sommet du building le plus élevé des Etats-l nis, l'Empire State Building de New-York, et pour l'ins- tallation de 100 postes de réception de télévision aux domiciles de nos ingénieurs spécialisés. Ces essais ont été très satis- faisants : ils ont confirmé le bon fonction- nement de notre système de télévision et ont prouvé qu'on pouvait avoir confiance en lui. « La portée de ces émissions ne dépas- sait pas 80 kilomètres. A cette distance, nous avons transmis des films ainsi que des scènes directes de notre studio et des vues d'extérieurs. « Je ne conçois pas la Télévision com- me un remplacement de la Radio, mais plutôt comme un additif à sa vogue mon- diale. .. QUI PAIERA POUR LA TELEVISION? » A-T-ON DEMANDE AU PRESIDENT ROOSEVELT La question de la Télévision semble préoccuper d'ailleurs tous les Etats-Unis. Celle-ci n'est pas encore commerciale, mais elle le sera sans doute dans quel- ques années. La Compagnie Farnworth n'a-t-elle pas annoncé que d'ici un an des récepteurs coûtant moins de 400 dollars, soit 10.000 francs, seront lancés sur le marché ? A la veille de cette commercialisation de la Télévision, Harold L. Ickes, prési- dent du National Resources Committee et ministre de l'Intérieur des Etats-Unis a posé cette question au Président Roose- velt : « Qui paiera pour la Télévision ». II s'agit de savoir si, vu ses possibilités illimitées jle propagande, la télévision de- vra être laissée entre les mains d'un capi- tal privé, ou passer sous le contrôle direct du Gouvernement Un rapport de 388 pages développe le problème : depuis 1929 on a annoncé que la télévision, sur laquelle on travaillait dans les laboratoires était à la veille d'ar- river «juste au coin de la rue». Ce «coin de la rue», c'était des pro- blèmes techniques à ce moment là insur- montables. II semble que maintenant nos ingénieurs aient réussi, et « le coin de la rue » est devenu un problème beaucoup plus économique que technique. Les services de la Télévision aux Etats- Unis devront-ils être calqués sur ceux de la Radio, ou faudra-t-il lui donner un sta- tut spécial ? Le Président Roosevelt n'a pas encore répondu à cette question. LA TELEVISION CONCURRENCERA-T-ELLE LE CINEMA? Pendant ce temps, Hollywood se préoc- cupe très sérieusement de la concurrence que pourra lui faire la Télévision : les firmes cinématographiques américaines ont pensé que le meilleur système serait de posséder leurs propres stations de té- lévision, grâce auxquelles elles lanceraient leurs stars et leurs films. Dans une récente conférence faite de- vant 250 membres de la Chambre de Com- merce de Kansas City, Lenox R. Lohr, pré- sident d'une des plus grandes chaînes de Radio des Etats-Unis, la National Broad- casting Company, a déclaré qu'il ne consi- dérait pas la télévision comme devant concurrencer le cinéma. Il doutait que la Télévision pût affecter les théâtres de pre- mière exclusivité et affirma que les salles ordinaires de cinéma n'avaient rien à craindre. « Le développement commercial de la télévision demandera des années, et le tort que les transmissions à domicile pour- raient porter au cinéma a déjà été accom- pli par la Radiodiffusion. » RECEPTIONS SUR GRAND ECRAN EN ANGLETERRE Pendant ce temps, l'Angleterre suit très attentivement le problème, et les récentes démonstrations de réception d'images télé- visées sur écran de plus grandes dimen- sions (1 m. 50 sur 2 m. 50), par la société Scophony, montrent bien que le danger, s'il n'est pas immédiat, se rapproche un peu plus tous les jours. — Pierre Autre. j RAIMU - FERNANDEL j | et JULES BERRY dans | Iles ROIS m SPORT | Mite en Scène de Pierre COLOMBIER 1 iïêî ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR R/IPHIE SE gXXXÏXXXIÏTTXXTXXXXXXXX: A l'Exposition Le Gala du Film allemand aura lieu le 3 Septembre On sait qu'au mois de septembre prochain auront lieu à l'Exposition, dans la salle attenante au Pavillon du Cinéma, six grands galas cinématographiques respectivement consacrés à chacun des grands pays pro- ducteurs du monde. Les premiers, les Allemands viennent d'an- noncer leur gala qui aura lieu le 3 septem- bre prochain, pour l'ouverture de la Se- maine artistique allemande à l'Exposition. Le programme comprendra des actualités, un documentaire en couleurs, Deutschland (L'Allemagne d'aujourd'hui), réalisé par h procédé Siemens-Berthon, et mis en scène par YValter Gronostay, et la première mon- diale de la production Ufa réalisée par Karl Ritter : Patriotes. Gala de Films japonais Sous le patronage de l'ambassade impé- riale, le commissariat général du gouverne- ment japonais à l'Exposition , avaient orga- nisé le samedi 7 août un gala cinémato- graphique du Ciné 37 au Pavillon Pho- to-Ciné-Phono. Le programme comprenait Un Coup d'Œil sur le Japon, documentaire produit par la di- rection générale du tourisme et des chemins de fer, du gouvernement japonais; L'Art des Fleurs au Japon, documentaire produit par la Société Kokusai-Bunka-Shikokai, et un grand îilm,Lune sur les Ruines, édité par l'Association Internationale Cinématogra- phique du Japon. Présentation de Films danois Du 12 au 18 août inclusivement a été présenté, au cinéma de la section danoise à l'Exposition Internationale, un film, Le Da- nemark en couleurs, d'une présentation ar- tistique exceptionnelle. Ce film, qui a été tourné par un Danois, spécialiste des films en couleurs, l'ingénieur John V. Hansen, est, de l'avis de tous les artistes et experts en films qui l'ont vu, le meilleur film en couleurs tourné jusqu'à présent; il a obtenu le plus grand succès partout où il a été pré- senté aux Etats-Unis et en Scandinavie, parce que, pour la première fois, on a réussi à rendre « l'atmosphère » du i>ags. | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | Iles ROIS do SPORT | = Miie en Scène de Pierre COLOMBIER = Annabella va tourner un second Film à Londres avant son départ pour Hollywood Annnabella, qui vient de terminer à Lon- dres Follow the Sun pour New-World Pro- duction tournera pour la même compagnie, dont le directeur est Robert T. Kane, un se- cond film avant son départ pour Holly- wood. Ce film a comme titre provisoire, Let's go to Paris (Allons à Paris). L'action de ce film se passera, en effet, à Paris et les extérieurs sont tournés dans le cou- rant de ce mois à l'Exposition. René Clair va tourner en Anglais "Le Mort en Fuite" avec Maurice Chevalier Pour les productions Jack Buchanan, René Clair va tourner à Londres un film parlant anglais adapté du scénario de Lois Le Gouriadec, « Le Mort en Fuite », qu'André Berthomieu réalisa en français avec Michel Simon. C'est Mauric s Chevalier qui sera la vedette du film anglais de René Clair. Il aura pour partenaire Adèle Astaire, actrice et danseuse célèbre en Angle- terre et aux Etats-Unis, sœur du non moins célèbre Fred Astaire. La musique du film — car ce film aura de la musique — sera écrite par Cole Porteur, actuellement en Angle terre, l'auteur des airs de « Gay Di- vorcée » et de « Born to Dance ». La Compagnie américaine GRAND NATIONAL vient d'ouvrir une Branche française Sous le nom « Grand National S. A. » vient d'être créée la branche française de la compagnie américaine Grand National. M. B. J. Gottlieb sera à la tète de cette so- ciété anonyme française, installée dans l'immeuble du Marignan, 33. Champs-Ely- sées, et qui s'occupera de toutes les affaires du Grand National sur le continent. LES RECETTES A BERLIN L'année 1930 aura été une année record pour les salles de Berlin. Elles ont reçu 61.215.086 spectateurs et leurs recettes s'élè- vent à 41.583.453 marks, ce qui constitue une augmentation appréciable sur l'année 11)35 ou les spectateurs furent au nombre de 38.900.177 et les recettes de 32.933.407 marks. Un Prix C.I.D.A.L.C. pour "J'accuse" Réuni sous la présidence de Mlle Hé- lène Vacaresco, le Comité international pour la diffusion artistique et littéraire par le cinématographe -- C.I.D.A.L.C. --a dé- cerné la médaille d'or du C.f.D.A.L.C, à titre exceptionnel, au film J'accuse, d'Abel Gançe. Les cinquante-deux nations officielle- ment représentées dans C.f.D.A.L.C. ont tenu à honorer d'une manière toute parti- culière ce film qui synthétise les idées qui animent le Comité. Georges Rigaud et Jacqueline Laurent dans Sarati le Terrible, qui passe en exclusivité au Madeleine-Cinéma La Confédération s'élève contre certains Abus A la suite de la publication, dans no- tre numéro du 6 août, des lettres échan- gées par la Confédération et les Films Régent, l'administrateur délégué de cette firme, M Jacques Haïk, nous a adressé une lettre par laquelle il dési- rait se justifier dès la semaine dernière. Cette lettre contenait des termes que nous ne pouvions insérer et nous en avons informé les Films Régent. Ceux- ci ont enlevé les termes en question. Nous publions aussitôt leur nouvelle ré- ponse, mais faisons toute réserve quant à sa rédaction, dont 9e texte nous est transmis par huissier. 13 août 1937. Monsieur le Rédacteur en Chef de La Cinématographie Française, 29, rue Marsoulan, Paris. Monsieur le Rédacteur en Chef, Vous avez publié, dans votre numéro du 6 courant, une lettre que m'a adressée M. Lourau et la réponse que j'ai faite à la Chambre Syndicat^ qu'il préside. J'ai in- formé ladite Chambre Syndicale que les allégations de M. Lourau étaient mal fon- dées et me suis mis à sa disposition pour donner toutes explications à une personne qualifiée et qui voudrait bien observer dans cette enquête les règles élémentaires de la politesse. Que M. Lourau ne s'est pas inquiété de recueillir ces explications, mais s'est em- pressé dès la réception de ma lettre, de la communiquer à toute la presse avec prière d'insérer, montrant ainsi le but véritable qu'il poursuivait à mon endroit et à l'en- droit de la production de Claudine à l'E- cole que je réalise en ce moment. Puisque vous avez publié ces deux let- tres, et usant de mon droit de réponse, je donnerai à vos lecteurs l'explication offerte. J'emploie pour la réalisation de Claudine à l'Ecole une soixantaine de petites filles recrutées aux caisses des Ecoles de Paris et parmi nos relations personnelles et qui nous ont été généralement confiées par leurs parents pour tenter leur chance au cinéma et profiter de quelques jours de grand air. Comment, dans ces conditions, assimiler des fillettes à des figurants pro- fessionnels du cinéma tirant leur subsis- tance du travail de la figuration. Plusieurs de ces fillettes sont accompa- gnées de leurs parents. Elles n'ont aucun 12 ♦*►♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHSE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ oonTrat formel avec nous et peuvent cesser collaboration avec jious du jour au main. J'aurais pu ne pas les payer du certaines m'ont offert de l'argent pour paraître à l'écran. Malgré cela, elles tou- chent toutes un minimum de 20 francs et un maximum de 40 francs par jour, en dehors, naturellement, de leurs frais de sé- foiir, repas, voyages, etc.. Tout le monde est satisfait, sauf M. Lourau. Il me le fait bien voir en tentant de créer an incident, en alléguant des choses mani- festement inexactes et en présentant les faits de façon tendancieuse, le tout dans le siylc qu'on lui cannait : 10 francs par jour pour 12 heures de travail, prétend-il. Mais ces fillettes, encore une fois, n'ont pas même de contrat et aucune n'a cependant jgniais manqué ci l'appel depuis le début de notre film. Quant ci les payer à raison de 80 francs par jour comme les figurants de profession, je n'y songe pas un seul instant et je ne crois pas qu'un seul producteur, pas même M. Lourau. ait jamais hésité (i employer de la figuration de paysans, de pompiers, d'é- colièrs, de soldais ou de marins à des con- ditions encore bien plus avantageuses. Quand j'ai tourné La Grande Epreuve, j'ai employé pendant un mois 1.000 soldats. Si j'avais dû les payer ci raison de 80 francs par jour, cela m'aurait fait 2.400.000 francs de figuration. A quel prix aurais-je pu louer le film aux exploitants? .ilanifc.stement, M. Lourau producteur, a voulu atteindre un producteur ei une pro- duction concurrente. Il n'a pas agi en Pré- sident de Chambre Syndicale et c'est pour- qùoi j'offre par la voie de la presse (i M. Lourau la constitution d'un jury d'honneur, qu'après une enquête impartiale — M. Lou- rau me comprendra — établira de quel côté se trouvent la bonne foi et l'honneur : J'accepte le handicap de mes récents mal- heurs financiers et le prestige de son élec- tion (i la Présidence de la Chambre Syndi- cale des producteurs, dont je ne fais pas partie. Je m'excuse de la longueur de cette lettre maïs elle n'est pas plus longue que la com- munication publiée par vous (i la demande de M. Lourau. . .Je vous demande formellement de vouloir bien publier en mêmes caractères, même place et intégralement la présente lettre dans voire prochain numéro. Avec mes remerciements, je vous prie d'agréer. Monsieur le Rédacteur en Chef, l'assurance de mes sentiments distingués. Les Films Régent. L'Administrateur délégué : J. Haïk. GRANDE - BRETAGNE Les deux filins Défense de Madrid et Le Crime de Madrid, documentaires républi- cains sur la guerre civile en Espagne vien- nent d'être interdits par la censure britan- nique. |lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll| | RAIMU - FERNANDEL | ET JULES BERRY dans § |ib BOIS du SPORT I = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = E.-I. Lopert à Paris M. E.-I. Lopert, directeur généra] et pré- sident de Pax Film, Inc. New York, et vice-président de Sound Film Enterprises, 723 Sventh Avenue, également à New York, est actuellement à Paris. M. Lopert est intéressé à acheter un ou plusieurs bons films français pour ics doubler en anglais et les exploiter sur le marche américain. M. Lopert, qui restera à Paris jusqu'au 25 août peut être joint aux bureaux de Transat Film, 29, rue de Marignan. Armand Bernard et Jules Berry dans le grand film de Pierre Colombier : Le Club des Aristocrates. Une Exposition internationale ayant pour sujet «La Danse de 1900 à 1937», aura lieu à New York, au Centre Bocke- feller, en décembre 1937. Il doit être projeté, au cours de cette manifestation, des films relatifs à la danse dans chaque pays depuis 1900. Les producteurs qui auraient des iilms relatifs à la danse française à proposer au Comité français d'organisation sont priés d'écrire au Commissariat général pour la France d'International Dance 1900-1937, Association française d'action artistique, 8, rue de Montpensier, Paris, en donnant les indications suivantes : titres, sujet, longueur, format, durée, so- nore ou non. Nos confrères Suisses nous signalent la parution fréquente dans des journaux hel- vétiques d'annonces promettant aux artis- tes suisses de devenir vedettes moyennant une participation de 20.000 francs. Après enquête, nous recommandons aux personnes ainsi sollicitées la plus grande prudence. L'industrie Cinématographique Américaine a fait sur les étrangère sa meilleure année depuis 29 M. Alexandre V. Dye, Directeur du Dé- partement du Cinéma des Etats-Unis, vient d'établir un rapport sur le développement de l'industrie cinématographique américai- ne à l'étranger. Le problème le plus important pour le film américain à l'étranger est la multipli- cation des lois de restriction et de quota qui ont été promulguées dans la plupart des pays pour permettre le développement des productions nationales. Cependant, le rapport de M. Dye montre clairement que les marchés étrangers ont apporté aux producteurs américains en 1936, les revenus les plus élevés, depuis l'introduction des films parlants sur ces marchés, en 1929-1930. Le rapport donne comme raison de cette augmentation de revenus, la meilleure qua- lité de la production américaine, et le re- tour de la prospérité économique dans la plupart des pays étrangers. Le rapport étudie les différentes lois de contingentement et de quota en vigueur dans les différents pays étrangers. La ques- tion du quota anglais est particulièrement mise en vedette et un changement de sys- tème est demandé instamment, « car l'An- gleterre est la plus importante source de revenus à l'étranger pour les producteurs américains. » Pour les dix premiers mois de 1936, l'A- mérique a exporté 3 millions de mètres de films de plus que pendant les dix premiers mois de 1935. B U L G A RIE PRODUCTION DE FILMS L'Union des Artistes a fait des démar- ches au ministère de l'Instruction publi- que demandant que la production de films soit désormais confiée à l'Union des Ar- tistes et non pas à des personnes privées comme cela se pratiquait jusqu'à présent. Pour la saison prochaine viennent d'être retenus les films suivants : Abus de Confiance, avec Danielle Darrieux, et Un Carnet de Bal. film de J. Duvivier, qui a été désigné pour Venise 1937. Même en Bulgarie commence un nou- veau film bulgare : La Terre brûlée, avec l'artiste Vazile Gindoff. Quatre Films Anglais pour la Biennale de Venise Le Cinéma britannique est représenté à la Biennale de Venise, par les quatre films suivants : Eléphant Boy, de Robert Flaherty (Lon- don Film); Les Mines du Roi Salomon, de Bobert Stevenson (Gaumont-British); L'In- vincible Armada (Fire over Engiand), d'E- rich Pommer (London Filins); La Baie du Destin (Wings of the Morning), d'Harold Schuster (New Woiid-20th Fox). La Grande-Bretagne a envoyé également à Venise un certain nombre de courts su- jets produits par différentes maisons spé- cialisées. ■ On annonce que G.F.F.A. va distri- buer en France la production britannique de Gaumont-British. L I Ll D AMI" ANDRÉ LUGUET D Distributeurs VENTE POUR L'ETRANGER TRANSAT-FILMS, 29, RUE DE MARIGNAN - PARIS Élysées 22-20 I i 1 iftf 1 II llMfW^ Ni „- -■ ■ • • • CHARLES VANEL JEAN-PIERRE AUMONT GERMAINE ROUER dans UN FILM DE JEAN EPSTEIN D'APRÈS LE ROMAN D'ALAIN SERDAC MUSIQUE DE JEAN WIENER AVEC * ALEXANDRE RIGNAULT ♦PAUL AZÀIS ET * ROBERT LE VIGAN DISTRIBUTEURS TOUTES RÉGIONS ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE « FR RAPHIE SE 15 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦** POUR LES DIRECTEURS ENQUÊTE SUR L'EXPLOITATION LES CINÉS -PARIS-SOIR" DEVANT L'APPLICATION DES LOIS SOCIALES M. Weinberg L'opinion de M. Weinberg, adminis- trateur-délégué des Cinés « Paris-Soir» n'est pas des plus encourageantes. Il est significatif de trouver enclins à l'inquiétude, des hommes réputés pour leur combati- vité et leur esprit fertile en ressources. L'application des nouvelles lois socia- les a alourdi d'une façon considérable le budget des salles « Paris-Soir », aux- destinées desquelles pré- side M. Weinberg avec l'activité qu'on lui connaît et la méthode minutieuse qui le ca- ractérise. Par quel moyen remédier à cette situa- tion ? Des économies ? Des compressions '? Dans une affaire administrée, dès son dé- part, avec scrupule et méthode, il n'est aucun poste sur lequel il soit possible d'effectuer des réductions appréciables. Seule la détaxation complète peut sauver l'exploitation. Dans tout mouvement corporatif, M. Weinberg estime qu'il est indispensable de convaincre le personnel des salles de la légitimité de ce mouvement et d'obtenir son appui dans la lutte qu'on engagera. Les ouvriers, employés, etc., ont, en effet, tout intérêt à ce que la situation financière des entreprises qui les emploient soient fortes, car ceci permettrait aux directeurs de digé- rer les charges qui leur ont été imposées et de créer de nouvelles affaires, donc de don- ner du travail à bon nombre de chômeurs. L'augmentation du prix des places n'est pas une solution qui enthousiasme M. Wein- berg. Comme pour la fermeture, il se confor- mera à une décision d'ordre général, mais ce sera à contre-cœur et pas sans avoir fait remarquer tous les dangers que com- porte cette solution et qui n'apparaîtront qu'à l'application. En effet, pour un béné- fice illusoire on risque la désaffection de la clientèle. Toutes ces perspectives ne sont pas ré- jouissantes et la loi, sur la suppression du pourboire est venue augmenter les soucis et obscurcir l'avenir. Le plus curieux, ajoute M. Weinberg, est que cette décision provoque un mécon- tentement général parmi le personnel qui, dans les salles Paris-Soir, est hostile à cette innovation. Toutes ces lois sociales qui grèvent si lourdement les cinémas témoignent des louables sentiments du législateur, mais ré- vèlent une étude insuffisante de toutes les données du problème. Ces lois ont créé une grande incertitude pour l'avenir et force notre corporation à une vie au ralenti... Or, l'entreprise et le commerce du ci- néma ne vivent que par la création et le mouvement perpétuels. En résumé, l'opinion de M. Weinberg est que seule la détaxation et l'arrêt de toute nouvelle entrave, peuvent permettre aux en- treprises de cinémas de vivre et de prendre un nouvel essor. — René Célier. Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. A TOULOUSE A propos de la Taxe Radiophonique A la suite de l'information que nous avons fait paraître dans le numéro de La Cinémutographie Française, du (i août der- nier, nous avons jugé utile d'aller rendrl visite à l'une des personnalités les plus marquantes de l'Association des Directeurs de Spectacles, pour recueillir ses impres- sions au sujet de la décision prise par le Conseil Municipal : « La façon d'agir, de la Municipalité tou- lousaine, ne nous a pas surpris outre me- sure, car nous avons l'habitude d'être trai- tés en parents pauvres, malgré les taxes très importantes que l'exploitation de nos salles procurent au droit des pauvres. « D'autre part, nous sommes mal placés pour nous défendre et je crois que notre Association ne pourra pas intervenir utile- ment, en raison de ce que nous sommes exemptés de la « taxe municipale ». Il est évident que si nous réclamions, ce que nous obtiendrons d'une part, on nous le ferait payer tout autrement, aussi, je crois que le mieux est d'attendre des jours meil- leurs. » R. Bruguière. FERMETURES D'ETE LES VARIETES, l'un des plus grands éta- blissements de notre ville, vient d'effectuer une clôture estivale jusqu'à fin août. LE GALLIA PALACE (Théâtre Emile Cou- sinet), a fermé ses portes jusqu'au 15 sep- tembre pour embellissement de la façade et du hall R. B. Trois nouvelles Salles verront le jour à Tunis au cours de la saison prochaine Tunis. Trois nouvelles salles de de spectacles vont voir le jour au cours de la saison prochaine à Tunis. Il s'agit de cinémas, dont la construction d'ail- leurs n'a pas encore été entreprise. Elle le sera incessamment car on procède ac- tuellement à la démolition ou aux tra- vaux d'aménagement des anciens locaux désaffectés. D'abord, avenue Jules-Ferry, le vieux Café du Commerce a fermé ses portes. Sur ses décombres, un gros commer- çant de cette ville va faire édifier une saile de cinéma permanent — dans le genre de << Midi-Minuit » — agrémentée d'une brasserie et d'une pâtisserie. Avenue de Paris, à proximité du Square de Verdun, la maison d'ameuble- ment à l'Iris a disparu. Un cinéma va la remplacer pour l'agrément des habitants des quartiers qui s'étendent jusqu'au Belvédère. Le propriétaire de ce futur spectacle viendrait de Sousse. Enfin, rue des Maltais, le Café Zérafa va faire place à une salle qui se spécia- lisera dans la projection de films égyp- tiens et qui adoptera un nom approprié à sa destinée et à ses buts : « Mille et une Nuits ». Un café et un restaurant à la manière du « Bagdad » compléteront fort heu- reusement l'ensemble. Précisons qu'à l'heure actuelle on compte à Tunis onze salles de cinéma dans la ville européenne et quatre dans la Médina. — Paul Saffar. CEE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/VPHIh SE IIITTIHIITTT1 LÀ CONCESSION DO « PALMARIUM » DE TUNIS ATTRIBUÉE A M. M. SITRUK A ÉTÉ RATIFIEE PAR LE GOUVERNEMENT Cette affaire du « Palmarium » qui a t'ait couler tant d'encre, vient d'avoir son épi- logue. La Commission des Marchés réunie jeudi 12 août a ratifié le choix fait par la M. Maurice Sitruk Directeur du Mondial de Tunis Municipalité tunisoise en la personne de M. Maurice Sitruk, le jeune exploitant du « Mondial Cinéma » de cette ville. La con- cession lui est maintenant définitivement attribuée. .1 La firme « Appareils Sonores Univer- sel » vient d'installer une agence à Alger, au 3 de la rue Perregaux. M. Nicolas Huss en est évidemment le directeur. ■ « L'Etoile Cinéma » d'Oran, qui a changé dernièrement de propriétaire, a pris le nom de « Magic Ciné » ■ Toujours à Oran, l'« A. B. C. » n'a pas encore ouvert ses portes. Quel exploitant ou groupement s'intéressera à cette salle dont l'ouverture devait avoir lieu cette an- née? Concours du Meilleur Slogan pour Pafhé-Consortium-Cinéma 1er Prix 2e Prix 3e Prix M. Jean Cocquerel, de Beauvois-en-Camhrésis M. J. Grenié, de Biarritz Mme Ed. Teyssandier, de Tulle La Société Pathé Consortium Cinéma a organisé un concours du meilleur « slo- gan », c'est-à-dire la meilleure formule pu- blicitaire brève et concise, entre les direc- teurs de cinémas ou les membres de leur famille. Sous le contrôle de M" Lefèvre, huissier à Paris, le jury d'examen du concours a procédé mercredi, à 17 heures, au siège de P. C. C, au dépouillement des réponses. Les concurrents ont totalisé près de trois cents slogans, fort divers par leur esprit et leur forme. L'un d'entre eux envova une ■ Après l'interdiction des « Variétés Ci- néma Plein Air » de Miliana, M. Demichelli qui avait installé un plein air, place des Victoires à Oran, s'est vu refuser l'ouver- ture par l'administration. Trop de bruit, dit-on? ■ Nous venons d'apprendre la naissance de « Ciné Matériel » sous l'égide de M. L. Parienté, ingénieur constructeur breveté, membre de la Société des Savants et Inven- teurs de France. Ce bureau sera spécialisé dans la fourniture de tout matériel pour l'exploitation. Les directeurs de l'Oranie trouveront à leur portée toutes les pièces nécessaires, un service d'entretien, des ap- pareils de projection placés fermes ou en location, etc.. Nos meilleurs vœux de prospérité. ■ On cherche un jeune premier pour un film tunisien. Notre confrère, J. A. Kreusi à qui l'on doit de nombreux reportages sur la Tunisie vient d'être chargé par une firme parisienne de la réalisation d'un film se déroulant dans la Régence et pour lequel des crédits sérieux ont été mis à sa dispo- sition. — Paul Saffar. formule en latin; beaucoup d'autres cher- chèrent des effets humoristiques. Le jury, composé de MM. Jean Chatai- gner, président de l'Association profession- nelle de la presse cinématographique ; A. Kamenka, de la Confédération générale de la cinématographie ; Yvart, vice-prési- dent du Syndicat français des directeurs; Druhot, de l'Action cinématographique ; Coutisson, de l'Agence d'information ciné- matographique; Harlé, de la Cinématogra- phie Française; Georges Bernier, directeur général de Pathé Consortium Cinéma ; Mar- cel Gras, directeur de l'Agence P.C.C. de Paris, et Morskoï, directeur du Service de propagande de P.C.C, chercha quelle for- mule brève correspondait le mieux au but de propagande générale pour les films dis- tribués par la firme. Après un pointage serré, les slogans ga- gnants furent les suivants : 1 prix : Cinq jours à l'Exposition : M. Jean Cocquerel, directeur du Tivoli, de Beauvois-en-Cambrésis (Nord), pour la for- mule : P* C» c* La Marque des vedettes, La vedette des marques. 2 prix : 1.000 francs : M. J. Grenié, directeur du Lutétia de Biarritz, pour la formule : Pathé Consortium Cinéma Choix de films, Films de choix. 3' prix : 500 francs : Mme Ed. Teys- sandier, directrice des Select et Eden de Tulle, pour l'ensemble des trois formules : P.C.C, le Messager du succès. Tout film P.C.C. est un film a succès. Les grands films français sont signés P.C.C. Il nous reste à complimenter tous les participants, et notamment les trois ga- gnants, de leur ingéniosité, sans oublier le Service de propagande de Pathé-Consor- tium, qui, au fond, fut le plus malin de nous tous ! | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | Iles ROIS m SPORT) Eric Von Stroh&im, Jany Hoit et Fun-Sen dans L'Alibi que réalise actuellement Pierre Chenal d'après un §| Mise en Scéne de p«erre COLOMBIER | scénario de Marcel Achard ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Cll\^ FR RAPH1E SE 17 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Place de l'Opérateur de Projections dans les Art sms manuels du Cinéma 1" L'Opérateur de prises de vues; 2" L'Opérateur de prises de sons; 3" L'Opérateur de Mixage {Premier enre- gistrement des sons); i" L'Opérateur du « Rerecording » {réen- registrement des sons, mélanges, superposi- tion de bruits, de musique...) ; 5° Le Tireur; 6" Le Monteur; 1" L'Opérateur de Projections, La place de l'opérateur de projections est la dernière. Elle ne peut en être détachée, et elle ne devrait être en rien négligée pour une raison bien simple : Tous les artisans qui, sous la direction du réalisateur ont apporté a l'œuvre chacun leur part de connaissances pratiques de leur métier, voient leur travail et leur but détruit par l'opérateur de projections : Ce dernier ne les comprend pas... et s'il les ignore... Un opérateur qui ne s'intéresse pas à son travail et à l'Industrie dont il vit veut dire : Matériel mal réglé, mal entretenu — mau- vaise projection, mauvaise lumière, mauvais enchaînements. Le travail de la jirise de vues, du tirage et même du moulage est en partie détruit quand il ne l'est pas tout à fait. Mauvaise reproduction sonore, mauvais ré- glage de la puissance du son. Les effets du mixage, du rerecording sont détruits. Il est inutile d'en dire plus long. Producteurs et distributeurs, n'ignore; pas l'opérateur : aidez-le, encouragez-le ; Exploitants, ne le négligez pas non plus. Votre exploitation ne sera prospère qu'en fonction des qualités professionnelles de l'opérateur et de votre compréhension sur ce point. O. (i. il S: zt) Au sujet du Saint-Michel Palace Cette salle, dont l'actif propriétaire, M. Gérard, est bien connu, vient d'être remise complètement à neuf. La salle a été entièrement tendue de tissu; les murs de fond et bandeau de bal- con recouverts par un tissu capucine vif, tous les murs de côté par un tissu crème avec lacis d'or. Au balcon, où le fond est également ca- pucine vif et les murs de côté crème lacis or, un dégradé du plus heureux effet a été créé. Cette salle est maintenant ravissante, sympathique et chaude à l'œil, et il faut féliciter son propriétaire de son bon goût. L'aménagement de la salle a été étudié et réalisé par la Société Anonyme Fran- çaise du Férodo, département amiante, 2, rue de Chateaudun, à Paris, qui a utilisé son tissu d'amiante décoré et posé par ses soins. |III!IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH| | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | |les ROIS du SPORT] = Mite en Scène de Pierre COLOMBIER = NOS REPERTOIRES LES FILMS DEDWIGE FEUILLÈRE Ces MM. de la Santé (Pathé Natan). 193:5 Matricule 33 (Bacos). Toi que j'adore (Tobis). 1 934 Barcarolle (Ufa). 1935 Golgotha (Ichtys), Stradivarius (Boston Film). La Route Heureuse (Epoc). Lucrèce Borgia (Cie du Cinéma). 1936 Mister Flow (Films, Mascotte). Marthe Richard (Hakim). 1937 Feu ! (Films F.C.L.). Façade du FLORIDA d'Agen pour La Charge de la Brigade Légère. ■ ES flOUVELLEf PU SAISON D'ÉTÉ 1937 Grâce à l'Exposition, le Marivaux et le Max Linder, malgré les fortes chaleurs, réalisent des recettes magnifiques. Le Marivaux, avec "LA GRANDE ILLUSION" en onze semaines, dépasse 2.750.000 fr. Le Max Linder a atteint la dix-huitième semaine 105.000 fr. PROCHAINES EXCLUSIVITES Marivaux : " LE CARNET DE BAL " Max Linder " LES ROIS DU SPORT " SAISON D'ÉTÉ (COTE BASQUE) Le Royal, à Biarritz, refuse du monde tous les soirs avec LA GRANDE ILLUSION Au Lutetia de Biarritz, semaine record de l'année avec IGNACE ♦.♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M. LOUIS ROUBACH Chevalier de la Légion d'Honneur C'est avec plaisir que nous relevons dans la dernière promotion de la Légion d'Honneur, au titre du commerce, le nom de M. Louis Roubach, nommé chevalier de la Légion d'Honneur. M. Roubach, ingénieur, administrateur de société, co-propriétaire des cinémas Vox à Metz et Mulhouse, administrateur de la Société des Tubes et co-propriétaire également de la Banque Les "Neveux d'Abraham Lévy à Sarrebourg, ne compte que des amis dans le monde industriel de l'Est. Ajoutons que M. Roubach est le cousin de M. Berre, décédé, ancien maire de Sar- rebourg, et le neveu de M. le commandant Roubach, officier de la Légion d'Honneur, décédé il y a quelques années. Voici JEAN GAHIX et sa partenaire, MIREILLE BALIN, dans GUEULE D'AMOUR, dont les prises de vues viennent de se terminer. Ce film est une icuvre puissante et humaine, dans lequel Jean Gabin a la joie d'interpréter un rôle qu'il désirait réaliser depuis longtemps. Cette production, mise en scène par Jean Gréinillon, d'après le roman d'André Reueler adapté par Charles Spaak, sera distribuée par l'Al- liance Cinématographique Européenne. Le Film français en Suisse M. Weissmann, directeur de l'Emelka Filmgesellschaft de Zurich, vient de nous communiquer la composition de son pro- gramme 1937-38. Voici des titres : Tarakàhova, La Marseil- laise, Forfaiture, L'Homme de nulle part, Les Secrets de la Mer Rouge, L'Empreinte de Dieu, Saples au btdser de feu, Faisons au rêve, Les Perlas de la Couronne, Dou- ime sur la Ligne Maginot, Le Messa- er, Le Poisson chinois. Le Roman d'un Tricheur, La Dame de Pique, Mon père I raison. Nous sommes persuadés que tous les dis- tributeurs français envieront M. Weiss- mann, dont le nom devrait figurer sur un livre d'or du cinéma français. .1/. Charles Barrais a terminé récemment la, réalisation de deux films de propagande sur l'Algérie économique et touristique, films qui seront projetés à l'Exposition. MM. Choix et IWllel en ont assuré les prises de vues. D'autre part, le filmage de nombreux « raccords » a été confié à notre collaborateur Paul Saffur qui est un excellent « chasseur d'images ». |llllllllllllllilllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll^ | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | {les ROIS du SPORTJ Mite en Scène de Pierre COLOMBIER * | iiiillllliiMlllllllllllllIlIliillllllllliiiiiiiilllllllllIIllIlIlIlllIlilIlllllllllllllIllin UN FILM DOCUMENTAIRE BOULOGNE-SUR-MER SUR La Chambre de Commerce de Boulognc- sur-Mer vient de présenter à ses ressortis- sants un magnifique film documentaire des- tiné à être projeté prochainement au Cen- tre Régional de l'Exposition 1937. Ce film comprend trois parties : I. — BOULOGNE, PORT OMNIUM Une place importante est évidemment ré- servée à l'industrie de la pèche, ce qui est très naturel pour le premier port de pêche de France. Mais le film montre également le port intérieur, la rade avec les services trans- atlantiques, le bassin Loubet et les bas- sins divers avec les navires de commer- ces transportant jute, ciment, vins, bois, etc.. II. — BOULOGNE, CENTRE TOURISTIQUE Les sites du Boulonnais sont excessive- ment pittoresques et le littoral offre une va- riété remarquable de paysages allant des dunes de Berck aux falaises de craie du Blanc Xez et aux rochers d'Equihen ou du Cap (Iris Nez. Les nombreuses stations bal- néaires de la côte défilent aussi devant les yeux ravis des spectateurs; Berck, avec son immense plage de sable fin; Le Touquet, la plage de luxe avec ses hôtels fastueux, sa piscine, sa forêt; Equihçn, pittoresque bourgade de pêcheurs illustrée par les toi- les du peintre Cazin; Le Portel, un coin de Bretagne perdu sur le littoral du Pas-de-Ca- lais; Wimereux, le berceau de la T. S. F. et de l'aviation, etc.. III. — BOULOGNE, CENTRE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Le spectateur intéressé assiste à la manu- tention du charbon par des appareils puis- sants et modernes; à la construction de chalets en bois; à la fabrication des filets de pêche ou de toiles imperméables; au fonctionnement des hauts fourneaux; à la fabrication de boîtes métalliques pour con- serves, à la confection de conserves de poisson, etc., etc.. Bref, ce film sur Boulogne est une belle œuvre de propagande régionale pour l'agri- culture, l'élevage, l'industrie et le com- merce du Boulonnais, pour la pêche bou- lonnaise et surtout pour le tourisme, car nombre de spectateurs seront sûrement sé- duits par le charme incontestable des nom- breuses plages du Boulonnais. G. Dejob. i CIAUDIN La série des livres de "Claudine" traduite dans toutes les langues, a établi le record du tirage de librairie en France: 1200.000 exemplaires vendus. LE FILM ÉTABLIRA LE RECORD "" RECETTES DU CINÉMA i Çlemvek vabie ieu/neMe cwec 'Sâxiixime à t'écaieî^ CHARLES VANEL et ERICH VON STROHEIM dans 31 AOUT 19 3 7 O. P. GILBERT -4"'1 Publié dar.s •«Paris-Soir" Scénario — découpage et dialogue de l'auteur DISTRIBUTION POUR LA FRANCE LES FILMS OSSO Ier TOUR DE MANIVELLE Un film de CHRISTIAN JAQUE avec DA L I O SIMONE RENANT LUCAS GRIDOUX JEAN PERIER - DOUMEL MARCEL ANDRÉ - TOUREIL K Y - D U Y E N avec ABEL JACQUIN et I N K I J I N O F F Directeur de Production C . S T E N G E L RuvvoJLdLck MONOPOLE DE VENTE POUR LE MONDE ENTIER COMPAGNIE GENERALE CINEMATOGRAPHIQUE 15, Rue Lord-Byron, PARIS >~n Téléphone : BALZAC 04-00 ce MILLIONS r r ONT ETE DÉJÀ DÉPENSÉS POUR FAIRE REVIVRE A L'ÉCRAN LA PLUS FORMIDABLE ERREUR JUDICIAIRE LE COURRIER DE LYON (L'AFFAIRE LESURQUES) D I S T R POUR LA VENTE A L' ÉTRANGER LES FILMS AGIMAN S. A. I, Rue de Berri - Tél.: Elysées 81-31 ET CE N'EST PAS FINI... BUTEURS POUR LA FRANCE CONTINENTALE LES DISTRIBUTEURS FRANÇAIS 122, Champs-Elysées - Tél.: Balzac 38-10 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE 23 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Région du Nord DANS LA DISTRIBUTION On a présente : L'Amour en Première P(u/e; La Baie du Destin (Fox); La Fille de lu Madelon, avec en personne, .1. Helbling, Hélène Robert et Aimos (C. E. N.); Le Can- tinier de la Coloniale; La Chaste Suzanne, Sœurs d'Armes (Bruitte et Delemar). On annonce : Sarati le Terrible; M. Bégo- nia; Romarin (17, 21 et 30 septembre par les Sélections Labbé an Rexy). Abus de Confiance (le 27 août, par Bruitte et Delemar). Et on achève : Théo ou Ceux de la Douane, cette production Bruitte et Dele- mar tournée en extérieurs dans la région frontalière et en intérieurs aux Studios Fran- çois Ier et dont vous avez pu lire les dis- tributions technique et artistique dans la rubrique des Studios. PROGRAMME DES DISTRIBUTEURS Nous aurons bientôt les programmes des Indépendants pour 37-38. Disons, d'ores et déjà, que Rex Films distribuera Ramount- cho et Neuf de Trèfle. |lll!lllll![|||||||||||l!l!!llllllllllllll!llllllllllllll!lll!li:i!llllllllll|||||||||||ll|i| | RAIMU - FERNANDEL § j et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT î = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = L'Expansion du Film Français en Palestine Nous avons pu joindre Mlle Régine Ha- kim, ïa jeune et charmante animatrice de la maison The Near Concert Office, en Pa- lestine. Mlle Hakim vient d'acquérir pour son ter- ritoire et par les soins de son représentant, M. Georges Pappée, quelques-unes de nos meideurs productions, telles que Pépé le Moko, La Grande Illusion, Sous les Yeux d'.O.ccident, La Citadelle du Silence, Sara- jevo. Ayant débuté comme imprésario, Mlle Hakim engagea les plus grands musiciens pour le Proche-Orient. MM. Casadessus, Szi- getti, Houberman, Braiiowski, Heifetz et tant d'autres qui se sont fait entendre sous son égide. C'est ainsi que l'idée leur vint, à elle et à son très actif associé M. Diamant, de ren- forcer la propagande musicale dans leur pays par le moyen du septième art. Les films Mozart, Beethoven furent achetés et distribués par eux. Et voilà que le cinéma a définitivement conquis les dirigeants de Near East Concert Office, et, après avoir choisi quelques films, Mlle Hakim nous promet de revenir régulièrement à Paris pour compléter et renouveler sa belle col- lection. Bonne chance à la jeune firme The Near East Concert Office. DANS L'EXPLOITATION Après Guerre un Crime et Ruses, puis Rembrandt, le CAMEO a fermé ses portes pour trois semaines. Il a rouvert avec Le Vandale, puis a passé Dodsworth et Le .loi/eux Bandit. LE CAPITOLE a passé le Ciné-rire (12 filins courts) Foc h et Les Maris de ma Femme, Tundra et La Madone de l'Atlanti- que, La Peau d'un Autre et Donogoo, Ma- zurka, Le Danseur du Dessus (Top Hat), puis une reprise de La Porte du Large. Seul le Capitole n'a pas fermé. Après Message à Garcia et Le Secret de Charlie Chan, clôture annuelle au FAMILIA- PARAMOUNT qui reprend son activité (qui reste estivale, d'ailleurs) avec La Bête aux Sept Manteaux, puis Marie Stuait et enfin une reprise du Coupable. Quant au REXY, sa fermeture a eu lieu après un festival du film français (films de Bruitte et Delemar, Le Grand Refrain, La Bandera, Messieurs les Ronds de Cuir, etc..) et dure encore... (3" semaine). UN PEU PARTOUT DANS LE NORD ■ Fermeture du Novéac à Valenciennes. ■ Béouverture du Familia-Cambrai avec La Fille de la Madelon. M Celle du Colisée-Valenciennes avec Ma- rias et Fanng. M Fermeture du Palace de Lille (2" vision pour transformations. — Armand-Jean. Dolly Fairlie dans la 13e Enquête de Grey |lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll| j RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | (les ROIS du SPORTJ = Mi«e en Scène de Pierre COLOMBIER = , d. ppoouctîon Supervision HERBERT UPPSCrih/ wilLÎ WOLFf ' TRIAÎOI FILM rôistixoAÂXaj nARCEUE (HArtlAL j PIERRE REHOIR. RMnonDROULEAl! ERKHVOnïïROHEIM i d'ERNEST F0RNAIR0N |u»fcuL oUw. Paris -soir GU>«C- mvETTE FILLACIER, SILVIE,TEMERSON MARCO LION Mise en scène: PIERRE CHENAL De'coupape : ARNOLD LIPP Dialogue i ANDRE PAUL ANTOINE Distribution France Belgique osso 'Édition ÇIPRA 24 Vtl, ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE CES MESSIEURS DE LYON TOURNENT « CES DAMES AUX CHAPEAUX VERTS » Maurice Cloche est ac- tuellement au château de la Mauvoisinière, en Anjou, avec Marguerite Moreno, Lar- quey, Micheline Cheirel, Alice Tissot, Marcelle Bary, Pierre Magnier, Georges Mauloy, Nu- mès Fils, Mady Berry, etc., et le jeune premier sur le- quel la C.I.C.C. a fixé son choix, pour le rôle de Jac- ques de Fleurville, Gérard Landry. Ces Dames aux Chapeaux verts vont donc revenir à l'é- cran où elles sont, après le succès du film muet, tant at- tendues. Depuis lors, elles ont, en effet, bien parcouru le monde. Mme Germaine Acremant précise qu'il a été vendu dans les diverses édi- tions plus de 700.000 exem- plaires du livre; 93 journaux ont reproduit celui-ci en feuilleton. Dans le seul théâ- tre Sarah Bernardt, on a joué 825 fois la pièce. Dans les départements, ainsi qu'à l'étranger, et notamment en Suisse, en Belgique, en Ita- lie, en Angleterre, en Hol- lande, il y a eu plus de 4.000 représentations. La Villefte ETES-VOUS JALOUSE ? — Suzy Prim, André Luguet, Dorziat, et Genia Vaury tour- nent dans un décor représentant la vaste salle à manger d'un château, sous la direction de Henri Chomette. TAMARA LA COMPLAISAN- TE. — Félix Gandéra com- mence cette semaine la réalisa- tion de ce film dont les prin- cipaux interprètes sont Véra Korène et Victor Francen. Joinville LA MORT DU CYGNE. — Jean Benoît-Lévy tourne dans un décor représentant une salle de danse, dans laquelle s'exer- cent, à l'Opéra, les petits rats. Les jeunes interprètes, vêtues du tutu traditionnel, font preuve d'une grande facilité et échan- gent des répliques entre deux entrechats, avec beaucoup de naturel. Courbevoie (PHOTOSONOR) TITIN DES MARTIGUES. - Les scènes de studio sont main- tenant entièrement terminées. Toute la troupe est partie sur la Côte d'Azur pour les extérieurs. Jean Lumière, avec Yvette Lebon et Jacqueline Pacaud, dans son premier film, Le Chanteur de Minuit, réalisé par Léo Joannon. St-Laurent du Var LE CHANTEUR DE MINUIT. — Léo Joannon a tourné d'amu- santes scènes dans Nice, avec Jean Lumière, Yvette Lebon, Saturnin-Fabre, Alerme et Jacqueline Pacaud. Êcfnay (TOBIS) Lundi prochain commence- ront trois films de court métra- ge pour la Société Regjna. Nice (G.F.F.A.) LES PIRATES DU RAIL. — C'est mardi dernier que Chris- tian Jaque est parti pour Nice où il va tourner ce film. L'action se passe en Chine, et plus de 500 Chinois ont été re- crutés à Marseille pour tourner aux côtés de Charles Vanel, d'Eric Von Stroheim et d'In- kijinoff, de Marie Bell et de Simone Renant. MPH,E rXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX SE Le Travail di Courbevoie (STUDIO DE LA SEINE) LA FEMME DU BOUT DU MONDE. — Vanel, Le Vigan, Germaine Rouer, Azaï's et Alexandre Rignault tournent des scènes tragiques dans une auberge. Jean Epstein met en scène. EDinay (ECLAIR) LE COURRIER DE LYON. — Ce film, dont l'opérateur est Kelber, a pour réalisateur Mau- rice Lehmann, assisté de Au- tant-Lara. Décorateur : Krauss. Directeur de prod.: Breton. Script-girl : Mme Autant-Lara. On tourne les scènes émouvan- tes de la cour de justice. Jean Lumière tourne à Nice " LE CHANTEDR DE MINUIT " Tout Nice est en joie, de la Promenade des Anglais au Mont du Château, et du Boron à Saint-Laurent-du-Var. Jean Lumière la plus populaire vedette française du disque et de la radio^ tourne en ce moment son premier film : Le Chanteur de Minuit, une comédie musicale fraîche et jeune qu'interprètent avec lui : Yvette Lebon, Satnrnin-Fabre, Alerme et d'excellents comédiens de la qualité d'Alida RoulT, Gilbert Gil, Georges Fells, Jacqueline Pacaud, Pitouto, Suffel, Callamand, Jean Tissier, Edouard Del- mont, ainsi que six gracieuses jeunes filles de 15 à 18 ans, et une infinité de très jolies filles choisies dans la colonie estivante de Nice. Léo Joannon, qui met en scène Le Chanteur de Minuit, a pris de nombreux tableaux dans les montagnes environnant Nice, ainsi que dans les rues pittoresques de la vieille ville où son arrivée a provoqué la plus sympathique curiosité. Actuellement, le film est presque terminé et Jean Lumière, qui prépare déjà sa rentrée à Paris dans les milieux musicaux, révèle devant la caméra un remarquable talent de comédien sensible et fin. Bientôt Le Chanteur de Minuit apportera sa gaieté, sa jeu- nesse et la pimpante musique écrite par Paul Misraki et dont les chansons de Jean Lumière : Une Maison aux Tuiles Roses et La Chanson du Cœur, entre autres, seront lancées par un vent lé- ger, le vent du plaisir. — Lucie Derain. i Neuilly (RADIO-CINEMA) Au doublage : LES FUSIL- LIERS MARINS DEBARQUENT. On termine le montage de CAVALLERIA et de LA ROUTE DESERTE. Francœur CLAUDINE A L'ECOLE. — On commence à monter les pre- miers décors pour la réalisation qui doit commencer au début de la semaine prochaine. Les exté- rieurs se terminent à Nemours. Neuilly UN DEJEUNER DE SOLEIL. Marcel Cohen tourne dans un hall de casino, dans lequel nous voyons évoluer Jules Berry. Le film est très avancé et Gaby Morlay a entièrement fini de tourner son rôle. Place Clichy M I A R K A, LA FILLE A L'OURSE. — Jean Choux a en- tièrement terminé ce film ac- tuellement au montage. L'impressionnant visage de Dorville dans Le Courrier de Lyon. fcxxxxxxxxxxx 25 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦«♦♦♦ us les studios Billancourt FORFAITURE. - - Le film se poursuit. Marcel L'Herbier tourne d'importantes scènes clans un impressionnant décor de tripot où, dans la fumée de tabac opiacé, le jeu de « fan- tan » déroule ses rites curieux. La nouvelle adaptation du ro- man d'Hector Turnbull a été faite par Companeez et Jutke. Jeff Musso, le réalisateur du Puritain, film en cours de montage. François Ier MAMAN COLIBRI. — Hu- guette Duflos, J.-P. Aumont et Nina Myral tournent des scènes très vivantes dans une villa al- géroise. Jean Dréville, qui est assisté de Robert-Paul Dagan, a comme opérateur Gaveau. Dé- corateur : Quignon. Dialogues de André Legrand. Musique de Marcel Latesse. Les décors sont exécutés par Muelle. (7- C0PYB00RSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures Montsouris LA LIBKRTE. — Jean Kemm réalise ce film, inspiré de l'œu- vre de Léopold Netter, dont le scénario est de Dupuy-Mazuel. Il retrace la vie du grand sculp- teur Bartholdi. Les principaux interprètes sont : Maurice Es- cande, Germaine Rouer, Ma- rie-Louise Derval, Rivers Ca- det, Lucien Galas, Marcelle Samson et Milly-Mathis. Opé- rateurs : Louis Chaix et Paul Portier. Décors de Claude Bouxin. Directeur de produc- tion : A. Frapin. . . Alibert, Larquey, Rellys et René Sarvil dans Titin des Martigues, un film de René Pujol. Aux Studios François Ier Jean Dréville tourne "Maman Colibri >> Les prises de vues de La Sonate à Kreutzer à peine termi- nées, Jean Dréville s'est remis immédiatement à l'ouvrage et commence à tourner Maman Colibri. Cette réalisation, qui lui tient fort à cœur, est la concrétisation d'un projet, qu'avec son assistant et découpeur Robert Paul Dagan, Dréville souhaitait voir aboutir depuis quatre ans. Ceci permet d'espérer que cet excellent metteur en scène, auquel nous devons déjà d'excel- lents films, va se surpasser et donner au drame psychologique conçu par Bataille et admirablement traité dans sa pièce, tout le relief et le pathétique que permettent la variété des moyens dont il dispose. Lorsque j'arrive sur le plateau, le décor, dessiné par Qui- gnon, représente le boudoir d'une coquette villa algéroise, lam- brissé de fort belles laques rouge et or. Huguette Duflos, qui est l'héroïne du film et Jean-Pierre Aumont, tentent d'y étourdir de leurs bavardages une vieille marquise sourde mais indis- crète, jouée par Nina Myral, bavardages qu'ils entrecoupent de répliques lancées à mi-voix à l'insu de la gêneuse. Le texte de Bataille a été habilement transposé par André Legrand, les dialogues sont vifs et alertes, les répliques brèves et spirituelles. Maman Colibri, qui est une production F. R. I)., compren- dra de nombreux extérieurs que Jean Dréville ira tourner à Alger, puis sur la côte d'Azur, à Cannes, Beaulieu et au Cap Ferrât. La nature la plus belle servira souvent de cadre à l'amour irraisonné d'une femme de 40 ans pour un tout jeune homme, ami de son fils, personnifié par J.-P. Aumont, et aux souffrances morales qui en découleront. A côté des artistes précédemment cités figurent, dans l'in- terprétation, les noms d'excellents comédiens : Jean Worms, Bernard Lancret, Denise Bosc, Marcelle Praince, Paqui, Jeanne Lyon. L'excellent opérateur Gaveau photographie les images. La musique est de Marcel Latesse. — G. T. En extérieurs CES DAMES AUX CHAPEAUX VERTS. — Les scènes de plein air de cette œuvre qui connut au théâtre un long succès onl été commencées le 20 août, au château de la Mauvoisinière, elles se poursuivront pendant toute la semaine. NAPLES AU BAISER DE FEU. — Le fameux metteur en scène Augusto Génina a com- mencé les prises de vue à Na- ples du film tiré du célèbre ro- man d'Auguste Bailly, dont Tino Rossi est la vedette. Ce sera une œuvre de grande enver- gure, dont l'action prenante se déroulera entièrement dans le cadre enchanteur de Naples et sur les bords de la Méditerra- née. ALIBI. — Pierre Chenal réa- lise des scènes d'extérieur. I! a choisi comme champ d'opéra- lion la plage de Trilport qui, non loin de Meaux, s'étale en bordure de la Marne. Albert Préjean exécute avec maestria, sous l'œil amusé de Jany Holt, des plongeons, acro- batiques impressionnants. Gilberte Turquan. MUELLE 59, FAUBOURG POISSONNIÈRE. 59 PARIS Téléphone : PRO 51.09 Le costumier Je : Kermesse Héroïque Aventure à Paris Vous n'avez rien à déclarer? Yoshivara Les Dégourdis de la 1 Ie a exécuté tous les costumes des Perles de la Couronne 26 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦♦♦♦♦#♦ CINE FR R/\PH1E SE ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦<»♦♦♦♦♦ Maurice Lehmann, le réalisateur du Courrier de Lyon, pendant les prises de vues du film. Au fond du décor se dresse la guillotine. ■ SARAJEVO. — Le roman de Joseph Kessel sera réalisé par Pierre Billon j>uur les films Al- batros. C'est Jacques Natan- son qui écrira les dialogues de eette œuvre importante. M LE QUAI DES BRUMES. - Tiré du roman de Pierre Mac Orlan, ce film 'sera réalisé à Berlin, par l'A. C. E., en octobre prochain. Jean Gabin en sera le principal interprète. " LE COURRIER DE LYON " Un grand film basé sur des Documents historiques Pour qui ne se souvient du grand film muet qui porta ce nom, rappelons que Le ('.ouvrier de Lyon est basé sur un fait véridique : le vol et l'assassinat, en forêt de Sénart, d'un cour- rier porteur d'une somme importante destinée à l'armée d'Ita- lie en 179(>. L'enquête qui suivit ce crime, la condamnation et l'exécution d'un innocent, Lesurque, puis enfin, l'arrestation du vrai coupable, donnent matière à un scénario dramatique dont l'intrigue est captivante. Alix studios Eclair le producteur, Maurice Lehmann, dirige lui-même les prises de vues, assisté d'Autant-Lara, tandis que l'opérateur Kelber fixe les images. Dans une ambiance affable, propice au bon et solide tra- vail, nous voyons Maurice Lehmann, metteur en scène de théâ- tre au goût très sûr, dont Le Courrier de Lyon est la première réalisation cinématographique, mettre au point une scène de la Cour de Justice. Hélène Robert, délicieuse dans son fantaisiste costume directoire, y est brutalement interrogée par le prési- dent du tribunal, Jacques Varennes. Dans les jardins du studio, nous rencontrons, attendant d'être appelés sur le plateau, Pierre Blancliar, Dita Parlo, Jac- ques Copeau, Jean Tissier, Dullin, Andrex. Pierre Blanchar, nous dit-on, joue un double rôle, celui de Lesurque, accusé injustement et que tente de sauver sa femme, Dita Parlo, puis celui du vrai coupable, dont la ressemblance avec Lesurque a été cause de toute l'erreur judiciaire. Le scénario, basé sur des documents historiques, est l'œuvre de Jean Doronche, les dialogues sont de Jacques Prévert. La réalisation du Courrier de Lyon, qui est à son début, durera six semaines. De nombreux décors, une importante figu- ration, des extérieurs de nuit dans le parc de Versailles sont prévus. Rien n'est négligé pour recréer avec une grande exac- titude, l'atmosphère propre à cette époque tourmentée. -- G. T. ■ LA MARRAINE DU REGI- MENT. Georges-Robert Roi vient de céder à la Société Flor- film les droits d'adaptation de son scénario. Ce film sera tourné aux stu- dios de ta Seine dans le courant de septembre. Mise en scène de Gabriel Rosca. . . ■ SYSTEME D. — Georges Milton va commencer dans quel- ques jours, aux Studios de la Villette, cette production, avec le concours de Jules Berry. Ce film sera distribué par les Dis- tributeurs Français. ■ LA MARSEILLAISE. — Jean Renoir vient d'engager Lise Delamare pour interpré- ter le rôle de la reine Marie-An- toinette. I 1 CEUX DU VOYAGE. — Jacques Feyder va réaliser à Munich un film sur le cir- que. Les principaux rôles fémi- nins en seront tenus par Fran- çoise Rosay, Marie Glory et Syivia Bataille. . . ■ L'INNOCENT. — Maurice Cammage tournera ce film avec Noël-Noël. // réalisera ensuite deux autres productions avec cette même vedette. M LA GUERRE ET LA PAIX. - L'œuvre de Tolstoï, dont la réalisation avait été annoncée puis démentie, sera portée « l'é- cran à bref délai par la jeune société Cinutlantica. Féerie de la Danse dans "La Mort du Cygne " Denis les coups .d'ailes des tutus blancs, les petites danseuses ont répété certains pas légers. Et voici les deux premiers sujets d'un ballet : Mia Slavenska est rousse et blanche, danseuse tchécoslovaque qui a obtenu un triomphe à ses représentation,-: a Paris, et l'harmonieuse danseuse de l'Opéra de Paris : Yvette Chauviré, est brune et gracieuse. Yvette Chauviré sera la danseuse française qui verra son étoile pâlir par la montée foudroyante d'une danseuse étrangère (jouée par Mlle Slavenska). Vue petite danseuse de la classe des rats aime comme une déesse la danseuse française, elle se pren- dra à détester celle qui fait pleurer les beaux yeux de sa grande amie et par elle le dirame éclatera... Mais je ne suis pas autorisée à dire la suite du très beau scénario que Jean Benoit-Lévy et sa fidèle collaboratrice Marie Epstein ont tiré de la nouvelle de Paul Morand : La Mort du Cygne. En tout cas, M. Benoit-Lévy me dit qu'il y a vu la consé- cration de tout ce que la danse offre de richesse expressive, et que ce joli sujet permet aussi de fixer par l'image toute la vie mouvante, diverse, colorée, avec ses espoirs et ses rêves bri- sés, des danseuses de l'Opéra, du plus petit rat aux plus grandes étoiles. J'aperçois, j>rès de la scène, Serge Lifar, le grand danseur, qui règle toutes les danses, soli ou ballets du film La Mort du Cygne. Jean Périer interprète le directeur de l'Opéra avec sa coutumïère distinction. D'autres grands artistes ont collaboré à ce film qui reflétera sur l'écran, en d'ondoyantes images, ce microcosme d'harmonie et de grâce, de beauté et de sons qu'est l'Opéra de Paris. Lucie Derain. Charles Vanel et Pierre Mingand dans une scène de Abus de Confiance ■ LES NOUVEAUX BOUR- GEOIS. — Meg Lemonnier sera la principale interprète de cette production mise en scène par René Sti. André Lefaur fera partie de la distribution. ■ LA GLU. - Jean Choux tournera prochainement les ex- térieurs et Toulon. Marie Bell sera la vedette ,de ce film, elle aura comme partenaire André Lefaur. . . ■ LE CHEMIN DE L'AMOUR. — C'est ce mois-ci que va être donné le premier tour de mani- velle de ce film. Les réalisateurs en sont Maurice Mairgance et Eugène Deslaw. C'est notre confrère Georges-Robert Roi qui en écrit les dialogues. Dé- cors de René Louvat; musique de Jacques Dallin; images de Gérard Perrin. Interprètes René Lefèvre, Suzet Maïs, Gilbert Gil, Suzanne Dehelly, Aimos, Charpin, Génin, De- vère. CHARLES VANEL DANS **■ V 3 SCENARIO ORIGINAL DE PIERRE WOLFF MIS EN SCÈNE PAR HENRI DECOIN AVEC YVETTE LEBON, JEAN WORMS, THÉRÈSE DORNY, PIERRE MINGAND, GILBERT GIL, BERGERON ET VALENTINE TESSIER UNE PRODUCTION UDIF-BERCHOLZ mtii f x\ DISTRIBUEE PAR L' UNION DES DISTRIBUTEURS INDEPENDANTS DE FILMS PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs Elysées Téléphone : Elysées 19-45 MARSEILLE Guy Maïa Films 44, Boulevard de Longchamp LILLE Bruitte et Delemar 5, Rue de la Chambre-des-Comptes BORDEAUX Comptoir Commercial Cinématographique 26, Rue du Manège, 26 GENÈVE Monopol Pathé 4 Rue de la Rôtisserie LYON A. Dodrumez Film 5, Rue de la République, 5 BRUXELLES Compagnie Cinématographique Belge 32, Boulevard du Jardin Botanique AFRIQUE DU NORD Sonociné Nord-Africaine 8, Bd Baudin, ALGER VENTES A L'ÉTRANGER : M. BERCHOLZ 97-99, Champs-Elysées, PARIS-8*- M m mm as S ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE POUR DIFFUSER LE FILM FRANÇAIS EN ANGLETERRE On n'ignore pas que depuis l'avènement du film parlant, le marché britannique est resté à peu près complètement réfractaire 'au film français. En effet, nos films ne sont projetés que dans quelques salles spécialisées de Lon- dres, de Manchester et autres grandes villes. Mais voici qu'une Société de Londres, l'United Distributors Ltd, nous adresse une lettre dans laquelle elle envisage une diffu- sion plus grande du film français : Nous avons le plaisir de vous informer ijiie nous avons changé notre ancienne rai- son sociale, « Réunion Distributions et Pro- ductions Ltd » en United Distributors Ltd, et cela, parce que nous avons adopté une nouvelle méthode de distribution de films. United Distributors » convient mieux éi notre nouvelle politique de films. Nous con- tinuerons de nous occuper de la distribution de productions françaises, mais nous vou- drions la développer en l'étendant à la pro- vince anglaise. Pour y arriver avec succès il serait nécessaire pour les producteurs de ■ Le metteur en scène français, René Gufssart, vient de commencer « Londres la réalisation du film britannique Sweet De- vil, pour les productions Jack Buchanan. Bobbg Howes and Jean Gillie sont les ve- lléités de ce film. notre pays de procéder au doublage de leurs films français. Ce travail devra, de préfé- rence, se faire en France, étant donné que jusqu'ici on n'en a guère fait en Angleterre. Les producteurs français doivent se dire que l'Amérique nous fournit des films qui sont absolument au point pour conquérir le marché anglais. Il g a autant de producteur:; indépendants en Amérique qu'il y en a en France et qui considèrent notre marché comme un excellent débouché. A valeur éga- le, la production américaine est plus facile (t traiter puisqu'elle est parlée en langue an- glaise, et parait, de ce fait, moins étrangère au public. I^es difficultés que nous avons à supporter en distribuant les films français sont nom- breuses. L'obstacle lé plus difficile, cepen- dant, est celui de la langue. C'est pourquoi nous disons que les producteurs français, s'ils désirent que leurs films soient distri- bués en Angleterre doivent nous les fournir doublés. Nous sommes disposés à collaborer ci cela. Quant aux producteurs français qu'ils se disent bien qu'un bon film améri- cain peut rapporter entre 10.000 et 20.000 dollars. Nous vous serions reconnaissants si vous vouliez bien insérer cette lettre dans votre estimé journal. Pour terminer, rappelons aux producteurs que nous sommes tenus à passer un film an- glais pour chaque fois quatre films fran- çais que nous traitons. Veuille: agréer... Signé : S. Akoun, directeur. 1 Notre confrère J.-P. Coutisson a consacré récemment un article sur les nouveaux marchés des Indes, Chine et Australie. A ce propos nous tenons à attirer l'attention des pro- ducteurs français et de nos exporta- teurs de films sur les extraits de rap- ports publiés à plusieurs reprises dans nos numéros trimestriels. Ils pourront d'ailleurs se procurer tous renseignements et adresses à l'Office National du Commerce Exté- rieur, 22, avenue Victor-Emmanuel-lil \(M. Burin des Roziers), organisme très actif, toujours prêt à aider l'ex- portation des films français et notam- ment dans ces pays lointains où cer- tains films français : « Sous les Toits de Paris » et « Le Million », notam- ment, ont remporté des succès reten- tissants. EN FINLANDE 238 films ont élé projetés sur les écrans en 1936 dont 28 furent des filins allemands •soit 12,50 %, contre en 1035 : 38 films allemands sur 217 projetés soit 17,50 ' '< . Le film allemand serait-il en régression dans les pays baltes? Le nombre des films américains a été à Helsingfors de 128, contre 122 en 1035. La production finlandaise a été en 1930 de 8 films contre 5 l'année précédente. Sylv'a Bataille incarne, dans Forfaiture, une étrange petite métisse. Grande-Bretagne ■ Le producteur anglais Herbert Wilcox, accompagné d'Eric Fredman et de Charles de Grandcourt, vient d'arriver aux Etats- Unis avec la première copie de son film, Victoria la Grande, qui sera distribué par Radio Piclurcs et dont la première aura lieu en septembre à New-York au Radio City Music Hall. ■ Le metteur en scène de la production Erich Pommer Six Heures à Terre, Tim Wheelan, vient de commencer aux studios de Denham, pour London Film, la réalisa- lion de Le Divorce de Lady X..., dont la ve- dette est Merle Oberon. ■ La Gaumont-British Instriictiondl vient de réaliser une série de 15 films documen- taires de court métrage sur l'Ecosse. 1 Londjon Film tourne la suite du Mou- ron Rouge (Le Chevalier de Londres : Le Retour du Scarlet Pimpernell). ■ Le film de Frank Càpra, Les Horizons perdus, est projeté sans discontinuer en première exclusivité depuis quinze semai- nes au Tivoli de Londres. C'est, après La Kermesse héroïque, qui tint sept mois au Studio One, la plus longue exclusivité à Londres cette saison. 1 Le metteur en scène Jack Raymond et sa troupe, à la tête de laquelle sont Ruth Chatterton et Anton Walbrook, viennent de passer plusieurs jours éi Paris pour tour- ner les extérieurs du Rat, d'ivor Novello. L'action de cette production Herbert Wil- cox se passe en effet à Paris dans le mi- lieu des apaches. | RAIMU - FERNÀNDEL | j et JULES BERRY dans § (les ROIS dd SPORT) = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = 32 ♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ CIIME FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Fernandel et Orane Demazis dans le Schpour.tz, de Marcel Pagnol, dont ils sont les vedettes. DEUIL On nous fait part du décès, survenu le 7 août dernier, de M. Joseph Bertton, négociant à Lyon. M. Bertton était le beau-père de M. Paul Aubert, directeur de l'Alhambra-Gaumont-Palace de Saint-Etienne, à qui nous pré- sentons nos très vives condo- léances. A LA RECHERCHE DE JEUNES TALENTS Nous apprenons que M. Henri Harari, déjà bien connu dans notre corporation, a pris la di- rection du département cinéma à « Variétés », l'importante agence des Champs-Elysées qui a l'exclusivité d'excellents ar- tistes tels que Lucienne Boyer et Pills et Tabet. M. Harari nous fait savoir que, pour répondre à l'appel fait par la presse et différents corporatifs, son principal but est de découvrir et faire connaî- tre de nouveaux talents. ERIC VON STROHEIM DANS « TEMPETE SUR L'ASIE » Eric von Stroheim vient d'ê- tre engagé par Rio Film pour interpréter le principal rôle dans le film de Richard Oswald: Tempête sur l'Asie. BRIGITTE HELM A PARIS La célèbre vedette allemande : itle Helm séjourne actuelle- ment à Paris. On dit que cette artiste, qui s'est tenue depuis assez longtemps éloignée de l'é- cran, y fera prochainement sa rentrée. « SYSTEME D » Nous apprenons que les Distri- buteurs Français, 122, Champs- Eysées, viennent d'acquérir les droits de distribution, pour la grande région parisienne, du film Système D, que Milton pro- duira avec le concours de Jules Berry, dans quelques jours. LE COIN DES ABONNES ■ Yvette Lebon est la ve- dette féminine du CHANTEVR DE MINUIT, dont la réalisation se poursuit aux studios de Saint-Laurent-du-Var. .1 Margo Lion, gui vient de terminer L'ALIBI, interprétera le rôle de Mademoiselle Ser- gent dans CLAUDINE A L'E- COLE. Elle tournera ensuite un rôle important dans L'AFFAIRE LAFARGE. 1 Gabrielle Dorziat est une des principales interprètes de ETES-VOUS JALOUSE?, film en cours de réalisation. ■ Genia Vaury interprète un des premiers rôles de ETES- VOUS JALOUSE, sous la direc- tion de Henri Chomette. M Alexandre Rignault inter- prète un des principaux rôles de LA FEMME DU BOUT DU MONDE, que met en scène Jean Epstein. Deuxième Championnat Automobile des Journalistes et Hommes de Lettres Le deuxième championnat aulo:nobile des journalistes et hommes de lettres organisé par l'A.C.P.L., sous le patronage du journal Le Journal et doté de nombreux prix, aura lieu à l'Au- todronie de Montlhéry le mer- credi 22 septembre à 14 heu- res. Il sera précédé d'un déjeu- ner au restaurant de l'autodro- me à 12 heures 30 très précises. Celte manifestation compren- dra une épreuve de régularité sur le circuit routier et une épreuve de manœuvres et ■ 'adresse. Les engagements seront reçus jusqu'au vendredi 10 septembre à 18 heures. Tout engagement qui parviendrait après cette date serait considéré comme nul. Les membres de l'A.C.P.L. qui désirent s'engager recevront sur simple demande le règlement sde l'épreuve. L'engagement devra com- >prendre obligatoirement l'indi- cation du nombre de couverts retenu par chaque concurrent pour le déjeuner, ceci afin de ^faciliter l'organisation de ce dé- jeuner. Le prix de ce déjeuner est de 24 francs par couvert, pourboire compris. Seuls les membres de l'A.C. P.L. peuvent prendre part au championnat, mais chaque mem- bre peut amener avec lui autant d'invités qu'il voudra. Aucun droit d'engagement n'est exigé. Pour tous renseignements, s'adresser à l'Automobile Club de la Presse et des Lettres, 6, rue de Londres, Paris (9e). Tri- nité 81-90. Henri Rollan et Germaine Dermoz dans les Anges Noirs, film réalisé d'après le roman de François Mauriac. FORMATIONS DE SOCIETES ■ AIR-FILM (R. L., 10 ans). Ex- ploitation de films, 14, rue de Mari- gnau. Cap.: 30.000 francs. ■ SOCIETE DE PRODUCTION ET D'EXPLOITATION DU FILM « LA CHANSON DE VENUS » (R.L. 10 ans), o, rue Lincoln. Cap.: 25.000 francs. ■ SOCIETE DE PRODUCTION ET D'EXPLOITATION DU FILM « SARA- JEVO » (R. L., 50 ans), 40, rue Pierre- Charron. Cap.: 25.000 francs. ■ SOCIETE DE PRODUCTION ET D'EXPLOITATION DU FILM « MA- MAN COLIRRI » (R. L. 20 ans), 40, rue Pierre-Charron. Cap.: 25.000 fr. ■ SOCIETE DE PRODUCTION ET D'EXPLOITATION DU FILM « MOL- LENARD » (R. L., 10 ans), 16, rue Pierre-Charron. Cap.: 25.000 francs. ■ CONSORTIUM GENERAL DU- FILM (C.G.F.). Production de films (S. A., 99 ans), 119, boulevard Hauss- mann. Cap. : 50.000 francs. ■ LE DOME (R. L., 50 ans). Ciné- matographe, 66, rue Cantagrel. Capi- tal: 25.000 francs. ■ ETARLISSEMENTS ERVE (R. L., 30 ans). Exploitation de cinémas,- 48, faubourg Saint-Martin,. Cap.: 25.000 francs. ■ CINETEC (R. L., 99 ans). Exploi- tation de procédés cinématographi- ques, 79, Champs-Elysées. Cap. : 25.000 francs. ■ PARISIANA, S. R. L. au capital de 575.000 francs (avec, facultative- ment, les sous-titres suivants : Le l^oi des cinémas; Le Roi des music-halls). Siège social: 27, boulevard Pois- sonnière, Paris. Société gérée et administrée par M. Paul Ruez, directeur de théâtre, 27, boulevard Poissonnière, Paris, et M. Octave Castille, directeur de mu- sic-hall, 10 bis, avenue de la Grande- Armée, Paris. Ils pourront agir con- jointement ou séparément (au-dessous de 20.000 francs). | ETARLISSEMENTS ERVE, S.R.L. au capital de 25.000 francs. Siège so- cial : 48, faubourg Saint-Martin, Pa- ris. Objet : installation, achat et exploi- tation de salles cinématographiqu»s. Gérants : M. René Winocour, 29, ru" de Miromesnil, Paris ; M. Raymond Winocour, avenue de Palaiseau à Ver- rières-le-Ruisson (Seine-et-Oise) . Ils ont tous deux la signature so- ciale. ■ S. R. L. LE DOME, au cap. de 25.000 francs. Siège social : 66, rue Cantagrel. Objet: transformation des locaux situés à Paris, 66, rue Cantagrel, pour la création et l'exploitation d'un ci- néma et l'exploitation d'un bar. Gérant : M. Léon Feldstein, 21, pas- sage Trubert-Eellier, Paris. MODIFICATION DE SOCIETE M M. Lucien Thorpe a cédé à M. Huyart, son co-associé, 138 parts lui appartenant dans la S.R.L. EDEN CI- NEMA, 3, place Praslin, à Melun, et à M. Rrenachot Gilbert, les deux autres parts lui restant. M. Huyart a cédé à M. Guy Rrune- val, demeurant à Melun, boulevard Victor-Hugo, 16, les 138 parts qu'il venait d'aquérir de M. Thorpe et il lui a, en outre, cédé les 140 parts qu'il possédait dans ladite Société. La Société prend pour dénomination et raison sociale : CINELECTRAD. Le gérant est M. Rruneval, remplaçant M. Thorpe. La signature personnelle du gérant sera toujours précédée des mots : Pour la Société CINELECTRAD, le gérant. Affiches Départ, de S.-et-M., 20 juil- let 1937. A*. B. — M. Rruneval exploitait pré- cédemment à Chàteaurenault. CESSION DE PARTS ■ M. Jack Sanger, a cédé à M. Edouard Rappaport, demeurant à Pa- ris, 14, rue de l'Arcade, 13 parts de 1.000 francs chacune de la S.R.L. REX MALAKOFF, au cap. de 26.000 francs ayant son siège à Malakoff (Seine), 6, rue Jules-Ferry. Cette cession a été acceptée par le porteur des treize autres parts so- ciales. I ï ERIC VON STROHEIM dans ç\ une Superproduction ! RICHARD OSWALD ô r 9 t * ■| PRODUCTION * RIO FILM 1 TEMPETE SUR L'ASIE MANDATAIRE POUR LA VENTE EXCLUSIVE POUR LE MONDE ENTIER |u orK M6bis, Champs-Elysées Téléphone : BALZAC '03-01 1 ♦ t t t t I l ! 34 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE ■SE LES FILMS NOUVEAUX 12 NOUVEAUX FILMS :> FILMS DOUBLES Femmes marquées (Rex). 7'' District (licx). Chevauchée de la Liberté (Gau- inont-Palace) . /.c Diamant Tragique (Moulin- Rouge). 7 VERSIONS DOUBLEES Les Fusilliers Marins débarquent (Aubert-Palace). Le Dernier Hors-la-Loi (Aubert- Palace). Bornéo (Colisée). Le Dernier Train de Madrid (Pa- ramount). Cavalerie héroïque (Colisée). Justice des Montagnes (Apollo). Le Cirque en Folie (Apolloi. LIQUIDATIONS JUDICIAIRES B Tribunal de Commerce de Bor- deaux : jugement du 29 juin. CLERGUE (Julien), exploitation de salles de spectacles cinématOj{rap.hi- ques CINE SUD-OUEST, à Bordeaux, 20, rue Ferrère. ■ Jugement de conversion de liqui- dation judiciaire en faillite en date du 2 juillet : ARRECHE (Jean), entreprise de spectacles à Bordeaux, 22, rue Lé >- Saignât. Date de cessation des paie- ments : 28 novembre 1933. ■ SONORIS-1TLM, S. R. L., au ca- pital de .").">. 00(10 francs, ayant pour objet la production, l'exploitation, !c doublage, l'achat et la vente de films cinématographiques en France et à l'étranger et en général toutes opéra- tions cinématographiques et théâtra- les et toutes opérations mobilières et immobilières s'y rattachant avec siège à Paris, rue Lincoln, -1. (Jugement du 23 juillet 1937). CESSIONS D'ETABLISSEMENTS CINEMA L'ETOILE, exploité à Ora.i, rue d'Ajaccio, 3. Fonds de commerce de projections cinématographiques. Vendeur : Benguigui ou Ghigui (Abraham). Acquéreur : Trouchaud (Louis-Honorei. Oppositions : étude de M* Brat, no- taire à Oran. Première publication : Dépêche Ora- naise, 10 juin- |J Vendeur : Veuve Cousinct. Acquéreur : dame HERSANT (née Juliette Delaplace). Fonds de commerce de cinéma ex- ploité à Drancy (Seine), 13, rue Mar- celin-Herthelot, sous le nom de I'IÎADO. Oppositions : au fonds, à l'acqué- reur. Première publication : Affiches pa- risiennes, 10 juillet. ■ M. et Mme Jean Parent, M. et Mme Lazare-Louis Rey et M. Robert- Lucien-Camille Brendel, ont cédé à M. Marie-Charles-Bertin Guilletnin tous leurs droits dans la succession de Mme Marie-Charles-Bertin Guille- tnin, née Jeanne Bernard, spéciale- ment dans un fonds de commerce de cinématographe dit VARIETES CINE- MA, exploité à Au'tun (S.-et-L.', rue Pernette. Oppositions : M'' Guillemin, rue Per- nette, à Autun. Première publication : Le Morvan Républicain, 10 juillet. | Vendeurs : Marcelle, Pierre et Charles Barbetti. Acquéreurs : Louis Marin, Henri et Emile Texier. Fonds de commerce d'entreprise ci- nématographique CINEMA COLISEE, exploité à Batna (Constantine). Oppositions : étude de M' Celas, no- taire à Batna. Première publication : Dépêche de Constantine, 15 juillet. ■ M. Michelier (Georges) a vendu à Rybaud (Marie) un fonds de commerce de cinéma dénommé SAINT- GABRIEL CINEMA, sis à Marseille (B.-âu-R.), quartier Saint-Gabriel, 8, cours de Lorraine. Oppositions : au cabinet Goiffon, 21, allées Léon-Gambetta, Marseille. Petites affiches marseillaises, 7 iuil- let 1937. PETITES' ANNONCES OFFRES D'EMPLOI On demande : une secrétaire sténo-dactylo connaissant ciné- ma; un homme connaissant ser- vice intérieur et vérification. Ecrire Nord Film, ô, rue Jean- Mermozj Paris (8e). DEMANDES D'EMPLOI Aide opérateur, projection mécan. électr. cherche place Paris. Case R. B. P., à la Revue. Représentant 32 ans, très bien introduit dans exploitation Paris, province, libre de tout engagement, sér. réf. demande emploi sérieux. Case .1. P. IL, à la Revue. Dame connais, service loca- tion publicité, vérificat. cherche place dans maison location films. Case E. E. E., à la Revue. Jeune fille sténo-dactylo con- nais, anglais, allemand, cherche remplacement mois de septem- bre. Case S. S. S., à la Revue. Chef opérateur électr. 8 an- nées pratique, bonnes référ. ayant travaillé R. G. A., Tobis, Western, cherche place pour Paris. M. Ci. Potilin, 9, rue Demours, Paris. Journaliste offre ses servi- ces à MM. les directeurs, région Est pour rédact. article publ. composition, clichés, idées de lancement, etc.. Case E. S. T., au Journal. Opérateur électricien, bon- nes références, cherche place. Case L. B. M., à la Revue. ACHAT CINEMA Cherche Cinéma Paris ou proche, 150 à 200.00 cpt; aff. sérieuse seulem.; faire offres à Case A. F. G., à la Revue. ACHAT MATERIEL Suis acheteur 500 fauteuils très luxueux genre « club », occasion, faire offre avec photo. Case M. S. T. à la Revue. Suis acheteur appareil de projection 35 mm. double bande. 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Les Présentations à Paris Informations de la Confédération Générale de la Cinématographe (Communiqué en application de l'article IV du décret du 25 juillet 1935.) Cette semaine aucune présentation DATES RETENUES MARDI 31 AOUT Apollo, 10 h., W. R. First Natio- nal. Femmes marquées. Edouard VII, 10 h., Fox. L'Heure Suprême VENDREDI 3 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., Osso. Les Secrets de la Mer Rouge. Normandie, 10 b., Pellegrin. La Fille île In Madelon. LUNDI 6 SEPTEMRRE Normandie, Kl h., Vicrcs. Le Secret de Stamboul. Les Filles du Plaisir. Marignan, 10 h., Les Films Sefert. Le Club des Aristocrates. MARDI 7 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., S.E.D.I.F. Le Mensonge de Nina Petrovna. Marivaux, 9 h. 30 Les Films Vog. Un Carnet de liai. MERCREDI 8 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., S.E.D.I.F. La Citadelle du Silence. Normandie, 10 h., Radio-Cinéma. Le Crime du Docteur Crespi. La Route déserte. JEUDI 9 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., C.C. F. C. Le Porte-Veine. Normandie, 10 h., Radio-Cinéma. Les Fusilliers marins débarquent. Trois du Trapèze. Marivaux, 9 h. 30 Les Films Vog. Un Carnet de liai. VENDREDI 10 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., C. C. F. C. Abus de Confiance. MARDI 14 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., C. F. C. Double Crime sur la Ligne Magi- not. JEUDI 16 SEPTEMRRE Grands Spectacles Cinématogra- phiques. Un Coup de Ronqe. MARDI 21 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., C. F. C. Aloha, le Chant des lies. MARDI 28 SEPTEMBRE Gray Film. CESSIONS D'ETABLISSEMENTS | Vendeur : Brasserie Lorraine. Acquéreur : Joseph Monnet. Fonds de commerce de cinéma con- nu sous le nom de CINEMA PALACE, exploité à Knutange (Moselle), 35, rue de la République. Oppositions : au fonds vendu. Première publication : Le Messin, à Metz, 17 .juillet. ■ La Société LA CELLOPHANE, S. A. CINELUX, dont le siège est à Pa- ris, 5 et 7, avenue Pcrcier, a vendu à M. Marcel Cointin, Cinéma Palace, Pont-Sainte-Maxence (Oise)), le fonds de commerce de cinématographe con- nu sous le nom de CASINO CINEMA qu'elle exploitait à Clermont (Oise), place Aristide-Briand. Oppositions : en l'étude de M* Paul Obry, coinmissaire-priseur à Clermont (Oise). | Vendeurs : époux Fousse-Nourris- son. Acquéreurs : époux Derre-Demetz. Fonds de commerce de cinématogra- phie, théâtre et café exploité à Beau- genev (Loiret), 11, rue de la Médaille- d'Or. Oppositions : étude de M'' Bizouerne, notaire à Beaugency. Républicain Orléanais, Orléans. 8 juillet. Q Vendeur : M. Paul Pellet et Mme Marguerite Schmauch, veuve Aubin, S.B.L., Société d'exploitation cinéma- tographique indépendante. Acquéreurs : Mossier-Boudin. Droit au bail de locaux situés à Fontainebleau (S.-et-M.), 41, rue Mar- rier, cinéma IMPERATOR, à usage d'exploitation de projections cinémato- graphiques, salle de réunion, bals, conférences, etc.. Le bail ne comprend pas le fonds de commerce, la ville de Fontaine- bleau restant propriétaire de l'exploi- tation dont le bail ne comporte que la jouissance. Opposition: étude de M* Rivain, no- taire à Fontainebleau. Première publication : Petites Affi- ches de S.-et-M., Melun, 5 juillet. ( M. Gares a vendu à M. Lafond deux cinémas exploités : le premier à Rordeaux, 30, rue Lafontaine, le deu- xième au Rouscat (Gironde), 179, ave- nue Victor-Hugo. Oppositions : étude de Me Massie, notaire à Bordeaux. Affiches bordelaises et régionales du 2 juillet. ■ Vendeur : Rose. Acquéreur : CINEMAS DU NORD DE LA FRANCE. Fonds de commerce de cinématogra- phe exploité à Maries-les-Mines (Pas- de-Calais) : 1" CINEMA GAMBETTA, boulevard Gambetta; 2" CINEMA MO- DEBNE, rue Jean-Jaurès. Oppositions : au Cinéma Palace, à Auchel, Grande-Rue. Première publication : Avenir de Lens, 4 juillet. g Vendeur : Paul Bournier. Acquéreur : Louis Rousseau. Fonds de commerce de cinématogra- phe dénommé CLAIR DE LUNE, exploité à Moret-sur-Loing (Seine-et- Marne), 21, rue Grande. Oppositions : étude de M' Robin, agréé, avenue de la Gare, ,"», à Monte- reau. Informateur de Seine-et-Marne, Fon- tainebleau, fi juillet. ■ Vendeur : Sigoillot (demoiselle). Acquéreur : Meyer (dame). Fonds de commerce de CINEMATO- GRAPHE exploité à Fontainebleau (S.-et-M.)), place Denecourt, 23. Oppositions : M* Robin, agréé à Montereau. Première publication : Affiches dé- partementales de S.-et-M., 30 juin. 9 Vendeurs : époux Casavecchi. Acquéreur : Société Internationale d'Entreprises Générales Cinématogra- phiques. Fonds de commerce de cinéma exploité à Jarny (M.-et-M.), avenue de la République et autre fonds de com- merce de cinéma exploité à Jarny, rue Gambetta. Oppositions: étude Jaumain, notaire à Conflans. Petites Affiches de l'Est, Nancv, 10 juillet. Inap. de La Cinématographie Française, 29, rue Marsoulan. Paris. Le Gérant : P. A. Harll. I 3iiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiniiiiiinimiiiM LES GRANDES I UNES DE FRANCE Ile Secrétariat Cosmopolite FTABLIT Ides SOUS-TITRES et des SYNOPSIS traduit en toutes langues Echos, Scénarii, Découpages Listes de Dialogues PRIX TRÈS INTÉRESSANTS 18, rue Fourcroy, PARIS Téléphone : Carnot 37-58 En préparation : LE TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRÉ DU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Envoyez changements, modifie; lions, etc.. LE TOUT-CINEMA 19, rue des Petits-Champs (1er). Rapid ijfliversal Transport Tél. : Trud. 01-50 MICHÂUX&GUERIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES DE FIIM5 2.RUE DE ROCROY Tel. 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Circl. 7 47 16. il. 38. !• C«tl« FILMDAY NEW YORK Abonnements 15 S par an. fôrt/ ■ I » C H O Rauch§tr».<»e 4 BERLIN W 35 f'elephnne B, 5 Barba rossa fi8'.ï» ' OiMe 1.IC HT B I L I) BUHNE BEI» LIN Chèques l'oaluux : BERLIN 52.421 Abonnements : 30 R M par an. The U fiim himtih MOVtNO PtCIUAl NEWS 89, 91, Wardour Street I. _<» \ l> 41 \ W1 nii'll.n,: C c r , . , d S 7 4 I - 2 . ] Cet le MOVIPICNEWS RATH LONOON ■ Abonnements *• 3 pat an. RI VIST A MENSIU R O M A Vie Emenuele filiberlo. 191 TeleL 760 588 Les INFORMATIONS et les ABONNEMENTS peuvent être transmis par LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE. $ff!ftte;rai! B-fli V, 9 jj m M A \ à. ^^H^^ '■■ af^*^^^^? ter-/ 'f.^ou ^^^,^, _M. ■^- ~<'-bÊ r •!1 \Fi '■ !TWFTCTTTT3I7nïï! tr jfeM1- ■fii •■ m imi^ '/ k:i * ! ^ ■ M ràfla»;:;^»*^;^:^;--' fr:7#:véèmmm ïmmwmmm tH DAT/1 AD M 3 A ! 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PARIS XVI lï TélîMARcadet «65» 95.01» 9509 37, Avenue des Champs-Elysées PARIS (VIII») Téléphone : Balzac 40-38. Câbles : LEBEBEN-PARIS Compagnie Commerciale Française Cinématographique 97-99, Champs-Elysées Paris (8e) Tél. : Elysées 19-45 à ALLIANCE CINEMATOGRAPHIQUE EUROPEENNE 56, rue de Bassano. — PABIS Elys. 34-70 (4 lignes groupées) Inter-Elysées 34. {(c ^.^■M^M.^.^-MM.^.^.^. $ dSSSs Société anonyme Maurice LEHMANN Administrateur unique 122, Champs-Elysées Téléph. : Balzac 38-10 et 11 LES FILMS CRISTAL 52, CHAMPS-ELYSEES r f PARIS. BALZ. 54-55 iÇ^&'^W-kk-'WW'iîr'W-&'-ik-'-k 3 63, Champs-Elysées. PABIS Tél. : Elys. 60.00 LA 13en ENQUÊTE de GREY ET BIENTOT CLAUDINE A L'ÉCOLE FILMS SOVIÉTIQUES l'Qffice Cinématographique | nternational R. HORVILLEUR = 36, avenue Hoche, Paris (8») ■Tél. : Wagram 47-25 — 47-26 = Adresse téléer ■ Trustcin 14 bls> av- Bachel' Parls Marcadet 70-96 ICOMPAGNIE FRANÇAISE ! CINEMATOGRAPHIQUE 40, rue François-I" Elysées : 66-44, 45, 46, 47. Adr. télégr. : Cofraciné lllllll m 'fi* 8, rue Alfred-de-Vigny PARIS (8e) Téléphone : Carnot 71-41 LE CHEMIN DE RIO MIRAGES ^ 36, Avenue Hoche Paris (8') / Carnot 30-21 £, . JO-22 tf^- Adreite" ^^_ télégraphique ___ JESTICF1LM 1C P»RIS EPOC 1 bis, rue Gounod, Paris (17») Téléphone : Wag. 47-30 *o3l^8!c "£ BF.RRVY OlflEPHO flYSff 8131 m* suirp 0 fflfG 0 AGIKAI« 0 oasis f) Compagnie Financière Cinématographique PARIS 10, RUE SAINT-MARC GUT. 84 IO el suite 8, rue Catulle-Mendès Paris (17e) Tél. Gai. 51-81 et suite PARIS FILM PRODUCTION 79. Champs-Elysées j Adr. Télégr. = PABIFILM E Téléphone : = Balzac 19-45 S FUmexport\ 116, bis, Ch.-Elysées PARIS (8e) Tél. : Balzac 03-01 Adr. tél. : Cassvan-Paris : LES FILMS Marcel Pagne! | 13, rue Fortuny, 13 PARIS Téléph. : Carnot 01-07 = CONTROLES AUTOMATIQUES 39, avenue George-V (entrée 17, rue Quentin-Bauchart) Téléphone : Balzac 47-95 ChJourjoii; ParîT tiftuclio»/ . -À épi H*y -*-+v»t ^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiu COMPAGNIE INDUSTRIELLE COMMERCIALE CINÉMATOGRAPHIQUE société anonvme capital. 250.000 FRS ?k iW / Siège Social LYON.7. Place Ampêre.Tei Franklin 15-81 registre ou commerce LVO N . B.IOS93 ff^^^\ Cotresponaenr a PARIS J MORARD, Administrateur adressetelégraphique | N DUSCI N - LVON I» l»w\ 4. Rue Verdi '16n Téiepn OurenDerg 14-28 DE PARTE M ENT Direction ^*"*5 lyon le 31 Août 1937 Monsieur La C1' INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE CINEMATOGRAPHIQUE a été très sensible a l'accueil fait a son programme et a l'annonce de sa première pro- duction : "CES DAMES AUX CHAPEAUX VERTS". Maurice CLOCHE et ses interprètes : MARGUERITE MORENO, PIERRE LARQUEY, MICHELINE CHEIREL, ALICE TISSOT, MADY BERRY, PIERRE MAGNIER, MARCELLE BARY , NUMÈS FILS, GERARD LANDRY, GEORGES MAULOY, etc.. terminent les extérieurs et vont prendre pos- session des Studios de Neuilly. " CES DAMES AUX CHAPEAUX VERTS " vont donc réapparaître a l'écran où elles sont tant attendues ! Elles ont - depuis le succès du film muet - bien parcouru le monde... Germaine ACREMANT dit, en effet, qu'a ce moment on n'avait encore vendu qu'une cinquantaine d'é- ditions du roman, et la pièce n'avait pas encore été jouée. Depuis lors : - on a vendu plus de 700.000 exemplaires du livre, - 93 journaux ont reproduit celui-ci en f eui lleton, - au Théâtre SARAH-BERNHARDT on a joué 825 fois la pièce , - dans les Départements et a l'Etranger, - no- tamment en SUISSE, en BELGIQUE, en ITALIE, en ANGLETERRE, en HOLLANDE, - il en a été donné plus de 4.000 représentations, - de plus, pour 1 'ANGLETERRE et les ETATS-UNIS, une édition spéciale de "CES DAMES AUX CHA- PEAUX VERTS" a été faite, qu'on apprend et commente dans les écoles. Peu de sujets présentent un tel pouvoir attractif. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION. "Ces clames aux chapeaux verts" sont actuellement en ANJOU et vous présentent ... la propriété de Jessy, l'amie de leur cousine Ariette, où elles sont en villégiature... ...la vieille cité d'Angers, où, à l'ombre de sa ca- thédrale, se blottit leur maison... ..."le parfum, le goût de notre terroir " Éfe Vente à l'Etranger TRANSAT-FILMS 29, Rue de Marignan PARIS DISTRIBUTEURS CHRISTIAN-JAQUE (fui a téalîsé I œuhJiftJL les pirates du mil ENCART CONÇU Et REALISE PAR DISTRIBUTEURS TOUTES RÉGIONS I I M4, CHAHPS-ÉUSÉES - PARIS ^ •W <3: S^MSWM^. 3c Pub C u b Lpepa la Marseillaise \ Un film de 3EAN RENOIR Distribué en France et vendu dans le monde entier par: RÉALISATIONS D'ART CINÉMATOGRAPHIQUE m à = PRODUCTION DE LA SOCIETI D'EXPLOITATIONS ET DE PRODUCT| CINEMATOGRAPHIQUES "LA MARSEILI /Tjza.cts ai m audacieux, passionnant, sensationnel d'après DER DSCHUNGEL RUFT Production ARIEL-TOBIS Adaptation Française et Supervision de LOUIS CUNY Musique originale de MICHEL LEVI N E Une action violente ! Des coups de fusils ! Des luttes sauvages ! Des animaux furieux ! VENTE ET DISTRIBUTION POUR LA FRANCE ET SES COLONIES FILMS J. DE CAVAIGNAC 92, AVENUE DES CHAMPS-ELYSÉES, PARIS -8' TÉLÉPHONE ; ÉLYSÉES 03-80 et 51-65 après LA BATAILLE SILENCIEUSE (LE POISSON CHINOIS) HÉRAU MS cipi BALTHAZAR D'APRÈS LA PIÈCE DE LÉOPOLD MARCHAND ADAPTATION DE J. H. BLANCHON ET L'AUTEUR DIRECTEUR DE PRODUCTION : BOB FAURE MUSIQUE DE MARCEL LATTES UNE ŒUVRE GAIE DE PRODUCTION HÉRAUT FILMS 122, AVENUE DES CHAMPS-ELYSÉES PARIS -8- TÉLÉPHONE : ÉLYSÉES 29-12 ET 13 DISTRIBUTION FRANCE ET ÉTRANGER LES FILMS AGIMAN S. A 1, RUE DE BERRI, PARIS-8- TÉLÉPHONE : ÉLYSÉES 81-31 ET 32 TÉLÉGR.: AGIMANBERY- PARIS Projections à L'Exposition Monsieur Tordo, qui dirige le « Ciné 'M > situé, on le sait, à proximité de la Tour Eiffel, dans l'enceinte de l'Exposition, a bien voulu nous indiquer les dates des prin- cipaux galas étrangers prévus pour le mois de septembre. Le 3 septembre, l'Allemagne commencera la série des grands galas internationaux. Le 7, l'Angleterre consacrera une soirée à la projection de ses productions. Le 28, un autre gala allemand est prévu ; enfin, le 30, c'est le Portugal qui conviera ses ni vî- tes à visionner ses films nationaux. Outre ces soirées officielles, l'Allemagne convoque tous les jeudis soir une nombreuse assisîance à la projection d'importants films de propagande ; ces réunions ont lieu sur invitations. Actuellement, l'après-midi, presque cha- que jour, des séances sont offertes par dif- férentes nations aux visiteurs de l'Exposi- tion. Composées uniquement de documen- taires et d'actualités ces séances ont pour but de compléter par le film la documenta- tion immobile et silencieuse que renfer- ment les pavillons des divers pays. Voici comment se répartissent ces pro- jections. Le lundi, le mercredi et le ven- dredi deux heures de projection allemande, suivies généralement d'une demi-heure de projection autrichienne. Une fois par semaine, la Tchécoslovaquie offre une demi- heure de projection et tous les quinze jours le Japon a retenu la salle pour une heure. Au mois de septembre, l'Italie, le Portu- gal, l'Angleterre et très probablement l'Afrique du Sud, donneront des séances de projection régulières, dont les dates et la durée n'ont pas encore été fixées. Il est, parait-il, dans les intentions de: dirigeants italiens de faire de grandes cho- ses en cette matière. G. Turquan. Une Sélection de Films touristiques français au ((Ciné 37 » Une série de projections de films touris- tiques français sélectionnés va commencer vendredi prochain, 27 août, au « Ciné 37». Les projections auront lieu tous les jours pendant au moins une heure, sous le patro- nage du Commissariat général du Tou- risme, avec changement de programme tous les jours. Il est vraisemblable qu'elles se Prolongeront jusqu'à la fin de l'Exposition. Les programmes seront sans doute repris chaque semaine, toujours ou presque à jour fixe, de manière à n'immobiliser les copies qu'un seul joui-. Us seront composés ( ans le but de faire ressortir le rôle du cinéma lans la propagande touristique et, avant tout, seront destinés à montrer les paysages français. j RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans j |les ROIS m SPORT | = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = 13 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ M. ZUKOR VIENT A PARIS Ctvrles Boyer qui va dans quelques jours arriver en France pour y interpréter : Le Venin, la nouvelle production d'André Daven. Semaine Artistique Allemande A l'occasion de la semaine artistique alle- mande — qui aura lieu du 3 au 12 septem- bre prochain, un certain nombre des meil- leurs films allemands de ces dernières années seront projetés dans le cinéma du Pavillon de l'Allemagne : relevons les titres de Le Triomphe de la Volante, Le Maître, extraits du film sur L'Olympiade d'Eté, Traîtres, Au boni du inonde. Bal au Métro- pole, L'Empereui de Californie et 9° Sym- phonie. Tous ces films sont projetés en version originale, parlée allemand avec sous-titres français. Les Intéressantes Projections du Pavillon de la Marine Marchande Le « Cinéma de la Mer » (Pavillon de la Marine Marchande) donne tous les jours un spectacle permanent devant une salle comble, visiblement très intéressée par les films qui lui sont présentés. Voici le pro- gramme actuel de celte .'.allé : Corail ; La France est une Ile (Atlantic, 3 minutes). Villes flottantes ; Pêcheries d'Automne (Fiims Artistiques Français). Le programme de la semaine prochaine comprend : Croi- sière aux Antilles (Fclair) ; Dans les Mers du Sud (Pathé) ; Symphonie de la Mer (pro- duction J. Ménard). ■ Le président de Warner Bros, Jack Warner, viendra à Londres au mois d'octo- bre pour prendre une décision sur l'expan- sion de la production de cette firme en Anqleterre, et sur lu possibilité d'acquérir un circuit de salles en Grande-Bretagne, La première salle Warner en Europe, le Daly, est actuellement en construction à Londres, à Leicester Square. M. Adolph Zukor, Président du Con- seil d'Administration de la Paramount Pictures Encorporatéd et grand maître de la Production de cette Société, s'est embarqué le 25 août à New York sur le « Queen Mary » et sera notre hôte cette semaine. M. Zukor compte ne rester tout d'a- bord que quelques Jours à Paris. Après qiroi, il se rendra dans tout les pays eu- : opéens où Pararnoirnt possède une or- ganisation. Après cette importante tournée, IV3. Zukor reviendra séjourner à Paris plus longtemps et cette ffoâs uniquement pas- plaisir. + Le Prochain Film de Jacques Feyder ((Les Gens du Voyage» sera commencé Mercredi à Munich Un cirque, un grand cirque ambulant sera le cadre du prochain film de Jacques Feyder. Cet excellent observateur tournera pendant dix à douze semaines à Munich et aux environs de ceite vilïe pittoresque, dans l'ambiance d'un grand cirque forain. Les prises de vues commenceront le 1" sep- tembre. Les Cens du Voyage sera réalisé en deux versions, française et allemande. Les artis- tes français de la troupe, seront André Brûlé, Françoise Rosay, Marie Glorv, Lorvs, Carletti... On dit aussi que le Comte de Sé- gur est du voyage. Danielle Darrieux et Gilbert Gil forment un char- mant couple de l'écran dans Abus de Confiance Nouveau film anglais de René Clair «Le Mort en Fuite» tourné à Pinewood le 10 L'intention de René Clair : reprendre en anglais le sujet de Berthomieu, Le Mort en Fuite, est définitive. Maurice Chevalier tiendra le rôîé joué par Michel Simon dans le film français. Jack Buchanan, producteur du film, celui de Jules Berry. Quant à îa vedette du mu- sic-hall elle prendra une importance parti- culière dans le film de René Clair. Ce rôle sera mené par Adèle Astaire, artiste connue, sœur du célèbre danseur Fred Astaire. 14 CI ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE Jean Dax, Ninon Vallin, Hélène Robert et Henry Garât dans une beKe scène de " La Fille de la Madelon " dont la présentation corporative aura lieu le 3 Septembre «LE MESSAGER» OUI VIENT D'ÊTRE PRÉSENTÉ A LA BIENNALE DE VENISE OUVRIRA LA SAISON D'HIVER AO MARIGNAN Présenté le 1er août devant le jury et le pu- blic de la Biennale de Venise, Le Messager a été acclamé par une foule enthousiaste. Le bruit ayant couru que Gaby Morïay et Jean Gabin se trouvaient à Venise, des ova- tions sans fin réclamèrent la parution des deux célèbres vedettes devant le rideau. Hélas, personne ne- vint... Néanmoins aussi bien la presse interna- tionale que la grande presse italienne reflé- taient dans des articles très importants, la profonde impression produite par cette œu- vre de cinéma français qui égale, et peut- être dépasse, les meilleures productions d'Hollywood. Réalisé par Raymond Rouleau, avec une interprétation absolument remarquable de Gaby Morlay, Jean Gabin et Jean-Pierre Au- mont pour les trois principaux rôles, et toute une pléiade de vedettes pour le reste de la distribution Le Messager, la plus célè- bre des pièces d'Henry Bernstein, formera le spectacle d'ouverture de la grande saison d'hiver au Marignan. La date probable de la première du Messager est le 2 septembre. C'est une production Albatros, distribuée par Pathé Consortium Cinéma. | RÀIMU - FERNANDEL | et JULES BERRY dans | |les ROIS do SP0RTÎ H Mite en Scène de Pierre COLOMBIER | ^iiiiiiiiimmiuuuwuiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim ■ Sur la Côte d'Azur, en France, Eric h Pommer réalise les extérieurs de The Ves- sel of wrath, avec Charles Laughion et Eisa Lanchester. Le film est une production Mayflower. Jacques Baumer et Aimos dans Feu ! Marine d'Abord, le dernier film de Jacques de Baroncelli Sur nos Paquebots de l'Atlantique En ce moment, les transatlantiques sont pleins. Notre confrère Jean Coupan, qui assure ainsi qu'on le sait la programmation des salles de projection de nos navires, a fait un effort considérable pour présenter à ces passagers, qui sont pour nous d'excel- lente propagande, les films les plus récents. C'est ainsi que leur ont été montrés Les Secrets de la Mer Rouge (première mon- diale), Nuit de Feu, Les Perles de la Cou- ronne, Mademoiselle ma Mère (exclusivité), rxxxxxxxxxxxxxxxiiiixxn ATTENTION A LA TÉLÉVISION Les gens de métier qui ont assisté aux réceptions de télévision données dans le Pavillon de la Radio à l'Exposition, ont été saisis par la qualité des images obtenues, et ont immédiatement pensé à la concur- rence que cette nouvelle branche pourra faire au Cinéma. La télévision, dont le cinéma n'avait rien à craindre voici deux ou trois ans, a fait son petit bonhomme de chemin : les dé- couvertes, qui — nous disait voici trois ans le grand savant Edouard Belin — seu- les permettraient d'envisager le développe- ment commercial de la télévision ont été faites. Grâce à l'iconoscope, grâce aux nou- veaux procédés de réception sur écran de 2 mètres sur 3 mètres, procédés sur les- quels on travaille dans les laboratoires amé- ricains, français et anglais, la télévision est à la veille d'entrer dans une ère pratique : un rapport américain nous prédit pour 1939 le début de son développement commercial. Comme — à l'heure actuelle — la portée des transmissions ne peut dépasser 60 à 80 kms autour de l'émetteur, ce seront d'abord les grands centres urbains qui recevront les images sans fil : Paris, Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux pour la France; Londres, Manchester, Liverpool en Angleterre; Neu>- York, Los Angeles, Chicago, aux Etats-Unis. Nous espérons que l'industrie cinémato- graphique saura « se défendre » comme L convient, car si la concurrence de la télé- vision pour le cinéma serait moins dange- reuse dans les villes, où l'on aime sortir et aller au spectacle en commun, dans les campagnes, la télévision des films, aussi vieux qu'ils soient, tuerait complètement l'exploitation cinématographique. Ce développement commercial de la télé- vision va soulever de nombreuses questions: les exploitants de théâtres cinématographi- ques doivent suivre très soigneusement ces problèmes qui peuvent devenir pour eux, dans un avenir plus ou moins prochain, une affaire de vie ou de mort. Exhibitor. LES ARTISTES DO THÉÂTRE ACADÉMIQUE D'ART DE MOSCOU REÇOIVENT Mardi 24 août à 11 heures du matin, une réunion intime groupait les artistes de l'en- semble du Théâtre Académique de Moscou et les représentants de la presse parisienne au bar du théâtre Pigalle. L'office cinématographique international, au cours de cette réunion, présenta aux membres de la presse, Mme À. Tarassova, l'inoubliable Anna Karénine du théâtre des Champs-Elysées et la principale interprète féminine du grand film soviétique Pierre le Grand où elle incarne la femme du tzar Pierre Ier. Mme A. Tarassova, très entourée, sut trouver un mot aimable à l'adresse de tou- tes les personnes venues lui apporter le témoignage de leur admiration pour son grand talent de comédienne. La Dame de Pique, Le Mensonge de Nina Petrovna. En septembre, seront donnés la première mondiale de Abus de Confiance, coïncidant avec la présence à bord de Danielle Dar- rieux et La Citadelle du Silence, avec Anna- bella. On regrettera que l'opposition d'un grand circuit français ait fait manquer la présen- tation à ce public américain du Carnet de Bal et de La Grande Illusion. C'est une er- reur de vues, bien inattendue. . tYXXXXXXXXIXYXXXXXTXXYIl CINE 15 RAPHIE CX: SE POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. Le Goût du Public Les Exploitants doivent se renseigner auprès de leur Clientèle :::::: S En Amérique et en Angleterre, où l'on est grand amateur de consultations popu- laires, les directeurs de salles cinématogra- phiques ont pris l'habitude de sonder leur public en organisant des référendums, des concours, etc. Les résultats de ces consul- tations donnent aux exploitants, et de là aux distributeurs, de très utiles renseignements sur la mentalité du public, sur ses goûts, et sur ses désirs. Connaître son public, savoir ce qu'il veut ou ce qu'il ne veut pas est une des condi- tions premières de toute exploitation ciné- matographique. 1, 'Amérique et l'Angleterre ont la chance de posséder un public assez « standard ». Dans toutes les villes, quel que soit le genre de la clientèle, les mêmes films sont reçus à peu près de fa même façon. Little Women, ()f Human, Bondage ont été appréciés identiquement dans les cinémas d'exclusi- vité et dans les faubourgs ou dans la Pro- vince. A New- York et à Londres les ciné- mas d' « élite » sont une exception et s'y rendent surtout les gens de la «Société», les intellectuels, les étudiants qui d'ailleurs fréquentent aussi les salles donnant les pro- grammes courants. Il n'en est pas du tout de même en Fran- ce. Nous avons chez nous les publics les plus divers, les plus différents qui soient. A Paris, il y a la clientèle des salles d'ex- clusivité donnant du film parlant français (Paramount, Marivaux, Olympia, Marignan); il y a celle des salles spécialisées donnant des filins parlants en langue étrangère; il y a celle des salles de quartier. Même discri- mination, peut-être moins accentuée, dans les grandes villes de province : Nice, Lyon, Marseille, Bordeaux. Enfin il y a le public du Nord et celui du Midi, etc. Comment un même film pourrait-il plaire à tous ces publics? Le résultat, c'est que des filins comme Back Street, Little Women'New-York Miami, qui furent de gros succès lors de l'exclusi- vité à Paris, ont fait des carrières médio- cres dans les quartiers et en province. j RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT) = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = D'autres films qui furent des insuccès no- toires en exclusivité à Paris ont fait ailleurs des recettes très brillantes. Il y a cependant des films qui remportent un gros succès auprès de tous les publics : citons au hasard : Jenmj, César, Pépé le Moko, La Grande Illusion, La Charge de la Brigaqe légère, Révolte du Bounty. C'est évidemment des films de ce genre que les producteurs français ont intérêt à faire. Ce n'est pas toujours facile. C'est, cependant, croyons-nous, une er- reur de travailler uniquement pour ce qu'on appelle le «gros public», c'est-à-dire la majorité du public des salles de quartier et de province. Il vaut mieux essayer de sa- tisfaire toute le monde, si l'on pense que le film qui, en France, aura plu à toutes les catégories de publics, a les plus grandes chances de plaire à celui des autres pays et d'être facilement exporté. Nous avons eu connaissance d'une con- férence avec libres débats qui a eu lieu récemment dans une salle populaire de Pa- ris, et dans laquelle se trouvait une assis- tance essentiellement populaire, composée surtout d'ouvriers. Des questions leur furent posées sur le cinéma et sur ce qu'ils préfé- raient y voir. II ressortirait de ces débats que les grands acteurs favoris sont toujours Bach, Fernande], Raimu, sans oublier Harry Baur « qui était si beau » dans Les Miséra- bles. On aime également les grands mélo- drames et le gros comique. Interrogés sur le doublage, des specta- teurs n'ont pas semblé imaginer de quoi il s'agissait. Certains ont répondu que le dou- blage « c'était quand la parole et le mouve- ment des lèvres ne marchaient pas ensem- ble». C'est tout ce qu'ils ont vu. Ils n'ont fait attention ni au dialogue, ni aux in- tonations vocales. Du moment que le film est bon, le doublage leur est indifférent. Questionnés sur les films parlants étran- gers avec sous-titres, dont certains exem- plaires comme Scarfaee, Jeunes Filles en Uniforme ont été montrés dans les salles po- pulaires, les spectateurs ont répondu « que c'était fatigant parce qu'on n'avait pas le temps de lire les titres qui défilaient trop L'IMPERATRICE DE LA NUIT La belle façade du cinéma Marivaux à Bordeaux vite». La parole frappe plus qu'un texte, quelquefois difficile à lire et à comprendre pour certaines catégories de spectateurs. Car nous ne devons pas oublier la pro- portion énorme de demi-illettrés ou d'illet- trés eomplets qui existe en France. (Qu'on se rappelle seulement les résultats invrai- semblables de la fameuse page d'écriture faite à l'arrivée au régiment.) Ces réponses sont très intéressantes. Il faudrait les multiplier. Ce serait un immen- se service que les exploitants pourraient rendre à l'industrie cinématographique s'ils voulaient bien organiser des référendums auprès de leur public pour savoir ce qu'il veut ou ce qu'il ne veut pas. Exhibitor. AVALANCHES DE PRÉSENTATIONS ! Voici la saison d'été pratiquement termi- née. On peut le constater par l'annonce de tous les films qui vont faire dans quelques jours leur apparition sur les écrans des sal- les d'exclusivité de Paris, par la liste très serrée des prochaines présentations : qua- torze films du 31 août au 10 septembre, à raison de deux par matinée. Le record sera battu par la journée du jeudi 9 septembre, où trois présentations auront lieu à la même heure à Marivaux, au Normandie et au Marignan. Constatons et regrettons - pour la n" fois — que rien n'a été fait -- ou n'a pu être obtenu -- par nos organismes syn- dicaux pour empêcher ces présentations multiples. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE fR R/\PHIC "SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Présentations à Marseille Au cours d'une grande journée de pré- sentations corporatives, Pathé Consortium Cinéma a montré à Marseille trois de ses nouveaux films : Le Messager, La Bataille Silencieuse (Le Poisson Chinois) et La Danseuse Rouge. In énorme succès a accueilli ces trois grandes productions dont deux sont encore inédites. La presse et les directeurs de sal- les venus en très grand nombre de toute la région remplissaient le « Pathé-Palacc » et acclamèrent Le Messager pour lequel le qualificatif « bouleversant » n'est pas trop fort. La Bataille Silencieuse (Le Poisson Chi- nois) a tenu en haleine toute la salle jusqu'à la dernière image et a été reconnu comme répondant véritablement à la définition « rythme américain, esprit français ». Quant à La Danseuse Bouge, ses solides qualités d'action plairont de l'avis de tous à tous les publics. A usujet du «Clichy-Palace» Tout le monde connaît le Cliehy-Palacc où l'on peut voir les meilleurs films et dont l'acoustique était vraiment bonne. Cette salle maintenant dirigée par l'actif administrateur délégué de la Société Cli- chy-Palace, M. Kozlowski, vient d'être com- plètement rénovée et modernisée (M. Scob architecte). Toutes les rosaces et tapisse- ries existant dans la salle ont été suppri- mées. Tous les panneaux ont été transformés en panneaux cintrés, encadrés de colonnes lumineuses et tendus de tissu en amiante beige avec crachotis crème et rouge du plus heureux effet. Les bandeaux de balcon ont été égale- ment tendus de même tissu, l'entourage de scène a été complètement refait et agré- menté, au-dessus de l'écran, d'un motif dé- coratif en tuyaux d'orgue propice à des ef- fets d'éclairage. La salle est maintenant moderne, claire et gaie. M. Kozlowski, particulièrement versé dans les questions éclairage, a prévu des effets de lumière multiples. La lumière douce et agréable, blanche ou colorée, est répartie judicieusement dans la salle, tantôt la baignant de ses flots puis- sants, tantôt jaillissant de sources invi- sibles. Quant à l'acoustique de la salle, elle est absolument parfaite. Un véritable tour de force a été réalisé, car toutes ces transformations ont été faites sans que les séances soient interrompues un seul jour. Tout a été remplacé sauf les briques de mur extérieur. L'aménagement acoustique et décoratif a été étudié et réalisé par la Société Anonyme Française du Ferodo, département Amiante, 2, rue de Châteaudun, à Paris, qui a utilisé ses tissus d'amiante décorés et posés par ses soins. j RAIMU - FERNANDEL | et JULES BERRY dans § |les ROIS m SPORT) Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = Nouveaux Programmes pour la Saison : 12 GRANDS FILMS FRANÇAIS Les salles cinématographiques parisien- nes, qui n'ont pas été favorisées par les jour- nées chaudes de juillet et de la première quinzaine d'août et qui ont subi la dure concurrence de l'Exposition, vont certaine- ment voir leurs recettes reprendre avec la projection de nouveaux filins. De nombreu- ses sorties importantes de grands films français d'exclusivité sont prévues pour la prochaine quinzaine : Un Carnet de Bal à Marivaux, Le Club des Aristocrates à l'Olympia, Le Messager au Marignan, Les L'entrée du Cinéma populaire de Castiglione, petit centre du département d'Alger, directeur-proprié- taire M. Sabatier. L'Exploitation d exclusivité pendant l'M Cette sortie de nouveaux films donnera certainement une impulsion à l'activité des cinémas parisiens, qui pour beaucoup de salles est actuellement en demi-sommeil. Aucun théâtre d'excusivité n'a fermé, mais la plupart des salles spécialisées se sont contentées pour l'été d'afficher des films américains de série présentés en double programme. Les seuls efforts d'exploitation accomplis récemment ont été au Paris avec Capitaine Courageux, à l'Olympia avec Yoshiwara et au Marignan avec Mademoiselle ma mère. Signalons la belle publicité de lancement faite par Milo Film Lux et Pathé Cinéma à l'Olympia pour Yoshiivara : façade très soi- gnée, jeunes femmes distribuant des éven- tails et des ombrelles miniatures. Samedi soir on faisait la queue aux portes de cet établissement, ce qui prouve qu'un bon film, bien lancé, peut toujours démarrer, quelle que soit la saison. Deux productions françaises ont « tra- versé » avec succès la saison d'été : Ignace qui passe sans interruption depuis le 30 avril, soit 19 semaines au Max Linder, et a atteint 105.000 francs en 18" semaine, et La Grande Illusion, qui a commencé sa car- rière le 9 juin à Marivaux, et dont les re- cettes totales, à la 11e semaine, dépassent 2.750.000 francs. Dans les salles spécialisées, les seuls films qui aient tenu sont : Shall we Danee, au Helder, .4 Paris tous les Trois, au Marbeuf et Six Heures à Terre à Edouard VIL Rois du Sport au Max-Linder, Gribouille au Madeleine, La Bataille silencieuse, Double Crime sur la Ligne Maginot, Les Secrets de la Mer Rouge, Le Mensonge de Nina Petrovna, La Citadelle du Silence, Abus de Confiance, Aloha, etc.. Le 2 septembre, le film de Jacques Fey- der, tourné en Angleterre, Le Chevalier sans Armure, dont les vedettes sont Marlène Dietrich et Robert Donat, ouvrira la saison du Paramount. 11 sera présenté dans cette salle en version doublée, tandis que la ver- sion originale parlée en anglais passera dans une salle des Champs-Elysées. Les salles spécialisées de Paris n'ont pas encore annoncé leur programme pour la nouvelle saison. Parmi les grandes produc- tions américaines que nous verrons pro- chainement à Paris, citons Camille (version américaine de La Dame aux Camélias), avec Greta Garbo et Robert Tayl.or ; Une Etoile est née, film en Technicolor, nous montrant les coulisses de Hollywood, avec Frédéric Mardi et Janet Gaynor ; Sa dernière chance avec Barbara Stanwick et Robert Taylor. Un Conseil . . . Pour Localiser un Point de Rayure Suivant la forme et la régularité de la rayure, une première localisation peut être faite. Si la rayure n'est pas continue et se reproduit sur chaque image exactement à la même place, le point de rayure est dans la fenêtre de projection. Ces mar- ques fixes peuvent être prolongées et former une ligne continue avec des points d'arrêts plus marqués. Si la rayure n'est pas continue et se reproduit à peu près sur chaque image, de longueur variable, mais non exacte- ment à la même place, elle se produit, soit à la boucle supérieure, soit à la bou- cle inférieure: l'une ou l'autre ou l'une et l'autre trop grandes touchent une partie du mécanisme. Si la rayure est continue et ondulée : voir aux étouffoirs (modèles à galets li- bres) ou à l'entrée des couloirs-étouf- foirs. Si la rayure est rigoureusement droite, voir à la fenêtre sonore. Si celle-ci est très près des perfora- tions ou sur les perfos, voir aux galets presseurs, aux glissières. Le côté de la bande rayé : émulsion ou brillant limitera vos recherches. L'Opérateur. "VARIETES" Direction Cinématographique Henri HARARI Recrute et lance les jeunes talents dont le Cinéma Français a besoin ! «'VARIÉTÉS'' 92, Champs-Elysées, PARIS (8°) - balzac 32-56 & 57 rTXYYXIITXXXXXXXXIXXXTXl CINENffimiERAPH 17 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ MARSEILLE Un nouveau Circuit REX, STUDIO, CLUB, RÉGENT, CAMÉRA sous la Direction de MM. Garnier et Vaccon C'est avec un vif intérêt que l'on appren- dra qu'un contrat vient d'être signé entre la Société Leb (les trois salles Marseille-Ma tin) et les établissements Rex et Régent. Ces accords, d'une portée indéniable, ont été négociés d'une part par M. Garnier, di- recteur des Cinémas Rex (première vision) et Régent (deuxième vision), et d'autre part pour M. Vaccon, directeur des trois salles « Marseille-Matin » (Caméra, Club, Studio). M. Garnier ajoutera aux fonctions qu'il remplit avec l'amabilité et la compétence que chacun se plaît à lui reconnaître, la programmation du « Studio » des « Trois salles ». Il faut rappeler que M. Garnier, du- rant ia saison qui vient de s'écouler, a réussi à donner au Régent et au Rex, une ligne de conduite digne des premiers éta- L'Atlantide Cinéma de Gabès (Tunisie), la nouvelle salle de 600 places. Directeurs MM. Sauveur et Raphaël Scozzaro et Emile Saada. Records d'Exclusivité Nous avons établi les records de durée d'exclusivité au cours de la saison dernière: nous donnons en gros les premiers résultats de ce travail sur lequel nous reviendrons. Le record est de 22 semaines, et il a été at- teint par L'Extravagant M. Deeds, au Ci- néma des Champs-Elysées et L'Escadron blanc au Studio de l'Etoile. Suivent César (21 semaines au Ciné-Opéra, sans compter la seconds exclusivité au Gaumont-Théâ- tre), Verts Pâturages (18 semaines à Edouard VII), Three Smart Girls (14 semaines aux Miracles-Byron), Le Roi (13 semaines à Ma- rivaux) et Les Perles de la Couronne (13 semaines au Marignan). Horizons perdus (11 semaines aux Champs-Elysées), Pépé le Moko (11 semaines à Marivaux), Swing Time (10 semaines aux Ambassadeurs), L'Homme à abattre (10 semaines à Aubert-Palace) et Julika (10 semaines au Studio de l'Etoile). Ignace et La Grande Illusion, dont l'ex- clusivité n'est pas terminée, ne figurent pas ici. Ajoutons que ces comparaisons de durée n'ont qu'une valeur relative, et que d'au- tres éléments, comme le nombre de séan- ces, la capacité de la salle, le prix des pla- ces, ont également à jouer pour établir une véritable classification des succès cinémato- graphiques. blissements de Marseille, surtout tenant compte de la situation non privilégiée de ces établissements comparativement à ceux de la Canebière. Par ailleurs, nous n'oublierons pas l'effort constant accompli par M. Vaccon qui, du- rant une saison des plus ardues, a réussi à donner aux « Trois salles Marseille-Matin » un essor constant, bouleversant tous les pro- nostics, battant tous les records... car il y a lieu de préciser en la circonstance que les recettes réalisées en plein été sont égales à l'ensemble de toutes les principales salles du centre réunies. Aussi la société Leb a très bien compris quel homme de grande valeur elle possé- dait, c'est pour cela que dans une récente assemblée générale, son conseil d'adminis- tration vient, en même temps, de nommer M. Vaccon administrateur de la Société Leb et l'appelle à la vice-présidence du con- seil d'administration. Nous profiterons encore de cette double heureuse circonstance pour ne pas omettre ia précieuse collaboration apportée aux « Trois salles Marseille-Matin » par le fin publiciste, notre excellent ami Bourguet qui a su trouver, pour chaque film, des mots précis, sensibles et surtout « attractifs ». Une indiscrétion, nous permet de si- gnaler que des films très importants ont été traités par MM. Garnier et Vaccon, et que les principaux passeront en « tandem » au Rex et au Studio. E. Tosello. | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans § Iles ROIS du SPORT I = Mise en Scène de Pierre COLOMBIER = 1 ■«— m fmJ*tl fi ? 1 \. 'A flm , s : m Jean G"bin et Mireille Balin dans Gueule d'Amour dont Jean Grémillon est le metteur en scène. Une bonne nouvelle—au Mexique Le gouvernement mexicain vient de libérer, pour cinq ans, l'industrie du Cinéma de tous impôts. ♦ L'AFRIQUE POSSÈDE 745 SALLES AMÉNAGÉES POUR LE CINÉMA Une récente statistique démontre l'impor- tante extension prise sur le territoire afri- cain par le cinéma sonore. Voici le nombre de salles aménagées pour le cinéma parlant dans chacune des princi- pales régions d'Afrique : Afrique du Sud 300 Afrique occidentale 33 Egypte 102 Algérie 148 Maroc 48 Tunisie 30 Il convient d'ajouter, éparpillées dans divers centres ne figurant pas sur cette sta- tistique, 84 autres salles. Le total s'élève donc à 745 salles, ce qui représente un joli chiffre. POUR VOTRE REOUVERTURE MASSILIA EST LE SEUL DISTRIBUTEUR □ ES EXCLUSIVITÉS LORIOT / MELKATONFILM,SS LOWENSTR. ZURICH-VENTE ETRANGER: FILMEXPORT.PARIS.IIàiisOI.ELKSEES Un Spectacle CINÉRIR" bat tous les records de recettes 100 DES PLUS IMPORTANTS ETABLISSEMENTS DE FRANCE SE SONT ASSURES UNE OU PLUSIEURS SEMAINES " CINERIRE " pour la Saison d'Hiver 1937-1938 A Paris t 30 cinémas • En Province : lyon, Marseille, nice, cannes SAINT-ÉTIENNE, GRENOBLE, MONTPELLIER, BÉZIERS, NIMES, LILLE, NANCY, etc.. Pour traiter "Cinérire" (Marque et Slogans déposés) S'ADRESSER GRANDS SPECTACLES DE PARIS Adr. Télégr. : Granspec-Paris 40, Rue du Colîsée - PARIS Téléphone : ÉLYSÉES 36-07 FLORELLE MAURICE LAGRENÉE PIERRE STEPHEN DANS UN FILM D'AVENTURES POLICIÈRES Un Meurtre a été commis !... Scénario original et réalisation de ^/L/\LJL-JC V-^lvV/\L Direction technique : EMILE BUHOT Partition musicale : EDOUARD FLAMENT — Editions CHOUDENS Opérateurs : BUJARD et TAHAR. AVEC JACQUES VARENNES GEORGES PAULAIS ANDRE NOX RENÉ STERN PHILIPPE HERSENT ROBERT DESCLOS CHARLES LERICHE MAXIMILIENNE ET MILLY MATHIS DISTRIBUTION GRANDE RÉGION PARISIENNE ET ALSACETORRAINE VENTE POUR LES AUTRES RÉGIONS ET L'ÉTRAI^pER Synchro-Cine r _ r 63, AVENUE DES CHAMPS-ELYSEES, PARIS Téléphone .- ÉLYSÉES 66J6, 66-77 « o îf' 3> wo^tB & «■ ra 9 Z H C O fer» OA^ taftgm a > ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ^ FR 2&RAPHIE SE 23 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LE TRAVAIL DANS LES STUDIOS BALTHAZAR 1 Jules Berry, nous l'avons annoncé, a été engagé par Hé- raut Films pour interpréter le principal rôle masculin de BAL- THAZAR. C'est Pierre Colombier qui dirigera cette œuvre gaie dont le premier tour de manivelle sera donné dans le Midi, dès le 15 septembre. Ajoutons que l'ex- cellent comédien Alerme vient aussi d'être engagé pour un rôle important de ce film dont le di- recteur de production sera Bob Faure. Une brillante distribu- tion va être bientôt communi- quée à la presse. Gaby Morlay et Marcelle Praince dans Un Déjeuner de Soleil que termine Marcel Cohen. (7- COPYBOURSE 130, Rue Montmartre PARIS Tél. : GUTENBERG 15-11 et 15-12 Copie de Découpages 2 francs la page Livraison en vingt-quatre heures Nous avons pensé satisfaire le désir de la majorité de nos lecteurs, en publiant un tableau résumant la distribution technique et artistique de tous les films actuellement en cours. On se rendra ainsi compte de l'importance des produc- tions que l'on réalise actuellement dans les studios et en extérieurs. — Gilberte Turquan. François I" MAMAN COLIBRI D'après : la pièce de Bataille. Découpage : Robert-Paul l)a- gan. Dialogues : André Legrund. Musique : Marcel Latesse. Décorateur : Quignon. Metteur en scène : Dréville. Assistant : Robert-Paul Dugun. Opérateur : Gaveau. Directeur de production : Barstoff. Interprètes : Huguette Duflos, Jean-Pierre Aumont, Jean Worms, Bernard Lancret, Nina M y rai, Denise Bosc, Mar- celle Praince, Paqui, Jeanne Lion, Assia. Editeur : Paris-Cinéma-Loca- tion. Epinay (ECLAIR) LE COURRIER DE LYON D'après : des documents histo- riques. Scénario : Jean Oronche. Dialogues : Jacques Prévert. Décorateur : Krauss. Metteur en scène : Maurice Lehmann. Assistant : Autant-Lara. Opérateur : Kelber. Directeur de production : Breton. Interprètes : Pierre Blanchar, Dila Parlo, Hélène Robert, Dorville, Alcover, Jean 77s- sier, Dullin, Florencie, An- drex, Jacques Copeau, Jean Périer, Sylvia Bataille, Gil- berte Géniat. Producteur: Maurice Lehmann. Editeur : Les Distributeurs Français. Parc Montsouris LA LIBERTE D'après : l'œuvre de Léopold Netier. Scénario : Dupuy-Mazuel. Découpage : Georqes-André Cuel. Dialogues : Jean-Paul Nor- man. Décorateur : Claude Bouxin. Metteur en scène: Jean Kemm. Opérateurs : Louis Chaix et Paul Portier. Directeur de production : .4. Frapin. Interprètes : Maurice Escande, Germaine Rouer, Marie- Louise Derval, Rivers-Cadet, Lucien Gallas, Marcelle Sam- son, Millg Mathis. Producteur : Films Artistiques Français. Editeur : Sefert. Joinville LA MORT DU CYGNE Auteur : Paul Morand. Adaptation : Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Musique : Szyfer. Chorégraphie : Serge Lifar. Décorateur : Carré. Metteur en scène : Jean Be- noît-Lévy. Assistante : Marie Epstein. Opérateur : Burel. Directeur de production : Orienter. Interprètes : Mia Shwenska, Yvette Chauviré, Jean Périer Mady Berry, Jeanine Charat et les élèves des classes de danse de l'Opéra. Producteur : Société de prod. et d'exploitation du film La Mort du Cygne. Editeur : Osso. Billancourt FORFAITURE D'après : le roman d'Hector Turnbill. Scénario: Companeez et Juttke. Découpage : André Cerf. Dialogues : Jacques Natanson. Musique : Lévine. Décorateur : Gys. Metteur en scène : Marcel L'Herbier. Assistants : Eve Francis et André Cerf. Opérateur : Schufftunn. Interprètes : Victor Francen, Sessue Hayakawa, Louis Jou- vet. Lise Delamare, Sylvia Bataille, Eve Francis, Lucien Nat, Ki-Duyen, Gridoux. Producteur : Pierre Braunber- ger. Editeur : A. d'Aguiar. Pierre Blanchar dans Le Courrier de Lyon que réalise actuellement Maurice Lehmann Le peintre Corot et le film " Titin des Martigues " Si la plupart de nos lec- teurs connaisseid le pittores- que village des Martigues, avec ses pêcheurs à la tarta- ne, ses curieuses ruelles et son port qui a tant de fois sé- duit les yeux des j>eintres, peu, sans doute, savent que celte « Venise Provençale » a été découverte par le grand Corot. En effet, le peintre, de pas- sage à Marseille, se rendit aux Martigues, où il se plut à rester quelques jours, admi- rant les reflets des eaux, les maisons qui portent l'Histoi- re inscrite sur leurs façades, et les délicats jeux de lumiè- res qui dansent sur la coque des navires. . .Les spectateurs pourront bientôt se rendre compte de la beauté de ce charmant pe- tit village, car il sert de décor au grand film Titin des Martigues qui est inter- prété par Alibert avec, à ses côtés, Larquey, l'amusante Suzanne Dehelly, Marguerite Pierry, Jim Gerald[ retour de Londres, le comique Rel- lys, et ta délicieuse Paulette Dubost que le public sera heureux de retrouver dans un rôle charmant. 24 rTTYXTIXXTTXYlXXXlEXYXgXJ ONE FR Une classe de danse avec les petits rats de l'Opéra dans la La Mort du Cygne, que Jean Benoît-Lévy tourne actuellement à Joinville. I LES FILLES DU RHONE. — Le réalisateur de LA DAN- SEUSE ROUGE, FB RAPHIE tlXIXXXXIXIXXTXYTT^TTY? JEFF MUSSO metteur en scène du "Puritain" Son nom, la vivacité de ses gestes et son accent légère- ment chantant, peuvent lais- ser croire qu'il vit le jour en quelque pays étranger d'ou- tre-mer. Né à La Ciotat, pays où na- quit le premier film de Louis Lumière, Jeff Musso devait fatalement être attiré par le Pendant les prises de vues du Puri- tain, le réalisateur Jeff Musso règle une scène assisté de Dimitri cinéma. Il y est venu il y ; trois ans, après avoir par- couru et été applaudi du monde entier dans des réci- tals de violon. Cet artiste, intéressé par le parlant, a fait de nombreu- ses sonorisations, musique de films et tout cela presque incognito. Après s'être essayé à de nombreux documentaires, dont il dirigeait la prise de vues et faisait la musique, Jeff Musso vient de réaliser aux Studios de Pathé, rue Francœur, Le Puritain. Cette œuvre âpre, à la forte sève du peuple d'Irlande, est de l'auteur Liam O'Flaherty à qui nous devons déjà Le Mouchard. Jean-Louis Barrault in- carne magnifiquement ce journaliste aux mœurs aus- tères, qui veut purifier le monde, même au prix d'un sacrifice du sang. Jeff Musso a su faire vibrer étrangement se merveilleux artiste qui a fait, avec Pierre Fresnay et Viviane Romance, une com- position qui classera Le Pu- ritain l'un des premiers films de la prochaine saison. ■ L'IMPERATRICE DE LA NUIT. — Une pléiade de vedet- tes illustreront les héros du cé- lèbre roman de Maurice Deko- bra. Prod. : Gallia Films. ■ PONT AUX SOUVENIRS. Ju/ien Duvivier réalisera ce scénario qu'il a écrit en colla- boration avec Charles Spaak. DANS LES STUDIOS Nice G. F. F. A. SAINT.LAURENT-DU-VAR LES PIRATES DU RAIL D'après : le roman d'O.-P. Gil- bert. Scénario, Découpage, Dialo- gues : O.-P. Gilbert. Décorateur : Schild. Metteur en scène : Christian- Jaque. Assistant : François Caron. Opérateur : Lucien. Directeur de production : Christian Stengel. Interprètes : Charles Vanel. Eric von Stroheim, Suzy Prim, Simone Renant, Dalio, Lucas Gridoux, Georges Tour- reil, Jean Périer, Doumel, Marcel André. Héléna Man- son. Régine Dancourt, Michel André, Abel Jacquin. Inkiji- noff. Editeur : Osso. 1 L'AFFAIRE LAFARGE. — La réalisation de cette œuvre, tirée du récit r/'Ernest Fornai- son paru dans Paris-Soir se rapproche. Le découpage est fait par Arnold Lipp, lés dialo- gues sont écrits par André Paul-Antoine, la mise en scène est confiée ci Pierre Chenal. Directeur de production, Her- bert Lippschitz. Supervision, Willi Wolff. ■ LES NOUVEAUX BOUR- GEOIS. — Tiré du roman de Jacques de Bénac, cette œuvre a été adaptée à l'écran par Re- né Sti qui en a également écrit les dialogues. Bien entendu, le film sera mis en scène par Re- né Sti. L'intrigue se déroulera de nos jours dans les milieux très divers de la politique, de l'industrie et de la finance. Les principaux interprètes seront André Lefaur, Meg Lemon- nier, Thérèse Dorny, Suzanne Dehelly, Jacques Meyer et Christiane Delyne dans un rôle très intéressant et très différent de ses créations habituelles. NAPLES AU BAISER DE FEU D'après : le roman d'Auquste Bailly. Adaptation et dialogues : Henri Jeanson, Décorateur : Guy de Gastgne. Metteur en scène : Augusto Génina. Opérateur : Robert Lefèvre. Directeur de production : Gargour. Interprètes : Tino Rossi, Vi- viane Romance, Mireille Ba- lin, Michel Simon. Producteur : Paris-Films-Pro- duction. Editeur : Paris-Films-Location. Line Dariel dans Ceux de la Douane dont la sortie est prochaine. ■ FORTUN productions noncent leur ce film, tiré seph Kessel, tie de cette tournée dans leur Joseph fera lui-même ros, Philippe E CARREE. — Les Juan Berrone an- projet de réaliser du roman de Jo- Vne grande par- production sera le Yemen et l'au- Kessel interprè- te rôle de son hé- I^ozère. ^eC-lSTRE/v,^ STUDIOS -PRISE/DE VUE - SYNCHRONISATION 3B-S et5,B?d'Aurelle dePaladines .>- PARIS.XVIIe TEL GALVANI 53 49 Noces d'Argent aux Studios de la Villette où HENRI CHOMETTE tourne "Etes-vous jalouse?" Sur le plateau s'allonge une vaste table, bourrée de convives, dans une salle à manger joliment dessinée par Renoult. La scène se passe dans un château du Borde- lais où les propriétaires, en l'occurence Gabrielle Dor- ziat et Charpin, ont convié leurs employés pour fêter leurs noces d'argent. Tout semble se passer le plus nor- malement du monde, bien qu'un orage soit prêt à écla- ter, soulevé par la fille de la maison, l'incorrigible jalouse Suzy Prim. Non contente des scènes qu'elle fait à son mari, An- dré Luguet, elle sème la zi- sanie chez un couple ami représenté par Genia Vaury et Pierre Juvenet. Ses parents n'échapperont pas également à de mutuels soupçons. En- fin, tout finira par s'arranger et les trois couples se retrou- veront plus unis que jamais. Henri Chomette dirige avec autorité les prises de vues, assisté de Valin et de Gaspard Huit, secondé par le directeur de production Ro- ger Lebon. A ses côtés se tient la script-girl Jeanne Etievent, tandis que l'opéra- teur Kauffmann s'affaire der- rière sa caméra. Le metteur en scène, après m'avoir obligeamment exposé le sujet du film, m'explique que Carlo Rim a écrit l'adap- tation cinématographique ti- rée de la pièce de Bisson Jalouse. Il ajoute que, dispo- sant d'un temps restreint et de moyens limités, il s'est efforcé d'utiliser les dons de ses interprètes, qui sont tous d'excellents comédiens, et de les mettre en valeur après les avoir minutieusement choi- sis. Etes-vous jalouse? nous promet d'agréables moments où l'esprit, la gaieté et la bonne humeur seront maî- tres. G. T. M MOLLEXARD. — La ma- gnifique figure du Capitaine Mollenatd, commandant de car- go, aventurier dans les mers dz Chine, va revivre sous les traits d'Harry Baur qui seul en France pouvait interpréter ce rôle. Le déchirant roman de O.-P» Gilbert va s'imprégner d'une vie nouvelle sous la baguette magique de Robert SiodmaA-, l'inoubliable réalisateur de TU- MULTES. Cette production sera réalisée en septembre pour Ed. Corniglion-Molinier et distribuée par Pathé Consortium Cinéma. FÉLIX MÉRIC PRESENTE REDA CAIRE JEAN DUNOT NICOLE VATTIER AQUISTAPACE DANS SCÉNARIO DE MAURICE MARROU ET FERNAND MÉRIC DIALOGUES ET RÉALISATION DE DANIEL NORMAN AVEC GERMAINE SABLON — JACQUES GRETILLAT VILBERT - ELMIRE VAUTIER - JANE LAMY M™ ALBERTI — MAFFRE — MOURIES — CRISTA DORRA GERMAINE LIX et HENRI POUPON PARIS ■•■ hAlï¥%if MARSEILLE 33, Rue Marbeuf BM IffIC wM IVI I |#|| 75. Bd Madeleine Tel. : ELYSF.ES 83-53 l# • ■ ■ ■■ B% Il ^H Ielephone : NAT. 62-14 AUTRES RÉGIONS DISPONIBLES r ♦ ♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦*♦♦ CIME FR R/IPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ «LES SECRETS DE LA MER ROUGE» PRÉSENTÉ AU MARIGNAN Dans quelques jours — le 3 septembre - sera présenté au Marignan le grand film Les Secrets de la Mer Rouge, d'après le roman d'Henry de Monfreid. A la veille de cette sortie, qui est atten- due avec le plus vif intérêt, nous avons demandé au producteur Juan Berrone vers quels nouveaux projets allait s'orienter son activité. - Je suis attiré de plus en plus vers la réalisation de grands films d'aventure, per- mettant de donner une large part aux exté- rieurs. Les Secrets de la Mer Rouge sont terminés, je songe maintenant à Fortune carrée. — Fortune carrée ? M. Berrone, souriant derrière ses lunet- tes, ouvre le roman de Joseph Kessel et lit : « ... Philippe remarqua alors une voile qu'il n'avait jamais vue auparavant ; elle était rectangulaire et sa vergue supérieure faisait avec le mât une croix grise... elle ressemblait à une bannière sur sa hampe..., çà, c'est la fortune carrée... » - Vous allez donc tourner le roman de Joseph Kessel ? — Oui, nous irons dans le Yemen, comme nous avons été en Somalie. Et je puis vous dire que parmi les vedettes qui incarneront les étranges personnages de ce roman, l'une des plus curieuses et des plus sympathiques sera l'auteur lui-même, Joseph Kessel, qui a accepté de jouer le rôle de son héros, Phi- lippe Lozère. Max Glass va réaliser un grand film international "LE DIABLE DE SIBERIE" Une des figures les plus étranges du pre- mier quart de ce siècle, Raspoutine a ins- piré le sujet de son nouvel ouvrage au célè- bre écrivain viennois Neumann, l'auteur du Patriote, et de tant de livres passionnants. Dans sa villa paisible des environs de Flo- rence, celui-ci termine cette œuvre dans le calme, et mène de pair la préparation d'un scénario traitant le même sujet. Le produc- teur Max Glass, qui vient de se rendre ac- quéreur des droits de cet ouvrage, partira prochainement pour l'Italie mettre au point, en compagnie de son auteur, les différents détails inhérents à ce scénario. Ce film, qui s'appellera Le Diable de la Sibérie, retracera la vie aventureuse du moujik Raspoutine, qui vécut dans l'inti- mité du tzar Nicolas et de sa famille, et dont l'influence politique marqua les der- nières années de la Russie tsariste. Le scénario sera entièrement basé sur des faits historiques et les personnages du film seront tous empruntés à la réalité. Un des points captivants sera la mort de Raspou- tine invulnérable aux poisons, résistant, contre toute attente, à des blessures mor- telles. Cette production, pour laquelle Max Glass a prévu un budget de 4.000.000 de francs, sera une des plus importantes réalisations de l'année. Outre les grands décors montés au Stu- dio, toute la troupe ira, au début de l'hi- ver, tourner les extérieurs en Pologne. Là, a réédifiée en plein air, l'isba d'où par- tit Raspoutine et où vécut sa famille. G. T. SUR L'ATLANTIQUE ■ Notre excellent confrère Gaston Thierry vient de passer deux semaines à New- York. II est revenu en France samedi der- nier sur le Châmplain. 9 Jack Alicoai'e, éditeur du Film Daily de New-York, a passé deux semaines de vacances à Londres. Il s'est rembarqué mercredi sur le « Normandie ». 1 Parmi les nombreuses personnalités qui se sont embarquées mercredi sur le « Nor- mandie » fi destination de New-York, citons l'acteur anglais Leslie Banks, ht vedette amé- ricaine Constance Cummings, Jack lienng, Ben Goetz de M. G. M., A. Gianinni, ]>rési- dent des United Arlisls cl Jack Alicoide. | RAIMU - FERNANDEL | | et JULES BERRY dans | Iles ROIS m SPORT 1 = Miie en Scène de Pierre COLOMBIER = .1 Aux studios de Denham, Thornlon Frt eland réalise Paradis pour deux, avec Jack Hulbert et la vedette américaine Patricia Ellis. L'IMPERATRICE L/ E L A I^B %$ MUe en Scène de Pierre COLOMBIER | RAIMU - FERNANDEL j | et JULES BERRY dans | Iles ROIS du SPORT 1 Sous-Htres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS - Tél.: ÉLYSÉES 00-18 et 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n'importe - quelle émulsion positive, ancienne ou récente - des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. LÀ FIRME OUI S'AFFIRME DANS TOUS LES DOMAINES DE L'INFORMATION FILMÉE FRANCE ACTIVITÉS GMJMOHT JOURNAL FILMÉ . VIVANT / /) IMPARTIAL (( LU/ VARIÉ V MODERNE LE PLUS RAPIDEMENT ET LE MIEUX INFORMÉ GRACE a ses envoyés spéciaux attitrés ■■■ dans toutes les capitales ou monde Toutes les Manifestations de l'Activité Humaine :/VCf >6 ■— ^B^^M . CIN FR RAPHIF gXTTTTTTTTTTT- SE TECHNIQUE ET MATERIEL — Xe 9 8 2 — du 27 AOUT 1 937 Publié sous dî A.-l la Direction Technique P. RICHARD Abonnement spécial aux douze numéros annuels contenant TECHNIQUE ET MATERIEL FRANCE et Colonies : 50 fp. ÉTRANGER (Union Postale) : 75 fp. Autres Pays : 85 «P. UN IMPOSTEUR ! Par A. P. RICHARD Ce S. M. Eisenstein doit être un dange- reux malfaiteur. Qu'on en juge au travers de son activité : Doué (l'une prodigieuse intelligence, il exerce, dès sa jeunesse, sa facilité à l'étude de la physiologie sous l'égide de Pavlov, ce qui démontre la sournoise préméditation avec laquelle il poursuit le but qu'il s'esl donné. La physiologie étant le meilleur moyen de connaître la nature humaine et ses réac- tions, il lui est dès lors facile d'utiliser celle science à l'expansion d'idées néfastes et subversives, qui vient opportunément ar- rêter la clairvoyance de ses chefs. Le ciné- ma lui apparaît comme le moyen le plus propre à extérioriser les monstrueuses er- reurs qui bouillonnent en lui, il s'y jette à corps perdu, fait, défait, relouche et jette enfin en pâture à l'opinion publique de l'é- poque : « Potemkine ». Va-t-il prendre comme sujet la vie de l'il- lustre favori de Catherine II? Hélas, il n'hésite pas, il adopte d'enthousiasme l'his- toire scabreuse et louche d'une poignée d'asticots, d'un médecin myope, d'une soupe que d'affreux tortionnaires veulent faire avaler à de braves petits matelots. Il intitule cela Potemkine ou les Marins de la Mer Noire et sous le couvert de ce drame, il donne libre cours à son imagina- tion délirante. Ses bons chefs eux-mêmes se laissent prendre au piège de ses images. Leur man- que de perspicacité lui permet de laisser croire que des lions de pierre se soulèvent de dégoût au spectacle des turpitudes hu- maines, que de méchants soudards fusillent d'« innocentes populations ». Dans sa frénésie destructive, l'auteur montre déjà qu'il ne saura jamais s'atfran- chir de la passion immodérée qu'il a de faire mouvoir des foules sans motif plau- sible. Les matelots courent comme s'ils jouaient à cache-cache, et semblent possé- dés par le démon de la destruction. Sadiquement, Eisenstein leur fait mas- sacrer leurs officiers qui sont gracieuse- ment balancés par dessus bord; mieux, il utilise à plein les ressources de ses éludes physiologiques pour le montage des passa- ges, où il montre le cadavre du meneur qui a reçu une juste punition. Les foules de l'Empire trompées par tant d'astucieuse propagande, crurent que c'était la forme définitive d'une discipline moderne qui avait reçu l'approbation des pouvoirs publics. Heureusement, dans l'ombre, de futurs Talleyrand chantaient en sourdine : « Veillons au salut de l'Em- pire », el dès ce jour, ils inscrivirent sur leurs (ablettes le nom du contempteur des forces de la Nation. « La Ligne Générale » comme l'ont de- puis découvert les chefs, est, elle aussi, cousue d'erreurs fondamentales qui font douter du sens de l'opportunité du metteur en scène, qui se complaît dans de vieilles Pendant les prises de vue de Le Schpountz à Aubignane hérésies remisées aux lunes d'un calendrier accéléré. Il réussit. Dieu seul sait comment, à convaincre ses chefs qu'il lui faut aller à l'étranger répandre ce qu'il appelle la bonne image, el le voilà installé au .Mexique, où il commence par se fâcher avec une des lumières de la pensée moderne, qui profes- sait à ce moment des théories approuvées provisoirement par les chefs de notre voya- geur. Dégoûté de voir le visuel brimé par le lit- téraire, blessé dans son orgueilleuse persua- sion, que l'image peut bien souvent se subs- tituer au verbe, ce qui est une exécrable hérésie controuvée par les faits, Eisenstein lâche le Mexique et son tonnerre et vogue vers la vieille Europe. Là, il s'y lie avec des non Aryens, ce qui est comme on l'a vu depuis, une erreur re- grettable, el se vautre dans l'idéologie la plus fausse, au contact d'une œuvre de son cœur qu'il intitule : « Romance sentimen- tale ». L'opinion publique bourgeoise, quoique moins avertie que celle de son pays, ne s'y trompe point. Ce film lui fait figure d'une intolérable provocation : n'y voyait-on pas un piano blanchi à la chaux se promener dans les nuages? et l'on siffle si bellement à la première qu'on doit retirer le film de 1 affiche. Quelques énergumènes crièrent au scan- dale, et jurèrent sur le comptoir de bars interlopes que la bêtise du spectateur n'a pas de patrie. Laissons-Ià ces misérables raisonnements et voyons ce que fit notre ennemi public. Savonné par ses bons chefs, mais par- donné comme l'enfant prodigue, Eisenstein profite de leur mansuétude pour se livrer aux facéties les plus douteuses, et durant deux ans, il façonne de jeunes cervelles in- nocentes à son modèle, et, ce qui est pire, leur inocule le virus de la physiologie. Mais il y a mieux; il profite d'une grande distribution de récompenses, pour décla- rer que si lui n'a rien, il est heureux de ne rien avoir, car il a le sentiment de son in- dignité; il est reçu par le premier pouvoir ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ du pays et renouvelle avec humilité ses pro- testations de parfaite orthodoxie. rime un petit potentat, il se fait accla- mer à un banquet par ses camarades, heu- reux de lui démontrer qu'ils ont compris que le chef en place en a pris un coup sérieux dans les tibias. .Malgré son impudente conduite, on lui confie la réalisation du Pré de Béjin et il tire de cette marque de bonté une immé- diate conclusion. Son nouveau film sera comme les précé- dents contraire aux bonnes mœurs. Comme le dit le rapport qui met fin aux menées de ce dangereux maniaque : « Il aurait dû montrer le monde de nos ennemis comme des ennemis du peuple, des ennemis du socialisme, non comme des êtres empruntés à une mythologie religieuse, abstraite, éloignée des notions de notre époque ». Comble de la perversion idéologique, il figure le chef de la section politique avec une grande barbe, « avec des traits de juste biblique » (les amis de Karl Marx, Engels, Jaurès, tireront de cette prodigieuse décou- verte de bien affligeantes déductions...). Il obtient de son opérateur qu'il « transforme le héros principal, à l'aide de méthodes d'é- clairage subversives, en ange, en chemise blanche entouré d'une auréole. La prise de possession d'une église à transformer en club est pour lui le prétexte d'une séance que son imagination trans- forme en bacchanale. L'on voit, lors de l'in- cendie de l'usine, d'honorables citoyens courir en tous sens comme s'ils avaient le t'en au chose, en oubliant toute prudence et toute dignité, ce qui est, à proprement par- ler, une infamie dont nos lecteurs auront fait justice. D'un drame puissant, d'un équilibre poli- tique satisfaisant, il fait une comédie in- sexuée, ridicule petit bourgeois qui le classe définitivement parmi ceux qui ne compren- nent rien aux théories classiques de l'Evo- lution. Ainsi que le spécifie implicitement le rapport « il comptait sur sa sagesse sco- Iastique », comme si l'on pouvait compter sur une chose dont Leibniz a dit : « Il y a de l'or jusque dans le fumier de la scolas- tique »! Désormais, nous sommes fixés, ce S. M. Eisenstein est un dangereux malfaiteur. A.-P. Richard. DANS VOTRE CABINE LES VOLETS AUTOMATIQUES SONT RÉGLEMENTAIRES SECURITE ABSOLUE Chez votre Revendeur habituel ou à : R. AYLMER Ingénieur-Constructeur 22, Rue Château-Landon, PARIS -X* Téléphone: NORD 98-59 L'AMPLIFICATION ET LE BRUIT DE FOND L'importance du bruit de fond dans les amplificateurs a suscité ces dernières an- nées, des études poussées qui éclairent la question d'un jour nouveau. Ci-après nous publions premièrement le résumé d'une étude japonaise de Y. Ito, pa- rue dans L'Onde électrique N° 187, juillet 1937, et secondement le condensé d'un beau travail de Ziegler publié par la revue Technique Philips. ETUDE DE ITO L'auteur discute la cause du bruit de fond dans la super-réaction; il estime que cette cause est encore inconnue, et il la voit dans les oscillations spontanées irrégu- lières du système à chaque période de mo- dulation. Il suggère enfin une méthode pour la réduction de ce bruit : la tension de mo- dulation est de forme rectangulaire, afin d'avoir beaucoup d'harmoniques, et l'un de ces harmoniques coïncide avec la fré- quence à recevoir, afin de produire une faible excitation entretenue qui régularise les oscillations spontanées. Ces vues sont étayées d'oscillogramnies pris sur un montage expérimental, la « haute fréquence » étant de 991 périodes par seconde, et la fréquence de modulation de 25 p/s. ETUDE DE ZIEGLER Cette étude a pour but de déterminer l'importance des phénomènes et les facteurs qui agissent sur les deux causes primor- diales du bruit de fond dans les amplifi- cateurs : la constitution corpusculaire de l'électricité, et l'agitation thermique des charges électriques dans les conducteurs. Même en choisissant sévèrement les piè- ces utilisées, et en adoptant le montage le plus soigné d'où soient éliminées toutes les perturbations d'origine mécanique, telles que l'effet microphonique ou les fluctua- tions de courant dues à des contacts défec- tueux, il n'est pas possible de ramener le niveau des fluctuations en-dessous d'une limite déterminée. Aussi le phénomène est-il d'une nature fondamentale. Il est la conséquence de l'agi- tation spontanée, irrégulière et de la consti- tution corpusculaire de l'électricité. L'agitation spontanée En tout lieu, où sous l'effet d'une force électromotrice il peut circuler un courant, l'électricité est continuellement en mouve- ment spontané, même en l'absence d'une telle f.é.m., du fait que les électrons, qui sont responsables du phénomène de la con- duction, participent au mouvement thermi- que des atomes, ou en d'autres termes, ont une vitesse thermique propre (c'est cette vitesse propre qui leur permet par exemple de quitter un filament incandescent). Le mouvement électronique d'origine thermi- que, tout comme celui des molécules ga- zeuses, est absolument irrégulier, ce qui a comme conséquence que durant de courts intervalles de temps il peut y avoir un ex- cès de mouvement électronique dans un sens ou dans un autre : on parle des fluc- tuations d'origine « thermique » du cou- rant ou de la tension. Lorsque par l'application d'une f.é.m. si- nusoïdale par exemple on superpose un mouvement d'ensemble régulier, alternatif, de particules électriques, au mouvement inévitable et désordonné qu'on vient de dé- crire on ne pourra distinguer le mouve- ment ordonné, quel que soit le degré d'am- plification utilisé, que s'il est suffisamment important vis-à-vis du mouvement irrégu- lier. Nous verrons, que l'intensité des fluc- tuations thermiques est en rapport avec l'énergie thermique AT, où A- = 1,37.1 0-3 joule/degré est la constante de Boltzmann et T la température absolue (1), et que cette énergie est indépendante de la grandeur de la charge élémentaire; en d'autres termes, elle aurait la même valeur si cette charge était infiniment petite. La constitution corpusculaire On sait que les particules d'électricité ont une charge finie, qui égale à e = 1,6.10-" coulomb. Donc, quand dans un tube à vide, soit par émission photoélectrique, soit par émission thermique, des électrons, indépen- damment l'un de l'autre, quittent une électrode et, indépendamment l'un de l'autre, passent sur une autre élec- trode, même quand le tube est traversé par un courant intense, le nombre total d'élec- trons qui passent en un intervalle de temps déterminé, reste fini; ce nombre n'est pas toujours exactement le même, mais il ac- cuse par rapport à sa valeur moyenne des fluctuations dues au hasard. Les fluctua- tions de courant correspondantes sont dé- terminées par la grandeur de la charge élémentaire e. Le phénomène est appelé ef- fet de grenaille, du fait de sa ressemblance avec la chute de grêlons. Fluctuations du nombre d'événements indépendants L'analyse théorique de l'effet de gre- naille n'est rien qu'un cas particulier du problème bien connu dans le calcul des probabilités des fluctuations du nombre d'événements indépendants. Ce problème des probabilités est le suivant : considé- rons une série d'événements qui se produi- sent indépendamment l'un de l'autre : par exemple le passage de véhicules dans une rue toujours également animée; le nombre des naissances dans le monde entier, la chute des grêlons, etc., et qu'on compte chaque fois le nombre d'événements durant Fig. 1 des intervalles de temps constants et succes- sifs. Ce nombre n sera en général différent d'un intervalle à l'autre. Nous nous bornons au cas où la moyenne de n, prise sur un grand nombre d'observations, moyenne que nous désignerons par n, ne varie plus, quand on augmente le nombre des obser- vations. La suite des différences (n 7i) nous informe sur les fluctuations dans le temps du nombre d'événements; les nom- bres comptés pourront être aussi bien plus grands que plus petits que n, et en (1) Rappelons, à titre d'explication plus précise que l'énergie cinétique moyenne d'une particule libre participant à l'agita- tion thermique, vaut 3/2 AT. ■ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CI1NE FR RAPHIE SE rXXXXIXITXXXXXXXXXXXXXXl moyenne, par définition même de n, la dé- viation (n -- n) par rapport à la moyenne sera naturellement 0. On peut toutefois étu- dier le carré moyen de (n - - n) qui est toujours positif. Le calcul des probabilités nous apprend que lorsque n événements sont indépendants l'un de l'autre, le carré moyen de la déviation est précisément égal au nombre des événements. On a donc la formule importante : (n -- n)= = /, (1) Si l'on choisit les intervalles de temps considérés de plus en plus grands, /* et » augmentent et par conséquent le carré moyen des fluctuations aussi. En valeur re- lative cependant les fluctuations diminuent, puisqu'on peut aussi mettre la relation (1) sous la forme I (- n n Si nous représentons par n le nombre d'électrons, qui dans un tube à vide passe en un intervalle de temps t d'une électrode à l'autre, la formule (1) nous donne la va- leur des fluctuations du courant qui tra- verse le tube. Les fluctuations dans un tube à vide où la probabilité de passage d'un électron, d'une électrode sur une autre, relèvent de la relation 1. Le nombre n d'électrons qui en un in- tervalle de temps / passe de la cathode sur l'anode étant connu ou arrive finale- ment à une formule qui montre que la dé- viation quadratique moyenne est détermi- née par la charge de l'électron e, et qu'elle est proportionnelle à la durée / de l'obser- vation. L'auteur partant de la formule, dont il est fait mention ci-dessus fait l'étude spectrale de l'effet de grenaille; il remar- que qu'il est naturel de considérer les va- riations irrégulières de courant qui par suite de cet effet sont superposées au cou- rant moyen, sous forme de composantes de toutes fréquences. En réalité, on n'a pas af- faire à toutes ces fréquences simultané- ment, mais à celles qui sont situées dans un domaine fini de fréquences. D'autre part, il note que, pour la réparti- tion spectrale des composantes, les fluctua- tions sont entièrement régies par le ha- sard, des variations rapides sont aussi pro- bables que des variations lentes, de sorte qu'on doit s'attendre à voir toutes les fré- quences présentes avec la même intensité. Il tire, en ce qui concerne l'effet de gre- naille, la conclusion suivante : Si le cou- rant électronique d'un tube à vide n'est pas saturé, c'est-à-dire si l'intensité est déter- minée par la charge d'espace (répulsion mutuelle des électrons), l'effet dit de gre- naille diminue considérablement. Dans ce cas, les passages d'électrons ne sont plus indépendants l'un de l'autre. Un excès ac- cidentel d'électrons émis est réfléchi par la charge d'espace vers la cathode, et ainsi le nombre d'électrons passant accuse beau- coup moins de fluctuations. Dans les lam- pes de radio où la cathode est toujours en- tourée d'une charge d'espace notable, les fluctuations de courant sont infiniment moindres que ne l'indique la déduction mathématique indiquée par la formule qui régit l'effet de grenaille. On ne peut réduire arbitrairement les fluctuations, il semble qu'elle subsisteront toujours dans les tubes électroniques, ces fluctuations se trouvant en rapport avec la distribution des vitesses des électrons émis. Au point de vue variations thermiques, on sait que les fluctuations ont leur origine dans l'agitation chaotique des électrons entre les atomes, il faut dès lors admettre, comme étant la source de ces fluctuations, ceux des éléments d'un système électri- que dans lequel les électrons et les atomes peuvent échanger de l'énergie, donc les résistances électriques. On. peut s'imaginer l'effet extérieur de ces fluctuations, comme causé par une force électro-motrice V. en série avec chaque résistance. Cette force électro-motrice (f.é.m.) est indépendante de la nature de la résistance. On peut se représenter les fluctuations de tension et de courant causés dans un cir- cuit électrique par l'agitation thermique de l'électricité dans un résistance R, comme dues à une tension alternative V. en série avec cette résistance. V est indépendante de l'impédance Z à laquelle sont connec- tées les extrémités de la résistance R, et proportionnelle à R et à la température (figure 1). L'auteur passe ensuite en revue divers points, tel la distribution des tensions al- ternatives dans les diverses fréquences et l'influence de la température sur leur inten- sité. Finalement, il fait remarquer, que de même que l'effet de grenaille ne peut pas donner naissance à des fluctuations de cou- rant infiniment grandes, de même une ré- sistance physique ne peut non plus four- nir une f.é.m. de fluctuation infiniment grande, ce qui résulterait pour une bande de fréquences de largeur infinie. Tout comme dans la diode saturée, dans une ré- sistance physique, la durée de parcours finie des électrons joue un rôle; de sorte qu'aux très hautes fréquences (10" c/s) les fluctuations de l'électricité diminueront avec la fréquence. Dans l'article résumé, se trouvent encore diverses considérations sur l'ordre de gran- deur de l'effet de grenaille et des fluctua- tions thermiques, puis le mode de vérifica- tion expérimentale des résultats (page 140, bulletins N' 5). Vérification qui montre que les phéno- mènes décrits et les formules établies sont valables pour toutes les branches de la radiotechnique. Un nouveau pas en avant dans le domaine du cinéma en couleurs La Maison Eastman annonce qu'on va pouvoir tirer des copies positives avec le procédé Kodachrome Une nouvelle sensationnelle, publiée par P« International Photographier », nous parvient de Hollywood : la compa- gnie Eastman Kodak travaille actuelle- ment sur une méthode qui permettra de tirer des copies positives des films en couleurs tournés avec le procédé Koda- chrome. On sait que, jusqu'à maintenant, la seule copie que l'on pouvait obtenir avec ce procédé était un positif unique inversé du film négatif. Excellent au point de vue des couleurs, le Koda- chrome ne pouvait donc être utilisé que pour le cinéma d'amateurs de format ré- duit, et il avait été impossible de com- mercialiser son emploi. On ne donne pas encore de détails sur la façon dont les ingénieurs de East- man ont réussi à résoudre ce problème sur lequel travaille également Agfa, avec son émulsion Agfacolor et Dufay- color. Pierre Autre. 5, Rue Larribe - PARIS -8e Laborde 15-05 LECTEURS DE SON -CELLULES PRËAMPLI - AMPLI "HIGH FIDELITY" NOUVEAUX REDRESSEURS B. V. par arcs 30 60 amp. MOTEURS, LAMPES, ETC. DEMANDEZ LE NOUVEAU CATALOGUE LE DERNIER MODELE DE LA CAMERA DUPLEX La nouvelle caméra « Duplex » est spé- cialement étudiée pour l'actualité et la cou- leur. A cet effet l'appareil a quatre magasins et une tourelle à quatre objectifs. FOURNITURES GENERALES CINEMATOGRAPHIQUES E. STENGEL Téléphones BOTZARIS 19-2G Chèques Postaux 396.38 11-13, Faubourg Saint-Martin PARIS charbons: cielor-lorraine, conradty'S-norris, siemens-plania ( Alternatif et Continu, Normaux et Hauie Intensité Lampes de Projection et d'Excitation : YVEL, SULLY, PHILIPS, GECO / Lumière bleue, Charbons fOUT Arc à Ciseaux Miroirs, Objectifs, Condensateurs. Lanternes, Bobines, Enrouleuses, Presses à coller. Lanternes PUBLICOLOR pour clichés de publicité et permettant la pré- sentation des génériques en relief et en couleurs. 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Or, dans le nouveau modèle ERNEMANN VII B de nouveaux avantages considérables : TRACTION AVANT par moteur qui se trouve côté objectif du projecteur COULOIR ROTATIF DU SON avec amortissement s'ajoutent aux qualités bien connues du projecteur ERNEMANN VII ■. Refroidissement par air et par eau Changement automatique d'un appareil à l'autre. Toutes les autres caractéristiques des projecteurs ERNEMANN : Graissage automatique Cadrage central Obturateur arrière en forme de tambour Protektor DEMANDER DEVIS, DÉMONSTRATION ET RENSEIGNEMENTS, AU CONCESSIONNAIRE EXCLUSIF : ERNEMANN - FRANCE 18-20, rue du Faubourg- du -Temple, PARIS (Xh) Téléphone : OBERKAMPF 95-64 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE rxYTXTXTrrrxxxrrxxxxxxn CHRONIQUE DE LA COULEUR Les différents procédés des couleurs bi- chromes par synthèse soustractive ne se différencient plus guère que dans le choix des couleurs qui servent à teinter le positif final. En effet, on a grandement perfectionné les tireuses, les pellicules positives bi-pack sont maintenant excellentes; les machines à teinter, très améliorées, ont une marche régulière, toutes conditions qui rendent le procédé bi-chrome industriel. On ne les distingue guère plus que par le choix des couleurs qui donnent au posi- tif une tonalité générale plus ou moins agréable. Nous avons pu visionner, ces jours-ci, une bande de court métrage Cinécolor importée d'Amérique par M. Conte. Les intérieurs et extérieurs sont plus que satisfaisants; c'est ce que nous avons vu jusqu'ici de plus réel et de mieux mis au point. La différence que les autres procédés ont avec ce dernier repose sur de petits détails que les autres peuvent, d'un jour à l'autre, adopter eux-mêmes. La couleur dite naturelle étant plutôt une chose de goût, et les spectateurs ne cherchant que le vraisemblable, il importe surtout qu'une synthèse semble agréable et que la superposition des deux couches co- lorées donne pour un blanc pur un blanc plutôt bleuté. Le procédé Cinécolor donne en projec- tion pour un sujet éclairé à l'arc, une teinte blanche éclatante tant pour un objet blanc que pour la peau, par voie de con- traste, la partie du même blanc, éclairée à l'incandescence, est nettement jaune. Pour ce procédé, on se rend compte que la qualité chromatique des éclairages est primordiale, comme doit l'être celle du maquillage. A ce propos, signalons que la critique américaine fait de grands éloges du nou- veau procédé de maquillage de Max Factor, employé pour la première fois dans le film Walter Wanger's Vogues of 1938. M. Max Factor annonce obligeamment qu'il pour- suivra toute firme qui essaierait de faire des produits identiques aux siens. Nous serions, pour notre part, heureux de connaître le brevet qui peut couvrir des produits qui s'inscrivent quelque part sur le spectre coloré. Chacun peut, en de- hors des formules établies par ce distingué maquilleur, établir d'autres formules diffé- rentes donnant le même résultat, tout aussi brevetables. Nous ne mettons pas en doute la haute qualité des produits en question, mais nous pensons que d'autres, bien étudiés et bien équilibrés, conviennent eux aussi. Le procédé Ondia Color qui est parvenu à de bons résultais bien industriels, va. ces jours-ci, présenter une nouvelle synthèse colorée. Dans quelqlues mois, cette mai- son sortira son procédé trichrome dont on dit le plus grand bien. Le procédé Keller-Dorian a commencé, comme nous l'avions annoncé, la mise au point de son laboratoire, avant de le met- tre à la disposition des producteurs. Des renseignements précis que nous pos- sédons, les premiers résultats obtenus par ce laboratoire permettent vraiment de croire à une sortie définitive industrielle du procédé. LA VIE DE ZOLA La Warner Bros vient de présenter La Vie de Zola, mise en scène de W. Dieterle avec, comme acteur principal, Paul Muni. La critique américaine se montre parti- culièrement enthousiaste a\e ce film. Le Journal international Photographer publie dans son numéro d'août des photographies tirées de ce film plus une page de couver- ture représentant Paul Muni . Ne nécessite a jeune installation C'est un "tout" complet en lui-même Construit par : A. CHARLIN Société à responsabilité limitée au Capital de 800.000 TVancs I8lbis, ROUTE DE CHATILLON - MONTROUGE (Seine) Téléphone ALÉSIA 44-00 rXXXmXXXTTXTYYXYTITTi: CINE 3/ RAPHIE SE exxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx- LE VAPEUR TRANSPORTANT A OUESSANT LES INTERPRETES DE « LA FEMME DU BOUT DU MONDE > S'ECHOUE A LA POINTE SAINT-MATHIEU Le « Saint-Joachim », qui transportait à l'île d'Ouessanl le metteur en scène de La Femme du Bout du Monde, Jean Epstein ainsi que les principaux inter- prètes du lilin : Charles Vanel, J.^P. Auinont, Paul Azaïs et Germaine Rouer s'est échoué sur le récif de Rospec, jjiès de la pointe Saint-Mathieu. Fori heureusement, aucun des pas- sagers n'eût à souffrir de l'acci- dent. Le bâtiment a pu se désé- chouer à marée haute et a re- joint le port du Conquet où il sera réparé. Les artistes pour- suivant leur route vers Oues- sant sur le « Roscanel », sont arrivés dans cette île où ils tournent les extérieurs de La Femme du Bout du Monde. Le Coin des Abonnés ■ Christiane Delyne inter- prétera dans LES NOUVEAUX BOURGEOIS un rôle très im- portant dans lequel elle aura l'occasion de nous prouver la diversité de son interprétation et l'étendue de ses moyens. * * * 1 Georges Tourreil est parti rejoindre Christian - Jaque à Niée. Cet excellent artiste vient d'être, en effet, chargé d'inter- préter un des principaux rôles des PIRATES DU RAIL. * * * ■ Maurice Escande, lorsqu'il aura terminé LA LIBERTE. dans lequel il incarne la figure du grand sculpteur Bartholdi, tournera un personnage histori- que dans LA MARSEILLAISE. * * * ■ Suzanne Dehelly interpré- tera successivement, dans un très court délai, deux rôles im- portants dans LE CHEMIN DE L'AMOUR et LES NOUVEAUX BOURGEOIS. * * * ■ Nous avons reçu d'excel- lentes nouvelles de Simone Si- mon (jiii a effectué sur Norman- die une traversée-record. La jeune vedette va tourner à Hol- lywood plusieurs films. ■.A son retour aux Etats-Unis, Sonja Ilenie tournera Bread Butter and Rhythm (/)// Pain, du Beurre, du Rythme). Victor Francen dans Double Crime sur la Ligne Maginot, un film de Félix Gandéra dont la présentation aura lieu le 14. Septembre. UNE NOUVELLE VERSION DU MIOCHE EN TCHECOSLOVAQUIE Hugo Haas, un des meilleurs acteurs comiques de Tchécoslo- vaquie, vient de tourner Jeunes Filles ne vous laissez }>as faire, dont il est à la fois le principal interprète et le metteur en scène. Cette production est adaptée du film français, Le Mioche, réa- lisé par Léonide Moguv, film qui obtint sur nos écrans un des plus gros succès de l'année. UNE MAISON AMERICAINE S'INSTALLE à PARIS Une société américaine de production, la Intercontinen- tal-Films Service Inc. of Ame- rica, ayant son siège à New- York, vient d'installer un bu- reau de correspondance à Pa- ris, 39, rue Cambon. Ce bureau sera dirigé par le Vice-Prési- dent de cette firme M. Cipro Benedetti. « CARNET DE BAL » A ANTIBES Julien Duvivier se reposant à Antibes a visionné dans la belle salle de l'Antipolis son filin Un Carnet de Bal, en compagnie de Raoul Ploquin, le célèbre pro- ducteur et de Jean Gabin, en vacances également sur la côte, LES VEDETTES DEBARQUENT Un groupe important d'artis- tes se trouvaient à bord de A7or- mandie, lors de la dernière tra- versée de ce bateau; ils ont dé- barqué au Havre cette semaine. Ce sont : Robert Taylor, qui tournera probablement en An- gleterre, Fairbanks père, Jac- ques Conway, Maureen O'Sulli- van et Pat Patterson qui pré- cède de quelques semaines (maries Boyer à Paris. On sait, en effet, que ce dernier viendra tourner prochainement Le Ve- nin, sous la direction de Marc Allégret. « VISAGES DE FRANCE » Nous apprenons avec plaisir qu'à l'Exposition Internationale, au Pavillon du Cinéma, une importante série de projections des plus beaux films touristi- ques français, parmi lesquels nous relevons Visages de France, la très belle production de Fred d'Orengiani, va être or- ganisée sous le patronage du Commissariat Général du Tou- risme. Nous devons signaler cpie cette heureuse initative a été prise par M. Henri Clerc, avec la collaboration de M. Jean Cou- pan. LEGION D'HONNEUR Nous sommes heureux de reSever dans la prochaine pro- motion de la Légion d'Honneur les noms de nos amis : Germaine Dulac et Benja- min Jouvet nommés officiers, Nadal, directeur des Stu- dios Pathé-Cinéma, Yonne! et Pierre Bertin, de la Comédie- Française, chevaliers. Nous y trouvons également avec plaisir le nom de M. Pio- ton, qui fut administrateur, désigné par le Tribunal, de Pathé-Cinéma. Nous leur présentons nos affectueux compliments. « LA GRIFFE DU HASARD » Dans le film La Griffe du Ha- sard (production Alliance ciné- matographique Européenne) un des principaux personnages s'est vu attribuer le nom de Da- roy, le metteur en scène bien connu de La Guerre des Gosses. Prévenue à celte coïncidence par M. Jacques Daroy lui-même, l'Alliance Cinématographique Européenne a tenu, pour lui manifester son désir d'éviter toute équivoque, à indiquer au public dans le générique de ce film que les noms attribués aux personnages sont de pure fan- taisie. PRESENTATION PROCHAINE DE « REGAIN » ET LE SCHPOUNTZ » Les deux nouveaux films de Marcel Pagnol seront présentés à la presse et au publie au dé- but d'octobre. Ce sera tout d'abord Regain. tiré de l'œuvre de Jean Ciono, que tout le monde attend avec impatience et ensuite, Le Schpountz qui sera une satire du milieu cinématographique. Ces deux grands films auront chacun approximalivemenl le métrage d'.l ngéle. « DEBUREAU > VA ETRE REALISE EN AMERIQUE Une des premières œuvres de Sacha Guitry, Debureau, sera portée à l'écran, à Hollywood, par une importante firme amé- ricaine qui vient d'acquérir les droits de cette pièce, Cn attend avec curiosité l'annonce de la vedette qui remplacera Guitry | dans le rôle qu'il créa lui-même. COLONIAL, FILM EXPORT BAUDON SAINT-LO & Cie Société à responsabilité limitée au capital de 300.000 frs COMMISSION - EXPORTATION DISTRIBUTION AUX COLONIES FRANÇAISES R. C. Seine 351-148 11, Boulevard de Strasbourg, PARIS (10*) cabie-Ad™»»* ■ cinebaudonparis Même Maison à BRUXELLES, 24, Rne Linnée TéI- ! PROVENCE 63-io. 63ii 38 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/tPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦«* LES FILMS NOUVEAUX 5 NOUVEAUX FILMS 2 FILMS DOUBLES La 3e Flèche tuera (Rex). Rivaux du Ranch (Gauniont-1 a- lace). :î versions originales Nouilles au Bluff (Meet the Mis- sus i. .Su Dernière Chance (His affair) (Balzac) L'Avocat criminel (Ci'iminal Lawyer). CESSIONS D'ETABLISSEMENTS ■ Vendeur : Le Bovteux (Albert). Acquéreur : S.R.I. SOCIETE CINEA. Fonds de commerce de cinéma, dit L'EDEN, exploité à Caen, rue du Onze-Novembre. Oppositions : greffe du tribunal de commerce de Caen. Première publication : La Semaine Normande, 28 juillet 1937. H Vendeurs : époux Eugène-Camille Lallemand. Acquéreur : Société LES PETITS FILS DE FRANÇOIS DE YVENDEL et Cie, à Paris. Fonds de commerce d'auberge et ci- néma, FORT CHABROL, exploité à Rosselange, 6, Graiul'-Rue. Oppositions : étude de M* Schladen- hauffen, notaire à Rombas (Moselle). Première publication : Tablettes Lor- raines des Sociétés, Metz, du 29 juillet 1937. | Vendeurs : époux Barbé. Acquéreur : Société Internationale d'Entreprises Générales Cinématogra- phique. Fonds de commerce de cinéma ex- ploité à Jarny (M.-et-M.), avenue de la République. Oppositions : étude de Me Jaumain, notaire à Conflans. Petites Affiches de l'Est, Nancy, 10 juillet. ■ Vendeur : Ory. Acquéreur : Société Limoges-Specta- cles. Fonds de commerce de cinéma ex- ploité à Limoges (Haute-Vienne), sous le nom de CINEMONDE, 10, place de la République. Oppositions : étude de Me Gandois, agréé à Limoges. Courrier du Centre, Limoges, 9 juil- let. LA MORT DU COMEDIEN PIERADE Nous apprenons avec peine la mort de l'excellent comédien Piérade, le fidèle interprète des revues de Rip. Nous avions vu souvent cet artiste à l'écran ces dernières années, dans des productions françaises et allemandes. Aux silhouettes qui lui étaient con- fiées, il savait toujours donner un relief et une vie étonnante doublés d'un humour très per- sonnel. PRESENTATIONS CORPORATIVES DU DE BAL CARNET C'est le 7 septembre seule- ment et non le 7 et le 9 sep- tembre, comme nous l'avions annoncé par erreur, que les films Vog présenteront « Un Carnet de Bal » au Marivaux à 9 heures 30. On sait dès maintenant que cette production, réalisée par Julien Duvivier, est un des Bille» s films de ('année. PETITES ANNONCES Demandes et offres d'emploi : 3 fr. la ligne. — Autres annonces : 9 francs la ligne. — Pour nos abonnés : 12 li- gnes gratuites par an. Annonces domiciliées au journal : 1 fr. de supplément pour la France, 3 fr. pour l'Etranger. Les petites An- nonces sont payables d'avance. L'Admi- nistration de la Revue décline toute res- ponsabilité quant à leur teneur DEMANDES D'EMPLOI J. Fille, 28 ans, secrétaire sténo-dact., angl. excell. référ., production, distrib., studios, cherche place stable ou rempla- cement. Case G. F. L. à la Revue. Monsieur ayant dirigé Sté de distribution, actuellement dispo- nible, recherche situation. 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VENDREDI 3 SEPTEMBRE Marignan, 10 h., Osso. Les Secrets de la Mer Rouge. Normandie, 10 h., Pellegrin. La Fille de la Madelon. Edouard VII, 10 h., M.-G.-M. .lu Seuil de la Vie. DATES RETENUES LUNDI 6 SEPTEMBBE Normandie, 10 h., Vicres. Le Secret de Stamboul. Les Filles du Plaisir. Marignan, 10 h., Les Films Sefert. Le Club des Aristocrates. Edouard VII, 10 h., M.-G.-M. Loufoque et Cie. MABDI 7 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., S.E.D.I.F. Le Mensonge de Nina Petrovna. Marivaux, 9 h. 30 Les Films Vog. Un Carnet de Bal. Edouard VII, 10 h., M.-G.-M. Roméo et Juliette. MERCREDI 8 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., S.E.D.I.F. La Citadelle du Silence. Normandie, 10 h., Radio-Cinéma. Le Crime du Docteur Crespi. La Route déserte. JEUDI 9 SEPTEMRRE Marignan, 10 h., C.C. F. C. Le Porte-Veine. Normandie, 10 h., Radio-Cinéma. Les Fusilliers marins débarquent. Trois du Trapèze. Edouard VII, 10 h., M.-G.-M. .1 la Lanterne verte. VENDREDI 10 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., C. C. F. C. Abus de Confiance. Edouard VII, 11) h., M.-G.-M. Visages d'Orient. LUNDI 13 SEPTEMBBE Edouard VII, 10 h., M.-G.-M. Jim l'Excentrique. Colisée 10 h., D. P. F. Un Scandale anx Galeries. Paris, 10 h., Siéra Film. Mirages, MABDI 14 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., C. F. C. Double Crime sur la Ligne Magi- not. Edouard VII, 10 h.. M.-G.-M. Nick, Gentleman Détective. JEUDI 16 SEPTEMBRE Grands Spectacles Cinématogra- phiques. Un Coup de Ronge. Edouard VII, Kl'li, M.-G.-M. Le Roman de Marguerite Gan- tier. MARDI 21 SEPTEMBBE Marignan, 10 h., C. F. C. Aloha, le Chant des lies. MABDI 28 SEPTEMBBE Gray Film. A vendre : occasion 1 poste simple Nitzsche complet, prix avantageux.^ Ets Schnuerer, 22, rue de l'Hôtel - de - Ville, Neuilly - sur - Seine. ACHAT CINEMA Cherche Cinéma Paris ou proche, 150 à 200.00 cpt; aff. sérieuse seulem.; faire offres à Case A. F. G., à la Revue. ACHAT MATERIEL Suis acheteur 500 fauteuils très luxueux genre « club », occasion, faire offre avec photo. Case M. S. T. à la Revue. Suis acheteur appareil de projection 35 mm. double bande. Téléphoner à Elysées 53-00. J-20. de La Cinématographie Française, 29, rue Marsoulau, Paris. CESSIONS D'ETABLISSEMENTS R Vendeur : M. Bardy (syndic li- quidation judiciaire Graindorget. Acquéreurs : époux Picard. Fonds de commerce de cinéma THEATRE DES VARIETES, exploité à Meaux (S.-et-M.i, 16, place Henrl-IV. Oppositions : chez M. Bardy, liqui- dateur à Meaux. Première publication : Le Publica- teur, à Meaux, 30 juillet. B Vendeurs : époux Marmouget- Barreau. Acquéreur : Péroua (Gérard-Jean). Fonds de commerce de cinéma-théâ- tre, APOLLO, exploité à Valenee- d'Agen (Tarn-et-Garonne) . Oppositions : étude de M» Mondin, notaire à Valence-d'Agen. Première publication : Feuille Vil- lageoise, Moissac, 1er août. ■ Vendeurs : époux Laurent-Tho- mas. Acquéreurs : époux Leurs-Guillaume. Fonds de commerce de cinéma, ska- ting et dancing exploité à Givet (Ar- dennes), rue Neuve. Oppositions : Me Funck, notaire à Givet. Première publication : Echo de Gi- vet, 17 juillet. | M. Bérenger et M. Negrel ont vendu à M. Michelier un fonds de commerce de représentations théâtra- les et cinématographiques, nommé CO- MŒDIA CINEMA, sis à Aubagne (B.- du-R.), 13, cours Maréchal-Foch. Oppositions : étude de Me Seguin, notaire à Aubagne. Annonces Judiciaires et légales de Marseille, 16 juillet. | Vendeur : Odé. Acquéreur : Carbon i. Fonds de commerce de cinéma ex- ploité à Lons-Ie-Saunier (Jura), place Pasteur. Oppositions : Me Blanc, notaire. Lons-le-Saunier. Première publication : Le Démocrate du Jura, Lons, 17 juillet. FAILLITES SOCIETE DU CASINO MUNICIPAL DE PERROS-GUIREC (C.-du-N.). Siè- ge social à Paris, 8, rue Guénégaud. Syndic : M. Gatté, 1, boulevard Saint- Michel, Paris. Faillite (conversion de la liquida- tion judiciaire du 7-2-1936), jugement du 9 juin 1937. BOÙLETIEB, « Notre Ciné » ou Ci- né Tiianon, directeur-propriétaire de cinéma à Villiers-sur-Marne (S.-et-O.), 97, rue de Paris, et demeurant même ville, 2, avenue de l'Isle. Syndic : M. Darcis, à Corbeil. Faillite : Tribunal de Commerce de Corbeil. Jugement du 11 juin 1937. Veuve LAROQUE (Emilie) et LA- CLOQUE (Alice), entreprise de spec- tacles cinématographiques, VARIETES CINEMA, Avenue Pasteur, Saint-Rémy- de-Provence (R.-d.-R.). B Tribunal de Commerce d'Antibes. Jugement en date du 26 juillet 1937 reportant au 3 novembre 1936 l'ouver- ture de la faillite de la Société du CI- NEMA PALMARIUM, S. R. L. dont le siège est à Antibes, 12, place Macé, qui avait été primitivement fixée au 16 juillet 1937. Le Gérant : P. A. Harlé LES GRANDES FIRMES DE FRANCE |le Secrétariat Cosmopolite S FTABLIT Ides SOUS-TITRES et des SYNOPSIS = traduit en toutes langues Echos, Scénarii, Découpages Listes de Dialogues PRIX TRES INTERESSANTS 18, rue Fourcrov, PARIS Téléphone : Carnot 37-58 I *A I 4 En préparation : LE TOUT- CINÉMA ANNUAIRE GENERAL ILLUSTRE OU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE Envoyez changements, modifications, etc. LE TOUT-CINEMA 19, rue des Petits-Champs (1er), NICHAUX&GUERIN TRANSPORTS EXTRA RAPIDES OE FIIMS 2. RUE DE ROCROY Tel.ÏRUD. 7281 PARIS(iO') 3iigim es. Rapid Universal Transport Tél. : Trud. 01-50 TRANSPORTS RAPIDES DES FILMS TOUTES DIRECTIONS 2, Rue Thimonnier PARIS (IXe) !>*- iimiw = P